FR2493768A1 - Crayon feutre dont la pointe fine est reglable en hauteur et peut etre remplacee - Google Patents

Abstract

CRAYON FEUTRE DONT LA POINTE FINE EST REGLABLE EN HAUTEUR ET PEUT ETRE REMPLACEE. LA SURFACE EXTERNE DU TUBE 101 DE MAINTIEN D'UN ELEMENT 2 DE MONTAGE DE LA POINTE 3 PRESENTE UNE STRUCTURE EN SAILLIE 202 VENANT AU CONTACT DE LA PARTIE SUPERIEURE INTERNE DU CORPS 1, 102 DU CRAYON; PLUSIEURS FENTES 203, AXIALEMENT ALLONGEES A L'EXTREMITE DU TUBE 201 LUI PERMETTENT DE SE DEFORMER SOUS SERRAGE; LA BASE 302 DE LA POINTE 3 TRAVERSE UN ORIFICE CENTRAL 601, DE DIAMETRE CORRESPONDANT, D'UN COLLECTEUR 6 POUR SE RACCORDER A UN NOYAU 5 FIBREUX DE GUIDAGE D'ENCRE, LOGE DANS LE COLLECTEUR 603 ET FIXE DANS LE TRONCON 102 DU CORPS, POUR COMMUNIQUER AVEC UN RESERVOIR D'ENCRE 4 PLACE DANS LE TRONCON 103 DU CORPS.

Description

La présente invention concerne un crayon ou stylo à pointe fine, de la

catégorie appelée "feutres ou marqueurs,

et l'invention concerne particulièrement un crayon perfec-

tionné comportant une pointe fine ou même très fine.

Les crayons classiques à pointe fine se répartis- sent en deux classes principales. Comme représenté sur la figure 1 des dessins annexés, un crayon de l'une des classes présente une structure dans laquelle une pointe (3). est maintenue de façon fixe sur un corps tubulaire (l), de sorte que la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe (3) ne peut être ajustée et que cette pointe ne peut être enlevée. Comme représenté sur les figures 2 à 5, un crayon des autres classes comporte une structure permettant d'ajuster la longueur de saillie de la partie supérieure de

la pointe (3).

Le crayon à pointe fine, de l'art antérieur, re-

présenté sur la figure 1, comporte une structure selon la-

quelle une pointe (3a) est insérée dans un tube de montage ou de maintien (2a) fixé à la partie supérieure d'un corps tubulaire (la), la fixation de la pointe (3a) sur le tube (2a) étant réalisée par sertissage ou par une opération analogue, de manière que la partie supérieure de la pointe (301a) fasse saillie sur une longueur appropriée du tube

(2a). Ainsi, la pointe (3a) est montée sur le corps tubu-

laire (1) par l'intermédiaire du tube (2a) de façon fixe, de sorte qu'une partie (302a) formant la base de la pointe

(3a), fixée au corps tubulaire (la),est reliée à un réser-

voir d'encre (4a) présent dans le corps (la). Cela constitue

le crayon à pointe fine le plus en vogue et qui est large-

ment utilisé depuis longtemps. Cependant, il présente un inconvénient lorsqu'il comporte une pointe de petit diamètre pour écriture fine. Dans un tel cas, puisque la pression

d'écriture est sensiblement constante quel que soit le dia-

mètre des pointes, la charge ou pression d'écriture de la pointe, par unité de surface, augmente, ce qui provoque un plus grand frottement entre la pointe et la surface sur laquelle celle-ci écrit (surface d'écriture en papier ou en une matière semblable). Il en résulte que la pointe s'use fortement et raccourcit trop rapidement pour pouvoir encore servir. Pour éliminer cet inconvénient, on souhaite pouvoir ajuster la longueur sur laquelle la partie supérieure de la pointe fait saillie du tube de montage, afin de pouvoir écrire à tout moment avec une longueur constante de saillie de la partie supérieure de la pointe, ou bien l'on souhaite de pouvoir facilement remplacer la pointe. Cependant, comme décrit ci-dessus, la structure de ce crayon à pointé fine de l'art antérieur ne permet pas d'ajuster la longueur de saillie de la pointe ni de remplacer les pointes. Donc, une forte demande a exigé la présentation d'une structure perfectionnée permettant d'ajuster la longueur de saillie

de la pointe ou de remplacer les pointes.

Les crayons à pointe fine représentés sur les figures 2 à 5 sont apparus par la suite sur le marché afin

de répondre à la demande mentionnée ci-dessus.

Le type postérieur de crayons à pointe fine re-

présentés sur la figure 2 a été mis sur le marché et décrit

dans un modèle d'utilité japonais NI 36 529/1972. Il com-

porte une structure dans' laquelle un élément supérieur de montage (2b) est vissé dans un corps tubulaire (lb) et

peut être déplacé dans le sens axial. Cependant, cette struc-

ture pose deux problèmes majeurs. En premier lieu, puis-

qu'elle fait appel à un contact direct d'une pointe (3b) avec un réservoir d'encre (4b) situé dans un corps tubulaire

(lb), on peut voir sur la figure 2 que la pointe (3b) at-

teint le réservoir (4b) placé dans le corps tubulaire (lb) à l'aide d'un moyen allongé axialement et dont la position axiale est réglable, c'est-àdire le taraudage du corps tubulaire (lb) et le tube de montage (2b), et il faut donc une pointe très longue. Cette très longue pointe constitue un très long conduit que doit parcourir l'encre conservée dans le réservoir (4b), ce qui peut empêcher un débit d'encre

régulier ou provoquer l'arrêt ou une irrégularité de l'écou-

lement de l'encre. On ne peut donc espérer obtenir une écri-

ture ou des marques nettes. En second lieu, la partie (302b) formant la base de la pointe (3b) vient en contact avec un

réservoir (4b) d'encre, lequel a une structure fibreuse ana-

logue à celle d'un filtre de cigarette comportant des

fibres grossières à faible densité et fort encombrement.

