FR2488940A1 - Appareil et procede d'epuration a sec pour maintenir aussi faible que possible la quantite de poussiere en suspension autour d'un front de taille en exploitation de mine de charbon - Google Patents

Abstract

PROCEDE ET APPAREIL DESTINES A ELIMINER LA POUSSIERE EMANANT DU FRONT DE TAILLE EXPLOITE D'UNE MINE DE CHARBON. LE VENTILATEUR 42 DE L'APPAREIL ASPIRE PAR UN ORIFICE D'ADMISSION 22 L'AIR PASSANT SUR LE FRONT DE TAILLE. ENTRE CET ORIFICE ET CE VENTILATEUR, L'APPAREIL COMPORTE UNE GRILLE 140, UN PREMIER ETAGE 40 DE TRES PETITS CENTRIFUGEURS 54 CYLINDRIQUES ADJACENTS DANS LESQUELS TOURNOIE L'AIR ASPIRE CHARGE DE POUSSIERE, LAQUELLE SE CONCENTRE DANS UNE PARTIE ANNULAIRE PERIPHERIQUE, EST ASPIREE SEPAREMENT ET VIENT SE DEPOSER DANS UN BAC AMOVIBLE 90, ET UN SECOND ETAGE 82 DE CENTRIFUGEURS 98 IDENTIQUES POUR RETIRER LES FINES NON DEPOSEES DANS LE BAC 90. LE VENTILATEUR COMBINE LES DIVERS COURANTS D'AIR EPURE QU'IL RENVOIE DANS LA GALERIE DE RETOUR DE LA MINE. APPLICATIONS NOTAMMENT DANS LES MINES DE CHARBON A VEINES TRES EPAISSES.

Description

La présente invention se rapporte à un ap-

pareil et à un procédé d'épuration de l'air d'une mine de char-

bon. Elle concerne plus précisément un appareil et un procédé permettant de faire passer rapidement de grands volumes d'air le long d'un front de taille en exploitation, afin de diluer et disperser le méthane et les autres gaz nocifs et de les éloigner du chantier o les mineurs travaillent,

tout en maintenant à une valeur faible la proportion de pous-

sière à cet emplacement, afin d'assurer la sécurité et de mé-

nager la santé des mineurs qui y travaillent.

Dans l'exploitation du charbon en profondeur,

on sait depuis longtemps qu'il est important de pouvoir injec-

ter de grandes quantités d'air à l'endroit o les mineurs tra-

vaillent. En premier lieu, il faut de l'air frais pour fournir aux mineurs l'oxygène qu'ils respirent. En second lieu, l'air est utilisé pour diminuer le danger potentiel présenté par le risque de dégagement et/ou de fuite du méthane ou d'autres gaz

dans le chantier à mesure que le front de taille est abattu.

Une cloison d'aérage ou autre cloison de madriers ou de toile est habituellement disposée à partir de la source d'air frais

et est utilisée pour amener, par les galeries exploitées anté-

rieurement, cet air dans le chantier o il est nécessaire. L'ef-

fet de cette cloison est renforcé jusqu'à présent au moyen d'une soufflante qui est installée dans la galerie de retour,

son côté d'admission communiquant avec le front de taille ex-

ploité de façon à en aspirer l'air et à le renvoyer en arrière

dans la galerie précédemment exploitée, ou galerie de retour.

Cette soufflante doit être capable d'aspirer l'air du front de

taille sous un débit beaucoup plus grand que celui du dégage-

ment du gaz, de façon à diluer ce dernier, et il faut que la

quantité d'air frais fourni soit adéquate.

Mais le problème est compliqué par le fait

que les quantités de poussière qui se dégagent pendant l'abat-

tage ont augmenté de plus en plus, depuis que le piochage ma-

nuel du charbon a été remplacé par l'utilisation de haveuses, dont certaines sont capables d'abattre 100 tonnes ou plus de charbon à l'heure, en fonction de l'état de la veine dont le charbon est exploité. Pour traiter les grandes quantités de

poussière de charbon qui sont produites au cours du fonction-

ne.ment de la haveuse,et qui représentent pour le mineur un risque potentiel d'explosion et un risque pour sa santé, il est courant de disposer la soufflante de manière que son côté de refoulement soit écarté du front de taille et de la faire communiquer avec ce front de taille par l'intermédiaire de tronçons de tuyaux de ventilation, qui peuvent être ovales ou

circulaires en section droite et qui ont un diamètre de l'or-

dre de 250 à 510 mm. Ces tronçons de tuyaux sont ajoutés l'un

après l'autrependant que quelques mètres de charbon sont abat-

tus, jusqu'à ce qu'ils soient tous en service. On fait alors

avancer la soufflante sur la longueur représentée par l'ensem-

ble des tronçons assemblés, et on recommence les opérations.

Ce n'est pas un problème que d'obtenir la

quantité d'air voulue et de la faire passer avec le débit né-

cessaire le long du front de taille, mais le problème réside dans le fait que, pendant qu'il passe sur ce front de taille,

l'air frais entrant est rapidement pollué de poussière de char-

bon et que la soufflante n'élimine pas cette poussière très explosive, mais ne fait que la redéposer tout juste derrière les mineurs, dans sa zone de refoulement dans la galerie de retour, o cette poussière continue à représenter un risque

potentiel pour la sécurité et la santé de ces mineurs.

Une tentative de résoudre ce problème a consisté à ajouter du "pulvérin schisteux" à la sortie de la soufflante, dans l'espoir que ce pulvérin, plus lourd que la poussière contenue dans l'air refoulé par cette soufflante, aiderait à abattre cette poussière, appelée parfois "poussière en suspension'. Cela n'a encore pas résolu le problème et en fait le pulvérin schisteux ajouté est considéré lui-même comme représentant un risque potentiel pour les poumons des mineurs

et pour les machines en service dans la mine.

Par conséquent, la réglementation adminis-

trative en vigueur aux Etats-Unis d'Amérique exige un contrôle serré de la teneur en poussière à la sortie de la soufflante et exige que, dès que cette teneur atteint une valeur donnée, la galerie de retour de la mine soit fermée et que tout le

chantier, y compris les poteaux, le toit et le sol soit "schis-

tifié" au moyen d'une machine Bannan par exemple, jusqu'à ce qu'aucune poussière ne soit plus visible. Cela oblige souvent à schistifier jusqu'à 450 à 600 mètres de tunnel empoussiéré en arrière et autour du chantier. L'arrêt de l'exploitation pour cette raison peut durer 24 à 36 heures et est évidemment onéreux en termes de perte de production, prix du pulvérin et frais de main d'oeuvre nécessaires pour le déposer. Si par exemple la haveuse abat le charbon avec un débit de 100 tonnes par heure, cela représente une perte de 2 400 tonnes ou plus de charbon à chaque arrêt. La réglementation fixe aussi des amendes pouvant être infligées aux compagnies charbonnières si le maximum déterminé de"poussière en suspension "rejeté dans la mine est dépassé. Il y a aussi le problème de l'anthracose à laquelle les mineurs ont longtemps été soumis à cause de la

"poussière en suspension!' dans le chantier o ils travaillent.

