FR2626922A1 - Coffrage de hauteur variable, pour une baie de porte ou ouverture similaire pratiquee dans une paroi de batiment - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un coffrage de hauteur variable, pour une baie 2 pratiquée dans une paroi 1 de bâtiment. Coffrage caractérisé par le fait que, en vue de son adaptation, à la hauteur de la baie 2, les éléments de coffrage 3 enveloppant latéralement cette baie en partie basse présentent, à l'extrémité tournée vers le sol 14 en position d'utilisation, un dispositif respectif assurant la fixation d'un madrier débité 15 qui se dresse sur chant, comble l'intervalle entre le sol 14 et l'élément 3, dont la face externe s'étend dans le plan de la face externe d'une paroi de coffrage dudit élément 3, et par l'intermédiaire duquel cet élément 3 prend appui contre le sol 14.

Description

Coffrage de hauteur variable, pour une baie de porte ou ouverture

similaire pratiquée dans une paroi de bâtiment La présente invention se rapporte à un coffrage de hauteur variable, pour une baie de porte ou ouverture similaire pratiquée dans une paroi de bâtiment, comportant des éléments de coffrage qui s'étendent le long du pourtour de la baie, lorsque le coffrage est érige, et présentent un cadre en métal muni d'une paroi de coffrage sur sa face de coffrage. Dans un coffrage de baie connu d'après la demande de brevet DE-A-28 40 548, des éléments de compensation en

hauteur, intercalés entre des éléments de coffrage se suc-

cedant dans le sens de la hauteur, sur les faces de coffra-

ge, possèdent une tôle de&coffrage venant en recouvrement des parois de coffrage des deux éléments de coffrage.-La distance comprise entre les éléments de coffrage, et par conséquent la hauteur du coffrage de la baie, peuvent ainsi

être modifiées en concordance avec.les cotes de la zone de-

recouvrement. Néanmoins, ces éléments de compensation en

hauteur représentent une complexité non négligeable, d'au-

tant plus que des verrous et des serrures supplémentaires doivent être tenus à disposition afin d'établir la liaison

avec les éléments de coffrage voisins. Un inconvénient ad-

ditionnel réside dans le fait que la tole de coffrage forme,

dans la baie de la paroi du bâtiment, un décrochement qui,.

au cas ou l'on travaille en mode beton apparent (c'est-à-

dire lorsqu'on n'enchâsse aucun bâti de porte), est visible

à un emplacement attirant le regard, c'est-à-dire sensible-

ment a mi-hauteur de la porte.

Par consequent, la présente invention a tout d'abord pour objet de fournir un coffrage du type mentionné en introduction, qui puisse être adapté d'une manière plus simple et plus économique'à la hauteur de baie considérée,

sans laisser subsister, après le décoffrage, aucun décroche-

ment perceptible sur le pourtour de la baie.

Conformément à 1l'invention, cet objet est atteint par le fait que, en vue d'adapter le coffrage à la hauteur

de la baie, les éléments de coffrage enveloppant latérale-

ment la baie en partie basse présentent, à l'extrémité tour- née vers le sol en position d'utilisation, un dispositif respectif assurant la fixation-d'un madrier débité 'qui'se

dresse sur chant, comble l'intervalle entre le sol et l'élt-

ment de coffrage, dont la face externe s'étend dans le plan de la face externe de la paroi de coffrage de l'élément de

coffrage, et par l'intermédiaire duquel-cet élément de cof-

frage prend appui contre le sol.

Un tel madrier est tout simplement scié à la 1on-

gueur souhaitée, sur le chantier, à partir de n'importe quel madrier tenu en réserve et présentant une largeur et une épaisseur correspondantes, puis il est fixé en partie

basse'à l'élément de coffrage considéré. Cet élément de -

coffrage prend ensuite appui sur le madrier, à partir duquel ledit élément peut s'étendre sans interruption sur tout le

côté de la baie, jusqu'à la face supérieure de cette baie.

Des madriers de ce genre sont extrêmement peu onéreux et

sont à tout instant disponibles sur des chantiers de cons-

truction. Ils peuvent également être installés sans diffi-

cultés.