Or, la pointe (3b) ne peut venir commodément en contact avec le réservoir (4b), et l'encre de ce réservoir ne peut être aspirée de manière appropriée par la pointe (3b; 301b), ce qui empêche un débit d'encre régulier et risque de provoquer

un arrêt ou une irrégularité de l'écoulement de l'encre.

C'est pourquoi, on ne peut obtenir une écriture nette.

Le type des crayons feutres ultérieurs représentés sur les figures 3, 4 et 5 a déjà été mis sur le marché et a été décrit dans le modèle d'utilité japonais NO 17.9 248/19

Dans chacune des structures représentées sur ces trois fi-

gures, les pointes (3c), (3d) et (3e) sont fixes et montées sur le corps tubulaire respectif (1c), (1d) ou (le). Bien que les éléments supérieurs de montage (2c),(2d) et (2e) soient respectivement vissés sur les corps tubulaires (lc), (1d) et (le) de manière à permettre un déplacement axial, il est difficile de remplacer les pointes (301c), (301d) et (301e) lorsqu'elles sont usées. En d'autres termes, pour obtenir la structure représentée sur la figure 3, on emmanche un tube interne fileté (101c) dans un tube externe (102c) et on le fixe à ce tube externe pour former un corps tubulaire (lc); on monte une bague torique (103c) sur la partie avant de la surface externe du tube externe (102c), on insère la pointe (3c) dans un tube de maintien (4c) emmanché et fixé dans le tube interne (lQlc), on fixe la pointe (3c) par sertissage de la partie supérieure du tube de maintien et l'on visse l'élément supérieur de montage (2c) sur le tube

interne (llc) en plaçant la base de l'élément (2c) par-

dessus le tube externe (102c) de manière que la base vienne au contact de la bague torique (103c). Ainsi, la pointe (3c)

est montée de manière fixe, à l'aide du tube (4c) de main-

tien, -sur le corps tubulaire (lc) constitué par le tube

interne (llc) et le tube externe (102c).

Pour obtenir la structure représentée sur la figure 4, on emmanche un tube fileté interne (1l0d) dans un tube externe (102d) et on l'y fixe pour former un corps tubulaire (1d); on insère une pointe (3d) dans un tube de maintien (4d) qui a été emmanché dans le tube interne (lId) qui lui a été fixé; on fixe par sertissage de la partie

supérieure du tube de maintien ou par une opération sem-

blable la pointe (3d). L'élément supérieur de montage (2d) est constitué de deux parties séparées, un tronçon antérieur (201d) et un tronçon postérieur (202d). On visse

tout d'abord ce tronçon postérieur (202d) sur le tube inter-

ne (lld) en plaçant la.base de ce tronçon par-dessus le tube externe (102d) avant de visser le tronçon antérieur (201d) sur le tube interne (1l0d) et de mettre ainsi en

contact le tronçon antérieur avec le tronçon postérieur.

Cela constitue un montage remplissant la fonction d'un dou-

ble écrou ou d'un écrou et d'une rondelle de blocage. Ainsi, la pointe (3d) est montée de manière fixe, à l'aide du tube (4d) de maintien, sur le corps tubulaire (ld) constitué par

le tube interne (1l0d) et le tube externe (lO2d).

On obtient de la façon suivante.la structure illustrée sur la figure 5. On emmanche un tube interne (lOle) dans un tube externe (102e) et on l'y fixe pour former

un corps tubulaire (le). La partie supérieure du tube in-

terne (lOle) comporte une gorge à plusieurs compartiments (103e) de sorte que la partie supérieure de ce tube interne peut être élastique. On faitpasser une pointe (3e) dans un tube de maintien (4e) emmanché dans ce tube interne et fixé à lui. On fixe,par sertissage de la partie supérieure du tube de maintien ou par une autre opération semblable, la pointe, et l'on monte un élément supérieur de montage (2e) sur la partie supérieure du tube interne (lObe) de

manière à lui permettre de glisser dans le sens axial.

Ainsi,la pointe (3e) est fixée, à l'aide du tube de main-

tien (4e), sur le corps tubulaire (le) constitué du tube

interne (lOle) et du tube externe (102e).

Il ressort de la description ci-dessus qu'il

est très difficile, dans l'une quelconque des structures

représentées sur les trois figures précitées, de remplacer-

les pointes.

La structure représentée sur la figure 3 pré-

sente d'autres inconvénients que celui, précité, de la non-

possibilité de remplacer les pointes. En premier lieu, dans le cas de cette structure, un contact direct est établi

entre la pointe (3c) et le réservoir d'encre (non repré-

senté) placé dans le corps tubulaire (lc), ce qui, comme dans le cas de la structure représentée sur la figure 2,

exige une très grande longueur de la pointe (3c). Il en ré-

sulte que l'écoulement de l'encre peut être bloqué et que l'arrivée de l'encre peut être interrompue. En second lieu, le réservoir d'encre a la même structure fibreuse que celui de la figure 2 et, par conséquent, l'encre conservée dans ce réservoir ne sera pas aspirée de manière appropriée par la pointe (3c). Cela empêche un écoulement régulier de

l'encre et risque de provoquer un arrêt de cet écoulement.