Diverses tentatives ont été faites dans le

passé pour filtrer. la poussière de charbon. Le brevet des Etats-

Unis d'Amérique n0 1 585 358 décrit l'utilisation d'un wagon sur rails, équipé de ventilateurs aspirant et soufflant qui aspirent l'air dans ce wagon, puis le rejettent, l'air traité

venant au contact d'un déflecteur sur lequel de l'eau est pro-

jetée en pluie de façon à précipiter'la poussière. Le brevet

des Etats-Unis d'Amérique n0 1 982 470 décrit un appareil simi-

laire, équipé d'-une mitre qui capte l'air chargé de poussière,

lequel passe ensuite dans des tubes de précipitation électro-

statique, puis est rejeté, Le brevet des Etats-Unis d'Amérique n0 2 375 689 décrit une machine à pulvériser le charbon qui

rejette par l'intermédiaire d'un ventilateur aspirant, la pous-

sière dans une remorque à orifice de sortie grillagé, par le-

quel l'air éjecté est renvoyé sur le front de taille. Le bre-

vet des Etats-Unis d'Amérique n0 2 065 970 décrit un épurateur d'air qui est composé d'un ventilateur aspirant disposé dans une enveloppe et comportant un filtre à ses deux orifices

d'aspiration et de refoulement et qui est décrit comme utili-

sable dans une exploitation minière souterraine. Mais, à la connaissance de la Demanderesse, aucun de ces appareils n'a été utilisé avec succès dans des mines de charbon, comme en

témoignent les prescriptions actuelles de schistification.

Plus récemment. il a été tenté de recueillir la poussière dans les mines en utilisant des soufflantes du type à épuration par lavage, dans lesquelles l'air chargé de poussière est soumis à une projection d'eau, dans le but de coaguler les particules de poussière les plus fines en particules plus grosses qu'il 1U est plus aisé de traiter. Mais les défauts de cet appareil sont, entre autres, d'exiger une grande quantité d'eau, qu'il est

compliqué de traiter, et aussi de consommer une quantité sup-

plémentaire d'énergie.

Conformément à la présente invention, un aspirateur ayant la capacité voulue pour aspirer vite de grandes quantités d'air le long du front de taille, avec un débit suffisant pour diluer, disperser et éliminer le méthane

qui se dégage et d'autres gaz, comporte des éléments qui divi-

sent la colonne d'air chargé de poussière, prélevé sur ce front de taille, en un grand nombre de colonnes de plus petit diamètre. Chacune de ces colonnes est simultanément mise en

rotation de façon à séparer radialement et recueillir la pous-

sière qu'elle contient, tandis que l'air débarassé de cette

poussière est rejeté par l'orifice d'évacuation de l'appareil.

Dans la forme de réalisation de l'invention

qui est décrite, ces éléments sont un grand nombre de sépara-

teurs centrifuges, ou centrifugeurs de très petites dimensions,

qui sont disposés, parallèlement et très près les uns des au-

tres sous un faible encombrement, qui constituent un premier

étage de séparation de la poussière entre les orifices d'aspi-

ration et d'évacuation de l'appareil et dans lesquels l'air chargé de poussière provenant.du front de taille passe sous

l'effet de la dépression créée par le ventilateur d'aspiration.

Selon une caractéristique de l'invention, pendant que le ventilateur d'aspiration fait passer la partie centrale de l'air débarassé de sa poussière dans l'orifice de sortie des divers centrifugeurs, il entraîne aussi une petite partie

de l'air des bords de ces centrifugeurs, dans laquelle la pous-

sière est concentrée, et il la fait passer très vite dans un passage étanche qui contient un bac amovible ou un emplacement collecteur dans lequel la poussière,fortement concentrée dans cette petite partie de l'air, est rejetée sous l'effet d'un

brusque changement de direction de cet air.

Conformément à une autre caractéristique,

l'air qui est aspiré dans lescentrifugeurs y passe pratique-

ment en ligne droite et la petite partie de cet air qui est

projetée radialement puis chassée des bords de ces centrifu-

geursest pratiquement recombinée avec l'air aspiré par leurs orifices de sortie, de sorte que le ralentissement de l'air

dans l'appareil est minimal.

Un second étage de séparation de la pous-

sière, composé de centrifugeurs de petites dimensions sembla-

bles, mais en nombre plus petit, est avantageusement disposé dans le passage, plus près du ventilateur aspirant, de façon que les particules de poussière ou les "fines"qui n'ont pas été retenues au premier emplacement collecteur soient de même chassées en tourbillonnant vers les bords de ces centrifugeurs du second étage et que l'air ainsi épuré soit envoyé par ce passage à ce ventilateur aspirant. Mais cette fois, c'est un ventilateur ou une pompe de balayage de ce second étage qui est utilisé pour-retirer encore une petite partie de l'air des

bords des centrifugeurs par un second passage sinueux qui déli-

vre les"fines"à un bac collecteur et rejette-dans la mine l'air épuré. Il a été constaté qu'il faut en pratique environ 10 % de l'air qui pénètre dans les centrifugeurs pour chasser de ceux-ci la partie chargée de poussière, de sorte que le ventilateur de l'appareil rejette dans la mine environ 99 % de l'air épuré (90 % à la sortie du premier étage et 9 %

à la sortie des centrifugeurs du second étage).

Si l'appareil dégage du front de taille et aspire une quantité excessive de"fines", un troisième étage de séparateurs centrifuges peut être disposé à la sortie de la pompe de balayage du second étage pour compléter la séparation de ces"fines".Dans cet étage, l'orifice de refoulement de la pompe du second étage est chargé de faire tourbillonner l'air dans les centrifugeurs et d'aider aussi à rejeter rapidement la partie, renvoyée vers l'extérieur, de l'air dans laquelle les fines sont concentrées. Ces fines peuvent éventuellement être recueillies ou être déposées sur le sol de la galerie,

sous l'appareil.

Une caractéristique de l'invention réside par conséquent dans le fait qu'il est possible de débarrasser efficacement l'air, qui a été prélevé par l'appareil sur le front de taille, de la poussière que cet air contient, tout en diminuant le moins possible le débit d'air nécessaire pour

diluer, disperser et éliminer le méthane gazeux.

Une autre caractéristique de l'invention consiste dans le fait que, lorsque l'air chargé de poussière venant du front de taille pénètre dans l'orifice d'admission

de l'appareil. il est dévié latéralement de façon que la co-

lonne qu'il forme atteigne et se répartisse uniformément sur un nombre de centrifugeurs très rapprochés plus grand que ce ne serait possible si le premier étage de séparation était limité à une colonne d'air ayant la section de cet orifice d'entrée. Il est par conséquent possible de rendre maximal le rendement du premier étage séparateur de poussière, tout en adaptant les dimensions de l'appareil, et en particulier sa hauteur, à celles des galeries dans lesquelles l'appareil est utilisé.

Selon une autre caractéristique de l'inven-

tion, une grille, disposée entre l'orifice d'aspiration de

l'appareil et son premier étage séparateur de poussière, empê-

che les particules de charbon trop grosses de passer dans les centrifugeurs. Dans une forme de réalisation avantageuse, cette grille comporte des barrettes ou ailettes verticales espacées, qui sont

inclinées et s'éloignent de haut en bas de l'orifice d'admis-

sion de l'appareil, en couvrant toute la largeur du premier

étage de centrifugeurs, et qui renvoient les particules refu-

sées dans un bac collecteur disposé en-dessous.

Une autre caractéristique importante de l'invention est représentée par les bacs collecteurs, qui sont disposés dans le circuit de refoulement de l'appareil de façon à recevoir les particules de charbone repoussées par la grille aussi bien que la poussière et les"fines"qui sont rejetées des bords intérieurs des centrifugeurs composant les premier et second étages. Ces bacs sont reliés hermétiquement au côté décharge de la grille et aussi au côté sortie des premier et second étages séparateurs de poussière, de sorte que seul de l'air, débarrassé de particules et de poussière de charbon

ainsi que de"fines", passe par l'orifice de refoulement de l'ap-

pareil, en rendant maximale l'efficacité de son action d'épura-

tion et en supprimant la nécessité de schistifier les produits rejetés.

