FR2742596A1 - Systeme d'intervention en bout de bras d'un pylone comportant des bras horizontaux, notamment d'un pylone haute-tension - Google Patents

Abstract

Le système selon l'invention comprend un rail horizontal (4) disposé le long du bras horizontal (11), un chariot amovible (3), mobile le long du rail (4), et une échelle (2) munie d'un organe d'accrochage (21) au chariot (3) et entraînée par celui-ci. Le chariot (3) comprend des moyens de roulement et de guidage - verrouillage sur le rail (4). Selon un premier mode de réalisation, le chariot (3) roule sur le bras horizontal (11), selon un second mode de réalisation, le chariot roule directement sur le rail (4). Dans ces deux modes, le rail (4) peut être fixe ou amovible. Application notamment aux pylônes pour lignes à haute tension.

Description

Système d'intervention en bout de bras d'un pylône comportant des bras

horizontaux, notamment d'un pylône haute-tension L'invention concerne un système d'intervention en bout de bras d'un pylône comportant des bras horizontaux. L'invention concerne également l'application d'un tel système aux

pylônes destinés aux lignes à haute-tension.

Dans ce qui suit, sans que cela constitue en quoique ce soit une

limitation, on se placera dans ce cadre d'application préférée de l'invention.

Dans le cadre de l'invention, l'expression "pylône" doit être entendue dans son acceptation la plus générale: pylône proprement dit, poteau, etc. Ces dernières années, notamment pour des raisons esthétiques, des

formes non conventionnelles de pylônes pour lignes à haute-tension sont apparues.

Par forme conventionnelle, on entend les pylônes de type "treillis", réalisés à base de profilés métalliques. Parmi les nouvelles formes de pylônes, on a installé des pylônes dont la structure verticale est constituée d'un fût et qui comportent des bras

horizontaux, par exemple de section hexagonale, supportant les câbles à haute-

tension. Ce type de pylône pose un problème particulier, celui de l'accès en bout de bras. En effet lorsqu'un personnel autorisé, que l'on appellera ci-après "opérateur", désire accéder à l'extrémité des structures horizontales, notamment pour la maintenance des armements, il ne dispose plus d'appuis pour les pieds, ni d'organes de préhension pour les mains, comme dans le cas des pylônes classiques précités. Les pylônes étant répartis dans la nature, l'accès à ceux-ci à l'aide

d'engins (grues, etc.) est en général impossible.

On a pensé à mettre en oeuvre des passerelles ou des structures similaires, mais il s'agit de solutions peu aisées à installer. De fait, l'opérateur (technicien de maintenance, par exemple) sera dissuadé de les mettre en oeuvre, même si sa propre sécurité est mise en jeu. Il doit en effet être clair que ce matériel, lourd, doit être hissé en haut de pylône (couramment 20 à 30 m), pour être installé

sur le bras. En outre, cette opération exige un temps non négligeable de préparation.

Actuellement, la seule solution réaliste est que l'opérateur grimpe le

long du pylône en s'aidant d'organes prévus à cet effet (barreaux d'échelles pré-

installés) et, ensuite, qu'il progresse "à califourchon" sur le bras. Ce mode

opératoire n'est pas, à l'évidence, très satisfaisant.

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Concurremment au développement de nouvelles formes de pylônes, on

a constaté également ces dernières années le renforcement des normes de sécurité.

La méthode opératoire précitée, même si l'opérateur reste attaché par une ligne de

vie au pylône, n'est certainement pas optimisée de ce point de vue.

L'invention se fixe donc pour but un système d'accès en bout de bras d'un pylône du type précité, ne comportant pas les inconvénients de l'art connu, dont

certains viennent d'être rappelés.

Tout au contraire, le système selon l'invention, permet à un opérateur de progresser aisément le long de celui-ci, tout en assurant un maximum de sécurité,

notamment compatible avec les normes en vigueur.

Il ne nécessite que quelques organes, de faibles dimensions et poids,

facile à transporter et à mettre en oeuvre.

Pour ce faire, le système comprend trois parties: un rail disposé sur le bras horizontal, un chariot mobile et amovible de faibles dimensions guidé par ce

rail et une échelle transportée par ce chariot, sur laquelle prend place l'opérateur.

Selon un premier mode de réalisation, le chariot roule sur la surface

supérieure du bras, cette dernière jouant le rôle de surface de roulage.

Selon un deuxième mode de réalisation, le chariot roule directement sur une surface horizontale prévue à cet effet sur le rail, ce dernier servant, à la fois, de

surface de roulage et d'organe de guidage.