On ne peut donc s'attendre à une écriture ou à des marques nettes. En troisième lieu, puisqu'une bague torique (103c) montée sur le corps tubulaire (lc) est située près de la

base de l'élément supérieur de montage (2c), la bague tori-

que (103c) prend bien appui contre la base de l'élément supérieur de montage (2c), mais la partie supérieure de

cet élément (2c) peut présenter du jeu et se déplacer au-

tour de l'axe de symétrie de la bague torique (103c) lui servant d'appui. Ce jeu, ou cet état instable, de la partie

supérieure de l'élément de montage va non seulement entraî-

ner des difficultés d'écriture, mais aussi provoquer une déformation de la pointe (3c) et empêcher un débit régulier de l'encre. Ainsi, on voit que la structure représentée

sur la figure 3 ne permet pas d'empêcher de manière appro-

priée le jeu précité.

En plus de l'inconvénient d'une non-possibilité de remplacement des pointes, la structure représentée sur la figure 4 présente d'autres inconvénients. Dans cette structure, on utilise un montage du type à double écrou ou à écrou et rondelle de blocage, dans lequel un élément supérieur de montage (2d) consiste en un tronçon antérieur (201d) et un tronçon postérieur (202d), qui sont chacun vissés sur un tube interne (llld) et, donc, pour ajuster la longueur de la partie supérieure d'une pointe (3d), il faut soumettre cette pointe à des opérations successives de rotation pour en permettre un déplacement axial. Cela signifie que la structure représentée sur la figure 4 est difficile à manoeuvrer et que son utilisation n'est pas commode. La structure représentée sur la figure 5 com-

porte une gorge à plusieurs compartiments (103e) à la par-

tie supérieure d'un tube interne (lOle). La position de

cette gorge la soumet ainsi à des efforts exercés par l'élé-

ment supérieur de montage (2e), de sorte que la partie

supérieure du tube (lOle) peut subir un phénomène de défor-

mation au cours du temps ou ce que l'on peut appeler un

phénomène de fluage, ce qui aboutit à l'empêcher non seu-

lement de jouer le rôle de fixer ou retenir la pointe (3e) mais aussi de ne pas lui permettre d'empêcher l'élément supérieur de montage (2e) de présenter du jeu ou d'être

mal affermi.

Enfin, il faut se souvenir du fait que les struc-

tures représentées sur les figures 3, 4 et 5 ont l'incon-

vénient d'empêcher un débit régulier de l'encre et le main-

tien approprié de l'encre dans les pointes respectives (3c), (3d) et (3e). Puisque les pointes (3c), (3d) et (3e), représentées sur ces trois figures, sont respectivement maintenues par sertissage des tubes (4c), (4d) et (4e)

respectifs de maintien, le conduit livrant passage à l'en-

cre sera comprimé et deviendra plus étroit, ce qui va em-

pêcher un débit régulier de l'encre et ne pas permettre d'établir une retenue appropriée de l'encre. On ne peut

donc espérer réaliser une écriture nette.

La présente invention a donc été conçue pour éliminer les inconvénients précités des crayons bien connus

à pointe fine de l'art antérieur. Selon les caractéristi-

ques principales de l'invention, l'élément supérieur de montage est destiné à être vissé dans le corps tubulaire,

ce qui permet de remplacer la pointe et d'ajuster la lon-

gueur de la partie supérieure de cette pointe.. En particu-

lier, la surface externe du tube de maintien de l'élément supérieur de montage présente une structure en saillie prenant appui contre la partie supérieure de la surface interne du corps tubulaire, ce qui empêche l'élément supérieur de montage de devenir instable sous l'effet d'une pression quelconque appliquée en provenant de n'importe quelle direction pendant le marquage ou l'écriture. Le tube de maintien de l'élément supérieur de montage présente une ou plusieurs fentes allongées s'étendant sensiblement jusqu'à son extrémité et permettant une déformation de ce tube de maintien, ce qui empêche un contact trop serré de ce tube avec le corps tubulaire et permet un mouvement

axial doux de l'élément supérieur de montage et un ajuste-

ment fin et facile de la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe. Un noyau de guidage d'encre est fixé à l'intérieur du corps tubulaire et communique avec

un réservoir d'encre placé dans ce corps tubulaire. La poin-

te est reliée à ce noyau de guidage d'encre, ce qui élimine l'utilisation d'une pointe très longue et permet un débit régulier de l'encre et donc une écriture et des marques nettes. En outre, la pression d'écriture ou de marquage, appliquée sur la pointe, est reçue par le noyau de guidage d'encre, ce qui évite la déformation ou la destruction de la pointe. Audessus de la partie antérieure du noyau de guidage d'encre, est placé de manière fixe un collecteur en forme de U renversé ou d'étrier, percé d'un orifice central de petit diamètre pouvant s'adapter au diamètre de la tige de la pointe. Cet orifice central s'évase vers le haut en un conduit tronconique, cependant qu'au-dessous de cet orifice se trouve, du côté opposé à ce conduit

tronconique, un logement dont le grand diamètre peut s'adap-

ter au diamètre du noyau de guidage d'encre. Ainsi, ce collecteur empêche le noyau de guidage d'encre de se casser en morceaux ou de se fissurer ou se détacher sous l'effet de la pression d'écriture ou de marquage ou d'une cause

semblable. Cette fonction de prévention, ainsi que la com-

munication de la pointe et de la tige qui la prolonge avec le noyau de guidage d'encre,facilitent la collecte de

l'encre à la partie avant de ce noyau de guidage d'encre.

