FR2479666A1 - Dispositif de liaison d'une sangle a des elements d'un systeme de sangles - Google Patents

Abstract

LE DISPOSITIF DE LIAISON, DESTINE A SE SUBSTITUER AUX SYSTEMES DE LIAISON PAR COUSAGE, COMPREND AU MOINS UNE PAIRE DE PLAQUES 10, 11 APPLIQUEES DE PART ET D'AUTRE D'UNE EXTREMITE A UNE OU DEUX EPAISSEURS D'UNE SANGLE 1, DES ELEMENTS DE TRANSMISSION D'EFFORTS DE TRACTION S'ETENDANT PERPENDICULAIREMENT AU PLAN DE LA SANGLE ENTRE LES PLAQUES, AVANTAGEUSEMENT A PARTIR D'UNE DE CES PLAQUES EN ETANT FORMEE D'UNE SEULE PIECE AVEC CETTE DERNIERE. LES PLAQUES PEUVENT ETRE SEPAREES ET ACCOLEES OU FORMEES A PARTIR D'UN FLAN DE DEPART REPLIE, ET PEUVENT ETRE CONFORMEES POUR CONSTITUER UNE FERRURE D'ATTACHE DU SYSTEME DE SANGLE.

Description

1. La présente invention concerne un dispositif pour relier des parties de

sangles à des éléments constitutifs d'un système de sanglage, par exemple d'autres tronçons de

sangle, des ferrures, des boucles de fermetures ou des dispo-

sitifs d'enroulement, plus particulièrement pour des systèmes

de sangles de contention, de levage ou de ceinture de sécuri-

té. Il est connu de relier ou de fixer des sangles à d'autres sangles ou à des éléments constitutifs d'un système 1.0 de sangles tels que.ceux énoncés ci-dessus par des coutures avec du fil. Il est également connu d'associer une sanggle à une ferrure en formant une boucle refermée, avec toutefois

les inconvénients, d'une part, au plan constructif et au ni-

veau des coûts de fabrication, que la ferrure doit être re-

lativement largement dimensionnée en largeur, et que d'autre

part, la mise en place avec rétrécissement de la sangle demeu-

re délicate en présentant un risque permanent de libération de la liaison, avec les inconvénients afférents. Ces types de fixation ou de liaison sont communément répandus dans les systèmes de sangles de levage ainsi qu'également dans les

systèmes de ceinture de sécurité et, bien que la description

qui va suivre, se réfère essentiellement à des systèmes de ceinture de sécurité, on comprendra que l'invention ne s'en 2. trouve pas limitée mais convient à tout autre type de système

à sangles.

De façon usuelle, la fixation d'une sangle à d'autres éléments d'un système de sangle s'effectue par cousage, le trajet des coutures ou les piqûres présentant, en vue en

plan, par exemple au -voisinage d'une ferrure, une configura-

tion sensiblement en forme de zigzag. Dans une liaison par cousage, certaines parties du fil de couture traversent

l'épaisseur de la sangle, avantageusement par les trous lais-

sés entre les fils de chaîne et les fils de trame, pour cons-

tituer les éléments de reprise d'efforts de traction. En gé-

néral, en effet, une force de traction exercée sur une sangle doit être transmise grâce auxdits éléments de transmission

d'efforts, par exemple à une ferrure.

A l'heure actuelle on utilise également la sécurité

d'occupants de véhicules automobiles, des sangles tissées.

On peut toutefois envisager pour la réalisation des sangles d'autres matériaux auxquels la présente invention convient

tout aussi bien.