Par ailleurs, dans un.coffrage du type susmention-

né, il est déjà connu de fixer amoviblement, à des- léments

de coffrage mutuellement opposés, au moins un étai de rigi-

dification de longueur variable qui s'étend, dans la posi-

tion d'utilisation, horizontalement en travers du coffrage

et porte, àa ses deux extrémités, une pièce respective d'ac-

couplement établissant la liaison avec l'élément de coffra-

ge attenant. Un tel étai de rigidification maintient à dis-

tance l'un de l'autre les deux côtés du coffrage, et absor-

be la pression exercée de l'extérieur, sur les éléments de

coffrage, par le béton coulé dans le coffrage. Des difficul-

tés sont alors principalement soulevées par le décoffrage, c'est-a-dire par l'enlèvement des éléments de coffrage une fois la paroi façonnée. 'L'adhérence des éléments de coffrage

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au béton est fréquemment telle que ces éléments doivent être

déchaussés au marteau, de sorte que la paroi peut être en-.

dommagée par ces éléments, ou bien lorsque le coup porte à côté. Un autre objet de la présente invention consiste,

par conséquent, a faciliter l'enlèvement des éléments de cof-

frage au préalable fermement pressés, par un étai de rigidi-

fication, contre l'encadrement de la baie, ce qui doit être obtenu d'une manière structurellement simple et concrètement

peu onéreuse.

D'après un autre aspect de l'invention, cet objet

est atteint par le fait que l'étai de rigidification com-

prend, d'une part, une broche filetée de réglage reliée à l'une des pièces d'accouplement et, d'autre part, un tube d'étayage qui est reli -à l'autre pièce d'accouplement et présente un plus grand diamètre qpe la broche de réglage, cette broche s'engageant dans le tube d'étayage et un écrou, en prise par vissage avec ladite broche, étant monté rotatif

à l'extrémité libre du tube d'étayage.

De.la sorte, une rotation de leécrou permet de mo-

difier la longueur de l'étai de rigidification, plus pr.eci-

sèment dans les deux directions, respectivement dans le sens d'un allongement ou d'un raccourcissement. Au stade de l'érection du coffrage, l'étai de rigidification est tout d'abord fixé de manière relativement lache Wux éléements de coffrage considérés, après quoi l'on fait tourner l'écrou, dans le sens d'un allongement de l'étai, jusqu'à ce qu'un serrage ferme ait été obtenu. Pour procéder au décoffrage, l'on imprime a l'écrou une rotation en sens inverse, si'bien que la broche filetée de réglage se visse dans le tube d'étayage de telle sorte que les deux extrémités de l'étai, et par conséquent les éléments de coffrage considerés, soient tirés les uns vers les autres et, de ce fait, à l'écart de la paroi dressée. L'on obtient de la sorte, pour ainsi dire, un étai de rigidification qui exerce -aussi bien un effet de

pression qu'un effet de traction et est efficace, non seu-

lement, lors de la coulée et du durcissement du béton, mais également lors du décoffrage. L'étai de rigidification se

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compose alors de pièces les plus simples, classiques dans des appareillages de maçonnerie. En effet, seula s'avère nécessaire une unique broche filetée de-réglage courante dans, le commerce, de même qu'un écrou et un tube constituent des objets courants. Un montage rotatif particulièrement simple de l'écrou est obtenu par le fait qu'il est disposé, par une extrémité, sur.une douille rotative qui lui est coaxiale, est reliée par emboîtement à l'extrémité libre du tube d'étayage et est commodément emboitée sur ce tube d'étayage, la douille rotative et le tube d'étayage étant assujettis

l'un à l'autre en rotation, sans aucune possibilité de cou-

lissement axial, du fait qu'ils comportent des empreintes

rentrantes qui. s'imbriquent mutuellement, et s'étendent pé-

riphériquement à la manière de gorges.

L'invention va à présent être décrite plus en dé-

tail a titre d'exemple nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels la figure 1 est une élévation par-devant d'un - coffrage de bale; la figure 2 illustre la région extreême, située coté sol, de l'un des deux éléments de coffrage-visibles sur la figure 1, observée dans le sens de la flèche Il et depuis l'intérieur du coffrage; 25. la figure 3 est une coupe verticale selon la ligne 111-111 de la figure 2, parallèle au plan du dessin sur la figure 1, montrant l'agencement selon la figure 2; la figure 4 représente l'agencement d'après les figures 2 et 3, par une coupe horizontale selon la ligne IV-IV de la figure 2

la figure 5 montre le coffrage d'après la figu-

re 1, observé en coupe horizontale selon la ligne V-V de cette figure 1 t et la figure 6 est une illustration fragmentaire à échelle agrandie de l'agencement d'après la figure 5, selon -la ligne VI-VI, par une coupe verticale parallèle au plan

du dessin sur labfigure 1.

