FR2473856A1

FR2473856A1 - Chaussure de ski

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Publication number: FR2473856A1
Application number: FR8100418A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1980-01-17
Filing date: 1981-01-07
Publication date: 1981-07-24
Also published as: IT8152819V0; ATA8781A; DE3001633A1; DE8001170U1; IT8167047A0; IT1143274B; US4381613A

Abstract

CETTE CHAUSSURE DE SKI EST DU TYPE DE CELLES QUI COMPORTENT UNE COQUE 10 ENVELOPPANT LA PARTIE AVANT DU PIED ET LE TALON ET UN COLLIER 16, QUI ENTOURE LA CHEVILLE ET S'ARTICULE SUR LA COQUE, PIVOTANT SUR UN AXE TRANSVERSAL Q DEFINI PAR DES POINTS D'ARTICULATION LATERAUX 18, LEDIT COLLIER POUVANT ETRE IMMOBILISE PAR DES MOYENS D'APPUI SITUES SUR LA CHAUSSURE DANS UNE POSITION CONFORME A L'ATTITUDE FLECHIE VERS L'AVANT DE LA JAMBE DU SKIEUR EN POSITION DE DESCENTE. ELLE EST CARACTERISEE EN CE QUE LES MOYENS D'APPUI 32, 31 PEUVENT, PAR DEPLACEMENT DE L'AXE TRANSVERSAL Q D'UNE POSITION DETERMINEE A UNE AUTRE, ETRE RENDUS INOPERANTS DE FACON QUE LA JAMBE DE L'UTILISATEUR PUISSE SE DEPLACER VERS L'ARRIERE AVEC LE COLLIER ET PASSER AINSI DE LA POSITION DE DESCENTE A UNE POSITION DE DETENTE.

Description

La présente invention concerne une chaussure de ski

comportant une coque, qui enveloppe toute la partie anté-

rieure du pied et le talon, et un collier, qui entoure la cheville et s'articule sur la coque, pivotant sur un axe situé en-avant de la ligne talon-tendon d'Achille, orienté transversalement à l'axe longitudinal du pied et défini par des points d'articulation latéraux, et qui peut être

immobilisé par des moyens d' appui situés sur la chaus-

sure dans une position de descente, dans laquelle il im-

pose à la jambe une attitude fléchie vers l'avant.

Ces chaussures de ski, dans lesquelles le collier constitue sur la chaussure un moyen de délimitation de la position arrière de la jambe, sont rendues nécessaires par

la technique moderne de descente.

Or on a constaté que le fait d'imposer à la jambe

une position de descente, infléchie vers l'avant, sans pos-

sibilité de quitter cette position lorsque le skieur se re-

dresse, marche ou emprunte un moyen de remontée mécanique,

peut produire une fatigue qui, lors d'une descente ulté-

rieure, se manifeste par une diminution des performances

et une augmentation des risques d'accidents.

L'invention a donc pour objet de permettre, avec des moyens simples, un changement de la position du collier donnant au skieur la possibilité de quitter l'attitude de descente, jambes infléchies vers l'avant, pour prendre une

attitude de détente, jambes redressées, pendant les pério-

des o il ne descend pas.

A cet effet, dans la chaussure de ski selon l'inven-

tion, les moyens d'appui peuvent, par déplacement de l'axe transversal d'une position de descente à une position dé détente, être rendus inopérants de façon que la jambe de

l'utilisateur puisse, lorsque ces moyens sont mis hors ac-

tion, revenir avec le collier de la position de descente à

une position de détente.

Dans une première forme d'exécution de la chaussure

selon l'invention, les moyens d'appui peuvent être consti-

tués par une butée située sur la coque, en arrière de l'a-

xe transversal, et tournée vers le haut, et par une butée

située sur le collier et tournée vers le bas.

