FR2701287A1 - Bâti dormant de porte, à structure modulaire. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un ensemble de bâti dormant pour une porte pivotante d'un habitacle, comprenant un bâti constitué d'un profilé présentant un épaulement (51) formant butée de porte lorsque la porte est en position fermée, le bâti prenant appui sur un mur et étant fixé sur celui-ci. Selon l'invention, le bâti (13) comprend deux cornières (41, 42) assemblées l'une à l'autre, ayant, en section transversale, une forme générale de L et disposées tête-bêche de façon à définir un tube, l'une desdites cornières au moins se prolongeant à l'extérieur du tube de façon à définir un rebord longitudinal formant ladite butée de porte (51).

Description

L'invention est relative à un ensemble de bâti dormant pour une porte pivotante d'un habitacle, comprenant un bâti constitué d'un profilé s'étendant autour d'une embrasure de la porte selon au moins deux montants reliés par une traverse supérieure et présentant un épaulement formant butée de porte lorsque la porte est en position fermée, le bâti prenant appui sur un mur et étant fixé sur celui-ci.

Dans la pratique, un tel bâti doit être adapté à chaque fois à la configuration particulière du mur le recevant. Selon qu'il s'agit d'une première monte ou d'un remplacement de bâti, selon l'épaisseur du mur et les dimensions de l'échancrure habituellement prévue pour loger le bâti, celui-ci devra avoir des formes et dimensions différentes.

Le problème que vise à résoudre l'invention est donc de proposer un bâti du genre cité au début de l'exposé, dont la structure permette une adaptation aisée à différents types de montage.

Ce problème est résolu par le fait que le bâti comprend deux cornières assemblées l'une à l'autre, ayant, en section transversale, une forme générale de L et disposées tête-bêche de façon à définir un tube, l'une desdites cornières au moins se prolongeant à l'extérieur du tube de façon à définir un rebord longitudinal formant ladite butée de porte.

En effet, les dimensions du tube peuvent être facilement modifiées en jouant sur celles de l'une ou des deux cornières. Par ailleurs, la forme et les dimensions des bords longitudinaux extrêmes du bâti sont obtenues en munissant les cornières de rebords appropriés.

D'autres détails et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de quelques formes de réalisations préférées mais non limitatives, en regard des dessins annexés, sur lesquels
la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un bâti dormant de porte connu, destiné à être remplacé par l'ensemble de bâti selon l'invention
la figure 2 est une vue en coupe transversale éclatée selon la ligne Il-Il de la figure 4, d'un emsemble de bâti dormant selon l'invention
la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 mais à plus grande échelle, l'ensemble de bâti étant assemblé
la figure 4 est une vue de face en élévation de l'ensemble de bâti selon l'invention
les figures 5 et 6 sont des vues en coupe transversale d'un ensemble de bâti dormant, selon deux variantes de réalisation de l'invention
la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un ensemble de bâti dormant, selon une variante dérivée de la figure 5
la figure 8 est une vue partielle en élévation, selon la ligne Vili-Vili de la figure 5 ; et
la figure 9 est une vue partielle en élévation, selon la flèche IX de la figure 8.

Sur la figure 1, est représenté un montant 1 d'un bâti dormant en bois connu, logé dans une échancrure 2 sensiblement carrée, pratiquée dans un angle d'un mur 6 délimitant une ouverture de porte 3, cet angle étant situé du côté intérieur d'un habitacle. Le montant 1 présente un épaulement 4 formant butée pour une porte 5.

Selon l'invention, ce bâti en bois est démonté pour être remplacé par l'ensemble de bâti des figures 2 et 3.

Cet ensemble comprend trois parties principales, à savoir un précadre 11, un habillage 12, et un bâti proprement dit 13. Chacune de ces parties est constituée d'un profilé métallique formant cadre et s'étendant selon trois côtés de l'ouverture 3 de la porte, à savoir deux montants 14, 15 et une traverse supérieure 16.