Le conduit tronconique permet de réaliser facilement et correctement une telle communication de la pointe et du

noyau de guidage d'encre, ce qui empêche la pointe d'être.

déformée ou détruite à sa base, permet à l'encre du noyau

de guidage d'encre de s'écouler régulièrement pour parve-

nir dans la tige prolongeant la pointe et dans la pointe proprement dite. Le collecteur empêche l'encre emmagasinée à la partie supérieure du noyau de guidage d'encre de s'évaporer ou de sécher sans nécessité. Ce collecteur est traversé par la base de la tige prolongeant vers le bas la pointe en faisant saillie de l'élément supérieur de montage en vue de communiquer avec le noyau de guidage d'encre, de sorte que, sans fixer en un endroit quelconque la pointe et la tige qui la prolonge, le collecteur peut soutenir la pointe et lui permettre de conserver une position relative immobile à l'encontre d'un mouvement axial de l'élément

supérieur de montage pour en éviter une oscillation ou em-

pêcher l'effet d'un choc et éviter que la section de passa-

ge de l'encre,dans la tige prolongeant la pointe et vers la pointe,ne diminue sous l'effet d'un contact fixe de

cette tige, et pour permettre aussi de remplacer facile-

ment et rapidement la'pointe. Donc, un but principal de la présente invention consiste à proposer un crayon ou stylo feutre perfectionné, de haute qualité et utile,

pouvant éliminer tous les inconvénients de l'art antérieur.

Les buts, caractéristiques et avantages de l'invention, ainsi que d'autres encore, apparaîtront à la

lecture de la description suivante, faite à titre illus-

tratif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels: comme indiqué ci-dessus, la figure 1 est une coupe verticale agrandie montrant les principales parties d'un crayon à pointe fine de l'art antérieur dans lequel il n'est pas possible d'ajuster la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe (ou pointe proprement dite) ni de remplacer la pointe lorsqu'elle est usée; les figures 2 à 5 sont des coupes verticales - agrandies montrant respectivement les principales parties d'autres crayons feutres à pointe fine de l'art antérieur, dans lesquelles il est possible d'ajuster la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe (ou pointe proprement dite); la figure 6(a) est une vue de face d'une forme de

réalisation d'un crayon ou stylo feutre de la présente in-

vention sur lequel un capuchon est placé; la figure 6(b) est une vue en élévation latérale du crayon de la figure 6(a); la figure 7(a) est une vue de face montrant une autre forme de réalisation d'un crayon feutre selon la présente invention, sur lequel est placé un capuchon dont la structure est différente de celle du capuchon représenté sur les figures 6(a et b)> la figure 7(b) est une vue en élévation latérale du crayon représenté sur la figure 7(a); la figure 8 est une vue de face du crayon de la figure 7(a) dont le capuchon a été soulevé; la figure 9 est une coupe verticale à plus grande

échelle montrant l.e crayon de la figure 6(b) dont le capu-

chon a été séparé;

la figure 10 est une coupe verticale à plus gran-

de échelle montrant le crayon de la figure 7(b) dont le capuchon a été séparé; la figure 11 est une coupe verticale à plus grande échelle montrant les principaux éléments d'un crayon feutre selon la présente invention; la figure 12 est une vue en plan (ou de dessus) du crayon de la figure 11; la figure 13 est une coupe transversale le long d'une ligne (I)-(I) de la figure 11; la figure 14 est une coupe transversale le long d'une ligne (II)-(II) de la figure 11; la figure 15 est une coupe verticale à plus grande échelle des principaux éléments d'un crayon feutre selon l'invention dont la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe (ou pointe proprement dite) a été accrue; et la figure 16 est une coupe transversale le long

d'une ligne (III)-III) de la figure 11.

Sur les figures 6 à 16 des dessins, représentant des crayons feutres selon la présente invention, on voit un corps tubulaire 1, un élément supérieur de montage 2, un tube de montage ou de maintien 201 de l'élément supérieur de montage, présentant une structure en saillie 202 et une fente 203, une pointe 3 comportant une

partie supérieure (ou pointe proprement dite) 301 prolon-

gée d'une tige présentant une base 302; ainsi qu' un ré-

servoir d'encre 4, un noyau 5 de guidage d'encre, un collecteur 6 à section en forme de U renversé ou d'étrier présentant un orifice central 601 qui s'évase vers le haut

en un conduit tronconique 602 et au-dessous duquel se trou-

ve un logement 603 à grand diamètre pour le noyau 5.

On fabrique un corps tubulaire 1 en vissant un tronçon antérieur 102 sur un tronçon postérieur 103 de ce

corps. Une paroi de séparation 104 fait saillie vers l'in-

térieur au voisinage de la base du tronçon antérieur 102 et cette base se prolonge dans le sens axial par une paroi cylindrique 105 dont le diamètre interne correspond au diamètre du réservoir d'encre 4, de sorte que le tronçon antérieur 102 présente une section ayant sensiblement la

forme d'un H. Un tube 7 de ventilation est inséré de fa-

çon amovible au centre de la paroi 104. Le noyau 5 de guidage de l'encre est disposé au centre de ce tube 7 de manière à communiquer avec le réservoir 4 d'encre. La surface externe du tube 7 de ventilation présente, sur toute sa longueur axiale, une gorge arrondie 701 de sorte que, lorsque le tube 7 de ventilation est inséré au centre de la paroi 104, la gorge 701 délimite avec la paroi 104 un conduit 8 de ventilation. Ainsi, l'air se trouvant dans le tronçon postérieur 103 peut sortir en empruntant successivement le conduit 8 de ventilation, le tronçon antérieur 102, le tube 201 de contact ou de maintien de

l'élément supérieur de montage 2,puis une fente 203 ména-

gée dans ce tube 201, cependant que l'air provenant de

l'atmosphère peut effectuer le même trajet en sens inverse.