Lorsque, dans la position de descente de l'axe

transversal, ces deux butées sont appui l'une contre l'au-

tre, elles définissent alors la position de descente du collier relativement à la coque; le collier ne peut pas

basculer plus loin vers l'arrière et la jambe est mainte-

nue en-position de descente, fléchie vers l'avant. Si, con-

formément à l'invention, il est possible de faire quitter à l'axe transversal, c'est-à-dire l'axe défini par les

points d'articulation, sa position de descente pour le dé-

placer vers le haut, il en résulte que les deux butées ne peuvent venir en contact l'une avec l'autre qu'après un

basculement supplémentaire du collier vers l'arrière au-

tour du dit axe, de sorte que la jambe peut alors quitter

sa position de descente pour prendre une position de déten-

te, dans laquelle elle est redressée.

La butée tournée vers le haut peut être constituée

par un épaulement de la face externe de la coque. Cet é-

paulement est formé de préférence dans la zone de la ligne talon-tendon d'Achille sur la dite face externe, mais il

peut se prolonger jusque dans la zone de l'axe transversal.

La butée tournée vers le bas située sur le collier

peut être constituée par le chant inférieur de celui-ci.

Dans une autre forme d'exécution, les moyens d'appui sont constitués par la partie de face interne incurvée du collier qui s'étend entre les points d'articulation de ce

dernier sur la coque et par la partie de face externe in-

curvée de cette dernière qui s'étend entre ces mêmes points

d'articulation. La partie de face interne incurvée du col-

lier vient en appui contre la partie de face externe incur-

vée de la coque lorsque le collier bascule vers l'arrière sur l'axe transversal, mais seulement lorsque, dans la zone d'appui de ces parties incurvées, la longueur d'une ligne courbe de la partie incurvée de face externe située dans un plan contenant l'axe transversal augmente à mesure qu'

on abaisse la partie arrière de ce plan. Grâce à la possi-

bilité de déplacer l'axe transversal, on peut modifier la

position angulaire dans laquelle les moyens d'appui de-

viennent opérants, c'est-à-dire la position angulaire dans

laquelle la partie de face interne incurvée du collier em-

pêche ce dernier de continuer à basculer vers l'arrière en prenant appui contre la partie de face externe incurvée de la coque. On peut donc, en déplaçant l'axe transversal vers le haut ou vers l'arrière, augmenter l'amplitude du

basculement vers l'arrière du collier sur cet axe transver-

sal et permettre ainsi à la jambe de revenir dans une po-

sition de détente, dans laquelle elle est redressée.

Les points d'articulation du collier sur le socle peuvent se déplacer sur une trajectoire circulaire ce qui permet de déplacer simultanément dans le sens horizontal et dans le sens vertical l'axe transversal, donc de déplacer cet axe vers le haut et vers l'arrière pour le faire passer à sa position de détente, ou vers le bas et l'avant pour

le ramener à la position de descente.

Pour réaliser avec des moyens simples la mobilité des points d'articulation et, par conséquent, de l'axe transversal relativement à la coque, on peut prévoir les points d'articulation du collier sur les parties arrière de leviers à deux bras montés à pivotement dans des paliers

sur la coque et dont les parties avant peuvent être immo-

bilisées sur cette dernière dans au moins une position cor-

respondant à la position de descente de l'axe transversal.

On obtient un mode de fixation particulièrement sim-

ple et.approprié des leviers dans la position correspondant

à la position de départ de l'axe transversal lorsqu'on pré-

voit comme leviers des éléments d'une bride de cou-de-pied, l'axe transversal étant en position de descente lorsque la

bride est fermée et tendue sur la cambrure du cou-de-pied.

Pour faire passer l'axe transversal dans sa position de dé-

tente, il suffit de détacher la bride. La pression de la jambe sur le collier vers l'arrière suffit alors pour que que les leviers conformés en éléments de bride pivotent de

façon que l'axe transversal prenne sa position de détente.

A Dans la chaussure de ski selon l'invention la coque

peut, de façon connue en soi, être munie de pattes de sou-

tien de la cheville, qui sont entourées par le collier.

