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Surface chauffante La présente invention concerne une surface chauffante comprenant des panneaux chauffants disposés de chaque côté d'un caniveau.
Il a été proposé de noyer un fil résistant isolé dans un plancher ou une autre surface à chauffer en déposant d'abord ledit fil isolé sous forme d'un réseau consistant en une série de parties rectilignes et parallèles dont les extrémités opposées sont logées dans d'étroits caniveaux en tôle métallique ou semblable, dirigés transversalement aux parties parallèles du réseau, et en recouvrant ensuite ces parties parallè- les de ciment ou d'une matière analogue dont la surface du plancher est constituée, de façon que le réseau soit noyé et caché sous, la surface, tout en permettant l'accès aux extrémités des parties parallèles du treillis par les caniveaux.
Ce procédé de montage n'est cependant pas satisfaisant, surtout dans le cas de murs ou de plafonds où la mise en place de l'élément chauffant n'est réalisée qu'avec difficulté.
La présente invention a pour but de procurer une construction simple et économique permettant de supprimer les inconvénients précités et d'installer n'importe quelle partie de surface chauffante sous forme préfabriquée.
La surface chauffante selon la présente invention est caractérisée en ce que chaque panneau est pourvu d'un élément chauffant, consistant en un fil électriquement résistant passant librement dans un tube isolant, et noyé sous la forme d'un réseau, les extrémités des parties parallèles de ce réseau faisant saillie au moins sur un côté latéral du panneau, et en ce que les deux parois latérales du caniveau sont pourvues de fentes longitudinales laissant passer et pénétrer à l'intérieur du caniveau lesdites parties en saillie des éléments chauffants,
des rebords extérieurs constituant une assise pour le bord des panneaux de chaque côté du caniveau et pour une plaque de f.Prmeture.
Dans le cas de l'application à un mur ou un plafond, les panneaux chauffants consistent, de pr6fé- rence, en deux plaques de plafonnage entre lesquelles un élément chauffant, construit comme précité, est logé et noyé dans une couche de plafonnage humide qui, après la prise, soude, de façon permanente, les plaques et les éléments chauffants les uns aux autres, les extrémités de l'élément et les parties recourbées en demi-cercle de l'élément reliant entre elles les parties parallèles de l'élément en saillie sur le côté latéral du panneau.
Dans le cas d'application de l'invention au chauffage d'un plafond ou semblable, une seule ligne de caniveaux peut comporter avantageusement des panneaux chauffants sur ses deux côtés, le bord latéral de chaque panneau comportant les extrémités en saillie du réseau reposant sur un rebord du caniveau, avec les extrémités en saillie de l'élément chauffant traversant les fentes pratiquées dans les côtés du caniveau et pénétrant dans celui-ci.
Si le caniveau est convenablement situé dans le plafond ou semblable, il peut aussi contenir les fils électriques pour l'éclairage et/ou la force motrice en plus. des conducteurs d'alimentation des éléments des panneaux chauffants.
Le dessin, annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la surface chauffante faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue perspective d'un. panneau chauffant.
La fig. 2 représente, à plus grande échelle et en section transversale, une partie du panneau et des éléments chauffants qu'il contient.
La fig. 3 est une vue perspective d'une partie d'un caniveau.
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La fig. 4 est une vue semblable à la fig. 3 montrant les panneaux chauffants fixés au caniveau.
La fig. 5 est une vue en plan, de dessous, d'un plafond auquel les panneaux et le caniveau sont appliqués.
La fig. 6 est une coupe en élévation suivant la ligne VI-VI de la fig. 5, et la fig. 7 est une vue semblable à la fig. 6, représentant, à une échelle un peu plus grande, une forme modifiée de caniveau ainsi que son procédé de montage.
Sur les fig. 1 et 2, un panneau chauffant rectangulaire se compose de deux plaques de plafonnage 1, 2 entre lesquelles se trouve un élément chauffant consistant en un fil résistant 3 passant librement dans un tube 4 en une matière isolante flexible, de préférence du chlorure de polyvinyle ou une matière plastique comparable, disposé sous la forme d'un réseau composé d'une série de parties parallèles 4a se terminant en des parties d'extrémité 4b de forme semi-circulaire. Comme la fig. 1 le montre clairement, les parties recourbées 4b se trouvent en saillie sur un bord latéral du panneau.
La fig. 2 représente une coupe transversale d'un élément chauffant, le diamètre intérieur du tube 4 étant approximativement trois fois plus grand que celui du fil résistant 3, tandis que l'épaisseur du tube est approximativement égale au diamètre intérieur du tube. Un fil de nickel-chrome ou de chrome-fer- aluminium ayant un diamètre de l'ordre de 0,5 mm peut, par exemple, convenir, puisqu'on ne désire pas porter la température de l'élément à plus de 900 C, le tube ayant un diamètre intérieur d'environ 1,5 mm et un diamètre extérieur d'environ 4,5 mm.
Avec ces dimensions, le fil 3 peut facilement être retiré de différentes sections de tube et remplacé, si nécessaire, dans le cas d'une panne de l'élément chauffant.
L'élément chauffant logé entre les deux plaques de plafonnage 1, 2 est noyé dans du plafonnage humide 7 de façon que, lors de la prise de ce dernier, on obtienne un panneau rigide ayant, au maximum, une épaisseur hors tout de deux centimètres. Une feuille de métal réflecteur 8, par exemple une feuille d'aluminium, peut être incorporée dans le panneau, soit dans la position représentée à la fig. 2, soit entre une des plaques 1, 2 et la couche de plafonnage intermédiaire 7. Cette feuille de métal sert à réfléchir la chaleur et à empêcher que celle-ci ne se dissipe dans la plaque de plafonnage adjacente.
