EP0371915A1

EP0371915A1 - Chaussure de ski munie d'un élément d'appui arrière réglable

Info

Publication number: EP0371915A1
Application number: EP89810853A
Authority: EP
Inventors: Renzo Balbinot; Michele Minesso; Mirco Bergamin
Original assignee: Lange International SA
Current assignee: Lange International SA
Priority date: 1988-11-30
Filing date: 1989-11-08
Publication date: 1990-06-06
Also published as: CH677589A5; JPH02200203A

Abstract

La partie supérieure arrière de la tige (2) présente une échancrure (9) recouverte par un élément d'appui (10) articulé et réglable destiné à l'adaptation de la partie supérieure de la tige à la forme du mollet L'élément d'appui est articulé par son extrémité inférieure, au bas de l'échancrure (11) et relié d'autre part à la tige en deux autres points par des moyens de liaison réglables (12).

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de ski dont la partie arrière de la tige est munie, à sa partie supérieure, d'un élément d'appui articulé et réglable destiné à l'adaptation de la partie supérieure de la tige à la forme du mollet.
Les chaussures de ski modernes sont munies d'une tige haute pour assurer une bonne tenue de la cheville et un bon guidage des skis. Lors de la pratique du ski, notamment du ski hors piste, le skieur s'appuie en outre fortement sur l'arrière de la tige. Il est donc nécessaire que cette partie arrière soit adaptée le mieux possible à la morphologie de la jambe, juste en dessous du mollet. La longueur du mollet et la forme de l'extrémité du mollet varient toutefois dans une grande mesure d'une personne à l'autre, de telle sorte qu'une chaussure confortable pour une certaine personne, peut être très inconfortable pour une autre personne à mollet plus long en raison de la compression exercée sur le bas du mollet par le bord postérieur de la tige. Inversement, une chaussure bien adaptée pour un mollet long n'assurera pas une bonne tenue de la jambe à une personne au mollet court. Afin de disposer de chaussures bien adaptées à chaque type de jambe, il serait nécessaire d'augmenter le nombre de modèles, c'est-àdire le nombre de moules, et d'augmenter les stocks dans une mesure insupportable pour le fabricant et le détaillant.
On a déjà proposé de munir une chaussure de ski d'un élément adaptateur constitué par une pièce de forme disposée à l'intérieur de la tige et articulé par sa partie antérieure sur cette tige (EP-A-0 229 638). Un tel élément adaptateur a un effet d'adaptation limité, car seule la partie supérieure de l'élément d'adaptation peut s'écarter ou se rapprocher de la jambe. L'élément adaptateur a surtout pour effet de supprimer l'impression d'arête du bord de la tige sur la jambe du skieur, de la même manière que l'élément articulé que l'on trouve sur la chaussure décrite dans le document FR-A-2 089 128. Un réglage très rapide de l'élément adaptateur semble en outre de peu d'intérêt, car un tel réglage ne s'effectue que peut souvent.
La présente invention a pour but d'améliorer les possibilités d'adaptation de la partie arrière de la tige à la morphologie de la jambe.
La chaussure de ski selon l'invention est caractérisée par fait que la partie supérieure arrière de la tige présente une échancrure recouverte par ledit élément articulé réglable, cet élément étant articulé à la tige par son extrémité inférieure, au bas de l'échancrure, et relié d'autre part à la tige en deux autres points par des moyens de liaison réglables.
Les moyens de liaison réglables peuvent être simplement constitués par des barrettes attachées, d'une part, à l'élément d'adaptation et, d'autre part, à la tige de la chaussure, ces barrettes présentant plusieurs trous dans lesquels il est possible de faire passer une vis de fixation, ou inversement.
Les moyens d'adaptation selon l'invention permettent réellement d'adapter la tige à la forme de mollet en permettant de régler la section de l'ouverture de la tige sur une hauteur suffisante. Ce réglage peut en ou tre se faire sans que la partie inférieure de l'élément d'adaptation bascule vers l'intérieur de la chaussure en créant une nouvelle zone de pression indésirable.
En prévoyant plusieurs points, au choix, d'articulation de la partie inférieure de l'élément d'adaptation, il est également possible de régler l'élément d'adaptation en hauteur, c'est-à-dire de modifier la hauteur de la partie arrière de la tige, ce qui permet d'améliorer encore l'adaptation de la tige de la chaussure à la forme de jambe, pour assurer, simultanément, le confort du skieur et un bon appui arrière lors de la pratique du ski, notamment du ski hors piste.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention et des variantes de celle-ci.

La figure 1 est une vue de côté d'une chaussure munie d'un élément d'adaptation.
La figure 2 est une vue analogue d'une variante d'exécution.
La figure 3 est une vue en coupe d'une variante d'exécution de l'articulation de l'élément d'adaptation.

