CH617331A5

CH617331A5 -

Info

Publication number: CH617331A5
Application number: CH1432877A
Authority: CH
Inventors: Loic David; Peter Handlbauer
Original assignee: Loic David; Peter Handlbauer
Priority date: 1976-12-23
Filing date: 1977-11-23
Publication date: 1980-05-30
Also published as: IT1088670B; DE2757475A1; FR2374864B1; FR2374864A1; US4139337A

Description

La présente invention a pour objet un appareil pour la fabrication de semelles orthopédiques constituées en matière thermoplastique, à usages multiples, et plus particulièrement de semelles orthopédiques utilisables dans des chaussures de sport, notamment dans les chaussures de ski et les chaussures d'alpinisme.

Considérant par exemple le cas des chaussures de ski, il est utile que le pied du skieur prenne parfaitement appui sur le fond de la chaussure pour que le skieur skie sans fatigue et puisse imprimer au ski les mouvements nécessaires, sans qu'il y ait entre le pied et la chaussure un jeu préjudiciable à la pratique du ski, notamment à une bonne prise de carre.

Pour atteindre ce but, il est donc connu de placer, à l'intérieur des chaussures de ski, des semelles reproduisant rigoureusement la forme anatomique du pied; et c'est ainsi qu'il est également connu de réaliser de telles semelles dans des feuilles constituées en une matière thermoplastique.

Il se pose toutefois un problème qui est celui de la confection de ces semelles. Ce problème est précisément résolu par l'invention, qui concerne un appareil comportant un podoscope pour examiner la face inférieure du pied, des moyens pour repérer la position du pied sur le podoscope et des moyens pour la mise en forme d'une semelle en matière thermoplastique sur une surface d'appui se substituant au podoscope mais comportant les mêmes moyens de repère pour le positionnement du pied. Cet appareil peut en outre comporter des moyens pour positionner les genoux dans la position qui détermine le meilleur appui du pied sur le sol et est déterminée par contrôle de cet appui sur le podoscope.

Diverses formes d'exécution de cet appareil sont, bien entendu, possibles. C'est ainsi que suivant une forme avantageuse d'exécution, l'appareil se présente sous la forme d'un carter se prolongeant vers le haut par une colonne verticale sur laquelle sont positionnées de façon réglable verticalement, longitudinalement et latéralement, deux gouttières servant d'appui aux deux genoux, ce carter présentant dans sa face supérieure une ouverture, au travers de laquelle apparaît l'une des quatre faces d'un corps parallélépipédique qui est monté rotatif autour d'un axe horizontal et est verrouillable en position pour que sa face supérieure destinée à servir d'appui au pied soit horizontale.

Ce corps parallélépipédique constitue l'un des éléments essentiels de l'appareil. Selon cette forme d'exécution, ce corps contient en effet un miroir qui, en combinaison avec l'une de ses quatre faces principales constituée par une glace, joue le rôle de podoscope, cependant qu'une deuxième face est agencée pour permettre la mensuration du pied et une troisième face comporte un revêtement relativement souple et une zone en forme de voûte plantaire pour servir d'appui au pied pendant le formage de la semelle, les trois faces précitées comportant les mêmes moyens de repère pour le positionnement du pied.

Dans tous les cas, la semelle étant constituée en une matière thermoplastique, sa mise en forme nécessite son chauffage préalable. A cet effet, un appareil conforme à l'invention comporte avantageusement un four intégré dans son carter.

Il est enfin important de noter que, pour obtenir une semelle très efficace, il est nécessaire qu'elle soit mise en forme par l'utilisateur lui-même, non seulement dans la position adéquate déterminée grâce au podoscope et aux deux genouillères, mais aussi grâce à un appui ferme du pied sur la semelle. Il faut donc que l'utilisateur reporte au maximum le poids de son corps sur la semelle, de même d'ailleurs qu'au cours de l'examen du pied grâce au podoscope. Pour atteindre ce but, l'appareil peut comporter des poignées permettant à l'utilisateur de maintenir son équilibre lorsqu'il est pratiquement en appui sur un seul pied.

L'invention sera bien comprise et ses avantages ainsi que ses caractéristiques ressortiront bien de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cet appareil :

la fig. 1 est une vue en perspective montrant l'ensemble de l'appareil illustré dans la position où, à la face supérieure du carter de l'appareil, apparaît le podoscope;

la fig. 2 est une vue en perspective de l'élément parallélépipédique intérieur montré seul, mais dans une position différente de celle qu'il occupait dans la fig. 1.

