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" PRCCEDE ET DISPOSITIF POUR L'ENREGISTREMENT ET LA REPRO- DUCTION D'EMISSIONS ACOUSTIQUES OU LUMINEUSES DE
LONGUE DUREE"
D'après les procédés connus jusqu'ici pour l'enregistrement des émissions lumineuses r (cinémato- graphie ou photographie), ou acoustiques( phonogra- phie) sur supports souples, on utilise ces supports soit en bandes sans fin.soit en bandes enroulées en spirales. @
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Ces deux genres de bandes deviennent exagé- rément encombrantes dès que l'émission à enregistrer dépasse une certaine durée:
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On peut, il est vrai, diminuer Itencombre- ment des bandes enroulées en spirales, pour une durée d'émission donnée, en faisant porter par la bande plusieurs enregistrements contigüs, par exemple dans le cas d'émissions acoustiques, plusieurs phono- grammes parallèles, phonogrammes qu'on fait saccessi- vement défiler sous l'aiguille reproductrice ou l'é- quivalent: Dans ce cas, on est amené à inverser la marche de la bande à la fin de chaque phonogramme.
Il est alors assez difficile de faire coïncider les instants où se produisent les renversements de marche avec les pauses de l'émission.
La présente invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients.
Elle consiste à enrouler les bandes ou ru- bans souples en couches superposées de spires hélicol- dales, à la manière par exemple d'un fil à coudre.
Dans ces conditions, un enregistrement de longue durée peut être effectué en un seul passage du support souple, sans que la bobine chargée attei-
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gne des dimensionqéxagérées-,
Il est d'ailleurs facile à comprendre que ce mode d'enroulement est d'autant plus avantageux, c'est-à-dire permet des enregistrements d'autant plus longs, que la largeur du ruban de support souple est plus faible.
Il est d'autre part d'autant plus aisé d'éviter un chevauchement nuisible des spires conti- gües que l'épaisseur du ruban est mieux proportion- née à sa largeur;
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Les enregistrements peuvent être effectués suivant les techniques connues, par exemple :
1) Pourlénregistrement des sons par voie purement mécanique, on peut utiliser une matière ayant spécifiquement la plasticité appropriée ou susceptible d'être amenée momentanément à la plasti- cité voulue, lors de son passage sous le style inscrip- teur, par l'action de la chaleur ou de solvants appro- priés.
La largeur du ruban peut être choisie assez petite pour que ce ruban, ou plus exactement ce cordon ne risque pas de déformations du fait du ra- mollissement momentané de la matière plastique comme le font les bandes plus larges utilisées antérieure- ment, quand on les soumet à un traitement analogue.
La section du cordon peut avoir des formes géométriques diverses, l'essentiel étant que le péri- mètre de cette section comporte au moins une'partie rectiligne d'une longueur supérieure à celle de la vibration du style d'enregistrement, dans le plan du cordon.
Le cordon peut avoir une section dont le périmètre présente plus d'une partie rectiligne; Ainsi) il est possible de concevoir qu'un même cor- don à plusieurs faces puisse recevoir un enregistre- ment sur chacune de ses faces, ces enregistrements pouvant d'ailleurs être identiques ou différents.
La largeur et l'épaisseur du cordon peuvent être choisies de telle manière que, tout en restant à même de s'enrouler comme indiqué ci-dessus, le cor- don puisse recevoir sur chacune de ses faces, plu- sieurs sillons contigüs, correspondant chacun à une émission.
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Le cordon enregistré fournit, après reproduc- tion galvanoplastique, un cordon métallique souple qui vient s'imprimer dans un dispositif de duplica- tion approprié, sur un cordon plastique vierge,
En raison même de sa faible largeur, ce cordon ne subit au cours de la duplication, aucune déformation nuisible.