Lorsque, au cours de la construction d'un bâti-

ment, une ouverture telle qu'une baie de porte ou Duverture similaire doit être pratiquée dans une paroi, un coffrage doit être prévu de telle sorte que le matériau constituant la paroi, par exemple du béton, ne puisse pas pénétrer dans l'espace formant la baie au stade de la coulée dans le coffrage. Un coffrage de ce type ressort de la figure 1. Sur cette figure 1, la paroi 1 d'un bâtiment est en condition

déjà achevée, avec une baie 2 qui y est pratiquée, le cof-

frage étant encore en place. Préalablement à l'érection de la paroi 1, le coffrage est fixé à l'emplacement de la baie 2 devant être façonnée, à l'intérieur de la charpente de soutien qui est nécessaire à la construction de la paroi 1, et se compose de pal'planches situées audessus et au-dessous

du plan du dessin.

Le coffrage illustré possède des éléments de cof-

frage s'étendant le long du pourtour de la baie 2, l'exem-

ple de réalisation commode comptant seulement deux éléments de coffrage 3 de réalisations identiques. Ces derniers ont une configuration en L observés en élévation par-devant

(figure 1), et comprennent a chaque fois. une partie vertica-

le 4 dressée verticalement en position d'utilisation et de-

limitant la baie 2 latéralement, ainsi qu'une partie hori-

zontale 5 couchée horizontalement en position d'utilisa-

tion et délimitant la baie 2 dans la région supérieure. Les

deux éléments de coffrage identiques 3 sont alors respecti-

vement associés à l'un des côtés de la baie qui sont mu--

tuellement opposés, et les parties horizontales 5 de ces

deux éléments 3 sont dirigées l'une vers l'autre. Il sub-

siste entre les parties horizontales 5 des deux éléments de coffrage, en fonction de la largeur de la-baie 2, une

distance plus ou moins grande pouvant être comblée par l'in-

termédiaire d'une mince plaque de coffrage 6, ou pièce si-

milaire rapportée. La dimension a (voir la-figure 5) des éléments 3, mesurée perpendiculairement au plan du dessin sur la figure 1, correspond a l'épaisseur de la paroi 1 du bâtiment. Si l'on observe les éléments 3 à partir de cette

paroi 1, ils présentent la forme d'un rectangle allongé.

Chaque élément 3 possède alors un cadre en métal (acier.de construction) qui est tourné vers la baie 2 en position d'utilisation et porte à sa face externe, c'est-A-dire sur sa face de coffrage tournée vers la paroi 1 du bâtiment, une paroi de coffrage--7 également qualifite de "revêtement S de coffrage".-Dans l'exemple -de réalisation, le cadre des éléments de coffrage est formé par deux longerons 8 et 9 de section creuse s'étendant aà l'avant et à l'arrière, de la distance a, dans le sens longitudinal desdits éléments,

ainsi que par des entretoises 10 qui solidarisent les Ion-

gerons 8 et sont réparties, sur la-longueur des éléments de

coffrage, en un nombre-correspondant kux exigences de sta-

bilité. Ak la place d'éléments de coffrage 3 s'étendant d'un trait sur la hauteur de la baie 2 (en considérant a partir de la région inférieure), l'on pourrait également disposer les uns au-dessus des autres, de chaque côté de-la

baie, plusieurs éléments de coffrage plus courts devant être-

reliés mutuellement de manière stable. Cependant, un cof-

frage d'un nombre de pièces particulièrement restreint et d'un montage particuliêrement'simple est. obtenu a l'aide des éléments 3 illustrés qui, non seulement, s'étendent

d'un trait sur la hauteur, mais coffrent aussi, dans le me-

me temps, sensiblement la moitié de la face supérieure de

la baie 2.

Le béton coulé dans le coffrage intégral exerce, sur les éléments de coffrage 3, une pression qui est dirigée vers l'intérieur du coffrage, c'est-à-dire vers la baie Z.

Les éléments 3 doivent par conséquent résister a cette pres-

sion latérale et c'estpourquoi des étais de rigidification 11, s'étendant horizontalement en travers du coffrage ou de

la baie 2 et reliés amoviblement aux éléments 3 mutuelle-

ment opposés, possèdent une longueur variable et portent, aà leurs deux extrémités,- une pièce respective d'accouplement

12 et 13 établissant la liaison avec l'élément 3 attenant.