Il est patent que l'aménagement de coutures pour as-

socier les éléments constitutifs d'un système de sangles est relativement onéreux, puisque ces coutures nécessitent un investissement important non seulement en personnel quelque

peu qualifié, mais également en matériel, plus particulière-

ment en machines à coudre, l'ensemble du processus de coutu-

re ne pouvant être que très partiellement automatisé. Les sangles doivent ainsi, au prix d'opérations longues obérant

les cadences de fabrication, être manuellement mises en for-

me, pliées, extraites, retournées, guidées dans une machine à coudre, après quoi le fil de couture doit être coupé après l'achèvement des piqûres dans la machine à coudre, avant que

la sangle ne puisse être envoyée vers un autre poste de manu-

tention ou de montage. La qualité du travail accompli dé-

pend en outre, pour une large mesure, de l'aptitude et de l'attention du personnel affecté à ces postes. Il faut enfin

coudre sur les sangles des bandes d'identification pour per-

mettre une gestion et une distribution des différents systè-

mes de ceinture, tant au niveau de la production, que, ulté-

3.

rieurement, à l'utilisation, notamment chez les distribu-

teurs.

On a constaté d'autre part que, pour relier effica-

cement une sangle à une ferrure d'attache en vue d'obtenir une fixationunilatérale d'un système de ceinturé sur un véhi-

cule, la longueur du rang de points ou de la piqûre ne de-

vait pas descendre au-dessous d'un seuil minimal. Par ail-

leurs, pour des questions de tenue mécanique, le trou d'une

ferrure métallique pour le passage d'une sangle et sa fixa-

tion à la ferrure ne peut pas être choisi aussi gros qu'on le voudrait, à moins d'utiliser des ferrures importantes qui toutefois ne sauraient trouver la place nécessaire pour leur montage dans l'industrie automobile. Sur un autre plan,

on ne recherche pas du tout à utiliser des ferrures inutile-

ment grosses et pesantes. Lorsque le trou de passage de san-

gle dans la ferrure est, comme c'est souvent le cas, plus petit que la largeur normale de la sangle, ce n'est que la portion du rang de piqûres en zigzag située au voisinage et dans le prolongement en direction longitudinale, du trou,

et ayant une largeur correspondante à celle du trou,qui re-

çoit effectivement les efforts de traction. Les portions

des rangs de piqûre autres que cette zone de largeur rédui-

te constituent en fait des zones mortes ne concourant pas

à la transmission de l'effort de traction exercée sur la san-

gle. De ce fait, pour transmettre efficacement la force de traction à une ferrure, la longueur de la piqûre suivant le tracé en zigzag doit être considérablement augmentée,

c'est-à-dire s'étendre en fait plus loin à l'écart de la fer-

rure dans la direction longitudinale de la sangle.

Il serait donc particulièrement intéressant de pou-

voir se passer de coutures pour relier des sangles à des éléments constitutifs d'un système de sangles, c'est-à-dire

de trouver un succédané à la couture offrant les mêmes garan-

ties de sécurité.

La présente invention a précisément pour objet de proposer un dispositif de liaison, non nécessairement pour des sangles tissées, offrant les mêmes garanties de tenue 4. mécanique et de sécurité pour l'utilisateur du système de sangles, permettant une fabrication meilleur marché et une

meilleure utilisation des matériaux utilisés dans un systè-

me de sangles, par exemple les sangles et les pièces métalli-

ques ou en matière plastique constitutives du système de san- gles.

Pour ce faire, selon une caractéristique de la pré-

sente invention, sur chacune des deux faces principales opposées d'une sangle on rapporte au moins une plaque, les deux plaques rapportées étant superposées et fixées l'une a

l'autre, chaque plaque présentant des éléments de transmis-

sion d'efforts de traction s'étendant sensiblement perpen-

diculairement aux faces de la sangle, les éléments de trans-

mission ou de reprise d'efforts faisant saillie à partir d'au

moins une des plaques superposées et accolées.

