FR2507758A1 - Element chauffant pour chauffage en surface par l'eau chaude, notamment pour le chauffage incorpore dans le sol ou dans les murs - Google Patents

Abstract

ELEMENT CHAUFFANT POUR CHAUFFAGE EN SURFACE PAR L'EAU CHAUDE, NOTAMMENT POUR LE CHAUFFAGE INCORPORE DANS LE SOL OU DANS LES MURS. L'ELEMENT CHAUFFANT 1 SE COMPOSE D'UN CERTAIN NOMBRE DE TUBES FLEXIBLES 2 EN MATIERE PLASTIQUE DE FAIBLE DIAMETRE, DISPOSES A UN CERTAIN INTERVALLE ET REUNIS EN UNE NATTE 5, LES TUBES, RASSEMBLES, A L'UNE, AU MOINS DE LEURS EXTREMITES, EN AJUTAGES 3, 4 FORMANT ORGANES DE RACCORDEMENT AVEC LES CANALISATIONS D'ARRIVEE ET DE RETOUR D'EAU CHAUDE ET RECEVANT LES EXTREMITES DES TUBES EN PARALLELE, TOUT EN LES ISOLANT LES UNS DES AUTRES, ET EN CE QUE LADITE NATTE 5, RIGIDIFIEE PAR DES ORGANES DE MAINTIEN 6, 7 FIXANT LES DISTANCES ENTRE TUBES ET DISPOSES SUR LE POURTOUR DE LA NATTE ET, DE PREFERENCE, OBLIQUEMENT PAR RAPPORT AUX TUBES, CONSTITUE UN MODULE FLEXIBLE, EN FORME DE TREILLIS, POUVANT ETRE POSE LIBREMENT DANS LA CHAPE D'UN PLANCHER OU INCORPORE DANS LE CREPI D'UNE PAROI.

Description

L'invention a pour objet un élément chauffant pour le chauffage 931 surface par l'eau chaude, notamment pour le chauffage incorporé dans le sol ou dans les murs.

Pour chauffer une pièce, on utilise en règle générale des radiateurs formant des éléments sur pieds disposés en avant de la cloison intérieure de la pièce à réchauffer, de préférence au-dessous des fenêtres. La demande allemande DE-0S 23 32 Q11 décrit un tel radiateur, composé de tubulures en matière plastique, parallèles entre elles, pouvant entre raccordées aux canalisations respectives d'arrivée et de retour d2wn chauffage à eau chaude, lesdites tubulures étant reliées entre elles par des tubes de liaison, également en matière plastique.Ce radiateur connu correspond, dans ses effets, aux radiateurs à ailettes en métal, d'usage courant, et constitue une unité fixe rigide lors- que les tubulures sont coudées, les tubes qui les relient peuvent également être perpendiculaires entre eux et sten- trecroiser aux points d'intersection à la manière d'un treillis.Ces tubes de liaison sont des tubes rigides, antoportants. Pour un chauffage en surface, dans lequel les éléments chauffants doivent être disposés sous plancher ou dans une paroi à réchauffer, ces radiateurs connus ne sont pas appropriés et seraient d'ailleurs inutilisables, puisqu'ils présentent un encombrement irréductible pour lequel la place n'est pas disponible dans les chauffages en surface. C'est pourquoi ces radiateurs ne peuvent point suggérer à l'homme de l'art moyen une méthode de construction d'un élément chauffant pour un chauffage de surface.

Pour chauffer un plancher, on connaît le procédé qui consiste à disposer à la main un tube de matière plastique souple dans la chape de sol, ledit tube pouvant être raccordé par l'un de ses bouts à la conduite d'arrivée d'une canalisation d'eau chaude, par l'autre à la conduite de retour. La pose d'un tel tube en matière plastique doit être effectuée avec un soin tout particulier pour obtenir un chauffage satisfaisant-du sol. Encore n'est-il pas possible d'obtenir un chauffage absolument régulier du plancher car, dans le cas de pose manuelle, le tuyau flexible de matière plastique est susceptible de se déplacer. a outre, ledit tube souple doit présenter un diamètre minimal d'au moins 10 mm pour pouvoir être posé à la main.

le temps de main-d'oeuvre nécessaire pour la pose du tuyau est donc élevé, ce qui constitue un inconvénient. Un autre inconvénient consiste dans le fait qu'on ne peut obtenir par ce moyen un rendement satisfaisant, souhaitable dans l'intérêt d'une économie d'énergie, car la température de l'eau chaude à l'arrivée doit être sensiblement supérieure à la température souhaitée dans la pièce.

