FR2541876A1 - Procede pour l'obtention normalisee de modeles primaires dans la fabrication de chaussures - Google Patents
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Abstract
PROCEDE POUR L'OBTENTION NORMALISEE DE MODELES PRIMAIRES DANS LA FABRICATION DE CHAUSSURES. ON TRACE SUR LA BASE DU PROFIL LONGITUDINAL DE LA FORME UNE LIGNE DE TERRE THEORIQUE DONT LA LONGUEUR CORRESPOND A LA LONGUEUR REELLE DU PROFIL, ET ON DIVISE CETTE LIGNE EN TROIS PARTIES EGALES, SOIT DEUX TIERS POSTERIEURS 8 ET UN TIERS ANTERIEUR 9, LES PREMIERS COUVRANT LA ZONE DU TARSE ET DU METATARSE QUI CORRESPOND A LA ZONE DE SUSTENTATION LONGITUDINALE DU PIED, INVARIABLE POUR LES DIFFERENTS MODELES, TANDIS QUE LE TROISIEME TIERS EST LE TIERS PLANTAIRE QUI RESTE INVARIABLE POUR LA CREATION DES DIFFERENTS MODELES DE FORMES; LA SEMELLE EST REALISEE EN DETERMINANT PAR TRIANGULATION SA LIGNE DYNAMIQUE DE CHARGE 10 AINSI QUE SES DIFFERENTES SECTIONS TRANSVERSALES. APPLICATION A LA FABRICATION INDUSTRIELLE DES CHAUSSURES.
Description
Dans la fabrication de chaussures selon les méthodes tradition-
nelles qui ont été appliquées jusqu'à présent, la création du premier
modèle, dit primaire, était assez problématique.
En effet, la création du premier modèle ou matrice de forme, s'il est confectionné par le modelliste qui le fait totalement à la main, dé-
pend de la mode de chaque instant et du type de chaussure à fabriquer.
D'après ce premier modèle on reproduit ensuite la première paire de formes lesquelles sont soit soumises à une série d'opérations, soit ajustées selon le patron, la semelle étant moulée et dément renforcée
dans son tiers arrière, pour effectuer en dernier l'ajustage du talon.
Ce processus est considéré comme étant effectué en Espagne -
par chaque modelliste de formes à raison de six à sept mille fois par an, de telle sorte qu'il n'était pas possible de confectionner des prototypes de formes qui soient exactement identiques, du fait que ces formes sont
faites entièrement à la main.
D'autre part, il convient de signaler que le fabricant de chaus-
sures, une fois qu'il est en possession de cette première paire de formes, se voit contraint de recourir au fabricant de semelles pour que ce dernier puisse adapter une de ses semelles à la nouvel-le forme et dès lors on se trouve toujours confronté au miême problème, facile à entrevoir, à savoir que cette exécution de la forme de façon manuelle prouve que parmi les deux ou trois cents catégories de semelles déjà confectionnées, il n'y en a normalement aucune qui s'accomode correctement si l'on veut réaliser
un nouvel ajustage.
Cependant, le problème de la fabrication de la chaussure ne s'ar-
r 9 te pas là, car le fabricant, une fois qu'il a déjà obtenu la première
paire de formes, et inclus ses semelles correspondantes ainsi que le mon-
tage du modèle déjà réalisé, doit s'adresser au fabricant inductriel de talons, à la recherche d'un talon qui s'adapte à cet ensemble, talon que l'existence d'un très large échantillonnage permet audit fabricant de
sélectionner toujours selon la mode du moment, mais si l'on parvient ef-
fectivement à surmonter cette difficulté, on constate une fois de plus que ces talons, déjà sélectionnés d'après leur aspect esthétique du point
de vue de la mode, ne peuvent convenir normalement, puisque de tels ta-
lons ne s'accordent pas en raison du degré d'inclinaison et de hauteur nécessaires par rapport à l'ensemble du modèle préparé, ce qui oblige le
fabricant de chaussures à réaliser une nouvelle combinaison et, par sup-
position, une nouvelle série de matrices, avec un accroissement évident
du prix de revient.
