FR2657505A1 - Chaussure de ski alpin pourvue d'un dispositif de tenue du pied avec element de traction. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une chaussure de ski alpin pourvue d'un dispositif de tenue du pied 9 qui coopère avec au moins une partie mobile de ladite chaussure de ski destinée à être appliquée contre la zone antérieure supérieure 11 du pied par l'intermédiaire d'un élément de traction 12 dirigé en oblique vers le talon 10 de ladite chaussure. La chaussure se caractérise en ce qu'elle comporte un moyen de réglage 20 de l'obliquité du lien 12 par rapport à la partie mobile de la chaussure en correspondance avec la zone antérieure supérieure 11 du pied; ce moyen de réglage 20 présente plusieurs conduits 15, 25, 35 de guidage du lien 12 déterminant, respectivement, une obliquité différente dudit lien, engendrant elle-même une direction différente F 15, F 25, F 35 de la résultante F des efforts de pression s'exerçant sur le pied.

Description

CHAUSSURE DE SKI ALPIN

La présente invention concerne les chaussures de ski alpin présentant un bas de coque

surmonté d'une tige, en une ou deux parties, au moins partiellement articulée dans le sens antéro-

postérieur par rapport au bas de coque Elle se rapporte en particulier aux chaussures de ce genre qui sont pourvues d'un dispositif de tenue du pied dans la chaussure du type exerçant un effort de

serrage sur la partie antérieure supérieure du pied dans une direction oblique allant vers le talon.

De telles chaussures sont connues et notamment décrites dans les brevets français publiés

sous les NO 2 345 097 et 2553 634.

1 O Dans le brevet NI 2 345 097, il est enseigné des moyens de guidage prévus sur la chaussure pour orienter la direction de traction du câble du dispositif de tenue de pied; comme cela apparaît

clairement dans la description qui est donnée, ces moyens de guidage sont fixés et/ou orientés à

demeure sur la partie de chaussure sur laquelle ils sont situés pour une seule et unique direction de traction du câble Il ressort à l'évidence que cette localisation unique de ces moyens de guidage ne 1 5 peut satisfaire à différents profils de pied du fait que c'est la direction de traction du câble qui détermine les zones de pression qui s'exercent sur le pied; or, des endroits sensibles du pied tels que le cou-de-pied et le pli de flexion sont de surcroît des endroits très variables en position d'un pied

à l'autre selon que ce dernier est du type "creux", "normal" ou "plat" par exemple.

Le brevet NO 2 553 634 propose justement une construction particulière d'une chaussure du même type mais pourvue d'un dispositif de plaques de répartition permettant de s'adapter à toutes les morphologies de pieds de skieurs au niveau du pli de flexion et notamment de supprimer les points de contact ponctuels ou linéaires Dans cette construction de chaussure, si l'effort de traction du câble est réparti sur des plaques se recouvrant dans la zone correspondant au pli de flexion du pied, il n'en demeure pas moins que la direction de traction du câble reste déterminante pour la résultante des efforts de pression qui s'exerce sur le pied, lequel, de fait, est soumis à une zone de pression

dominante de direction constante.

La présente invention a pour but de permettre le réglage précis de la direction des efforts qui s'exercent sur le pied dans la zone qui s'étend du cou-de-pied au pli de flexion en fonction de la morphologie du pied du skieur et/ou d'une partie préférentielle du pied à assujettir à ces efforts Un 3 O autre but est d'offrir plusieurs positions de réglage, prédéterminées, de la direction de ces efforts à

partir de la position de réglage initiale.

La chaussure de ski selon l'invention comporte un dispositif de tenue du pied qui coopère avec au moins une partie déformable ou déplaçable de la chaussure soumise à déplacement en direction du pied, notamment sur la zone antérieure supérieure de ce dernier s'étendant du cou-de-pied au pli de flexion, par l'intermédiaire d'un élément de traction venant en oblique du talon jusqu'à la zone antérieure supérieure du pied sur laquelle il exerce, par l'intermédiaire de la partie déformable ou

déplaçable de la chaussure, un effort dirigé sensiblement dans la même direction que lui-même.