Vu en section transversale, le précadre 11 présente une forme générale de C comprenant une base 17 et une aile perpendiculaire 18 prolongée à une extrémité libre par un rebord 20 en forme de L. Ce rebord comprend une aile 21 parallèle et faisant face à la base 17 du précadre, prolongée par une aile 22 s'étendant en direction de la base 17. Dans la base 17, sont disposés quatorze écrous à cage 19 connus en eux-mêmes. A cet effet, chaque cage, dans laquelle est retenu prisonnier un écrou 19, est montée par encliquetage et avec jeu dans une rainure longitudinale pratiquée dans la base 17, la cage ne faisant pas saillie sur une face de la base 17 tournée vers le rebord 20 en L.

Le précadre 11 est adapté aux éventuelles déformations longitudinales de l'échancrure 2 au moyen de cales 23 superposées et disposées en face de certaines régions de fixation du précadre 11 sur le mur 6. Il est fixé à celui-ci au moyen de quatorze vis 24 (figures 2, 3, 4) traversant, au travers de la base 17 du précadre, des chevilles à expansion 25 logées dans des trous du mur 6.

Ces vis traversent le précadre dans une région de sa base 17 voisine de son aile 18.

Le précadre 11 est dimensionné de façon que son rebord 20 fasse très légèrement saillie à l'intérieur de l'ouverture 3 de la porte, et que sa base 17 fasse légèrement saillie à l'intérieur de l'habitacle.

Vu en section transversale, l'habillage 12 est une cornière en L comportant une base 26 et une aile 27; La base 26 porte un rabat 28 s'étendant contre une des faces tournée vers l'aile 27, sur une partie seulement de la longueur de la base. La base 26 présente une longueur voisine de celle de l'aile 18 du précadre, et l'aile 27 s'étend sur une majeure partie de la largeur du mur 6.

Sur le rabat 28 de l'habillage 12, est fixé par collage un joint en mousse souple 31 à cellules ouvertes, qui satisfait au classement normalisé M1 relatif aux matériaux de synthèse ininflammables. Il s'agit ici d'un joint commercialisé sous la marque déposée "LITAFLEX" et la référence "K25", constitué d'une mousse de polyuréthanne dont les cellules sont imprégnées à coeur d'une résine acrylique stable. On rappelle que la norme M fournit un classement des matériaux en fonction de leur comportement au feu. Ce joint est sensiblement carré et s'étend sur toute la longueur du rabat (tel qu'observé en section transversale) . Longitudinalement, il s'étend selon une bande tout le long de l'habillage 12.Par ailleurs, sur une face de l'aile 27 de l'habillage 12 tournée vers la base 26 de celui-ci et à proximité d'un bord libre longitudinal de cette aile, est disposé un joint intumescent 32 de faible épaisseur s'étendant selon une bande : il s'agit d'un joint dur, susceptible de gonfler sous la forme d'une mousse dure lorsqu'il subit un échauffement. Dans cet exemple, un joint commercialisé sous la marque déposée "INTUMEX" et sous la référence "L" a été utilisé.

L'habillage 12 est disposé sur le mur 6 de façon que la base 26 vienne s'appliquer contre une face extérieure du mur et que son aile 27 vienne coiffer une face 33 du mur délimitant l'ouverture 3 de la porte. Vu en section, la longueur de l'aile 27 est telle que celle-ci s'applique sur le rebord 20 du précadre 11 sans s'étendre au-delà : elle est vissée sur lui par plusieurs vis autoforeuses 34 traversant des trous 35 pratiqués le long de l'aile 27. Dans cette situation, l'habillage 12 longe le mur 6 en ménageant un léger interstice 36. Le joint en mousse 31, qui est fortement écrasé, assure une étanchéité permanente vis-à-vis de l'air extérieur en empêchant celuici de s'introduire dans l'interstice 36. Quant au joint intumescent 32, il se loge dans l'interstice 36 sans toutefois assurer d'étanchéité à l'état non gonflé.

Eventuellement, une fixation complémentaire de l'habillage 12 peut être prévue, qui consiste en plusieurs vis réparties le long de sa base 26 et traversant celle-ci pour coopérer avec la face extérieure du mur 6.

