FR2589920A1 - Cadre d'echafaudage tel qu'une console en tubes - Google Patents

Abstract

A.CADRE D'ECHAFAUDAGE TEL QU'UNE CONSOLE EN TUBES. B.CADRE COMPOSE D'UN CORPS FORME DE TUBES CREUX 1, 2, 3 A EXTREMITES OUVERTES 11, 12, 21, 31, 32, L'UN 3 DES TROIS TUBES 1, 2, 3 FORMANT LES COTES DU TRIANGLE CONSTITUANT LE CORPS DU CADRE N'ETANT PAS CONTENU DANS LE PLAN DES DEUX AUTRES COTES 1, 2, AINSI QUE DES ORGANES DE FIXATION, D'ACCROCHAGE ET D'APPUI 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56. C.L'INVENTION CONCERNE LES ECHAFAUDAGES.

Description

La présente invention concerne un cadre d'échafaudage tel qu'une console en tubes reliés suivant un assemblage en triangle formant le corps du cadre muni de moyens d'accrochage pour être fixé ou accroché à une partie d'une construction, à des crochets scellés dans la construction ou à une échelle.

On connait déjà des cadres d'échafaudages en forme de triangle, et qui constituent des consoles sur lesquelles on place les planches de l'échafaudage.

En général, ces cadres sont formés de tubes soudés les uns aux autres, une extrémité d'un tube comportant un moyen d'accrochage pour accrocher le cadre, soit à un autre élément d'échafaudage, soit encore un crochet scellé au mur. Ces cadres d'échafaudages présentent l'inconvénient de ne permettre pratiquement qu'une seule position d'utilisation dans laquelle l'une des branches du cadre correspondant à un côté de l'angle droit est horizontale, l'autre branche étant verticale.

Or, il existe de nombreux cas dans lesquels il serait souhaitable de pourvoir modifier la forme de l'échafaudage pour accéder à des endroits difficiles, faciliter le montage et l'accrochage, s'appuyer en des points différents pour améliorer la tenue et la sécurité et cela sans nécessiter de moyens importants.

A cet effet, l'invention concerne un cadre d'échafaudage du type ci-dessus, caractérisé en ce qu'il se compose d'un corps formé de trois tubes creux à extrémités ouvertes, l'un des trois tubes formant les côtés du triangle constituant le corps du cadre n'étant pas contenu dans le plan des deux autres cotés, ainsi que des organes de fixation, d'accrochage et d'appui comportant des tubes susceptibles d'être glissés de façon réglable télescopiquement dans l'extrémité des tubes correspondants du corps du cadre et d'y être bloqués.

Comme le cadre est formé d'au moins trois tubes dont deux sont dans un même plan et le troisième dans un plan parallèle au précédent, et que les extrémités des tubes du cadre sont libres, il est possible de glisser et de bloquer dans ces tubes différents éléments accessoires tels que des moyens de fixation et de blocage, des organes d'appui, etc.Tous ces organes comportent, de préférence, un tube portant un organe d'accrochage ou un organe d'appui, ce tube ayant un diamètre extérieur lui permettant d'être glissé dans l'un des tubes du corps du cadre d'échafaudage ; suivant une variante, le tube portant l'accessoire a la même section que le tube correspondant du corps du cadre, auquel cas il est prévu un tube intermédiaire, dont le diamètre extérieur est inférieur au diamètre intérieur des deux tubes à réunir et que l'on emmanche dans ceux-ci en le bloquant par rapport à ces tubes.

De façon particulièrement avantageuse, l'une des extrémités du corps du triangle comporte des pattes ou moyens d'accrochage permettant la fixation de cette extrémité à un crochet ou à une boucle scellée dans le mur. Le côté du rectangle droit correspondant à cette extrémité devient donc la surface horizontale de travail.

I1 est également possible d'accrocher le corps du cadre.

verticalement à l'aide de cette extrémité d'accrochage, l'autre côté du cadre formant alors la surface de travail.

Pour augmenter la largeur de la surface de travail, il est possible de prolonger l'une des branches du cadre par un tube, soit de meme section, soit de section plus réduite, qui est emmanché dans le tube correspondant du cadre ouest relié à celui-ci par un tube intermédiaire emmanché dans le tube du cadre et dans ce tube de prolongement.