On obtient de cette façon un système de liaison remarquablement simple et efficace, comparable à une piqûre, qui peut être réalisé très rapidement et à moindres coûts en

autorisant, pour associer des sangles avec des éléments cons-

titutifs d'un système de sécurité, une utilisation optimale des différents matériaux disponibles. Le dispositif selon l'invention propose donc une alternative particulièrement intéressante aux piqûres de cousage en tant qu'éléments de transmission d'efforts de traction s'étendant au travers de la bande, avantageusement au travers d'une bande tissée, ces éléments de transmission ou de reprise d'efforts étant selon l'invention aménagés sur une plaque en prenant appui sur celle-ci en s'étendant perpendiculairement par rapport

à la surface principale des plaques. Ces éléments de transmis-

sion d'efforts des plaques se substituent donc aux piqûres traversantes de la technique antérieure et peuvent adopter

différentes configurations, par exemple sous la forme de bro-

ches ou de pointes, de dents, de rivets, ou encore de sail-

lies ou de dépressions en forme de tétons, comme on le verra par la suite. Grâce à cet agencement, les temps de montage

sont considérablement réduits nonobstant une efficacité ac-

crue non seulement au plan de la fabrication,mais également

au plan de l'utilisation.

5. Selon une autre caractéristique de l'invention, les

éléments de transmission d'efforts de traction faisant sail-

lie perpendiculairement par rapport à au moins une des pla-

ques superposées sont constitués de saillies formées d'une seule pièce avec la plaque, Ces saillies peuvent être par

exemple des parties estampées, acérées ou arrondies en for-

me de tétons, réalisées par matriçage de la plaque en métal, avantageusement en tôle d'aluminium ou également en matière plastique.

On peut également envisager deux plaques métalli-

ques disposées sur les deux faces opposées de la sangle et pourvues de trous, sur chacune desquelles est disposée une autre plaque en matériau plastique dont l'une forme des pointes. Ces modes de réalisation ainsi que d'autres, seront abordés de façon détaillée et concrète par la suite. Les saillies formées d'une seule pièce avec la plaque peuvent

être réalisées par déformation à froid ou à la presse,c'est-

à-dire non seulement par matriçage, mais également par moula-

ge, emboutissage profond, poinçonnage, pliage, injection et

soufflage.

Selon une autre caractéristique de l'invention,les saillies sont disposées de façon décalée les unes des autres,

sur les deux plaques en regard.

On peut ainsi obtenir une transmission efficiente

d'efforts de traction en faisant transpercer la sangle, avan-

tageusement tissée, par la totalité ou seulement une partie des saillies, ou,dans un autre mode de réalisation, en ayant la sangle retenue partiellement pliée ou ondulée et

bloquée par des saillies coopérantes,de façon qu'une extrac-

tion de la sangle hors de l'espace entre les deux plaques juxtaposées soit rendue impossible en raison de la friction

importante provoquée par les saillies. Selon les utilisa-

tions requises, les saillies peuvent être plus ou moins lon-

gues et effilées ou plus ou moins courtes et profilées en

forme de tétons arrondis.

Selon l'invention donc, entre deux plaques dispo-

sées sur des faces opposées de la sangle sont ménagées des 6. saillies ou tout autre type d'éléments de transmission

d'efforts, de traction s'étendant d'une plaque jusqu'à la pla-

que opposée pour une reprise ou un transfert efficace d'ef-

forts appliqués perpendiculairement à leur direction princi-

pale, c'est-à-dire suivant la direction longitudinale de la

sangle. Du fait que les deux plaques sont fixées l'une con-

tre l'autre, avec la sangle maintenue entre elles entre ou autour des éléments de transmission d'efforts, typiquement des saillies, on peut également-envisager de plaquer contre

la plaque présentant les saillies perpendiculaires une plu-

ralité de petites plaques de retenue circulaires ayant pour

seule fonction de bloquer fermement la sangle contre ou en-

tre les éléments de transmission d'efforts, c'est-à-dire

les saillies.

Selon une autre caractéristique plus particuliè-

re de la présente invention, les éléments de transmission d'efforts de traction ont une forme effilée. Ces saillies effilées sont formées avantageusement sur une des plaques

tandis que l'autre plaque comporte, suivant un motif coinci-

dant, des évidements ou trous correspondants pour recevoir

au moins partiellement les saillies.

