FR2561302A1 - Panneau pivotant de protection et de fermeture, tels que portes, volets, et leur cadre dormant, applicable notamment aux abris anti-atomiques et analogues, aux chambres fortes - Google Patents

Abstract

L'OBJET DE L'INVENTION SE RATTACHE NOTAMMENT AU SECTEUR TECHNIQUE DES ABRIS UTILISES EN CAS DE GUERRE, DE SEISME, EN PARTICULIER LES ABRIS ANTI-ATOMIQUES. CE PANNEAU DE FERMETURE COMPREND DES AGENCEMENTS DU CADRE 1A DU PANNEAU 1 PIVOTANT AFIN D'AMELIORER ET DE RENFORCER LA FABRICATION ET DE RECEVOIR UN JOINT 9 EFFICACE, PAR L'AGENCEMENT DES MOYENS DE SCELLEMENT 2A-2B DU DORMANT 2 FORMANT EGALEMENT UN OU DES LOGEMENTS 2B POUR LE OU LES VERROUS 13, PAR LE MONTAGE ET L'AGENCEMENT DE POIGNEES-VERROUS 12-13B-13 QUI EQUIPENT LA PORTE ET QUI SONT AGENCEES POUR ETRE MUNIES D'UN SYSTEME DE SECURITE 18 ANTI-MANOEUVRE INAPPROPRIEE, PAR DES MOYENS D'ASSEMBLAGE PIVOTANT 5-7-8 ENTRE LE PANNEAU OU PORTE ET LE DORMANT AFIN D'AUTORISER EN CERTAINS CAS LA SEPARATION DE LA PORTE 1 PAR RAPPORT AU DORMANT 2. L'INVENTION S'APPLIQUE A TOUTES CONSTRUCTIONS OU PARTIES DE CONSTRUCTIONS QUI DOIVENT RESISTER A DES SITUATIONS ANORMALES.

Description

L'invention a pour objet un panneau pivotant de protection et de fermeture, tels que portes, volets, et leur cadre dormant applicable, notamment aux abris anti-atomiques et analogues, aux chambres fortes.

L'objet de l'invention se rattache notamment aux secteurs techniques des abris utilisés en cas de guerre, de séisme, en particulier les abris anti-atomiques, et aussi au secteur des constructions ou parties de construction qui doivent résister, si besoin, à des situations anormales, par exemple les chambres fortes, la protection contre des radiations et certains fléaux.

Dans les diverses utilisations, et en particulier pour obturer d'une manière étanche, les ouvertures d'accès et d' évacuation des abris anti-atomiques, il est apparu, compte tenu des dispositions connues, qu'il convenait d'améliorer très notablement les moyens ou panneaux de fermetures, en rendant leur fabrication commode et économique, en améliorant la fiabilité et la robustesse des fermetures ainsi que leur étanchéité, en donnant une sécurité plus grande et en évitant que l'on puisse verrouiller involontairement le panneau de fermeture lorsqu'il est fermé.

En vue de ces résultats, le panneau de fermeture suivant l'invention, sous forme de porte notamment, comprend un encadrement métallique fixe ou dormant, avec des moyens de scellement dans l'ouverture de la maçonnerie, et un panneau pivotant ou porte proprement dite, constituée par un cadre métallique profilé dans lequel sont mis en place des tiges ou barres d'armature pour du béton qui est coulé afin de remplir entièrement l'espace à l'intérieur du cadre, ledit cadre et le dormant présentant des moyens complémentaires d'assemblage à pivotement, et aussi des moyens de verrouillage de la porte par rapport au dormant, ce panneau de fermeture étant caractérisé : par des agencerants du cadre du panneau pivotant afin d'améliorer et de renforcer la fabrication et de recevoir un joint efficace, par l'agencement des moyens de scellement du dormant formant également un ou des logements pour le ou les verrous, par le montage et l'agencement de poignées-verrous qui équipent la porte et qui sont agencées pour être équipées d'un système de sécurité antimanoeuvre inapproprié , par des moyens d'assemblage pivotant entre le panneau ou porte et le dormant afin d'autoriser en certains cas la séparation de la porte par rapport au dormant.

Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront de la description qui suit.

Pour fixer l'objet de l'invention, sans toutefois le'li- miter, dans les dessins annexés
Les figures 1 et 2 montrent par des vues en perspectives une forme de réalisation du panneau suivant l'invention, qui en l'espèce, est une porte. La figure 1 montre, du côté intérieur, la porte pivotante proprement dite qui est ouverte par rapport au dormant. La figure 2 montre la porte pivotante proprement dite vue du côté extérieur et appliquée contre le dormant.