Le bâti 13 est constitué, vu en section transversale, de deux cornières, 41, 42 en forme générale de L assemblées l'une à l'autre de façon à former un boîtier fermé. Dans l'exemple des figures 2 et 3, une première cornière 41 comprend une base 43, une aile 44 qui lui est perpendiculaire, et un rebord 45 s'étendant à partir d'un bord longitudinal de la base 43 éloigné de l'aile 44, perpendiculairement à la base 43 et dans une direction opposée à l'aile 44 de sorte que la cornière 41 présente une configuration en S. Une seconde cornière 42 présente une base 46, une première aile perpendiculaire 47 prolongée par un rebord perpendiculaire 48 faisant face à la base 46, et un rebord 51 en forme de Z s'étendant à partir d'un bord longitudinal de la base 46 éloigné de l'aile 47.Le rebord 51 en forme de Z est disposé sur une face de la base 46 la plus éloignée de l'aile 47 mais il s'étend vers cette aile ; il est prolongé par une seconde aile 52 s'étendant parallèlement à la base 46 mais dans une direction opposée à la première aile 47. La seconde aile 52 porte un rabat 53 s'étendant contre une face de celle-ci tournée vers le rebord en Z, et en direction de ce dernier.

Les deux cornières 41, 42 sont disposées l'une contre l'autre de façon à former un boîtier rectangulaire, l'aile 44 de la première cornière 41 prenant appui sur une face du rebord 51 en Z de la seconde cornière 42 et butant par son extrémité libre contre la seconde aile de la cornière 42, tandis que le rebord 45 de la première cornière 41 prend appui sur une face de la première aile 47 de la seconde cornière 42 : ces deux cornières sont fixées l'une à l'autre par soudage par points le long de leurs faces en contact mutuel.

Un joint à lèvre 54 connu en soi est disposé à l'intérieur du rebord 51 en Z de la seconde cornière 42. Il possède une portion à ailettes 55 disposée dans une gorge en queue d'aronde 56 formée entre la base 46 de la seconde cornière 42 et le rebord 51 en Z. Ce joint est réalisé en une matière élastomère souple résistant à la chaleur, satisfaisant au classement normalisé M1 précité.

Un joint en mousse 57, identique par sa nature et sa forme au joint 31 porté par l'habillage 12, est fixé par collage dans une gorge 58 formée entre la base 43 de la première cornière 41 et le rebord 48 de la première aile 47 de la seconde cornière 42.

Enfin, un garnissage 59 en un matériau isolant thermiquement et phoniquement remplit tout l'espace intérieur du bâti 13. Il s'agit notamment d'une laine de roche compacte, se présentant sous la forme d'un bloc semirigide.

Sur la figure 3, le bâti 13 est fixé sur le précadre 11, la base 43 et l'aile 44 de sa première cornière 41 prenant appui respectivement sur la base 17 et le rebord 20 du précadre 11. Le dimensionnement du bâti est tel que le bord longitudinal libre de la base 17 du précadre et les cales 23 font saillie à l'intérieur de la gorge 58 du bâti, comprimant partiellement le joint en mousse 57. Ce dernier s'appuie par ailleurs sur la face intérieure voisine du mur 6, assurant une étanchéité permanente vis-à-vis de l'air extérieur susceptible de s'infiltrer depuis la face extérieure du mur, entre le précadre Il et l'habillage 12 d'une part et le mur d'autre part, ou entre le précadre 11 et le bâti 13. Par ailleurs, le bâti 13 est dimensionné de façon que la seconde aile 52 de sa seconde cornière 42 s'applique, par son rabat 53, contre l'aile 27 de l'habillage 12.

Le bâti 13 est fixé sur le précadre 11 au moyen de vis 61 coopérant avec les écrous à cage 19, au travers de trous 62 pratiqués dans la base 43 de la première cornière 41. L'insertion de ces vis s'effectue par des trous 63 de plus grandes dimensions pratiqués dans la base 46 de la seconde cornière 42, et fermés après montage par des bouchons encliquetables 64.

Sur un des montants du bâti 13, faisant face à celui représenté en figure 3, sont fixées plusieurs paumelles (elles sont représentées pour information en trait discontinu sur la figure 3, sous la référence 65, s'appuyant sur la base 46 de la seconde cornière 42), destinées à coopérer avec d'autres paumelles montées sur la porte 5.