Le cordon imprimé ainsi obte- nu, qui constitue le cordon phonographique défini- tif, est ensuite enroulé, en couches superposées de spires hélicoïdales, sur une bobine de longueur et de diamètre convenablement choisis:
2) Pour l'enregistrement des émissions lu- mineuses directement par voie photographique, ou pour l'enregistrement photo-électrique des émissions acoustiques, on utilise des rubans ou des cordons plastiques recouverts d'une émulsion photographique; Les rubans et cordons photographiques ainsi obtenus peuvent ensuite être soumis à des duplications photo- graphiques éventuelles-, Les cordons portant des en- registrements sonores peuvent être employés pour la reproduction phonographique directe par voie photo- électrique.
Ils peuvent aussi être utilisés pour l'enregistrement mécanique secondaire de cordons plas- tiques vierges, suivant la technique décrite ci- dessus en 1.
Quel que soit le mode d'enregistrement utili- sé la matière plastique employée pour la fabrication des rubans et cordons doit 'être suffisamment souple et résistante pour qu'ils se prêtent à des enrou- lements et des déroulements successifs sans altéra- tion des enregistrements, même lorsque les disposi-L tifs de déroulement et de réenroulement utilisés
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déterminent une torsion momentanée du ruban ou. du cordon.
On peat d'ailleurs accroître éventuellement leur résistance, soit en les doublant d'une armature souple plus résistante et convenablement choisie, soit, lorsque les.épaisseurs le permettent, en introdulsant, suivant leur axe principal ou parallèlement à cet axe, une ou plusieurs âmes internes, plus résistantes, en matière souple appropriée.
Il est bien entendu que des enregistrements combinés d'émissions lumineuses et d'émissions acous- tiques, peuvent être effectuées sur un seul et même ruban.
Pour la reproduction des émissions lumineuses enregistrées sur rubans, le ruban photographique final passe dans un appareil de projection fixe ou animée, où il se déroule dans un seul sens pour une émission à longue durée, et s'enroule ensuite en couches superpo- sées de spires hélicoïdales, sur une bobine identique à la bobine initiale.
Pour la reproduction des émissions acoustiques, quel que soit le mode d'enregistrement utilisé, le cor- don phonographique passe dans un. appareil d'audition approprié, où il se déroule, dans un seul sens pour une émission de longue durée complète en s'enroulant ensuite, à la manière d'un fil à coudre par exemple, sur une bobine identique à la bobine initiale.
EXEMPLES : a) Enregistrements acoustiques.
1) Un cordon de 352 m. de longueur, de 2 mm. de largeur et de 0,25 mm d'épaisseur, constitué par une matière souple et résistante, est recouvert diane
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couche uniforme de cire ou de toute autre matière plastique appropriée. Il se déroule entre un style enregistreur et un tambour qui tourne librement sur son axe et qui lui sert de support. Il s'enroule sur un tambour en bois ou toute autre matière non conductrice de l'électricité ou rendue non conduc- trice par l'application d'un vernis isolant. Ce tambour,, par exemple cylindrique, a 25 centimètres de longueur et un diamètre suffisante par exemple 1 mètre, pour que l'enroulement du cordon enregis- tré ne détermine aucune dét'ormation sensible du sillon phonographique.
On guide le fil de manière que ses spires successives se juxtaposent exactement Chaque spire du cordon a donc un développement de 3,14 m. et 112 spires du cordon sont enroulées sur le tambour dont elles couvrent une largeur de 22,4 cm.
Le cordon de cire enregistré et ainsi enroulé est soumis sur le tambour même qui lui sert de support aux opérations habituelles de re- production galvanoplastique.
Le cordon métallique s ouple finalement obtenu, et qui forme matrice, est enroulé à la ma- nière d'un fil à coudre, sur une bobine dont l'âme a 10 centimètres de longueur et 5 centimètres de diamètre. Cette bobine est disposée dans un appa- reil de duplication, parallèlement à la bobine identique sur laquelle se trouve enroulé, à la manière d'un fil à coudre, un cordon plastique vierge de 352 mètres de longueur, de 0,25 mm d'é- paisseur et de 2 mm de largeur.