Les figures 3, 4 et 5 sont des vues correspondantes, respectivement en élévation, de côté et en plan, qui illustrent une forme de réalisation diun panneau-porte.

La figure 6 est une coupe considérée suivant la ligne 6-6 de la figure 3.

Les figures 7 et 8 sont, à une échelle plus importante des coupes des cadres du dormant et de la porte, considérées suivant les lignes 7-7 et 8-8 de la figure 3.

La figure 9 est une vue de l'extrémité du verrou considérée suivant la ligne 9-9 de la figure 8.

L'objet de l'invention est rendu plus concret en le décrivant non limitativement sous la forme de réalisation illustrée.

Le panneau pivotant de protection et de fermeture est une porte dans la réalisation représentée, mais on souligne que les caractéristiques décrites sont applicables aussi bien pour des panneaux de fermetures du type volet ou autre.

Le panneau-porte illustré est constitué essentiellement, dans son ensemble, par un cadre désigné dans l'ensemble par (1) pour la porte pivotante proprement dite, et un cadre fixe désigné dans l'ensemble par (2) pour le dormant.

Le cadre (2) est de préférence un profilé métallique fermé du type cornière, comme illustré, qui est fixé dans l'angle de l'ouverture (Al) dans la maçonnerie < A) de l'abri, chambreforte ou autre, du côté où doit venir s'appliquer le panneau pivotant de fermeture. En matière d'abri, il est à noter que 1' on prévoit généralement une ouverture avec une porte, et une ouverture avec un volet ou autre pour l'autre issue qui est géné ralement placée dans une position opposée à la porte.

On comprend l'importance que revêt le scellement de fixation du cadre (2) dans la maçonnerie, pour assurer une solidarisation parfaitement robuste résistant aux plus fortes pressions et actions destructrices susceptibles de s'exercer, et eu égard au fait que la porte ou panneau pivotant est lié au cadre (2) et monté à pivotement par rapport audit cadre.

Le cadre (2) présente au moins sur deux côtés opposés, une ou des pattes (2a) du côté du pivotement et (2b) du côté du verrouillage. Ces pattes de forte épaisseur ont, dans leur largeur, une dimension importante et elles sont doublement repliées, dans le môme sens, respectivement en (2a') et (2a"), et (2b') et (2b"), en constituant un double crochet profondément ancré à l'intérieur de la maçonnerie avec une position éloignée des faces extérieures.

La partie d'attache (2a"') des crochets (2a) est fixée d' une manière robuste par soudure contre et à l'intérieur du côté de la cornière du cadre (2) se trouvant face à la porte (figures 5 et 7). La partie d'attache (2b"')des crochets (2b) est fixée également d'une manière robuste, par soudure, contre et à l'intérieur du côté de la cornière du cadre (2) qui est perpendiculaire à la porte (figures 5 et 8).

Le cadre (1) de la partie pivotante ou porte proprement dite, est constitué de préférence par un profilé métallique fermé (la), à section rectangulaire ou analogue, comme illustré à la figure 6. Le grand côté à l'intérieur du cadre de la section du profilé, est interrompu et limité aux parties (la') et (la"). De ce fait, les barres ou tiges d'armature (3) longitudinales et transversales, qui sont préalablement assemblées sous forme de grilles ou ensembles destinés à armer la porte (figures 3 et 6), sont facilement placées et positionnées contre les bords des parties (la') et (la").Pour la mise en place des deux grilles (dans l'exemple illustre) des armatures longitudinales et transversales (3) à l'intérieur du cadre (1), on exécute d'abord trois côtés du cadre (1 - la), puis on assemble ensuite le quatrième côté (de préférence un côté dans la largeur de la porte), par soudure par exemple, après la mise en place des armatures. Lors de la coulée du béton (indiquée plus loin), on maintient les ensembles d'armatures plaqués contre les parties (la') et (la") par des tiges ou entretoises (4) intercalées en pression par exemple ou autrement fixées. On peut aussi souder sommairement les armatures aux bords des parties (la') et (la").

