FR2488936A1 - Fenetre a tabatiere - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UNE FENETRE A TABATIERE. CETTE FENETRE A TABATIERE COMPREND UN CHASSIS DE VITRE 20 ET UN BATI DE BASE 10 MONTE DANS LA COUVERTURE DU TOIT. LE BATI DE VITRE 20 EST MONTE PIVOTANT AUTOUR DU MONTANT TRANSVERSAL SUPERIEUR 11 DU BATI DE BASE ET PEUT ETRE DEPLACE LATERALEMENT. POUR CELA, ON UTILISE UN RESSORT DE TRACTION ET DE COMPRESSION QUI VIENT EN PRISE PAR SA PREMIERE EXTREMITE MOBILE ENTRE LES DEUX EXTREMITES D'UN LEVIER DE COMMANDE 40 ARTICULE PAR UNE EXTREMITE 42 A UN RAIL DE GUIDAGE ET DONT L'AUTRE EXTREMITE EST MOBILE EN TRANSLATION DANS UN GUIDAGE 55 PARALLELEMENT A L'AXE LONGITUDINAL DU RESSORT LOGE A L'INTERIEUR D'UN TUBE 31. LE DEPLACEMENT DE L'EXTREMITE 41 DU LEVIER 40 PROVOQUE LE PIVOTEMENT DU RAIL DE GUIDAGE. IL EST POSSIBLE D'ARRETER LE GUIDAGE 55 DANS DIFFERENTES POSITIONS SUIVANT DES ECARTEMENTS VARIABLES PAR RAPPORT AU BATI DE BASE 10 DE LA FENETRE. EN POSITION OUVERTE, CETTE FENETRE ADOPTE TOUJOURS UNE POSITION A L'HORIZONTALE INDEPENDAMMENT DE LA PENTE DU TOIT.

Description

La présente invention se rapporte à une fenêtre à tabatière comprenant un

châssis de vitre qui est monté pivotant par rapport à un châssis de base introduit dans la couverture du toit.autour du montant transversal de ce dernier, au moyen d'un dispositif dELectearoude mise enplace

automatique et qui est déplaçable en translation latérale-

ment le long dudit montant transversal, à l'aide d'une glissière fixée au châssis-de vitre qui est montée déplaçable le long d'un rail de guidage qui est lui-même pivotant autour d'un axe s'étendant parallèlement au montant transversal supérieur du bâti de base précité, un ressort assurant le mouvement de pivotement précité étant disposé de manière à ce que son axe longitudinal soit parallèle

audit montant transversal.

Une fenêtre à tabatière de ce type est connue par la publication de la demande de brevet allemand après examen 27 24 612. Dans cette fenêtre à tabatière déjà connue, le rail de guidage est monté pivotant par rapport au bâti de base autour d'un axe et le ressort est formé d'un ressort de torsion disposé à l'intérieur du rail de guidage autour de l'axe précité et sa tension initiale provoque au début un pivotement limité dudit rail de guidage autour de l'axe. A ce stade, la rotation de l'axe par rapport au châssis de base est arrêtée pour permettre le pivotement correspondant du bâti de vitre. La valeur de ce pivotement et par conséquent l'ouverture automatique de cette fenêtre à tabatière après déverrouillage sont

délimitées par des butées prévues sur le rail de guidage.

Pour une certaine inclinaison du toit, les butées peuvent être prévues de telle manière que le châssis de vitre, après déverrouillage, se met automatiquement dans une position horizontale. Dans la pratique, on rencontre cependant des inclinaisons de toit comprises entre 30 et 600. Dans la fenêtre à tabatière connue, la valeur de l'ouverture automatique ne peut pas être adaptée, avec des moyens simples, aux différentes inclinaisons des toits, pour que le bâti de vitre après déverrouillage, adopte

toujours une position horizontale.

Dans une fenêtre à tabatière basculante déjà connue

par le brevet allemand 19 23 350, on a prévu pour l'ouver-

ture d'un bâti de retenue portant un battant, des organes en forme de ciseaux au niveau des côtés longitudinaux d'un bâti de base fixe. Un prolongement en levier coudé à l'extrémité de chaque bras des éléments en forme de ciseaux précités présente plusieurs points d'ancrage pour un câble de traction associé aboutissant à un dispositif de

compensation de poids et comprenant un ressort de traction.

Une modification de l'angle de mise en place maximale pouvant être obtenue par compensation de poids de telle manière que même pour différentes inclinaisons de toit on obtienne respectivement une position horizontale du bâti de retenue avec le battant sans qu'il soit nécessaire d'appliquer une force importante, ne peut pas être obtenue

avec des-moyens simples.