Une autre caractéristique encore est cons-

tituée par l'organe qui est destiné à faciliter la recombinai-

son de l'air épuré venant des premier et second étages de cen-

trifugeurs de manière à éviter une turbulence de l'air qui

passe dans l'appareil.

Conformément à encore une autre caractéris-

tique de l'invention, un registre réglable de dosage est uti-

lisé pour régler la proportion de l'air que le ventilateur as-

pirant entraîne pour recueillir les poussières qui se sont con-

centrées sur les bords des centrifugeurs, ce qui permet d'adap-

ter ce ventilateur aspirateur à entraîner un maximum d'air épu-

ré pour le renvoyer au chantier.

Une autre caractéristique de l'invention est représentée par un silencieux qui est monté amoviblement à la

sortie de l'appareil de manière à ramener efficacement le ni-

veau de bruit de celui-ci dans des limites acceptables, tout en permettant à l'air de passer dans cet appareil avec un débit

et sous un volume maximum.

Selon une caractéristique annexe, bien que le silencieux soit grand et volumineux, il peut être aisément inséré sur l'extrémité de refoulement de la soufflante, et en

être retiré, en quelques secondes.

Conformément à d'autres caractéristiques de l'invention: (a) le ventilateur aspirant ne traite que de l'air débarrassé de poussière; (bJ la poussière peut être retirée "à sec" sans les problèmes posés par l'eau à laquelle la plupart des appareils concurrents recourent; (c) il est possible de faire passer le long du front de taille un grand volume d'air frais, de l'ordre de à 310 m /minute et de le débarrasser continuellement de la poussière dégagée pendant ce passage, de manière à assurer la

sécurité et à protéger la santé des mineurs sans avoir à arrê-

ter le travail par intervalles pour schistifier; et (d) il est possible d'obtenir ces résultats avec un appareil qui peut passer dans la mine, fonctionne

avec un rendement maximum et demande peu d'entretien.

L'invention sera décrite plus en détail en

regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limi-

tatifs et sur lesquels la figure 1 représente schématiquement une

partie d'une mine de charbon dans laquelle un appareil aspira-

teur selon l'invention est utilisé pour faire passer cçntinuel-

lement un courant d'air frais le long du front de taille ex-

ploité, pour séparer et retirer la poussière qui contamine cet air et la recueillir, de manière que seul de l'air débarrassé de cette poussière soit rejeté dans la galerie de retour;

la figure 2 représente une.forme de réalisa-

tion avantageuse d'un appareil aspirateur selon l'invention, portant un silencieux monté amoviblement sur son orifice de refoulement; la figure 3 est une élévation latérale de

cet appareil, sans silencieux, mais comportant un crochet d'at-

telage du côté d'admission;

la figure 4 est une coupe verticale et lon-

gitudinale de l'appareil, représentant les éléments destinés à

séparer la poussière de l'air qui pénètre par l'orifice d'ad-

mission;

la figure 5 représente le côté de refoule-

ment de-cet appareil: la figure 6 représente son côté d'admission la figure 7 est une coupe horizontale de l'appareil par la ligne 7-7 de la figure 4, représentant des détails de la disposition et de la conformation des éléments destinés à guider et régler le débit de l'air qui passe dans cet appareil; la figure 8 est une coupe horizontale de

l'appareil par la ligne 8-8 de la figure 4, représentant d'au-

tres détails des éléments dans lesquels l'air passe entre les orifices d'admission et de refoulement de cet appareil la figure 9 est une coupe verticale par la ligne 9-9 de la figure 7; la figure 10 représente schématiquement le

mode de fonctionnement et le râle de la grille qui est dispo-

sée entre l'orifice d'admission de l'air et le premier étage de centrifugeurs de séparation de la poussière la figure 11 est une coupe verticale du premier étage de centrifugeurs, faite dans l'axe de ces derniers par la ligne 11-1,1 de la figure 12 et dans le sens indiqué par les flèches; la figure 12 est une coupe perpendiculaire à celle de la figure 11, par la ligne 12-12 de cette dernière figure; la figure 13 représente le côté d'entrée du premier étage de centrifugeurs; la figure 14 représente le-côté de sortie de ces centrifugeurs

la figure 15 est une coupe par la ligne 15-

de la figure 7, représentant le chemin suivi par l'air char-

gé de poussière lorsqu'il est rejeté du bord des centrifugeurs du premier étage et renvoyé dans le bac collecteur;

-la figure 16 représente une manière de mon-

ter le premier étage de centrifugeurs de façon à empêcher la poussière de passer ailleurs que dans leurs orifices d'entrée X la figure 17 est une coupe verticale par la ligne 17-17 de la figure 7, lorsqu'on regarde dans le sens des

flèches1et elle représente des détails du second étage de cen-

1 0 trifugeurs de séparation de poussière ainsi que le chemin

suivi par la partie de l'air à forte concentration en pous-

sière pour parvenir dans un second bac collecteur; la figure 18 est une coupe verticale par la ligne 18-18 de la figure 17, lorsqu'on regarde dans le sens des flècheset elle représente le chemin que l'air suit lorsqu'il

est chassé du bord des centrifugeurs du second étage, de ma-

nière à faire recueillir la poussière qu'il contient la figure 1.9 est une coupe analogue à celle de la figure 18 et représente l'ensemble d'un troisième étage de centrifugeurs de séparation de poussière disposé dans le

passage de refoulement de la pompe ou -du ventilateur à dépres-

sion du second étage de centrifugeurs; la figure 20 est une élévation latérale d'un silencieux qui est destiné à être monté amoviblement sur

l'extrémité de refoulement de l'appareil, ainsi que le repré-

sente la figure 2; la figure 21 est une coupe longitudinale du silencieux, par la ligne 21-21 de la figure 20, lorsqu'on regarde dans le sens des flèches; et

la figure 22 est une vue..en bout du silen-

cieux. Sur les diverses figures, des pièces ou parties analogues sont identifiées par des repères et/ou des

lettres analogues.

Plus spécialement la figure 1 représente une partie d'une mine de charbon dans laquelle une opération d'abattage est effectuée. Sur cette figure, A représente un

tunnel dans lequel une haveuse représentée en B abat le char-

bon du front de taille F. A mesure que le charbon est abattu,

il est chargé sur un convoyeur représenté en C, qui le trans-

porte par un tunnel ou une galerie de retour Aa à un poste de livraison non représenté. Habituellement, dans la pratique actuelle d'exploitation charbonnière, le charbon du front de taille F est abattu par sections de tunnel longues de 30,5 mètres, écartées- chacune de 30,5 mètres, la largeur du tunnel pouvant être de l'ordre de 4,27 mètres, C'est ainsi que, sur la figure 1, lorsque la section de tunnel A aura été creusée sur 30, 5 mètres dans le front F. à partir de la section de tunnel Aa, on fera tourner la haveuse B à angle droit vers la gauche et on la placera de façon à percer un second tunnel long de 30,5 mètres, représenté en A' ou jusqu'à ce qu'elle débou-

che dans le tunnel A". Cela laissera intacte une masse de char-

bon non exploitée servant à soutenir le toit et délimitée par des sections de tunnel plus étroites A, A', A" et Ad, de 30,5

mètres de côté. La haveuse B sera alors ramenée dans la sec-

tien de tunnel Ac et replacée-à environ 30,5 mètres du tunnel

A pour commencer à percer un tunnel A"'.