Un élément de bâti simplifié 66 (figure 4) ferme le bas du cadre formé par les deux montants 14, 15 et la traverse supérieure 16. Il se différencie du bâti 13 des figures 2 et 3 en ce que sa première aile 47 ne s'étend pas au-delà de la base 43 de la première cornière 41, et que cette base porte un rebord 45 tourné vers l'intérieur du bâti. Un tel élément de bâti est appliqué directement sur le sol par la base 43, sans précadre ni habillage complémentaires. L'étanchéité entre le mur 6 et la porte 5 est réalisée dans ce cas par le seul joint à lèvre 54.

La porte 5 étant en position fermée comme représenté sur la figure 3, sa face extérieure écrase partiellement le joint à lèvre 54, assurant une étanchéité permanente à l'air extérieur. Le rebord 51 en Z constitue une butée limitant le mouvement de pivotement de la porte 5.

Sur la figure 3, on notera que le garnissage 59 en laine de roche occupe l'essentiel de l'espace disponible entre le mur 6 et la porte 5 : il constitue donc une barrière efficace du point de vue thermique et phonique.

Dans le cas où un incendie se déclare, en général depuis l'intérieur de l'habitacle, le joint en mousse 57 situé sur la face intérieure du mur est le premier soumis à l'échauffement. Il joue un rôle immédiat d'écran à la chaleur et aux fumées. Puis, alors que ce joint en mousse 57 se dégrade progressivement sous l'agression du feu, le joint intumescent 32 s'échauffe et gonfle, assurant à son tour une étanchéité à la chaleur et aux fumées, entre le mur et l'habillage 12, même lorsque l'interstice 36 existant entre ceux-ci augmente du fait de la déformation de l'habillage sous l'effet de la chaleur.

Le joint en mousse 31 situé sur la face extérieure du mur fournit une étanchéité complémentaire, notamment en utilisation normale vis-à-vis de l'air froid venant de l'extérieur de l'habitacle : ce second joint en mousse 31 pourra être éventuellement supprimé.

Quant au joint à lèvre 54, il joue de façon connue en soi une fonction similaire d'étanchéité à la chaleur et aux fumées.

Enfin, le garnissage 59 limite l'échauffement des parois du bâti 13 et, partant, celui des parties de l'ensemble de bâti extérieures à l'habitacle, à savoir la seconde aile 52 de la seconde cornière 42 du bâti et l'habillage 12.

On notera que le bâti 13 fournit à la porte 5 une butée qui est située approximativement au même endroit que l'épaulement 4 du montant en bois 1 qui était fixé auparavant. De plus, l'ensemble de bâti 11 à 13 ne réduit sensiblement pas la largeur de l'ouverture 3 de la porte.

Selon une variante de réalisation, les joints en mousse et le joint intumescent sont portés par le mur et non plus par l'ensemble de bâti.

Une autre variante de réalisation de l'invention est représentée sur la figure 6. A l'origine, un bâti 101 équipe le mur 102 : il s'agit d'un bâti en bois, ou d'un tube métallique garni de béton. Il présente une largeur identique à celle du mur et un épaulement 103 servant de butée à une porte. La rénovation de ce bâti s'effectue par un unique bâti 104 rapporté sur ce dernier, donc sans précadre.

Le bâti 104 est composé de deux cornières 105, 106 en forme générale de L. La première cornière 105 comprend, vu en section transversale, une base 107, une aile perpendiculaire 108 prolongeant cette base le long d'un bord longitudinal, et un rebord 111 prolongeant la base le long d'un autre bord longitudinal et s'étendant parallèlement à l'aile 108 en lui faisant face. Le rebord 111 s'étend sur une largeur sensiblement inférieure à celle de l'aile 108.

La seconde cornière 106 diffère de celle 42 du premier exemple en ce que sa première aile 114 porte un rabat 109 longeant une face de celle-ci tournée vers la base 115, et en ce qu'au contraire sa seconde aile 113 porte un rebord 118 perpendiculaire, faisant face au rebord 112 en Z.

