FR2484763A1 - Perfectionnements apportes aux mecanismes batteurs et separateurs de moissonneuses-batteuses - Google Patents

Abstract

MOISSONNEUSE-BATTEUSE, COMPRENANT UN MECANISME SEPARATEUR 27 QUI EST DISPOSE DERRIERE LE MECANISME BATTEUR 5 ET QUI COMPORTE DEUX ROTORS 101, 102 DISPOSES L'UN A COTE DE L'AUTRE, PARALLELEMENT AU MECANISME BATTEUR, ET ENTRAINES DANS LE MEME SENS DE ROTATION, ET DES CARTERS 28 ASSOCIES AUX ROTORS ET ISOLES EN PARTIE L'UN DE L'AUTRE PAR UNE CLOISON 103, LE MECANISME BATTEUR 5 ET LE DISPOSITIF SEPARATEUR 27 PRESENTENT LE MEME PLAN DE SYMETRIE VERTICAL S'ETENDANT DANS LA DIRECTION DE MARCHE ET LE MECANISME SEPARATEUR EST NETTEMENT PLUS LARGE QUE LE MECANISME BATTEUR; LES CARTERS SONT EN COMMUNICATION L'UN AVEC L'AUTRE PAR DES OUVERTURES DE PASSAGE 106 MENAGEES AUX DEUX EXTREMITES; DES ELEMENTS DE TRAITEMENT ET DE TRANSPORT SONT DISPOSES SUR LE PREMIER ROTOR 101 POUR CREERUN TRAJET DE TRANSPORT HELICOIDAL 109, DIRIGE VERS L'EXTERIEUR DE CHAQUE COTE DU PLAN DE SYMETRIE, ET DES ELEMENTS DE TRAITEMENT ET DE TRANSPORT SONT DISPOSES SUR LE SECOND ROTOR 102 POUR CREER UN TRAJET DE TRANSPORT HELICOIDAL 111, DIRIGE VERS L'INTERIEUR PAR RAPPORT AU PLAN DE SYMETRIE.

Description

La présente invention a trait en général aux machines

agricoles du type moissonneuse, et en particulier aux moissonneu-

ses-batteuses (qui seront ainsi désignées ci-après), et elle vise à apporter des perfectionnements aux mécanismes batteurs et séparateurs de grains et pailles de machines de ce genre. Dans une moissonneuse-batteuse -, le grain est battu, séparé nettoyé et emmagasiné en vue de son transport ultérieur hors du champ, et ce procédé est considéré comme étant le plus économique pour moissonner des récoltes. Dans les moissonneuses-batteuses

courantes du commerce, le cylindre batteur rotatif et le contre-

batteur qui coopèrent avec ce cylindre sont disposés transversa-

lement par rapport à la direction dans laquelle progresse la machine. La récolte est alimentée à ce contre-batteur et passe entre celui-ci et le cylindre batteur, pour assurer le battage de la récolte. La paille est déchargée ou évacuée vers l'arrière du contre-batteur ou elle est déposée sur des secoueurs de paille animés d'un mouvement oscillatoire ou alternatif, et qui sont orientés dans le sens longitudinal de la machine. La plupart des grains contenus dans la récolte alimentée au mécanisme batteur est

battue et séparée par ce mécanisme, et une partie du grain rési-

duel est séparée de la paille pendant que celle-ci circule sur les secoueurs. Ces derniers se sont révélés constitués les éléments limiteurs de capacité de la moissonneuse classique -car, lorsque celle-ci fonctionne à une capacité élevée, beaucoup de grains sont déchargés avec la paille sur lessecoueurs qui ne sont pas capables d'assurer la séparation nécessaire, ce qui se traduit par des

pertes de grain inacceptables.

Bien que les expressions "grain" et "paille" soient

utilisées le plus souvent dans la description qui suit, et cela

pour des raisons de commodité, il est évident que ces expressions ne doivent pas être considérées dans un sens limitatif. Ainsi "grain" peut signifier la partie de la récolte qui est battue et séparée de la partie à mettre au rebut et qui est appelée paille11.

De récents perfectionnements apportés aux moissonneuses-

batteuses ontabouti à une moi-ssonneuse-batteuse du type dit à écoulement axial, dans laquêae le mécanisme batteur et séparateur s'étend dans le sens longitudinal (d'avant en arrière) de la machine, parallèlement à la direction de déplacement, et comprend

au moins un rotor batteur-séparateur et un contre-batteur associé.

La récolte est alimentée à l'extrémité avant du mécanisme batteur et y forme un tapis qui traverse ce mécanisme dans une direction généralement axiale mais le long d'un trajet en hélice. Dans les machines à écoulement axial, la récolte à traiter est soumise à une action de battage et de séparation pendant un temps beaucoup

plus long que dans une machine classique de dimensions équivalen-

tes et, par conséquent, le rendement des premières est supérieur à celuici, bien qu'à ce jour cela ne s'est guère révélé comme étant un avantage décisif. Parmi les problèmes que posent les machines à écoulement axial figurent d'une part une plus grande demande de puissance, en comparaison d'une machine classique, en raison de l'action soutenue de battage et de séparation, et

d'autre part l'impossibilité, dans certains cas, de traiter n'im-

porte quelle récolte dans n'importe quelle condition pouvant se

présenter dans la pratique. Il est évident qu'une moissonneuse-

batteuse doit être capable de traiter une gamme étendue de récol-

tes et cela dans toutes les conditions o celles-ci pourraient se trouver, sans nécessiter un réglage important ni le remplacement d'organes afin que la machine reste pratique, donc commercialement

compétitive. Une autre difficulté caractérisant l'usage de machi-

nes à écoulement axial réside dans la circulation de la récolte à travers le mécanisme batteur et séparateur. C'est ainsi qu'il suffit qu'une quantité relativement faible de récolte cesse de circuler à travers le mécanisme pour déterminer rapidement un engorgement important, qui se traduit par un coincement ou une

rupture en raison de la surcharge.

Dans une autre approche de ce problème, on a combiné un ensemble transversal composé d'un cylindre batteur et de son contre-batteur avec un mécanisme séparateur du type à écoulement axial agencé sensiblement derrière le mécanisme batteur. Dans cette disposition, la matière formant la récolte est alimentée à l'extrémité antérieure du mécanisme batteur et forme un tapis qui passe sensiblement dans le sens avant-arrière de la machine

entre le cylindre batteur et le contre-batteur y associé, et aus-

si suivant un parcours orienté sensiblement d'avant en arrière,

et en forme de spirale ou d'hélice, à travers le mécanisme sépa-

rateur. Ainsi, le trajet de la récolte subit un brusque change-

-ment à l'endroit de la transition entre le mécanisme batteur et le mécanisme séparateur. Cette caractéristique pose cependant d'importants problèmes du côté de l'écoulement de la récolte à

travers la machine ce qui rend une telle machine peu pratique.