Par le brevet allemand 25 56 575, on connaît une fenêtre à tabatière comprenant un battant qui après

déverrouillage est amené à pivoter à lt extérieur automa-

tiquement avec des ressorts à pression de gaz. En déplaçant les points d'articulation de ces ressorts, on peut réaliser une adaptation de la pression de mise en place à différentes inclinaisons de toit. Pour pouvoir être automatiquement pivotante ainsi que déplaçable en translation latéralement, cette fenêtre en tabatière connue comprend d'autre part, en plus de son châssis de base et de son châssis de vitre, un bâti intermédiaire. Les ressorts à pression disposés au niveau des montants longitudinaux font pivoter le bâti intermédiaire par rapport au bâti de base alors que le châssis de vitre est déplaçable en translation latérale par rapport au châssis intermédiaire précité. Si l'on supprimait ce châssis intermédiaire, comme ceci est prévu suivant la présente invention, on supprimerait également la possibilité de pivotement à l'extérieur au niveau des

montants longitudinaux à l'aide des ressorts précités.

Le but de la présente invention est d'améliorer la fenêtre à tabatière connue par la publication de la demande de brevet allemand après examen 27 34 612 de telle manière qu'à l'aide de moyens simples, c'est-à-dire sans outil et sans opération de mise en place compliquée, sur une fenêtre à tabatière montée, on puisse déterminer à volonté la valeur de l'ouverture automatique, par exemple pour que, pour une inclinaison de toit donnée, le châssis de vitre après ouverture automatique, adopte toujours une position horizontale dans laquelle on assure non seulement un aérage satisfaisant mais on empêche bien entendu la pénétration de pluie et de neige dans les conditions habituelles. Pour résoudre ce but, la présente invention a

prévu deux modes de réalisation.

Suivant un premier mode de réalisation de l'inven-

tion, une fenêtre à tabatière du type précité se caractérise par le fait qu'un ressort de compression ou de traction comprenant au moins une extrémité mobile vient en prise entre les extrémités d'un levier de commande, en ce que le levier de commande est articulé en un point fixe par une extrémité en étant pivotant le long d'un rail de guidage tandis que son autre extrémité est montée mobile en translation dans un guidage, parallèlement à l'axe longitudinal du ressort, le déplacement en translation de cette extrémité du levier de commande assurant le pivotement du rail de guidage autour d'un axe, de même que le gidage peut être oerêté en position suivant des écartements variables par rapport au bâti de base de

ladite fenêtre.

Suivant l'autre mode de réalisation de l'invention, un ressort de compression ou de traction comprenant au moins une extrémité mobile vient en prise entre les extrémités d'un levier de commande et le levier de commande est articulé par une extrémité en un point fixe de manière

pivotante sur le bâti de base de la fenêtre à tabatière.

L'autre extrémité du levier de commande est montée mobile en translation dans un guidage parallèlement à l'axe longitudinal du ressort et le déplacement en translation de cette extrémité du levier de commande provoque le pivotement du rail de guidage autour d'un axe. Le guidage précité peut être arrêté en position à des écartements

différents dudit rail de guidage.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, le guidage précité est disposé sur une partie formant dispositif de verrouillage qui peut être arrêtée dans différentes positions d'arrêt avec des écartements variables par rapport au bâti de base ou au rail de guidage précité. La présente invention a donc pourobjetde créer une fenêtre à tabatière comprenant un châssis de vitre qui est monté pivotant,par rapport à un bâti de base monté dans la couverture du toit>autour du montant transversal de ce dernier, à l'aide d'un dispositif de déflexion automatique et qui est déplaçable en translation en direction latérale le long de -ce montant transversal, pour lequel on a prévu une glissière fixée au châssis de vitre qui est montée déplaçable. en translation le long d'un rail de guidage lui-même monté pivotant autour d'un axe monté parallèlement audit montant transversal du bâti de base précité, la force nécessaire pour assurer le pivotement automatique du châssis de vitre étant appliquée par un ressort présentant une certaine tension intiale disposé, par son axe longitudinal, parallèlement au montant transversal précité. Dans uniremier mode de réalisation de l'invention, un ressort de traction ou de compression vient en prise par au moins une extrémité de ressort mobile entre les extrémités d'un levier de commande qui est articulé par une extrémité en un point fixe, de manière à pivoter, le long du rail de guidage. L'autre extrémité de ce levier de commande est montée mobile en translation dans un guidage