Afin de disperser et de diluer le méthane

gazeux qui se dégage du front de taille F pendant l'exploita-

tion, de grands volumes d'air frais sont constamment injectés dans le chantier par les sections de tunnel Ab et Ac, au moyen

d'une soufflante ou d'un système de soufflantes à grande capa-

cité (non représentées), disposéefs) à une certaine distance.

Des cloisons de toile, représentées en K, sont utilisées pour

obturer le tunnel Ad et le tunnel As, qui mènent à des chan-

tiers exploités antérieurement, de façon que le courant d'air

frais entrant, représenté par les flèches D, puisse être con-

centré dans le chantier en activité o il est demandé.

Sur la figure 1, un appareil aspirateur 20 est placé dans le tunnel de retour Aa de façon à régulariser efficacement le volume d'air et à diriger le-courant de cet air frais le long du front de taille pendant que celui-ci est exploité. Dans ce but, son côté de refoulement 24 est orienté de façon à refouler dans le tunnel ou galerie de retour Aa et son côté d'admission 22 est orienté de manière à communiquer avec le front de taille, du côté de la haveuse B opposé à celui par lequel l'air frais arrive. Le débit de l'air frais, représenté par les flèches D et qui passe le long du front de taille F. dépend

donc de l'appareil 20, et en réglant la valeur de la dépres-

sion de cet appareil, il est possible d'augriienter ou de diminuer ce débit, la partie de cet air frais qui n'est pas absorbée par ledit appareil se séparant et sortant dans la galerie de retour Aa. Pour que l'efficacité de l'appareil 20 soit maximale, son côté d'admission 22 communique avec le front de taille F par l'intermédiaire d'un conduit de ventilation désigné par 10, dont la longueur est réglable. Ce conduit peutêtre composé par

exemple de 20 tronçons tubulaires ayant chacun 3 mètres de -

long et 406 mm de diamètre, qui sont assemblés l'unaprès l'au- tre de façon que l'appareil reste en communication étroite

avec le front de taille sans avoir à être déplacé continuelle-

ment. Il est évident que les tronçons tubulaires peuvent avoir une longueur plus grande ou plus faible et/ou un diamètre plus grand ou plus petit. Ils peuvent être réalisés en des matières très diverses telles que des métaux ou des matières plastiques

comportant des fibres de verre et qui sont actuellement préfé-

rées. Ils peuvent aussi avoir une section droite de forme au-

tre que circulaire. Par exemplecette section peut être rec-

tangulaire ou ovale.-Un tronçon tubulaire 10a de plus petit diamètre peut avantageusement être inséré télescopiquement dans le dernier tronçon 10' à diamètre normal et en être retiré peu à peu pour maintenir une communication plus étroite avec le

front de taille à mesure que celui-ci est abattu par la haveu-

se B. Quand le dernier tronçon tubulaire a été mis en place à l'extrémité du conduit et/ou que la haveuse a percé sur 30,5 mètres la section detunnel sur laquelle elle travaille, le conduit est démonté pour permettre de replacer l'appareil 20 et/ou cette haveuse de façon à percer le tunnel oula série de tunnels.-suivants,,-p-ar-.-exemple le tunnel A'". Il est évident que, dans certains cas, un ou plusieurs des tronçons 10' auront une forme courbe, Si par exemple, l'appareil 20 n'est pas déplacé

de la position représentée sur la figure 1, le conduit de ven-

tilation 10 devra comporter deux tronçons coudés afin de sui-

vre la haveuse B, près de la paroi adjacente, lorsqu'elle creu-

sera le tunnel A'".

On comprendra donc que pendant que la ha-

veuse B travaille, l'appareil 20 est destiné à aspirer conti-

nuellement du front de taille F, par le conduit de ventilation 10, une colonne d'air de 406 mm de diamètre, sous un débit suffisant pour diluer, disperser et entraîner les gaz nocifs tels que le méthane, à mesure qu'ils s'échappent de ce front de taille au cours de l'abattage, et à la rejeter dans la galerie

de retour, en arrière de cet appareill en l'éloignant du chan-

tier o les mineurs travaillent (en B).

On voit que l'appareil recueille aussi la poussière, qui est créée par la haveuse B pendant que celle-ci travaille sur le front de taille F et qui, sinon, polluerait le chantier et représenterait un risque pour la sécurité et la

santé des mineurs. Une caractéristique importante de l'inven-

tion consiste dans le fait que, pendant que l'appareil 20 as-

pire1et fait passer le long du front de taille, un volume d'air suffisant pour diluer le méthane, cet appareil sépare simultanément la poussière contenue dans l'air qui pénètre par son côté d'admission 22 et la recueille de façon que cette poussière ne-soit pas envoyée par son côté de refoulement 24,

ce qui contaminerait la galerie de retour Aa.

Comme le représentent les figures 2 à 6, un

appareil selon l'invention, qui est la combinaison d'une souf-

flante et d'un épurateur d'air et qui est représenté en 20, comporte une enveloppe fermée indiquée en 26 sur les figures 2 et 3, montée sur un châssis 28. Le châssis 28 est monté sur des roues 30 équipées de pneumatiques qui donnent à l'appareil la mobilité voulue. L'appareil 20 peut être automoteur de façon à se déplacer en avant et en arrière, sousl'action par exemple d'un dispositif hydraulique 32 d'entraînement, à une vitesse réglable ne dépassant pas environ 3,5 km/heure. En variante, ainsi que représenté sur la figure 3, l'appareil 20 peut comporter un crochet d'attelage 34, destiné à permettre de le tirer ou mettre en place d'une autre manière, derrière le front de taille F. Ainsi qu'on le voit mieux sur les figures

4 et 6, l'orifice d'admission 22 de l'appareil comporte un col-

let 36 cylindrique, qui a le diamètre voulu pour recevoir sans jeu, mais de manière amovible, le premier tronçon de 406 mm de

diamètre du conduit de ventilation 10, qui est inséré sur lui.

Entre ce côté d'admission et le côté de refoulement 24 de l'ap-

pareil, et dans leur axe, est disposé un premier étage de sé-

paration de poussière, désigné dansson ensemble par 40 sur la 1 4

figure 4. Ce premier étage compre-nd un grand nombre de centri-

fugeurs miniaturisés cylindriques, de faible diamètre, dispo-

sés parallèlement côte à côte en rangs serrés, dont les orifi-

- ces d'entrée.66 sont tournés vers le côté d'admission 22 de l'appareil et les orifices de sortie 68 vers le côté de refou-

lement 24 de cet appareil. Le côté de refoulement 24 de l'ap-

pareil comporte une enveloppe 46 de forme générale cylindrique contenant un support 48 dans lequel est monté et peut tourner

une pompe ou un ventilateur 42.

Le ventilateur 42 représenté sur les figu-

res 4 et 5 est du type à cage d'écureuil. Mais il est possible d'utiliser tout autre type de ventilateur capable de faire

passer le débit d'air voulu dans l'enveloppe 26 de l'appareil.

