FR2538080A1 - Luminaire a reflecteurs courbes de section discontinue - Google Patents

Abstract

L'INVENTION A TRAIT AUX LUMINAIRES A UNE OU PLUSIEURS LAMPES D'ECLAIRAGE A LONGUE PORTEE ET A PARALUME A MIROIR, DANS LESQUELS DES REFLECTEURS INCLINES, DE SECTION SUPERIEURE PARABOLIQUE, FOURNISSENT UNE LARGE DIFFUSION DE LUMIERE ET PRESENTENT UNE DISCONTINUITE INFERIEURE. SELON LE PERFECTIONNEMENT DE L'INVENTION, LA CONFIGURATION DE LA PARTIE INFERIEURE 32 DES REFLECTEURS 3, DE TYPE PARABOLIQUE OU ENCORE HYPERBOLIQUE OU RECTILIGNE, EST PREVU POUR FOURNIR UNE REPARTITION DE LUMIERE INTENSIVE EN ZONE INFERIEURE, CORRESPONDANT A UN ANGLE A DE 40 A 70DEGRES PAR RAPPORT A LA VERTICALE DANS UN ANGLE PERPENDICULAIRE A L'AXE DE LA LAMPE. DANS UN TEL DISPOSITIF DE FORME PLATE, OU LE COMMUTATEUR 5 PEUT ETRE LOGE FACILEMENT, ON AMELIORE NETTEMENT LA COURBE DE REPARTITION DE L'INTENSITE ET DE LA DIFFUSION LUMINEUSE.

Description

L'invention concerne un dispositif d'éclairage muni d'une ou plusieurs lampes à grande portée et d'un paralume à miroir sousjacent, dans lequel des réflecteurs en tôle inclinés l'un contre l'autre et disposés parallèlement à une lampe sont reliés par traverses, ces réflecteurs de forme parabolique dans leur partie supérieure fournissant une large diffusion de la lumière et présentant dans leur partie inférieure une section discontinue.

Du fait du très faible diamètre des lampes luminescentes utilisées, les luminaires du type précité, dont la largeur est échelonnée en modules, revêtent une conformation plate. Les hauteurs habituelles du boîtier de ces luminaires sont de l'ordre de 90 à 100 mm. De plus, la largeur d'ouverture, à la partie inférieure, d'un tel luminaire à monolampe est de l'ordre de 150 mm. La caractéristique d'un tel luminaire est de fournir un "éclairage de large diffusion" étant convenu que l'on entend par cette expression une répartition de l'intensité lumineuse dont le maximum d'intensité se trouve au-dessus de 25 degrés.Pour obtenir un éclairage uniforme dans le secteur d'émission du luminaire, la répartition d'intensité lumineuse doit se trouver le plus proche possible entre les deux maximas d'intensité de la relation 10 = Io - cos 3el
Dans un tel luminaire de dimensions relativement petites, le logement indispensable du dispositif de commutation entraîne des difficultés. L'endroit le plus-favorable semble être le recoin entre la paroi longitudinale et le couvercle du boîtier (ou carter) dans le domaine quelque peu critique situé entre les réflecteurs de tôle d'un luminaire à double lampe.

On a déjà proposé de donner une forme parabolique à la partie supérieure du réflecteur pour faire irradier la lumiere du luminaire sous forme de faisceaux sensiblement parallèles. La lampe se trouve donc située au niveau du foyer des rayons lumineux. Pour pouvoir disposer le commutateur à côté du réflecteur en tôle correspondant, il est nécessaire de conférer à la section parabolique du réflecteur une courbure appropriée à proximité de la lampe. En opérant ainsi on risque de provoquer dans cette exécution parabolique du réflecteur un étranglement du pinceau lumineux émis sur la partie inférieure ouverte du boîtier de luminaire.Pour obtenir une largeur d'ouverture préréglée, il a déjà été proposé de décaler de façon discontinue la partie inférieure du déflecteur en lui conférant une inclinaison telle qu'aucun rayon lumineux issu directement de la lampe ne puisse rencontrer cette section inférieure qui apparait alors en sombre.

On a en outre suggéré de déplacer le réflecteur dans sa partie moyenne sous le commutateur et de faire suivre à la partie adjacente inférieure du réflecteur un chemin parabolique à même focale que la parabole supérieure de ce réflecteur. De ce fait, la largeur possible du pinceau lumineux sur la face inférieure ouverte du boîtier ne se trouve pas rétrécie ; toutefois la réalisation de tels déflecteurs conduit à des courbes de répartition de lumière indésirables qui provoquent des réductions importantes d'intensité dans le domaine moyen d'émission ot entre -15 et +15 degrés.

L'invention a pour but d'obtenir, au moins de façon approchée dans la zone moyenne, pour un luminaire à réflecteurs de tôle et paralume à miroir du type précité; les valeurs désirées pour la répartition cos-3 duc , tout en maintenant la largeur d'ouverture du boîtier plat.

Pour atteindre ce but, il est proposé ici un luminaire du type caractérisé par le fait que son réflecteur possède, dans sa partie inférieure, une répartition intensive de la lumière dans le domaine entre 06 = 40 à 70 degrés par rapport à la verticale dans un plan perpendiculaire à l'axe de la lampe.