parallèlement à l'axe longitudinal du ressort, le déplace-

ment en translation de cette extrémité du levier de commande assurant le pivotement du rail de guidage autour de l'axe. Pour obtenir un pivotement du châssis de vitre dans une position horizontale, même pour des inclinaisons de toit différentes, le guidage peut être fixé au bâti de

base à un écartement différent.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, un ressort de compression ou de traction vient également en prise par au moins une extrémité mobile entre les extrémités din levier de commande, mais ce levier est articulé en un point fixe, par une extrémité, de manière pivotante sur le bâti de base tandis que son autre extrémité est montée mobile en translation dans un guidage, parallèlement à l'axe longitudinal du ressort, le guidage pouvant être fixé de manière à présenter un écartement

différent par rapport au rail de guidage précité.

Une possibilité particulièrement simple et avantageuse de fi.xation du guidage à des écartements différents du rail de guidage est obtenue lorsque le guidage est disposé sur une partie d'un dispositif d'arrêt qui comprend un cliquet d'arrêt pivotant venant en prise, lors du soulèvement du châssis de vitre, automatiquement et successivement dans différentes positions d'arrêt dans un élément d'arrêt fixé au rail de guidage. Avantageusement, ces positions d'arrêt sont adaptées aux inclinaisons de toit habituellement rencontrées dans la pratique de telle manière qu'après engagement du cliquet d'arrêt dans l'emplacement d'arrêt correspondant, la fenêtre à tabatière adopte automatiquement une position horizontale après déverrouillage, en fonction de l'inclinaison donnée

du toit.

Pour réaliser un dispositif formant déflecteur fonctionnant sans torsion par rapport au rail de guidage et au châssis de fenêtre, il est avantageux de prévoir deux leviers de commande disposés à un certain écartement l'un de l'autre et comprenant chacun un guidage et de disposer par ailleurs le ressort de traction ou de compression entre ces deux leviers de commande, les extrémités du ressort étant respectivement articulées à

l'un des leviers précités.

La présente invention permet de régler extrêmement simplement la position que doit adopter la fenêtre à

tabatière mise en place après son ouverture automatique.

A ce sujet, pour les inclinaisons de toit recontrées dans la pratique qui varient entre 30 et 60 , on peut sans aucune difficulté obtenir, pour le châssis de fenêtre, une position horizontale. Ce réglage peut s'opérer de manière simple avalt montage de la fenêtre, sur le lieu d'implantation, sans qu'il soit nécessaire de procéder à des travaux de réglage compliqués et d'utiliser des outils particuliers. D'autre part, la présente invention permet un nouveau réglage de la position que le châssis de vitre doit adopter après ouverture automatique, sur la fenêtre à tabatière déjà installée. Le réglage n'est bien entendu pas limité à une position horizontale et l'on peut prévoir, si nécessaire, d'autres positions

d'ouverture du châssis-de vitre.

Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, pour l'exécution de ce réglage, il est simplement nécessaire de soulever tout d'abord le châssis de vitre au-delà de la position dans laquelle le ressort de traction, lorsqu'il se détend, amène automatiquement le châssis de vitre

précité, pour amener ce dernier dans la position souhaitée.

A cette occasion, le guidage est arrêté à un écartement donné du rail de guidage et cette position d'arrêt est conservée même après fermeture de la fenêtre. A chaque déverrouillage du châssis de fenêtre, la détente du ressort de traction provoque automatiquement l'ouverture de la fenêtre à tabatière dans la position souhaitée qui a été

préalablement sélectionnée.

D'autre part, en cas de nécessité, la jonction entre le levier de commande et le bâti de base ou le rail de guidage peut être totalement supprimée par quelques opérations si bien que le châssis de vitre peut être totalement rabattu vers le haut lorsqu'une telle position d'ouverture s'avère souhaitable, notamment lorsqu'on veut

accéder au toit.

L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci

apparaîtront plus clairement au cours de la description

explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention-et dans lesquels: - la figure 1 est une représentation en perspective d'une fenêtre à tabatière conforme à l'invention montée sur un toit à pan incliné; - la figure 2aest une coupe transversale de la glissière et du rail de guidage ainsi que des éléments adjacents au niveau du dispositif de verrouillage, lorsque la fenêtre à tabatière est fermée et montée sur un toit présentant une inclinaison de 30 ; - la figure 2b est une coupe transversale analogue à la figure 2a, dans laquelle toutefois le châssis de vitre est amené en position horizontale; - la figure 3a est une coupe transversale analogue à la figure 2a pour une fenêtre à tabatière fermée et montée sur un toit présentant une pente de 600; - la figure 3b est une coupe transversale analogue à la figure 3a dans laquelle le châssis de vitre est toutefois déplacé en position horizontale; - la figure 4a est une coupe longitudinale du dispositif de déflexion automatique, pour une fenêtre à tabatière fermée telle que représentée à la figure 3a; - la figure 4b est une coupe longitudinale analogue à la figure 4a dans laquelle la fenêtre à tabatière est ouverte comme représenté aux figures 2b ou 3b; et - les figures 5, 6a et 6b représentent en coupe transversale respectivement des détails du dispositif

d'arrêt précité.