Pour permettre une.meilleure vue d'ensemble, les dessins il-

lustrent seulement un étai de rigidification Il de ce type alors que, dans la pratique, l'on utilisera en général deux étais ou plus, répartis sur la hauteur. Grâce a la faculté

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de réglage en longueur des étals 11, ces derniers peuvent

être adaptés à la largeur souhaitée de la baie 2, en rete-

nant alors à 1'écart les uns des autres les éléments 3 si-

tués sur les côtés opposés de cette baie. Dans l'exemple de réalisation, les pièces d'accouplement 12 et 13 sont respec-

tivement formées par une pièce profilée de section en U em-

boîtée, a partir de la baie 2, sur l'entretoise 10 du cadre

des éléments de coffrage qui lui est respectivement associée.-

Le verrouillage a demeure de la paièce d'accouplement consi-

dére, sur son entretoise 10 respective, peut être assuré

au moyen d'une goupille d'arrêt 14' enfichée à travers l'en-

tretoise, et a travers les branches du U de ladite pièce.

La baie 2 pratiquée dans la paroi et partant du sol 14 peut présenter des hauteurs différentes, de sorte que

le coffrage doit pouvoir être adapté à la hauteur considérée.

A cette fin, les éléments de coffrage enveloppant latérale-

ment la baie 2 en partie basse (c'est-A-dire, dans l'exem-

ple de réalisation, les deux éléments de coffrage 3) sont d'une réalisation particulière à l'extrémité respectivement tournée vers le sol 14 dans la position d'utilisation; ils présentent alors, dans cette zone, un dispositif assurant la fixation d'un madrier 15 qui comble l'intervalle entre le sol 14-et l'élément 3, se dresse sur chant et est débité, à

la longueur adéquate, à partir d'un madrier tenu en réser-

ve, si bien que la somme de la longueur de ce madrier et de la longueur de l'élément de coffrage correspond a la hauteur

de la baie 2. Dans ce cas, l'agencement est tel que le ma-

drier 15, assujetti au moyen du dispositif de fixation,

s'étend dans le plan de la face externe de la paroi de cof-.

frage 7 par sa face externe qui est tournée vers la paroi 1.

Le madrier 15 constitue pour ainsi dire un prolongement, vers le bas, de l'élément de coffrage 3 considéré, lequel élément 3 prend appui contre le sol 14 par l'intermédiaire

dudit madrier 15.

-35 Le dispositif de fixation forme commodément une surface 16, 17 d'appui du madrier 15 qui est décalie, par

rapport à la face externe'de la paroi de coffrage 7 de iêlé-

ment de coffrage 3, en direction de la face interne de cet

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élément, de l'épaisseur dudit madrier '; dans l'exemple de réalisation préférentiel, cette surface est scindée en une

surface d'appui supérieure 16 et en une surface d'appui in-

férieure 17.

Le dispositif de fixation présente un listel d'ap-

pui 18, une plaque d'appui ou élément d'appui similaire fi-

xe, qui forme la surface d'appui supérieure 16 et fait sail-

lie vers le bas, dans le sens longitudinal de l'élément de coffrage, à partir de l'extrémité de cet élément qui est située coté sol. Ce listel d'appui 18 est une simple pièce en un matériau aplati tel que de l'acier de construction, _ reliée par soudage au cadre de l'élément de coffrage. Le listel 18 s'étend alors sur toute la dimension transversale a dudit élément. Il forme, par sa face extrême tournée.vers l'élément de coffrage, un angle droit dans lequel le madrier s'enchâsse. Dans l'exemple de réalisation judicieux, le

listel 18, la plaque ou-élément d'appui similaire fait sail-

lie, à angle droit, d'une plaque de base 19 installée a

l'extrémité de l'élément de coffrage située coté sol.

Le madrier 15 peut être tout simplement fixé par clouage a la surface d'appui, ce pour quoi le listel 18, la plaque ou l'élément d'appui similaire est percé(e) de-trous

de clouage 20.

En principe, cette fixation supérieure du madrier -

15 s'avérerait suffisante. Dans ce cas cependant, un bascu-

lement du madrier 15 serait à craindre et c'est pourquoi le dispositif de fixation englobe, par ailleurs, une partie de fixation 21 qui est régltable dans le-sens longitudinal de l'élément de coffrage, est installée sur cet élément 3 et présente la surface inférieure 17 d'appui du madrier 15, elle aussi judicieusement percée de trous de clouage 22 en

vue du clouage dudit madrier 15. Ainsi, la partie de fixa-

tion 21 est tout simplement.implantée, par rapport à ll'lé-

ment de coffrage 3,. dans une position longitudinale telle que sa surface d'aàppui 17 se trouve au voisinage du sol 14 en position d'utilisation; si bien que le madrier 15 est egalement retenu en partie basse et est,- par consequent,

empêché de riper par basculement.

