FR2719719A1 - Pince d'attache pour câble aérien de télécommunications. - Google Patents

Abstract

Pince d'attache et de réglage de tension, notamment pour câble aérien de télécommunications, caractérisée en ce qu'elle comporte un boîtier externe (5) présentant un alésage de traversée (21) du câble (1) et des moyens (22, 29, 34, 52) pour exercer sur ce câble un effort de traction contrôlé et réglable vis-à-vis du boîtier.

Description

La présente invention est relative à une pince destinée à assurer l'attache et l'immobilisation d'un câble aérien vis-àvis d'un support pour celui-ci, tel qu'un poteau vertical, un mur de façade ou autre, la tension de ce câble entre deux supports de ce genre est susceptible d'être ajustée au moyen de cette pince.

L'invention s'applique plus particulièrement à une pince de ce genre, adaptée à réaliser l'attache et le réglage de la tension d'un câble à fibres optiques mais s'étend bien entendu au domaine plus général des câbles de distribution ou de branchement, que ces câbles comportent ou non de telles fibres.

Les solutions actuellement connues pour l'immobilisation d'un câble vis-à-vis de supports du genre précité, soit en partie courante du câble, soit en fin de ligne à ses extrémités pour arrêter celles-ci, comportent des mâchoires ou similaires, notamment de forme générale conique à ces extrémités, toutes ces pinces d'arrêt ou en partie courante étant prévues pour serrer le câble entre elles en le bloquant rigidement en position lorsque les deux mâchoires sont appliquées l'une contre l'autre.

L'usage de telles pinces exige toutefois, pour le montage du câble entre ses supports, une installation relativement lourde, notamment pour assurer préalablement la tension du câble par l'intermédiaire d'une poulie et d'un organe de traction muni d'un dynamomètre, maintenu en tension jusqu'à ce que la pince soit mise en place et fixée au support.

Ces pinces sont classiques dans la technique et utilisées couramment pour l'immobilisation de câbles comprenant des conducteurs internes en cuivre ou autre métal, qui peuvent supporter un effort de serrage notable entre les mâchoires de ces pinces, ce qui n'est pas le cas lorsque le câble considéré contient des fibres optiques pour lesquelles les efforts de serrage et de traction sont notablement plus limités.

En outre, le coût de ces pinces est relativement élevé surtout leur mise en place est longue, plusieurs interventions successives sur chaque poteau étant nécessaires pour l'accrochage de la poulie et de la pince, le montage du câble et le réglage de tension, ce dernier étant réalisé par des moyens qui sont indépendants de la pince elle-même et qui sont mis en oeuvre lorsque la pince est déserrée, la fermeture des mâchoires n'étant commandée qu'une fois la tension souhaitée obtenue et conservée jusqu'à ce que la pince immobilise le câble.

La présente invention est relative à une pince d'attache pour câble aérien, qui soit polyvalente, c'est-à-dire qui puisse être utilisée aussi bien avec un câble à conducteurs métalliques qu'à fibres optiques, qui présente une grande facilité pour sa mise en place effectuée très rapidement et qui permette un réglage de la tension du câble par la pince elle-même.

L'invention vise également une pince de ce genre, qui puisse être utilisée, aussi bien en bout de ligne comme pince d'arrêt, qu'en partie courante pour soutenir et immobiliser le câble par rapport à son support, en évitant ainsi d'avoir recours à deux types de pinces différents, comme dans l'état de la technique.

A cet effet, la pince considérée se caractérise en ce qu'elle comporte un boîtier externe présentant un alésage de traversée du câble et des moyens pour exercer sur ce câble un effort de traction contrôlé et réglable vis-à-vis du boîtier.

De préférence et selon une autre caractéristique, le boîtier comporte intérieurement un manchon creux avec un passage interne de forme générale cylindrique, apte à recevoir le câble s'étendant axialement dans le manchon en prise avec la surface externe du câble.