L'invention consiste à interposer entre le talon et la partie de la chaussure soumise à l'action de l'élément de traction, sur la zone antérieure supérieure du pied, un moyen de réglage de l'obliquité dudit élément par rapport à cette partie de chaussure Ce moyen de réglage a pour effet de dévier la trajectoire de l'élément de traction à proximité de la partie de la chaussure assujettie à ce dernier et notamment de lui donner une direction prédéterminée capable d'induire une résultante des efforts de pression adaptée à la morphologie du pied du skieur, en particulier à la position du cou-de-pied et/ou du pli de flexion. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif de tenue du pied présente au moins un élément de traction qui contourne et s'appuie sur la partie de la chaussure qu'il assujettit vers le pied par l'intermédiaire d'un levier tendeur situé sur l'arrière de la chaussure et auquel il est relié par ses brins latéraux qui s'étendent en oblique sur les flancs de ladite chaussure jusqu'au talon au travers de 1 i O canaux ou conduits de guidage aménagés dans l'épaisseur des parois constitutives des faces

latérales de la chaussure.

Les caractéristiques de la chaussure selon l'invention seront du reste mieux comprises en se

reportant à la description qui va suivre en référence aux dessins annexés, montrant, à titre d'exemple,

plusieurs modes de réalisation de l'invention.

Les figures 1 à 3 illustrent schématiquement les profils de pieds les plus courants et, respectivement, la direction de la résultante des efforts de pression d'un dispositif de tenue de pied

respectant la position du pli de flexion.

La figure 4 représente schématiquement sur une seule chaussure les directions préférentielles de la résultante des efforts de pression à appliquer en respect des profils de pieds

montrés aux figures 1 à 3.

Les figures 5 et 6 représentent une chaussure de ski comportant un dispositif de tenue du pied dont l'élément de traction est disposé dans un moyen de réglage de l'orientation de l'effort de serrage, ledit moyen de réglage étant constitué par des canaux de guidage aménagés dans la paroi même du bas de coque et recouverts par une plaque, la figure 6 étant une vue en coupe partielle selon VI-VI de la chaussure de la figure 5 montrant un détail dudit moyen de réglage de l'obliquité de

l'élément de traction.

La figure 7 illustre, vu en coupe schématique, un dispositif de tenue de pied analogue à celui de la figure 5 mais agissant sur une partie interne de la chaussure, déplaçable en direction du pied du skieur. Les figures 8 et 9 montrent des modes de réalisation d'un autre moyen de réglage constitué par une plaque d'orientation etde maintien comportant deux positions prédéterminées de réglage de

l'obliquité de l'élément de traction.

Les figures 10 et Il représentent une variante de réalisation du moyen de réglage de l'obliquité de l'élément de traction, dans laquelle ce moyen de réglage est constitué par une plaque

d'orientation et de maintien ajustable en position relative sur le bas de coque de la chaussure.

Les figures 12 et 13 montrent une construction de chaussure selon laquelle la tige comporte une extension latérale s'étendant de chaque côté du bas de coque, laquelle constitue la plaque de

maintien des moyens de réglage aménagés dans la paroi dudit bas de coque.

La figure 14 montre une autre construction de chaussure dans laquelle le réglage de l'obliquité de l'élément de traction intervient également sur des moyens de contrôle de la flexion de la partie

antérieure de la tige dans le sens postéro-antérieur.

La figure 15 illustre un mode de réalisation d'une chaussure conforme à l'invention dont la plaque de maintien de l'élément de traction constitue également le point d'ancrage d'une extrémité

dudit élément de traction.

La figure 16 représente une variante de réalisation de l'invention dans laquelle la plaque de

maintien est reliée au bas de coque sur l'axe d'articulation du capot arrière de la chaussure.