Commodément, la position longitudinale de la par-

tie de fixation 21 est réglable en continu par rapport à l'élément de coffrage 3. Dans le principe toutefois, l'on pourrait prévoir un réglage non continu, par exemple au moyen d'une rangée de perforations et d'une goupille.enfi-

chable: en effet, la partie de fixation 21 ne doit pas im-

pérativement reposer sur le sol 14 afin de retenir le ma-

drier 15 par-dessous.

Pour permettre le réglage longitudinal de la par-

tie de fixation 21, cette dernière comporte une pièce de

guidage 23 qui s'étend dans le sens longitudinal de t él4-

ment de coffrage, est en liaison emboîtée avec cet élément 3

a partir de l'extrémité de celui-ci située cote sol, et por-

te, à l'extrémité saillant au-delà dudit élément 3, un lis-

tel 24, une plaque ou un élément d'appui similaire formant la surface d'appui inférieure 17. La pièce de guidage 23 est alors commodément guidee à I'intérieu.r du cadre de l'élément de coffrage, de sorte qu'elle ne déborde pas de

la face interne de cet élément,-ce qui, en condition-de non-

utilisation, gênerait l'empilement des éléments de coffra-

ge 3. Un embout tubulaire 25, installé de manière fixe dans l'espace interne du cadre de l'élément de coffrage,

est traversé par la pièce de guidage 23, guide cette der-

nière et est commodément relié audit cadre par soudage. Cet embout 25 s'étend par conséquent dans le sens longitudinal de l'élément de coffrage et entoure, avec jeu de guidage,

la pièce de guidage 23 constituée d'un profilé longitudi-

nal de section correspondante. L'embout tubulaire 25 est

ouvert aux deux extrémités, de sorte que la pièce de gui-

dage 23 peut dépasser de l'extrémité interne de cet embout,' Ainsi, l'adaptation en longueur a lieu de manière simple, par introduction ou extraction conséquemment importante de

la pièce de guidage 23.

La pièce de guidage-23 s'étend en regard de la

face, tournée à l'opposé de la paroi de coffrage 7 et du ma-

drier 15, du listel d'appui 18 supérieur ou élément d'appui

similaire fixe. Dans ce'cas commodément, le listel supe-

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rieur 18 ou élément similaire et la pièce de guidage 23 sont

séparés seulement par un petit interstice autorisant le cou-

lissement de la pièce de guidage, de sorte que, lorsque les listels ou éléments similaires, respectivement supérieur 16 et inférieur 24 présentent une même épaisseur de matériau,

le listel inférieur 24 ou élément similaire peut Etre rap-

porté latéralement par soudage sur la pièce de guidage 23.

Les surfaces d'appui respectivement supérieure 16 et infé-

rieure 17 se trouvent alors dans un même plan.

Dans l'exemple de réalisation, comme déjà mention-

né, une plaque de-base 19 est installée, commodément rappor-

tée par soudage sur la face extrême du cadre de l'élément

de coffrage qui est inférieure en position d'utilisation.

Cette plaque de base 19, au-delà de laquelle le listel d'ap-

pui ou élément similaire d'appui supérieur 18 fait saillie, est percée d'un orifice d'emboitemen'ttraversé par la pièce de guidage 23; lorsque l'embout tubulaire 25 est prévu, ce

dernier peut être rapporté sur la plaque de base 19, notam-

me.nt par soudage, a l'emplacement de l'orifice d'emboîtement.

Indépendamment ou en plus du soudage sur la plaque.

de base 19, l'embout tubulaire 25 peut être relié rigide-

ment, commodément soudé a une entretoise 26 qui s'étend, a

l'intérieur du cadre, transversalement par rapport à la di-

rection longitudinale de l'élément de coffrage et qui, com-

me les entretoises 10 déjà mentionnées, est intercalée en-

tre les deux longerons 8 et 9 auxquels elle est soudée. L'en-

tretoise 26 retenant l'embout tubulaire 25 peut toutefois

présenter une section autre (une section en-U dans l'exem-

ple de réalisation) et elle est disposée, à l'intérieur du : cadre, de telle sorte que l'embout tubulaire 25 se trouve

entre cette entretoise et la paroi de coffrage 7.