Dans une autre application connue du principe exposé ci-

dessus, un mécanisme séparateur du type à écoulement axial com-

prend deux rotors disposés côte à côte et d'avant en arrière à l'intérieur d'un carter coopérant, et la récolte est contrainte

de suivre un trajet en hélice tout autour des deux rotors. Toute-

fois, cette disposition pose également d'importants problèmes en

ce qui concerne l'écoulement de la récolte à travers la machine.

Dans une autre approche connue de ce type de machines, l'orientation du mécanisme séparateur du genre à écoulement axial

a été modifiée afin qu'elle soit sensiblement parallèle au méca-

nisme batteur et que sa partie d'admission soit située pratique-

ment derrière le mécanisme batteur, tandis que l'extrémité de sortie ou d'évacuation est sensiblement décalée par rapport audit mécanisme batteur. Cette disposition asymétrique des composants présente cependant plusieurs inconvénients, par exemple une structure plus complexe, une répartition inégale du poids et un chargement non-uniforme du mécanisme de nettoyage. De même pour réaliser une séparation adéquate du grain, le tapis formé par la récolte doit effectuer plusieurs tours complets autour du rotor du mécanisme séparateur, ce qui exige une consommation

importante d'énergie et un accroissement du risque de blocage.

Enfin, on connaît une disposition suivant laquelle un mécanisme batteurclassique est combiné avec un cylindre et une grille de séparation de même largeur que le mécanisme batteur, et parallèle à celui-ci, l'agencement étant tel que le cylindre séparateur puisse recevoir la récolte sortant d'une partie cen- trale ou intermédiaire de ce mécanisme batteur. Le mécanisme séparateur peut fonctionner afin d'entraîner en spirale ou en hélice une fraction de la récolte autour du cylindre séparateur à une extrémité et le restant de ladite récolte à l'extrémité opposée du cylindre séparateur. Toutefoise cette disposition n'a

guère eu de succès en raison de problèmes d'écoulement de la ré-

colte qui se posent à la transition entre le mécanisme batteur

et le mécanisme séparateur.

Ce qui précède ne constitue qu'un bref survol des princi-

paux inconvénients que présentent les moissonneuses proposées jusqu'à présent, d'autres inconvénients étant par ailleurs bien

connus aux spécialistes dans l'art. Le principal but de la pré-

sente invention consiste à surmonter ou réduire un ou plusieurs

de ces inconvénients.

Suivant la présente invention il est prévu une moissonneu-

se-batteuse comportant un mécanisme batteur qui comprend un cylindre batteur et un contre-batteur, ainsi qu'un mécanisme séparateur qui est disposé à la suite et qui présente deux rotors disposés l'un à côté de l'autre, parallèlement au mécanisme

batteur, et entraînés dans le même sens de rotation, et des car-

ters associés aux rotors, comportant des grilles séparatrices ouvertes vers le bas et isolés en partie l'un de lrautre par

une cloison, carters dans lesquels le produit battu, en provenan-

ce d'une ouverture d'admission dirigée vers le mécanisme batteur, est acheminé suivant un trajet de transport hélicoïdal, au-delà

d'une ouverture de passage entre les deux carters, vers une ou-

verture d'évacuation à l'aide d'éléments de traitement et de transport qui agissent dans la fente circonférentielle entre les

rotors et les carters, caractérisée en ce que le mécanisme bat-

teur et le dispositif séparateur présentent le même plan de sy-

métrie vertical s'étendant dans la direction de marche et le mécanisme séparateur est nettement plus large que le mécanisme batteur, en ce que les carters sont en communication l'un avec l'autre par des ouvertures de passage ménagées aux deux extrémités et sont réunis en un carter de séparateur qui entoure d'un seul tenant les rotors, et en ce que des éléments de traitement et de transport sont disposés sur le premier rotor pour créer un trajet de transport hélicoïdal, dirigé vers l'extérieur de chaque côté du plan de symétrie, et des éléments de traitement et de transport sont disposés sur le second rotor pour créer un trajet de transport hélicoïdal, dirigé vers l'intérieur par

rapport au plan de symétrie.

De préférence, le mécanisme séparateur du type rotatif est d'une largeur qui est supérieure à celle du mécanisme batteur

et est disposé parallèlement à celui-ci de façon que ses extré-

mités dépassent les extrémités correspondantes du mécanisme bat-

teur. De préférence aussi, le mécanisme séparateur comprend au moins deux rotors disposés transversalement et côte à côte dans

un carter unique de séparateur comprenant les grilles de sépara-

tion. Ces rotors peuvent être entraînés en rotation dans le même sens et la récolte est entraînée par ces rotors suivant des

trajets en hélice qui passent autour des deux rotors sur l'inté-

rieur dudit carter.De préférence, ces trajets ou parcours en hélice ne représentent chacun pas plus d'un tour ou boucle et demi. Un des rotors peut comporter des dents de séparation inclinées vers l'arrière (par rapport au sens de rotation) et disposées aux extrémités et dans une zone centrale du rotor.Dans la zone centrale les dents seront disposées de préférence de

façon à couvrir une largeur qui correspond à celle d'une ouvertu-

re d'admission du mécanisme séparateur. Entre les extrémités et ladite zone centrale, deux zones du rotor comportent des pales de séparation qui sont inclinées par rapport à l'axe longitudinal

de la machine et qui peuvent intervenir pour transférer la ré-

colte suivant un trajet en hélice vers l'extérieur, soit vers les extrémités respectives du rotor. Le second rotor peut comporter des pales de séparation de même type sur la plus grande partie de sa surface, tandis qu'aux extrémités des éléments d'évacuation peuvent être prévus.Il convient de noter que chacune des deux

moitiés de chaque rotor constitue l'image réfléchie de l'autre.

Pendant le fonctionnement de la machine, les dents et pales de séparation battent et frottent la récolte de manière à en séparer le grain. Le trajet suivi par la récolte pendant son déplacement entre les rotors et le carter est d'abord d'avant en arrière sous la zone centrale du premier rotor, puis en hélice autourdes deux rotors et enfin, vers l'extérieur dans les zones munies de pales de séparation. Aux extrémités de sortie des rotors les tapis de paille sont transférés sous les rotors dans une direction sensiblement d'avant en arrière, pour atteindre les

extrémités de sortie o se produit l'évacuation de la paille.