La même remarque que ci-dessus s'applique aux autres branches du corps du cadre qui, ayant des extrémités ouvertes qui ne sont pas situées dans le même plan, peuvent recevoir des tubes. Il est ainsi possible de prévoir à un coin du corps du triangle, deux tubes de prolongement ou de fixation ou d'accrochage, sans que l'un ne gene l'autre.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le corps a une forme de triangle rectangle dont le côté non contenu dans le plan des deux autres côtés est un côté de l'angle droit, le côté formant l'hypoténuse étant soudé par l'une de ses extrémités contre la paroi de l'autre tube, l'autre extrémité du tube formant l'hypoténuse étant ouverte.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le corps comporte une entretoise reliant le sommet du triangle rectangle du corps au tube formant l'hypoténuse, en laissant les extrémités ouvertes, ce tube formant entretoise n'étant pas contenu dans le plan des deux tubes du triangle.

Cette entretoise est intéressante, non seulement pour renforcer la rigidité du corps du triangle mais également pour recevoir, par exemple, un tube d'appui dans l'extrémité extérieure terminée par un patin servant à appuyer le cadre sur un mur ou autre appui.

Sauf exception et de façon générale, le cadre d'échafaudage n'est Jamais utilisé seul mais au moins par paire pour former deux consoles sur lesquelles on place des éléments d'appui tels que des planches formant alors la surface de travail.

Bien qu'en général les deux consoles ainsi réalisées soient suffisamment bloquées par les planches qu'elles reçoivent, les garde-fous placés dans les chandeliers, etc., il peut etre intéressant de relier les corps des cadres par un ou plusieurs tubes transversaux, par exemple emmanchés dans des tubes à trou, perpendiculaires au plan du cadre et fixés à la branche formant l'hypoténuse du triangle du corps du cadre, au niveau de l'entretoise.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les tubes du corps du cadre et les tubes des organes fixés au corps par emmanchement d'un autre tube, comportent des perçages pour recevoir une goupille et les goupilles sont fixées par des chainettes aux différents endroits du cadre, le cadre comportant également des pattes de blocage des goupilles.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, au moins une extrémité d'un tube comporte deux pattes parallèles, percées, constituant un moyen de fixation.

Cette extrémité à pattes parallèles est particulièrement intéressante pour être fixée à un oeillet ou boucle, relié à un élément scellé dans le mur.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, les organes de fixation, d'accrochage et d'appui sont formés par le groupe constitué par destubes munis de moyens de fixation au tube du corps du cadre et portant à une extrémité une patte de liaison, un patin d'appui, un serre-Joint, ou un simple tube de raccordement.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le serre-Joint est constitué par deux tubes soudés à l'équerre, l'un des tubes comportant des barrettes transversales en forme de nervures et la partie mobile du serre-3oint est constituée par une branche avec une patte emmanchée sur le tube à barrettes, ce tube mobile portant un vérin à vis.

La présente invention sera décrite de façon plus détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en perspective d'un cadre d'échafaudage, selon l'invention, montrant en traits fins, la disposition des tubes de liaison ou de certains accessoires,
- la figure 2 est une vue schématique de côté d'un serre-3oint pour un cadre d'échafaudage, selon l'invention,
- la figure 3 est une vue schématique de côté, partiellement coupée, d'un organe d'accrochage pour un cadre selon la figure 1,
- les figures 4 et 5 montrent schématiquement deux positions d'utilisation du cadre d'échafaudage, selon l'invention.

- la figure 6 est une vue de côté d'un cadre d'accrochage et d'une tête d'accrochage selon un autre mode de réalisation de l'invention,
- la figure 7 est une vue en perspective de la tête d'accrochage selon la figure 6,
- la figure 8 montre la forme d'une clavette de la tête d'accrochage de la figure 6,
- la figure 9 montre une patte d'accrochage scellée dans le mur et permettant la fixation de la tête d'accrochage selon la figure 6.