La partie centrale du ventilateur est obturée par un écran 50,

par exemple, et l'orifice central d'un pavillon 52 fait commu-

niquer ce ventilateur rotatif avec le premier étage 40 de sépa-

* ration de poussière, suivant l'axe de rotation dudit ventila-

teur, de sorte que la dépression créée par ce dernier agit sen-

siblement linéairement dans les divers centrifugeurs 54 qui composent ce premier étage séparateur 40. Comme on le voit mieux

sur la figure 5, le principal ventilateur aspirant 42 de l'ap-

pareil est entraîné en rotation par un moteur 44, par l'inter-

médiaire, par exemple, d'une transmission 43 à poulies et cour-

roies. Il est évident que le rapport des diamètres des poulies

et la vitesse à laquelle le ventilateur 42 est entraîné sont dé-

terminés de façon que ce ventilateur 42 soit capable d'aspirer l'air qui vient du côté d'admission 22 de l'appareil et qui

passe dans les centrifugeurs 54 du premier étage 40 de sépara-

tion de la poussière, sous un débit qui ait pour effet de faire passer un grand volume d'air sur le front de taille, de manière à débarrasser ce dernier de la poussière à mesure qu'elle s'y

forme, tout en diluant et éliminant les gaz nocifs qui se déga-

gent de ce front de taille. Il a été constaté en pratique qu'une capacité d'environ 226,5 à 311,5 m /minute suffit à cet effet. Si besoin est, il est possible de régler cette capacité

en modifiant le rapport des diamètres des poulies de la trans-

mission. Une caractéristique de l'invention consiste dans le fait que les centrifugeurs 54,qui composent le premier étage 40 de séparation de la poussièreet les éléments qui coopèrent avec eux sont conformés de manière à séparer la poussière contenue dans l'air aspiré par l'orifice d'admission de l'appareil, de façon que celui-ci ne refoule ou rejette pratiquement que de l'air débarrassé de cette poussière, sans altérer sensiblement l'efficacité de la dépression appliquée sur cet orifice d'admission. On va décrire maintenant cette

conformation.

On voit à l'examen des figures 15 et 7 que, dans une forme de réalisation de l'invention, le premier étage

de séparation de poussière comprend quatre panneaux 56 rec-

tangulaires, qui peuvent être en un bloc de matière plastique moulée, telle que le polypropylène. Sur les figures, chacun

de ces panneaux 56 comporte quatorze rangées horizontales pa-

rallèles de centrifugeurs 54, qui sont disposés en quinconce de façon qu'une rangée sur deux en contienne cinq et que les rangées intermédiaires en contiennent quatre. Chacun de ces

panneaux mesure approximativement 470 sur 241 mm et a une pro-

fondeur d'environ 140 mm, qui représente la dimension longitu-

dinale ou axiale des centrifugeurs 54. Le diamètre de chaque

centrifugeur est égal approximativement à 32 mm. Comme le re-

présentent les figures 4 et 15, les quatre panneaux sont placés du côté de refoulement d'une chambre rectangulaire 58 avec laquelle l'orifice d'admission de l'appareil communique par son enveloppe évasée 60, et ils sont disposés de manière que leur plus grande dimension soit verticale, de sorte que le premier étage mesure environ 470 mm de hauteur sur 965 mm de largeur et est

donc beaucoup plus large que cet orifice d'entrée, dont le dia-

mètre est de 406 mm. Bien entendu, ces quatre panneaux pour-

raient être remplacés par un seul grand panneau et ils pour-

raient être réalisés en une matière autre qu'une matière plas-

tique, un métal par exemple. Les centrifugeurs pourraient aussi être façonnés individuellement et disposés de manière appropriée

dans une structure de réception. Comme le représentent les fi-

gures 6, 7 et 9, des plaques déflectrices 62 verticales divi-

-16 sent l'orifice d'admission 22 de l'appareil en intervalles égaux et en divergent vers l'extérieur vers le côté adjacent dégagé de la chambre- 58, de sorte que la colonne d'air chargé de poussière Menant du conduit de ventilation 10 et aspirée par cet orifice d'admission 22 de 406 mm de diamètre est ré-

partie uniformément sur toute la largeur et la hauteur du pre-

mier étage de séparation de poussière et de ses centrifugeurs 54. Ainsi qu'on le voit mieux sur la figure 16, les divers panneaux 56 sont séparés par des couches 120 d'une matière de joint appropriée et des vis 122 accessibles de l'extérieur

viennent en contact avec une plaque 124 de sorte que, lors-

qu'elles sont serrées, les quatre panneaux 56 sont montés her-

métiquement et que l'air chargé de poussière et provenant de

l'orifice d'admission-ne peut éviter de traverser les cen-

trifugeurs 54.

Comme on le voit mieux sur les figures 10

et 11, chaque centrifugeur 54 a une forme cylindrique et com-.

porte un orifice d'entrée 66 (figure 133 tourné vers l'orifice d'admission de l'appareil, un orifice de sortie 68 (figure 14) tourné vers le ventilateur aspirant 42 de cet appareil et. en

arrière de son orifice d'entrée 6E, des ailettes fixes 64 gal-

bées de la manière voulue pour faire efficacement tourbillon-

ner l'air chargé de poussière et qui entre sous l'effet de la

dépression que le ventilateur 42 applique sur l'orifice de sor-

tie 68 des centrifugeurs. Par suite, la poussière en suspen-

sion dans l'air est chassée radialement de la partie centrale des centrifugeurs et concentrée sur leurs bords, comme indiqué

en 70. La figure 12 montre que l'orifice de sortie 68 de cha-

cun de ces centrifugeurs comporte aussi une partie tubulaire 72 évasée de plus petit diamètre, qui entoure cet orifice de sortie S6 et forme autour-des centrifugeurs et sur leur bord un passage annulaire 74 d'admission, par lequel la partie P de

l'air, adjacente à la paroi desdits centrifugeurs et dans la-

quelle la poussière s'est concentrée, peut être chassée conti-

nuellement de ces centrifugeurs 54. Par conséquent, le venti-

lateur aspirant 42 n'attire dans l'orifice. de sortie 68 des centrifugeurs qu'.de l'air débarrassé de poussière et le rejette

dans la galerie de retour Aa, derrière l'appareil.

Conformément à l'invention, l'appareil com-

porte un registre réglable 76 (figure 4), permettant d'utili-

ser le ventilateur aspirant 42 pour retirer en même temps cette S petite partie P de l'air qui est immédiatement adjacente à la surface intérieure ou bord des centrifugeurs et dans laquelle la poussière de l'air entrant est concentrée par l'effet des

ailettes 64. Par conséquent, si l'on examine aussi les figu-

res 8 et 15 avec la figure 4, on voit que le ventilateur 42 communique avec chacun des centrifugeurs 54, non seulement par leurs orifices de sortie 68, mais aussi par une ouverture qui

est formée quand le registre 76 est placé à un certaine posi-

tion angulaire et qui mène à un passage sinueux composé d'une

première partie 80 contenant un second étage 82 de centrifu-

geurs de séparation de poussière, d'une fente 84, d'une autre partie 86 communiquant, par-dessous la paroi-écran 88, avec le haut du bac collecteur 90 et d'un passage 92 menant au canal

94 (figure 11) avec lequel les passages annulaires 74 des di-

vers centrifugeurs communiquent. Par suite, sous l'effet de la dépression créée par le ventilateur aspirant 42, pendant que de l'air débarrassé de poussière est aspiré dans les orifices de sortie des centrifugeurs 54 du premier étage, une partie

de l'air chargé de poussière est simultanément extraite conti-

nuellement de ces centrifugeurs 54 et rejetée, d'abord vers le bas dans le bac collecteur 90 (figure 3) de façon à heurter

la plaque déflectrice 96, puis son.sens de déplacement est in-

versé rapidement, c'e qui fait tomber la poussière qu'elle contient dans ce bac 90) et elle remonte dans la partie 86, passe par la fente 84 dans la partie 80, puis dans les centrifugeurs du second étage 82, sous le registre 76 et est refoulée par le

ventilateur 42.

