FR2549458A1 - Dispositif de levage de poteaux - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES DISPOSITIFS DE LEVAGE DE POTEAUX TELS QUE DES POTEAUX ELECTRIQUES EN BOIS, DU TYPE PALAN COMPORTANT UN MAT MUNI DE CABLES SOLIDARISES A SA PARTIE SUPERIEURE, DESTINES A SON HAUBANAGE ET A L'ACCROCHAGE DU POTEAU A LEVER. LE DISPOSITIF EST CARACTERISE EN CE QUE LE MAT 1 EST TELESCOPIQUE ET COMPORTE EGALEMENT DES MOYENS DE FIXATION 15 POUR UN TREUIL DE LEVAGE 2 POUR LES POTEAUX ET UN CHARIOT AMOVIBLE 3 MOBILE LE LONG DU MAT ET MUNI DE MOYENS DE FIXATION POUR UN BRISE-BETON.

Description

I

La présente invention concerne les dispositifs de levage de poteaux tels que des poteaux électriques en bois, du type palan comportant un mât muni de câbles solidarisés à sa partie supérieure, destinés à son haubanage et à l'accrocha5 ge du poteau à lever.

Les dispositifs de levage connus comportent un mât en bois et sont très lourds et difficiles à approvisionner De plus, ils nécessitent la possession d'un appareil distinct

pour le fonçage des piquets de terre.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, et de créer un dispositif de levage simple et économique, facile d'emploi, ne nécessitant pas une main-d'oeuvre nombreuse,

et pouvant être mis en oeuvre rapidement même dans des endroits difficilement accessibles.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif de levage de poteaux du type palan comportant unl mât muni de câbles solidarisés à sa partie supérieure, dispositif caractérisé en ce que le mât est télescopique et comporte également des moyens de fixation pour un treuil de levage pour les poteaux et un chariot amovible mobile le long du mât et

muni de moyens de fixation pour un brise-béton.

Grâce à sa conceptiontélescopiques, le mât peut être aisément transporté par exemple sur un porte-échelle, tout en permettant le levage depoteaux de bois ayant une hauteur relativement importante; grâce au chariot mobile, permettant

la fixation d'un brise-béton, il est possible de foncer rapidement les piquets de terre sans appareillage séparé.

Selon une caractéristique de l'invention, le mât est

réalisé en métal léger tel que l'aluminium ou un alliage d'a30 luminium, ce qui permet sa manoeuvre, et notamment son levage, au maximum par deux personnes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

ressortiront de la description qui va suivre se rapportant à

une forme de réalisation préférentielle donnée à titre d'e35 x:emple non limitatif en représentée sur les dessins ci-joints dans lesquels: la figure 1 est une vue de l'ensemble d'un dispositif selon l'invention; la figure 2 est une vue du pied du mât du dispositif de la figure I; la figure 5 est une vue partielle dumât du dispositif de la figure I; la figure 4 est une vue de face du montage d'une potence équipant le dispositif de la figure I; la figure 5 est une vue de dessus de la potence de la figure 4; la figure 6 est une vue de face d'un chariot équi10 pant le dispositif de la figure 1, représenté en position fermée; la figure 7 est une rue de dessus du chariot de la figure 6, mais représenté en position ouverte autour du mât; la figure 8 est une vue b face d'une chape de sus15 pension équipant le dispositif de la figure I; la figure 9 est une vue de profil de la chape de la figure 8; la figure 10 montre l'utilisation du dispositif selon l'invention en coopération avec une tarière à main;

la figure 11 montre l'utilisation du dispositif selon l'invention en coopération avec un brise-béton.