La figure 1 montre dans une représentation schématique une fenêtre à tabatière conforme à l'invention comprenant un bâti de base 10 et un châssis de vitre 20, cette fenêtre étant montée dans un toit à pan incliné de type conventionnel. Sur ces éléments sont respectivement fixées deux plaques formant charnière 14 dépassant vers le haut desdits montants longitudinaux, de même que l'on a prévu un support 15 présentant en section transversale une forme de U ainsi que des pièces métalliques de fermeture 16 rapportées le long des montants longitudinaux 13, à proximité du montant transversal inférieur 12. Le châssis de fenêtre 20 porte la vitre 21 qui sert à couvrir toute l'ouverture du bâti de base 10. Le châssis de vitre 20 est représenté par des traits pleins en position ouverte au-dessus du bâti de base 10 et en traits mixtes on a indiqué une position du bâti de vitre décalée latéralement par rapport au bâti de bàse 10. Parallèlement au montant transversal inférieur 22 du châssis de vitre 20 s'étend une tringle formant poignée 23 montée pivotante sur ce dernier dont les extrémités 24 peuvent venir en prise dans des évidements des pièces métalliques de fermeture 16 fixées au bâti de base 10 de manière à permettre la fermeture complète de la fenêtre à tabatière ou de l'arrêter dans une position d'aérage. Lorsque les extrémités 24 sont dégagées des pièces métalliques 16, le châssis de fenêtre 20 portant la vitre 21, s'ouvre automatiquement sous l'action d'un ressort de traction 30 formé d'un ressort hélicoïdal (voir figures 4a et 4b) et adopte une position qui correspond au réglage prévu! Le ressort de traction 30 est disposé à l'intérieur d'un tube 31. Chacune des extrémités 32 du ressort est articulée par l'intermédiaire de brides 33 à un levier coudé de commande 40, dans une zone comprise entre les extrémités 41 et 42 de ce dernier. La première extrémité 41 de chaque levier 40 est fixée à un emplacement défini de manière pivotante au fond du support 15. L'autre extrémité 42 de chaque levier est articulée à un piston coulissant 50

qui est monté déplaçable à l'intérieur d'un guidage 55.

Comme le montre la figure 2a, le châssis de vitre 20 portant la vitre 21 est relié de manière solidaire à une glissière 60 présentant en section transversale une forme de C. Dans les deux branches 61 et 62 de la glissière,on a évidé respectivement une surface de glissement 63 présentant en section transversale une forme d'arc de cercle. La glissière 60 entoure un rail de guidage 70 au niveau de la partie supérieure bombée 71 de ce dernier et

partiellement au niveau de ses côtés en largeur 72 et 73.

Sur les faces externes des côtés étroits du rail de guidage 70,on a évidé respectivement une surface de déplacement 74 en forme de portion de cercle qui forme avec la surface de déplacement 63 en vis-à-vis de la glissière 60, respectivement une trajectoire de guidage pour une bille 75. Par l'intermédiaire de ces billes 75

qui sont avantageusement disposées dans une cage correspon-

dante, la glissière 60 est maintenue à un certain écartement du rail de guidage 70 si bien que ladite glissière peut suivre les mouvements de pivotement du rail de guidage et

être déplacée en translation le long de ce dernier.

On va maintenant expliquer en référence à la figure 2b les détails concernant l'agencement du rail de guidage 70 par rapport au bâti de base 10 de la fenêtre conforme à l'invention. Comme ceci a déjà été mentionné, sur le bâti de base, on a fixé deux plaques de charnière 14 dépassant vers le haut des montants longitudinaux 13, qui comprennent des coussinets non représentés dans lesquels est monté tournant par ses extrémités, un axe 17 relié au rail de

guidage 70 par l'intermédiaire d'une charnière en ruban 76.

Dans ce cas, l'agencement est choisi de telle manière que le rail de guidage 70 dans sa portion inférieure arrière

est retenu de manière pivotante par rapport à l'axe 17.