Enfin, dans les deux variantes de réalisation, le rail peut être, soit fixe,

c'est-à-dire constituer une structure permanente attachée au bras, soit amovible.

L'invention a donc pour objet un système permettant l'intervention d'un opérateur en bout de bras d'un pylône, le pylône comprenant un fût vertical et au moins un bras sensiblement horizontal de section déterminée, caractérisé en ce qu'il comprend un rail disposé le long dudit bras horizontal, un chariot amovible, mobile le long de ce bras; le chariot comprenant des moyens de roulement, en ce que le chariot comprend des moyens de guidage et de verrouillage sur le rail, et en ce qu'il comprend un support amovible, muni de moyens d'accrochage au chariot, sur lequel peut prendre place ledit opérateur, de manière à se déplacer le long dudit bras horizontal. L'invention concerne également l'application d'un tel système aux

pylônes destinés aux lignes à haute-tension.

L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages

apparaîtront à la lecture de la description qui suit en référence aux figures annexées,

et parmi lesquelles:

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- La figure 1 illustre schématiquement un type de pylône auquel s'applique l'invention; - La figure 2 illustre un bras horizontal dont est muni un tel pylône; - La figure 3 illustre un système selon l'invention, à l'état opérationnel; - La figure 4 illustre un des composants du système: l'échelle sur laquelle prend place l'opérateur; - Les figures 5 à 8 illustrent deux autres composants du système: le chariot et le rail de guidage, selon un premier mode de réalisation de l'invention; - Les figures 9 à 11 ces deux composants du système: le chariot et le rail de guidage, selon une première variante d'un second mode de réalisation de l'invention; - Les figures 12 à 13 ce deux composants du système: le chariot et le rail de guidage, selon une seconde variante d'un second mode de réalisation de l'invention; - La figure 14 illustre une variante de réalisation complémentaire du rail

applicable aux deux modes de réalisation de l'invention.

La figure 1 illustre un exemple de pylône 1 destiné à supporter des lignes à haute-tension, auquel peut s'appliquer l'invention. Celui-ci comprend un fût vertical 10, en métal, par exemple de section hexagonal et des bras sensiblement horizontaux 11 (quatre dans l'exemple décrit), dont les extrémités sont munies

d'armements 12 supportant les câbles à haute-tension Ca.

Pour fixer les idées, le fût vertical a une hauteur typiquement comprise entre 20 et 30 m. En général, il existe deux sortes de bras: des bras courts (par exemple les bras supérieurs, sur la figure 1), dont la longueur est de l'ordre de 2,3 m, et des bras longs (par exemple les bras supérieurs, sur la figure 1), dont la longueur

est de l'ordre de 2,8 m.

La figure 2 illustre de façon plus détaillée un bras horizontal 11. Dans l'exemple décrit, sa section est également hexagonale, mais d'autres sections sont utilisables: circulaire, demi-circulaire, etc. Généralement le bras 11 comporte, en une première extrémité, une structure 112 permettant de le fixer sur le fût vertical , par tout moyen conventionnel (soudure, boulonnage, etc.), et, en une seconde extrémité, une structure de terminaison (plaque ou autre) 110, comportant des orifices 1100. Cette dernière se prolonge par un organe 111 permettant d'accrocher

l'armement 12 (isolant, etc.) supportant le câble Ca (figure 1).

En soi, ces organes sont biens connus, et ne nécessitent pas d'être décrits

plus avant.

On constate aisément que la structure de bras, qui vient d'être rappelée, ne permet pas un déplacement simple le long du bras, contrairement à une structure classique en treillis. En effet, dans ce cas, l'opérateur peut poser ses pieds sur les profilés inférieurs et se maintenir, à l'aide des mains aux profilés supérieurs. Dans le cas présent, il ne peut progresser que par reptation, à califourchon sur le bras 1l 1, ce qui n'est ni aisé, ni sécurisant. En outre, il doit le plus souvent transporter de l'outillage et, éventuellement, des composants de rechange pour effectuer des

réparations sur les armements 12.

Le système d'accès en bout de bras, conforme à l'invention, est illustré schématiquement par la figure 3. Il comprend essentiellement trois composants principaux: un rail 4, destiné à être disposé le long du bras horizontal 11 (axe AH) et couvrant sensiblement toute sa longueur, un chariot amovible 3, mobile le long de ce rail 4 et du bras horizontal 11, et un support 2, avantageusement constitué par

une échelle, sur lequel prend place l'opérateur.