Comme le montre la figure 4, le volet de

dosage ou registre 76 est une plaque articulée sur des char-

nières, qui avance au milieu du pavillon 52 et qu'il est pos-

sible de régler en vissant ou dévissant latige 78 dans la piè-

ce taraudée reliant la plaque à la structure du dessous de l'enveloppe de l'appareil, de manière à.modifier la proportion

de l'air qui est détournée dans les centrifugeurs 54 du pre-

mier étage pour retirer de ces centrifugeurs la partie P de cet air dans laquelle la poussière est concentrée. Il a été

constaté en pratique que l'on obtient de bons résultats lors-

que le registre 76 est réglé de façon à détourner environ 10 % de l'air qui provient de l'orifice d'admission de l'appareil et qui pénètre dans les centrifugeurs. Cela signifie que le ventilateur aspirant 42 aspire directement environ 90 % d'air

débarrassé de poussière par les orifices de sortie 68 des cen-

trifugeurs et le rejette dans la galerie, derrière l'appareil.

Mais, selon une caractéristique de l'invention, après avoir déposé la poussière qu'ils contenaient dans le bac collecteur

, les 10 % d'air détourné sont refiltrés dans les centrifu-

geurs d'un second étage 82 de séparation de poussière et réu-

nis aux 90 % d'air, si bien que le ventilateur 42 rejette par

l'orifice de refoulement 24 pratiquement tout l'air qui a péné-

tré par l'orifice d'admission de l'appareil et le renvoie au

chantier après qu'il a été épuré.

On comprendra que les centrifugeurs 98 du second étage 82 de séparation de la poussière, disposés dans

la partie 80 du passage (figures 7, 8 et 17) ont une conforma-

tion et une-disposition semblables à celles des centrifugeurs

du premier étage 40. En fait, ce second étage est avantageuse-

ment composé d'un seul panneau ou groupe de centrifugeurs,

correspondant à l'un quelconque des autre panneaux 56 qui com-

posent le premier étage de séparation de la poussière, mais

posé sur le côté, sa grande dimension orientée horizontalement.

Par conséquent, comme le représente la figure 4, l'air aspiré,

qui passe par la fente 84 après s'être débarrassé de la pous-

sière qu'il contenait dans le bac 90, est attiré dans les ori-

fices d'entrée des centrifugeurs 98 du second étage, dont les

ailettes le font tourbillonner, si bien que les"fines"de char-

bon qui ont échappé à ce bac 90 sont concentrées sur le bord de ces centrifugeurs 98, tandis que l'air doublement épuré du milieu desdits centrifugeurs est aspiré dans la ventilateur 42 o il se combine à celui qui sort des orifices de sortie des centrifugeurs du premier étage. La référence 100 (figure 18) 1 9 désigne une pompe ou un ventilateur de balayage du second étage

communiquant avec la partie annulaire de l'air des centrifu-

geurs de ce second étage dans laquelle la poussière est con-

centrée radialement. Cette pompe 100 est conçue de façon à retirer aussi une partie d'air égale à environ 10 % de la quan-

tité d'air qui pénètre dans les centrifugeurs du second étage.

Donc, comme le représentent les figures 17 et 18, la pompe 100 du second étage extrait effectivement des centrifugeurs la partie P de l'air dans laquelle les fines sont concentrées,

cette partie étant chassée de ces centrifugeurs 98 par les ca-

naux ménagés sur les côtés du panneau 82, passant dans la cham-

bre 102, passant par une ouverture 104 dans un second bac col-

lecteur 106, traversant la partie supérieure de ce bac et en sortant en remontant par une seconde partie 108 d'un passage,

du côté opposé du second étage 82 de centrifugeurs, la poussiè-

re qu'il contient en étant séparée par les brusques change-

ments de direction de ce courant d'air et se rassemblant dans

le bac 106. La partie de l'air ainsi débarrassée de sa pous-

sière pénètre dans la partie 110 du passage et la pompe 100 la

rejette dans la galerie, derrière l'appareil.

Cependant, ainsi que le représente la fi-

gure 19, un troisième étage de centrifugeurs de séparation de

la poussière peut être placé à la sortie de la pompe de balaya-

ge 100 du second'étage, si cela est nécessaire, par exemple si une quantité trop grande de"fines"reste dans l'air que cette

pompe 100 rejette à l'atmosphère. Sur cette figure 19, ce troi-

sième étage, désigné par 130, est composé d'un nombre plus fai-

ble de centrifugeurs 132. Il peut par exemple comporter deux

rangées contenant chacune quatre centrifugeurs. Les centrifu-

geurs du troisième étage sont conformés de la manière décrite

- plus haut à propos de ceux des premier et second étages et re-

présentée en détail sur les figures 11 et 12. Le côté d'entrée de ces centrifugeurs du troisième étage communique avec le côté de refoulement de la pompe de balayage 100 du second étage, qui projette l'air qui en sort dans lesdits centrifugeurs 132 en le faisant tournoyer de façon à concentrer la poussière ou les "'fines"résiduelles sur leurs bords. L'air qui est ainsi traité une nouvelle fois peut être renvoyé par les orifices de sortie 136 des centrifugeurs directement à l'atmosphère, derrière

l'appareil, sous l'action de la poussée de la pompe de balaya-

ge 100 du second étage, qui chasse simultanément la partie ex-

térieure de la colonne d'air, contenant les fines et/ou la

poussière, vers le sol de la galerie, sous cet appareil. Ce-

pendant, un bac 134 de réception de la poussière du troisième

étage sera avantageusement placé de façon à recueillir les --

"fines. Il est concevable de multiplier encore plus le nombre d'étages de centrifugeurs de séparation de la poussière. Mais, dans les essais effectués jusqu'à présent, il semble que deux étages de centrifugeurs soient suffisants pour ramener dans des

limites tolérables la teneur en poussière de l'air rejeté.

On se reportera de nouveau à la figure 4.

Une autre caractéristique de l'invention consiste en une grille , placée en avant du premier étage 40 de centrifugeurs 54

de séparation de la poussière, de façon à empêcher de passer dans ces centri-

fugeuses 54 de grosses particules qui pourraient les endommager ou tout au moins les colmater et donc nuire au bon fonctionnement desdits centrifugeurs 54 du premier étage. Comme le représente la figure 7, cette grille 140 se compose d'un certain nombre d'ailettes ou lamelles 142 verticales, composées de barrettes métalliques d'environ 3,2x25,4 mm, séparées par des entretoises 144 composées de barrettes métalliques plus courtes, épaisses d'environ 6,3 mm. La figure 4 montre que cette grille 140 est

soutenue par des barres transversales 146, de façon à s'éloi-

gner de haut en bas de l'orifice d'admission sur toute la lar-

geur du premier étage et sous une inclinaison d'environ 450 par rapport à ce premier étage de centrifugeurs 54 de séparation de la poussière. Les particules trop grosses CP, visibles sur la figure 10, tombent, par une ouverture de vidange 148, dans un bac collecteur 150 disposé au-dessous. On remarquera par ailleurs que chacun des bacs 90, 106 et 134, dans lesquels les "fines"et les particules plus grosses sont recueillies, est