Pour assurer un verrouillage anti-rotation de la^ partie de fixation 21, et par conséquent aussi du listel ou élément d'appui similaire inférieur 24, la pièce de guidage 23 et la partie (l'embout tubulaire 25, dans l'exemple de réalisation) de l'1élément de coffrage 3 qui guide cette

pièce peuvent posséder une section rectangulaire.

Dans l'exemple de réalisation commode, le listel 24,

la plaque ou l'élément similaire d'appui inférieur est for-

mé(e) par la branche verticale d'un listel ou plaque 27 en cornière, dont la branche horizontale 28 matérialise une surface d'assise. Lorsque la longueur de déploiement de la partie de fixation 21,hors de l'élément de coffrage 3,est égale à la longueur du madrier 15 mesurée dans le sens de

la hauteur, la branche horizontale 28 repose sur le sol 14.

Cependant, du fait de sa faculté de coulissement avec jeu, la partie de fixation 21 ne constitue aucune pièce portant l'élément de coffrage d'une manière autonome. Le soutien de

cet élément, vers le bas, est assuré seulement par le ma-

drier 15 et, par l'intermédiaire de celui-ci, également

par la branche horizontale 28.

Il convient a présent de commenter plus en dé-

tail, ci-après, l'étai de rigidification 11: cet étai il comprend, d'une part, une broche filetée de réglage 30 qui est reliée à l'une, 12, des pièces d'accouplement en étant soudée par l'une de ses faces extremes a ladite pièce 12, plus précisément a la membrure transversale reliant les

branches de son U, au-delà de laquelle elle'fait saillie.

L'étai Il comprend, d'autre part, un tube d'étayage 31 re-

lié à l'autre pièce d'accouplement 13, disposé coaxialement -

à la broche 30 et présentant un -plus grand diamètre que cette dernière. Le tube d'étayage 31 est solidarisé par

soudage avec la membrure transversale de la piece d'accou-

plement 13, par l'une de ses faces extrêmes, similairement a la broche de réglage 30. Cette broche 30 et'le tube 31 s'étendent dans le prolongement l'un de l'autre, ladite broche 30 s'engageant.dans ledit tube 31. Un écrou 32 en prise par vissage avec la broche 30 est mont! rotatif à l'extrémité libre du tube 31, de'sorte qu'une rotation de cet écrou 32 dans l'une ou l'autre direction a pour effet que la broche 30 est davantage vissée dans le tube 31, Ou bien davantage dévissée de celui-ci. La longueur de lt'étai

de rigidification Il augmente lors du dévissage et,'en ser-

vice, cette longueur est réglée de telle sorte que l'étai 11 exerce, de l'intérieur, une pression ferme contre les deux éléments de coffrage 3 mutuellement opposés. Dans ce 1Z cas, l'étai 1l agit comme un élément de pression. Lorsque

le béton formant la paroi 1 du bâtiment est durci, et lors-

que les éléments de coffrage 3 doivent être enlevés, une

rotation est imprimée à l'écrou 32 dans le sens d'un rac-

courcissement de l'étai il, si, bien que les deux éléments 3 sont tires en direction l'un de l'autre, et donc a l'écart du béton. Dans ce cas, l'étai il agit par conséquent comme

un élément de traction. Le décoffrage s'en trouve ainsi no-

tablement facilité.

Pour obtenir un montage rotatif, pouvant être éta-

bli le plus simplement possible; de lêcrou 32 sur le tube d'étayage 31, cet écrou 32 est disposé, par une extrémité,

sur une douille rotative 33 qui lui est coaxiale, est re-

* liée par emboîitement à l'extrémité libre dudit tube 31 et 'est commodément emboitée sur ce tube 31; la douille 33 et

le tube 31 sont alors assujettis i 'un à l'autre en rota-

tion, sans aucune faculté de coulissement axial, du fait

qu'ils comportent des empreintes rentrantes 34 et 35 s'im-

briquant mutuellement, et s'étendant périphériquement à la manière de gorges. Ces empreintes rentrantes 34 et 35-sont

produites par refoulements au moyen d'un cylindre refouleur.

Dans ce cas, l'empreinte rentrante 35 peut tout d'abord être ménagée s-ur le tube 31, alors que la douille 33 n'est pas encore emboitée, après quoi l'on emboite cette douille 33 et l'on façonne l'empreinte rentrante 34 defaçon qu'elle s'eficastre dans l'empreinte rentrante 35. pour ménager l'empreinte respective 34 ou 35, une rotation autour de son axe est imprimée à la pièce sur laquelle l'empreinte doit être pratiquée, ou bien le cylindre refouleur est promené,

tout autour de la pièce considérée.