2 - Une fois que le fabricant a résolu tous ces problèmes, avec la perte de temps que cela entra ne et les colts élevés que cela présuppose,
il passe à la phase de fabrication, o la production se complique en rai-
son de la-multiplication des pointures distinctes, ce qui ne peut être résolu ni par les industriels des semelles, en raison du prix exhorbitant
que représente ce nombre de matrices par pointure et les variantes pos-
sibles pour chaque modèle, ni par les industriels des talons par suite du
déplacement des talons, lorsqu'en réalité une analyse de ce problème in-
dique immédiatement que celui-ci ne réside ni dans l'un, ni dans l'autre
camp, mais qu'il concerne un défaut total de normalisation dans l'obten-
tion des modèles primaires, ce qui a suggéré le procédé suivant la pré-
sente invention qui résoud ce problème en totalité.
Pour mieux comprendre l'esprit de l'invention, on a représenté sur les dessins annexés, à seul titre d'exemple non-limitatif, un mode préféré d'application industrielle du procédé de l'invention Sur les dessins La FIGURE 1 montre une vue en profil longitudinal; La FIGURE 2 est une vue également en profil longitudinal mais montrant le tracé des arcs passant par les points ( 5 et 6) en prenant pour centre le point 4;
La FIGURE 3 est de même une vue de profil sur laquelle on a tra-
cé un arc qui comprend une quinzaine de hauteurs progressives de talons variant de cinq en cinq mm;
La FIGURE 4 correspond à une représentation simultanée des dif-
férentes hauteurs; La FIGURE 5 montre la position générale de sections transversales;
Les FIGURES 6 et 6 correspondent respectivement à la section-
1 et au calibre ainsi obtenu; Les FIGURES de 7 et 7 a 10 et 10 correspondent aux Figures précédentes mais se réfèrent respectivement aux coupes Il, III, IV et V; La FIGURE 11 montre le profil du support sur lequel, à la façon d'une armature résistante, on fixe les calibres que montrent les Figures 6 bis à 10 bis La FIGURE 12 montre la vue en plan d'une semelle-type;
La FIGURE 13 correspond aux différentes sections de la semelle-
type; La FIGURE 14 montre le soutien intérieur de la semelle-type, avec sa ligne dynamique de charge ( 10) et ses triangulations; La FIGURE 15 correspond à la semelle anatomique; -3 - La FIGURE 16 montre le quadrillage de contact avec la charge de la semelle de type anatomique;
Les FIGURES 17 a à 27 montrent les sections signalées par les réfé-
rences de même chiffre, de 17 à 27, que porte la Figure 16; Les FIGURES 28, 29, 30, 31 et 32 correspondent aux points longitu- dinaux signalés par les références I, Il, III, IV et V Figure 16; La FIGURE 33 montre la partie inférieure de la semelle de type anatomique, et La FIGURE 34 correspond à la sustentation de la semelle de type
anatomique avec ses triangulations.
Le procédé qui constitue l'objet de la présente invention est basé
tout d'abord sur une étude du-pied humain, puisque cette étude va permet-
tre de déterminer la typologie des pieds, avec les pourcentages corres-
pondants à chaque pointure.
D'après cette étude, on constate que les cinq principaux types de pieds sont les suivants Pied normal Pied large Pied fin Pied plat Pied cambré
De cette enqu 9 te il est ressorti que le pourcentage de pieds nor-
maux est de 55 %; tandis que l'ensemble des pieds larges et des pieds fins représente 15 %, les pieds plats et les pieds cambrés représentant chacun
5 %, alors que les 5 % restants concernent une infinité de types de pieds.
Ces résultats peuvent être encadrés dans un quadrillage, suivant la représentation graphique ci-après, o chaque colonne verticale comprend cinq carrés disposés de telle sorte que le carré central correspond au pied normal, tandis que le carré immédiatement supérieur et inférieur est prévu respectivement pour le pied fin et pour le pied large, et qu'enfin
le pied plat et le pied cambré sont disposés aux extrémités de chaque co-
lonne. Les mesures distinctes du périmètre pour une m 9 me longueur sont encadrées dans le sens horizontal pour le pied normal, tandis qu'il y a sept carrés pour les pieds fi L 41 et larges, et cinq carrés pour les pieds plats et cambrés Tous ces carrés peuvent être compris par la suite dans
une ellipse et c'est pour cela que nous appellerons ce dessin "ellipse".