D'après la revue "C-C-I" pour la technique de chakf- fage et de climatisation, on connaît, depais le début de 1981, un système de chauffage par le sol composé de plaques de matière plastique, d'environ 5 me d'épaisseur, présentant des perforations Juxtaposées qui constituent des ca nalisations pour l'eatt chaude. Ces plaques climatisantes connues sont, par elles-mêmes, des corps rigides que l'on pose, comme éléments de chauffage par le sol, sur un élé- ment isolant et qu'on recouvre d'un plancher et d'un revê- tement de sol. Ces plaques climatisantes connues présentent plusieurs inconvénients.Si les plaques elles-mêmes peuvent être confectionnées d'une manière simple, avec leurs perforations, par un procédé d'extrusion, des tubulures collectrices doivent être disposées aux deux extrémités pour strie raccordées aux canalisations d'arrivée et de retour d'eau chaude, afin de permettre d'alimenter les plaques climatisantes. Ces tubulures doivent commaniquer de façon absolument étanche avec chacune des canalisations qui traversent la plaque, ce qui représente une dépense consi dérable et une méthode de confection extrêment soignée, puisque l'apparition d'une fuite entre l'un des canaux capillaires et les tubulures obligerait à renouveler toute la plaque.Or, cette réalisation d'un raccordement étanche de la plaque avec les tubulures collectrices de chacune des extrémités constitue un problème dont la résolution est difficile et très onéreuse. Un autre inconvénient consiste dans le rendement non satisfaisant d'un tel chauffage de sol connu. les capillaires qui conduisent l'eau caloporteuse sont séparés les uns des autres par de la matière plastique massive, dont la conduction thermique est notoirement mauvaise. En effet, pour le chauffage du plancher, c'est uniquement la surface en regard de celuici qui agit, car elle est la seule à irradier la chaleur vers ledit plancher. Une dépense optimisée d'énergie n'est donc pas donnée dans ce type connu de réalisation.

Dans les échangeurs de chaleur qui comportent un caloporteur disposé à l'intérieur d'un coffre, lequel est parcouru par le fluide à réchauffer qui baigne ledit élément caloporteur, on connaît le procédé consistant à utiliser comme caloporteur un faisceau de tubes en matière plastique qui, espacés réciproquement, remplissent la section libre dudit coffre, le fluide à réchauffer traversant le coffre en baignant les tubes en matière plastique. Â cet effet, les extrémités respectives du faisceau de tubes sont rassemblées dans des ajutages de raccordement où ils restent isoles les uns des autres ; ces ajutages sont raccordés â l'arrivée et au départ de la source de chaleur.

in règle générale, les tubes du faisceau sont rigides et autoportants, conservant par eux-mSmes leurs distances réciproques.

Diapres le brevet allemand Dh-PS 20 12 883, on con nait aussi un échangeur à faisceau de tubes dans lequel le faisceau caloporteur, qui remplit la section de la caisse, consiste en un tapis, enroulé en bobine, formé de tubes rigides reliés entre eux par des fils métalliques et maintenus en espacement, ledit tapis étant pourvu des organes de renvoi nécessaires pour la conduction du fluide 9 échauffer. Ces exécutions et dispositions, connues en matière d'échangeurs de chaleur, d'un élément caloporteur constitué par des tubes ne peut pas davantage suggérer la création d'un élément chauffant optimalement plat, servant au chauffage en surface.

En partant des éléments chauffants connus dans le domaine du chauffage en surface, l'invention a pour but de développer un tel élément de manière que ce dernier puisse être réalisé d'une manière simple, qu'il optimise la dépense d'énergie calorifique, qu'il soit maniable et paisse être posé en élément indépendant sans dépense supplémentaire de main-d'oeuvre, qu'il permette un chauf fsge régulier du sol ou de la paroi, même lorsque la sarfa- ce de cette dernière est courbe et enfin qu'il puisse être raccordé facilement, dans des conditions sûres d'étanchéité, aux canalisations d'arrivée et de retour du chauffage.