De toute façon, l'invention sera bien comprise.à 1'

aide de la description qui suit, en référence au dessin

schématique annexé, représentant, à titre d'exemples non li-

mitatifh, des formesd'exécution de cette chaussure: Fig. 1 est une vue de côté d'une chaussure de ski selon l'invention, dans laquelle le collier est immobilisé en position de descente; Fig. 2 est une vue de côté de la chaussure de fig. 1, le collier étant prêt à basculer vers l'arrière pour passer de la position de descente à celle de détente; Fig. 3 est une vue de côté représentant une autre forme d'exécution de la chaussure selon l'invention;

Fig. 4 est. une vue en perspective montrant une for-

me d'exécution encore différente de cette chaussure; Fig. 5 est une vue en coupe suivant V - V de fig. 4; Fig. 6 est une vue partielle représentant un détail

d'un point d'articulation et d'un levier conformé en élé-

ment de bride;

Fig. 7 est une vue éclatée d'éléments de fig. 6.

A-la figure 1, la coque enveloppant la partie avant

-du pied et le talon est désignée par la référence 10. Cet-

te coque présente des pattes 11, 12 de soutien des malléo-

les et une langue 14. Les pattes 11, 12 et la langue 14

sont entourées par un collier 16, lequel se ferme et s'ou-

vre en manoeuvrant un système de fermeture à serrage cou-

rant ou autre dispositif approprié. Le collier 16 est mon-

té à pivotement sur la coque 10 en des points d'articula-

tion 18, lesquels définissent un axe transversal Q autour duquel pivote le collier.Ces points d'articulation 18 ne sont pas prévus directement sur la coque 10, mais situés sur des éléments d'une bride de cou-de-pied 20, qui pivote dans des paliers 22 solidaires de la coque. La bride 20 peut être fermée au moyen d'un système de fermeture 24 et

tendue sur la cambrure 26 du cou-de-pied. Des deux élé-

ments de la bride 20, un seul est représenté à la figure 1

et désigné par la référence 28. Cet élément 28 est renfor-

cé par une plaquette 30 sur sa face tournée vers la coque.

Il peut donc être considéré comme un levier à deux bras, qui est monté à pivotement dans un palier 22 sur la coque

et qui porte sur son bras arrière le point d'articula-

tion 18 du collier 16. Il en est de même pour l'autre cô-

té, non visible, de la chaussure. Sur la face externe de la coque 10, en arrière de l'axe transversal Q, est formé

un épaulement 21 tourné vers le haut, qui sert de butée.

Contre cet épaulement 31 prend appui, dans la position re-

présenté à la figure 1, le chant inférieur 32, tourné vers

le bas, du collier 16. On supposera que dans cette posi-

tion la bride de cou-de-pied 20 est fortement tendue. Dans la position du collier 16 à la figure 1, la jambe du

skieur est fléchie vers l'avant, comme le veut la techni-

que moderne de descente. Le collier 16 sert ici à délimi-

ter vers l'arrière la position de la jambe; dans la posi-

tion qu'il occupe à la figure 1, il ne peut pas basculer

plus loin vers l'arrière, dans le sens inverse des aiguil-

les d'une montre, autour de l'axe transversal Q. Le chant

32 est en effet en appuieontre l'épaulement 31 et, la bri-

de 20 étant serrée à bloc, le point d'articulation 18 ne peut pas se soulever par pivotement de l'élément 28 dans

le palier "2.