-4 - FIN_
_ _2 é % r-
390/ 539 % prfodde msre dla proecionde platesd pes ftele qe < m O 15 mo m PLA leu loger pimtr O de 3 Rorel, emein fbas et empin ate
39 % O AN _
e l d ht FIN qu o en % m cele-iNccod vectotesce uonnmes, nou nous 1 rééernprl an e i 55 % de /h 39 % Conformément c onnettet d stion t nous pourrons prjete lesa po fondi de mesures de la lonjeer en ces ilanter deaires,e ellesq minitalen de l'écellige maximae, exprime qen cm, ogesr ponturesl prlojete
à tntio 55 % do -
24 cm r 10 la c sures de dame en cinq huteure S distinlc 1 % 'q t+
Toutes ces données ont été obtenues grâce à un relevé très ap-
profondi de mesures de la projection des plantes des pieds, telles que leur longueur, périmètre des orteils, empeigne basse e t empeigne haute, et talon de l'empeigne haute, ainsi que la longueur entre la malléole et la t 9 te du fémur, la taille de la personne, ainsi que le poids de celleci En accord avec toutes ces données, nous nous référerons par la suite au quadrillage central qui concerne un pied de type normal, soit
à environ 55 % de l'humanité,.
Conformément %a cette disposition, nous pourrons projeter les mesures de la longueur en cinq pointures inter Médiaires;de l'échelle minimale à l'échelle maximale, exprimées en cm, ces pointures projetées étant:
1 24 cm pour la chaussure de dame en cinq hauteurs distinc-
tes.
27 cm pour la chaussure d'homme en six hauteurs distinc-
tes. 3 20 cm pour les chaussures de la seconde série enfants -5 -
(garçons et filles) en six hauteurs distinctes.
16 cm pour les chaussures de la première série enfants (garçons et filles) en cinq hauteurs différentes, et 12 cm pour les chaussures de premier age et bébés, en quatre hauteurs distinctes. Donc, en prenant comme exemple d'application du procédé selon la présente invention une chaussure de dame d'une longueur de pied de 24 cm, on trace avec la série de valeurs obtenues directement d'après ce pied, son profil longitudinal, tel que le représente la Figure 1 des dessins
annexés.
En possession de ce profil longitudinal, nous constatons que le tarse et le métatarse réunis par l'articulation de Chopar représentent
les deux tiers postérieurs ou de sustentation, tandis que le tiers res-
tant ou antérieur s'articule autour du joint métatarso-phalangien, ce qui détermine la zone plantaire Dans le restant de la longueur, les progressions en plus ou en moins sont une constante de proportionalité
mathématique suivant une simple règle de trois.
Ce point central de l'articulation métatarso-phalangienne, nous
l'appelerons "cote O of, laquelle, en accord avec ce qui précède, se ren-
contre à une distance des deux tiers de ladite zone postérieure du pro-
fil longitudinal et à un tiers de la pointe du pied, ce qui ressort de
la Figure 2, o le point dit "cote 0 " est désigné par le chiffre de ré-
férence 1.
En prenant pour centre ce point 1, nous prenons 5 mm de chaque
côté, et obtenons à partir de ce point le point désigné en 2 qui cor-
respond au point d'élévation, et le point désigné en 3 qui est le point de foulage, et le-centre de la courbe tracée à partir de ce point 3 dont le rayon est la distance entre les points 2 et 3; on obtient ainsi
le point de référence 4, ce qui appara It clairement sur la Figure 2.
Toutes les hauteurs classiques de talons sont comprises entre
mm et 95 mm, ce qui donne quinze hauteurs différentes avec des inter-
valles de 5 en 5 mm.
Pour cela, en prenant pour centre le point 2 on tracera un arc de rayon 25; tandis qu'en partant du centre 4 on tracera un arc de
rayon 4-6 (voir la Figure 2), pour ce profil, la base théorique supé-
rieure du talon étant un carré ayant un côté de 6 cm, afin que la pro-
jection se trouve à 3 cm de l'extrémité postérieure de la ligne de terre ou de base, c'est-à-dire à la longueur totale qui est de 24 cm divisés
par 8.
-6 - Ce point, que l'on détermine à 3 cm de l'extrémité postérieure de la ligne de terre ou de base, est signalé comme indiqué en 7 sur la Figure 3 des dessins annexés, et l'on trace à partir de ce point un arc 2-7. Sur cet arc doivent se rencontrer les différentes hauteurs des talons choisis, et il suffira de porter les valeurs de ceux-ci à partir
de la ligne de terre ou de base pour les définir.