Des trous (la"') largement dimensionnés sont exécutés dans un côté au moins du cadre (la), et de préférence dans un côté de la largeur, tel que le côté supérieur, comme on le voit dans la vue en plan de la figure 5. Lorsqu'on a plaqué et serré des panneaux de coffrage (B) de part et d'autre du cadre (1) - (la), comme illustré en traits interrompus à la figure 6, on peut injecter ou couler, à l'intérieur du cadre, du béton de préférence et d'une manière généralement recommandée, sans exclure cependant tout matériau ou mélange connu qui pourrait, après durcissement, correspondre aux qualités recherchées pour le panneau notamment résistance aux souffles destructeurs, aux déflagrations, hautes pressions destructrices, imperméabilité aux fluides liquides et aux gaz...La nature et composition du béton ou matériau coulé dans le cadre et armé par les ensembles de tiges ou barres d' armature (3),nentrerlt pas dans le cadre de l'invention. On peut utiliser tout béton ou matériau apte à répondre aux conditions et caractéristiques d'utilisation.

Les moyens de liaison à pivotement entre la maçonnerie où est fixé le dormant (2) et le panneau-porte pivotante (1) (la), sont plus particulièrement illustrés aux figures 3, 5 et 7.

Une barre méplate ou similaire (5), -robuste, traverse la partie d'attache (2a"')des crochets (2a). Une ou des barres ou tiges entretoises (6) (figure 7) assemblent par soudure la barre (5) et l'aile de la cornière du cadre (2). S'il y a lieu, la barre (5) pourrait etre soudée à la partie d'attache (2a"') qu' elle traverse. L'extrémité de la barre (5) qui est noyée et scellée dans la maçonnerie de l'abri ou chambre, est solidaire par soudure par exemple, d'une barre d'ancrage méplate (5a) perpendiculaire ou sensiblement, dont les extrémités (5b) sont de préférence fendues et inversement pliées pour améliorer encore 1' ancrage étendu et bien réparti dans la maçonnerie.

D'une manière correspondante, le cadre (1) - (la) de la porte-panneau présente, au niveau des barres (5) et de part et d' autre de chacune desdites barres, des barres méplates (7) largement dimensionnées qui traversent le cadre et peuvent être éventuellement soudées au cadre. L'extrémité intérieure des barres (7) à l'intérieur du cadre (1) - (la), est solidaire par soudure par exemple, d'une barre d'ancrage méplate (7a), perpendiculaire ou sensiblement, dont les extrémités (7b) sont de préférence fendues et inversement pliées pour améliorer l'ancrage robuste et étroit dans le béton de la porte.

Les extrémités extérieures correspondantes, respective ment (5c) de la barre (5) et (7c) des barres (7), qui sont engagées ensemble en formant une charnière, sont percées et assemblées par un axe (8) qui les traverse avec un jeu convenable et qui est retenu par la tête (8a).

On souligne dans cette conception des moyens de liaison et d'assemblage articul#, que c'est la masse du bloc de béton étroitement lie aux barres (7) - (7a), qui est en appui porté dans la maçonneriepar l'intermédiaire des barres (5) - (5a)
d#te bien ancrées dans laftnaçonnerie. On évite des efforts directs excessifs et déformants sur les cadres (1) et (2).

D'autre part, il est important que la porte panneau soit démontable, séparable, par rapport au cadre dormant (2). Dans certains cas, par exemple si la porte ne peut pas être suffisamment ouverte, s'il faut la retirer, la réparer, la remplacer, on peut retirer les axes (8) à l'aide de moyens chassegoupille par exemple. Cela peut éviter des enfermements accidentels., faciliter des sauvetages. On améliore la sécurité, en particulier
par rapport aux systèmes dans lesquels le panneau pivotant n'
est pas séparable.

Il est important d'assurer une étanchéité parfaite, robuste, susceptible de résister aux fortes pressions et atteintes diverses. Suivant l'invention, sur les quatre côtés de la face du cadre (1) - (la) qui est en regard de la cornière du cadre
(2), on forme une gorge ou dépression (lb) dans laquelle est partiellement logé un joint (9). Ce joint est plein et de préférence à section ronde. Il est en matériau résistant aux rayonnements, aux fortes chaleurs et fortes pressions. On prévoit d' utiliser un joint caoutchouc-silicone, connu dans le commerce, sans exclure tout autre type de joint connu répondant aux condi
tions d'utilisation.

Le joint (9) est fixé par collage par exemple. Il est suffisamment saillant au-delà de la face du cadre pour etre mis en
pression étanche contre le cadre (2) du dormant lorsqu'on ferme
et verrouille la porte-panneau.