Selon la figure 1, le cadre d'échafaudage est formé de tubes reliés suivant un assemblage en triangle constituant le corps du cadre, ainsi que d'éléments d'accrochage ou de support reliés de façon amovible à ce corps.

De façon plus détaillée, le corps du cadre se compose de trois tubes creux 1, 2, 3, ayant chacun au moins une extrémité ouverte.

Les tubes 1, 2, 3 sont assemblés suivant un triangle rectangle dont les branches de l'angle droit sont constituées par les tubes 1 et 3, l'hypoténuse étant constitué par la branche 2.

Deux des trois branches du corps du triangle sont situées dans un même plan. I1 s'agit des tubes 1, 2 alors que le troisième tube 3 est relié au tube précédent, en applique sur le côté et ne se trouve pas dans le plan des deux autres tubes 1, 2.

I1 est à remarquer que l'expression
être situé dans un même plan" doit être prise au sens
large puisque le "plan" des tubes 1 et 2 a l'épaisseur
de ces tubes.

Dans la position du corps du cadre repré
senté à la figure 1, les extrémités 11 et 12 du tube 1
sont ouvertes. L'extrémité 21 du tube 2 est ouverte
alors que l'extrémité 22 de ce tube 2, coupée en biais,
est soudée contre la face correspondante du tube 1 au
voisinage de son extrémité'12.

Les deux extrémités 31, 32 du tube 3 sont
ouvertes. Selon la figure 1, le tube 3 est fixé en applique
contre la face latérale des tubes 1 et 2 au niveau de leurs
extrémités 11, 21.

Comme d'une part, les tubes 1, 2 et, d'autre
part, le tube 3 sont situés dans deux plans parallèles, les
extrémités 11, 21, 31, 32 sont ouvertes et sont accessibles
par un tube de fixation, d'accrochage ou autre, tel que les
tubes 40, 41, 42, 43, 44 représentés en traits minces.

De préférence, au niveau de chaque extrémité,
les tubes 1, 2, 3 comportent des perçages 60, en général
par groupe de deux, pour l'introduction d'un goujon ou
d'une goupille de fixation. Les tubes comportent également
des perçages 61 dans leur autre face, perçages qui servent
à recevoir, par exemple, l'extrémité d'un chandelier,
comme celui représenté aux figures 4 et 5 ou encore pour
la fixation de planches, etc.

Selon le mode de réalisation représenté à
la figure 1, le corps formé par les tubes 1, 2, 3 est
complété par un tube 4 qui n'est pas non plus situé dans
le plan des deux tubes l et 2 mais est placé en applique
sur ceux-ci. Il se situe dans l'exemple représenté dans
le même plan que le tube 3. Il pourrait également être
prévu de l'autre côté du plan défini par les tubes 1, 2.

L'extrémité 41 du tube 4 est adjacente à l'extrémité 32 du tube 3 et l'autre extrémité 42 du tube 4 est fixée contre le tube 2 formant l'hypoténuse, par exemple au voisinage du milieu de cette hypoténu-se.

Ce tube 4 comporte également des perçages 60 pour la fixation des tubes que l'on peut introduire dans ces extrémités 41, 42 ouvertes. Un tube 55 ou 56 est d'ailleurs représenté en traits fins.

La fixation des tubes introduits dans les tubes 1, 2, 3, 4 du corps du cadre, peut se faire à l'aide d'une goupille coudée 62 reliée au tube correspondant par une channe 63, cette goupille venant se bloquer dans une patte 64 également fixée au tube correspondant.

La longueur de la chaine 63 est suffisante pour permettre l'introduction de la goupille et son pivotement l'amenant dans la patte 64.

A titre d'exemple; l'extrémité 12 du tube 1 comporte deux pattes 65, parallèles, servant par exemple à la fixation de cette extrémité du cadre sur un oeillet par l'intermédiaire d'un goujon que l'on passe dans les perçages 66 de chacune des deux pattes, comme cela est représenté schématiquement à la figure 4.

Dans la description ci-dessus, il est clair que pour réaliser un échafaudage, il faut au moins deux cadres selon l'invention, ces cadres formant des consoles sur lesquelles on place des planches fixées ou non et qui servent de surfaces d'appui.