Tel que cela a été évoqué précédemment, il est connu que pour une longueur donnée du pied

1 O la position relative du cou-de-pied et du pli de flexion varie selon que le pied est plus ou moins creux.

Dans les figures 1 à 3 qui suivent, on a justement schématiquement représenté trois profils de pied 1 différents et leur situation approximative dans une chaussure de ski pour mettre en évidence ces variations de position; on s'aperçoit que ces variations nécessitent un réglage de la direction de la résultante F des efforts de pression d'un dispositif de tenue de pied pour respecter la position 1 5 relative du pli de flexion 2 Ainsi, dans l'exemple de la figure 1 o le pied représenté est un pied du type "creux", la résultante F est relativement peu en oblique en direction du talon; par contre, dans le cas d'un pied du type "normal", figure 2, on voit que cette résultante F doit être plus en oblique pour respecter le pli de flexion du pied 2 De même, telle qu'illustrée à la figure 3 o le pied est du type

"plat", il apparaît que cette obliquité de la résultante F doit être encore plus accentuée.

On relève ainsi, figure 4, sur la base des trois types de pied précédents pris comme exemple, qu'il est souhaitable de pouvoir obtenir, au niveau du dispositif de tenue du pied, trois directions préférentielles de la résultante F des efforts de pression à exercer vers le pied pour accepter et tenir ces trois types de pied dans la chaussure dans des conditions optimales Egalement, il ressort à l'évidence que pour d'autres types de pied, il serait avantageux de pouvoir varier conjointement avec ceux-ci la direction de cette résultante F C'est justement ce que propose l'invention en associant au dispositif de tenue de pied un moyen de réglage apte à faire varier cette résultante F. Un premier exemple de réalisation d'une chaussure de ski comportant un dispositif de tenue de pied pourvu d'un tel moyen de réglage est représenté à la figure 5 Dans cet exemple, la chaussure présente un bas de coque 4 surmonté d'une tige 5 constituée d'un capot arrière 6 et d'un capot 3 O avant 7, lesquels sont montés articulés 6 ', 7 ' sur le bas de coque 4 et connectés entre eux par des moyens connus 8 dits de "fermeture" de la tige 5 Ces moyens de fermeture 8, tels que crochets, tendeur-câble, etc assurent la tenue du bas de jambe du skieur dans la chaussure au niveau de la tige 5 de cette dernière tandis qu'un dispositif de tenue du pied 9, s'étendant de la partie antérieure supérieure 11 du pied jusqu'au capot arrière 6 en passant dans la zone du talon 10, assure la tenue proprement dite du pied dans la chaussure, immobilisant ce dernier sur la semelle interne (non représentée) Ce dispositif de tenue du pied 9 présente un élément de traction ou lien de serrage 12 qui contourne et s'appuie sur le capot avant 7 de la chaussure, en correspondance de la zone antérieure supérieure 11 du pied; ce lien 12, par ses deux brins latéraux s'étendant de chaque côté du capot avant 7, se dirige ensuite en oblique vers un guidage 14 au niveau du talon 10 et remonte jusqu'au capot arrière 6 o il est relié à un levier-tendeur 13 Ainsi, en mettant sous tension le lien 12 à l'aide du levier 13, la tige 5 de la chaussure étant fermée, le capot avant 7, dans sa partie en correspondance de la zone 11, subit l'effort de traction du lien 12 et tend à se déplacer vers le pied sensiblement dans le même sens que celui de cet effort de traction qui est déterminé par la direction oblique générale du lien 12 entre son appui sur le capot avant 7 et son guidage 14 au niveau du talon 10 Conformément à l'invention, un moyen de réglage 20 de l'obliquité du lien 12 est disposé sur le flanc du bas de coque 4 entre ledit capot 7 et l'élémentde renvoi 14 dudit lien 12 au niveau du

talon 10.