Ce problème est résolu, dans le cas d'un élément chauffant, dans lequel l'eau chaude parcourt une ou plu- sieurs canalisations en matière plastique disposées dans un plan, dans la partie du sol ou des murs à chauffer et raccordées à l'arrivée et au retour de la circulation d'eau chaude, et qui est caractérisé en ce que l'élément chauffant se conpose d'un certain nombre de tubes flexibles en matière plastique de faible diamètre, disposés a une certaine distance les uns des autres et réunis en une natte, lesdits tubes, rassemblés, selon des procédés connus, à l'une au moins de leurs extrémités en ajutages formant er- ganes de raccordement avec les canalisations d'arrivée et de retour d'eau chaude et recevant les extrémités des tubes en parallèle, tout en les isolant les uns des autres, et en ce que ladite natte, rigidifiée par des organes de maintien fixant les distances entre les tubes et disposés sur le pourtour de la natte et, de préférence, obliquement par rapport aux tubes, constitue un nodule flexible, à forme de treillis, qui peut être posé librement dans la chape d'un plancher ou incorporé dans le crépi d'une paroi.

D'autres caractéristiques secondaires, concernant des développements et des variantes, avantageux, de l'élément chauffant selon la définition qui précède, apparaitront dans la suite de la description.

L'élément chauffant selon l'invention, composé de tubes en matière plastique flexibles de faible diamètre, de préférence d'environ 2 mm, assemblés en natte à une certaine distance les uns des autres, est rigidifié par des organes de maintien qui fixent la distance entre les tubes, peut être confectionné sans difficulté et d'une manière commode sur des appareils et machines appropriées, par exemple des machines à tresser et constitue une unité en forme de treillis, pouvant être posée librement et s'adaptant, grâce à sa souplesse, aux moindres courbures ou voussures d'une paroi. Les tubes en matière plastique peuvent, grâce à leur faible diamètre, être disposés selon un dessin relativement serré et assurent un échauffement absolument régulier de la surface de sol ou de paroi à chauffer.Le rendement thermique de l'élément chauffant est optimal, car les parois Bs tubes rassemblés dans la natte constituant, dans leur ensemble, une surface radiante considérable dont le rayonnement n'est pratiquement pas du tout gêné par suite de la faible épaisseur de leurs parois, de telle sorte qu'il suffise que la température d'arrivée de l'eau chaude se trouve très légèrement supérieure à la température souhaitée de la pièce a chauffer. les ajutages de raccordement de l'élément, assurant l'arrivée et le retour de l'eau chaude, peuvent également être fabriqués d'une manière simple tout en assurant une étanchéité absolue et, pour la pose a::adit élément, il n'existe pratique- ment pas de dépense supplémentaire.

L'élément chauffant selon l'invention peut Be présenter soit sous la forme d'organes isolés, soit nous celle de sections d'une natte fabriquée en continu. Dans les éléments chauffants individuels, les tubes en matière plastique peuvent, grâce à leur flexibilité, être recourbés et renvoyés à l'une des extrémités, de manière à disposer à l'autre extrémité deux ajutages dont chacun englobe plusieurs tubes en nombre égal, regroupés pour l'arrivée et le retour du fluide. Cet agencement présente l'avantage de permettre le regroupement des conduites d'arrivée et de départ le long d'une seule paroi.Les tubes isolés peuvent être parallèles entre eux dans leur parcours rectiligne et constituer une natte souple, en forme de treillis, prête à poser, grace à des organes de maintien qui les entourent, par exemple des bandes collantes, etc. Toutefois, les tubes peuvent aussi suivre, à l'intérieur de la natte, des trajectoires ondulées tracées de telle sorte que deux tubes contigus se touchent par les sommets de leurs ondulations, les points de Jonction des deux tubes juxtaposés pouvant alors être assemblés à l'aide d'agrafes qui les entourent. Ces agrafes-servent alors d'organes de maintien, ce qui permet d'omettre les rubans adhésifs. Il est Jeudi cieux de disposer, sur chacun des deux grands côtés de la natte, une barre flexible qu'on assemble par des agrafes avec les sommets extérieurs des ondulations des tubes.Il est avantageux de disposer, à l'intérieur de la natte, les canalisations obliquement, en croir, ce qui permet d'augmenter d'une façon non négligeable la longueur totale des tabes par rapport Q une disposition parallèle ou ondulée, augmentant de ce fait le rendement. À leurs intersections, les tubes peuvent alors être enlacés en treillis. La natte est suffisamment rigidifiée grâce aux organes de maintien.