La présente invention réalise une combinaison optimale entre les organes de battage et de séparation, permettant-un

fonctionnement à des niveaux élevés de rendement, avec des pour-

centages de perte en grain comparativement faibles, tandis que la consommation d'énergie de la machine a diminué. De même, on obtient dans cette machine un écoulement régulier fluide de la récolte à travers le mécanisme batteur et séparateur, ce qui diminue les risques de blocage et de coincement. En outre, le nombre de menues pailles est diminué, de telle sorte que la

charge imposée au mécanisme de nettoyage se trouve réduite d'au-

tant. Grâce à cette réduction ou à la suppression de certains inconvénients, on obtient un rendement supérieur, tandis qu'il devient possible de réaliser une machine d'encombrement inférieur et par conséquent de poids proportionnellement moindre, pour une capacité donnée, en comparaison d'une machine classique de même capacité. L'écoulement fluide de la récolte signifie en outre que l'on opère sur un tapis de paille plus mince dans les

mécanismes de battage et de séparation, ce qui assure une sépa-

ration plus efficace du grain et, partant, une diminution de la

perte de grain sans que cela entraîne un accroissement apprécia-

ble de la consommation d'énergie de la machine.

Les organes de battage et de séparation sont de construc-

tion relativement simple, ce qui diminue les frais d'entretien,

en plus du prix de revient des pièces.

Une moissonneuse-batteuse réalisée conformément à la présente invention sera maintenant décrite plus en détail à titre d'exemple, en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: La figure 1 montre schématiquement en élévation latérale

le mécanisme batteur et séparateur de la machine.

La figure 2 montre schématiquement le mécanisme de la

figure 1, vu en plan.

La figure 3 montre en coupe, à échelle agrandie davantage de détails, la coupe étant faite suivant la ligne III-IIILde la figure 2. La figure 4 montre une coupe analogue à la figure 3 mais

faite suivant la ligne IV-IV de la figure 2.

La figure 5 est une coupe analogue à celle de la figure 3

mais faite suivant la ligne V-V de la figure 2.

La figure 6 est un développement partiel du composant désigné en VI sur la figure 2. 1 - La figure 7 est un développement partiel du composant

désigné en VII sur la figure 2.

La figure 8 est un développement schématique du composant

désigné en VIII sur la figure 1.

La figure 9 est une vue analogue à la figure 1 mais rela-

tive à une variante de réalisation de l'invention.

La figure 10 est une vue schématique faite en regardant

suivant la ligne X-X de la figure 9.

La figure 11 est une vue analogue à la figure 1 mais relative à une autre variante de réalisation de l'invention, et la figure 12 montre schématiquement une vue en plan de

l'ensemble représenté figure 11.

Comme dans toute moissonneuse-batteuse de type classique,

les moissonneuses-batteuses suivant la présente invention com-

prennent un châssis principal supporté par une paire de roues motrices et une paire de roues directrices. Ce châssis principal supporte en outre une plate-forme pour le conducteur, une trémie

à grain, un mécanisme de nettoyage du grain et un groupe moteur.

Une récolteuse d'épis et un dispositif d'alimentation de type classique s'étendent sur l'avant de la machine; la récolteuse d'épis est montée pivotante sur le châssis pour pouvoir effectuer des mouvements sensiblement verticaux que l'on commande à l'aide de vérins hydrauliques. Attendu que ces différents éléments de

la machine sont de conception classique et bien connue des spé-

cialistes, ils ne sont pas représentés sur les dessins annexés, à l'exception du transporteur d'alimentation qui est partiellement

visible sur la figure 3. Le châssis principal supporte un méca-

nisme batteur et séparateur qui fait partie intégrante de la présente invention et que l'on a désigné dans son ensemble par

le chiffre de référence 1.

A mesure que la machine est propulsée sur le terrain en marche avant, la récolte à moissonner est fauchée à hauteur de chacune par un dispositif de coupe porté par la récolteuse d'épis, afin d'être transférée par le transporteur d'alimentation 2 vers le mécanisme batteur et séparateur 1. La récolte parvenant à ce

mécanisme batteur et séparateur 1 est soumise à un battage,c'est-

à-dire conjointement frottée et battue (qu'il s'agisse de blé, de mais, de riz, de soja, d'orge, de graminées, d'avoine, de seigle ou autres récoltes similaires) de telle sorte que les grains, etc... se séparent de paille, des tiges, des pelures ou

coques, ou autres parties à mettre au rebut que comporte la ré-

colte. Le grain séparé de la paille tombe sur le mécanisme de nettoyage du grain, lequel comprenrdes moyens propres à séparer la menue paille du grain, ainsi que des moyens pour séparer les

otons du grain proprement dit. Le grain nettoyé est ensuite en-

voyé par un dispositif élévateur dans la trémie de stockage, tandis que les otons sont renvoyés à la récolte non-battue afin d'être dirigés à nouveau, par le dispositif d'alimentation 2,

vers le mécanisme batteur et séparateur.

La récolteuse d'épis mentionnée ici est du type à grain, mais bien entendu d'autres types de récolteuses d'épis peuvent être utilisés, par exemple un dispositif à mais, selon le type particulier de récolte à moissonner. La récolte fauchée est alimentée transversalement par deux vis sans fin qui ramènent la récolte vers le centre de la récolteuse et le transporteur 2 réalisé sous forme d'une chaîne sans fin 3 montée à l'intérieur d'un carter 4 dirige à son tour la récolte vers le mécanisme

batteur et séparateur 1.

La partie batteur 5 du mécanisme 1 comprend un cylindre batteur rotatif 6 agencé de façon à pouvoir coopérer avec un contre-batteur stationnaire 7. Le cylindre batteur 6 se compose

de plusieurs flasques 8 (figure 3) clavetés sur un arbre trans-

versal 9 monté rotatif dans le châssis principal. Autour de la périphérie des flasques 8 ceux-ci supportent plusieurs battes striées 10 de type classique, qui s'étendent sur une largeur correspondant sensiblement à celle du transporteur d'alimentation

2. Le contre-batteur 7 se compose d'un certain nombre de barret-

-tes radiales incurvées 11, orientées d'avant en arrière, et de plusieurs barrettes de battage 12 disposées transversalement.En outre, plusieurs. tiges ou fils métalliques incurvés 13 sont disposés à des-intervalles réguliers, dans une direction d'avant en arrière, et traversent des ouvertures prévues à cet effet

dans les barrettes 12.

Entre une extrémité d'évacuation 14 du transporteur d'a-

limentation 2 et une extrémité avant 15 du contre-batteur 7 il

est prévu un épierreur 16 qui couvre sensiblement toute la lar-

geur du mécanisme batteur 5 et du transporteur d'alimentation 2.

L'intervalle entre l'épierreur 16 et le transporteur d'alimenta-

tion 2 est obturé par une rampe incurvée 17 et une réglette de

fermeture 18 coopérant avec ladite rampe.