Dans cet exemple de construction, ce moyen de réglage 20 est doté de trois possibilités de 1 O réglage de l'obliquité du lien 12 correspondant aux morphologies des trois types de pied évoquées précédemment en référence aux figures 1 à 4; ces possibilités de réglage sont matérialisées par trois conduits 15, 25 et 35 de guidage du lien 12 qui s'étendent sur le bas de coque 4 jusqu'à proximité du capot avant 7 en correspondance de la partie antérieure supérieure 11 du pied, voire préférentiellement à proximité du pli de flexion 2 de ce dernier Ces conduits 15, 25 et 35 sont fixes en 1 5 position et de directions divergentes entre eux à partir du guidage 14 en allant vers la zone 11 jusqu'à venir sécants respectivement avec celle, correspondante, des trois directions F 15, F 25, F 35 de la résultante F des efforts de pression à exercer vers le pied Le lien 12 est ainsi dévié de sa trajectoire entre son guidage 14 et la zone il antérieure supérieure du pied et vient notamment exercer un effort de traction dirigé sensiblement dans la même direction que son obliquité par rapport à cette zone Selon le réglage souhaité, le lien 12 est alors placé dans celui des conduits 15, 25, 35 déterminant la direction de la résultante F 15, F 25, F 35 correspondante Tels que visibles à la figure 6, les conduits 15, 25, 35 sont obtenus dans l'épaisseur même de la paroi du bas de coque 4 et sont fermés vis-à-vis de l'extérieur par une plaque de maintien et de recouvrement 16 retenue par des moyens de fixation démontables 17, tels que des vis par exemple, rendant cette dernière amovible pour autoriser le montage du lien 12 dans l'un quelconque des conduits De manière préférentielle, les moyens de fixation amovibles 17 sont montés depuis l'intérieur de la chaussure et se présentent en retrait de la surface extérieure de la plaque de recouvrement 16 Ainsi cette plaque 16, tout en assurant la retenue du lien 12 dans le conduit 15, 25 ou 35 le recevant, protège également le flanc de la chaussure dans la zone correspondant au moyen de réglage 20 dont elle constitue le couvercle Il est bien entendu que, dans cette optique de protection, la plaque 16 sera alors avantageusement prévue pour se présenter au moins partiellement en saillie sur le flanc de la chaussure par rapport aux autres parties constitutives de cette dernière s'étendant à proximité Par ailleurs, surtout pour une meilleure résistance aux coups de carre par exemple, la plaque 16 pourra être obtenue en un matériau

relativement résistant et/ou comporter une surface d'usure à haute résilience.

Toujours conformément à l'invention, figure 7, le moyen de réglage 20 est disposé sur une chaussure de ski qui comporte un dispositif de tenue du pied 9 analogue à celui décrit précédemment en référence à la figure 5 mais, cette fois, qui agit sur une plaque de répartition 26 de la chaussure située à l'intérieur de la chaussure en correspondance de la zone antérieure supérieure 11 du pied et déplaçable contre cette dernière Dans un tel mode de construction, le capot avant 7 est alors de préférence fixe en position par rapport au bas de coque 4, voire éventuellement obtenu d'une pièce avec ce dernier Comme précédemment, la tenue du bas de jambe est assurée au niveau de la tige 5 par rapprochement du capot arrière 6 sur le capot avant 7 et la tenue interne du pied dans la chaussure est assurée par l'application de la plaque de répartition 26 sur le pied soumise à l'effort de traction du lien 12 commandé par le dispositif de mise sous tension 9 Une ouverture 27 allongée est alors pratiquée dans le bas de coque 4, en vis-à-vis des conduits de guidage 15, 25 et 35 pour que le lien

12 puisse venir exercer son effort sur la plaque 26.

Comme cela a été évoqué, il est souhaitable de doter la chaussure de ski de plusieurs possibilités de réglage de l'obliquité du lien 12 de serrage Cependant, pour des raisons de simplicité 1 O de conception ou d'usage par exemple, il peut être avantageux de ne prévoir que deux possibilités de réglage Dans cet esprit, figure 8, la chaussure de ski comporte un moyen de réglage 30 présentant seulement deux conduits 31, 32, destinés à induire des résultantes des efforts de pression s'exerçant sur la zone 11 du pied dans des directions F 31 et F 32 On remarquera que la déviation du lien 12 est réalisée à l'aide des conduits 31 et 32 qui sont sensiblement parallèles entre eux et non centrés 1 5 sur le guidage 14, alors que les conduits 15, 25 et 35 des moyens de réglage 20 précédents étaient convergents entre eux et centrés sur l'élément de renvoi 14 En fait, les conduits de guidage peuvent être orientés indifféremment et présenter des parcours divers selon les besoins de modification de l'obliquité du lien 12 par rapport à la zone antérieure supérieure 11 du pied et donc par rapport à la

partie de chaussure qu'il assujettit contre ce dernier lorsqu'il est mis sous tension.