La portion avant du rail de guidage 70 adjacente au montant supérieur 11 du bâti de base 10 est soutenue par deux leviers de commande 40. Pour cela, l'extrémité inférieure 41 de chaque levier 40 est montée à poste fixe et peut pivoter autour d'un axe 43 assuré par une goupille, ledit axe étant pour sa part retenu.au fond du support 15

dans des alésages de brides 18 en saillie vers le haut.

Pourrelier les pattes 33 du tube de ressort 31 à un levier de commande 40, on a prévu un boulon 44 introduit dans des alésages correspondants et assuré par une goupille. A l'autre extrémité des pattes 33,on a également guidé un boulon 34 dans des orifices adaptés qui est entouré par

une extrémité 32 du ressort de traction 30 (voir figure 4a).

Comme on peut le remarquer, le boulon 34 dépasse par ses extrémités de la périphérie du tube de ressort 31. De cette façon, la course du ressort est limitée, ce qui signifie que les extrémités du ressort ne peuvent pas continuer à se contracter lorsque le boulon 34 vient s'appliquer contre le tube de ressort 31 (figure 4b). Par son extrémité supérieure mobile 42, le levier de commande 40 est articulé à un piston glissant 50. Pour cela, l'extrémité supérieure du levier 40 présente une partie en surépaisseur de forme sphérique (figure 4a) qui vient en prise dans une cavité 51 correspondante du piston 50. Le piston glissant 50 est monté mobile en translation à l'intérieur d'un guidage 55 qui est prévu pour sa part sur une partie 80 d'un dispositif d'arrêt. Le cliquet d'arrêt 81 d'une partie du dispositif d'arrêt peut venir en prise contre un élément d'arrêt 90 du rail de guidage 70 si bien que ce dernier vient s'appuyer contre le bâti de base 10 relié au support 15 par respectivement deux parties de dispositif

d'arrêt 80, deux gdidages 55 et deux leviers de commande 40.

Le fonctionnement du système mécanique pour l'ouverture automatique du châssis de vitre va maintenant être expliqué en référence aux figures 4a et 4b, pour une fenêtre à tabatière fermée et ouverte et montée sur un toit incliné sur une pente à 600. La figure 4a montre la position des guidages 55, des pistons 50, des leviers de commande 40 et des extrémités 32 de ressort 30 dans la position fermée de la fenêtre à tabatière, le ressort de traction étant alors tendu. Comme ceci est montré, les guidages 55 sont abaissés et se trouvent sensiblement dans le même plan que le ressort de traction. Chaque boulon 34 est écarté sur la

distance 1 de l'extrémité adjacente du tube de ressort 31.

Après déverrouillage du châssis de vitre, le ressort de traction 30 se comprime jusqu'à ce que les deux boulons 34 viennent s'appliquer contre l'extrémité respective du

tube de ressort 31, comme ceci est montré à la figure 4b.

Par ce raccourcissement du ressort, les deux leviers de commande 40 sont entraînés en pivotement l'un vers l'autre ce qui provoque le déplacement en translation de chaque piston 50 à l'intérieur de son guidage 55, si bien que chaque guidage 55 est soulevé en totalité. Ce soulèvement des guidages 55 est transmis, par l'intermédiaire des parties de dispositif d'arrêt 80, à la portion avant du rail de guidage 70 si bien que ce dernier est amené à pivoter autour de l'axe 17 et qu'il en résulte finalement, par le raccourcissement du ressort 30, un pivotement

automatique du châssis de fenêtre.

La distance 1 qui est respectivement définie, lors du raccourcissement du ressort de traction 30, assure l'ouverture automatique du châssis de vitre sur une valeur déterminée. Avantageusement, la valeur de cette position automatique d'ouverture est définie de telle manière que dans le cas d'une fenêtre à tabatière montée dans un toit présentant une pente à 30 , le châssis de vitre après exécution de son ouverture automatique, adoptera une position horizontale. Pour illustrer ces conditions, on a représenté à la figure 2a la fenêtre à tabatière dans sa position fermée et à la figure 2b, dans sa position

avec un châssis de vitre déplacé en position horizontale.