En arrière du cylindre batteur 6 et du contre-batteur correspondant 7 il est prévu un déflecteur-batteur ou batteur de paille 19 qui coopère avec une grille 20. Ce batteur 19 et cette grille 20 ont sensiblement la même largeur que le mécanisme batteur 5 et ils sont agencés derrière ce dernier de façon à recevoir la récolte passant entre le cylindre batteur 6 et le

contre-batteur coopérant 7 vers l'arrière de la machine. Le bat-

-25 teur depaille 19 comprend un corps sensiblement cylindrique 21 fixé sur un arbre transversal 22 monté rotatif sur le châssis principal. Un certain nombre de plaques déflectrices 23 qui

s'étendent sur toute la largeur du batteur de paille 19 et s'in-

clinent vers l'arrière par rapport au sens de rotation (indiqué

par la flèche 85) sont prévues sur le corps 21. On peut éventuel-

lement remplacer ces plaques déflectrices 23 par des dents ou fourchons. La structure de la grille 20 est semblable à celle

du contre-batteur 7 en ce qu'elle comprend des barrettes princi-

pales 24 de forme incurvée et disposées d'avant en arrière, des barrettes transversales 25 et des tiges ou fils métalliques 26 orientés d'avant en arrière. La position de cette grille 20 par rapport au batteur 19 peut être réglée de telle sorte qu'en cas de récolte particulièrement sèche et cassante, on puisse abaisser lb 10 cette grille 20, afin de réduire le nombre de menues pailles

formées pendant le traitement de la récolte.

Derrière le batteur de paille 19 est agencé un mécanisme

séparateur 27, lequel comprend un carter unique 28 et deux struc-

tures de rotor 29 et 30 disposées transversalement. La largeur du mécanisme séparateur 27 dépasse-sensiblement la largeur du mécanisme batteur 5 mais le plan de symétrie de ce dernier coïncide avec celui du premier, de telle sorte que les extrémités extérieures 31 du mécanisme séparateur 27 dépassent celles 32

du mécanisme batteur 5.

Les rotors 29, 30 comprennent des corps sensiblement cylindriques 33 et 34 fixés respectivement à des arbres rotatifs et 36 disposés transversalement, bien que ces corps puissent avoir une forme polygonale ou autre. Tout autour de la partie centrale 37 du corps 33 du rotor 29 le plus avancé, ce dernier porte un grand nombre de dents séparatrices 38, ainsi que le montre la figure 6 en vue développée. Ces dents séparatrices 38, sont groupées suivant un certain nombre de rangées transversales

réparties à des intervalles réguliers tout autour du corps 33.

L'angle d'inclinaison 39 des dents 38 (figure 3) par rapport à

un rayon du rotor 29 est de l'ordre de trente degrés.

Le corps 33 supporte en outre des dents séparatrices similaires 40 mais sur des zones terminales ou extérieures 31 et en plus de l'angle d'inclinaison 39 ces dents 40 sont également inclinées dans une direction transversale vers les extrémités extérieures, de façon à former un angle 41 (figure 6) par rapport au plan de symétrie 42, la valeur de cet angle étant également de l'ordre de trente degrés. Toutes les dents séparatrices 38 et ont une section sensiblement circulaire, mais elles pourraient

aussi comporter des surfaces antérieures plates de battage.

Entre les groupes voisins de dents 38 et 40 le corps 33 supporte en outre plusieurs pales ou ailettes séparatrices 43 ayant chacune un bord d'attaque ou avant 44 légèrement incliné vers l'arrière (figure 4), des bords extérieurs incurvés 45, des bords arrière 46 à forte inclinaison et une partie inférieure de montage 47 (figure 6). Les pales séparatrices 43 s'étendent de plus suivant un angle 48 par rapport au plan de symétrie 42 et la valeur de cet angle peut varier entre vingt et soixante il0 degrés. Les pales séparatrices adjacentes 43 sont disposées avec un certain recouvrement entre elles, en regardant dans le sens de déplacement 91 de la récolte en cours de traitement

dans la machine (figure 6).

Le corps 34 du rotor 30 supporte sur la plus grande partie de sa largeur plusieurs pales ou ailettes séparatrice.s 50

identiques à celles 43 du rotor 29 et ayant la même disposition.

A ses extrémités, ce corps 34 supporte un certain nombre de pales ou ailettes 51 qui couvrent une zone 53 parallèle à l'axe du rotor 30 et s'étendent radialement à l'extérieur de la surface de ce corps. Entre les zones de sortie ou d'évacuation 53 et une

zone de séparation 54 munie desdites pales ou ailettes séparatri-

ces 50 un certain intervalle libre 55, c'est-à-dire exempt de tous éléments de traitement de la récolte, est réservé. Ainsi qu'il ressort des-figures 6 et 7, l'inclinaison transversale des

pales ou ailettes séparatrices 43 et 50 ainsi que des dents sé-

paratrices 40 qui se trouvent sur le côté gauche des corps 33

et 34 des rotors respectifs 29 et 30, est opposée à l'inclinai-

son transversale des pales et dents correspondantes prévues sur

le côté droit de ces corps de rotors.

Si l'on examine maintenant le carter 28, on constate d'a-

près la figure 3 qu'il présente une ouverture centrale 56 de forme rectangulaire et orientée vers l'avant, laquelle s'étend

sur pratiquement toute la largeur du batteur de paille 19.

Deux ouvertures d'évacuation 57 et 58 (figure 8), de forme sensiblement rectangulaire et orientées vers l'arrière, sont aménagées dans une paroi arrière du carter 28 aux sections

extérieures de celle-ci. La largeur de ces ouvertures est sen-

siblement inférieure à la distance dont le carter 28 dépasse les

extrémités du mécanisme batteur 5. En outre, ce carter 28 com-

prend essentiellement des couvertures incurvées supérieures 59 et des grilles incurvées de séparation 60 d'un type analogue à celui du contrebatteur 17 et de la grille 20, et qui présentent par conséquent des barrettes principales incurvées 61 orientées d'avant en arrière, des barrettes de séparation 62 disposées transversalement et des tiges ou fils métalliques incurvés 63 disposés d'avant en arrière et qui traversent des ouvertures

pratiquées dans ces barrettes séparatrices 62. Les grilles sé-

paratrices 60 se composent d'un certain hombre de tronçons 64

à 69 (figure 8).

Les tronçons des grilles 64 et 65 s'étendent à partir des côtés respectifs de l'ouverture d'alimentation 56 et ont une orientation sensiblement verticale. Les tronçons 66, 67 et 68

s'étendent sur toute la largeur du carter 28, l'un derrière l'au-

tre. Les tronçons 66 et 68 ont une forme sensiblement incurvée, tandis que le tronçon 67 est relativement rectiligne et constitue

une grille de transition qui s'étend vers le haut et vers l'ar-

rière entre les tronçons 66 et 68. Le tronçon de grille 68 se prolonge en outre vers l'arrière grâce à une partie à surface lisse 70. Cependant, on pourrait remplacer cette surface lisse 70 par un tronçon concave supplémentaire. Enfin, le dernier tronçon

de grille 69 et la surface lisse 70 sont placés entre les ouver-

tures d'évacuation 57 et 58; par conséquent, ils sont moins larges que les tronçons précédents 66, 67 et 68. Le tronçon de grille 69 le plus en arrière a une orientation sensiblement

verticale. Certains ou la totalité de ces tronçons 64 à 69 peu-

vent être réglables par rapport au rotor y associé.