Dans le mode de réalisation du moyen de réglage 30, la disposition constructive de ce dernier révèle une plaque de recouvrement 33, dont la fonction est analogue à celle de la plaque 16 décrite en figures 5 et 6, et qui présente un rebord 34 d'emboîtement sur la zone du pourtour des conduits et est de ce fait réalisée avec des encoches 31 ', 32 ' et 14 ' coïncidant avec les parcours du lien 12 au niveau de son guidage 14 et au niveau de sa sortie des conduits 31 et 32 Par ailleurs, cette plaque 33 est retenue sur la paroi du bas de coque 4 par des moyens de fixation démontables tels qu'une vis 37

et un crochet 38 coopérant respectivement avec un trou taraudé 37 ' et une encoche 38 '.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, figure 9, un moyen de réglage 40 est constitué d'une pièce amovible ou plaque d'orientation et de maintien 43 disposée sur le flanc de la chaussure par des moyens de fixation démontables d'un type connu Dans un tel mode de réalisation, les conduits de guidage 41, 42 sont alors obtenus dans l'épaisseur de cette plaque 43 et le bas de

coque 4 ne présente plus alors que les aménagements correspondants aux moyens de fixation.

Avantageusement, l'élément de renvoi 14 peut également être prévu directement sur la plaque

d'orientation 43 du moyen de réglage 40.

Par ailleurs, la position relative de la plaque de maintien et d'orientation du moyen de réglage de l'orientation d'un élément de traction peut elle-même être modifiée par rapport au bas de coque Ainsi, dans l'exemple de construction de la chaussure illustrée à la figure 10, le moyen de réglage 50 est constitué d'une plaque de maintien 55 d'une certaine épaisseur comportant un seul conduit de guidage 51 et d'éléments de réglage 52 de sa position sur le bas de coque 4 Cette plaque 55 (figures et 11) est reliée de manière pivotante sur le bas de coque 4 au niveau de l'élément de renvoi 14 dans la zone du talon 10 et est réglable selon une position angulaire choisie à partir dudit renvoi 14 par l'intermédiaire des éléments 52; ceux-ci sont constitués d'une succession de crans 53, obtenus complémentairement sur la paroi du bas de coque 4 et sur la face correspondante de la pièce 55, ainsi que d'une vis 54 crassemblage coopérant avec le bas de coque au travers d'une lumière oblongue 54 ' concentrique à raxe 45 de liaison et de pivotement de la plaque 55 Une telle construction permet ainsi de faire varier, voire d'adapter, avec précision l'obliquité du lien 12 par rapport à la zone antérieure supérieure 11 du pied et, conjointement, la direction de la résultante F des efforts de pression s'exerçant sur cette zone Il est évident que la précision du réglage de l'obliquité du lien 12 dépend de la nature des éléments de réglage 52, notamment de l'espacement (ou "pas") des crans 53 D'autres 1 O solutions sont envisageables pour améliorer cette précision en utilisant à la place du système de

crantage précédent des éléments de réglage micrométrique du type viscrémaillère par exemple.

Selon une variante de réalisation de l'invention, figures 12 et 13, la plaque de maintien et de recouvrement du moyen de réglage 20 est constituée par une extension postérieure 67 du capot avant 7 de la chaussure recouvrant les conduits de guidage 15, 25 et 35 aménagés dans le bas de 1 5 coque; cette extension 67 présente des caractéristiques de flexibilité e Vou une zone flexible 58 la rendant apte à être écartée des conduits de guidage 15, 25 et 35 pour accéder au lien 12 et procéder à la mise en place de ce dernier dans le conduit choisi La retenue de l'extension 67 sur le flanc de la chaussure, après réglage de la position du lien 12, est réalisée à l'aide de moyens de fixation 17 démontables de préférence montés depuis l'intérieur de la chaussure pour ne pas être en saillie sur

ladite extension 67 du côté extérieur de la chaussure.