Ce mode de réalisation correspond à une variante

particulièrement pratique et efficace au plan industriel.

Sur chaque surface supérieure des faces principales de la sangle, on dispose donc une plaque en métal ou en matière plastique, ces plaques étant agencées de façon que les saillies effilées d'une plaque puissent être reçues dans les évidements de l'autre plaque, après avoir transpercé le matériau de la sangle. Les pointes effilées reçues dans les trous ou faisant éventuellement saillie hors de ceux-ci sont avantageusement mâtées ou rivetées, ou encore soudées. De cette façon, les deux plaques sont fixées l'une à l'autre ainsi qu'à la sangle de telle façon que les éléments de transmission d'efforts en forme de saillies effilées peuvent encaisser sans problème les efforts de traction importants rencontrés par exemple en cas d'accident dans un véhicule automobile. Cette transmission d'efforts s'effectue soit sur 7. un autre tronçon de sangle soit sur des ferrures de réglage ou de fixation, sur des boucles d'attache ou des dispositifs

d'enroulement de sangle.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux plaques superposées présentent des ouvertures mu- tuellement alignées dans ou sur lesquelles des broches ou des

tétons séparés sont rivetés ou soudés.

A la différence des modes de réalisation précé-

dents, o les saillies, avantageusement de forme effilée, étaient formées d'une seule pièce avec une des plaques, il peut être intéressant, au plan du montage ou de la finition, d'utiliser des broches ou des tétons séparés qui présentent de préférence à une extrémité, une tête de pose ou d'appui, leur autre extrémité étant après réception ou traversée des trous des plaques superposées, solidarisée à celles-ci par

rivetage ou soudage.

Selon une autre caractéristique de l'invention, sur chacune des faces supérieures opposées des sangles sont

aménagées deux plaques, les deux plaques appliquées directe-

ment sur la sangle présentant des trous tandis que les pla-

ques extérieures présentent des saillies et/ou des trous.

Il est ainsi possible de réaliser un agencement combinant des parties métalliques et des parties en matière plastique, les plaques directement en appui sur la sangle étant réalisées en métal pour pouvoir absorber, en cas d'accident, une force de traction importante, transmise par les saillies, c'est-à-dire les parties effilées ou les broches

de la sangle, aux plaques, cette transmission étant favori-

sée, au niveau du point de fixation ou d'ancrage au véhicule,

par les facultés de pliage ou de cintrage du métal.

Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins l'une des plaques est conformée pour constituer une ferrure. Des ferrures, telles que des ferrures d'attache ou de réglage, sont couramment utilisées dans les systèmes de sangles, ces ferrures étant conventionnellement reliées à la sangle par un renvoi en forme d'éclisse ou une boucle 8. fermée à demeure par cousage. Des tronçons de sangle sont

également habituellement associés l'un à l'autre avec recou-

vrement des extrémités et cousage de ces parties en recouvre-

ment. Conformément à l'invention, en place et lieu de

ces lignes de piqûres on peut utiliser le dispositif d'atta-

che ou de fixation selon l'invention, les parties en recou-

vrement des deux tronçons de sangle o la boucle refermée d'attache étant prises et maintenues entre les deux plaques

susmentionnées comportant des trous et/ou des saillies.Con-

formément à l'invention, on peut également prévoir de dispo-

ser, à la place de la boucle refermée, une seule épaisseur de

sangle entre les plaques, pour sa fixation. Grâce à la possi-

bilité d'utilisation optimale du matériau disponible pour les ferrures, la solidité de l'attache selon l'invention permet la reprise d'efforts de traction nécessaires par une seule épaisseur de sangle. On peut également ne réaliser qu'une des

plaques avec une conformation de ferrure, l'autre plaque jux-

taposée ne servant qu'à la liaison ou à la fixation au sens

de l'invention.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux plaques appliquées de part et d'autre de la sangle sont réalisées d'une seule pièce à partir d'un flan plié, de façon que les éléments de transmission de force sur les

plaques soient en coïncidence.