Le verrouillage du panneau-porte (1) - (la) par rapport au cadre-dormant (2), est illustré aux figures 3, 5 et 8 en particulier.

Les axes de verrouillage (10) sont montés tournants dans des supports solidaires du panneau-porte et plus précisément du profilé (la) du cadre. Dans la réalisation illustrée, les supports sont deux bandes en tôle pliée (11) s'étendant sur la hauteur le long du côté opposé à l'articulation, à l'intérieur du cadre, en affleurant ce dernier.

Du côté extérieur, les axes (10) sont solidaires par soudure ou autrement de la portée (1va) d'une forte poignée méplate ou autre (12) d'entraînement avec nervure de renforcement (12b).

Du côté intérieur (côté du cadre dormant (2)), les axes (10) sont prolongés et traversent un bloc-verrou (13). Une portée (lOa) à l'extrémité des axes (10), présente un méplat (lOb).

Sur la portée (lOa) et le méplat est engagé un organe d'entraînement (13a) conformé de manière correspondante avec méplat, et solidaire du verrou (13). Un tube entretoise (14) est monté autour des axes (10), et prend appui à une extrémité contre la portée (12a) ou une rondelle intermédiaire,et à l'autre extrémité contre le verrou (13) ou une rondelle intermédiaire. L'entretoise (14) est par exemple soudée aux supports (Il). L'extrémité de la portée (10a) est filetée pour recevoir un écrou et un contre-écrou (15) qui assurent le blocage et l'assemblage de 1' axe et des poignées, avec un réglage et un jeu convenables pour autoriser le pivotement.Les écrou et contre-écrou se trouvent du côté intérieur de la porte afin d'éviter que l'on puisse démonter depuis l'extérieur et en laissant la possibilité de démontage seulement à l'intérieur.

Le verrou (13) est prolongé par une forte poignée méplate ou autre (13b) d'entraînement, avec nervure de renforcement (13c).

L'entretoise (14) a pour effet de présenter l'extrémité de verrouillage (13d) du verrou (13) en regard du logement ou gâche destiné à le recevoir pour assurer la fermeture en pression du panneau-porte. Ce logement est constitué par une ouverture (2b"") dans la partie d'attache (2h") des pattes (2b), et une coque ou coquille (16) soudée à la partie (2b"'). Afin d'assurer la mise en pression de la porte, l'extrémité (13d) du verrou présente une rampe (13e) qui, lors du verrouillage, agit progres sivement en appui contre le bord de l'ouverture (2b""), en tirant le panneau-porte selon flèche (F) et en comprimant le joint selon flèche (F1).

Des organes d'arrêt (17) sont fixés à une position convenable, par exemple en étant soudés sur les supports (11), par rapport aux axes (10) et aux verrous (13), de façon à déterminer les positions angulaires des verrous et poignées pour un ver rouilage correct.

D'une manière importante, afin d'éviter des manoeuvres inappropriées ou dangereuses du panneau-porte, ou une introduction abusive ou illicite par le panneau-volet, pour éviter par exemple que l'on puisse accidentellement s'enfermer ou enfermer quelqu'un, il est prévu un dispositif anti-manoeuvre des poignées à verrou, constitué par un moyen de liaison tel qu'une tringle ou une barre méplate (18) dont les extrémités percées sont fixées aux extrémités percées ou agencées en conséquence des extrémités des poignées (12) et (13b).Les moyens ou barres (18) ont une longueur qui permet l'assemblage aux extrémités des poignées seulement lorsque ces dernières sont dans la position angulaire correspondant au verrouillage, c'est-à-dire éloignées, comme illustré en traits interrompus aux figures 2 et 3, les verrous (13) n'étant pas engagés dans leurs logements ou gâches, mais étant en butée contre les organes (17). Le panneau-porte peut être librement pivoté, mais on ne peut pas pivoter les poignées (12) pour les places en position "déverrouillé" puis ensuite engager les verrous (13) dans les logements.

En ce qui concerne le panneau-volet qui est exécuté selon des caractéristiques analogues, il est précisé que le volet, contrairement à la porte, est monté dans l'abri du côté intérieur de la maçonnerie. On place l'organe ou barre (18) lorsque les poignées sont pivotées en position "verrouillé", les verrous étant, dans ce cas, engagés dans les logements ou gâches. On ne peut, de l'extérieur, ouvrir par malveillance ou par erreur le panneau-volet.