La figure 2 montre un serre-joint selon l'invention, fixé au sommet d'un mur 70. Ce serre-joint se compose de deux tubes 71, 72 reliés l'un à l'autre à l'équerre. Le tube 72 qui sert au réglage, comporte des barrettes transversales 73. Une troisième branche 74, constituée par exemple par deux lames ou par un tube ouvert, est munie de deux surfaces de blocage 75, 76 dont les arêtes correspondantes s'appuient contre les faces du tube 72 lorsque cette branche 74 est soumise à un couple agissant dans le sens de la flèche A. Pour éviter tout desserrage sous l'effet de vibrations ou de chocs accidentels, l'arête de la lame de blocage 76 s'applique en fait contre l'une choisie des barrettes transversales 73 en fonction de l'ouverture que doit présenter le serre-joint.

Enfin, la branche 74 comporte un vérin mécanique constitué par une tige filetée 77, un organe d'appui 78 et une poignée 79.

Les barrettes transversales 73 permettent d'éviter une longueur de tige filetée 77, trop importante puisque le réglage grossier du serre-joint se fait en fonction de l'épaisseur de la pièce à tenir, en utilisant les barrettes transversales 73, le-complément de réglage et le serrage étant réalisés à l'aide du vérin mécanique.

Pour faciliter le déblocage et l'ouverture du serre-Joint, la branche 74 comporte une patte 80.

I1 est à remarquer que l'écartement des deux lames 75, 76 doit être tel qu'en position inclinée, lorsque les deux lames 75, 76 sont parallèles au tube 72, la lame 76 puisse passer par-dessus les barrettes trans versais 73.

Un serre-3oint, tel que celui décrit à l'aide de la figure 2, peut s'utiliser pour accrocher le cadre d'eehafaudage au bord supérieur d'un mur.

La figure 3 montre un organe de fixation 90 constitué par un tube 91, une plaque 92 portant deux tubes 93, 94 dont l'un (93) est perpendiculaire au tube 91, l'autre 94 est incliné par rapport à celui-ci.

Les tubes 91, 93, 94 sont ouverts et peuvent recevoir d'autres tubes de liaison.

L'organe d'accrochage de la figure 3 s'utilise par exemple au sommet d'un mur, comme cela est représenté à la figure 5.

Les tubes 91, 93, 94 comportent des perçages 95 pour le passage des goupilles de blocage des tubes représentés en traits fins.

La branche 91 peut également recevoir une pièce de liaison non représentée, permettant le passage et le blocage d'un-tube dans une direction perpendiculaire au tube 91 (voir figure 5).

La figure 4 montre des possibilités d'utilisation du cadre d'échafaudage, selon l'invention, avec l'orientation représentée à la figure 1.

Le cadre d'échafaudage est fixé par son extrémité 12 et, plus précisément, par les pattes 65 à un organe d'accrochage 101 scellé dans le mur 102 d'un immeuble. Une Jambe d'appui 54 dont l'extrémité est reliée à un patin 103 orientable et qui s'appuie contre le mur 102.

Le cadre reçoit également un tube vertical 50 emmanché dans le tube 3 et bloqué dans celui-ci.

Le tube 50 peut, par exemple, servir à la fixation d'organes de protection horizontaux servant de garde-fous.

Suivant une variante non représentée, le tube 50 est remplacé par un chandelier fixé dans l'orifice 61 du tube 1 (voir figure 1). Ce chandelier est constitué par un élément vertical muni de deux ou trois organes de support dans lesquels on fixe des planches ou garde-fous horizontaux.

La variante d'utilisation, représentée à la figure 5, consiste à disposer le cadre d'échafaudage dans une orientation inverse de celle de la figure 1.

Le tube 3 reçoit un grand tube ou deux tubes 50, 51, le tube 51 comportant un patin 103 d'appui contre le mur 102 et le tube 50 étant relié lui-même par un organe de fixation à l'équerre 104 à la branche horizontale 91 de l'organe d'accrochage représenté à la figure 3, un tube 105, en biais, étant glissé et bloqué dans le tube 94 de cet organe pour s'appuyer derrière le mur, en dehors de la sablière.