Ces valeurs vont de 5 en 5 mm, en commençant par 25 mm, jusqu'à
parvenir à 95 mm De cette façon, on obtient la Figure 3 et avec celle-
ci une série de points 7, 7 1, 7 2, 7 15, à partir desquels on pourra tracer les différents profils longitudinaux de la forme, suivant
un éventail d'angles tel que le représente la Figure 4 des dessins an-
nexés. Une fois que l'on a calculé le profil longitudinal on passe au tracé des sections transversales, lesquelles suivant ce procédé sont au
nombre de cinq, comme le montre la Figure 5.
Ces sections sont les suivantes:
Section I Cette section représente la capacité du calcanéum.
Section II Cette section est celle de la cheville.
Section III Cette section est celle de l'empeigne haute.
Section IV Cette section est la section médiane.
Section V Cette section est celle de l'empeigne basse.
Les sections ainsi obtenues sont représentées respectivement sur
les Figures 6, 7, 8, 9 et 10.
Grâce à ces sections, on obtient des calibres représentés sur bsbis bis bis bis
les Figures 6, 7,8, 9 i, et 10, toutes pourvues d'une rai-
nure qui permet de les monter à la façon d'un squelette à cheval dans des rainures correspondantes du profil longitudinal (Figure 11), les
vides ainsi laissés étant remplis ultérieurement afin d'obtenir finale-
ment le modèle qui respecte parfaitement ce profil; en ce qui concerne ce
profil, il convient de signaler que le profil supérieur est d'une impor-
tance primordiale et doit être traité avec le maximum de soin, car si le
profil inférieur détermine le profil longitudinal du pied humain, le pro-
fil supérieur ne détermine rien de pratique dans le résultat final de la chaussure, mais il est fondamental et basique en tant que point d'appui pour la fabrication mécanique et pour éliminer ultérieurement le défaut de contrôle existant actuellement dans le monde de la chaussure, en m 9 me
temps qu'il doit servir de base pour le développement de nouvelles recher-
ches dans le domaine de l'outillage pour l'industrie de la chaussure et 7 -
les industries connexes.
Entre les profils inférieur et supérieur, il faut respecter les triangulations de charge et de soutien qui nous sont données entre la malléole ou la cheville extérieure au cinquième métatarse et le tendon d'Achille, ou entre la malléole ou la cheville intérieure au premier méta-
tarse et le tendon d'Achille Le profil postérieur nous donne la propor-
tion du calcanéum par élévation à partir du profil inférieur jusqu'à la
jonction calcanéum-tendon d'Achille, le reste étant réuni au profil in-
férieur.
Pour projeter et réaliser les profils de chaussures du genre bot-
te qui couvrent,en la dépassant, l'articulation tibia-astragale, il faut
tenir compte du retrait du tendon d'Achille ainsi que du renflement lon-
gitudinal de l'empeigne ou de la zone antéro-supérieure de l'articulation tibia-astragale et de la zone antéro-supérieure de l'articulation de Chopar, qui actuellement ne sont ni considérés ni respectés par personne
dans le milieu de la fabrication de la chaussure.
Ceci étant posé, on décrira maintenant le procédé qui permet
d'obtenir les semelles.
Pour cela, il convient d'envisager deux types distincts, à savoir la première semelle ou simplement "première", telle qu'on la fabrique
traditionnellement de nos jours, tandis que la seconde semelle sera en-
visagée sous l'aspect anatomique ou correspondant totalement au relief
de la plante du pied humain.
En ce qui concerne la première, on ne projetera que l'axe longi-
tudinal des deux tiers postérieurs, cet axe étant désigné par le chiffre
de référence 8 sur la Figure 12 des dessins annexés.
Cet axe longitudinal 8 se prolonge jusqu'à la cote O ou au centre de l'articulation métatarso-phalangienne, c'est-à-dire jusqu'à la limite
fixée par le tracé transversal entre le premier métatarse et le cinquiè-
me métatarse pour, au delà de ce point (que nous fixons entre les extré-
mités des premier et second métatarses et un tracé parallèle à l'axe précédent), le prolonger sur le tiers restant ou plantaire suivant un
axe désigné en 9 sur la Figure 9 des dessins.
Dans la phase suivante on tracera les segments de courbes, la tri-
angulation de charge et la sustentation extérieure.