En cas d'utilisation de l'abri, lorsqu'il faut verrouiller en pression le panneau-porte oivotant, on démonte l'organe ou barre (18). Pour faciliter l'opération, l'assemblage aux poignées peut être réalisé au moyen de boulons et écrous à oreilles. On conçoit l'intérêt de ces dispositions au plan de la sécurité sous les divers aspects indiqués.

Sans quitter le domaine de l'invention, il peut être prévu contre la porte ou panneau pivotant, du côté intérieur, des moyens de fixation ou simplement des formes d'appui pour un
vérin ou une pièce d'appui poussée par un vérin, dans le cas où des débris ou décombres empêcheraient une ouverture normale de la porte.

On prévoit encore une ou des barres ou tiges de liaison (19) reliant par soudure le profilé du cadre dormant et 1'extre- mité des pattes-crochets (2b) de façon à mieux raidir et solidariser les crochets et le profilé. On assure le positionnement et on méliore les liaisons et la rigidité.

Une poignée (20) est fixée de chaque côté de la porte sur les supports (11) afin de faciliter les manipulations.

L'importance et les avantages des caractéristiques de 1' invention ressortent bien de l'ensemble de la description et des dessins.

L'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application nos lus qu'à ceux des modes de réalisations de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiquées ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (1)

REVENDICATIONS -1- Panneau pivotant de protection et de fermeture, tels que portes, volets, et leur cadre dormant, qui comprend un encadrement métallique fixe ou dormant, avec des moyens de scellement dans l'ouverture de la maçonnerie, et un panneau pivotant ou porte proprement dite, constitué par un cadre métallique profilé dans lequel sont mis en place des tiges ou barres d'armature pour du béton qui est coulé afin de remplir entièrement l'espace à l'intérieur du cadre, ledit cadre et le dormant présentant des moyens complémentaires d'assemblage à pivotement, et aussi des moyens de verrouillage de la porte par rapport au dormant, ce panneau de fermeture étant caractérisé : par des agencements du cadre (la) du panneau (1) pivotant afin d'améliorer et de renforcer la fabrication et de recevoir un joint (9) efficace, par l'agencement des moyens de scellement (2a - 2b) du dormant (2) formant également un ou des logements (Zb"") pour le ou les verrous (13), par le montage et l'agencement de poignées verrous (12 - 13b - 13) qui équipent la porte et qui sont agencées pour être munis d'un système de sécurité (18) anti-manoeuvre inap proprio par des moyens d'assemblage pivotant (5 - 7 - 8) entre le panneau ou porte et le dormant afin d'autoriser en certains cas la séparation de la porte 11) par rapport au dormant (2). -2- Panneau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre fixe ou dormant (2) présente une ou des pattes (2a) du côté du pivotement de la porte ou panneau, et une ou des pattes (2b) du côté du verrouillage, lesdites pattes qui sont largement dimensionnées étant doublement repliées dans le même sens pour constituer chacune un double crochet d'ancrage rationnel. -3- Panneau suivant la revendication 2 caractérisé en ce que les pattes d'ancrage (2a) sont fixées, du côté du pivotement, par soudure à l'interieur du côté du profilé (2) du dormant se trouvant face à la porte, et, du côté du verrouillage, par soudure à l'intérieur du côté du profilé (2) du dormant se trouvant perpendiculaire à la porte. -4- Panneau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le cadre (1) du panneau-porte pivotant est un cadre fermé exécuté en profilé métallique (la) à section rectangulaire ou analogue, le côté du profilé à l'intérieur du cadre étant ouvert (la' la") pour donner appui aux grilles d'armatures (3) en les positionnant, les dites tiges ou barres de chaque grille étant solidarisées entre elles et fixées contre les bords du côté ouvert du profilé, un côté du cadre en profilé étant rappore et soudé aux autres côtés après que l'on ait mis en place, positionné et fixé les grilles d'armatures (3), lesdites grilles étant fixées soit par des points de soudure au cadre profilé, soit par des entretoises d'écartement en pression ; des trous de grandes dimensions (la"') étant formés dans un côté au moins du cadre profilé, afin de couler ou injecter le béton, des panneaux de coffrage étant préalablement placés et fixésde part et d'autre du cad#e profilé, -5- Panneau suivant la revendication 1, caractérisé par les moyens de liaison à pivotement entre la maçonnerie où est fixé le cadre dormant (2), et le panneau-porte pivotant (1 - la), selon lesquels une barre méplate (5) ou similaire, robuste, traverse la partie d'attache (2a"') du crochet (2a) fixé au cadre dormant, ladite barre étant noyée et scellée dans la maçonnerie sur une partie de sa longueur, et l'extrémité scellée étant solidaire par soudure par exemple d'une barre d'ancrage (5a) perpendiculaire ou sensiblement, dont les extrémités sont de préférence fendues et inversement pliées. -6- Panneau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 5, caractérisé en ce que le cadre du panneau-porte (1 - la) pré ente au niveau des barrds de sçellement du cadrç dormant (2) et spart et d'autre de chacuneesdites dartres, es barres me ou où similaires, robustes, qui traversent le cadre et peuvent être éventuellement soudées au cadre, les extrémités desdites barres qui se trouvent à l'intérieur dudit cadre étant solidaire par soudure par exemple d'une barre d'ancrage (7a) perpendiculaire ou sensiblement, dont les extrémités sont de préférence fendues et inversement pliées, les extrémités desdites barres (7) qui se trouvent à l'extérieur du cadre étant engagées de part et d'autre de 1' extrémité libre de la barre d'ancrage (5) dans la maçonnerie, les extrémités des trois barres qui forment une charnière, étant percées et assemblées par un axe (8) qui les traverse avec un jeu convenable, ledit axe étant retenu par une tête (8a), ledit axe pouvant être chassé ou retiré lorsqu'on veut séparer le panneau-porte pivotant (1 - la) du cadre du dormant (2) et de la maçonnerie. -7- Panneau suivant l'une quelconque des revendications 1, 2 et 5, caractérisé en ce qu'une ou des barres ou tiges (20) sont fixées par soudure d'une part à la barre (5) d'ancrage dans la ma çonnerie, et, d'autre part au profilé formant le cadre (2) du dormant. -8- Panneau suivant l'une quelconque des revendications 1, 2 et 6, caractérisé en ce qu'une ou des barres ou tiges (19) sont fixées par soudure d'une part aux pattes-crochets (2b) et d' autre part au profilé du cadre (2) dormant. -9- Panneau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la face du cadre-profilé (la) du panneau-porte se trouvant en regard du cadre-profilé (2) du dormant, présente une gorge ou dépression (lb) dans laquelle est partiellement logé un joint (9) plein et de préférence à section ronde, ledit joint qui est largement en saillie par rapport à ladite face afin de pouvoir être mis en pression contre le dormant, étant fixé par collage par exemple, le joint étant en tout matériau connu en soi, resistant aux rayonnements, aux fortes chaleurs et fortes pressions, et il peut être en caoutchouc-silicone. -10- Panneau suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'un ou des axes (10) de verrouillage sont montés tournant dans un ou des supports (11) solidaires du panneau pivotant (1 - la) du côté extérieur de la porte ou panneau, les axes sont solidaires par soudure ou autrement d'une poignée d'entraînement (12), tandis que du côté intérieur (côté du cadre dormant), le ou