Le dispositif selon l'invention comporte (figure 1) un mât I muni à la partie inférieure de son corps 10 d'un pied il est destiné à reposer sur le sol, et à son sommet d'une potence 12 de suspension de câbles, à savoir trois haubans 13 destinés à être ancrés au sol en constituant les arêtes d'un tétraède, et un câble de supportage 14 ayant des fonctions qui seront décrites ultérieurement Un treuil 2 est fixé au mât I par un organe de fixation 15 porté par le mât 30 à proximité de son pied i 1 Un chariot amovible 3 est prévu pour être monté mobile en coulissement le long du mât Ce chariot 3 lorsqu'il est monté, est accroché au câble de supportage 14 grâce à un crochet 16 fixé à une chape 17 Le pied 11 comporte (figure 2) une base horizontale 55 constituée par deux profilés 111 reposant sur le sol, ayant une section en U, et disposés dos à dos, entretoisés en leur milieu par la base du mât et à leurs extrémités par l'extrémité inférieure d'une jambe de force inclinée 112 respective

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dont l'extrémité supérieure est fixée au mât à quelques dizaines de centimètres de la base de celui-ci.

Le corps 10 du mât 1 est constitué (figure 3) en deux parties de section cylindrique coulissant longitudinalement l'une dans l'autre, plus précisément une partie supérieure 100 coulissant à l'intérieur d'une partie inférieure tubulaire 101; l'immobilisation du corps 10 dans sa position rentrée ou dans sa position déployée peut être obtenue par des axes goupillés, introduits dans des trous transversaux 102, 10 103 prévus à cet effet en des emplacemements appropriés des

parties supérieure 100 et inférieure 101 respectivement.

En vue de la fixation de la potence 12, le sommet de la partie supérieure 100 du corps du mat comporte une chape

entre les branches 104 de laquelle est insérée et fixée cette 15 potence.

La potence 12 (figures 4 et 5) insérée en son milieu entre les branches de la chape, est constituée de deux flasques 120 réunis par deux axes 121 disposés latéralement de part et d'autre de la chape du sommet du corps 10 du mât 1, 20 ces deux axes 121 supportant deux poulies folles 122 respectives elles-mêmes insérées entre les flasques 120 Les

flasques 120 sont percés d'orificesèb fixation 123, et munis chacun d'une patte externe de fixation 124 destinés à l'ancrage des haubans 13 et du câble de supportage 14 (les pattes 25 124 étant munies à cet effet d'un oeil ovalisé).

L'organe de fixation 15 pour le treuil 2 est constitué (figures 2 et 7) par une semelle 150 parallèle à l'axe longitudinal du mât et fixée ellemême à la partie inférieure 101 du corps de ce mât par une nervure 151 s'étendant radia30 lement par rapport à la section transversale du mat, dans un

plan également vertical lorsque le mât est lui-même vertical.

Le treuil est un dispositif connu soit, que l'on fixe à la semelle 150 par exemple par vissage ou boulonnage dans des

trous prévus à cet effet dans cette semelle.

Le chariot 3 (figures 6 et 7) entoure le mât et, en vue de lui conférer une amovibilité aisée, il est prévu en deux parties 531, 32 articulées par des charnières 33 à axe

de rotation parallèle à l'axe longitudinal du mât En fonc-

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tionnement, le chariot est en position fermée (figure 6), tandis qu'il est ouvert (figure 7) lors de son montage et de son démontage (la position fermée est représentée en traits

interrompus sur la figure 7).

Le chariot 3 comporte deux groupes de quatre roulettes 34 destinées à rouler à la périphérie du corps du mât; les deux groupes de quatre roulettes 34 sont disposés l'un audessus de l'autre de manière identique (roulettes l'une audessus de l'aitre, deux à deux); les roulettes de chaque groupe sont réparties à 90 degrés autour du poteau de telle sorte que leurs axes de rotation soient dans un même plan transversal par rapport au corps 10 et déterminent un carré autour du corps; ces roulettes 34 sont logées chacune entre les ailes d'une chape 35, ou, plus exactement, chaque couple 15 de deux roulettes 34 appartenant l'une au groupe supérieur et l'autre au groupe inférieur, sont logées entre les ailes d'une unique chape 35 ayant une hauteur de plusieurs décimètres Trois des chapes 35 sont portées par l'une des parties 51, et la quatrième par l'autre partie 32 Les trois chapes 55 portées par la même partie 31 sont donc disposées, lorsque l'on considère le chariot en section transversale, aux trois sommets d'un triangle rectangle isocèle dont les c 8 tés de l'angle droit sont constitués parcds barrettes transversales de raccordement des chapes, raccordant la cha25 pe qui est au sommet de l'angle droit aux deux autres, au niveau de chacun des deux groupes de roulettes; pour chacun des deux groupes de roulettes et de barrettes, une barrette supplémentaire 37 en L part de l'une des chapes 55 (la même chape pour les deux groupes), l'une des branches 30 du L étant parallèle à la barette reliant les deux autres chapes, et l'autre branche du L étant perpendiculaire à la première et en proéminence vers l'extérieur du chariot; c'est l'extrémité libre de cette deuxième branche de chaque

barrette 37 en L qui porte le premier élément de la charniè55 re 33 articulant les deux parties 51, 52 du chariot.