La partie inférieure de l'appareil se présente sous la forme d'un carter 1 dissimulant un châssis, non visible au dessin, et dont est solidaire une colonne verticale 2 sur laquelle sont montés coulissants deux éléments tubulaires, respectivement 3 et 4, qui peuvent être immobilisés en des positions réglables grâce à des vis de pression manœuvrables par des poignées, respectivement 5a et 5b.

De l'élément tubulaire 3 est solidaire le support 6 d'un barreau 7 qui est monté déplaçable dans ce support et est immobilisable en position au moyen d'une vis manœuvrable par une poignée 8. Le barreau 7 sert lui-même de support à une tige transversale et horizontale 9 recevant deux gouttières 10 qui sont déplaçables en translation et en inclinaison et sont immobilisables dans la position voulue. Ces gouttières 10 sont destinées à

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servir d'appui aux deux genoux de l'utilisateur. Elles seront donc ci-après désignées sous le nom de genouillères.

Du support 4, fixé à hauteur réglable sur la colonne 2, est solidaire une barre transversale 12 recevant deux tiges longitudinales 13 servant de poignées.

Dans sa face supérieure, le carter 1 présente une ouverture rectangulaire 14, au travers de laquelle apparaît l'une des quatre faces d'un corps parallélépipédique 15 logé à l'intérieur de ce carter. Ce corps 15 est en fait constitué de deux joues latérales qui sont réunies par quatre faces et par un arbre 16 tourillonnant dans des paliers aménagés dans les deux faces latérales principales du carter 1, ou supportés par le châssis logé dans ce carter.

A l'une de ses extrémités, l'arbre 16 reçoit un volant de manœuvre 17 pour permettre de faire tourner le corps parallélépipédique 15 à l'intérieur du carter 1 ; et un verrou 18, coopérant avec quatre trous 19 percés dans la face latérale correspondante du corps parallélépipédique 15, permet d'immobiliser ce corps dans quatre positions dans chacune desquelles l'une des faces de ce corps apparaît au travers de l'ouverture 14 du carter 1.

Chacune des quatre faces principales du corps parallélépipédique 15 est agencée différemment. En effet:

— l'une des faces est constituée par une glace 21 qui est combinée avec un miroir 22 placé à l'intérieur du corps 15 pour donner lieu à la formation d'un podoscope;

— une autre face 23, constituée en un matériau quelconque, présente une pluralité de lignes parallèles 24 grâce auxquelles il est possible de mesurer le pied, afin de déterminer la pointure de la semelle;

— une autre face reçoit une plaque 25 constituée en un matériau relativement souple; cette plaque 25 présente, d'une part, deux bossages 26 profilés en forme de voûte plantaire et, d'autre part, des lignes parallèles 27 correspondant à celles 24 de la face précitée;

— quant à la dernière face, elle peut recevoir tous autres agencements ; c'est ainsi par exemple que, dans le cas particulier d'un appareil destiné à la confection de semelles orthopédiques pour chaussures de ski, il est possible de prévoir sur cette quatrième face des moyens permettant la fixation d'une paire de chaussures de ski pendant l'opération de moulage des chaussons intérieurs que comportent certaines chaussures.

Les trois faces essentielles du corps parallélépipédique 15 sont donc les faces 21, 23 et 25; et il est à noter que sur ces trois faces apparaissent les mêmes lignes de repère 28, grâce auxquelles il est possible de donner rigoureusement la même position au pied lorsqu'il prend appui successivement sur chacune de ces faces.

Le carter 1 est enfin utilisé pour servir de logement à un four destiné au chauffage des feuilles de matière thermoplastique dans lesquelles sont confectionnées les semelles. Les éléments chauffants du four ne sont pas visibles au dessin. Seul est visible le tiroir 29 dans lequel les semelles sont introduites pour leur chauffage. Un interrupteur 31 permet le fonctionnement du four et un thermostat 32 contrôle la température.

Lorsqu'il s'agit de confectionner une paire de semelles orthopédiques avec cet appareil, la première opération consiste à mesurer la taille du pied de l'utilisateur, en lui demandant de

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faire prendre appui à ses deux pieds sur la face 23 du corps parallélépipédique 15, qui a bien entendu été amené préalablement dans la position voulue à l'intérieur du carter 1 ; pour cette opération de mensuration, les pieds doivent être alignés sur les lignes 28.

Avant de faire tourner le corps parallélépipédique 15 pour amener sa face 25 à la partie supérieure du carter 1, c'est-à-dire avant de placer sur la plaque 27 la semelle qui a été choisie à la suite de la mensuration précédemment effectuée, il convient préalablement de déterminer de façon très rigoureuse la position que le pied devra occuper pendant la mise en forme de la semelle.