A cette occasion, le cliquet d'arrêt 81 est appliqué sensiblement à l'intérieur contre la partie supérieure 71 du rail de guidage 70. Il est toutefois possible de soulever le châssis de vitre 20 au-delà de la position horizontale et pour cela, on fait passer une ou plusieurs dents 91 de l'élément d'arrêt 90 sur le cliquet d'arrêt 81 jusqu'à ce qu'à la fin du soulèvement, ce cliquet vienne en prise dans l'emplacement d'arrêt 92 prévu entre deux dents 91, si bien que le châssis de vitre 20 est maintenu de manière sûre dans la position choisie et qu'il peut également être déplacé latéralement dans cette position, par rapport au bâti de base 10 de la fenêtre à tabatière

conforme à l'invention.

Si l'on montait la fenêtre à tabatière représentée aux figures 2a et 2b sans aucune modification, c'est-à-dire donc avec un cliquet d'arrêt 81 venant s'appliquer de l'intérieur contre la face supérieure 71 du rail de guidage 66, dans un toit présentant une inclinaison de pente de 600, le châssis de vitre 20 après sa mise en

place automatique, referait encore en-dessous de l'hori-

zontale. En raison du dispositif d'arrêt qui est prévu, il est cependant possible, dans un tel cas, de réaliser la mise en place automatique du châssis de vitre jusqu'à la position horizontale, comme ceci va être expliqué plus

loin en référence aux figures 3a à 3b.

Les détails du dispositif d'arrêt vont maintenant être décrits en référence aux figures 5, 6a et 6b. De cette partie formant dispositif d'arrêt 80 fait partie une retenue. 82 en forme de plaque et légèrement rabattue à l'extrémité avant 83 de laquelle le guidage 55 est monté fixe tandis que le cliquet d'arrêt 81 est également prévu sur cette partie en étant cependant pivotant. Pour la fixation pivotante du cliquet d'arrêt 81, on utilise un axe 84 fixé à la retenue 82 dont la partie en saillie est entourée par une partie rapportée de logement 85 du cliquet 81. L'ensemble de la partie formant dispositif d'arrêt 80 y compris le guidage 5 monté fixe sur cette dernière, est monté pivotant autour de l'axe 17 et pour cela, l'extrémité arrière de la retenue 82 est configurée en manchon 86 de logement. De cette façon, le rail de guidage ainsi que les deux parties formant dispositif d'arrêt 80 sont montées pivotantes autour de l'axe 17 indépendamment

les uns des autres.

Le cliquet d'arrêt 81 coopère avec un élément d'arrêt 90 faisant partie du rail de guidage 70. L'élément d'arrêt 90 est disposé au niveau du côté étroit 73 avant du rail de guidage et s'étend à la manière d'une flèche, vers le bas. Du côté intérieur, l'élément d'arrêt 90 comprend une pluralité de dents 91 entre lesquelles sont respectivement définis des emplacements d'arrêt 92. Comme le montrentîes dessins, les dents 91 et les emplacements d'arrêt 92 sont disposés sur des cercles concentriques

ayant l'axe 17 comme centre.

Dans la position de départ, le cliquet 81 se trouve dans la position d'arrêt supérieure 92', comme ceci est indiqué par des lignes en tirets à la figure 3a. Pour adopter d'autres positions d'arrêt, le rail de guidage 70 est soulevé si bien que les dents 91 glissent les unes à la suite des autres en avant du cliquet d'arrêt 81 qui est amené à pivoter vers l'arrière par chaque dent, tandis que la retenue 82 reste maintenue dans sa position par l'intermédiaire du guidage 55, du piston 50 et du levier de commande 40 (figure 2b). Pour soulever le rail de guidage 70, on soulève à la main le châssis de vitre 20,

ce mouvement de soulèvement se transmettant, par l'inter-

médiaire de la glissière 60, au rail de guidage 70. A la fin du soulèvement, le cliquet d'arrêt 81 glisse sous l'action de son propre poids, vers l'avant en direction de l'élément d'arrêt 90 et vient s'encliqueter par sa pointe, dans l'emplacement d'arrêt correspondant 92. Ainsi, par l'intermédiaire de la partie formant dispositif d'arrêt 80, le guidage 55 est arrêté à l'écartement sélectionné du rail

de guidage 70.