Cette échelle 2 est illustrée plus en détail sur la figure 2. Elle comprend un corps d'échelle classique à barreaux 20 et une partie supérieure 21 en forme de crosse 21. C'est cette partie supérieure en forme de crosse 21 qui est destinée à être

accrochée au chariot 3. Elle est simplement posée dessus.

Avantageusement, il est prévu des chaînes de sécurité 22, pour chaque branche de l'échelle 2, entourant le chariot 3 et donc également le bras 11, se

refermant sur des attaches 23 disposées sur le corps de l'échelle.

Cette échelle 2 peut être réalisée en métal léger, tel que l'aluminium. La dimension verticale de celle-ci peut être réduite: il suffit qu'elle soit suffisamment longue pour que l'opérateur, en position debout, puisse attraper le dessus du bras 11

pour imprimer un mouvement de translation au chariot 3 le long de celuici.

De façon bien connue, le fûat vertical est pourvu de marches 101 ou organes analogues permettant au personnel autorisé d'avoir accès aux parties supérieures du pylône 10, notamment aux bras horizontaux 11. Il est également prévu un rail vertical de sécurité 100, auquel l'opérateur reste accroché par une ligne

dite "de vie" et un dispositif mobile (non représentés) le suivant dans son ascension.

Dans un premier temps, on supposera que le rail 4 est fixé à demeure sur

le dessus des bras horizontaux 11, parallèlement à leurs plus grandes dimensions.

Dans une autre variante, décrite ci-après en regard de la figure 14, le rail est amovible. Dans la première variante de rail (fixe), pour un opérateur qui désire accéder à l'extrémité d'un ou plusieurs bras horizontaux 11 et aux armements 12, il

n'est donc nécessaire de transporter qu'un chariot 3, de faibles dimensions et poids.

Celui-ci peut se placer aisément dans une sacoche ou un sac à dos. L'échelle 2, également de faible poids, peut être halée par une corde ou un filin (non représenté). Arrivé au niveau du bras horizontal 11 sur lequel une opération doit être effectuée, l'opérateur étant debout sur les marches 101 et bien arrimé au fûit 10, il lui est tout à fait aisé de disposer le chariot à cheval sur le rail 4 et, une fois cette opération réalisée, de d'accrocher l'échelle 2 (par sa crosse 21) au chariot 3. Il ne lui reste plus o0 qu'à sécuriser l'échelle 2 à l'aide des chaînes de sécurité 22, verrouillées à des

organes d'accrochages classiques (crochets, cliquets, etc.).

Une fois ces opérations réalisées, l'opérateur prend place sur l'échelle et peut se déplacer facilement le long du bras horizontal 11 en tirant le chariot 3 suivant une direction ou une autre, en s'aidant de ses mains, en appui sur le bras

horizontal 11.

De façon préférentielle, l'opérateur se tiendra à "l'intérieur" de l'échelle 2, c'est-à-dire sous le bras horizontal 11, ce qui réduit le balancier et augmente la

stabilité de l'ensemble.

L'échelle 2 qui vient d'être décrite peut être commune à tous les modes

de réalisation du système d'accès selon l'invention.

La figure 5 illustre, dans l'espace et en écorché partiel, un premier mode

de réalisation du chariot et du rail 4.

Le rail 4 est supposé fixe, comme il a été indiqué. Il est donc posé à demeure et solidarisé au bras horizontal 11 par toutes méthodes connues: soudage, boulonnage, etc. Dans l'exemple décrit, la section du bras horizontal 11 est hexagonale. Le rail 4 est donc disposée sur son arête supérieure. Il est constitué d'un profilé métallique comprenant au moins deux arêtes longitudinales. Dans l'exemple décrit, le profilé comporte une partie plane horizontale 40 posée sur le bras horizontal 11 et une partie verticale 41, dont l'utilité est essentiellement de raidir la

structure globale.

Le chariot 3, pour sa part, comprend un corps principal 30 constitué par une tôle repliée en "U" évasé et renversé, de manière à envelopper la zone supérieure du bras horizontal 11. Plus précisément, le corps principal 30 comprend

une paroi horizontale 300 et deux flasques latérales, 301 et 302.

Le corps principal supporte deux types d'organes: - des organes de guidage et de verrouillage du chariot 3 sur le rail 4;

- et des organes de roulement.

Selon ce premier mode de réalisation, le chariot 3 est guidé et verrouillé sur le rail 4, mais roule sur la surface supérieure du bras horizontal 11, qui joue le

rôle de bande de roulement.