A la figure 2, par contre, la bride de cou-de-pied est détachée et le levier à deux bras 28 a pivoté dans le palier 22 dans le sens des aiguilles d'une montre. De

ce fait, l'axe transversal Q, défini par les points d'ar-

ticulation 18 du collier 16 sur les leviers ou éléments de la bride, a quitté la position de descente représentée à la figure 1 pour prendre celle de détente, illustrée par

la figure 2. La position angulaire du collier 16 relative-

ment à l'axe transversal Q est tout d'abord sensiblement

la même qu'à la úig.1ere 1. On peut voir cependant à la fi-

gure 2 que par suite du déplacement vers le haut de l'axe

transversal, le chant 32 du collier se trouve à une cer-

taine distance de l'épaulement 31, de sorte que le collier

16, sous la pression de la jambe, peut basculer vers l'ar-

rière autour de l'axe 16 jusqu'à ce que le chant 32 vien-

ne de nouveau buter contre l'épaulement 31. Cela signifie que les moyens d'appui 31, 3, qui sont en action à la fi- gure 1, sont inopérants à la figure 2, ce qui permet à la jambe du skieur de se redresser en repoussant le collier vers l'arrière et de prendre une position de détente. Les extrémités tournées vers la boucle des deux éléments de

la bride, c'est-à-dire des leviers à deux bras 28, se dé-

placent alors vers le bas sur la coque 10, quittant la cambrure 26 du coude-pied. On peut les laisser pendre

ainsi, mais si les deux éléments de bride ont une lon-

gueur suffisante, ils peuvent être maintenus reliés l'un

à l'autre par le système de fermeture 24, qui est à l'é-

tat débloqué.

Même en l'absence de l'épaulement 31 et du chant 32, la chaussure de ski selon l'invention se comporterait de la manière qui vient d'être décrite en référence aux figures 1 et 2. Le rôle de moyens d'appui serait alors

joué par la partie de face interne incurvée 36 sur le col-

lier 16 et la partie de face externe incurvée 38 sur la coque 10, à la condition toutefois que la partie de face interne incurvée 36, lors du basculement vers l'arrière du collier 16 autour de l'axe transversal Q, par suite de

l'augmentation de la longueur de l'arc de la partie de fa-

ce externe incurvée 38 en direction du bas, prenne appui de plus en plus contre cette partie 38 et mette fin au basculement vers l'arrière du collier. On peut voir sans difficulté que dans ces conditions aussi, le déplacement

vers le haut de l'axe transversal Q de la position repré-

sentée à la figure 1 à celle illustrée à la figure 2 per-

met au collier de basculer davantage vers l'arrière au-

tour du dit axe, ce dernier s'étant déplacé simultanément vers le haut et vers l'arrière au cours du pivotement des

éléments de bride.

La tranche désignée par la référence 40 aux figures

1 et 2 indique que la partie de l'élément de bride 28 pas-

sée sous le collier 16 peut être plus mince que le reste de l'élément, de façon que sur les flancs de la chaussure

la face externe de la bride reste dans l'alignement de cel-

le du collier. La figure 3 montre une autre forme d'exécution de la chaussure de ski selon l'invention, qui correspond, pour l'essentiel, à celle qui vient d'être décrite en référence aux figures 1 et 2. Les parties et pièces similaires sont donc désignées par les mêmes références, mais augmentées

de 100.

Les points d'articulation 118 sont conformés autre-

ment qu'aux figures 1 et 2. A l'extrémité libre du petit bras du levier que constitue un des deux éléments 128 de la bride de cou-de-pied 120, un pivot 142 à tête excentrée

est monté en rotation autour de l'axe de sa tige. Le col-

lier 116 est monté à pivotement sur la tête excentrée 144 du pivot; l'axe de symétrie de la tête 144 est décalé par rapport à celui de la tige du pivot. La face supérieure de la tête 144 est munie d'une fente 146, de sorte qu'on peut, par exemple à l'aide d'une pièce de monnaie, faire tourner le pivot et modifier ainsi la position de l'axe transversal Q, lequel coïncide avec l'axe géométrique de

la tête excentrée 144. On peut ainsi faire varier la posi-

tion angulaire du collier 116 dans laquelle le chant 132 vient en appui contre l'épaulement 131. Indépendamment de cela, le déplacement de l'axe transversal peut évidemment s'effectuer en desserrant la bride 120. Lorsqu'on serre de nouveau celle-ci, l'axe transversal reprend son ancienne position, qui correspond à la position angulaire désirée pour le collier li6 pour maintenir la jambe en position de descente. Le pivot 142 est monté dans l'élément de bride 128

suffisamment "dur" pour qu'il ne puisse tourner de lui-mê-

me sur l'axe de sa tige. D'autres possibilités de réglage et d'immobilisation de l'axe transversal Q relativement

aux éléments de bride 128 peuvent être imaginées.