Les deux cornières 105, 106 du bâti 104 sont assemblées l'une à l'autre de façon que l'aile 108 de la première soit plaquée contre une face du rebord 112 en Z de la seconde en butant par une extrémité contre la seconde aile 113 de la seconde cornière 106, tandis que le rebord 111 de la première cornière 105 est plaqué contre la première aile 114 de la seconde cornière 106 en butant par une extrémité sur la base 115 de cette dernière. Un soudage par points le long des surfaces en regard solidarise ces deux cornières 105, 106.

Un joint intumescent 116, identique à celui 95 du second exemple, est fixé sur une face de la première aile 114 de la seconde cornière 106, tournée vers la première cornière 105. De la laine de roche 117 remplit un espace délimité par l'aile 108 de la première cornière 105 et le rebord 118 de la seconde aile 113 de la seconde cornière 106.

Sur la figure 6, le bâti 104 est disposé contre le bâti d'origine 101 avec interposition éventuelle d'une cale 120. Il s'appuie sur le bâti d'origine 101 par la base 107 et l'aile 108 de sa première cornière 105. Plusieurs vis 122 traversent la base 107 et les cales 120 pour coopérer avec des chevilles 123 traversant le bâti d'origine 101 et le mur 102.

Un joint souple 124 en silicone bouche l'interstice 125 existant entre la face du mur délimitant l'ouverture de porte et l'extrémité libre du rebord 118 de la seconde aile de la seconde cornière 106. Il s'agit d'un joint déposé sous forme pâteuse, par exemple au moyen d'une pompe, qui répond à la classification M1 précédemment définie et joue le même rôle que les joints en mousse 57 et 78 des exemples précédents : ici, un joint commercialisé sous la marque déposée PROMAXIT a été utilisé.

La figure 5 représente une variante de réalisation destinée à de la construction neuve dans laquelle l'ensemble est du type "à BANCHER", c'est-à-dire que le matériau constituant le mur 200 est coulé dans un coffrage alors que le précadre est déjà en place.

L'ensemble de bâti est un profilé métallique comprenant deux éléments principaux, à savoir un précadre 201 et un bâti 202. Le précadre 201 regroupe approximativement le précadre 11 et l'habillage 12 de la figure 2 sous la forme d'une partie précadre 203 et d'une partie habillage 204 préfixées l'une à l'autre.

La partie précadre 203 a, vu en section transversale, une forme générale de S comprenant une base 205 prolongée d'un côté par une première aile 206, et de l'autre par une seconde aile 207 s'étendant perpendiculairement à la base dans des directions inverses l'une de l'autre. La base 205 présente un décrochement 208 perpendiculaire dans une région médiane, tandis que la seconde aile 207 porte, à une extrémité libre, un rebord 211 s'étendant parallèlement à la base 205 et en face de celle-ci sur une faible partie de la largeur de celle-ci.

Le long de la partie précadre 203, plusieurs pattes 212 s'étendent à partir de la base 205.

La partie habillage 204 présente, vu en section transversale, une forme générale de U comprenant une base 213, une première aile 214, et une seconde aile 215. La première aile 214 porte un rebord 216 parallèle à la base 213 et faisant face à celle-ci, tandis que la seconde aile 215 porte un rebord 217 s'étendant perpendiculairement à celle-ci, dans une direction opposée à la base 213.

Le rebord 217 de la seconde aile 215 porte, réparti sur sa longueur, plusieurs étriers 218 formant cage, dans chacun desquels est prisonnier un écrou 221. Chaque étrier comporte un fond 224 sensiblement carré, trois faces latérales 225 perpendiculaires faisant saillie le long de trois côtés du fond, et deux pattes 226 prolongeant perpendiculairement deux faces latérales 225 en regard.

L'étrier 218 est fixé sur le rebord 217 par soudage par points de ses deux pattes 226.

A la différence de l'ensemble de bâti des figures 2 et 3, les écrous à cage 221 font donc fortement saillie sur une face du rebord 217 destinée à recevoir le bâti 202.

Par ailleurs, une garniture en mousse 222 est interposée entre l'écrou 221 et le rebord 217 pour maintenir 1 'écrou.