L'unique chape 55 portée par la seconde partie 52 du chariot et destinée au logement des deux roulettes de cette seconde partie, est elle-même reliée par deux barrettes 58

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en L, identiques à celle qui a été décrite et disposées chacune au niveau d'un groupe de roulettes et de barrettes, à la première partie 51, par l'intermédiaire du deuxième élément de la charnière 53 (coopérant avec le premier).

En vue de consolider la solidarisation des chapes aux barrettes, chaque région de raccordement d'une aile de chape 35 à une barrette 36, 37, 38 est munie d'une nervure 39

s'étendant dans le plan transversal du chariot.

Afin d'améliorer le guidage longitudinal du chariot 10 le long du corps du mât, celui-ci est munli (figure 7 uniquement) d'une nervue extérieure 105 s'étendant radialement et longitudinalement le long du corps 10, coopérant avec des glissières prévues à l'intérieur du chariot 3 et dans lesquelles elle est engagée; ces glissières sont constituées 15 par l'espace compris entre deux nervures 361 disposées perpendiculairement en protubérance vers l'intérieur de l'une

des barrettes 36 de chaque groupe et s'étendant dans la direction du mouvement du chariot.

Les branches en regard des barrettes 38 en L appar20 tenant respectivement à la première et à la seconde partie du chariot 3 sont percées en vue de recevoir un axe de maintiern d u chariot en position fermée ou un boulon de fixation pour des pattes de raccordement du brise- béton, comme il

sera vu plus loin.

La chape de suspension 17 est constituée (figures 8 et 9) de deux plaques 170 parallèles reliées par un axe 171 portant une poulie folle 172; ces plaques sont percées de trous 173 pour la fixation d'un crochet de suspension 16

(figures -1 i O et -il).

Les haubans 13 sont ancrés, pour deux d'entre eux, chacun dans un oeil prévu dans une patte 124 de la potence 12, et, pour le troisième, dans deux trous 123 en regard

réalisés également dans cette potence.

Le cable de supportage 14 est ancré à l'une de ses 35 extrémités également dans deux trous 123 en regard dans la potence 12, et fixé à son autre extrémité au treuil 2 autour

duquel il est destiné à être enroulé Entre ces extrémitéss un brin du câble 14 part da treuil 2 en direction de la po-

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tence 'i 2, sur laquelle le câble est guidé autour des poulies i 22, puis le câble part en direction de la chape de suspension 17 du crochet, contourne la poulie 172 de celle-ci, et son brin d'extr&mité part à nouveau en direction de la po5 tence 12 à laquelle il est ancré comme il a été au -plus haut.

tour le levage de -oteaux, il n'est pas besoin d'adapter au mât son chariot amovible mobile.

Il en est de même pour creuser le sol à l'aide d'une 10 tarière à main.

En revanche, la présence du chariot est utile pour

foncer des piquets de terre à l'aide d'un brise-béton.

Dans la pratique, la forme de réalisation décrite correspond à un dispositif destiné au levage de poteaux de bois de 1 Ä mètres A cette Lin, en position déployée, il présente une longueur de 6,5 mètres, a partie inférieure à l'intérieur de laquelle coulisse la partie supérieure ayant une longueur de 4,5 mètres environ Le mât replié a donc une longueur de 4, 5 mètres Il est réalisé en aluminium ou 20 en alliage d'aluminium, ce qui lu I confère une faible masse

( 51 kilogrammes), ce qui permet son maniement par deux personnes seulement.

Grâce à son faible encombrement, lorsqu'il est replié, le dispositif peut être transporté sur un porte-échel25 le placé sur le toit d'un véhicule automobile, chariot retiré.