Dans un mode de réalisation particulier, où le câble présente une gaine externe lisse, le manchon est adapté pour serrer ce câble au moyen d'une mâchoire de serrage du câble. De préférence, la mâchoire est formée de deux pièces complémentaires logées à l'intérieur de ce manchon, ces pièces présentant un profil externe de forme conique, immobilisées à l'intérieur du manchon contre la surface de celui-ci qui comporte un profil homologue également conique, le manchon étant muni dans sa surface externe d'une denture formant crémaillère, coopérant avec le filetage hélicoïdal d'une vis sans fin, montée en rotation libre à l'intérieur du boîtier et s'étendant parallèlement à l'axe du manchon traversé par le câble.

Selon une caractéristique particulière de ce mode de réalisation, le manchon est constitué de deux parties emboitables, permettant la mise en place dans ce manchon des deux pièces complémentaires à profil conique de la mâchoire de serrage du câble. De préférence également, la vis sans fin comporte à ses extrémités des tourillons propres à s'engager dans des paliers prévus dans des flasques parallèles et opposés fermant les côtés du boîtiers, ces flasques comportant des ouvertures en regard pour le passage du manchon et du câble qui le traverse.

Avantageusement, l'un au moins des tourillons de la vis sans fin se prolonge au-delà du palier qui le reçoit dans l'un des flasques du boîtier par une tête de commande, permettant d'actionner la vis en rotation sur elle-même, de telle sorte que son mouvement, transmis par son filetage hélicoïdal à la denture externe du manchon formant crémaillère, détermine le déplacement de ce manchon dans l'alésage du boîtier et l'entraînement simultané du câble, pour assurer le réglage de la tension de ce dernier.

De préférence, la tête de commande est constituée par un écrou immobilisé sur le tourillon de la vis et propre à coopérer avec une clé dynamométique manoeuvrée depuis l'extérieur du boîtier.

Dans un autre mode de réalisation, où le câble comporte extérieurement des annelures en relief, s'étendant avec une configuration hélicoïdale selon la direction de l'axe longitudinal du câble, le manchon creux est constitué par un écrou, en deux parties s'adaptant l'une à l'autre autour du câble et présentant un filetage interne coopérant avec les annelures de la gaine, l'écrou étant prolongé à l'extérieur du boîtier par une tête, l'immobilisant en translation sans empêcher sa commande en rotation, de manière à pouvoir exercer sur la gaine l'effort de traction souhaité.

Avantageusement et dans ce même mode de réalisation, le boîtier comporte, à l'extrémité du passage recevant le câble, un écrou complémentaire de maintien axial de ce câble.

Dans encore un autre mode de réalisation, où le câble comporte extérieurement des annelures en relief voisines, s'étendant dans des plans parallèles, perpendiculaires à l'axe longitudinal du câble, les annelures sont directement en prise à l'intérieur du boîtier avec le filetage hélicoïdal d'une vis sans fin, montée libre en rotation à l'intérieur du boîtier et s'étendant parallèlement à l'axe du câble.

De façon générale et quel que soit le mode de réalisation envisagé, le boîtier est de préférence constitué de deux parties séparables, s'emboîtant mutuellement l'une par rapport à l'autre à l'aide de moyens de fixation temporaires.

Selon une caractéristique particulière, les moyens de fixation sont constitués par des languettes souples munies d'une extrémité en forme de crochet, portées par l'une des parties du boîtier et aptes à s'engager dans des logements de réception prévus dans l'autre partie, ces logements comportant des portées d'immobilisation pour le crochet des languettes s'engageant derrière ces portées lorsque les deux parties du boîtier sont emboîtées.

La pince ainsi réalisée présente les avantages déjà mentionnés ; en outre, elle peut être mise en oeuvre quelle que soit la nature du câble utilisé et en particulier la structure de la gaine externe de ce câble, qui peut être lisse ou présenter une surface rugueuse, ce qui dans ce dernier cas améliore son ancrage vis-à-vis de la surface interne des deux pièces à profil extérieur conique, logées dans le manchon.

D'autres caractéristiques d'une pince d'attache établie conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels
- La Figure 1 est un schéma de principe, illustrant le montage d'un câble de télécommunications entre deux supports verticaux quelconques.

- La Figure 2 est une vue en coupe transversale d'une pince d'attache conforme à l'invention.

- La Figure 3 est une autre vue en coupe, à plus faible échelle, de la pince selon la Figure 2 par un plan perpendiculaire à celle-ci.