Dans ce sens,-on réalisera la triangulation d'appui du pied qui se détermine en reliant le point central du calcanéum 12 (Figure 14) aux
points de charge des premier et cinquième métatarses, désignés respecti-
vement en 13 et 14 La ligne dynamique de charge se développe à partir du 8 - centre du calcanéum 12 vers la partie externe et antérieure en passant
par les quatrième et cinquième articulations, pour se perdre dans l'ar-
ticulation phalange-phalangette du gros orteil Cette ligne dynamique de
charge est désignée par le chiffre de référence 10 sur la Figure 14.
Ensuite, on prolonge l'axe des deux tiers postérieurs sur une distance de 5 me vers son point d'appui et l'on prolonge l'axe plantaire
ou antérieur 9 de 5 mm vers la partie postérieure, jusqu'au point d'élé-
vation, que nous marquerons d'une croix par son milieu 11 pour revenir vers la partie postérieure et concrètement vers les côtés latéraux au
centre du calcanéum 12, ce qui confère un parfait équilibre à la chaus-
sure. Cette semelle, ainsi obtenue et représentée sur la Figure 14, correspond pratiquement à l'empreinte que laisse un pied humain mouillé
sur une surface plane.
Avec cette même opération et en utilisant de nouveau, comme dans
les cas précédents, la simple règle de trois, on corrige les valeurs res-
tantes. La seconde semelle sera projetée dans son aspect anatomique ou d'accouplement total par rapport à la plante-du pied humain, c'est-à-dire
-20 exactement comme quand on marche sur du sable ou sur un tapis souple.
Pour cela, on projettellaxe longitudinal des deux tiers posté-
rieurs 15 et la transversale à sa cote O entre les première et cinquième
articulations métatarso-phalangiennes par sa partie extérieure, en conti-
nuant depuis cette cote O et depuis le point central des premier et se-
cond métatarses en suivant un tracé parallèle jusqu'à sa partie la plus antérieure, suivant un axe désigné en 16 sur la Figure 15,
Au cours d'une phase ultérieure on projette les sections des cour-
bes transversales, lesquelles méritent une étude approfondie, étant donné que cette partie du pied sert d'appui ou de contact avec la chaussure, et
transmet la totalité du poids humain, devant à la fois maintenir un équi-
libre parfait dans toute la carcasse osseuse et faciliter le retour de
la circulation de l'irrigation sanguine.
Pour cela, nous devons nous reporter tout d'abord à la Figure 16 qui montre les points longitudinaux signalés par les symboles de référence PI, P-II, P-III, P-IV et P-V, qui font l'objet des Figures 28, 29, 30, 31
et 32 des dessins annexés.
On remarquera que le tarse, dans sa partie postérieure, amorce une
courbe plus prononcée pour s'atténuer en son centre et jusqu'à l'articula-
tion de Chopar et que, à partir de celle-ci, la m 9 me courbe se prolonge 9 -
vers sa partie antérieure en deux branches caractéristiques très distinc-
tes, l'une extérieure, qu'intersecte la ligne dynamique de charge, et
l'autre intérieure, par laquelle passent les tendons fléchisseurs prin-
cipaux du pied, ces muscles fléchisseurs, larges et courts, déterminant le point interne de parfait équilibre et de flexion du pied humain. En tenant compte de ce qui précède, on continue de projeter les deux tiers postérieurs, à savoir le tarse et le métatarse, en dix courbes transversales et une courbe longitudinale, la Figure 16 montrant que l'on a désigné les dix courbes transversales par les chiffres de référence 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26, tandis que la courbe longitudinale, située dans la partie la plus postérieure, est désignée par le chiffre
de référence 27.
Toutes ces sections transversales sont représentées respective-
ment sur les Figures 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27 des
dessins.
Pour la partie inférieure de la chaussure, qui se trouve en con-
tact avec le sol, on procède à la projection de plusieurs courbes trans-
versales dont six sont de nivellement par rapport au sol, désignées par
les chiffres de référence 28, 29, 30, 31 et 32 sur la Figure 33 des des-
sins annexés, une section longitudinale étant en outre prévue dans la
partie la plus postérieure, comme indiqué en 34 sur la Figure 33.
La projection de triangulations d'appui ou de sustentation du pied ou d'équilibre de la chaussure, ainsi que la ligne dynamique de charge,
s'obtiennent de la m 9 me façon que dans le cas précédent représenté Figu-
re 14, la Figure 34 représentant maintenant la solution correspondante à une semelle de type anatomique, o l'on peut vérifier parfaitement comment
les triangulations demeurent à l'intérieur de cette semelle.