De cette manière, une plus grande quantité de chaleur est émise au travers de l'autre plaque de plafonnage qui, lors du montage des panneaux, doit se trouver du côté du réseau duquel le rayonnement de chaleur maximum doit s'effectuer. La conduction de chaleur entre l'élément chauffant et la surface du panneau devant donner le maximum de rayonnement peut aussi être renforcée en utilisant une plaque plus compacte, de ce côté de l'élément chauffant, avec un coefficient de conductibilité plus élevé, tout en utili- sant une plaque plus poreuse ou ayant de meilleures propriétés d'isolement du côté opposé.
En association avec les panneaux chauffants décrits ci-avant, on utilise des caniveaux, de préférence métalliques, qui remplissent plusieurs rôles et notamment celui de faciliter le montage des panneaux, celui de loger et de cacher les conducteurs électriques d'alimentation et de permettre la connexion de ceux-ci aux éléments chauffants, et aussi celui de localiser facilement tout défaut de l'élément chauffant. Ces caniveaux permettent également d'introduire une nouvelle section de fil résistant si nécessaire.
Un caniveau de ce genre peut avoir la forme représentée à la fig. 3 et être obtenu, de préférence, par extrudage. Les parois latérales 9 du caniveau sont percées d'ouvertures 10 dont la dimension et l'emplacement correspondent à ceux des parties d'extrémité 4b de l'élément chauffant.
Le caniveau comprend aussi deux rebords latéraux 11, 12 sur chacun de ses côtés, délimitant ainsi une cannelure dans laquelle le bord latéral d'un panneau peut venir se loger comme représenté à la fig. 4, les parties d7ex- trémité recourbées 4b de l'élément chauffant traversant les, ouvertures 10 et pénétrant à l'intérieur du caniveau. Une plaque de fermeture 13 est fixée, de façon amovible, aux rebords 12 par des vis 14. La partie médiane 15 du caniveau est pourvue de trous 16 facilitant la fixation de supports, par exemple des équerres ou des attaches 17 comme représenté à la fig. 6.
La plaque de fermeture 13 peut aussi être perforée, si on le désire, afin d'y suspendre des appareils d'éclairage électriques ou semblables, par exemple comme représenté à la fig. 6.
Les fig. 5 et 6 représentent l'application des panneaux chauffants et des caniveaux décrits à un plafond. On détermine d'abord le nombre d'éléments chauffants nécessaire pour donner la quantité de chaleur voulue, ainsi que leur emplacement. La longueur de caniveau nécessaire, avec la plaque de fermeture 13 enlevée, est ensuite mise en place, par exemple par clouage à des poutres ou par suspension à des équerres ou analogues suivant les cas. A la fig. 6, les caniveaux sont représentés suspendus à des poutres 18 à l'aide d'équerres 17.
Les rebords extérieurs 12 du caniveau présentent des assises sur lesquelles les bords des panneaux chauffants peuvent reposer une fois en place, avec les parties 4b en saillie des éléments chauffants traversant les ouvertures 10 et pénétrant à l'intérieur du caniveau. Les panneaux peuvent être fixés par tout procédé normal de fixation de plaques de plafonnage, à condition de prendre soin de ne pas, clouer dans les tubes 4 dont les emplacements sont, de préférence, indiqués à la surface du panneau.
Quand le plafond est monté avec les panneaux chauffants disposés d'un côté ou (comme représenté) des deux côtés du caniveau 4 suivant la superficie de chauffage requise, les extrémités des fils 3 se trouvant dans le caniveau sont connectées au circuit de chauffage, le caniveau étant, de préférence, rempli
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de plafonnage mou (ou d'une autre composition à mouler pouvant facilement être désagrégée et enlevée quand on le désire). On peut finalement fixer la plaque de fermeture 13 aux rebords inférieurs visibles 12 du caniveau, afin d'obturer celui-ci.
Si l'emplacement du caniveau a été convenablement choisi, la plaque de fermeture 13 peut aussi porter des dispositifs de suspension 21 d'appareils d'éclairage électrique ou d'autres accessoires., dont les conducteurs d'alimentation peuvent aussi être logés dans le caniveau.
Quand le plafond a été recouvert du nombre requis de panneaux chauffants et des plaques de plafonnage pleines nécessaires., la surface du plafond est nivelée avec la surface des plaques de fermeture ou autre surface sous les caniveaux, par une couche de plafonnage 20 servant aussi à cacher les joints entre les panneaux et les plaques de plafonnage recouvrant le plafond, et à égaliser la surface; comme il est courant dans la construction de plafonds, constitués de plaques de plafonnage.
Si un défaut se produit dans l'élément chauffant, il est relativement facile d'enlever la plaque de fermeture du caniveau, de désagréger la matière de remplissage, de localiser le défaut en vérifiant succes- sivement chaque section du réseau, après quoi le tube isolant contenant le fil peut être coupé à l'intérieur du caniveau, la partie en défaut du fil chauffant libre retirée et remplacée par une longueur de fil résistant que l'on glisse à l'intérieur du tube et que l'on connecte au circuit afin de rétablir la capacité initiale de chauffage de l'élément.
La forme du caniveau peut subir des modifications suivant les cas pratiques d'application. La fig. 7 représente, en section transversale, une forme modifiée possible de caniveau. La plaque de fermeture 13 est écartée des parois latérales du caniveau de façon à disposer d'un vide dans lequel les parties d'extrémité 4b des éléments chauffants font saillie, cette plaque de fermeture étant portée par une cloison 22 s'étendant longitudinalement au centre du caniveau. Celui-ci est fixé à des tirants transversaux 23 qui enjambent l'espace entre les poutres 18 sur lesquelles les panneaux chauffants sont cloués.