Ce mode de réalisation se révèle particulièrement intéressant au niveau des coûts de fabrication, puisque les deux plaques sont réalisées à partir d'un flan découpé et mis

en forme, par exemple estampé,et replié sur lui-même de fa-

çon que les lignes de pliage soient avantageusement symétri-

ques l'une de l'autre par rapport au plan médian du flan

replié. Ce mode de réalisation convient également pour la réa-

lisation de ferrures d'extrémité ou d'attache, un orifice pour recevoir un boulon ou un dispositif d'attache de la ferrure à la carrosserie du véhicule étant ménagé entre la ligne de pliure du flan et les zones des plaques pourvues de trous et/ou

de saillies.

Selon un aspect de l'invention, l'une des plaques 9. rapportées sur les faces de la sangle, peut comporter des

saillies arrondies en forme de tétons, l'autre plaque com-

prenant des évidements ou des parties en creux complémentai-

res réparties suivant un motif correspondant à celui des sail-

lies en forme de tétons. Dans cette variante, les saillies

ne traversent pas avec pénétration la sangle, mais la main-

tiennent fermement pincée en coopération avec les évidements correspondants pour obtenir un dispositif d'attache ou de

fixation du type à pincement et à friction.

Il est ainsi possible, selon l'invention,d'as-

socier ou de relier des sangles avec des éléments d'un sys-

tème de sangles de façon très économique et rapide, en s'affranchissant des contingences de temps d'exécution et

d'immobilisation de matériel avec les systèmes connus utili-

sant un cousage artisanal avec des machines à coudre. Le dispositif selon l'invention permet ainsi une automatisation

plus grande de la finition et du montage des systèmes de san-

gles ou de ceintures tout en augmentant encore la solidité et-

la tenue des liaisons d'attache par rapport à celles utili-

sant des piqûres. Le dispositif selon l'invention permet donc de s'affranchir grandement des conditions habituelles

de rentabilité liées à des productions en-très grande série.

On peut ainsi utiliser, avec ou sans des plaques métalliques plaquées sur les faces opposées de la sangle, des plaques en matière plastique réalisables par injection et transférées automatiquement, en tant que pièces brutes, par un dispositif automatisé au poste de montage du système de sangles o, par exemple également automatiquement, la

sangle peut être introduite dans la machine de montage sui-

vant une longueur unique mono-épaisseur ou en boucle refermée

pour être associée, dans cette dernière, avec les pièces bru-

tes en matériau plastique. Ces pièces brutes constituant les deux plaquespeuvent être reliées ensemble par un moyen de charnière pour être placées en position de prise de la sangle après un court processus de pliage ou de rabattement. Si les éléments de reprise ou de transfert d'efforts de traction sont constitués d'aiguilles effilées ou de tétons séparés, 10. ou formés d'une seule pièce sur un côté d'une plaque, ces éléments de reprise ou de transfert d'efforts peuvent être

soudés par ultrasons, après la mise en place de la sangle en-

tre les plaques. On peut ainsi aboutir à une manutention et une finition automatiques des sangles de ceintures de sécu- rité en réduisant au maximum l'espace de travail requis,

les pointes effilées, les tétons ou les saillies étant auto-

matiquement fermement associés au matériau de la sangle.

Selon un aspect plus particulièrement avanta-

geux de l'invention, résultant de la substitution des points

de piqûres par des plaques pour l'attache de sangles, rési-

de dans le fait que des inscriptions ou des éléments d'iden-

tification peuvent être apposées sur au moins l'une des pla-

ques et restant lisibles à demeure. Ainsi, au lieu de devoir rapporter, comme-c'était le cas jusqu'à présent, des

bandes d'identification séparées sur les sangles d'un systè-

me de sangles, on peut prévoir, sur la partie externe de l'une des plaques rapportées et assemblées, des indications ou des identifications permanentes dont la suppression ou

l'endommagement se traduiraient en pratique par un endomma-

gement tout à fait décelable de la partie du système de san-

gles considérée. On peut ainsi apposer un marquage indélébile sur une plaque ou sur une ferrure formée par une de ces plaques.