lors de la fabrication d'un tapis sans fin, on uti- lise des sections de nattes dont les extrémités des tubes, aux deux bouts, sont rassemblés en raccordements pour l'ar- rivée et le départ du fluide. les raccords d'une extrémité de la natte peuvent alors être réunis par une conduite les mettant en communication, de telle sorte que, m8me lorsque l'élément chauffant est en tapis sans fia, il reste possible d'assurer la communication avec les canalisations respectives d'arrivée et de retout le long d'une mele paroi.

les tubes peuvent, en pareil cas, outre disposés parallèles entre eux et Entre assemblés en une unité flexible en forme de treillis gerce â des organes de maintien qui chevauchent la natte. les tubes peuvent cependant aussi entre disposés en lignes ondulées, les sommets en contact de tubes contigus étant alors tenus soit par des agrafes, soit par entrecroisage. Enfin, les sections du tapis peuvent aussi 8tre prélevées sur un tapis sans fin formé par tressage des tubes, en utilisant des organes de maintien qui recouvrent la surface dudit tapis.

les éléments chauffants ainsi confectionnes, qu'ils se présentent sous la forme de nattes indépendantes ou de sections d'un tapis sans fin, peuvent être disposés d'une manière simple sur une couche isolante, dans la chape de sol d'une pièce, et se raccorder aux canalisations d'arrivée et de retour d'eau chaude, rationnellement situées sous les plinthes, grâce â des raccords enfichables. Iorsqu' il s'agit de chauffage par le mur, il peut s'avérer rationnel de disposer 1 t élément chauffant dans un cadre, par exemple en "Placoplâtre", facile à fixer sur la surface d'une paroi.

Lorsqu'on utilise des éléments chauffants formés de tubes en matière plastique, il est indispensable, pour rédaire la diffusion de gaz et de vapeur à travers les parois desdits tubes, de munir ces derniers d'une barrière antidiffusion. À cet effet, on connaît le procédé consistant à placer sur la face extérieure ou intérieure des tubes un revêtement métallique, constitué en règle générale d'alu minium. D'application de ce revêtement s'effectue selon des procédés connus, par galvanisation ou par vaporisation sous vide poussé, afin de pourvoir les tubes d'une barrière anti-diffusion soit sur leur face extérieure, soit sur leur face intérieure. Or, ces procédés connus sont assez onéreux, aussi bien par le procédé utilisé que par le prix de revient correspondant.

Pour éviter un tel déploiement de moyens, nécessaire jusqu'à présent, en simplifiant encore la réalisation de la natte selon l'invention, cette dernière préconise d'ap plique, par exemple par cylindrage, sur chacune des deux faces de la natte, un feuillard, de préférance en alumi- nium, chacun desdits feuillards enveloppant une moitié de chaque tube et les deux feuillards étant réunis, dans les intervalles séparant les tubes de matière plastique, par collage ou par un autre procédé similaire. La barrière anti-diffusion ainsi constituée peut entre appliquée pratiquement sans moyens supplémentaires sur la natte formant l'élément chauffant.En sus de la simplification qu'elle apporte à la confection de l'élément chauffant selon 1' in- vention, la barrière anti-diffusion ainsi conçue présente un avantage supplémentaire, car les feuillards d'aluminium ainsi assemblés par cylindrage fixent la position relative de chacun des tubes en matière plastique, rendant inutile la misa en place éventuelle d'organes de maintien, du moins en partie, puisque les feuillards servent eux-mêmes d'organes de maintien.

