FR2591821A1 - Echafaudage leger pour travaux sur lignes electriques aeriennes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un échafaudage léger pour travaux sur lignes électriques aériennes. Un rail 4, relié au nappe-voûte 26 par l'intermédiaire d'étriers 1 de biellettes 2 et de pinces 3, supporte un chariot 6 sous lequel est fixée, pendulairement, une colonne comportant un fourreau coulissant 16, à la base duquel est fixé un bras orientable 18 supportant un siège 17. Le déplacement du chariot 6 sur le rail 4 est obtenu par l'intermédiaire d'une manivelle 13 d'une tige 12 d'un double cardan 11 d'une vis sans fin 10 d'un pignon 9 d'un arbre 8 d'un pignon 7 et d'une chaîne 5 fixée sous le rail 4 et faisant office de crémaillère. Le réglage en hauteur du siège 17 est obtenu par l'intermédiaire d'une manivelle 22, d'un renvoi d'angle 23, d'un axe fileté 24, et d'un orifice fileté 15a. Application : intervention sur les lignes électriques aériennes. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention concerne un échafaudage léger pour travaux sur lignes électriques aériennes.

Les entreprises chargées de l'entretien des lignes électriques aériennes, notamment des lignes à moyenne tension, sont souvent amenées à intervenir surcelles-ci, en particulier, pour réparer ou retendre les conducteurs, changer les chans d'isolateurs, etc...

Les travaux correspondant sont généralement effectués dans des conditions particulièrement précaires, qui présentent beaucoup de danger pour le personnel qui en est chargé.

Différents moyens destinés à faciliter l'exécution de tels travaux existent déjà. Parmi ceux-ci, on peut citer - Une plateforme à arc-boutant qui se fixe au poteau, perpendiculairement à celui-ci, par l'intermédiaire d'un dispositif à chaîne.

- une plateforme pivotante qui se fixe, elle aussi, perpendiculairement au poteau, par l'intermédiaire d'un mât à pivots et de dispositif à chaine.

- Une échelle à éléments emboîtables se fixant contre le poteau par des sangles, au fur et à mesure de l'ascension du monteur.

Ces dispositifs,bien que facilitant ce genre de travaux, obligent cependant, encore, le monteur à se pencher pour s'éloigner du poteau,en vue de se rapprocher du conducteur sur lequel il doit intervenir.

De plus, ces dispositifs sont encombrants et assez pénibles à mettre en oeuvre.

L' échafaudage léger, selon l'invention, vise à remédier à ces inconvénients, car avec celui-ci, en effet, le monteur peut se déplacer en toute sécurité par rapport au nappe-voute, afin d'intervenir sur des conducteurs même très éloignés par rapport au poteau. La mise en place de ce dispositif est assez aisée,puisqu'il se fixe par deux étriers sur les éléments profilés du nappe-voute.

Cet échafaudage se caractérise principalement en ce qu'il est constitué d'un rail, se fixant au nappe-voute par l'intermédiaire d'étriers, sur lequel coulisse un chariot réglable en position, sous lequel est accrochée une colonne de longueur réglable à l'extrémité inférieure de laquelle est monté un siège ou une nacelle pivotante.

Le réglage en position du chariot sur le rail est obtenu par l'intermédiaire d'une crémaillère, fixée sous le rail,d'un pignon relié par un arbre à un ensemble roue et vis sans fin actionné à distance par l'intermédiaire de cardans, d'une tige de manoeuvre et d'une manivelle.

Selon un mode de réalisation simplifié de l'invention la crémaillère est constituée d'une channe de transmission fixée sous le rail. Le débattement du fourreau coulissant, constituant la partie inférieure de la colonne, est limité par des ergots implantés dans la base de la partie supérieure de la colonne et des rainures aménagées longitudinalement dans la paroi du fourreau.

La colonne est fixée perpendiculairement sous le chariot assurant son déplacement.

Les étriers sont retenus aux éléments du nappe-voûte par l'intermédiaire d'un bec à crochet et d'une vis de blocage.

Les étriers sont reliés au rail par l'intermédiaire d'une biellette et d'une pince.

D'autres caractéristiques et avantages apparattront dans la description qui va suivre d'un échafaudage léger6 réalisé selon l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif au regard des dessins annexés représentant - Figure 1, une vue en élévation et en coupe partielle de l'échafaudage monté.

- Figure 2, une vue en coupe transvetsale du chariot assurant le déplacement de la colonne.

- Figure 3, une vue de côté d'un étrier monté sur un élément de nappe-voûte et retenant le rail.