La figure 1 représente une chaussure de ski en matière synthétique injectée constituée d'une partie inférieure 1 entourant le pied et le talon et une partie supérieure ou tige 2 articulée sur la partie inférieure 1 au moyen de deux rivets tels que le rivet 3. La partie 1 est ici à volume variable, c'est-à-dire qu'elle peut et re resserrée autour du pied au moyen de deux boucles 4 et 5. La tige 2 est en forme de collier qui peut être largement ouvert pour l'introduction du pied dans la chaussure et serré autour du bas de la jambe au moyen de deux boucles 6 et 7. A l'intérieur de la chaussure est disposé un chausson de confort 8 de conception usuelle. La partie supérieure de l'arrière de la tige 2 présente une large échancrure 9 formée par la section par un plan oblique. Cette échancrure s'étend sur environ 75mm de hauteur et laisse largement la place à toutes les longueurs de mollet que l'on peut rencontrer. L'échancrure 9 est recouverte par un élément d'appui 10 en forme de capot correspondant approximativement à la partie de la tige 2 supprimée par l'échancrure 9. Cet élément d'appui est articulé à sa partie inférieure sur la tige 2, au bas de l'échancrure 9 au moyen d'un axe métallique 11. L'élément d'appui 10 est en outre relié à la tige 2, sur chaque côté de celle-ci, par deux barrettes 12 attachées chacune, d'une part, par un rivet 13 à l'élément d'appui 10 et, d'autre part, par une vis 14 à la tige 2. Les barrettes 12 présentent au moins trois trous 15, 16 et 17, le trou 15 servant à la fixation de la barrette à l'élément d'appui 10, tandis que les trous 16 et 17 permettent de fixer l'élément d'appui 10 dans deux positions différentes relativement à la tige 2, l'une de ces positions étant représentée en traits forts, tandis que l'autre position 10′ est représentée en traits mixtes. On constate que dans les deux positions 10 et 10′ de l'élément d'appui, la tige présente une continuité dans sa section, avec une variation très douce de cette section. On obtient ici véritablement, avec une seule chaussure, au moins deux chaussures à tiges différentes.
Il est bien entendu possible d'augmenter le nombre de trous des barrettes 12 pour augmenter les possibilités de réglage.
Les barrettes peuvent bien entendu être remplacées par tout autre dispositif de liaison réglable tel que tige filetée et écrou, barrette filetée à filetages gauche et droit, barrette dentée coopérant avec une plaquette dentée de l'une des parties 10 ou 2, des dentures formées directement sur les parties 2 et 10 de la tige, une barrette dentée en métal ou en plastique coopérant avec un cliquet monté sur l'une des parti es 2 ou 10 etc. Le réglage des barrettes 12 pourrait se faire bien entendu sur l'élément d'appui 10. La forme de l'échancrure 9 peut bien entendu s'écarter de la section droite représentée. Elle peut notamment présenter une légère courbure vers l'avant de la chaussure.
Il est en outre possible de prévoir un réglage en hauteur de l'élément d'appui 10, comme représenté à la figure 2. A cet effet la tige 2, juste en dessous de l'échancrure 9, présente plusieurs trous 18, 18′ et 18˝ pour l'axe 11 . A chacun de ces points d'articulation correspond une position 10, respectivement 10˝ et 10˝′ de l'élément d'appui 10. Les barrettes 12 sont ajustées en conséquence. Il est bien entendu possible de combiner le réglage en hauteur et en largeur. Il est ainsi possible d'adapter parfaitement l'élément d'appui 10 à la jambe de l'utilisateur de manière à obtenir un confort optimum combiné avec une tenue optimale de la jambe.
Il est en outre possible de réaliser l'articulation de l'élément d'appui 10 sans axe, comme ceci est illustré à la figure 3. A cet effet l'extrémité inférieure de l'élément d'appui présente une saillie 19 sensiblement perpendiculaire à l'élément d'appui, saillie munie d'une tête 20 formant elle-même un coude avec la saillie 19 et engagée à force à travers une fente transversale 21 de la tige 2 de manière à ce que l'élément d'appui 10 soit accroché, avec jeu, à la tige 2. Le jeu est suffisant pour permettre à l'élément d'appui 10 de prendre les positions prévues par les moyens de reglage.
L'invention a été décrite pour une chaussure à volume variable et tige en une seule pièce, mais elle est également applicable à une chaussure à chaussage par l'arrière ou une chaussure telle que décrite dans le document EP-A-0 286 586.

Claims

1. Chaussure de ski dont la partie arrière de la tige (2) est munie, à sa partie supérieure, d'un élément d'appui (10) articulé et réglable destiné à l'adaptation de la partie supérieure de la tige à la forme du mollet, caracterisée par le fait que la partie supérieure arrière de la tige (2) présente une échancrure (9) recouverte par ledit élément articulé réglable (10), cet élément étant articulé à la tige par son extrémité inférieure, au bas de l'échancrure (11) et relié d'autre part à la tige en deux autres points par des moyens de liaison réglables (12).

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le point d'articulation (11) de l'élément articulé d'adaptation est également réglable, en hauteur.

3. Chaussure selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que les moyens de liaison réglables sont constitués par des barrettes à plusieurs trous (12).

4. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que, pour son articulation à la tige (2), l'élément articulé d'adaptation (10) est accroché par son extrémité inférieure (9) dans une fente (21) de la tige.

5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée par le fait que l'extrémité inférieure de l'élément articulé d'adaptation présente une saillie coudée (9) munie d'une tête (20) engagée à force dans la fente (21) de la tige.