Pour obtenir, lors de l'enrobage de la natte, munie de sa barrière anti-diffusion selon l'invention, dans la chape de sol ou dans une plaque de "Placopâtre" faisant partie de la paroi, un mariage complet entre la natte et le matériau de construction, un développement ultérieur de l'invention prévoit de pratiquer, dans chacun des interval- les entre tubes, un ou plusieurs poinçonnages. I1 en résul- te un avantags supplémentaire du fait que les parties des feuillards contiguës aux trous ainsi emboutis constituent des ailettes qui favorisent la transmission de la chaleur, le gradient de température entre l'eau à l'arrivée et la superficie des tubes étant alors accru par suite de l'augtentation de la diffusion thermique. Grâce à cette angmen- tation de la surface d'échange, apportée par la présence des ailettes, on peut augmenter la distance séparant les tubes les uns des autres et l'échauffement des pièces est nettement plus rapide que dans les chauffages habituels par le sol, grtce à l'amélioration de la diffusion thermi- que.

L'invention est explicitée ci-après de façon plu détaillée à l'aide d'exemples d'exécution sans caractère limitatif, illustrés aux dessins annexés, qui font partie de la description et dans lesquels:
Fig.1 est une représentation schématique d'un élément chauffant conçu comme un organe individuel, dont les tubes sont parallèles entre eux et coudés en bout pour renvoi, avec emploi d'organes de maintien qui fixent les intervalles entre tubes contigus et constituent ainsi un réseau tressé;
Fig.2 représente un élément analogue à celui de la fig.1, mais les tubes y sont disposés selon un tracé onda- lé et les sommets des ondulations sont réunis par des a grafes;
Fig.3 est une vue partielle de l'élément selon la fig.2, représenté à plus grande échelle;;
Fig.4 et 4a représentent un élément analogue à celui de la fig.1, mais dans lequel les tubes sont disposés obliquement par rapport à la direction de la natte et enlacés en treillis, des éléments de maintien donnant à ladite natte la forme d'un module prêt à poser;
Fig.5 est une représentation schématique d'un élément chauffant selon la fig.1, ce dernier formant une section d'un tapis @ans f@@;
Fig.6 et 7 veprésentent un élément selon la fig.5, au fait près que les tubes y sont disposés comme aux fig.

2 et 3;
Fig.8 et 9 représentent un élément selon les fig.6 et 7, au fait près que les tubes sont entrelacés par les sommets des ondulations;
Fig.10 représente un élément selon la fig.5 dans lequel les tubes se croisent selon la disposition de la fig.

4;
Fig.11 représente un élément selon la fig.10, au fait près que les raccords situés à une extrémité de la natte sont réunis par une conduite de communication;
Fig.12 représente en perspective cavalière, une natte selon la fig.4, posée dans le sol;
Fig.13 représente un dispositif selon la fig.12 comprenant plusieurs éléments chauffants disposés en parallèle;
Fig.14 représente va dispositif selon la fig.13 comportant des éléments chauffants selon la fig.10;;
Fig.15 et 16 représentent un element chauffant selon la fig.4, servant à réaliser un chauffage mural;
Fig.17 et 18 représentent des nattes, éléments de chauffage, équipées d'une barrière anti-diffusion; et
Fig.19 illustre la lise en place des feuillards qui forment la barrière anti-diffusion.

L'élément chauffant 1, illustré à la fig.1, se compose d'une natte 5 constituée de deux couples comprenant chacun quatre tubes flexibles 2 en matière plastique. les extrémités desdits tubes 2 sont rassemblées, dans des conditions d'étanchéité réciproque, dans les ajutages 3, 4, l'ajutage 3 communiquant avec la conduite d'arrivée et l'ajutage 4 avec la conduite de retour d'une canalisation d'eau chaude non représentée au dessin.