Le dressage du mât sur le site est effectué dans sa position déployée en exerçant d'une part une traction sur l'un des haubans et en supportant d'autre part le mât en 50 progressant de son sommet vers sa base au fur et à mesure de son approche de la position verticale, ce qui nécessite

la:;résence de deux personnes seulement Lorsque le mât atteint la position verticale, l'extrémité inférieure des haubans est ancrée dans le sol.

J'our le creusement du sol à l'aide d'une tarière à main 4 (figure 10), il suffit d'accrocher l'anneau de suspension z+ de celle-ci au crochet 6, et en travail normal, deux opnrateurs suffisent au fo néc ioinement, une fois que la t 1 2549458

taritre a été amenée au niveau approprié grâce à la manoeuvre du treuil 2.

Pour le levage d'un poteau, il suffit d'approcher une extrémité de celuici du dispositif, et, après avoir fixé le crochet i 16 au poteau, que l'un des opérateurs actionne le treuil de mazière à élever l'une des extrémités de ce poteau tandis que l'autre opérateur guide le poteau dans le

trou préalablement creusé dans le sol.

Pour foncer un piquet de terre, il est nécessaire d'adapter le chariot 3 autour du mât 1 Pour cela, le chariot 3 est mis en position ouverte et les roulettes de sa partie fixe sont disposées autour du mât, puis le chariot est refermé et ses roulettes mobiles sont également mises au contact de celui-ci; tandis que le chariot est supporté 15 par l'un des opérateurs, l'autre procède au verrouillage du chariot et à la fixation du brise-béton 5 (igure 11 il) grâce à des pattes de raccordement 51 comportant un rou de passage pour le crochet 16, lequel est enfila dans ce trou Un marteau 52 fixé au chariot et au brise-béton sert de contre20 poids Dans ces conditions, la manoeuvre du treuil permet le coulissement du chariot 3 Dans le cas présent, la partie

ilnférieure 101 du corps 10 est agencée pour permettre l'élévation du chariot jusqu'à une hauteur de 3,50 m environ.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation cidessus décrite et représentée, et

on pourra prévoir d'autres formes de réalisation sans sortir de son cadre.

R Ki Ei:Di C-T IO-l S 1 Dispositif de levage de poteaux du tmype palan comportant un mat muni de câbles solidarisés à sa partie supérieure, dispositif caractérisé en ce que le mât ( 1) est t 11 escopiaue et comporte également des moyens de fixation ( 15) pour un treuil de levage ( 2) pour les poteaux et un chariot amovible ( 3) mobile le long du mât et muni de moyens

de fixation ( 38, 51) pour un brise-béton ( 5).

2 Dispositif selon la revendication 1, caractérisé

en ce que le chariot ( 3) est en deux parties ( 31, 32) desti10 nées à être disposées de manière que ledit chariot ( 3) entoure le mât ( 1).

3 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le chariot ( 3) est en

deux parties ( 31, 32) articulées par au moins une charnière 15 ( 33).

4 Dispositif selon l'une quelconque des revendications I à 3, caractérisé en ce que le chariot ( 3) comporte

des roulettes internes ( 34) destinées à rouler le long de la

périphérie du mât ( 1).

5 Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le chariot ( 3) est en

deux parties ( 31, 32) comportant l'une deux groupes de trois

roulettes ( 34) disposées aux sommets d'un triangle rectangle isocèle, et l'autre deux roulettes ( 34).

6 Dispositif selon l'un quelconque des revendications I à 5, caractérisé en ce que les moyens de fixation ( 15) pour un treuil de levage ( 2) sont constitués par une

semelle ( 150) reliée au mât ( 1) par une nervure ( 151).

7 Dispositif selon l'une quelconque des revendica30 tions I à 6, caractérisé en ce qu'il comporte à son sommet une potence (l_) pour l'ancrage de câbles ( 13, 14), munie

de deuxpoulies ( 122) pour le guidage d'un câble de supportage ( 14).

8 Dispositif selon l'une quelconque des revendica35 tions I à 7, caractérisé en ce qu'il est au moins partiellement en un métal léger tel que l'aluminium et ses alliages.