Il va de soi que le moyen de réglage 20 selon l'invention peut également coopérer avec les moyens mis en oeuvre pour le contrôle de la flexion de la tige 5 A titre d'exemple, figure 14, le capot

avant 7 est réalisé avec une zone de flexion 59 s'opposant élastiquement aux mouvements antéro-

postérieurs auxquels il est soumis lors de la flexion vers l'avant de la tige 5 de la chaussure, tel que selon la flèche 60 Cette zone flexible 59 comporte des rainures 61, 62 et 63 destinées chacune à recevoir, respectivement, le lien 12 Ainsi lorsque le lien 12 est mis sous tension au moyen du dispositif de tenue de pied 9, le capot 7 est, d'une part, plaqué contre la partie antérieure supérieure 1 lidu pied et, d'autre part, retenu de tout mouvement vers l'avant à partir de sa zone 59 et/ou autour de son articulation 7 ' Comme cela est illustré, les rainures 61, 62 et 63 sont situées en éloignement progressif de la bordure supérieure 64 du capot avant 7 o le bas de jambe du skieur prend appui Ainsi, selon que le lien 12 est engagé dans la rainure 61 la plus proche ou celle 63 la plus éloignée de la bordure supérieure 64 du capot, les conditions de retenue de ce dernier varient et, intrinsèquement, la valeur de sa résistance à la flexion vers l'avant indiquée par la flèche 60 On remarquera que, pour chaque position du lien 12 dans l'une des rainures 61, 62 ou 63, on dispose

toujours d'autant de possibilités de réglage de l'obliquité du lien 12.

Encore, figure 15, le moyen de réglage 70 constitué d'une plaque d'orientation 73 peut également être pourvu d'un point d'ancrage 74 de l'une des extrémités 75, 75 ' du lien 12 Dans ce cas de construction, le lien 12 s'étend en diagonale le dessus du capot avant 7 en correspondance de la zone 11 du pied, est guidé au choix dans l'un ou l'autre des conduits 71, 72, contourne le renvoi 14 et remonte jusqu'au leviertendeur 13; à partir du levier-tendeur 13, le lien 12 est renvoyé sur l'autre flanc de la chaussure o il effectue un parcours symétrique (de préférence) se croisant dans la zone

11 sur le capot avant 7.

Dans la figure 16 qui suit, on a représenté un moyen de réglage 80 de l'obliquité du lien 12 équivalent à celui décrit en référence aux figures 10 et 11 mais, cette fois, relié de manière pivotante sur le bas de coque 4 par l'intermédiaire de l'articulation 6 ' du capot arrière; le lien 12 passe dans un conduit unique 81 et l'élément de renvoi 14 est alors assimilé et/ou coïncide avec l'articulation 6 ' Par ailleurs, les éléments de réglage 82 de la position relative du moyen 80 par rapport au bas decoque se différencient de ceux 52 en ce qu'ils sont constitués par une succession de trois points de liaison 85, 1 O 86 et 87 disposés dans la paroi du bas de coque concentriquement à l'articulation 6 ' et avec lesquels

coopère un moyen de fixation démontable 17.

Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux exemples de construction qui viennent d'être décrits et que le dispositif de tenue du pied 9 notamment peut être d'un type différent, voire comporter un moyen de mise sous tension du lien 12 autre qu'un levier-tendeur 13, par exemple un enrouleur Egalement, le moyen de mise sous tension du lien 12 peut être situé ailleurs que sur le capot arrière 6, pour tautant que ledit lien 12 se présente en oblique sur la partie de chaussure qu'il