À l'autre extrémité de la natte 5, chacun des tubes 2 d'un couple communique avec le tube 2 correspondant de l'autre couple. Pour rigidifier ladite natte 5, les tubes 2 sont assemblés entre eux par des organes de maintien 6, 7 qui peuvent consister en rubans adhésifs, en bandes pourvues de boutons-pression, ou analogues. Les tubes 2 forment, avec les organes de maintien 6, 7, une unité tressée, flexible, qui peut être librement posée dans la chape d'un sol ou bien encastrée dans le crépi d'une paroi.

les fig.2 et 3 montrent un mode d'exécution modifié de la natte 5. On y a prévu deux couples de cinq tubes 8, également renvoyés en bout. Ces tubes 8 ont une forme ondolée et sont disposés réciproquement de telle manière que les sommets des ondulations de deux tubes contigus soient en contact . Aux points de contact, ces sommets
Juxtaposés sont reliés par des agrafes 9 qui les entourent et qui constituent les organes de maintien, comme le montre la vue partielle à plus grande échelle de la fig.

3. La pose de la natte 5 s'effectue de la même manière que celle de la natte selon la fig.1, la communication avec la canalisation d'eau chaude s'effectuant également par les ajutages de raccordement 3, 4.

La fig.4 montre une autre variante de la natte 5. On y prévoit deux couples de huit tubes 10 chacun, renvoyés les uns vers les autres à une extrémité de la natte comme dans les fig.1 et 2. Les tubes 10 de la natte 5 suivent une traJectoire oblique et sont tressés en treillis, chaque tube 10 étant renvoyé au moins une fois sur les cotés longitudinaux de la natte, de façon que lesdits tubes 10 se coupent et s'entrelacent en treillis & leurs points d'in tersection. L'organe de maintien est un ruban adhésif, ou assimilé, qui forme un cadre 11, passant sur les points d'inversion de sens des tubes 10 le long des bords longitudinaux de la natte 5 qu'il fixe dans leur positon
Pour assurer une plus grande rigidité, un ruban adhésif 12 en forme de losange est fixé à la surface de la natte 5. La pose et le raccordement s'effectuent de la même manière que dans le dispositif selon les fig.1 et 2.

les éléments chauffants 1 selon les fig.1 à 4 sont réalisés individuellement, selon les cotes prescrites.

les éléments chauffants selon les fig.5 à 11 peuvent consister en sections 13 d'un tapis sans fin, fabriqué en continu. Ce tapis sans fin est subdivisé en sec- tions 13 de longueur souhaitée, les organes de maintien 6, 7 aux deux extrémités de la section étant suffisamment éloignés pour que les tubes des deux couples paissent être rassemblés en aJutages de raccordement 3, 4. La fig.5 montre un élément chauffant formé par une section de tapis continu 13, dont l'agencement des tubes correspond à celui de la fig.1. L'une des extrémités de la section porte deux raccords 3 pour l'arivée et l'autre deux raccords 4 pour le retour de la canalisation d'eau chaude.

les fig.6 et 7 montrent un élément chauffant 13 forlé d'une section de tapis continu et dont les tubes suivent des trajectoires correspondant à celles des fig.2 et 3.

Là aussi, les agrafes 9 sont reculées dans les zones d'extrémité de la section de tapis 13 afin que, d'un cOté comme de l'autre, les tubes 8 des deux couples puissent être rassemblés et raccordés par les ajutages 3, 4. Les fig.8, 9 correspondent aux fig.6 et 7 au fait près que les agrafes 8 ne sont pas prévues; à leur place, les tubes contigus s'entrelacent aux sommets 14 des traJectoires ondulées, tandis que, le long des deux. grands côtés de la section de tapis 13, des barres raidisseuses flexibles 15 sont passées dans les tailles.

Comme le montre la fig.10, la section de tapis 13 séparée d'un tapis tressé sans fin est déraillée à ses deux extrémités jusqu'à une distance suffisante pour que les bouts respectifs des tubes 10 puissent être assemblés en deux couples allant aux tubulures de raccordement 3, 4.

Ensuite, les organes de maintien 11, 12 sont placés sur la section de tapis 13 et l'élément chauffant ainsi obtenu peut être branché entre la canalisation d'arrivée et celle de retour d'un circuit de chauffage à eau chaude.

La section de tapis 13 de la fig.11 correspond à celle de la fig.10, au fait près que les deux ajutages de raccordement situés à une extrémité de la natte communi- quent par une conduite, ce qui permet de raccorder l'6lé- ment chauffant par un seul côté à la conduite d'arrivée comme à celle de retour.