Le cordon métallique et le cordon plastique se dérobent lentement, avec une égale vitesse,
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dans l'appareil de duplication où ils se superposent exactement avant de passer entre-deux rouleaux de pression. Le cordon métallique s'imprime ainsi sur le cordon plastique et le cordon phonographique définitif obtenu est enroulé, à la manière d'un fil à coudre, sur la bobine qui doit lui servir de support.
Tout se passe comme si cette bobine, dont l'âme cylindrique a 50 mm. de diamètre et 30 mm. de longueur, recevait l'équivalent de 14 à 15 tranches ou couronnes plates de cordon, chaque couronne ayant une épaisseur de 2 mm. et renfermant sur une largeur de 25 mm. 100 spires dont le rayon moyen est de 37,5 mm, et la longueur moyenne de 23,55 cm. La longueur totale développée par ces 100 spires est de 23,55 mm et la longueur totale du cordon phonographique enroulé est comprise entre 330 et 352 m.
Le diamètre extérieur du cylindre de cor- don enroulé sur la bobine est de 10 cm: Le diamètre extérieur de la bobine est de 11 cm, son épaisseur est de 3,25 cm. Le poids de la bobine chargée est de 250 grs environ. La durée d'audition correspon- dante est, à raison de 70 mètres de cordon à la minute, de 4 1/2 à 5 minutes.
2) Identique au précédent, mais portant sur un cordon de 4.272 m de longueur, de 1, 5 mm de lar- geur et de 0,3 mm d'épaisseur, recouvert de aire ou de toute autre matière plastique appropriée et enrou- lé, pour l'enregistrement, sur un tambour cylindrique de 1 m. de diamètre et de 2,3 m. de longueur dont il couvre en 1360 spires juxtaposées, une longueur de 2,05 m. Le cordon phonographique final est enroulé sur une bobine dont l'âme a 50 mm. de
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diamètre et 30 mm. de longueur. Cette bobine reçoit ainsi l'équivalent de 19 à 20 tranches ou couronnes plates, de cordon, chaque couronne ayant une épaisseur de 1,5 mm: et renfermant, sur une largeur de 12 cm.
. 400 spires dont le rayon moyen est de 8,5 cm. et la longueur moyenne de 53,4 cm. La longueur totale déve- loppée par ces 400 spires est de 213,6 m. et la lon- gueur totale du cordon phonographiqae est comprise entre 4.058 et 4.272 mètres.
Le diamètre extérieur du. cylindre de cordon enroulé sur la bobine est de 29 cm. Le diamètre exté- rieur de la bobine chargée est de 30 cm; son épaisseur est de 3,25 cm. Son poids total est de 2.525 grammes environ: La durée d'audition correspondante est de
1 heure environ.
3) Un cordon de 4.272 m de longueur et de
3 mm; de largeur constitué par une matière souple et résistante, est recouvert d'une émulsion photographi- que sensible. L'épaisseur totale du cordon sensibilisé est de 0,15 mm. Il est enroulée à la manière d'un fil à coudre, sur une bobine dont l'âme a 50 mm. de dia- mètre et 30 mm. de longueur. Cette bobine reçoit ainsi l'équivalent de 9 à 10 tranches ou couronnes plates, de cordon, chaque tranche ayant une épaisseur de 3,0mm. et renfermant sur une largeur de 12 cm. 800 spires dont le rayon moyen est de 8,5 cm. et la langueur moyenne de 53,4 cm. La longueur totale développée par ces 800 spires est de 427,2 m. et la longueur totale du cordon enroulé est comprise entre 4.058 et
4.272 mètres.
Le diamètre extérieur du cylindre de cordon enroulé sur la bobine est de 29 cm. Le diamètre
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extérieur/ de la bobine chargée est de 30 cm; son épaisseur est de 3,25 cm. La durée d'audition corres.: pondante est de 1 heure environ.
Pour l'enregistrement, le cordon sensibilisé passe dans un dispositif photoélectrique de type connu et le cordon impressionné est enroulée à la manière d'un fil à coudre, sur une bobine identique à la bobine initiale. Il est ensuite soumis aux opérations habituelles de tirage et, éventuellement, de duplication photographique: Le cordon photogra- phique finalement obtenu est lui-même enroulée à la manière d'un fil à coudre, sur une bobine identique aux précédentes..