Il en résulte la possibilité d'un échange et remplacement de l'air du tronçon arrière 103, ce qui évite une dilatation 1l de cet air du tronçon arrière 103, laquelle provoquerait un débit excessif d'encre. A l'extrémité du tronçon arrière 103, un logement 9 est monté de façon amovible. Il est destiné à recevoir des pièces détachées, par exemple des pointes en vue d'un remplacement. Pour pouvoir se visser dans le tronçon avant 102 du corps tubulaire, l'élément supérieur de montage 2 se prolonge par un tube 201 de contact ou maintien ê l'extrémité duquel sont ménagées une ou plusieurs fentes 203 allongées dans le sens axial. Les fentes 203 permettent

au tube 201 de se déformer lors de son vissage dans le tron-

çon antérieur 102 du corps. Même si le contact de vissage est assez serré entre le tube 201 et le tronçon avant 102, la déformation que le tube 201 peut subir du fait de la présence des fentes 203 permet de relâcher un peu le

contact serré et d'obtenir un bon contact. Lorsque l'élé-

ment supérieur de montage 2 est en contact avec le tron-

çon antérieur 102 du corps et est mis en rotation, il se déplace dans le sens axial. Ce déplacement axial de cet élément doit être un mouvement doux. Pour obtenir un tel mouvement axial doux, il est nécessaire de réaliser un degré approprié de contact entre le tronçon antérieur 102

du corps et le tube 201 de maintien ou de contact. De fa-

çon plus détaillée, en ce qui concerne la structure per-

mettant d'obtenir ce degré correct de contact, le diamètre de crête (diamètre entre les filets) du filetage de la surface externe du tube 201 est légèrement supérieur au

diamètre du cercle de pied du taraudage de la surface in-

terne du tronçon antérieur 102. Le tronçon 102 enserre et comprime la périphérie du tube 201 qui y est vissé et, du fait de la présence des fentes 203, provoque une légère déformation vers l'intérieur, ou dans un sens centripète,

de ce tube 201, ce qui entraîne un léger effet de relâche-

ment du contact par vissage entre ces deux éléments. Donc, lorsqu'on établit une relation correcte entre les diamètres des filetages du tronçon antérieur 102 et du tube 201 et que ce tube comporte un nombre approprié de fentes, même s'il se produit lors de la fabrication du tronçon antérieur

102 et du tube correspondant 201 de légères erreurs de di-

mension risquant d'entraîner un ajustement serré, leur contact sera en fait légèrement plus lâche pour parvenir à un degré correct de contact, ce qui permet de déplacer doucement dans le sens axial l'élément supérieur de monta- ge 2 et empêche également les parties vissées de devenir branlantes.

La surface externe du tube 201 de contact' prolon-

geant l'élément supérieur de montage 2 comporte une struc-

ture en saillie 202 comprenant une zone annulaire en sail-

lie ou plusieurs saillies (par exemple trois) non repré-

sentées. Cette structure est placée en une position corres-

pondant à la partie supérieure 101 de la surface interne du tronçon antérieur 102 ne comportant pas de filetage et la longueur dont la structure 202 fait saillie dans un sens

périphérique est telle que la face extrême de cette struc-

ture 202 peut venir au contact de la partie supérieure 101 de la surface interne du tronçon antérieur 102. Ce contact de la structure 202 avec la partie supérieure 101 de la surface interne du tronçon antérieur 102 évite à l'élément

supérieur de montage 2 d'être ébranlé par une pression quel-

conque appliquée pendant l'écriture ou le marquage sur

la partie supérieure 301 de.la pointe.

L'élément supérieur de montage 2 présente égale-

ment un bord de manoeuvre 204 permettant de le faire tour-

ner. Ce bord de-manoeuvre 204 est placé en une position permettant de ne jamais l'inclure dans le tronçon antérieur 102, même lorsque l'élément 2 pénètre au maximum dans le

tronçon antérieur 102. Ce bord de-manoeuvre a de préféren-

ce une forme permettant à des doigts d'opérateur ou à des outils convenables quelconques de le faire facilement

tourner. Ainsi, si l'élément 2 a la forme d'un cercle régu-

lier, celui-ci présentera de façon avantageuse des encoches à sa périphérie et lorsque l'élément présente une autre forme que celle d'un cercle régulier, on peut faire appel à n'importe quelle forme convenant bien pour le but visé, bien qu'un hexagone soit représenté sur la vue en plan ou

de dessus apparaissant à la figure 12. La pointe 3 est insé-

rée sur sa longueur dans un fin tube 205 fixé dans l'élé-

ment supérieur de montage 2 et qui déborde cet élément 2.

Ainsi, on empêche le fléchissement de la pointe 3. La pointe 3 est une pointe fine dont le diamètre est inférieur à 1 mm. Elle est réalisée sous forme d'un élément moulé en une ou des résines de synthèse et comporte un ou plusieurs conduits livrant passage à l'encre et disposés seulement à l'intérieur ou à la fois sur ses surfaces périphériques internes et externes, ce qui n'est pas représenté sur les figures. Lorsque la base de la pointe vient au contact du noyau 5 de guidage d'encre ou est reliée à ce noyau 5 par un embout peu profond ou un organe semblable, l'encre qui

imprègne ce noyau 5 peut s'écouler en direction de l'ex-

trémité supérieure de la pointe, ou pointe proprement dite.