La fig.12 représente un élément chauffant selon la fig.4, utilisé pour un chauffage par le sol. Le plancher en béton 16 porte une couche d'isolation thermique 17 qui réfléchit vers le haut la chaleur irradiée vers le bas par la natte 5. Cette dernière est noyée dans la chape 18, les ajutages de raccordement 3, 4 pour l'arrivée et le retour sont introduits de façon étanche dans des manchons correspondants 19, 20 lesquels aboutissent à leur tour aux canalisations 21 et 22 de l'alimentation d'eau chaude et ces dernières doivent Judicieusement être accessibles et sont disposées sous les plinthes.

les fig.15 et 16 montrent une latte 5 selon la lig. 4, destinée à un chauffage mural. Cette natte est incorporée dans une plaque de "Placopâtre" 24 dans laquelle elle est coulée, et dont elle forme un élément rigide, apposé à la paroi et incorporé au crépi. Comme le montre la Fig. 16, les canalisations d'arrivée et de retour 21, 22 sont disposées dans la plinthe 23 qui contiens aussi les manchons de raccordement 19, 20 de la plaque 24.

La Fig. 17 montre, en vue plane et en élévation, une natte constituée par des tubes parallèles en matière place tique et pourvue sur ses deux faces d'un feuillard d'alu minium 26 qui fait fonction de barrière anti-diffusion, ledit feuillard recouvrant la natte de chaque côté. Chacun des feuillards 26 enrobe une moitié de chacun des tubes 2 et dans les zones comprises entre lesdits tubes, les deux feuillards sont assemblés adhésivement, par exemple à l'aide dtwn collage.Dans ces zones comprises entre les tubes 2 en matière plastique, des poinçonnages 31 sont pratiqués de place en place, facilitant ainsi le coulage de la natte dans la chape de sol ou dans une plaque de "placoplâtre".

La Fig. 18 montre une natte tressée, composée de tubes 10 en matière plastique et comportant, dans chacune des aires entourées par les tubes, un poinçonnage 31.

Grace aux trou poinçonnés 31, ainsi pratiqués selon les Figes. 17 et 18, les feuillards 26 constituent, comme le montrent les figures, des ailettes 32 trace auxquelles le transfert de chaleur est nettement amélioré.

Ia Fig. 19 montre l'application des feuillards 26 sur un tapis tressé 13. Ce dernier se déplace sur un chemin à rouleaux 27. Des bobines d'alimentation 28, débitant le feuillard 26, sont disposées de part et d'autre dudit chemin à rouleaux. Les feuillards 26 passent des bobines 28 vers des cylindres de compression 29 revêtus d'une garniture élastiquement résiliente et passent entre lesdits cylindres, de telle sorte que chacun des feuillards 26 entoure, selon la fig. 17, la moitié de chacun des tubes en matière plastique, les deux feuillards étant assemblés entre eux dans les intervalles entre les tubes. A cet effet, les faces en regard desdits feuillards 26 seront utilement pourvues d'un adhésif ou d'une colle.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1.- Elément chauffant destiné au chauffage en surfa- ce par l'eau chaude, notamment au chauffage incorporé dans le sol ou dans les murs, dans lequel l'eau chaude parcourt une ou plusieurs canalisations en matière plastique disposées dans un plan, dans le partie du iol ou des Murs à chauffer et raccordées à l'arrivée et au retour de la circulation d'eau chaude, et qui est caractérisé en ce que l'élément chauffant (1) se compose d'un certain nombre de tubes flexibles (2) en matière plastique de faible diamètre, disposés à une certaine distance les uns des autres et réunis en ne natte (5, 13), lesdits tubes, rassemblés, selon des procédés connus, à l'une ne au meins de leurs extré- mités en ajutages (3, 4) formant organes de raccordement avec les canalisations d'arrivée et de retour d'eau chaude et recevant les extrémités des tubes el parallèle, tout en les isolant les uns des autres, et en ce que ladite natte (5, 13), rigidifiée par des organes de maintien (6, 7 ou 11, 12) fixant les distances entre les tubes et disposés sur le pourtour de la natte et, de préférence, obliquement par rapport aux tubes, constitue un nodule flexible, à ferme de treillis, qui peut être posé librement dans la chape (18) d'un plancher (16) ou incorporé dans le crépi d'une paroi.