La possibilité offerte par la forme d'exécution re-

présentée à la figure 3 est particulièrement avantageuse

du point de vue de la commodité d'emploi, le retour du col-

lier de la position de détente à celle de descente pouvant s'effectuer sans réglages difficiles sur le pivot 142, par

simple fermeture et serrage de la bride 120.

La figure 4 montre comment le bord inférieur avant 250 du collier 216 peut coopérer avec un système de tampon 252 pour opposer au déplacement de la jambe vers l'avant

un effet de butée qui augmente de façon élastique. Le sys-

tème de tampon 252 est représenté en détail à la figure 5.

On peut y voir un corps tampon élastique 254, qui prend appui contre un épaulement 256 de la langue. L'extrémité

supérieure repliée 260 d'une platine 258 prend appui con-

tre le corps élastique 254. La platine 258 est passée sous

un pontet 262, qui empêche l'ensemble du système de se sé-

parer de la langue. Le guidage est assuré en outre par un rivet 264, qui traverse un trou oblong 266 ménagé dans la

platine 258. Sur la langue 268 est monté en outre en rota-

tion un excentrique 270, dont la tête excentrée vient en

appui contre le bord inférieur de la platine 258. Par ro-

tation de cet excentrique, on peut définir la position dans

laquelle la platine 258, après déformation du corps élasti-

que 254, vient en appui contre une butée rigide et empêche

le collier 216 de basculer davantage vers l'avant.

L'agencement représenté à la figure 6 est un complé-

ment particulièrement intéressant de la forme d'exécution décrite en référence à lafigure 1, les parties et pièces

similaires y étant désignées par les mêmes références aug-

mentées de 300.

Sur la coque 310 est monté à pivotement dans un pa-

lier 322, sur chaque flanc de la chaussure, un levier à deux bras 319 constitué par un morceau plat de tôle. Ce levier 319 porte à l'extrémité libre de son bras arrière un des points d'articulation 318 du collier 231. Dans le

palier 322 est monté à pivotement sur le levier 319 un é-

lément 328 de la bride de cou-de-pied. La configuration de cet élément 328 et du levier 319 est représentée en détail

à la figure 7. On peut y voir que deux saillies d'enclique-

tage 380 ont été formées sur le levier 319 par poinçonnage

de la t5le,puis pliage vers le haut des parties découpées.

Ces saillies 380 sont destinées a s'engager dans des fen- tes 382, par exemple au nombre de trois, ménagées dans 1'

élément de bride 328. On peut ainsi, par le choix des fen-

tes o s'engageront les deux saillies 380, modifier la po-

sition angulaire de l'élément de bride 328 relativement au

levier 319. Cela signifie qu'on peut, en maintenant la po-

sition de la bride relativement à la coque, modifier la po-

sition des points d'articulation 318. Il est donc possible, pour une même position de la bride, d'obtenir différentes

positions de descente et une ou plusieurs positions de dé-

tente de l'axe transversal Q. Il est par ailleurs particu-

lièrement avantageux que, même en position de détente, la bride puisse être amenée sur la cambrure du cou-de-pied et serrée, afin d'éliminer les risques que représentent des

éléments qui pendent librement en position de détente.