Des trémies 94 à section transversale en V, équipées intérieurement à la base de vis transporteuses opposées 95, sont disposées au-dessous desextrémités des grilles 60, au-delà du châssis principal, pour recueillir le grain séparé à ces endroits et le déplacer latéralement par rapport à la machine afin de le

diriger vers le mécanisme de nettoyage.

Les couvertures 59 comportent essentiellement deux tron-

çons incurvés 71 et 72, ainsi qu'un tronçon de transition 73 orienté obliquement vers le bas et vers l'avant, et d'allure sensiblement rectiligne, afin de relier entre eux les tronçons 71 et 72 précités. Des ailettes 74 et 75 profilées en hélice sont agencées sur la surface interne du carter unique 28 et

s'étendent dans des sens contraires par rapport au plan de sy- métrie 42. Ces ailettes 74, 75 sont très rapprochées d'une ligne

génératrice extérieure 76 des pales séparatrices 50 du corps 34

du rotor 30.

Des ailettes en hélice 77 et 78 sont également prévues

sur la surface interne du carter 28 mais à l'endroit des bords in-

ternes des ouvertures d'évacuation 57 et 58. Ces ailettes s'é-

tendent vers l'avant et vers l'extérieur, lorsqu'on les regarde dans le sens de rotation du rotor adjacent 30, et elles sont

très rapprochées du corps cylindrique 34 dans la zone des inter-

valles libres 55 de celui-ci. Les couvertures 59 sont montées

de façon à être aisément amovibles aux fins d'entretien ou autres.

Enfin, des ailettes annulaires 90 s'étendent le long des bords latéraux de l'ouverture d'alimentation 56 et autour des tronçons

de grille 66 et 67.

Ainsi qu'il est visible sur la figure 3, les génératrices extérieures 80, 81, 82 et 76 des différents organes de battage et de séparation sont très rapprochés les uns des autres. Les sens de rotation du transporteur à chaîne 3, du cylindre de battage 6, du batteur de paille 9 et des rotors 29 et 30 sont indiquées par les flèches respectives 83, 84, 86 et 87. De préférence, les

deux rotors 29 et 30 seront entraînés à la même vitesse périphé-

rique. Par ailleurs, cette vitesse commune de rotation peut être réglée à l'aide, par exemple, d'un variateur continu de vitesse

du type à courroie.

En fonctionnement, le transporteur à chaîne 3 alimente en récolte (sous forme d'un tapis sensiblement plat qui s'étend

sur toute la largeur du carter 4 de ce transporteur), le mécanis-

me batteur et séparateur 1. Le cylindre batteur 6 est entraîné en rotation à une vitesse relativement élevée et les battes striées 10 agissent sur la récolte qu'elles reçoivent, afin de l'entraîner vers l'arrière, entre le cylindre batteur 6 et le contre-batteur 7. Pendant ce passage entre le cylindre 6 et le contre-batteur 7, la récolte subit un frottement et un battage de manière à détacher le grain des épis et pailles. Un pourcentage

important de grain battu est ainsi séparé de la paille en fran-

chissant le contre-batteur 7. Si, accidentellement, un caillou ou autre morceau de matière relativement volumineux et dur venait à se mélanger à la paille dans l'alimentation du mécanisme batteur,

il serait frappé par une batte striée 10 et projeté dans l'épier-

reur 16, ce qui protège efficacement le mécanisme de battage et

de séparation contre une détérioration éventuelle.

Le tapis de paille sortant du cylindre batteur 6 et du contre-batteur correspondant 7 vers l'arrière et vers le haut, parvient au batteur de paille 19 qui sert à faire dévier le tapis de paille dans une direction d'avant en arrière, entre ce batteur 19 et la grille 20, afin d'alimenter avec cette paille le tronçon central 37 du rotor 29. Les dents séparatrices 38 du rotor 29 ont pour rôle de transférer le tapis de paille plus loin vers

l'arrière, entre le tronçon de rotor 37 et les tronçons coopé-

rants 66 et 67 de la grille y associée. La largeur du tapis de paille reste généralement inchangée pendant son passage entre le transporteur d'alimentation 2 et le tronçon central -37 du rotor 29, après franchissement du mécanisme batteur 5 et du batteur de paille 19. Pendant le passage tout au long de ce trajet 120

(figure 6) au-dessous du batteur de paille 19 et du tronçon cen-

tral 37 du rotor 29, les pales déflectrices 23 agissent sur la paille et les dents séparatrices 38 ratissent celle-ci afin de compléter la séparation du grain par rapport à la paille, le premier tombant à travers la grille 20 et les tronçons 66 et 67

de la grille de séparation. -

Enfin, le tapis de paille est délivré au rotor 30, après quoi les pales séparatrices 50 frottent ce tapis, afin de pousser davantage l'action de séparation du grain et de diviser le tapis en deux parties sensiblement égales qui sont ensuite entraînées autour des rotors 30 et 29 sur la face interne du carter 28, suivant deux trajets 91 sensiblement en hélice, de directions opposées et vers l'extérieur. Les ailettes 74 et 75 contribuent à assurer une division correcte du tapis de paille en deux parties égales et à les conduire suivant ces trajets en spirale ou en hélice 91. La paille est soumise à une section séparatrice complémentaire par les pales séparatrices 43 et les

dents séparatrices 40 du rotor 29, et enfin à l'action d'évacua-

tion des pales d'évacuation 51 du rotor 30, afin que les éléments du tapis de paille soient déchargés des organes séparateurs 27

dans une direction indiquée en 121.