Il peut être., dès lors, déroulé et réenroulé dans un appareil classique de reproduction phonographique par voie photoélectrique, soit en vue de reproductions acoustiques sur cordon de cire, avec duplications consécutives sur cordons plastiques suivant les techniques décrites aux exemples précé- dents, soit en vue d'auditions phonographiques directes. b) Enregistrements optiques.
Exemple analogue à l'exemple 3 précédent, mais portant sur un ruban cinématographique ou pho- tographique, par exemple à perforations, ayant 300 mètres de longueur et 5 mm de largeur, son épaisseur, émulsion photographique comprise, étant de 0,15 mm.
Ce ruban est enroulé en couches superposées de spires hélicoïdales, sur une bobine dont l'âme a 20 mm: de diamètre et 30 mm. de longueur. La bobine reçoit ainsi l'équivalent de cinq à six tranches ou couronnes plates de ruban, chaque tranche ayant
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une épaisseur de 5 mm et renfermant sur une largeur de 4 cm, 266 spires dont le rayon moyen est ae 3cm et la longueur moyenne de 18,8 cm. La longueur deve- loppée 'par ces 266 spires est ae 50 mètres et la lon- gueur totale du ruban enroulé est comprise entre 250 et 300 mètres.
Le ruban est enregistré selon les méthodes ci- nématographiques ou photographiques connues et enrou- lé en couches superposées de spires hélicoïdales, sur une bobine identique à la précédente. Le ruban impressionné est ensuite soumis aux opérations habi- tuelles de tirage et de duplication photographique.
Le ruban final obtenu est enroulé en spires hélicoï- dales sur une bobine identique aux précédentes.
Le dessin annexé représente d'autre part plus ou moins schématiquement, des exemples d'appa- reils utilisables pour la réalisation du procédé suivant les exemples 1 et 2.
La figure l'montre de profil un dispositif d'enregistrement comportant une bobine 1 sur laquelle le cordon 1' vient former des spires contigâes après avoir subi, en passant sur le rouleau guide 2, l'action du style enregistreur 3.
La figure 2 montre enplan la bobine au début de l'enroulement du cordon.
La figure 3 indique schématiquement, de profil, les dispositions d'un appareil duplicateur.
Le cliché galvanoplastique obtenu à partir du cordon ayant servi à l'enregistrement est désigné par 4.
Il est enroulé sur la bobine 5. Une autre bobine 6 porte le cordon vierge 4'/ Le cliché et ce cordon se déroulant ensemble, viennent passer, superposés
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entre deux paires de rouleaux de pression 7 et 8. Chacun d'eux va ensuite s'enrouler sur une bobine particulière à la manière d'un fil à coudre:
La figure 4 montre les dispositions générales d'un appareil reproducteur. Le phonogramme 4' se déroule d'une bobine 9. Il passe entre une paire de galets-guides 10, dont l'un est pourvu de joues. Ces galets sont animés de un mouvement alternatif parallè lement à l'axe de la bobine, à la manière des guide- fils des bobinoirs pour fils textils.
Des galets 10, le phonogramme se rend sur un rouleau 2 qui le sou- tient pendant son passage sous le style reproducteur 11. Au delà du rouleau 2 le phonogramme passe entre deux nouveaux galetsguides 12 analogues à 10 et qui règlent son enroulement sur la seconde bobine 13.
Ces dispositifs de déroulement et d'enroulement conviennent également, dans leur principe, pour la mise à exécution des opérations correspondantes des exemples 3 et 4.
Pour diminuer encore l'encombrement de l'ap- pareil d'audition décrit ci-dessus, on peut disposer les bobines plates 9 et 13, soit sur un même axe à condition qu'elles conservent des mouvements indépen- dants, soit sur des axes placés dans le prolongement 1' un de l'autre.