- La Figure 4 illustre les diverses parties de la pince en vue éclatée, permettant de mieux expliciter la manière dont est réalisé leur montage.

- La Figure 5 est une vue en coupe illustrant schématiquement une variante de réalisation, avec un câble dont la gaine comporte des annelures en saillie externe s'enroulant hélicoidalement selon la direction de l'axe longitudinal du câble.

- La Figure 6 illustre une autre variante où la gaine du câble comporte des annelures droites, dans des plans parallèles, perpendiculaires à l'axe longitudinal du câble.

Sur la Figure 1, la référence 1 désigne de façon générale un câble de télécommunications, à conducteurs métalliques ou de préférence à fibres optiques, ce câble étant monté en "aérien" entre deux supports verticaux, respectivement 2 et 3, sur lesquels les extrémités de ce câble sont immobilisées par l'intermédiaire de pinces d'attache et de réglage de tension, conformes à l'invention. Bien entendu, le câble peut se prolonger au-delà de ses supports 2 et 3, ceux-ci occupant selon le cas des positions intermédiaires aussi bien que terminales.

Les Figures 2 et 3 illustrent avec plus de détails la structure de la pince d'attache 4.

Celle-ci comporte principalement un boîtier 5, avantageusement réalisé en deux parties 6 et 7, prévues pour s'emboîter mutuellement l'une avec l'autre. La partie 6 comporte un lamage interne 8 pour le montage d'une vis, permettant d'immobiliser le boîtier contre le support 2, ce mode de fixation n'ayant en lui-même aucun caractère limitatif, le boîtier 5 pouvant également comporter dans une bride latérale 10 de sa partie 6 des perçages 11 pour le passage de goujons de maintien ou autres. Ces perçages servent notamment pour l'immobilisation du boîtier sur un support, lorsque la pince 4 est utilisée comme pince d'arrêt.

La seconde partie 7 du boîtier 5 présente avantageusement, dans sa face dirigée vers la première partie 6, des languettes souples 12 terminées chacune par un crochet 13, ces languettes étant prévues pour s'engager dans des logements 14 de la partie 6, en amenant les crochets 13 derrière une portée d'appui 15 de ces logements, les deux parties du boîtier s'assemblant ainsi mutuellement à la manière d'un clip.

Les deux parties 6 et 7 du boîtier 5 sont par ailleurs fermées latéralement (Figure 2) par des flasques parallèles et opposés, respectivement 16 et 17, en délimitant intérieurement une cavité 18. Les flasques 16 et 17 comportent de plus des ouvertures 19 et 20, en regard l'une de l'autre et formant à travers le boîtier 5 un alésage transversal 21 dans lequel s'engage le câble 1.

Conformément à l'invention, ce câble est solidarisé d'un manchon d'immobilisation 22, celui-ci étant de préférence constitué de deux parties 23 et 24 (Figure 4), articulées entre elles pour se rabattre autour du câble 1 en se solidarisant par l'intermédiaire d'une languette de verrouillage 26 et d'un trou borgne de blocage 27 où s'engage cette languette.

Les deux parties 23 et 24 du manchon 22 présentent intérieurement un logement interne 28 qui comporte un profil conique et qui reçoit une mâchoire de serrage 29 entourant le câble 1.

Cette mâchoire présente également un profil externe conique, lui permettant de venir s'adapter dans le logement 28 du manchon, et est, comme ce dernier, formée de deux parties, respectivement 30 et 31 (Figure 4), aménagées de manière à venir entourer et à serrer étroitement par l'extérieur la gaine du câble 1, celui-ci étant dans ces conditions parfaitement immobilisé dans le manchon 22, en particulier lorsque s'exerce sur ce câble un effort de traction selon sa direction longitudinale.

Dans sa surface externe, le manchon 22 comporte enfin une denture 32, en forme de crémaillère, dont les dents successives sont prévues pour coopérer avec un filetage externe 33 d'une vis sans fin 34, montée à l'intérieur du boîtier 5 dans la cavité 18 de celui-ci, en s'étendant parallèlement à l'axe du manchon 22 et du câble 1 immobilisé dans celui-ci par la mâchoire 29.