avantageusement disposé hermétiquement dans le circuit de re-

feulement de l'appareil lorsque le ventilateur aspirant 42 éta-

blit ce circuit. Par conséquent, conformément à l'invention, chacun de ces bacs comporte un rebord extérieur 152 horizontal, qui s'applique contre un joint 154 dispose de façon appropriée autour de l'ouverture menant au bac respectif. Chacun des bacs est posé sur une plaque 156 individuelle qui est elle-même

soutenue par des vérins 158 à fonctionnement mécanique ou hy-

draulique, disposés avantageusement de chaque côté de la pla- que 156. respective. Lorsque ces vérins sont actionnés, ils

soulèvent les bacs et en appliquent donc les rebords 152 con-

tre les joints 156 de façon à insérer hermétiquement les bacs

dans le circuit de refoulement de l'appareil. Des barres d'ar-

rêt 176 amovibles (figure 3) servent à maintenir les bacs en

place sur le châssis 28. Lorsque les bacs sont pleins de pous-

sière, de"fines"et de gros morceaux de charbon recueillis, ces barres 176 sont retirées et les vérins sont actionnés en sens inverse de manière à abaisser les bacs et à permettre de les retirer. Le dessus ouvert des bacs est avantageusement fermé par un couvercle approprié (non représenté) , pour faciliter l'enlèvement des particules et de la poussière de charbon et

leur transport hors de la mine, ce qui minimise encore le ris-

que représenté par cette poussière dans la mine,et/ou ensuite

il en est disposé autrement. Par exemple, la poussière recueil-

lie peut être vendue en vue d'être utilisée pour satisfaire

des besoins particuliers en énergie.

Les figures 20, 21 et 22 représentent un

silencieux qui pe-ut être monté amoviblement du côté de refoule-

ment de l'appareil afin de ramener à une valeur tolérable le niveau du bruit que cet appareil crée dans des circonstances particulières. Ninsi que le représentent ces figures 20-22, ce

silencieux 160 comporte un cylindre 162 ouvert à ses extrémi-

tés et contenant quatre plaques rigides 164 disposées à angle droit, qui sont soudées les unes aux autres et à la surface latérale intérieure de ce cylindre 162, comme le montre la

figure 22. La surface intérieure du cylindre 162 et les pla-

ques 164 sont recouvertes d'une couche de mousse de polyuré-

thanne d'au moins 25 mm pour amortir le bruit. Le silencieux

représenté sur les figures 21 et 22 comporte sur ses côtés op-

posés des poignées 166, qui permettent de le soulever pour placer ses crochets 168 sur une bride saillante 170 entourant le côté de refoulement de l'appareil. Ainsi qu'on le voit mieux

sur la figure 3, cette bride 170 se trouve en retrait de l'ex-

trémité extérieure de l'enveloppe 46,et la partie inférieure 172 du cylindre. 162 du silencieux se termine en 174 en retrait du bord correspondant de sa moitié supérieure, de sorte que,

lorsqu'il est accroché à la bride, le silencieux prend une po-

sition de repos stable contre le bord extérieur de cette enve-

loppe 46. Dans certains cas, il peut être utile de placer une

grille filtrante amovible sur le coté de sortie du silencieux.

Il va de soi que,sans sortir du cadre de l'invention, il est possible d'apporter diverses modifications

à l'appareil épurateur pour mine de charbondécrit et repré-

senté.

Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Procédé destiné à maintenir à une valeur

faible la teneur en poussière dans une mine de charbon en ex-

ploitation, caractérisé par les étapes suivantes (a) on prélève continuellement à proximité du front de taille une colonne d'air chargé de poussière à mesure que celle-ci est produite au cours de l'abattage; (b) on divise cette colonne d'air chargé de poussière en un grand nombre de colonnes de plus petit diamètre:

Cc) on fait tournoyer individuellement cha-

cune de ces colonnes d'air de plus petit diamètre, de façon à chasser la poussière de sa partie centrale et à la concentrer dans une partie annulaire périphérique;

(d) on aspire continuellement l'air débar-

rassé de poussière de la partie centrale de chacune des colon- -

nes d'air tournoyant de plus petit diamètre; (e) on entraîne simultanément l'air de la partie annulaire périphérique de ces colonnes d'air de plus petit diamètre, dans laquelle la poussière est concentrée, à un emplacement collecteur distinct; Cf) pendant qu'il traverse l'emplacement collecteur, on infléchit plusieurs fois le trajet suivi par cet air à forte concentration en poussière, de façon à en séparer

efficacement la poussière qu'il contient; et-

Cg) tout en retenant la poussière séparée à cet emplacement collecteur, on renvoie dans la mine l'air débarrassé de poussière qui vient dudit emplacement, ainsi que celui qui a été prélevé dans la partie centrale des colonnes

d'air tournoyant de plus petit diamètre.

2. Procédé selon la revendication 1. carac-

térisé en ce que l'on augmente la section droite de la colonne d'air chargé de poussière et prélevé continuellement sur le front

de taille, avant de la diviser en colonnes de plus petit diamètre.

3. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'on débarrasse de ses plus grosses particules la colonne d'air chargé de poussière avant de la diviser en

colonnes de plus petit diamètre.

4. Procédé selon la revendication 1, carac-

térisé en ce que l'on refiltre l'air qui provient de l'empla-

cement collecteur avant de le renvoyer dans la mine.

5. Procédéselon lequel on injecte de grands volumes d'air le long d'un front de taille en exploitation, de

façon à en diluer, disperser et éliminer les gaz nocifs et no-

tamment le méthane, et on charge cet air de la poussière de charbon produite au cours de l'abattage, procédé caractérisé par les étapes suivantes [a) on prélève sur le front de taille, en l'aspirant, l'air chargé de poussière et on le divise en un grand nombre de colonnes de plus petit diamètre, que l'on fait tournoyer sur leur axe,'de façon à en chasser radialement la

poussière et à la concentrer dans une partie annulaire péri-

phérique;

(b] on aspire continuellement l'air- débar-

rassé de poussière de la partie centrale de ces colonnes tour-

noyantes, tout en entraînant l'air de cette partie périphéri-

que dans laquelle la poussière est concentrée; (c) on sépare et on recueille la poussière de cet air entraîné; et - (d) on renvoie l'air, ainsi débarrassé de

poussière, dans la mine, loin du front de taille.

6. Appareil destiné à maintenir à une va-

-leur faible la teneur en poussière autour d'un front de taille en exploitation d'une mine de charbon, cet appareil (20) étant caractérisé en ce qu'il comprend:

(a) une enveloppe (26) à orifices d'admis-

sion (22] et d'évacuation (24);

(b) un conduit (10) de ventilation de lon-

gueur réglable, qui est destiné à faire communiquer cet orifi-

ce d'admission (22) de l'enveloppe (26) avec le front de tail-

le (F);

(c) l'orifice d'évacuation (24) étant équi-

pé d'un organe aspirant (42), qui crée une dépression faisant

passer constamment dans l'appareil (20) une colonne d'air qui pro-

vient de son orifice d'admission (22); Cd) un premier étage (40) de centrifugeurs

(54) cylindriques, de petit diamètre et très rapprochés, dis-

posé de manière à influer sur la section droite de la colonne d'air qui est entraînée dans l'appareil

(e) chacun de ces centrifugeurs (54) com-

portant un côté d'entrée (66) tourné vers l'orifice d'admis-

sion (22), un côté de sortie (68) tourné vers l'orifice d'éva-

cuation (24) de l'appareilet des organes (64) qui font effec-

tivement tournoyer l'air chargé de poussière lorsqu'il pénètre dans ces centrifugeurs, de façon que la poussière quecet air contient soit concentrée sur le bord des centrifugeurs et que de l'air débarrassé de poussière soit prélevé dans la partie

centrale de ces centrifugeurs parle côté de sortie de ces der-

niers, sous l'effet de la dépression créée par l'organe aspi-

rant (42); (f) un passage étanche (80, 82, 84, 86, 90, 92, 94) qui établit une communication entre cet organe aspirant (42) et le bord intérieur des centrifugeurs (54), sur lequel la poussière est concentrée

(g) ce passage contenant un bac (90) amovi-

ble,collecteur de poussière; Ch) ledit passage étant destiné à séparer la poussière de l'air dans lequel elle est concentrée et à la faire parvenir dans le bac collecteur (90); et (i) l'air ainsi débarrassé de sa poussière

continuant à avancer dans le passage sous l'effet de la dépres-

sion, créée par l'organe aspirant (42).