Cette extrémité supérieure de la pointe se termine en forme de foret ou d'ogive, ce qui convient pour une écriture fine. Le réservoir d'encre 4, qui est placé dans le tronçon arrière 103, peut être un barreau formé de fibres imprégnées d'encre, comme un filtre de cigarette, ou bien ce réservoir peut être un tube contenant de l'encre brute. Les figures montrent un barreau fibreux. Lorsqu'on fait appel à de tels barreauxfibreux, seules leurs surfaces périphériques sont recouvertes d'une gaine 401, comme une pellicule de résine de synthèse, une pellicule de "Cellophane" ou de

papier ou un dispositif analogue afin d'éviter le relâche-

ment des fibres du barreau et éliminer une cause pouvant empêcher un débit régulier de l'encre. La partie supérieure du réservoir 4 est insérée de façon amovible dans la paroi cylindrique 105 du tronçon antérieur 102, cependant que la base dudit réservoir 4 ne vient au contact d'aucune partie du tronçon postérieur 103. Ainsi, l'air en provenance de l'atmosphère et qui pénètre dans le tronçon postérieur peut parvenir dans le réservoir 4 en une quantité ou un volume correspondant à la quantité ou au volume d'encre consommé. En variante, le fond du réservoir 4 peut venir

au contact de la surface interne d'une plaque de base 106.

Cependant, une entretoise cruciforme (non représentée) a été au préalable placée sur la surface interne de cette plaque de base 106,et la face extrême du fond du réservoir 4 vient au contact de cette entretoise afin de ménager un léger jeu entre la face interne de la plaque de base 106

et l'extrémité du réservoir 4, ce qui permet à l'air con-

tenu dans le tronçon postérieur 103 de pénétrer dans le réservoir 4 en une quantité ou un volume correspondant à

l'encre consommée.

Le noyau 5 de guidage de l'encre est réalisé

sous forme d'un barreau présentant à son extrémité un em-

bout 501 de faible diamètre. Lorsque ce noyau est consti-

tué de matières fibreuses qui, sous forme de mèches ou de rubans, ont été traitées de façon appropriée, par exemple par imprégnation, par des résines synthétiques, ce noyau doit être durci de manière à empêcher la pointe 3 d'y pénétrer par fluage sous l'effet de la pression appliquée au cours de l'écriture et, en même temps, la densité des fibres de ce noyau 5 doit être nettement supérieure à celle du réservoir d'encre 4, de manière à pouvoir éviter un tel fluage de la pointe 3 sous l'effet de la pression appliquée lors de l'écriture ou du marquage et à permettre

également à l'encre, fixée par imprégnation dans le réser-

voir 4, de pénétrer dans le noyau 5 et de parcourir celui-

ci en un débit régulier. Le noyau 5 peut être réalisé sous forme d'une pièce moulée consistant en un barreau formé de résines synthétiques. Lorsqu'on utilise cette forme, ce noyau est fabriqué de la façon suivante. L'intérieur du noyau présente des conduits d'encre dirigés axialement et

qui convergent vers le centre du noyau à la partie supé-

rieure de celui-ci dans laquelle est insérée la base 302 de la pointe 3. Cette base 302 est supportée par un moyen convenable afin d'empêcher la pointe 3 de pénétrer par

fluage, sous l'effet de la charge appliquée pendant l'écri-

ture ou le marquage, dans le noyau 5. La base 302 communi-

que ainsi avec les conduits d'encre. La base du noyau 5 de guidage d'encre a un faible diamètre et comporte un embout 501 de faible diamètre qui se prolonge dans le tube 7 de ventilation monté au centre de la paroi 104 de partage du tronçon antérieur 102. L'extrémité de cet embout 501 est insérée, jusqu'à une profondeur convenable, dans la partie supérieure du réservoir 4 et la face extrême du corps ou partie centrale 502 de ce noyau 5, entre cette partie centrale et l'embout 501, est au contact du tube 7 de ventilation auquel elle est fixée. La partie supérieu- re du noyau 5 de guidage est recouverte d'un collecteur 6 pour empêcher ce noyau de se briser en pièces, pour une raison quelconque, et pour empêcher également ce noyau

de se fissurer en plusieurs morceaux. Ce collecteur faci-

lite le rassemblement de collecte de l'encre à la partie supérieure du noyau 5 et permet à l'encre de se déplacer

facilement et régulièrement vers la pointe 3.

Le collecteur 6 peut être percé d'un orifice central 601 pouvant correspondre au diamètre de la pointe