La vis sans fin 34 est montée libre en rotation à l'intérieur du boîtier 5 par l'intermédiaire de deux tourillons d'extrémité 35 et 36, respectivement supportés par des paliers 37 et 38 prévus dans les flasques latéraux 16 et 17. Le tourillon 36 se prolonge, à l'extérieur du boîtier 5, par une tête de commande 39, ici en forme d'écrou à six pans, celle-ci étant adaptée à coopérer avec une clé dynamométrique 40 ou tout autre système d'entraînement à limiteur de couple, permettant de déplacer la tête 39 et de provoquer à la demande la rotation de la vis sans fin 34.

Cette vis entraîne à son tour, par l'intermédiaire de la denture 32 du manchon 22, le déplacement de ce dernier dans l'alésage 21, en exerçant sur le câble 1 un effort de traction approprié permettant de régler en permanence sa tension entre ses supports 2 et 3 (Figure 1).

Dans la variante illustrée sur la Figure 5, on retrouve le boîtier 5 recevant le câble 1 dans son alésage transversal 31.

Toutefois dans ce cas, le câble n'est plus lisse extérieurement mais comporte une gaine 50 dont le profil externe comprend des annelures 51 qui, dans l'exemple représenté, s'étendent en hélice autour du câble. A l'intérieur du boîtier 5, dans la cavité 18, est monté un écrou 52 formé de deux parties, respectivement 53 et 54, s'adaptant l'une à l'autre et qui présentent intérieurement un filetage 55 de même pas que l'hélice constituée par les annelures 51 de la gaine 50, lesquelles viennent coopérer avec ce filetage de la façon illustrée.

Les deux parties 53 et 54 de l'écrou se prolongent extérieurement par une tête 56, immobilisant cet écrou en translation mais en le laissant libre de tourner sur lui-même par rapport à la gaine 50, en étant entraîné par un moyen de commande (non représenté), ayant le même effet que la clé dynamométrique 40, représentée sur la Figure 2.

Un second écrou 57 peut être monté et immobilisé sur l'extrémité opposée du boîtier 5, au droit de l'ouverture 19 de celui-ci, cet écrou comportant de même un filetage interne 58, coopérant avec les annelures 51 de la gaine, pour maintenir celle-ci en position axiale indépendamment du premier écrou 52.

La Figure 6 illustre une autre variante dans laquelle la gaine extérieure du câble 1 comporte des annelures 59 qui, au lieu de s'enrouler hélicoidalement autour du câble, sont droites et s'étendent dans des plans parallèles voisins, perpendiculairement à l'axe du câble.

Dans cette variante, le boîtier 5 présente une configuration générale voisine de celle illustrée sur la Figure 2, avec une vis sans fin 34' dont le filetage hélicoïdal 33' est en prise directe avec les annelures 59 du câble qui traverse le boîtier dans le passage axial prévu dans le boîtier entre les ouvertures 19 et 20 de celui-ci. La vis 34' comporte, comme dans l'exemple précédent, des tourillons 35' et 36' supportés dans des paliers 37' et 38'. Une tête de commande 39' coopère avec une clé de manoeuvre 40'.

On réalise ainsi une pince d'attache pour câble aérien de conception très simple et dont la mise en oeuvre est particulièrement efficace, à la fois pour immobiliser les extrémités de ce câble sur des supports appropriés, mais également pour en ajuster la tension, quelle que soit la structure du câble et en particulier la forme ou la nature de sa gaine extérieure.

Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit en référence aux dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1 - Pince d'attache et de réglage de tension, notamment pour câble aérien de télécommunications, caractérisée en ce qu'elle comporte un boîtier externe (5) présentant un alésage de traversée (21) du câble (1) et des moyens (22, 29, 34, 52) pour exercer sur ce câble un effort de traction contrôlé et réglable vis-à-vis du boîtier.

2 - Pince selon la revendication 1, caractérisée en ce que le boîtier comporte intérieurement un manchon creux (22) avec un passage interne de forme générale cylindrique, apte à recevoir le câble s'étendant axialement dans le manchon en prise avec la surface externe du câble.