Le tube d'étayage 31 s'achève à l'intérieur de la douille rotative 33, avant l'écrou 32 rapporté par soudage

sur cette douille.

Le diamètre interne de l'empreinte rentrante 35 située a l'intérieur peut correspondre pour l'essentiel au diamètre de la broche fîletèe de réglage 30, si bien que cette empreinte intérieure 35 confère, à la broche 30, une

zone de montage venant s'ajouter à l'écrou 32.

g,6269ZZ En vue d'une rotation plus aisée de l'écrou 32,

celui-ci peut présenter une poignée 36.

Par ailleurs, en vue du réglage grossier de la longueur de l'étai de rigidification 11, le tube d'étayage 31 de cet étai peut se composer de deux parties tubulaires 31a et 31b emboÂtées têlescopiquement l'une dans l'autre et pouvant être arrêtées l'une sur l'autre dans la position en

longueur considérée, l'une, 31a, desdites parties tubulai-

res portant la pièce d'accouplement 13, et l'autre partie

tubulaire 31b portant l'écrou 32.

Pour consigner a demeure l'une sur l'autre les

deux parties tubulaires, dans la position en longueur consi-

dèrêe, la partie enveloppante 31a peut présenter une rangée- de perforations 37, et la partie emboitée 31b peut compor-

ter un trou transversal correspondant. Dans toutes les po-

sitions dans lesquelles le-trou transversal de la partie tu-

bulaire emboitée 31b coîncide avec l'une des perforations -de la rangée, une goupille enfichable 38 peut être enfilée

à travers les deux parties tubulaires.

Il va de sol que de nombreuses.modifications peu-

vent être apportées au coffrage décrit et représenté, sans

sortir du cadre de l'invention.

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- R E V.E N D I C A T I O N S -

1. Coffrage de hauteur variable, pour une baie de

porte ou ouverture similaire pratiquée dans une paroi de b.-

timent, comportant des éléments de coffrage qui s'étendent le long du pourtour de la baie, lorsque le coffrage est érigé, et présentent un cadre en métal muni d'une paroi. de coffrage sur sa face de coffrage, coffrage caractérisé par le fait que, en vue de'son adaptation à la hauteur de la

baie (2), les éléments de coffrage (3) enveloppant latérale-

ment la baie en partie basse présentent, à l'extrémité tour-

née vers le sol (14) en position d'utilisation, un disposi-

tif respectif assurant la fixation d'un, madrier débité.(15) qui, se dresse sur chant,. comble l'intervalle entre le sol (14) et l'élément de coffrage (3), dont la face externe

s'étend dans le plan de la face externe de la paroi de cof-

frage (7) de l'élément de coffrage (3), et par l'intermé-

diaire duquel cet élément de coffrage (3) prend appui contre

le sol (14).

2. Coffrage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif de fixation forme une surface

t(16, 17) d'appui du madrier (15), qui est décalée de l'épais-

seur de ce madrier par rapport a la face externe de la pa-

roi de coffrage (7) de l'élément de coffrage (3), en di'rec-

tion de la face interne de cet élément, et est commodément

percée de trous de clouage (20, 22).

3. Coffrage selon la revendication 2, caractérise par le fait que le dispositif de-fixation présente un listel

d'appui (18), une plaque d'appui ou élément d'appui simi-

laire fixe, formant une surface d'appui supérieure (16) et faisant saillie à partir de l'extrémité de l'élément de coffrage qui est située côté sol et par le fait que le listel d'appui (18), la plaque d'appui ou l'élément d'appui similaire fait judicieusement saillie, à angle droit, d'une plaque de base (19) installée à l'extrémité de l'élément de

coffrage qui est située côté sol.

4. Coffrage selon l'une quelconque des revendica-

-tions 1 à 3, caractérisé par le fait' que le dispositif'de

fixation présente une partie de fixation.(21) qui est ins-

tallée, sur l'élément de coffrage (3); de preférence avec faculté de réglage continu dans le sens longitudinal de cet élément, et est munie d'une surface d'appui inférieure (17) commodément percée de trous de clouage (22). 5. Coffrage selon la revendication 4, caractérisé

par le fait que la partie de fixation (21) comporte une pié-

ce de guidage (23) qui s'étend dans le sens longitudinal de

l'élément de coffrage, est-en liaison emboitée avec cet -

élément (3) à partir de l'extrémité de celui-ci située côté sol, et porte, à l'extrémité saillant au-dela dudit élément

(3), un listel d'appui (24), une plaque d'appui ou un élé-

ment d'appui similaire formant la surface d'appui inférieu-

re {(17); et par le fait que la pièce de guidage (23) est commodément guidée à l'intérieur du cadre de l'élément de coffrage, par exemple par installation fixe, à l'intérieur de ce cadre de l'élément de coffrage, d'un embout tubulaire (25) qui est traversé par la pièce de guidage (23), et guide

cette dernière.