Les trajets 120, 91 et 121 ne représentent, de préférence qu'une rotation ou boucle et demie, car si l'on prévoyait un

nombre plus grand de boucles ou rotations la consommation d'éner-

gie atteindrait rapidement des valeurs trop importantes.L'ampli-

tude du déplacement transversal des tapis de paille est suffisante pour assurer un écoulement fluide de la récolte autour des rotors 29 et 30 sans qu'une boucle ou spire risque d'obstruer une boucle ou spire voisine. Les ailettes 90 contribuent également à ce résultat. A ce propos, il convient de noter qu'après avoir terminé la première boucle ou spire, le déplacement transversal de la matière traitée est tel que les tapis sont entraînés sur les tronçons 64 et 65 du séparateur, le long des bords latéraux de l'ouverture d'alimentation 56. Par conséquent, la largeur minimale du mécanisme-séparateur 27 est égale au double de celle de l'ouverture d'alimentation 56, bien qu'il soit préférable que le mécanisme séparateur 27 soit réalisé avec une plus grande largeur. Pendant son transport à travers le mécanisme séparateur 27, le tapis de paille ne doit normalement pas être resserré latéralement par rapport à la machine, car cela risquerait de nuire à l'efficacité-de la séparation du grain. Les ailettes en hélice 77 et 78 empêchent des pertes de grains qui pourraient

se produire par des grains étant projetés hors de la zone cen-

trale des organes de séparation 27 et en direction des ouvertures de déchargement 57 et 58. De même, la structure fermée des corps 33 et 34 contribue à empêcher à la récolte d'échapper à l'action

de séparation des organes récupérateurs des rotors.

Ainsi qu'il a déjà été indiqué plus haut, les dents sépa-

ratrices 38 et 40 opérant conjointement aux tronçons -correspon-

dants des grilles, servent à compléter l'action de séparation du grain par rapport à la paille. Cela s'obtient du fait du râclage du tapis de paille par les dents séparatrices 38 et 40, afin de "pelucher" le tapis et permettre au grain entraîné avec et dans ce tapis de tomber et de se séparer du tapis à travers les grilles séparatrices y associées. Le fait que les extrémités libres des dents séparatrices 38, 40 sont en retrait par rapport au sens de rotation 85 empêche la paille de s'accrocher aux dents, car de toute évidence, cela risquerait d'engorger le rotor 29. Cette orientation des dents 38, 40 permet en outre à la paille de se déplacer radialement vers l'extérieur, à partir du rotor 29, soit vers les parois internes du carter 28, sous l'influence de

la force centrifuge, sans rencontrer aucune obstruction. L'incli-

naison complémentaire 41 des dents séparatrices 40 contribue en

* outre à faciliter et induire le mouvement ou déplacement trans-

versai de la paille. Cependant, les dents 40 situées le plus à

l'extérieur peuvent ne pas présenter cette inclinaison complé-

mentaire 41, afin d'empêcher un déplacement transversal de la

récolte aux extrémités du rotor 29.

Les bords antérieurs 44 légèrement inclinés vers le haut,

des pales séparatrices 43 et 50 sollicitent la récolte radiale-

ment vers l'extérieur contre les parois internes du carter 28,

tandis que les bords supérieurs 45.de ces pales 43 et 50, frot-

tent contre la récolte et la maintiennent ainsi en contact avec ces parois internes, ce qui assure une séparation complémentaire du grain résiduel. L'orientation des pales 43 et 50 et cette action de frottement ont également pour conséquence d'engendrer positivement un mouvement en hélice 91, ainsi qu'il a déjà été expliqué plus haut. Il convient de souligner que le recouvrement

réciproque des pales séparatrices 43 et 50 dans le sens du mouve-

ment en hélice 91 empêche la paille de se placer entre des pales

voisines et par conséquent de produire un coincement du rotor.

La séparation du grain est encore améliorée par les changements successifs et assez brusques apportés au mouvement imprimé à la récolte dans la zone de transition entre les rotors 29 et 30, attendu qu'à ces endroits les tapis de paille sont frappés de façon à les faire dévier dans une autre direction.De

même, des changements de vitesse de la récolte en mouvement pour-

raient contribuer davantage à assurer la séparation du grain.

Enfin, la plaque lisse 70 placée à l'endroit o les tapis de paille doivent se déplacer vers le haut, sert à diminuer en ce point précis la résistance à la progression de la récolte

et, par conséquent, à accélérer ce mouvement, ce qui tend égale-

ment à accroître et compléter l'action de séparation du grain.

Dans le mode de réalisation de l'invention, les mécanis-

mes batteur et séparateur, et par conséquent les opérations de battage et de séparation proprement dites-, sont indépendants l'un

de l'autre, de telle sorte qu'il est relativement facile de pré-

voir des moyens individuels de réglage pour chacun des mécanismes (par exemple un variateur de vitesse pour les organes mobiles et des moyens de réglage de position pour les organes stationnaires,

afin de permettre un meilleur contrôle des différentes caractéris-

tiques des fonctions de battage et de séparation et par conséquent de réaliser une combinaison optimale du rendement tant en battage qu'en séparation. Ainsi qu'il est notoire avec les machines classiques, le mécanisme conventionnel de battage assure un effet de battage très acceptable avec une grande capacité en

utilisant une puissance motrice relativement réduite. Le mécanis-

me séparateur dont le mode de réalisation est représenté sur les figures 1 à 8 des dessins possède également une capacité équivalente et opère avec une puissance motrice acceptable tout

en maintenant la perte en grain à un niveau raisonnable.

Dans la machine suivant la présente invention, on fait passer la récolte beaucoup plus rapidement à travers la machine que dans les machines classiques, ce qui maintient à tout moment l'épaisseur du tapis de paille à une valeur inférieure; cela se traduit par un meilleur rendement accompagné d'une plus faible perte en grain pour une capacité donnée. De même on a constaté par l'expérience que-la machine suivant l'invention est moins sensible à un degré élevé d'humidité de la récolte qui, dans les machines traditionnelles, est très souvent une cause de pertes considérables en grain. De plus, du fait que le parcours suivi

par la récolte autour des rotors 29, 30 ne comporte qu'un nom-

bre réduit de tours, révolutions ou boucles, le risque d'arrêt du mouvement de la récolte,et l'engorgement qui s'ensuivrait, se trouve singulièrement diminué, car la présente invention permet d'assurer un= écoulement fluide, régulier et continu de la récolte à travers la machine. De même, le mouvement de la récolte entre un élément et l'élément suivant est très positif et par conséquent

exempt d'à-coups et de tout ennui.

Un autre avantage caractérisant la présente invention ré-

side dans le fait qu'il n'est pas nécessaire de prévoir des composants supplémentaires lorsqu'on agence un épierreur sur l'avant du mécanisme de battage. Dans les moissonneuses-batteuses à écoulement axial, l'aménagement d'un tel épierreur nécessite le montage d'un batteur ou organe analogue pour pousser les

cailloux dans l'épierreur.