Les organes de guidage et de verrouillage sont constitués par des roulettes; plus précisément par au moins trois roulettes, dont deux, 32, sont disposées d'un côté du rail 4 et la troisième, 33, de l'autre côté de ce rail 4. Ces

roulettes sont supportées par les flasques latérales, 101 et 102 respectivement.

Ces roulettes assurent donc deux fonctions: guidage et verrouillage. Le chariot 3 étant amovible, il doit être possible de 'encliqueter sur le rail 4 dans une phase initiale et, ensuite, celui-ci doit verrouillé sur ce rail 4, du moins

provisoirement pendant les opérations de roulage, pour que la sécurité soit assurée.

Pour ce faire, au moins l'une des roulettes, en l'occurrence la roulette 33 est susceptible de prendre deux positions extrêmes, référencées I et II, par translation

suivant une direction parallèle au plan de la flasque 102.

En position I, ou position écartée, la roulette 33 permet l'insertion du chariot 3 sur le rail 4, plus précisément sur sa partie horizontale 40. En position II, les deux roulettes 32, d'une part, et la roulette 33 enserrent cette partie horizontale et

verrouille le chariot 3 sur le rail 4, comme le montre plus précisément la figure 6.

Sur cette figure, on a également montré le profil creux, en dent de scie, de la gorge des roulettes 32 et 33, profil qui permet à celle-ci de s'engrener sur les arêtes longitudinales de la partie horizontale 40 du rail 4 et de réaliser les fonctions

de verrouillage et de guidage subséquent.

La figure 7 illustre de façon plus détaillée un exemple de réalisation d'un organe d'entraînement de la roulette 33. Elle montre comment elle peut être rapprochée ou éloignée de la zone centrale du chariot 3. La roulette 33 est mobile en rotation autour d'un axe 330 solidaire d'une première pièce 34, mobile en translation. L'axe 330 est sensiblement perpendiculaire au plan que forme la flasque 302. Une pièce fixe 35 est solidaire du flasque 302. Un axe fileté 36, entraîné manuellement, en une première extrémité, par une molette 360, est rendu solidaire,

par sa seconde extrémité, de la pièce fixe 35. Celle-ci en constitue le prolongement.

Cet axe fileté 36, lorsqu'il est mis en rotation, entraîne en translation, la pièce 34 et la roulette 33. Lorsque les deux pièces, 34 et 35, sont écartées (position I), l'écartement entre les bords en vis à vis des roulettes fixes, 32, et mobile, 33, est suffisant pour autoriser l'insertion du chariot 3 sur le rail 4. Lorsqu'elles sont

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rapprochées les unes des autres, le chariot reste verrouillé sur le rail 4 qui sert à son

guidage lors des mouvements de roulement le long du bras horizontal 11.

Naturellement, les roulettes fixes 32 sont également supportées par des

axes de rotation (non représentés) solidaires du flasque 301.

Les moyens de roulement sont également constitués des roulettes 31, dites porteuses, au moins deux paires, disposées de part et d'autre du rail 4, lorsque le chariot 3 est en position opérationnelle de roulage. Celles-ci sont représentées de façon plus détaillée sur la figure 8. Elles sont avantageusement perpendiculaires à la surface de roulage constituée par la surface supérieure du bras horizontal 11, en l'occurrence par les deux faces supérieures planes (la section du bras horizontal 11 étant hexagonale dans l'exemple décrit). Les roulettes 31 sont en rotation libre autour d'un axe de rotation 312 indclu dans un support 310. Ce dernier est rendu

solidaire des flasques, 301 ou 302 respectivement.

Le corps 30 du chariot 3 peut être réalisé en métal léger, ainsi que les roulettes de roulements. Les roulettes de guidage et de verrouillage peuvent être réalisées en matériau plastique ou en métal léger. De même, les différents accessoires (axes de roulement, etc.) peuvent être réalisés également à base de ces matériaux. La largeur du chariot dépend naturellement de la section des bras horizontaux 11. Elle est typiquement de l'ordre de 20 cm. Sa longueur doit permettre de placer l'échelle 2, soit environ 50 cm. On prévoit des organes interdisant le glissement de l'échelle 2 vers la droite ou vers la gauche, par exemple des rebords ou organes 303 (figure 1) analogues. On dispose la crosse 22 de

l'échelle 2 entre ceux-ci.

Selon un second mode de réalisation du système selon l'invention, le chariot roule directement sur le rail. Celui-ci joue donc un double rôle: guidage et

bande de roulement.

La figure 9 illustre, dans l'espace et en écorché partiel, une première

variante de ce second mode de réalisation.