Dans le cas o par erreur on a sélectionné une mauvaise position d'arrêt 92 et lorsqu'il faut procéder à un nouveau réglage, le cliquet d'arrêt 81 peut être maintenu, à l'aide d'un ressort de blocage en forme de U 56 fixé au moyen de vis 57 au dos du guidage 55, par une partie plane, de manière à ne présenter aucun contact avec les dents 91 de l'élément d'arrêt 90. Pour cela, au dos 87 du cliquet d'arrêt 81,on a prévu un évidement au travers duquel dépassent les deux branches 58 du ressort de blocage 56. Comme ceci est montré aux figures 6a et 6b, les branches 58 sont recourbées si bien que dans le premier cas, c'est-à-dire à la figure 6a, le dos 87 du cliquet d'arrêt 81 est librement mobile par rapport au ressort 56 tandis que dans le second cas, c'est-à-dire suivant la figure 6b, les extrémités des branches 58 viennent s'appliquer de manière amortie contre les surfaces de paroi de l'orifice prévu au dos du cliquet 81 en maintenant par conséquent ce dernier dans une position soulevée. On rencontre le premier cas lorsque le cliquet d'arrêt se

trouve dans l'une des positions repérées en 92, 92', 92".

On rencontre le second cas lorsque le rail de guidage 70 et avec ce dernier, l'élément d'arrêt 90, est soulevé suffisamment loin pour que la portion d'extrémité 93 en saillie vers l'avant de l'élément 90 soulève le cliquet 81 (voir à la figure 5 la représentation en traits pleins de la partie formant dispositif d'arrêt 80 à la partie inférieure du dessin). Dans cette position soulevée du cliquet d'arrêt, le rail de guidage 70peut pivoter vers le bas et les dents 91 de l'élément 90 peuvent passer librement devant la pointe du cliquet 81. Le cliquet 81 n'est dégagé de cette position soulevée que lorsque la surface interne de la partie supérieure 71 du rail de guidage 66 vient buter contre lui, le pousse vers le bas et libère par conséquent la retenue de blocage avec le ressort de blocage 56 (voir à la figure 5 la représentation en traits pleins du dispositif 80 à la partie supérieure de la figure). Le cliquet d'arrêt revient alors dans la

première position de blocage 92 et par un nouveau soulève-

ment du rail 70, on peut procéder à l'arrêt en position souhaité au dispositif d'arrêt 80 par rapport à l'élément 90 et par conséquent au réglage de l'écartement du guidage 55

par rapport au rail de guidage 70.

Les figures Sa et 3b montrent dans une représentation analogue aux figures 2a et 2b, la même fenêtre à tabatière qui est cependant montée dans un toit présentant une pente à 60 . Pour obtenir dans ce cas une mise en position horizontale du châssis de vitre 20 après ouverture automatique sans procéder à des modificaticns de construction du système mécanique de la fenêtre et notamment sans modifier le ressort de traction ou les points d'articulation du ressort, on a simplement modifié

l'encliquetage du cliquet 81 dans l'élément d'arrêt 90.

Si, comme le montre les figures 2a et 2b, le cliquet d'arrêt se trouve dans la position d'arrêt supérieure 92', on peut, comme le-montre les figures 3a et 3b, en soulevant de manière correspondante le châssis de vitre 20, dégager le cliquet d'arrêt de sa position supérieure 92' et l'amener à s'arrêter dans la position d'arrêt inférieure 92". De cette façon, le rail de guidage 70 présente le plus grand écartement possiblepar rapport au guidage 55 et lors de la fermeture de la fenêtre à tabatière, les leviers de commande 40 continuent à être entratnés en pivotement vers le bas de même que le ressort 30 est encore allongé si

bien que l'on obtient une plus longue course de ressort 1.

comme ceci est montré à la figure 4a. Etant donné cette course de ressort plus longue, le raccourcissement du ressort 13 après déverrouillage du châssis de vitre 20 provoque une ouverture automatique sur un angle plus grand de ce dernier si bien que le bâti de vitre peut à nouveau

adopter une position horizontale (figure 3b).

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. En particulier, elle comprend tous les moyens constituant des équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont exécutées suivant son esprit et mises en

oeuvre dans le cadre de la protection comme revendiquée.

Claims (11)

R E V E N D I C A T I 0 N S

1.- Fenêtre à tabatière comprenant un châssis de vitre qui est monté pivotant par rapport à un châssis de -base monté dans la couverture du toit, autour du montant transversal supérieur de ce dernier, à l'aide d'un dispositif de mise en place automatique et qui est monté déplaçable en translation latéralement le long de ce montant transversal, pour lequel on a prévu une glissière fixée au châssis de vitre, qui est montée mobile en translation le long d'un rail de guidage lui-même monté pivotant autour d'un axe s'étendant sur le bâti de base, parallèlement au montant'transversal supérieur précité, un ressort assurant le mouvement de pivotement précité étant disposé, par son axe longitudinal, parallèlement audit montant transversal, caractérisée en ce qu'un ressort de traction ou de compression (30) présentant au moins une extrémité (32) mobile, vient en prise entre deux extrémités (41,42) d'un levier de commande (40), en ce que le levier de commande (40) est articulé en un point fixe par une extrémité (42) en étant pivotant sur le rail de guidage (70), son autre extrémité (41) étant mobile en translation dans un guidage (55) parallèlement à l'axe longitudinal dudit ressort, et en ce que le déplacement en translation de cette extrémité (41) du levier de commande (40) assure le pivotement du rail de guidage (70) autour de l'axe (17) tandis que le guidage (55) peut être arrêté en position suivant des écartements variables par

rapport au châssis de base (10) de ladite fenêtre.