3 - Pince selon la revendication 2, adaptée à un câble (1) qui présente une gaine externe lisse, caractérisée en ce qu'elle comporte une mâchoire de serrage (29) du câble.

4 - Pince selon la revendication 3, caractérisée en ce que la mâchoire est formée de deux pièces complémentaires (30, 31) logées à l'intérieur de ce manchon, ces pièces présentant un profil externe de forme conique, immobilisées à l'intérieur du manchon contre la surface de celui-ci qui comporte un profil homologue également conique, le manchon étant muni dans sa surface externe d'une denture (32) formant crémaillère, coopérant avec le filetage hélicoïdal (33) d'une vis sans fin (34), montée en rotation libre à l'intérieur du boîtier et s'étendant parallèlement à l'axe du manchon traversé par le câble.

5 - Pince selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisée en ce que le manchon (22) est constitué de deux parties emboitables, permettant la mise en place dans ce manchon des deux pièces complémentaires (30, 31) à profil conique de la mâchoire de serrage (29) du câble (1).

6 - Pince selon la revendication 4, caractérisée en ce que la vis sans fin (34) comporte à ses extrémités des tourillons (35, 36) propres à s'engager dans des paliers (37, 38) prévus dans des flasques parallèles et opposés (16, 17) fermant les côtés du boîtiers, ces flasques comportant des ouvertures en regard (19, 20) pour le passage du manchon (22) et du câble (1) qui le traverse.

7 - Pince selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'un au moins (36) des tourillons de la vis sans fin (34) se prolonge au-delà du palier (38) qui le reçoit dans l'un des flasques (17) du boîtier (5) par une tête de commande (39), permettant d'actionner la vis en rotation sur elle-même, de telle sorte que son mouvement, transmis par son filetage hélicoïdal (33) à la denture externe (32) du manchon formant crémaillère, détermine le déplacement de ce manchon dans l'alésage du boîtier et l'entraînement simultané du câble (1), pour assurer le réglage de la tension de ce dernier.

8 - Pince selon la revendication 7, caractérisée en ce que la tête de commande (39) est constituée par un écrou immobilisé sur le tourillon (36) de la vis (34) et propre à coopérer avec une clé dynamométique (40) manoeuvrée depuis l'extérieur du boîtier.

9 - Pince selon la revendication 2, adaptée à un câble comportant extérieurement des annelures en relief (51), s'étendant avec une configuration hélicoïdale selon la direction de l'axe longitudinal du câble (1), caractérisée en ce que le manchon creux est constitué par un écrou (52), en deux parties (53, 54) s'adaptant l'une à l'autre autour du câble et présentant un filetage interne (55) coopérant avec les annelures de la gaine, l'écrou étant prolongé à l'extérieur du boîtier (5) par une tête (56), l'immobilisant en translation sans empêcher sa commande en rotation, de manière à pouvoir exercer sur la gaine l'effort de traction souhaité.

10 - Pince selon la revendication 9, caractérisée en ce que le boîtier (5) comporte, à l'extrémité du passage recevant le câble (1), un écrou complémentaire (57) de maintien axial de ce câble.

11 - Pince selon la revendication 1, adaptée à un câble comportant extérieurement des annelures en relief (59) voisines, s'étendant dans des plans parallèles, perpendiculaires à l'axe longitudinal du câble (1), caractérisée en ce que les annelures sont directement en prise à l'intérieur du boîtier avec le filetage hélicoïdal (33') d'une vis sans fin (34'), montée libre en rotation à l'intérieur du boîtier (5) et s'étendant parallèlement à l'axe du câble (1).

12 - Pince selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que le boîtier (5) est constitué de deux parties séparables (23, 24), s'emboîtant mutuellement l'une par rapport à l'autre à l'aide de moyens de fixation temporaires (26, 27).

13 - Pince selon la revendication 12, caractérisée en ce que les moyens de fixation sont constitués par des languettes souples (12) munies d'une extrémité en forme de crochet (13), portées par l'une des parties (16, 17) du boîtier (5) et aptes à s'engager dans des logements de réception (14) prévus dans l'autre partie, ces logements comportant des portées d'immobilisation (15) pour le crochet des languettes s'engageant derrière ces portées lorsque les deux parties du boîtier sont emboîtées.