Ce qui vient d'être décrit est également valable pour l'autre flanc de la chaussure. En ce qui concerne les éléments de bride, il est avantageux qu'ils soient faits d'une matière telle qu'ils résistent à la flexion dans leur plan, mais sont flexibles en dehors de leur plan,

par exemple une matière plastique ou un mélange de caout-

chouc durs.

Les extrémités libres respectives des deux éléments

de bride peuvent être reliées l'une à l'autre par.des bou-

cles traditionnelles réglables en longueur..

Pour modifier la position des-points d'articulation

318 et donc de l'axe transversal Q dans la forme d'exécu-

tion représentée aux figures 6 et 7, il est avantageux de procéder de la manière suivante: Sans modifier la position angulaire des éléments 328 relativement aux leviers associés 319, on fait pivoter l'ensemble dans les paliers 322, le prolongement du grand bras de levier que constitue chaque élément de bride 328

rendant cette manoeuvre plus facile. Lorsque l'axe trans-

versal Q se trouve dans la position désirée, on peut alors corriger la position angulaire de chaque élément de bride 328 relativement au levier 319 associé, de façon que la bride reprenne sa position normale sur la cambrure 26 du

cou-de-pied (cf. fig. 1), position qui correspond généra-

lement au plus court chemin entre les paliers 322, d'un

flanc à l'autre de la chaussure.

Claims

- REVENDICATIONS -

1.- Chaussure de ski comportant une coque, qui en-

veloppe la partie antérieure du pied et le talon, et un

collier, qui entoure la cheville et s'articule sur la co-

que, pivotant sur un axe situé en avant de la ligne talon-

tendon d'Achille, orienté transversalement à l'axe longi-

tudinal du pied et défini par des points d'articulation latéraux, collier qui peut être immobilisé par des moyens

d'appui situés sur la chaussure dans une position de des-

cente, dans laquelle il impose à la jambe une attitude fléchie vers l'avant, caractérisée en ce que les moyens d'

appui (32,31) peuvent, par déplacement de l'axe transver-

sal (Q) d'une position de descente (fig. 1) à une position de détente (fig. 2), être rendus inopérants de façon que la jambe de l'utilisateur puisse revenir avec le collier

(16) de la position de descente à une position de détente.

2.- Chaussure selon la revendication 1, caractéri-

sée en ce que les moyens d'appui comportent en arrière de l'axe transversal (Q) une butée (31) située sur la coque (10) et tournée vers le haut et une butée (32) située sur le collier et tournée vers le bas et en ce que la position de détente de l'axe transversal se trouve au-dessus de sa

position de descente.

3.- Chaussure selon la revendication 2, caractéri-

sée en ce que la butée tournée vers le haut et située sur la coque (10) est constituée par un épaulement (31) de la

face externe de cette dernière. - -

4.- Chaussre selon la-revendication 3, caracté- -

risée en ce que l'épaulement (31) est formé dans la zone

de la ligne talon-tendon d'Achille et s'étend, le cas é-

chéant, horizontalement jusque dans la zone de l'axe trans-

versal (Q).

5.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

cations 2 à 4, caractérisée en ce que la butée tournée vers le bas et située sur le collier (16) est formée par

le chant inférieur (32) de ce dernier.

6.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

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cations 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'appui sont constitués par la partie de face interne incurvée

(36) du collier (16) qui s'étend entre les points d'arti-

culation (18) de cc dernier sur la coque (10) et par la partie de face externe incurvée (38) de celle-ci qui s'é-

tend entre ces mêmes points d'articulation (18), dans la.

position d'appui l'une sur l'autre de ces deux parties incurvées de face, la longueur d'une ligne courbe de la partie incurvée de face externe qui est située dans un plan contenant l'axe transversal (Q) augmentant à mesure que s'abaisse la partie arrière de ce plan, et en ce que la position de détente (fig. 2) de l'axe transversal (Q)

se trouve au-dessus ou en arrière de la position de des-

cente (fig. 1) de cet axe.

7.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 6, caractérisée en ce que les points d'articu-

lation (18) se déplacent chacun sur une trajectoire circu-

laire.