3, ou d'un orifice central 601 ayant une configuration dif-

férente par rapport à la section de la pointe 3. Ce collec-

teur présente, au sommet dudit orifice central 601, un

conduit tronconique 602 et, du côté de l'orifice 601 cor-

respondant à la base du collecteur et à l'opposé du conduit

tronconique, un logement 603 dont le grand diamètre corres-

pond à celui de la partie centrale ou corps 502 du noyau de guidage de l'encre. Ce logement 502 présente une section en U renversé ou en étrier; il est placé sur la partie supérieure du noyau 5 à laquelle il est fixé. Ce collecteur 6, placé sur la partie supérieure du noyau 5 de guidage de l'encre, est traversé par la pointe 3 dont la base 302 s'appuie contre la face extrême de la partie supérieure du noyau 5, ou bien la liaison entre la base 302 et la partie supérieure du noyau 5 est obtenue par insertion, jusqu'à une profondeur convenable, de la base 302 dans la partie supérieure du noyau 5. Donc, la pointe 3 n'a pas, et n'a pas besoin d'avoir, une solidité lui permettant de résister à la pression appliquée pendant le marquage ou l'écriture. La base 302 de la pointe 3 n'est supportée par le collecteur 6 que légèrement et elle n'y est fixée en aucun endroit. En d'autres termes, ce collecteur 6 est destiné à supporter la pointe 3 de façon que, même si l'élément supérieur de montage 2 est déplacé selon une direction axiale, la pointe 3 est empêchée de se déplacer avec l'élément supérieur de montage ou d'être arrachée, et cette pointe 3 ne sera pas arrachée par suite d'une oscillation ou d'un choc. Donc, lorsqu'une pression d'écriture ou de marquage est appliquée à la pointe 3, la base 302 de cette pointe 3 aura un plus grand contact avec la partie supérieure du noyau 5 de guidage de l'encre, ce qui provoque un débit très régulier

de l'encre fixée par imprégnation dans ce noyau 5. Le con-

duit tronconique 602 du collecteur 6 permet d'insérer rapide-

ment la base 302 d'une pointe 3 dans l'orifice central 601

du collecteur 6 pour relier la pointe 3 au noyau 5 de -

guidage de l'encre, ce qui élimine les problèmes liés à la déformation ou à la destruction de la base 302 de la

pointe 3 et empêche le phénomène de blocage de l'écoule-

ment de l'encre provoqué par une telle destruction ou dé-

formation. Cela permet de raccorder rapidement et de ma-

nière correcte la base 302 de la pointe 3 au noyau 5 de guidage de l'encre. La présence du collecteur 6, fixé à la partie supérieure du noyau 5, empêche l'encre de sécher

à cette partie supérieure et empêche également ladite par-

tie supérieure de se briser en morceaux ou de se fissurer

en certains endroits sous l'effet de la pression d'écritu-

re ou d'autres causes possibles. Ce collecteur permet à l'encre de se rassembler à la partie supérieure du noyau et de s'écouler en un débit régulier vers la pointe 3. Le tube 7 de ventilation, placé au centre de

la paroi 104 de séparation formée dans le tronçon anté-

rieur 102 du corps tubulaire 1, présenteà la face inter-

ne ou externe de sa périphérie, une gorge arrondie 701 et ce tube se prolonge par une bride annulaire 702 venant au contact de la face extrême de la paroi 104 sur le

côté du noyau 5. -

Un capuchon 10, destiné à coiffer le corps tu-

bulaire 1, comporte un évidement de manoeuvre 1001 cor-

respondant à la forme d'un bord 204 de manoeuvre de l'élé-

ment supérieur de montage 2. Cela signifie que le capuchon

peut également servir d'outil pour faire tourner l'élé-

* ment 2. En outre, un accessoire 1002, à section en forme de T ou de U renversé ou d'étrier, est monté de façon

amovible dans l'évidement 1001 du capuchon 10.

Telle que décrite ci-dessus, la présente inven-

tion révèle un crayon ou stylo feutre dont l'élément su- périeur de montage fait saillie dans la partie supérieure

du corps tubulaire, et est vissé dans cette partie supé-

rieure, de manière à pouvoir se déplacer dans une direction axiale, cependant que la pointe est montée sur cet élément

supérieur, de manière à permettre d'ajuster selon les né-

cessités la longueur de la saillie formée par la partie supérieure de la pointe, par rapport à l'élément supérieur

de montage, et à permettre même d'enlever cette pointe.

La surface périphérique externe de la partie de l'élément supérieur de montage constituant un tube de contact ou de maintien comporte une structure en saillie qui s'appuie contre la partie supérieure de la face interne du corps

tubulaire. Près de son extrémité, ce tube de maintien pré-

sente une ou plusieurs fentes axialement allongées et qui permettent à ce tube de se déformer lorsqu'il est en contact serré avec le corps tubulaire. Le noyau de guidage d'encre est fixé à l'intérieur du corps tubulaire et communique avec

le réservoir d'encre également placé dans ce corps tubu-

laire. Le collecteur est placé sur la partie supérieure

du noyau de guidage d'encre et fixé à cette partie supé-

rieure. Ce collecteur, dont la section est en forme de U renversé ou étrier, présente un orifice central de petit diamètre correspondant au diamètre de la pointe (ou de la tige prolongeant la pointe). L'orifice de petit diamètre

est surmonté d'un conduit tronconique, du côté de l'extré-

mité avant du crayon, cependant qu'un logement à grand diamètre se trouve à la base du collecteur, du côté de

l'orifice central opposé au conduit tronconique. Le dia-

mètre de ce logement correspond au diamètre du noyau de guidage de l'encre. La base (arrière) de la pointe fait saillie par rapport à l'élément supérieur de montage et

traverse le collecteur pour se raccorder au noyau de gui-

dage de l'encre. Cette structure permet le remplacement d'une pointe et aussi l'ajustement facile de la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe, ou pointe proprement dite, par rapport à l'élément supérieur de

montage. En particulier, l'agencement, à la surface exter-

ne du tube de maintien de l'élément de montage, de la

structure en saillie venant en contact avec la partie su-

périeure de la face interne du corps tubulaire du crayon

a pour effet d'empêcher l'instabilité de l'élément supé-

rieur de montage et de lutter contre les pressions éven-

tuellement appliquées, en provenance d'une direction quel-

conque, à cet élément pendant l'écriture ou le marquage.