Le chariot, ici référencé 3', comporte toujours un corps principal 30 de forme identique, ou pour le moins similaire, à celle du chariot 3 de la figure 5. Il

comprend une paroi horizontale 300 et deux flasques inclinés, 301 et 302.

Ce corps principal 30 est muni de deux organes de roulement et de guidage-verrouillage, 30a et 30b. Ces deux organes prennent la forme de mâchoires

s'enclenchant sur le rail de roulage et de guidage, référencé 4'.

Ce dernier comporte une partie supérieure 44, plane et horizontale, servant de bande de roulement pour le chariot 3'. Les arêtes longitudinales de cette partie 44 servent également au guidage du chariot 3' et à son verrouillage,

interdisant le déraillement.

La partie inférieure du rail 4' est dotée avantageusement d'un profil dual de la forme de la partie extérieure du bras horizontal 11. Dans l'exemple décrit, la partie inférieure 42 est dotée d'un profil en forme de "V" inversé. Une paroi

verticale longitudinale 43 relie les parties supérieures, 44, et inférieure, 42.

Comme le montre plus particulièrement la figure 10, chaque mâchoire, par exemple la mâchoire 30a, comporte deux blocs, 300a et 301a respectivement, mobiles l'une par rapport à l'autre en translation. Ces deux blocs, 300a et 300b, sont reliés par un axe 303a supportant un rouleau central 302a. C'est ce dernier qui sert d'organe de roulement sur la surface supérieure de la partie plane et horizontale 44 du rail 4'. L'une des extrémités de l'axe 303a est filetée, ce qui permet de rapprocher ou d'éloigner les deux blocs, 300a et 301a, par un mouvement de translation suivant une direction perpendiculaire à la longueur du rail 4', lorsque l'axe 303a est mis en rotation. Dans l'exemple décrit, une extrémité du bloc 300a glisse sur la partie supérieure du bloc 301a. Une molette 304a entraîne l'axe 303a en rotation et permet

le mouvement de translation précité.

Les organes de guidage sont constitués de deux paires de roulettes horizontales, par exemple 305a; une paire par mâchoire, 30a et 30b, respectivement. Ces roulettes 305a sont munies de gorges 3050a leur permettant de se positionner sur les arêtes longitudinales de la partie 44 du rail 4'. Elles tournent autour d'axes verticaux 3051a supportés par les blocs mobiles, 300a et 301a,

respectivement.

Lorsque les blocs mobiles en translation, 300a et 301a, sont en position éloignée (position I), la mâchoire 30a peut être insérée sur la partie supérieure 44 du rail 4', les roulettes de guidage 305a étant suffisamment écartées pour autoriser cette insertion. Lorsque les blocs mobiles en translation, 300a et 301a, sont en position rapprochée (position II), les mâchoires, 30a et 30b, et donc le chariot 3', sont verrouillées sur le rail 3'. Ce verrouillage permet le guidage de celui- ci dans son mouvement de roulement le long du bras horizontal 11, plus précisément selon cette

variante le roulement sur la partie plane horizontale 44 du rail 4'.

Le rouleau 302a est en rotation libre autour de l'axe horizontal 303a qui joue donc un double rôle: axe de rotation proprement-dit et moyens de déplacement

en translation des deux blocs mobiles, 300a et 301a, par action sur la molette 304a.

La figure 11 illustre, en coupe, la mâchoire 30a du chariot 3'. Elle permet, notamment, de monter de façon plus explicite comment les roulettes 305a, disposées de part et d'autre du rail 3', et les blocs 300a et 301a peuvent coopérer pour verrouiller la mâchoire 3' sur ce rail 3' et interdire tout déraillement ultérieur, une fois le positionnement initial réalisé. La figure 12 illustre, dans l'espace et en écorché partiel, une variante supplémentaire de ce second mode de réalisation du système d'accès selon l'invention. Le rail, ici référencé 4", conformément au second mode de réalisation, sert, à la fois, de guidage du chariot et de bande de roulement. Il comprend, dans cette variante, deux profilés parallèles, 45 et 46 respectivement. Chaque profilé à la

forme de "C" ouverts vers l'extérieur. Chaque paroi (branches du "C") est plane.

Une structure intermédiaire, par exemple des barreaux régulièrement espacés 47,

maintient les deux profilés, 45 et 46, en relation de parallélisme.