2.- Fenêtre à tabatière comprenant un châssis de vitre qui est monté pivotant par rapport à un bâti de base monté dans la couverture du toit, autour du montant

transversal supérieur de ce dernier, à l'aide d'un disposi-

tif de mise en place automatique et qui est monté déplaçable en translation latéralement le long dudit montant transversal, pour lequel on a prévu une glissière fixée au châssis de vitre qui est déplaçable en translation le long d'un rail de guidage lui-même monté pivotant sur le bâti de base autour d'un axe s'étendant parallèlement au montant supérieur précité, un ressort présentant une certaine portion initiale et assurant le mouvement de pivotement précité étant disposé par son axe longitudinal, parallèlement à ce montant transversal, caractérisé en ce qu'un ressort de compression ou de traction (30) présentant au moins une extrémité (32) mobile vient en prise entre les extr6mitQs (41, 42) d'un levier de commande (40), en ce que le levier de commande est articulé par une extrémité (41) en un point fixe et de manière pivotante sur le bâti de base (10),son autre extrémité (42) étant montée mobile en translation dans un guidage (55) parallèlement à l'axe longitudinal dudit ressort, et en ce que le déplacement en tr-anslation de cette extrémité (42) du levier de commande (40) assure le pivotement du rail de guidage (70) autour de l'axe (17) tandis que le guidage (55) peut être arrêté en position à des écartements différents par rapport audit

rail de guiadge (70).

3.- Fenêtre à tabatière selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit guidage (55) est monté sur une partie formant dispositif d'arrêt (80) qui peut être arrêtée dans des positions d'arrêt différentes suivant des écartements variables par rapport au bâti de

base (10) ou au rail de guidage (70).

4.- Fenêtre à tabatière selon l'une des revendica-

tions 1 à 3, caractérisée en ce que l'on a prévu deux leviers de commande (40) disposés à un certain écartement l'un de l'autre entre lesquels est monté le ressort de compression de traction (30) précité, les extrémités (32) dutdi ressort étant respectivement articulés sur l'un

des leviers de commande (40).

5.- Fenêtre à tabatière selon l'une des

revendications 1 à 4, caractérisée en ce que l'on utilise

un ressort de traction (30).

6.- Fenêtre à tabatière selon l'une des

revendications 2 à 5, caractérisée en ce que le guidage (55)

est disposé sur une partie formant dispositif d'arrêt (80) qui peut pivoter indépendamment du rail de guidage (70), autour de l'axe (17) précité.

7.- Fenêtre à tabatière selon l'une des

revendications 3 à 6, caractérisée en ce qu'un cliquet

d'arrêt (81) monté pivotant, qui peut venir en prise dans différentes positions d'arrêt (92, 92', 92") sur un élément d'arrêt (90) fixé au rail de guidage (70), fait partie de

la pièce formant dispositif d'arrêt (80).

8.- Fenêtre à tabatière selon la-revendication 7, caractérisée en ce qu'entre deux positionsd'arrêt (92' et 92"), qui correspondent à une ouverture de la fenêtre sur 30 ou 60 , on a prévu une pluralité d'autres emplacements

d'arrêt en position (92).

9.- Fenêtre à tabatière selon la revendication 7 ou 8, caractérisée en ce que le cliquet d'arrêt 81, lors du soulèvement du bâti de vitre (20), vient en prise automatiquement et successivement dans différentes

positions d'arrêt (92, 92") sur l'élément d'arrêt (90).

10.- Fenêtre à tabatière selon l'une des

revendications 7 à 9, caractérisée en ce que le cliquet

s'arrêt (81) peut être dégagé de sa prise avec l'élément

d'arrêt (90) et arrêté dans cette position.

11.- Fenêtre à tabatière selon l'une des

revendications 1 à 10, caractérisée en ce que l'extrémité

déplaçable en translation (41) ou (42) du levier de commande (40) est articulée à un piston coulissant (50)

qui est monté dans un guidage (55).