Conformément à un mode d'exécution préféré, cette partie inférieure du réflecteur revêt une forme parabolique.

L'invention est basée sur le fait que, pour respecter la caractéristique de large rayonnement lumineux des luminaires de ce type, les parties supérieures des réflecteurs qui se trouvent dans le domaine supérieur à un angle d de 70 degrés sont d'une importance décisive.

Pour atteindre, au moins de façon approchée, la répartition eus'3 d dans le domaine situé entre les intensités maximales, la partie inférieure à discontinuité du déflecteur selon l'invention est mise à profit pour donner une répartition lumineuse intensive dans le domaine de l'angle d de 40 à 70" à la verticale dans un plan perpendiculaire à l'axe de la lampe ; cette dernière fournit son émission lumineuse dans la partie moyenne du réflecteur et l'on obtient ainsi, dans ce domaine, l'augmentation désirée de la répartition de lumière. Pour obtenir le rayonnement intensif désiré dans cette zone, il s'est montré avantageux de prévoir la partie inférieure du réflecteur sous une forme parabolique.

On décrira maintenant un exemple de réalisation non limitatif illustré par les dessins qui représentent
- Figure 1 : la courbe de répartition lumineuse d'un luminaire
selon l'état de la technique connue
- Figure 2 : une vue en coupe transversale d'un luminaire à une
lampe selon l'invention ; et
- Figure 3 : la courbe de répartition lumineuse (C.R.L.) du luminai
re selon la figure 2.

La CEL correspondant à la figure 1 montre clairement. que la répartition d'intensité lumineuse est nettement diminuée dans le domaine d'irradiation correspondant à un angle oO compris'entre -15 et +150.

Dans le luminaire plat à une lampe conforme à la figure 2 on peut parvenir à une distribution de lumière nettement plus favorable dans le sens de la répartition idéale cDs-3 X au sein de la zone moyenne d'irradiation. Dans le boîtier 1, on dispose approximativement au centre la lampe d'éclairage 2 de longue portée. Sous cette lampe on dispose de façon démontable un paralume à miroir qui se compose de deux réflecteurs en tôle 3 orientés l'un vers l'autre et reliés par barrette transversale 4. Un tel paralume empêche l'éblouissement sous des angles déterminés de sortie de la lumière. Le commutateur indispensable 5, de dimensions peu encombrantes, est installé dans l'angle supérieur entre la paroi latérale 12 du boîtier 1 et le couvercle 11 de ce dernier.

La découpe supérieure 31 de ce réflecteur 3 est de forme parabolique. Le centre de la lampe 2 se trouve situé au foyer de la parabole correspondante. Sur cette section du réflecteur les rayons lumineux 7' et 7" sortent du boîtier de façon parallèle et selon les caractéristiques d'un rayonnement à large diffusion. Cette zone 31 du réflecteur se trouve dans un domaine au-dessus d'un angle d de 700.

En discontinuité de cette zone supérieure, on a prévu selon l'invention une section parabolique inférieure 32 dont les bords inférieurs limitent l'ouverture de sortie de la lumière. Des brides 33, repliées vers l'extérieur, sont prévues pour maintenir cette section 32 sur le boîtier 1.

Dans ces sections paraboliques inférieures, qui sont situées dans un domaine où o; est compris entre 400 et 700, les rayons lumineux 8' et 8" sont réfléchis avec une répartition intensive, ce qui procure plus de lumière dans la zone inférieure d'irradiation, comme on peut le voir par la courbe CRL de la figure 3.

On a désigné par le chiffre 6 un rayon qui limite l'ouverture libre du boîtier. Dans ce domaine angulaire la lumière sort directement, c1est-à-dire sans réflexion, du luminaire.

On notera que les sections inférieures du réflecteur peuvent ainsi avoir une configuration rectiligne ou hyperbolique.

Les tôles de réflecteurs utilisées sont en général polies et sont avantageusement constituées en aluminium muni d'une couche d'anodisation d'au moins 7 Mm.

Claims (6)

REVENDICATIONS

1. Luminaire muni d'une ou plusieurs lampes à grande portée et d'un paralume à miroir sous-jacent, dans lequel des réflecteurs en tôle inclinés l'un vers l'autre et disposés parallèlement à une lampe sont reliés par traverse, ces réflecteurs de forme parabolique dans leur partie supérieure fournissant une large diffusion de lumière et présentant dans leur partie inférieure une discontinuité de section, le luminaire étant caractérisé en ce que les réflecteurs (3) fournissent dans leur partie (32) une répartition intensive de lumière dans le domaine d'un angle ot compris entre 40 et 70 degrés par rapport à la verticale dans un plan perpendiculaire à l'axe de la lampe.

2. Luminaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie inférieure (32) revêt une configuration parabolique.

3. Luminaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie inférieure revêt une configurationrectiligne.

4. Luminaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie inférieure a une forme hyperbolique.

5. Luminaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les tôles de réflecteurs (3) sont finement polies.

6. Luminaire selon la revendication 5, caractérisé en ce que les réflecteurs (3) sont en aluminium revetu d'une couche anodisée d'au moins 7 Fm d'épaisseur.