Avec tous les éléments exposés jusqu'à présent, on obtient une chaussure propre à s'adapter parfaitement au pied, à la fois en maintenant la pureté des lignes extérieures et en ouvrant de nouvelles voies à la
créativité pour de nouveaux modèles.
Après cette description exhaustive de la nature de la présente in-
vention et des possibilités de réalisation industrielle qu'elle offre, on peut ajouter que, dans son ensemble et par ses parties constitutives, il
est possible d'y introduire des changements de forme, de matière et de dis-
position sans s'écarter des principes de base de l Vinvention, dans la me-
sure o de telles modifications restent dans le cadre de l'invention.
-
Claims (7)
1 Procédé pour obtenir de façon normalisée des modèles primaires dans la fabrication de chaussures, caractérisé par le fait que, suivant ce procédé et dans une première phase, on trace sur la base du profil longitudinal de la forme une
ligne de terre ou de base théorique d'une longueur corres-
pondant à la longueur réelle dudit profil, pour diviser en-
suite cette ligne en trois parties égales, suivant deux tiers postérieurs ( 8) et un tiers antérieur ( 9), en faisant en sorte que les deux tiers postérieurs couvrent essentiellement la zone du tarse et du métatarse, qui correspond à la partie de sustentation longitudinale de base du pied et qui reste invariable dans son concept fondamental pour les différents modèles, de manière que le troisième tiers ou tiers antérieur dénommé tiers plantaire ou de flexion reste invariable pour
la création des différents modèles de formes.
2 Procédé selon la Revendication 1, caractérisé par le
fait que le point commun ou théorique d'intersection entre les deux tiers postérieurs et le tiers plantaire est pris comme point de départ ou point zéro ( 1) pour définir ensuite deux points ( 2, 3) situés de chaque coté du point zéro, à une meme distance relative, par rapport au point zéro, d'une valeur de préférence égale à cinq millimètree,l'un ( 2) de ces deux points étant pris comme point d'élévation pour les
deux tiers postérieurs, tandis que l'autre point ( 3) corres-
pond au point de foulage ou d'appui, à partir duquel s'amor-
ce le début de l'élévation de la zone antérieure du pied.
3 Procédé selon l'une ou l'autre des Revendications 1 et
2, caractérisé par le fait que l'on prend en tant que hauteurs possiblesdu talon celles qui sont comprises entre 25 mm et 95 mm, avec des intervalles de cinq mm entre elles, ce qui donne quinze variantes ou valeurs distinctes sur ladite ligne de
terre, suivant un tracé vertical et dans une direction per-
pendiculaire à ladite ligne de terre, ces différentes lignes verticales permettant de déterminer les différents niveaux de hauteur qui doit occuper le profil longitudinal de la forme au cours d'un mouvement de rotation de celle-ci dans le sens des aiguilles d'une montre ou dextrogyre, et en prenant comme
centre l'articulation métatarso-phalangienne, par quoi on dé-
il - finit un éventail des différents profils longitudinaux, dans lequel les deux tiers postérieurs de chaque profil restent invariables, de telle sorte que la fabrication des formes soit maintenue à l'intérieur de cette uniformité dans les deux tiers postérieurs et selon les différentes hauteurs de
talon, ce qui a pour résultat l'obtention d'un profil stan-
dardisé pour les différentes hauteurs de talon, et par con-
séquent une rationalisation et une normalisation des talons
dans la-mesure nécessaire pour assurer une sustentation cor-
recte, ce qui finalement assure la standardisation des deux
tiers arrière de la forme.
4 Procédé selon la Revendication 3, caractérisé par le fait que, pour délimiter sur la ligne de terre la position longitudinale des lignes qui correspondent aux quinze valeurs
de hauteur possible des talons, on prend, à partir de l'ex-
trémité arrière de cette ligne de terre, une mesure corres-
pondant à un huitième de sa valeur, et l'on trace à partir du point correspondant un arc sur lequel doivent se situer les différentes valeurs de hauteur du talon, de façon que l'intersection de la valeur correspondant à chaque dimension
en hauteur du talon avec cet arc ainsi tracé permette de dé-
terminer le point commun par lequel doit passer le profil
longitudinal respectif de la forme.