La fixation des plaques entre elles, c'est-à-di-

re typiquement des saillies sur la plaque opposée, dépend

du matériau constitutif de ces éléments. On a déjà mention-

né le procédé de soudage par ultrasons pour les éléments en

matière plastique. On peut tout aussi bien utiliser le colla-

ge. Le soudage, le collage ou le rivetage constituent des modes de fixation qui étaient jusqu'à présent écartés dans les systèmes de sangle habituels, utilisant typiquement des sangles tissées, ces modes de fixation convenant également dans d'autres structures, lorsque la sangle utilisée est par

exemple constituée d'une bande en matière plastique éven-

tuellement renforcée par des fibres de verre ou d'autres

fibres d'armure.

11. Un aspect plus particulier des systèmes de sangles de ceinture de sécurité porte sur la fixationd'une sangle

sur un axe ou un fourreau de dispositif d'enroulement de san-

gle. Selon l'invention,.un tel axe d'enrouleur automatique peut, comporter des petites saillies, au sens de l'invention, et l'extrémité de sangle à fixer sur l'axe est disposée avec un léger excès de longueur sur la surface supérieure de l'axe,

une contre-plaque conformée de façon correspondante étant fi-

xée par rivetage, collage ou soudage à la partie considé-

rée de l'axe. Comme pour l'attache à des ferrures, gâce à cette disposition selon l'invention, les rangs de piqûres formant habituellement les éléments de liaison peuvent être supprimés au niveau des dispositifs enrouleurs. L'axe d'un enrouleur de ceinture peut être conformé, selon l'invention, de façon qu'une partie de cet axe cylindrique soit aménagée séparément pour constituer un segment susceptible d'être rapporté sur la zone du corps de l'axe o la sangle doit être reliée à l'axe. En d'autres termes, au niveau de la zone de montage de la sangle, on prévoit une partie séparée sensiblement hémicylindrique formant ledit segment séparé de l'axe de l'enrouleur à monter sur ce dernier. Après sa mise

en place sur un axe d'enrouleur, préparé spécialement,c'est-

à-dire avec un plat, ce segment séparé complète, bien sûr,

l'aspect généralement cylindrique requis pour l'axe d'enrou-

-leur. Sur le segment séparé sont ménagées des pointes ou des tétons s'étendant vers l'extérieur et sur la surface complémentaire opposée de base, généralement un plat formé dans la partie restante de l'axe d'enrouleur, sont aménagés des évidements ou des trous suivant un motif correspondant

à celui des tétons pour recevoir ce dernier. Le segment com-

prenant les tétons peut également, pour reconstituer la par-

faite cylindricité de l'axe, être réalisé en variante de façon que les tétons du segment pénètrent exactement dans les trous de la surface supérieure de l'axe avec les faces

en regard de l'axe et du segment espacées lVune de l'autre.

Entre la surface supérieure du plat de l'axe et la surface inférieure ou intérieure du segment il demeure ainsi une 12. fente dans laquelle la sangle peut être introduite en une

seule épaisseur ou en double épaisseur. On applique l'ex-

trémité de la sangle sur l'axe d'enrouleur puis on presse le segment contre la surface supérieure correspondante ou nlat de l'axe de façon que les tétons traversent l'épaisseur

de la sangle et viennent se loger dans les trous de récep-

tion correspondant. On réalise ainsi une liaison identique dans son principe à celles évoquées plus haut en relation avec l'utilisation d'au moins deux plaques superposées. Le segment est fixé et par la même fermement pressé contre la partie de corps de l'enrouleur de façon que, également dans

le cas d'une liaison de sangle à un axe d'enrouleur de cein-

ture,les éléments de reprise ou de transmission d'efforts de

traction assurent toutes les fonctions analysées plus tôt.