Normalement, le mécanisme de nettoyage s'étend au-dessous

du mécanisme de battage et de séparation, et sa largeur corres-

pond alors à celle de ce mécanisme. La précipitation du grain à travers le contre-batteur et les grilles de séparation dans la zone qui surmonte le mécanisme de nettoyage est très uniforme

18 -

(en regardant dans le sens transversal de la machine), tandis que le grain séparé dans les grilles de séparation qui s'étendent au-delà des bords du mécanisme de nettoyage peut être alimenté très facilement et régulièrement au mécanisme de nettoyage. En outre, le pourcentage de grain séparé à ces endroits extérieurs est relativement faible. Il en résulte une charge uniforme du

mécanisme de nettoyage, ce qui en permet un fonctionnement opti-

mal avec de fortes capacités. De même, le mécanisme batteur et séparateur suivant la présente invention produit moins de brins

de paille courts, en comparaison, par exemple des moissonneuses-

batteuses du type à écoulement axial, ce qui diminue sensible-

ment le fonctionnement incorrect du mécanisme de nettoyage par suite de surcharge. En outre, les mécanismes de battage et de séparation n'exercent que peu ou pas d'influence défavorable sur le fonctionnement et l'efficacité du mécanisme de nettoyage, du fait notamment qu'ils ne produisent pas de courants d'air défavorables. En plus, attendu que le volume du mécanisme batteur et séparateur d'une moissonneuse-batteuse construite conformément aux principes de la présente invention est sensiblement inférieur à celui d'un mécanisme classique de battage et de séparation de capacité équivalente, il est possible de prévoir une machine compacte et plus basse, ce qui est très avantageux sous plusieurs aspects, comme il est connu des spécialistes en ce domaine. De

même, la présente invention permet de prévoir des moyens d'entrai-

nement à la fois simples et économiquespour tous les organes du

mécanisme batteur et séparateur.

Enfin, dans les machines classiques, le conducteur de la moissonneusebatteuse est souvent gêné par la poussière engendrée

auniveau de la barre de coupe et qui s'élève par conséquent jus-

qu'à la plate-forme du poste de conduite. Avec la présente inven-

tion, pendant l'utilisation de la machine il se crée une aspira-

tion appréciable à l'ouverture d'alimentation de l'élévateur d'alimentation 2 sous l'influence des divers cylindres et rotors tournant dans la machine, ce qui diminue sensiblement ou réduit

même ce problème des poussières constaté dans les machines tradi-

tionnelles. On peut bien entendu apporter diverses modifications et variantes au mode particulier de réalisation de l'invention qui a été décrit ci-dessus en se référant aux dessins annexés, sans toutefois sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, comme le montrent les figures 9 et 10, le rotor 30 peut être

disposé au-dessus du rotor 29, au lieu d'être derrière celui-ci.

Cela permet d'augmenter encore la surface totale des grilles de séparation,.du fait que l'on peut prévoir de telles grilles tout autour des rotors 29 et 30. Des transporteurs d'évacuation

pour décharger la paille sont désignés dans leur ensemble en 96.

Suivant une autre structure modifiée, le batteur de paille 19 et la grille 20 y associée peuvent être enlevés afin de placer le rotor 29 et les grilles y associées directement derrière le mécanisme batteur 5. Dans une autre variante possible, la zone centrale 37 du rotor 29 et les tronçons de grille y associés peuvent être remplacés par le mécanisme batteur 5 comprenant un

cylindre batteur 6 et un contre-batteur 7. Dans une telle disposi-

tion, le mécanisme batteur s'étend coaxialement par rapport

au rotor 29.

Ces variantes de construction de la machine permettent

toutes deux de réduire davantage les dimensions de la machine.

Les figures Il et 12 montrent une autre variante de réalisation dans laquelle les organes séparateurs 27 comportent un premier rotor 101 et un second rotor 102 séparés l'un de

l'autre par une cloison intermédiaire 103 délimitant deux par-

ties indépendantes 104 et 105 du carter 28 du dispositif sépa-

rateur. Des ouvertures de transfert 106 prévues aux extrémités extérieures du carter 28 relient entre elles les parties 104 et 105. Une ouverture unique d'évacuation 108 est prévue dans la paroi arrière du carter 28, dans une zone centrale de celui-ci, et dans cette disposition les éléments séparateurs prévus sur les rotors 101 et 102 sont disposés de telle sorte qu'ils dirigent la récolte d'abord suivant deux trajets opposés et orientés vers l'extérieur, indiqués en 109, autour du premier rotor 101, puis assurent le transfert de cette récolte vers le second rotor 102 à travers les ouvertures 106, pour,enfin lui faire suivre des trajets opposés en hélice 110 mais orientés vers l'intérieur

autour du second rotor 102 et vers l'ouverture centrale d'éva-

cuation 108 o la paille est effectivement déchargée. Les grilles de séparation 113 coopérant avec les rotors 101 et 102 sont essentiellement identiques à celles décrites ci-dessus en se

référant aux figures 1 à 8.

Dans ce mode de réalisation, ainsi que dans tous les autres précédemment décrits, on peut agencer des organes de coupe sur le premier rotor 101 ou 29, et sur les grilles coopérantes 60, 113 afin que ces organes coopèrent entre eux pour effectuer la division requise du tapis unique de paille provenant du mécanisme batteur 5 en deux parties sensiblement égales. Par exemple, on peut agencer une dent fixe exactement dans le plan de symétrie 42 sur le tronçon de grille 66, afin qu'elle coopère avec celles parmi les dents mobiles 38 qui sont les plus proches du plan de symétrie précité pour séparer le tapis de récolte en cours de traitement en deux parties égales. Des pales d'un type analogue à celui des pales 50 déjà décrites peuvent également être prévues sur le rotor 29 ou 101, à l'endroit du plan de symétrie 42 pour

aider à assurer la séparation du tapis de récolte.

D'autres modifications et variantes peuvent être envisagées sans sortir du principe de base de la présente invention; ainsi, par exemple, on peut prévoir des dents et pales séparatrices comportant des surfaces d'attaque ou antérieures plates ou arrondies; on peut aussi prévoir un rotor séparateur unique ou au contraire plus de deux rotors. Par ailleurs, les dents 38 et 40 des rangées adjacentes peuvent être disposées en zigzag par rapport les unes des autres. De plus, les dents 38 peuvent être remplacées par des palettes de battage du genre prévu sur le batteur de paille 19, tandis que les pales 43 et 50 peuvent être remplacées par des plaquettes ou barrettes séparatrices en hélice qui couvrent toute la largeur de la section des rotors munis,

comme le montre les figures 6 et 7, de telles pales. Ces plaquet-

tes en hélice peuvent servir en outre à séparer le grain de la paille ainsi qu'à produire la translation transversale de la récolte. Les pales séparatrices 50 ou autres pales ou plaquettes similaires, ayant une inclinaison différente par rapport à l'axe du rotor, peuvent s'étendre aussi loin que les extrémités internes

des pales d'évacuation 51. Toutefois, dans cette dernière dispo-

sition les ailettes en hélice 77 et 78 doivent être disposées de

façon annulaire dans le carter 28.