Procédé selon la Revendication 4, caractérisé par le fait que, pour délimiter la position des points extrêmes
inférieur et supérieur, de l'arc postérieur du profil longi-
tudinal, au cours de la rotation dextrogyre des profils dis-
tincts, on trace deux arcs, dont l'un a pour centre le point
d'élévation ( 2) et qui s'étend jusqu'au point inférieur ex-
trame ( 5), tandis que l'autre est centré (en 4) sur la verti-
cale partant du point de foulage ou d'appui ( 3), qui coïncide
avec la première articulation métatarso-phalangienne, et s'é-
tend jusqu'au point supérieur ( 6) de l'arc postérieur du pro-
fil longitudinal de la forme.
6 Procédé selon la Revendication 1, caractérisé par le
fait que, après avoir tracé le profil longitudinal de la for-
me, on effectue le tracé des sections transversales (i, II,
III, IV, V), au nombre de cinq, qui correspondent respec-
tivement à la capacité duc alcanéum (I), de la cheville (Il), 12 - de l'empeigne haute (III), de l'empeigne médiane (IV) et de
l'empeigne basse (V), afin de fixer au cours d'une phase ul-
térieure la position de ces sections sur le même profil lon-
gitudinal de la forme, qui prend l'aspect d'une armature ré-
sistante, dont le remplissage permet d'obtenir le corps gé-
néral de la forme de la chaussure.
7 Procédé selon la Revendication 1, caractérisé par le
fait que, pour déterminer la semelle-type, on inscrit les va-
leurs dans un rectangle dont le plus grand coté correspond à la longueur totale de la semelle, rectangle dont les deux tiers postérieurs duquel on trace un axe longitudinal ( 8)
qui s'étend entre le calcanéum et l'articulation métatarso-
phalangienne, tandis que dans le troisième tiers on trace un
axe ( 9) dit axe plantaire, qui s'étend de l'articulation mé-
tatarso-phalangienne à l'extrémité antérieure de la semelle.
Procédé selon la Revendication 7, caractérisé par le fait
que, pour définir les triangulations de sustentation longi-
tudinale, on trace chacunedes triangulations, respectivement
intérieure et extérieure, la triangulation intérieure s'éten-
dant du centre ducalcanéum ( 12) à la première articulation
métatarso-phalangienne ( 13), et de celle-ci jusqu'à la cin-
quième articulation métatarso-phalangienne ( 14), tandis qcue
la triangulation extérieure se définit par deux lignes d'é-
quilibre lesquelles, en partant du point de foulage ou d'ap-
pui ( 11), s'étendent jusqu'à chacun des points situés dans un plan théorique qui, en passant par le centre duc alcanéum ( 12), est perpendiculaire aux deux grands cotés du rectangle dans lequel est inscrite la semelle, ce tracé étant complété par une ligne dynamique de charge ( 10) formée par une courbe qui, en partant du point central du calcanéum, se prolonge en
passant entre les quatrième et cinquième articulations méta-
tarso-phalangiennes pour se terminer par l'articulation pha-
lange-phalangette du gros orteil, cette courbe ( 10) étant tracée à partir d'un point extérieur avec un rayon d'environ
dix-sept centimètres.
9 Procédé selon la Revendication 7, caractérisé par le
fait que, pour déterminer la semelle anatomique et plus exac-
tement les valeurs de ses courbes de définition, on effectue
un relevé d'une empreinte dans une matière telle que du sa-
13 - ble, pour obtenir une empreinte plus ample qui comprend, en plus de la triangulation extérieure de la charge inversée, la triangulation intérieure, pour faire en sorte que les deux
triangulations soient totalement associées au pied, et obte-
nir une sustentation longitudinale supérieure de 50 % à celle
obtenue par les semelles conventionnelles.
Procédé selon la Revendication 9, caractérisé par le
fait que, pour déterminer les différentes voûtes transver-
sales du pied, on développe dix sections transversales ( 17,
18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26), séparée par des inter-
valles en cinq points répartis longitudinalement par rapport à la semelle, pour obtenir ainsi une grille qui, en formant une armature résistante, permet de compléter les formes de cette semelle par une adaptation anatomique de celle-ci, 11 Procédé selon la Revendication 10, caractérisé par le fait que la partie inférieure de la semelle est réalisée en tenant compte d'au moins six-sections ( 28, 29, 30, 31, 32,
33) parmi lesquelles, de préférence, les quatre sections cen-
trales ( 29, 30, 31, 32) se prolongent vers le bas suivant une
partie saillante.
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