Cet agencement fournit en outre une liaison aisé-

ment déverrouillable entre l'extrémité de sangle et le dis-

positif d'enroulage, facilitant ainsi non seulement le mon-

tage, mais également les réparations du système de sangles.

La liaison entre la sangle et une boucle de ferme-

ture de système de sangles s'effectue également de façon si-

milaire, comme évoquée plus haut. A cet effet, les deux pla-

ques de châssis de la boucle de fermeture peuvent être con-

* formées de façon qu'une de ces plaques présente les saillies tandis que l'autre plaque présente les trous ou évidements correspondants. Au montage, la bande est introduite entre les plaques de châssis, indépendantes ou réalisées d'une seule nièce à partir d'un flan conformé et rabattu, on rapproche les plaques pour que les saillies viennent s'engager dans

les creux ou les trous, avec ces saillies traversant le maté-

riau de la bande ou provoquant localement un plissement

marqué de cette dernière, pour réaliser ainsi,de façon parti-

culièrement simple et rapide, au sens-de l'invention, une

liaison efficace et sûre entre la boucle et la sangle.

D'autres caractéristiques et avantages de la pré-

sente invention ressortiront de la description suivante de

modes de réalisation, donnés à titre illustratif mais nulle-

ment limitatif, faite en relation avec les dessins annexés, sur lesquels : 13.

La figure 1 est une vue en plan d'une extrémi-

té de sangle formant une boucle engagée dans une ferrure, les parties en recouvrement de la sangle étant cousues suivant des rangs de piqûre conformément à une technique de liaison de l'art antérieur; La figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 montrant une liaison correspondante obtenue par un dispositif de liaison selon l'invention; La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de l'assemblage de la figure 2; La figure 4 est une vue en coupe similaire à plus grande échelle de la partie entourée d'un cercle de la figure 3; La figure 5 est une vue en plan d'un flan présentant une partie de plaque comportant des saillies et une partie de plaque comportant des trous selon un mode de réalisation de la présente invention;

La figure 6 est une vue longitudinale en cou-

pe suivant la ligne VI-VI de la figure 5; La figure 7 est une vue de côté du flan de la figure 5, partiellement replié sur lui-même; La figure 8 est une vue du dessus d'une zone

de liaison entre une sangle et une ferrure de réglage utili-

sant le dispositif d'attache ou de liaison des figures 5 à 7; La figure 9 est une vue de côté suivant la flèche IX de la figure 8; La figure 10 représente, en plan, un flan de ferrure selon un autre mode de réalisation de l'invention;

La figure 11 est une vue d'une extrémité d'at-

tache d'une sangle utilisant le dispositif de fixation obtenu à partir du flan de la figure 10 enserrant une seule épaisseur d'extrémité de sangle; La figure 12 est une vue en coupe longitudina-

le suivant la ligne XII-XII de la figure 11; La figure 13 est une vue similaire à celle de la figure 2, montrant un autre mode de réalisation du 14. dispositif.d'attache ou de liaison selon l'invention; La figure 14 est une vue en coupe longitudinale suivant la ligne XIV-XIV de la figure 13; La figure 15 est une vue en coupe longitudinale agrandie de la partie cerclée de la figure 14; La figure 16 est une vue similaire à celle de la

figure 13 montrant un autre mode de réalisation du disposi-

tif d'attache ou de liaison selon l'invention; La figure 17 est une vue en coupe longitudinale partielle suivant la ligne XVII-XVII de la figure 16; La figure 18 est une vue en plan analogue à celle de la figure 2 montrant un autre mode de réalisation du dispositif d'attache ou de liaison selon l'invention;

La figure 19 est une vue en coupe longitudinale mé-

diane du dispositif de la figure 18; La figure 20 représente une attache similaire à celle de la figure 1 réalisée au moyen d'un dispositif de liaison selon l'invention utilisant une pluralité de rivets;

La figure 21 est une vue en coupe partielle sui-

vant la ligne XXI-XXI de la figure 20; La figure 22 est une vue de côté de l'ensemble de la figure 20; La figure 23 est une vue partiellement en coupe d'un dispositif d'attache de sangle sur un axe d'enrouleur conformément à l'invention;

La figure 24 est une vue du dessus suivant la flè-

che de l'ensemble de la figure 23; et La figure 25 est une vue en coupe transversale

suivant la ligne XXV-XXV de la figure 24.