Les figures 5 et 6 montrent respectivement de profil et en plan, une forme d'exécution de ce genre dans laquelle l'axe commun des bobines est orienté verticalement. On y retrouve près des bobines les galets-guides 10, 12, à mouvement de va et vient.
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Le phonogramme se déroulant de 9, se tord de 90 pour passer à plat sur deux enroulements d'entraîne- ment 14, 15, commandés, entre lesquels est disposé le rouleau 2 supportant le phonogramme à son passage sous le style reproducteur 11. Le phonogramme change de direction sur le rouleau 15, revient passer sous le rouleau 14, puis s'engage entre les galets-guides 12 pour venir se réenrouler sur la bobine 13. De petits rouleaux 16 maintiennent le contact entre le phonogramme et le rouleau 14.
On conçoit que, le passage du cordon-phono- gramme dans le sens de la flèche F, donnant lieu à la reproduction d'une émission enregistrée sur une face du cordon, on puisse, en actionnant les bobines dans le sens inverse, provoquer la reproduction d'une autre émission enregistrée, dans le sens correspondant sur la même face ou sur une autre face plane du cor- don-phonogramme.
D'après les figures 7 et 8 qui sont respecti- vement une vue de profil et une/vue en plan, les axes des bobines se trouvent sur une même direction hori- zontale. Le dispositif comporte les mêmes éléments que précédemment, mais il n'y a pas lieu avant et après le passage du cordon sous le style reproducteur ou l'équivalent, de lui imprimer une torsion aussi forte qu'avec le dispositif précédent. Une paire de rouleaux de pression 17 est prévue entre les guides 10-12.
Les variantes/représentées aux figures 9 à 13 visent plus particulièrement un système de bobine pour l'emmagasinement du ruban enroulé suivant le procédé ci-dessus, comportant des dispositions
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particulières telles que le rabattant enroulé par la périphérie, est déroulé par le centre: De cette façon la bande enregistrée, après, avoir défilé dans l'appareil d'utilisation et s'être enroulée sur la bobine réceptrice, peut être immé- diatement reprise pour unereproduction ultérieure sans avoir à subir un rebobinage en sens inverse.
Suivant ces variantes, on constitue une bobine, en forme de boite cylindrique, pourvue à sa périphérie d'une fente pour le passage du brin dans la phase de bobinage et en son centre d'un moyeu formé de deux coquilles pour le bobinage qui sont retirées de façon à faire place au dispositif servant à l'entraînement avec guidage du. brin dans la phase de débobinage.
Une bobine est constituée par l'association de deux joues latérales circulaires b réunies par une paroi cylindrique périphérique. Dans cette paroi est pratiquée, suivant une génératrice, une fente dont les lèvres sont limitées par des rou- leaux r1 et r2.La bobine est maintenue fixe contre un support a au moyen de goujons g.
Pour l'enroulement de la bande, le moyeu de la bobine est constitué par deux manchons demi-cylindriques ml m2 entre lesquels s'insère l'arbre d'entraîne- ment à section rectangulaire P2. L'extrémité ini- tiale de la bande, ayant été introduite dans la fente entre les rouleaux r1 et r2 est fixée par tout moyen approprié sur les manchons formant moyeu et enroulée en couches régulières comme indiqué au brevet par la rotation de l'arbre p2
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combinée à uni translation alternative le long des rouleaux r1 r2. Lorsque l'enroulement est terminé, l'arbre p2 est remplacé par les tampons t1 tz, empê- chant les'coqailles m1 m2 de s'échapper, et permet- tant la manutention de la bobine.
Pour le déroulement, l'extrémité initiale de la bande, c'est-à-dire celle qui se trouve vers le moyeu, est engagée dans un dis- positif approprié, remplaçant les tampons t1 t et les manchons ml m2, par exemple une vis hélicoïdale. v ; par la rotation de cette vis, le film est expulsé par le centre de la bobine, et peut être passé dans un appareil d'utilisation, où il se présente dans le bon sens, sans avoir eu à subir un réenroulement.
L'invention) est, bien entendu., susceptible de nombreuses variantes de réalisation, suivant, notamment, le détail des organes et leur disposition.