Par ailleurs, les dents, pales, ailettes etc.. peuvent

avoir des formes qui diffèrent de celles déjà décrites ci-dessus.

Les ailettes 90 peuvent être prévues sur la circonférence extérieure du rotor 29 ou 101, au lieu du côté interne du carter 28. De même, lorsqu'elles sont prévues sur ce côté interne du carter 28, ces ailettes 90 peuvent suivre un parcours en hélice,

comme dans le cas, par exemple, des ailettes 74, 75.

En ce qui concerne les différentes grilles, il est évident que leur construction peut être différente de celles décrites

ci-dessus. En fait, les fils métalliques 63 de ces grilles peu-

vent être prévus sur le côté supérieur des barrettes séparatrices 62 ou alternativement les tronçons 64 à 69 de ces grilles peuvent être constitués par des tôles perforées. De même, le tronçon de

raccordement 73 entre les tronçons 71 et 72 des plaques de cou-

verture peut être déposé à une plus grande distance par rapport aux rotors, cequi ménage un plus grand espace libre au-dessus de ceux-ci. Dans cette disposition particulière, la récolte est projetée vers l'avant, c'est-à-dire vers le rotor 29, à travers cet espace libre et le long de la face inférieure du tronçon de

raccordement 73 qui peut être prévu d'ailettes déflectrices de récolte.

Finalement, le batteur de paille 19 peut être équipé d'organes spéciaux de battage ou organes analogues qui opèrent latéralement afin de resserrer le tapis de paille qui défile

entre le batteur et la grille coopérante pour la diriger à tra-

vers l'ouverture d'alimentation 56 du mécanisme séparateur 27

qui a une largeur inférieure à celle du mécanisme de battage 5.

Bien entendu, d'autres variantes et modifications peuvent être envisagées dans la mise en oeuvre pratique de l'invention sans sortir du cadre de l'invention, ainsi qu'il apparaîtra

clairement à tout spécialiste dans l'art.

- E V E N D I C A T I O N S-

1.- Moissonneuse-batteuse, comportant un mécanisme

batteur qui comprend un cylindre batteur et un contre-batteur, ain-

si qu'un mécanisme séparateur qui est disposé à la suite et qui

présente deux rotors disposés l'un à côté de l'autre, parallèle-

ment au mécanisme batteur, et entraînés dans le même sens de rota- tion, et des carters associés aux rotors, comportant des grilles séparatrices ouvertes vers le bas et isolés en partie l'un de l'autre par une cloison, carters dans lesquels le produit battu,

en provenance d'une ouverture d'admission dirigée vers le mécanis-

me batteur, est acheminé suivant un trajet de transport hélicoïdal, audelà d'une ouverture de passage-entre les deux carters, vers une ouverture d'évacuation à l'aide d'éléments de traitement et de transport qui agissent dans la fente circonférentielle entre les rotors et les carters, caractérisée en ce que le mécanisme batteur

(5) et le dispositif séparateur (27) présentent le même plan de sy-

métrie vertical (42) s'étendant dans la direction de marche et le

mécanisme séparateur est nettement plus large que le mécanisme bat-

teur, en ce que les carters sont en communication l'un avec l'au-

tre par des ouvertures de passage (106) ménagées aux deux extrémi-

tés et sont réunis en un carter de séparateur (28) qui entoure d'un seul tenant les rotors, et en ce que des éléments de traitement et de transport sont disposés sur le premier rotor (101) pour créer un trajet de transport hélicoïdal (109), dirigé vers l'extérieur de chaque côté du plan de symétrie (42), et des éléments de traitement et de transport sont disposés sur le second rotor (102) pour créer un trajet de transport hélicoïdal (111), dirigé vers l'intérieur

par rapport au plan de symétrie -

2.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication

1, caractérisée en ce que l'ouverture d'évacuation (108) est dis-

posée dans la région moyenne de la paroi arrière du carter de sépa-

rateur (28).

3.- -Moissonneuse-batteuse selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'ouverture d'évacuation (108) est disposée du cÈté opposé à l'ouverture d'admission (56) du carter et présente

à peu près la même largeur que l'ouverture d'admission.

4.- Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la cloison (103) entre

les deux ouvertures de passage (106) présente une longueur qui cor-

respond à peu près à-la largeur de l'ouverture d'admission du car-

ter de séparateur (28).

5.- Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le mécanisme séparateur

(27) présente une partie de carter qui s'étend perpendiculairement à la direction avant-arrière de la machine et qui se compose de

grilles séparatrices (113).

6.- Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications i à 5, caractérisée en ce qu'il est prévu, entre les

extrémités du carter de séparateur (28) et les limites latérales de l'ouverture d'admission (56), des grilles séparatrices (64) qui

s'étendent dans une direction pratiquement verticale.

7.- Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications 1 à 6, caractérisée en ce qu'un tambour batteur de

paille (19),disposé entre le mécanisme batteur (6) et l'ouverture d'admission (56), a à peu près la même longueur que la largeur de

l' ouverture d 'admission.

8.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication 1, caractérisée en ce que les éléments de traitement et de transport sont constitués par des dents de séparation qui sont disposées en

rangées longitudinales sur la circonférence du rotor et qui présen-

tent à la fois une inclinaison vers l'arrière par rapport au sens

de rotation et une inclinaison latérale par rapport au plan..de sy-

métrie.

2>4 2484763

9.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication 8, caractérisée en ce que les éléments de traitement et de transport sont constitués par des ailettes transporteuses,*inclinées qui sont fixées sur la circonférence du rotor et sont disposées en rangées -longitudinales les unes par rapport aux autres, les ailettes de rangées successives dans la direction circonférentielle empiétant les unes sur les autres lorsqu'on les considère dans le sens de

transport du produit battu.

10.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication 8

ou 9, caractérisée en ce qu'il est prévu, sur les rotors, des sec-

tions équipées de dents de traitement et des sections équipées

d'ailettes de séparation.

11.- Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications 1 à 10, caractérisée en ce-qu'il est fixé, sur la

face intérieure du carter de séparateur, des deux côtés du plan de symétrie longitudinal (42), des ailettes hélicoïdales (74, 75, 77, 78) qui impriment au produit battu un mouvement en direction transversale. 12. Moissonneuse-batteuse selon l'une quelconque des

revendications 1 à 11, caractérisée en ce que des organes divi-

seurs (50, 74, 75) sont prévus pour subdiviser le tapis de produit battu, alimentant le carter de séparateur, en deux bandes ayant

sensiblement la même largeur.

13.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication 12, caractérisée en ce que les organes diviseurs sont disposés sur

la face intérieure du carter de séparateur.

14.- Moissonneuse-batteuse selon la revendication

12 ou 13, caractérisée en ce que les organes diviseurs sont dis-

posés sur la périphérie du premier rotor (101).