7. Appareil destiné à maintenir à une va-

leur faible la teneur en poussière autour du front de taille en exploitation d'une mine de charbon, cet appareil (20) étant caractérisé en ce qu'il comprend:

(a) une enveloppe fermée (26) fermée, mobi-

le, comportant un orifice d'admission (22) et, assez loin der-

-rière celui-ci,-un orifice d'évacuation (24); (b) un ventilateur aspirant (42), qui est monté dans l'orifice d'évacuation de.-l'enveloppe (26), fait passer continuellement dans cette dernière une colonne d'air provenant de l'orifice d'admission et rejette cet air par cet orifice d'évacuation (24) dans un sens qui écarte ledit air du 'front de taille CF) en exploitation: (c),un premier étage ú40) de centrifugeurs (54) cylindriques, de petit diamètre et très rapprochés les uns des autres, qui occupent la section droite de la colonne

d'air que le ventilateur fait passer dans l'enveloppe.

(d) chacun de ces centrifugeurs (54) compor-

tant un côté d'entrée (66), tourné vers l'orifice d'admission

(22), un..côté de sortie (68) tourné vers l'orifice d'évacua-

tion (24) de l'enveloppe et des organes (64) destinés à faire tourbillonner l'air chargé de poussière quand il pénètre dans ces centrifugeurs, de façon que la poussière contenue dans cet air soit concentrée sur le bord desdits centrifugeurs et que

de l'air débarrassé de poussière soit extrait de la partie cen-

trale de ces derniers et sorte par leur orifice de sortie sous l'effet de la dépression créée par le ventilateur aspirant (42) Ce) un passage étanche (80, 82, 84, 86, 90,

92, 94) qui établit une communication entre ce ventilateur as-

pirant (42) et le bord des centrifugeurs (54) sur lequel la poussière est concentrée

(f) ledit ventilateur aspirant chassant si-

multanément du bord des centrifugeurs une partie d'air à forte

concentration en poussière et la faisant passer dans ce pas-

-sage étanche; (g) ledit passage comportant un emplacement collecteur de poussière, situé entre les centrifugeurs et le ventilateur; et (h) ce passage étant destiné à séparer de cette partie de l'air la poussière qu'elle contient et à la déposer àl'emplacement collecteur

[i) l'air ainsi débarrassé de poussière.con-

tinuant son chemin dans le passage jusqu'au ventilateur aspi-

rant (42).

8. Appareil selon la revendication 7, carac-

térisé en ce que les centrifugeurs (54) sont formés dans un bloc de matière plastique moulée comportant des ailettes (643 qui font tournoyer l'air chargé de poussière pénétrant dans

ces centrifugeurs, pendant qu'il les traverse.

9. Appareil selon la revendication 7, carac- térisé en ce que le premier étage (40) de centrifugeurs (54) a la surface de section droite d'une colonne d'air qui est plus grande que celle de l'orifice d'admission (22), des déflecteurs

(62) disposés entre ces centrifugeurs et cet orifice d'admis-

sion dirigeant uniformément l'air entrant chargé de poussière

vers les divers centrifugeurs qui composent ce premier étage.

10. Appareil selon-la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte une grille (140) inclinée de haut en bas vers l'arrière, qui est disposée entre l'orifice d'admission (22) et les centrifugeurs-(54) du premier étage

et qui empêche les particules de charbon trop grosses de pas-

ser dans ces derniers.

11. Appareil selon la revendication 10,

caractérisé en ce qu'il-comporte un bac (150) étanche-et amovi-

ble, qui est disposé sous la grille (140) et dans lequel les

particules arrêtées par cette grille tombent.

12. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'emplacement collecteur de poussière

du passage est un bac (90) amovible.

13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que le passage (80-94) fait un coude brusque au-dessus du bac (90) amovible, de façon à faire tomber dans

ce dernier la poussière de l'air qui y passe.

14. Apparei.l selon la revendication 13, caractérisé en ce que le bac collecteur (90) amovible comporte une plaque déflectrice (96) inclinée que la poussière vient frapper au moment o le courant d'air chargé de cette poussière

change de direction pour s'en débarrasser.

15. Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un registre (76), qui divise le courant d'aspiration créé par le ventilateur (42) entre le côté de sortie (68) des centrifugeurs (54) du premier étage (40] et le passage (80 à 92) communiquant avec le bord de ces

centrifugeurs sur lequel la poussière se concentre.

16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce que le registre (76), qui-divise le courant d'aspiration du ventilateur (42), est réglable de manière à

modifier le rapport des débits d'air central et d'air annulaire.

17. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'un organe (52) percé d'un orifice, monté du côté d'admission du ventilateur aspirant (42), restreint la section du courant d'air entrant au voisinage de. l'axe sur

lequel ce ventilateur tourne.

18. Appareil selon la revendication 17,

caractérisé en ce que l'organe divisant le courant d'aspira-

tion du ventilateur (42) est un déflecteur (76), qui combine

l'air entrant en provenance du passage (80-92) avec celui pro-

venant des centrifugeurs (54) du premier étage et passant à

proximité de l'axe de rotation de ce ventilateur.

19. Appareil selon la revendication 7, _ caractérisé en ce que le passage (80 à 92) contient un second

étage (82) de centrifugeurs (98) cylindriques de petit diamè-

tre, très rapprochés, qui a la surface de section droite de la partie (8494) du passage par lequel le ventilateur (42] et aspire l'air du bord des centrifugeurs (54) du premier étage

lorsque cet air a déposé la poussière qu'il contenait à l'em-

placement collecteur dudit passage. ces centrifugeurs (98) du -second étage contenant des organes qui concentrent sur le bord desdits centrifugeurs (98) la poussière demeurée dans cet air, le ventilateur (42) aspirant l'air de la partie centrale de

ces centrifugeurs du second étage et un autre organe d'aspira-

tion (100) prélevant sur le bord de ces derniers centrifugeurs

l'air chargé de poussière concentrée.

20. Appareil selon la revendication 19, caractérisé en ce que l'autre organe d'aspiration (100) envoie l'air à concentration élevée en poussière, qui a été chassé au bord des centrifugeurs (98) du second étage, dans un passage sinueux (102, 104, 106, 105, 110) qui sépare la poussière de cet air et la dépose à un autre emplacement collecteur (106) et qui renvoie l'air débarrassé de cette poussière dans la

mine, derrière l'appareil (20).

21. Appareil selon la revendication 20, caractérisé an ce qu'il comporte un autre filtre à travers lequel il renvoie l'air dans la mine et derrière lui.

22. Appareil selon la revendications 20,

caractérisé en ce que l'autre filtre comporte un troisième

étage (132) de centrifugeurs de séparation de la poussière.