8.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

cations I à 7, caractérisée en ce que les points d'articu-

lation (18) sont situés sur les parties arrière de leviers à deux bras (28) montés à pivotement dans des paliers (22) -_ sur la coque (10) et dont les parties avant peuvent être immobilisée sur cette dernière dans au moins une position (fig. 1) qui correspond à la position de descente de l'axe

transversal (Q).

9.- Chaussure selon la revendication 8, caractéri-

sée en ce.que les leviers sont des éléments d'une bride de cou-de-pied (20), l'axe transversal (Q) étant en position 4e descente lorsque la bride est fermée et tendue sur la

cambrure (26) du cou-de-pied.

lOo.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 9, caractérisée en ce que la coque (10) est munie de pattes de soutien de la cheville (11,12,14), qui

sont entourées par le collier (16).

11.- Chaussure selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 a 10, caractérisée en ce que l'axe transversal (Q) peut être amené dans diverses positions de descente,

afin de pouvoir varier à volonté l'inclinaison vers l'a-

vant de la jambe du skieur en attitude de descente.

12.- Chaussure selon la revendication 11, caractéri-

sée en ce qu'un point d'articulation (118) est constitué par un pivot à tête excentrée monté en rotation sur l'axe de sa tige et sur la.tête excentrée (144) duquel est monté le collier (116) en rotation sur un axe (celui de la tête)

décalé par rapport à l'axe de rotation du pivot.

13.- Chaussure selon l'une quelconque des revenidi-

cations 1 à 12, caractérisée en ce qu'il est prévu entre le collier (216) et la coque un tampon qui limite vers 1'

avant le basculement du collier.

14.- Chaussure selon la revendication 13, caractéri-

sée en ce que le tampon est élastiquement déformable et offre une résistance qui augmente avec l'inclinaison du

collier vers l'avant.

15.- Chaussure selon la revendication 13 ou la re-

vendication 14, caractérisée en ce que le tampon est pla-

cé entre le chant inférieur du collier dans la zone du cou-

de-pied et la zone de la langue de la coque.

16.- Chaussure selon l'une quelconque des revendica-

tions 13 à 15, caractérisée en ce. que la position du tampon

est réglable.

17.- Chaussure selon la revendication 16, caractéri-

sée en ce que le tampon est constitué par une pièce rigide et par une pièce élastiquement déformable, la pièce rigide

(258) coopérant avec une butée réglable.

18.- Chaussure selon la revendication 8, caractéri-

sée en ce qu'à la partie avant de chacun des leviers (3.19) est raccordé un élément (328) d'une bride de cou-de-pied apte à être passé sur la cambrure du cou-de-pied et qui

est déplaçable relativement au levier associé par pivote-

ment dans un palier (322) autour d'un axe sensiblement parallèle à celui du palier et peut être immobilisé dans

plusieurs positions angulaires de son pivotement.

19.- Chaussure selon la revendication 18, caracté-

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risée en ce que l'axe de pivotement de chaque élément de

bride se confond avec celui (322) du levier associé.

20.- Chaussure selon la revendication 18 ou la re-

vendication 19, caractérisée en ce que sur chaque levier (319)est prévue au moins une saillie d'encliquetage (380) saillant dans la même direction de l'axe de pivotement de l'élément de bride et en ce qu'il est prévue au moins

une fente d'encliquetage (382) sur la partie correspondan-

te de l'élément de bride (328).

21.- Chaussure selon la revendication 20, caractéri-

sée en ce que les saillies d'encliquetage (380) sont for-

mées par des parties repliées d'une pièce de tôle qui cons-

titue un levier (319).

22.- Chaussure selon l'une quelconque des revendica-

tions 18 à 21, caractérisée en ce que chaque élément de

bride (328) est résistant à la flexion dans un plan perpen-

diculaire à l'axe de pivotement (322), mais peut être plié

hors de ce plan.