La base 213 de la partie habillage porte, répartie sur sa longueur, plusieurs pattes 223 s'étendant à l'intérieur de la forme en U.

La partie habillage 204 et la partie précadre 203 sont réunies l'une à l'autre de façon que le rebord 217 de la seconde aile de la partie habillage soit plaquée contre la base 205 de la partie précadre, et que sa seconde aile 215 soit plaquée contre la première aile 206 de la partie précadre : un soudage par points le long des surfaces en contact réalise un assenblage mutuel de ces deux pièces.

Lors de la réalisation du mur 200, un coffrage classique est mis en place ainsi que le précadre 201. Ce dernier est disposé de façon que ses pattes 212, 223 fassent saillie à l'intérieur du coffrage. Dans cet exemple, le précadre 201 fait saillie par rapport aux deux faces intérieure et extérieure du mur. Après coulage du béton, le précadre se trouve fixé à la fois par ses pattes 212, 223, et par ses rebords 211, 216 : du béton a en effet rempli l'espace existant entre le rebord 211 et la base 205 de la partie précadre 203 d'une part, et celui existant entre le rebord 216 et la base 213 de la partie habillage 204 d'autre part.

Le bâti 202 est de constitution voisine de celui 13 des figures 2 et 3. Il comprend une première cornière 231 identique à celle 41 du bâti 13, et une seconde cornière 232 qui diffère de celle-ci 42 du bâti 13 en ce que, d'une part, elle ne comporte pas de rebord en Z mais un rebord droit 233 plaqué contre l'aile 234 de la première cornière 231, et d'autre part en ce que sa seconde aile 235 porte, non pas un rabat, mais un rebord perpendiculaire 236 faisant face au rebord droit 233 et présentant une largeur voisine de celle de ce dernier. En ce qui concerne les dimensions, le bâti 202 diffère de celui 13 des figures 2 et 3 en ce que l'éloignement entre la base 237 de la première cornière 231 et celle 238 de la seconde cornière 232 est plus faible que dans le cas du bâti 13, de façon à loger les écrous à cage 221 volumineux.

Le bâti 202 porte un joint en mousse 241 identique à celui 57 des figures 2 et 3 et disposé de la même façon.

Par contre, il ne porte pas de joint à lèvre, celui-ci étant fixé sur la porte et coopérant avec le rebord droit 233 du bâti 202. Compte tenu de l'étroitesse de l'espace défini entre les deux cornières 231, 232, celui-ci n'est pas rempli, une garniture 242 en laine de roche remplissant la gorge définie par la seconde aile 235 de la seconde cornière 232 et son rebord 236.

Sur la figure 5, le bâti 202 est représenté en position montée, dans laquelle la base 237 de sa première cornière 231 s'appuie sur les étriers 218 portés par le précadre 201, et l'aile 234 de cette même cornière s'appuie contre la seconde aile 215 de la partie habillage 204. Le dimensionnement du bâti 202 est tel que la première aile 243 de la deuxième cornière 232 se situe dans le prolongement de la seconde aile 207 de la partie précadre, le joint en mousse 241 s'appliquant contre le décrochement 208 de la partie précadre 203 et contre les étriers 218.

Quand au rebord 236 de la seconde aile 235 de la seconde cornière 232, son extrémité libre est très proche de la base 213 de la partie habillage 204, de sorte que la garniture 242 est plaquée contre cette base 213.

Le bâti 202 est fixé sur le précadre 201 au moyen de vis 244 coopérant avec les écrous à cage 221.

A la différence des figures 2 et 3, il n'est pas prévu de joint en mousse sur la face extérieure du mur, ni de joint intumescent sur la face latérale du mur délimitant ltembrasure de la porte. En effet, le précadre fait ici corps avec le mur de sorte qu'il n'existe pas d'interstice analogue à celui 36 des figures 2 et 3.