Comme précédemment, on peut prévoir un chandelier 105 fixé dans l'orifice 61 de l'extrémité 12 du tube 1.

D'autres dispositions du cadre d'échafaudage sont possibles. Ce cadre de forme triangulaire peut, par exemple, s'utiliser pour des travaux effectués sur des toitures, tels que la réparation de souches de cheminée.

Dans ce cas, il suffit de régler le niveau horizontal d'une branche du cadre, par exemple la branche 1, à l'aide du tube 51 glissé dans le tube 3.

Dans ce cas, comme dans d'autres applications, l'extrémité 12 constituée par les pattes 65 et le gouJon introduit dans les orifices 66, peut être relié à un câble, lui-même fixé au toit, par exemple par un crochet.

D'autres applications sont envisageables avec le cadre d'échafaudage selon l'invention. Ce cadre peut, par exemple, se fixer à une échelle, de façon que la branche 3 soit sensiblement horizontale pour permettre de réaliser un palier ou une surface de travail sur une échelle, ou encore pour réaliser un échafaudage avec deux ou plusieurs échelles, les cadres d'échafaudage étant touJours fixés de cette manière.

De façon générale, le cadre d'échafaudage selon l'invention peut s'utiliser pour réaliser toutes sortes d'échafaudages permettant d'accéder facilement à des endroits comme, par exemple, sous la toiture, aux souches de cheminée, ou encore pour les interventions le long d'un mur.

Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne une tête d'accrochage 200 destinée à être fixée à une patte d'accrochage 201 scellée dans le mur 202 (figures 6 et 9).

La tête d'accrochage se compose d'un tube creux 203 qui, selon les figures, est horizontal. Sur les deux faces de ce tube sont soudés deux flasques 204 de forme sensiblement trapézotdale. Ces flasques sont parallèles et comportent chacune une lumière inclinée 205 terminée par un ou deux becs 206.

A sa partie plane, les flasques portent un manchon
207 muni de perçages 208 pour recevoir un tube de liaison 209
auquel peut se fixer le cadre d'échafaudage 210 tel que
décrit ci-dessus.

A sa partie inférieure, le tube de liaison 209
comporte un patin 211.

La fixation de la tête 200 au crochet 201 se fait à
l'aide d'une clavette 212 (voir notamment la figure 8). Cette
clavette se termine à une extrémité par un bec 213 et à
l'autre extrémité par une poignée 214.

La clavette 212 s'introduit dans la lumière 205
en faisant passer le bec 213 dans l'un des becs 206 de
la lumière 205 en passant le corps de la clavette 212
à travers l'orifice de l'anneau 201.

Sous l'effet du poids de la poignée 214, la clavette 212
pivote et se fixe dans la lumière 205.

Grâce à la disposition inclinée de la lumière 205
lorsque la tête d'accrochage est soumise à un effort vers le
bas (par exemple le poids du cadre 210), elle tend à s'appliquer
contre le mur 202 et se coince.

La forme du patin 211 permet d'avoir le tube de
liaison 209 parallèle au mur 202, c'est-à-dire vertical de
façon que la surface du cadre 210 soit horizontale.

De façon avantageuse, le patin 211 présente, lorsqu'il est appliqué contre le mur 202, une hauteur (ou largeur) telle que la tête 200 étant appliquée également contre le mur, le tube de liaison 209 soit vertical afin que le cadre 2t0 présente une surface utile (non référencée) horizontate, pour faciliter les déplacements sur cette surface.

Il est clair que le cadre 210 peut se règrer en hauteur le long du tube de liaison 209 grâce aux percées réalisés dans le tube correspondant du cadre et dans le tube de liaison 209.

Enfin, en cas de besoin, le tube 203 peut également recevoir le tube 213 qui lui sera horizontal.

De façon avantageuse, comme la tête d'accrochage est accrochée dans la direction verticale et que la surface utile du cadre d'échafaudage doit être horizontale le bord 214 des deux flasques 204, destiné à venir s'appuyer contre le mur 202 est parallèle au tube 207 (qui reçoit le tube de liaison 209).