6. Coffrage selon la revendication 5, caractérise par le fait que la pièce de guidage (23) s'étend en regard de la face, tournée à l'opposé de la paroi de coffrage (7), du listel d'appui (18), de la plaque d'appui ou élément

d'appui similaire fixe.

7. Coffrage selon la revendication 6, caractérisé

par le fait que la plaque de base (19) est percée d'un ori-

fice d'emboîtement traversé par la pièce de guidage (23), l'embout tubulaire (25) étant commodément rapporté, sur cette plaque de base (19), à l'emplacement de l'orifice'

d'emboîtement.

8. Coffrage selon l'une quelconque des revendica-

tions 5 à 7, caractérisé par le fait que l'embout tubulaire (25) est relié rigidement a une entretoise (26) s'étendant, a l'intérieur du cadre, transversalement par rapport à la

direction longitudinale de l'élément de coffrage.

9. Coffrage selon l'une quelconque des revendica-

tions 5 à 8, caractérisé par le fait que la pièce de guidage (23) et la partie de l'élément de coffrage (3), qui guide

cette pièce, possèdent une section rectan'gulaire.

10. Coffrage selon l'une quelconque des revendica-

tions 5 a 9, caractérise par le fait que le listel d'appui

(24), la plaque d'appui ou élément d'appui similaire infé-

S rieur est formé(e) par la branche verticale d'un listel ou plaque (27) en cornière, dont la branche horizontale (28)

matérialise une surface d'assise.

11. Coffrage pour une baie de porte ou ouverture similaire pratiquée dans une paroi de bàtiment, comportant des éléments de coffrage qui s'étendent le long du pourtour de la bale, lorsque le coffrage est érigé, et présentent un cadre en métal muni d'une paroi de coffrage sur sa'face de

coffrage, coffrage dans lequel au moins un étal de rigidifi-

cation de longueur variable s'étendant, dans la position d'utilisation, horizontalement en travers du coffrage, et pouvant être fixé amoviblement à des-éléments de coffrage mutuellement opposés, porte à ses deux extrémités une pièce

respective d'accouplement établissant la liaison avec l'élé-

ment de coffrage attenant, notamment selon l'une quelconque

des revendications 1 à 10, coffrage caractérisé par le fait

que l'étal de rigidification (11) comprend, d'une part, une

broche filetée de réglage (30) reliée a l'une (12) des piè-

ces d'accouplement et, d'autre part, un tube d'étayage (31)

qui est relié à l'autre pièce d'accouplement (13) et pré-

sente un plus grand diamètre que la broche de réglage (30), cette broche (30) s'engageant dans le tube d'étayage (31) et un écrou (32), en prise par vissage avec ladite broche (30.)

et judicieusement doté d'une poignée (36), étant monté ro-

tatif à l'extrémité libre dudit tube d'étayage (31).

12', Coffrage selon la revendication l11, caracté-

risé par le fait que l'écrou {32)'est disposé, par une ex-.

trémité, sur une douille rotafive (33) qui lui est coaxiale, est reliée par emboîtement â.l'extrémité libre du tube d'étayage (31) et est commodément emboîtée sur ce tube

dtétayage (31), la douille rotative (33) et le tube d'étaya-

ge (31) étant assujettis l'un a l'autre en rotation, sans

aucune faculté de coulissement axial, du fait-qu'ils compor-

tent des empreintes rentrantes (34, 35) s'imbriquant mutuel-

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lement et s'étendant pariphériquement à la manière de gor-

ges, le diamètre interne de l'empreinte rentrante (35) si-

tuee à l'intérieur correspondant-judicieusement, pour l'es-

sentiel, au diamètre de la broche filetée.

13. Coffrage selon la revendication 11'ou 12, ca- ractérisé par le fait que le tube d'étayage (31) se compose

de deux parties tubulaires (31a, 31b) emboitées télescopi-

quement l'une dans l'autre et pouvant être arrêtées l'une sur l'autre dans la position en longueur considérée, l'une

(31a) desdites parties tubulaires portant la.pièce d'accou-

plement (13), et l'autre partie tubulaire (31b) portant

l'écrou (32).