De même, la présence d'une ou plusieurs fentes, allongées dans le sens axial, dans le tube de maintien de l'élément de montage, fentes qui se prolongent sensiblement jusqu'à l'extrémité de ce tube, permet à ce tube de se déformer, ce qui peut l'empêcher d'être trop serré dans le corps tubulaire du crayon. Cette présence permet également un mouvement axial doux de l'élément supérieur de montage et un ajustement fin aisé de la longueur de saillie de la partie supérieure de la pointe. La pointe est reliée ou raccordée au noyau de guidage de l'encre fixé dans le

corps tubulaire et qui communique avec le réservoir d'en-

cre également placé dans ce corps tubulaire. Cet agence-

ment élimine l'utilisation d'une pointe très longue et garantit un écoulement régulier de l'encre permettant une écriture ou un marquage net. La pression appliquée à la pointe est reçue par le noyau de guidage de l'encre, ce qui empêche la pointe de se déformer ou d'être détruite et garantit un débit d'encre régulier dans la pointe. Le collecteur à section en U renversé ou en étrier, fixé à la partie supérieure du noyau de guidage de l'encre, est

percé d'un orifice central dont le faible diamètre cor-

respond au diamètre de la pointe ou peut s'adapter à ce dernier diamètre et, à-la base ou partie arrière de ce collecteur, le noyau de guidage d'encre est logé dans un

logement ménagé dans ce collecteur et dont le grand dia-

mètre correspond au diamètre de ce noyau. Ainsi, ce col-

lecteur empêche le noyau de guidage d'encre d'être cassé en morceaux ou de se fissurer en certains endroits sous l'effet des charges ou pressions de marquage ou d'écriture ou sous l'effet d'autres causes possibles, ce qui facilite

à son tour la concentration de l'encre à la partie supé-

rieure du noyau de guidage d'encre. L'orifice à petit diamètre du collecteur s'évase, du côté opposé au logement du noyau, et donc vers l'avant du crayon, en un conduit tronconique qui permet de relier rapidement et correctement

la pointe au noyau de guidage d'encre. Cet agencement em-

pêche une déformation ou destruction des extrémités et notamment de la partie supérieure de la pointe, ou pointe

proprement dite, de sorte que l'encre peut s'écouler régu-

lièrement du noyau de guidage d'encre vers la pointe. En outre, le collecteur peut éviter une évaporation ou une dessication excessive de l'encre contenue dans ce noyau de guidage. La base de la pointe fait saillie, par rapport à l'élément supérieur de montage, et traverse le collecteur pour communiquer avec le noyau de guidage de l'encre, de sorte que, sans serrer la pointe en un endroit quelconque, le collecteur peut soutenir et supporter cette pointe pour

lui permettre de conserver sa position relative et l'em-

pêcher d'être entraînée par un mouvement axial de l'élément

supérieur de montage, par des oscillations ou par un choc.

On évite ainsi de déformer et de rétrécir, sous l'effet d'une fixation de la pointe, le ou les conduits de passage

de l'encre dans la pointe et l'on permet également un rem-

placement facile et rapide de la pointe par une autre.

On voit donc que le crayon ou stylo feutre per-

fectionné et utile proposé par la présente invention peut éliminer tous les inconvénients des crayons ou stylos

feutres de l'art antérieur, décrits ci-dessus.

Il va de soi que, sans sortir du cadre de l'in-

vention, de nombreuses modifications peuvent être apportées

au crayon ou stylo feutre décrit et représenté.

Claims (1)

1. REVENDICATION

   Crayon feutre, ou stylo feutre, perfectionné

   dans lequel un élément supérieur de montage (2) fait sail-

   lie par rapport à la partie supérieure (102) d'un corps tubulaire (1) dans lequel cet élément (2) est vissé de manière à pouvoir être axialement déplacé, et une pointe (3) est montée de façon amovible dans l'élément (2) et se prolonge dans celui-ci, ce qui permet d'ajuster la longueur de la saillie de la partie supérieure (301) de la pointe (3) par rapport à l'élément supérieur de montage (2),

   crayon caractérisé en ce que la surface périphérique exter-

   ne de la partie de l'élément (2) formant tube de maintien (201) de cet élément présente une structure en saillie

   (202) venant au contact de la partie supérieure de la sur-

   face interne du corps tubulaire (1, 102); ce 'tube (201) présente une ou plusieurs fentes (203) axialement allongées, qui se prolongent sensiblement jusqu'à l'extrémité de ce tube (201) et lui permettent de se déformer lorsqu'il est serré dans l'enveloppe tubulaire (102); un noyau (5) de guidage d'encre, fixé dans le corps (102) communique avec un réservoir d'encre (4)-disposé dans le corps (1, 103); un collecteur (6), à section en forme de U renversé,

   est percé d'un orifice central (601) à petit diamètre cor-

   respondant au diamètre de la pointe (3, 302); l'orifice (601) s'évase vers l'avant du crayon en formant un conduit tronconique (602) et, du côté de l'orifice (601) opposé à ce conduit tronconique (602), le collecteur (6) forme un logement (603) dont le grand diamètre correspond au diamètre du noyau (5) de guidage de l'encre, le collecteur étant placé sur la partie supérieure de ce noyau (5) et

   fixé à elle; et la base (302) de la pointe (3) fait sail-

   lie, vers l'arrière, par rapport à l'élément supérieur de montage (2) et traverse le collecteur (6) pour venir au contact du noyau (5) de guidage de l'encre et se raccorder

   à lui.