Cet échafaudage est constitué, pour l'essentiel, d'étriers-l à vis de blocage 28 retenant, par l'intermédiaire de biellette 2 et de pinces 3, un rail 4, sous lequel est fixée une channe 5 et sur laquelle coulisse un chariot 6 sous l'action d'un pignon à channe 7 entratné en rotation par l'intermédiaire d'un arbre 8, d'un pignon 9, d'une vis sans fin 10, dfun double cardan 11, d'une tige 12 et d'une manivelle 13. Le chariot 6 retient,par l'intermédiaire d'un pivot 14,une colonne pendulaire constituée d'une partie supérieure 1S,reliée au chariot 6,et d'un fourreau coulissant 16. Un siège 17 est monté pivotant à la partie inférieure du fourreau 16 par l'intermédiaire d'un bras 18, d'un axe 19, d'une rondelle 20 et d'une goupille 21.Le réglage en longueur de la colonne est obtenu par l'intermédiaire d'une manivelle 22, d'un renvoi d'angle à pignons coniques 23 d'un axe fileté 24 et d'un orifice fileté 15a aménagé dans l'axe de la partie supérieure 15 de la colonne. Le débattement du fourreau coulissant 16 par rapport à la partie 15 est limité par l'intermédiaire d'ergots 25 monté à la base de la partie supérieure 15 de la colonne et de lumières 16a aménagées dans la paroi du fourreau 16.

Selon un mode de réalisation simplifié de l'invention le chariot 6 coulisse librement sur le rail 4 et son réglage en position est obtenu par l'intermédiaire d'un moufle ou d'un plan, monté entre le chariot 6 et la pince supérieure 3b.

Comme on le voit en examinant la figure 1, cet échafaudage se fixe directement au nappe-voute 26 par l'intermédiaire des étriers la et lb, de biellettes 2a et 2b et des pinces 3a et 3b soutenant le rail 4. Une succession d'orifices 4a, permet de faire varier la distance séparant les deux pinces 3a et 3b en fonction des caractéristiques du nappe-voute.

L'échafaudage ayant été mis en place, avec le chariot 6 rapproché du poteau 27, il suffira au monteur de prendre place sur le siège 17, de boucler sa ceinture de sécurité, et, en actionnant la manivelle 13,de faire coulisser le chariot 6 afin de se positionner à l'aplomb du conducteur faisant l'objet de l'intervention. Une bonne position verticale du monteur pourra alors être obtenue par action sur la manivelle 22 qui fera, par l'intermédiaire du renvoi d'angle 23 et de l'axe fileté 24, coulisser le fourreau 16 vers le haut. Ces opérations de réglage en hauteur s'effectuent sans risque, puisque le débattement est limité par les ergots 25 et les rainures 16a.

Le montage pivotant de la colonne par rapport au chariot permet à celle-ci de s'adapter à toutes les inclinaisons du rail 6.

Le siège 17 étant monté pivotant par rapport à la colonne, le monteur pourra donc ainsi, en tournant autour de celle-ci, orienter son corps dans le plan le plus favorable à l'exécution de son travail.

On conçoit aisément que,compte-tenu de l'inclinaison du rail 4, le chariot 6, qui se trouve ainsi rappelé en permanence vers le poteau 27, puisse etre écarté à volonté de ce dernier en utilisant un petit palan tendu entre le chariot 6 et la pince supérieure 3b.

Une autre simplification peut etre obtenue en réglant la longueur de la colonne à priori, en solidarisant le fourreau coulissant 16 avec la partie supérieure 15 de la colonne, en remplacent les ergots de sécurité 25 par un axe amovible et les lumières 16a par une succession d'orifices percés à intervalle régulier dans la paroi du fourreau coulissant 16.

L'échafaudage selon l'invention, est destiné principalement à l'exécution de travaux sur les lignes électriques de moyenne tension.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Echafaudage pour travaux sur lignes électriques aériennes caractérisé en ce qu'il est constitué essentiellement d'un rail (4) se fixant au nappe-voute (26) supportant les lignes,par l'intermédiaire d'étriers(1), sur lequel coulisse un chariot (6),réglable en positon, sous lequel est accrochée une colonne de longueur réglable à l'extrémité inférieure de laquelle est montée un siège (17) ou une nacelle pivotant.

2. Echafaudage selon la revendication 1 caractérisé en ce que le réglage en position du chariot (6) sur le rail (4) est obtenu par l'intermédiaire d'une crémaillère fixée sous le rail (4) d'un pignon (7) relié par un arbre (8) à un ensemble roue (9) vis sans fin (10) actionné à distance par l'intermédiaire d'un double cardan 11, d'une tige de manoeuvre (12) et d'une manivelle (13).

3. Echafaudage selon la revendication 2, caractérisé en ce que la crémaillère est constituée d'une channe de transmission (5).

4. Echafaudage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le réglage de la longueur de la colonne est obtenu par l'intermédiaire d'un fourreau coulissant (16) d'un axe fileté (24) d'un renvoi d'angle (23) et d'une manivelle (22).

5. Echafaudage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le débattement du fourreau coulissant (16) est limité par des ergots (25) fixés à la base de la partie supérieure (15) de la colonne et des lumières (16a) aménagées longitudinalement dans la paroi du fourreau (16).

6. Echafaudage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la colonne est montée pendulairement sous le chariot (6) assurant son déplacement.

7.Echafaudage selon la revendication 1 caractérisé en ce que les étriers (1) sont retenus aux profilés métalliques constituant la nappevoûte (26) par l'intermédiaire d'un bec à crochet et d'une vis de blocage (28).

8. Echafaudage selon les revendications 1 et 7, caractérisé en ce que les étriers (1) sont reliés au rail (4) par l'intermédiaire d'une biellette (2) et d'une pince (3).