assujettit en direction de la zone antérieure supérieure 11 du pied.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1 Chaussure de ski comportant un bas de coque surmonté d'un tige constituée * d'un collier arrière articulé sur le bas de coque et * d'une partie avant entourant le bas de jambe des moyens de fermeture de la tige des moyens de mise sous tension d'éléments de traction exerçant un effort de serrage sur 1 O ladite partie avant de la tige, lesdits moyens de mise sous tension étant situés à l'arrière du collier arrière, caractérisée en ce que l'élément de traction ( 12) s'étend selon au moins une direction choisie entre les zones de la chaussure correspondant à celles du talon et du dessus du pied au travers d'un moyen de réglage ( 20, 30, 40, 50, 70, 80) de l'orientation dudit élément de traction ( 12), ledit moyen 1 5 de réglage étant constitué par au moins un conduit de guidage ( 15, 25, 35, 31, 32, 41, 42, 51, 71, 72, 81) aménagé latéralement à la paroi du bas de coque, et par une plaque de maintien ( 16, 43, 55, 73,

83) dudit élément de traction ( 12) dans son conduit.

2 Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de réglage ( 20, 30) de l'orientation du lien ( 12) sont constitués par des conduits creusés dans la paroi latérale même du bas de coque et d'une plaque de recouvrement ( 16) fixée de manière démontable à ladite

paroi du bas de coque en maintenant ledit élément ( 12) dans son conduit.

3 Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de réglage ( 40, 50, 70, 80) de l'orientation du lien ( 12) sont constitués par une plaque de maintien ( 43, 55, 73, 83) dans l'épaisseur de laquelle sont aménagés lesdits conduits ( 41, 42, 51, 71, 72, 81), ladite plaque

de maintien étant fixée de manière éventuellement démontable à la paroi du bas de coque.

4 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que la

plaque de maintien est constituée par une extension latérale ( 67) de la partie antérieure de la tige ( 7).

Chaussure de ski selon la revendication 4, caractérisée en ce que la zone de jonction entre la partie antérieure et l'extension définissant la plaque de maintien est munie d'une charnière à flexion

( 58).

6 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que

les moyens de réglage de l'orientation des éléments de traction ( 12) comportent au moins deux conduits deguidage ( 41, 42, 71, 72) qui s'étendent selon des angles de direction différents à partir de

la zone du talon de la chaussure.

7 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1, 3 à 5, caractérisée en ce que

les moyens de réglage de l'orientation des éléments de traction ( 12) comportent un axe d'articulation ( 45, 6 ') de la plaque de maintien situé dans la zone du talon et un dispositif de réglage ( 52, 82) selon une position angulaire donnée par rapport au bas de coque situés en avant dudit axe ( 45, 6 ') (figures

et 16).

8 Chaussure de ski selon la revendication 7, caractérisée en ce que le dispositif de réglage ( 52) est constitué d'un assemblage par crans ( 53) de la plaque de maintien ( 55) avec la paroi du bas de coque maintenu en position au moyen d'une fixation ( 17) démontable pouvant coulisser dans une lumière oblongue ( 54 ') aménagée à l'extrémité avant de la plaque de maintien ( 55) de manière concentrique à l'axe d'articulation ( 15) (figure 11).

9 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la

portion du conduit de guidage aménagée dans la plaque de maintien est de dimension au moins égale

à celle des éléments de traction constitués par un câble.

Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que

1 O les éléments de traction ( 12) s'étendent d'un côté à l'autre de la chaussure.

11 Chaussure de ski selon la revendication 10, caractérisée en ce que des moyens de localisation ( 61, 62, 63) des éléments de traction sont prévus sur la partie avant de la tige dans la zone

de la chaussure correspondant au cou-de-pied (figure 14).

12 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que

1 5 les éléments de traction ( 12) sont reliés par un point d'accrochage ( 88) de chaque côté de la partie

avant de la chaussure (figure 16).

13 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que

les éléments de traction ( 12) sont constitués par deux brins de câble ( 12 ') se croisant sur le dessus de la partie avant de la chaussure et dont les extrémités ( 75, 75 ') sont fixées chacune à un point

d'accrochage latéral ( 74) au bas de coque situé sur ladite plaque de réglage ( 70) (figure 15).

14 Chaussure de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce

que la plaque de maintien ( 16, 33, 43, 55) présente un relief en saillie par rapport à la paroi du bas de coque, ladite plaque présentant une surface d'usure revêtue d'un matériau à haute résistance à Pabrasion.