Bien qu'en général, il soit préférable que le tube 203 soit perpendiculaire au tube 207, cette disposition angulaire n'est pas indispensable puisque le tube 203 n'est pas nécessairement horizontal.

Enfin, comme le montre la figure 7, il est prévu un fer en U 215 en dessous du tube 203 de la tête d'accrochage.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1) Cadre d'échafaudage tel qu'une console en tubes reliés suivant un assemblage en triangle formant le corps du cadre, muni de moyens d'accrochage pour etre fixé ou accroché à une partie d'une construction, à des crochets scellés dans la construction ou à une échelle, cadre caractérisé en ce qu'il se compose d'un corps formé de trois tubes creux (1, 2, 3) à extrémités ouvertes (11, 12, 21, 31, 32), l'un (3) des trois tubes (1, 2, 3) formant les côtés du triangle constituant le corps du cadre n'étant pas contenu dans le plan des deux autres côtés (1, 2), ainsi que des organes de fixation, d'accrochage et d'appui comportant des tubes (50, 51, 52, 53, 54, 55, 56) susceptibles d'être glissés de façon réglable télescopiquement dans l'extrémité des tubes correspondants du corps du cadre et d'y être bloqués (60, 62).

2) Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps a une forme de triangle rectangle dont le côté (3) non contenu dans le plan des deux autres côtés (1, 2) est un côté de l'angle droit, le côté (2) formant l'hypoténuse étant soudé par l'une de ses extrémités (22) contre la paroi de l'autre tube (1), l'autre extrémité (21) du tube (2)'formant l'hypoténuse étant ouverte.

3) Cadre selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le corps comporte une entretoise (4) reliant le sommet du triangle rectangle du corps au tube formant l'hypoténuse, en laissant les extrémités ouvertes, ce tube formant entretoise n'étant pas contenu dans le plan des deux tubes (1, 2) du triangle.

4) Cadre selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les tubes (1, 2, 3) du corps du cadre et les tubes (50-56) des organes fixés au corps par emmanchement d'un autre tube, comportent des perçages (60) pour recevoir une goupille (62) et les goupilles sont fixées par des chaînettes (63) aux différents endroits du cadre, le cadre comportant également des pattes de blocage (64) des goupilles (62).

5) Cadre selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un tube perpendiculaire aux plans des côtés du cadre, au niveau du tube (2) de l'hypoténuse, pour recevoir un tube transversal de liaison.

6) Cadre selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins une extrémité (12) d'un tube (1) comporte deux pattes (65) parallèles, percées (66), constituant un moyen de fixation.

7) Cadre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de fixation, d'accrochage et d'appui sont formés par le groupe constitué par des tubes munis de moyens de fixation au tube du corps du cadre et portant à une extrémité une patte de liaison (65), un patin d'appui (103), un serre-joint, ou un simple tube de raccordement.

8) Cadre selon la revendication 7, caractérisé en ce que le serre-joint est constitué par deux tubes (71, 72) soudés à l'équerre, l'un des tubes comportant des barrettes transversales (73) en forme de nervures et la partie mobile (74) du serre-Joint est constitué par une branche avec une patte emmanchée sur le tube (72) à barrettes, ce tube mobile portant un vérin à vis (77, 78, 79).

90) Cadre selon la revendication 1, carac

térisé en ce que l'organe d'accrochage se compose de deux

tubes (203, 207) perpendiculaires l'un à l'autre et

de deux flasques (204) fixés sur les deux tubes, ces

flasques comportant une lumière (205) inclinée par

rapport à la direction des deux tubes (203, 207) ainsi

qu'une clavette (212) logée de façon amovible dans

les lumières (205) pour passer à travers un anneau (201)

scellé au mur 202.

100) Cadre selon la revendication 9, caractérisé en ce que la lumière (205) comporte au moins un bec (206) et la clavette (212) comporte au moins un bec (213) à une extrémité et une poignée (214) à son autre extrémité, l'écartement du bec (213) et de la poignée (214) étant supérieur à l'écartement des becs (204) de la tête d'accrochage.