13) avec un agencement pour être solidaires ulairement dudit bloe-verrou es axes sont sont solidaires d'un bloc-verrout un tube-entretoise (14) fixé aux supports solidaires du panneau, étant monté autour de chacun des axes afin que l'extrémité (13d) de verrouillage du verrou se présente en regard du logement ou gâche formé par une ouverture (2b"") dans une patte-crochet (2b) et une coque (16) solidaire de ladite patte, l'extrémité du verrou présen tant une rampe (13e) qui, lors du verrouillage, agit progressivement en appui contre le bord correspondant de l'ouverture du crochet, en tirant le panneau pivotant et en comprimant le joint, des organes d'arrêt (17) limitant la position de pivotement des poignées-verrous.

-11- Panneau suivant la revendication 10, dont l'extrémité des axes (10) de verrouillage est filetée pour coopérer avec un écrou et un contre-écrou (15), ce qui permet de règler le jeu autorisant le pivotement normal des poignées-verrous, lesdits écrou et contre-écrou se trouvant du côté intérieur de la porte (côté du dormant) afin d'éviter que l'on puisse démonter les axes et poignées-verrous depuis l'extérieur.

-12- Panneau suivant l'une quelconque des revendications 1 et 10, caractérisé par un dispositif anti-manoeuvre des poignées-verrous constitué par un moyen de liaison telle que tringle ou barre (18) dont les extrémités sont fixées, de manière séparable, aux extrémités percées ou agencées en conséquence des poignées (12 13b) lorsque ces dernières sont pivotées en position "verrouillé".