La figure 7 présente une variante de la figure 5 pour un ensemble de bâti "à sceller", c'est-à-dire à rapporter sur le mur préexistant 250, dans un logement réservé à cet effet. Il présente un bâti 252 identique à celui 202 de la figure 5, mais un précadre 251 qui diffère légèrement de celui 201 de la figure 5 en ce qui concerne sa partie habillage 253 : la base 254 de celle-ci ne s'étend pas jusqu'à la face extérieure 255 du mur et sa première aile 256 ne porte pas de rebord ; en outre, la base 254 ne porte pas de pattes. Une fois l'ensemble de bâti monté sur le mur 250, l'aile 256 de sa partie habillage 253 se trouve noyée dans le mur.

Le joint et la garniture portés par le bâti sont identiques à ceux de la figure 5 mais ne sont pas représentés.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Ensemble de bâti dormant pour une porte pivotante d'un habitacle, comprenant un bâti constitué d'un profilé s'étendant autour d'une embrasure de la porte selon au moins deux montants (14, 15) reliés par une traverse supérieure (16) et présentant un épaulement (51) formant butée de porte lorsque la porte est en position fermée, le bâti prenant appui sur un mur et étant fixé sur celui-ci, caractérisé en ce que le bâti (13) comprend deux cornières (41, 42) assemblées l'une à l'autre, ayant, en section transversale, une forme générale de L et disposées têtebêche de façon à définir un tube, l'une desdites cornières au moins se prolongeant à l'extérieur du tube de façon à définir un rebord longitudinal formant ladite butée de porte (51).

2. Ensemble de bâti selon la revendication 1, dans lequel ledit rebord formant butée de porte (51) s'étend selon un prolongement (52) en direction de l'extérieur de l'habitacle de façon à coiffer une région voisine d'une face latérale du mur délimitant l'embrasure de la porte.

3. Ensemble de bâti selon la revendication 2, dans lequel ledit prolongement (52) du rebord formant butée de porte s'étend de façon à définir une gorge ouverte du côté de ladite face latérale du mur.

4. Ensemble de bâti selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'une desdites cornières (41, 42) au moins se prolonge à l'extérieur du tube de façon à définir un second rebord longitudinal intérieur (47) situé dans un angle du tube opposé à celui portant le rebord formant butée de porte (51) et s'étendant dans une direction opposée à celui-ci, de façon à coiffer une région voisine d'une face intérieure du mur.

5. Ensemble de bâti selon revendication 4, dans lequel le rebord formant butée de porte (51) et le rebord intérieur (47) sont constitués par des prolongements d'une même cornière (42) la plus éloignée de la face latérale du mur.

6. Ensemble de bâti selon la revendication 4 ou la revendication 5, dans lequel ledit rebord intérieur (47) s'étend de façon à définir une gorge ouverte du côté de la face intérieure du mur

7. Ensemble de bâti selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les deux cornières (41, 42) présentent, dans deux régions opposées du tube, des surfaces en contact mutuel (44, 51 ; 45, 47) assemblées l'une à l'autre.

8. Ensemble de bâti selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit rebord formant butée de porte (51) s'étend, vu en section transversale, selon une forme de Z de façon à ménager une gorge (56) en forme de queue d'aronde destinée à loger une portion d'un joint d'étanchéité (54) interposé entre le rebord formant butée de porte (51) et la porte (5).

9. Ensemble de bâti selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comprend

- un précadre (11) en forme générale de L disposé dans une échancrure (2) de forme correspondante débouchant dans un angle entre la face intérieure du mur et une face latérale de celui-ci délimitant l'embrasure de la porte, ce précadre étant fixé sur le mur et présentant une base (17) s'étendant vers la face intérieure du mur et une aile (18) s'étendant vers la face latérale de celui-ci, l'aile portant un rebord (20)

- un habillage (12) en forme de L comprenant une base (26) coopérant avec la face extérieure du mur et une aile (27) coiffant la face latérale du mur, une extrémité libre de l'aile (27) étant fixée sur le rebord (20) de l'aile (18) du précadre

le bâti (13) étant logé dans ladite échancrure (2) et fixé sur le précadre (11), l'une desdites cornières (41, 42) portant un rebord (52) s'étendant à l'extérieur du tube et agencé pour coiffer ladite extrémité libre de l'aile (27) de l'habillage (12).