Le chariot, ici référencé 3", comprend un corps 30 comportant comme précédemment trois parois, 300 à 302, planes formant un "U" renversé et évasé. Les parois latérales, 301 et 302 respectivement, supportent au moins deux paires de roulettes verticales, 37 et 38 respectivement, à l'aide d'organes supports intermédiaires classiques (non représentés). Ces roulettes, 37 et 38, servent à la fois de moyens de guidageverrouillage et de moyens de roulement. En effet, elles roulent sur la paroi inférieure des deux demi-rails, 45 et 46, et sont retenues par la

paroi supérieure de ces mêmes rails.

Le chariot 3" devant être amovible, il est nécessaire, comme précédemment d'autoriser l'insertion et la dé-insertion de celui-ci, dans et hors du

rail 4".

Selon une première variante, on prévoit que l'une des deux roulettes de chaque paire, par exemple la roulette 38, est mobile en translation le long de son axe

de rotation (non représenté), c'est-à-dire perpendiculairement au profilés 45 et 46.

Pour ce faire, on peut mettre en oeuvre des dispositions analogues à celles mises en oeuvre dans les modes de réalisations précédemment décrits: par exemple des axes filetés permettant la mise en translation des roulettes 38, à l'aide de molettes 380 actionnables manuellement. On obtient ainsi deux positions des roulettes 38: une position écartée (position I), autorisant l'insertion du chariot 3" sur le rail 3", et une position rapprochée (position II), verrouillant celui-ci sur le rail 3" et interdisant un

déraillement, tout en assurant la fonction guidage.

Selon une seconde variante, toutes les roulettes, 37 ou 38, sont fixes. On prévoit des orifices 460, réalisées sur les extrémités du rail 4" proche du fût vertical , par lesquelles on peut introduire les roulettes. En réalité, un seul orifice est absolument nécessaire. Il suffit d'introduire l'une des roues de chaque paire dans un des profilés, par exemple la roue 37 dans le profilé 45, en présentant le chariot 3" incliné et ensuite de le basculer vers la position horizontale pour que les roues 38 soient introduites dans l'orifice 460. On aurait pu naturellement prévoir cet orifice

dans le profilé 45, en lieu et place du profilé 45.

Pour des raisons de sécurité, il est généralement nécessaire d'interdire la possibilité d'extraction inopinée du chariot 3" hors du rail 4" lorsque celui-ci se trouve dans la zone d'extrémité. Pour ce faire, on peut prévoir une glissière 461 obturant l'orifice 460. La fermeture de cette glissière peut s'effectuer manuellement ou, au contraire, de façon automatique, par exemple en munissant cette glissière 461

de moyens élastiques (ressorts, etc.) qui la repoussent dès qu'elle est relâchée.

Enfmin, comme il a été indiqué, le rail, quel que soit son mode de réalisation, peut être soit fixe (comme implicitement supposé jusqu'à présent), soit amovible. La première solution est plus simple car elle ne nécessite pas le transport du rail pour l'installer sur les bras horizontaux. Elle suppose cependant que ceux-ci en soit systématiquement munis, soit lors de leur fabrication ou de leur montage, soit ultérieurement, ce qui peut être difficile à réaliser. Elle s'avère donc

nécessairement plus coûteuse.

La seconde solution est corrélativement moins coûteuse. Il est par contre nécessaire d'installer un rail lors de chaque intervention. Cependant, la complexité

de cette installation peut être très réduite, comme il va être montré.

La figure 14 illustre schématiquement un exemple de réalisation de rail amovible. Pour fixer les idées, on a choisi un rail 4 conforme au premier mode de réalisation, étant bien entendu que les dispositions visant à rendre le rail amovible

sont compatibles avec tous les autres modes de réalisation.

Pour obtenir la fonction précitée, il suffit de munir les deux extrémités du rail 4 de moyens d'accrochage, 47 et 48 respectivement. L'extrémité externe du bras horizontal 11 n'étant pas, par définition, accessible lors de la pose du rail 4, les moyens d'accrochage 48 doivent permettre un verrouillage à distance. On peut profiter du fait que, généralement, l'extrémité des bras horizontaux 11 est munis d'organes, par exemple une plaque 110 comportant des orifices 1100 nécessaires au montage. De même, le bras horizontal 11 est généralement muni d'une structure

d'arrimage au fût 10 comportant, notamment une plaque verticale 112.