Pour cela, le corps parallélépipédique 15 est amené, grâce au volant 17, dans la position représentée à la fig. 1, c'est-à-dire dans la position dans laquelle la glace 21 se trouve à la face supérieure du carter 1. L'utilisation monte alors sur le corps parallélépipédique 15, plus précisément sur la glace 21 du podoscope, en ayant soin d'aligner ses pieds avec les deux lignes 28 ; et la personne préposée à la fabrication des semelles règle verticalement, longitudinalement, transversalement et en inclinaison, la position des genouillères 10 pour que les deux genoux de l'utilisateur y prennent appui dans une position déterminée, grâce à laquelle l'appui des deux pieds sur la glace 21 se fait dans les meilleures conditions. Cette position adéquate est facilement déterminée, car la face inférieure du pied se réfléchit sur le miroir 22, visible au travers de la glace 21. Il est d'ailleurs à noter que, pour obtenir le meilleur appui du pied sur la glace 21, il faut que l'utilisateur reporte le maximum de son poids sur ses pieds. Les deux poignées 13 lui permettent, dans ces conditions, de conserver son équilibre.

Lorsque les genouillères 10 ont donc été positionnées pour que successivement les deux pieds de l'utilisateur occupent la meilleure position d'appui sur la glace 21, l'utilisateur descend de l'appareil et, au moyen du volant 17, on fait tourner le corps parallélépipédique 15 pour qu'apparaisse sa face 25. L'utilisateur monte alors sur cette face, après qu'on y a placé la semelle à former, semelle, qui a été extraite du tiroir 29, c'est-à-dire du four de préchauffage. Grâce aux diverses lignes de repère prévues sur la plaque 27, la semelle est bien entendu positionnée correctement; et il suffit ensuite à l'utilisateur de donner à cette semelle sa forme définitive en y appliquant son pied, mais en ayant bien entendu soin que, grâce aux lignes de repère 28, le pied occupe rigoureusement la même position que sur le podoscope formé par la glace 21 et le miroir 22. Le pied étant ainsi positionné sur la semelle, elle-même positionnée sur la plaque 27, l'utilisateur, dont les genoux sont maintenus par les genouillères 10, reporte alors au maximum le poids de son corps sur la semelle en cours de formage, et ce tout en se tenant aux poignées 13.

Dans le cas de semelles destinées à des chaussures de ski, il est avantageux que la confection des deux semelles d'une même paire de chaussures soit faite successivement, car il est impératif que la semelle d'une chaussure de ski soit établie en tenant compte de l'effort maximal que chaque pied peut exercer sur le fond de la chaussure. Il est par contre évident que, dans le cas de chaussures autres que celles destinées au ski, il est possible de confectionner simultanément les deux semelles d'une même paire, car il suffit alors que le poids du corps soit réparti sur les deux pieds.

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1 feuille dessins

Claims

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1. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques constituées en matière thermoplastique, caractérisé en ce qu'il comporte un podoscope pour examiner la face inférieure du pied, des moyens pour repérer la position du pied sur le podoscope et des moyens pour la mise en forme d'une semelle en matière thermoplastique sur une surface d'appui se substituant au podoscope, mais comportant les mêmes moyens de repère pour le positionnement du pied.

2. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour positionner les genoux dans la position qui détermine le meilleur appui du pied sur le sol et est déterminée par contrôle de cet appui sur le podoscope.

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REVENDICATIONS

3. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un carter se prolongeant vers le haut par une colonne verticale sur laquelle sont positionnées de façon réglable verticalement, longitudinalement et latéralement, deux gouttières servant d'appui aux deux genoux, ce carter présentant dans sa face supérieure une ouverture, au travers de laquelle apparaît l'une des quatre faces d'un corps parallélépipédique qui est monté rotatif autour d'un axe horizontal et est verrouillable en position pour que sa face supérieure destinée à servir d'appui au pied soit horizontale.

4. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques selon les revendications 1 à 3, caractérisé en ce que son corps parallélépipédique contient un miroir qui, avec l'une de ses quatre faces principales constituée par une glace, joue le rôle de podoscope, cependant qu'une deuxième face est agencée pour permettre la mensuration du pied et une troisième face comporte un revêtement relativement souple et une zone en forme de voûte plantaire pour servir d'appui au pied pendant le formage de la semelle, les trois faces précitées comportant les mêmes moyens de repère pour le positionnement du pied.

5. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce que sa colonne supportant les deux gouttières servant d'appui aux deux genoux se prolonge vers le haut par un support de hauteur réglable dont deux poignées sont solidaires.

6. Appareil pour la confection de semelles orthopédiques selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un four qui est intégré dans son carter et qui est destiné au préchauffage des semelles avant leur formage.