2.- élément chauffant selon la revendication 1, caractérisé an ce que le diamètre des tubes an matière plastique est d'environ 2 mm.

3.- Klément chauffant selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé an ce que les tubes (2) de la natte (5) sont disposés longitudinalement et parallèles entre eux, que deux aJutages (3, 4), destinés respectivement à l'ar- rivée et au départ de l'eau chaude, sont prévus à à ne seule des extrémités de la natte, chacun desdits ajutages ras semblant la moitié des tubes (2) de la natte (5), tandis qu'à l'autre extrémité de cette dernière, chacun des tubes (2) provenant de l'un des aJutages (3) est renvoyé par un coudage vers l'autre aJutage (4), les organes de maintien étant constitués par des rubans adhésifs ou d'autres moyens analogues (6, 7) disposés perpendiculairement aux deux bouts de la natte et- en zigzag antre ces derniers, lesdits organes de maintien recouvrant de préférence, les tubes sur les deux faces de la natte.

4.- Elément chauffant selon la revendication 3, caractérisé en ce que les tubes (8) sont disposés selon une traJectoire ondulée, deux tubes contigus étant décalés longitudinalement de telle manièr que les sommets des ondulations se touchent et ces sommets en contact des tubes (8) étant réunis par des agrafes (9) qui les entourent.

5.- Elément chauffant selen l'une des revendications1 et 2, caractérisé en ce que, à une mSme extrémité de la natte (5), deux ajutages de raccordement (3, 4), rassemblant chacun la moitié des tubes (10), sont prévus respectivement pour l'arrivée et le retour de l'eau chaude, chacun des tubes (1Q) issus du premier aJutage (3) étant renvoyé vers le second aJutage (4) à partit de l'autre extrémité de la natte, en ce que chacun des tubes (10) de la natte (5) est renvoyé au moins une fois au bord longitudinal de ladite natte, les tubes étant disposés obliquement et croisés en treillis et enfin en ce que les organes de maintien sont constitués par un cadre (11) qui suit le pourtour de la natte et par des rubans adhésifs (12) disposés en losange dans ledit cadre et recouvrant les tubes (10).

6.- Elément chauffant selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la natte est constituée par une section (13) prélevée sur un tapis sans fin, présentant à chacune de ses extrémités au moins un, mais de préférence deux aJutages (3, 4) dont chacun regroupe une moitié des tubes (2) et assure le raccordement de l'arrivée et du retour d'eau chaude respectivement.

7.- Elément chauffant selon la revendication 6, caractérisé en ce que les deux ajutages (3, 4) situés à une même extrémité de la natte sont réunis par une conduite de communication (25).

8.- Elément chauffant selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les canalisations d'arrivée et de retour d'eau chaude (21, 22) sont disposées dans la zone correspondant aux plinthes de la pièce à chauffer et qu'elles sont munies de manchons (19, 20) servant de rac cordement des ajutages (3, 4) de la natte (5).

9.- élément chauffant selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, lorsqu'un élément chauffant (1) est utilisé pour le chauffage d'une paroi, la natte (5) est disposée dans un cadre (24) de préférence rigide, pou- vant Stre formé de "placoplâtre", susceptible entre fixé au mur.

10.- élément chauffant selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que, pour réduire la diffusion de gaz ou d'eau à travers les parois des tubes en matière plastique (2, 8, 10), la natte (5, 13) est protégée, sur chacune de ses faces, par un feuillard (26), de préférence en aluminium, entourant la Moitié de chacun des tubes (2, 8, 10) et fixé par exemple par cylindrage, et que lesdits feuillards (26) sont réunis entre eux, dans les zones subsistant entre lesdits tubes (2, 8, 10), par collage ou par un autre procédé analogue.

11.- élément chauffant selon la revendication 10, caractérisé en ce que, dans les zones comprises entre les tubes en matière plastique (2, 8, 10), les feuillards (26) sont perforés par an ou plusieurs trou (31) obtenus par emboutissage, les parties subsistantes desdits feuillards (26), comprises entre les perforations (31) et les empla- céments des tubes (2, 8, 10), formant des ailettes (32) qui favorisent la transmission de la chaleur.