Selon une première variante, illustrée par la figure 14, on peut munir une des extrémités du rail 4, que l'on appellera extrémité "éloignée" 400, par des moyens d'accrochages 48 consistant en un crochet 480 assujetti à l'extrémité précitée 481 par un ressort de rappel 480. L'autre extrémité, ou extrémité "proche" 401, est munie de seconds moyens d'accrochage consistant en des pattes 470 et de

moyens de fixation 471 de ces pattes sur la plaque 112, par exemple du type serre-

joint. Les pattes 470 sont disposées de part et d'autre du bras horizontal 11. De préférence, pour assurer une sécurité maximale, le verrouillage des pattes 470 s'effectue sur la partie inférieure de la plaque 112, ce qui interdit tout arrachement

par glissement du serre-joint 471 sur la plaque 112.

En lieu et place du crochet 480 et du ressort 481, on peut également utiliser tout autre moyen classique de fixation rapide, par exemple une fixation du type "pousser-pousser", une première poussée, suivant une direction parallèle à la longueur du bras horizontal 11, verrouillantl'extrémité "éloignée" 400 du rail 4, une

seconde poussée suivant cette même direction la déverrouillant.

De même, si les structures précitées d'extrémité de bras sont différentes de celles rappelée, il sera nécessaire d'adapter les moyens de verrouillage

d'extrémité de rail aux structures préexistantes.

A la lecture de ce qui précède, on constate aisément que l'invention

atteint bien les buts qu'elle s'est fixés.

Elle permnnet un accès aisé aux extrémités de bras horizontaux, tout en offrant un maximum de sécurité. Les moyens à mettre en oeuvre sont légers et peu coûteux. Ils ne sont pas de nature à dissuader l'opérateur d'y avoir recours. En effet, comme il a été indiqué, le chariot peut trouver place dans une sacoche ou un sac à dos, ou encore être accroché à la ceinture de l'opérateur. L'échelle peut être halée à

l'aide d'un filin. Il en est de même pour le rail, si celui-ci est amovible.

L'intervention peut se dérouler ensuite dans des conditions d'ergonomie très satisfaisantes, car l'opérateur se trouve dans une position confortable (position verticale sur l'échelle). Il peut notamment effectuer plusieurs allers et retours sans fatigue, simplement en s'aidant de ses bras pour mettre le chariot en mouvement,

dans un sens ou un autre.

Il doit être clair que l'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisations précisément décrits, notamment en relation avec les figures 3 à 14. En particulier, les formes et dimensions exactes du chariot et du rail doivent être adaptées à la forme et aux dimensions des bras horizontaux; la section de ces

derniers n'étant pas critique, comme il a été indiqué.

Il doit être clair aussi que, bien que particulièrement adaptée à l'intervention d'un opérateur sur un bras horizontal d'un pylône destiné à des lignes à haute-tension, on ne saurait cantonner l'invention à ce seul type d'application. Elle s'applique tout aussi bien à toute autre superstructure comportant un fût vertical de

grande hauteur et des bras horizontaux, à l'extrémité desquels on désire avoir accès.

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Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Système permettant l'intervention d'un opérateur en bout de bras d'un pylône (1), le pylône (1) comprenant un fût vertical (10) et au moins un bras (11) sensiblement horizontal de section déterminée, caractérisé en ce qu'il comprend un rail (4) disposé le long dudit bras horizontal (11), un chariot amovible (3), mobile le long de ce bras (11); le chariot (3) comprenant des moyens de roulement (31), en ce que le chariot (3) comprend des moyens (32, 33) de guidage et de verrouillage sur le rail (3), et en ce qu'il comprend un support amovible (2), muni de moyens d'accrochage (21) au chariot (3), sur lequel peut prendre place ledit opérateur, de

manière à se déplacer le long dudit bras horizontal (11).

2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit chariot (3) comprend un corps principal (30) comprenant une paroi sensibement horizontale (300) et deux flasques latérales inclinée (301, 302), le corps principal (30) étant destiné à être positionné à cheval, à la fois, sur ledit rail (4) et ledit bras horizontal (11), en ce que ce corps principal (30) est est muni d'au moins deux paires de roulettes (31), dites porteuses, disposées de part et d'autre du rail (4) et constituant lesdits moyens de roulement, et en ce que les roulettes sont destinéees à reposer directement sur la surface supérieure du bras horizontal (11), cette

dernière forment bande de roulement pour le chariot (3).

3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit rail (4) est constitué par un profilé présentant au moins une deux arêtes horizontales parallèles à la plus grande diemension dudit bras horizontal (11), en ce que lesdits moyens de guidage comprennent au moins trois roulettes (32, 33), réparties de part et d'autre du rail (4), en ce que ces roulettes sont munies de gorges périphériques de manière à ce que celles-ci puissent s'engrener sur lesdites arêtes, pour permettre le guidage du chariot (3), et en ce qu'il est prévu des moyens (34 à 36, 360) permettant de déplacer les roulettes (33) situées sur au moins un des côtés rail (4) pour qu'elles puissent prendre deux positions extrêmes (I, II), l'une étant dite éloignée, l'autre rapprochée des autres roulettes (32), de manière à autoriser une insertion du chariot (3) sur le rail, dans la première (I) desdites positions, et son guidage et son

verrouillage, dans la seconde (II) desdites positions.

4. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit rail (4') comprend au moins une partie à surface plane (44) disposée horizontalement le long dudit bras (11) et en ce que lesdits moyens de roulement comprennent au moins une paire de rouleaux (302a) destinés à être posés sur ladite surface plane du rail (4'),

celle-ci constituant une bande de roulement pour le chariot (3').

5. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit rail (4') comprend une partie inférieure (42) à profil complémentaire de la surface externe

supérieure dudit bras horizontal (11) et destinée à être disposée sur cette surface.

6. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce que chacun desdits rouleaux (302a) tourne autour d'un axe de rotation horizontal (303a) supporté par une machoire (30a, 30b) comprenant deux blocs (300a, 301a), mobiles l'un part rapport à l'autre en translation, chacun supportant une extrémité dudit axe de rotation horizontal (303a), en ce que l'une des extrémités est filetée et le bloc (301a) associé à cette extrémité est muni d'un filetage complémentaire, en ce qu'il est prévu un moyen d'entrainement (304a) en rotation de l'axe (303a) occasionnant le déplacement relatif des blocs (300a, 301a) entre deux positions extrêmes (I, II), l'une étant dite éloignée, l'autre dite rapprochée, de manière à autoriser une insertion du chariot (3) sur le rail, dans la première (I) desdites positions, et son guidage et

son verrouillage, dans la seconde (II) desdites positions.

7. Système selon la revendication 6, caractérisé en ce que chacun desdits blocs mobiles en translation (300a, 301a) supporte une paire de roulettes horizontales (305a) munies de gorges (3050a) permettant leur engrènement sur l'arête de ladite partie à surface plane (44) du rail (4'), de manière à obtenir un

verrouillage et un guidage du chariot (3') sur le rail (4').

8. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit rail (4") comprend deux profilés parallèles (45, 46) en forme de "C" ouverts vers l'extérieur, les parois étant planes et orthogonales entre elles, et en ce que les deux profilés sont

maintenus parallèles par une suite de barreaux horizontaux (47).

9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit cahriot amovible (3") comprend un corps principal (30) comportant une paroi sensibement horizontale (300) et deux flasques latérales inclinée (301, 302), en ce que les parois latérales (301, 302) supportent chacune au moins deux roulettes à axe horizontales (37, 38) et en ce que ces roulettes (37, 38) sont destinées à être insérées dans lesdits profilés (45, 46) de manière à former, à la fois, lesdits moyens de roulement, la paroi inférieure des profilés (45, 46) servant de bande de roulement, et lesdits moyens de guidage et de verrouillage sur le rail (3"), ces roulettes étant retenues par

les parois des profilés (45, 46).

10. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (380) permettant de déplacer les roulettes (38) associées à au moins l'un (46) des profilés pour qu'elles puissent prendre deux positions extrêmes (I, II), l'une étant dite éloignée, l'autre rapprochée des autres roulettes (37), de manière à autoriser une insertion du chariot (3") sur le rail (4"), dans la première (I) desdites

positions, et son guidage et son verrouillage, dans la seconde (II) desdites positions.

11. Système selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'un (46) au moins desdits profilés comporte une ouverture (460) près de l'extrémité proche dudit fût vertical (10) permettant une insertion initiale des roulettes (38) associées à ce profilé (46) et en ce qu'il comprend une glissière (461) permettant d'obturer

l'ouverture après insertion.

12. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes,

caractérisé en ce que ledit support amovible (2) est constitué par une échelle (20) et en ce que lesdits moyens d'accrochage au chariot (3) sont constitués par deux

crosses (21) disposées dans la partie supérieure de l'échelle (2).

13. Système selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'échelle est munie en outre de chaînes de sécurité (22, 23) destinées à entourer ledit bras

horizontal (11).

14. Système selon l'une quelconque des revendications 1 à 11,

caractérisé en ce que ledit rail (3) est amovible et en ce qu'il comprend des moyens

de verrouillage (37, 38) aux deux extrémités dudit bras horizontal (11).

15. Application d'un système selon l'une quelconque des revendications

précédentes à des pylônes (1) destinés aux lignes à haute-tension.