Dans le système de liaison traditionnel représen-

té sur la figure 1, l'extrémité de sangle 1 est associée à

une ferrure d'extrémité ou d'attache 2 par des rangs de pi-

qûres en zigzag 3,après que l'extrémité de bande ait été introduite dans l'ouverture de réception 5 de la ferrure puis rabattue sur elle-même pour le cousage. L'autre trou 6 de la ferrure 2 sert au passage d'une vis pour la fixation de la ferrure d'ancrage 2, par exemple sur la carrosserie 15. d'un véhicule. La largeur transversale de la lumière 5, c'est-à-dire le bord d'appui correspondant de cette dernière contre l'extrémité de la boucle plissée sur elle-même de

la sangle 1, définit une zone d'appui proprement dite.de lar-

geur X1 inférieure à la largeur propre de la sangle et dé- terminant les portions des rangs de piqtres 3 participant effectivement à la reprise des forces exercées sur la sangle

1 et à leur transmission à la ferrure 2.

Si l'on compare le premier mode de réalisation selon l'invention représentée sur la figure 2, à cette technique traditionnelle, on constate que, conformément à l'invention il n'existe pratiquement plus, dans la sangle 1, de zones mortes correspondant à celles de part et d'autre de la zone centrale de largeur X1 puisque, dans le mode de réalisation des figures 2 et 3,la quasi-totalité (X2) de la largeur de la sangle participe à la reprise et à la transmission des efforts. Dans le mode de réalisation représenté, la lumière allongée 5 de la ferrure peut être supprimée, la ferrure conservant son seul trou d'attache 6. Comme on le voit sur la figure 3,la ferrure est avantageusement constituée d'une paire de plaques accolées, de préférence métalliques, dont les extrémités de jonction s'écartent l'une de l'autre

suivant deux lignes de pliure ou de déport sensiblement mé-

dianes 7 et 8 pour définir ainsi entre elles un espace dans lequel est reçue l'extrémité en une seule épaisseur de la sangle 1 dont le bord d'extrémité avant est figuré en 9. On reconnaît sur les figures 3 et 4 (inversées par rapport au plan de la figure 2, les deux plaques susmentionnées 10 et 11, appliquées contre les faces principales opposées de la sangle 1, la plaque 10 constituant la plaque dite supérieure

et la plaque 11 la plaque dite inférieure. La plaque supérieu-

re 10 comporte, formée d'une seule pièce avec elle, des sail-

lies 12 s'étendant vers le bas, réalisées par estampage ou

matriçage, de sorte qu'à l'aplomb de ces saillies apparais-

sent, sur la face externe de la plaque supérieure, des

creux correspondants 13 repérés sur la figure 2 par des pe-

tits cercles. Décalés par rapport aux saillies 12 de la pla-

16. que supérieure 10 des saillies 12' sont ménagées de façon

similaire dans la plaque inférieure, qui comporte donc conco-

mitamment,dans sa face externe,des creux 13' figurés par des

petits cercles pointillés sur la figure 2.

L'association entre les deux plaques 10 et 11 et la sangle 1 prise entre ces deux dernières apparaît plus en détail sur la figure 4. En pressant les deux plaques l'une contre l'autre, les saillies 12, 12' pénètrent au travers du matériau de la sangle 1, jusqu'à venir en appui contre-la surface en regard de l'autre plaque. Les deux plaques 10 et 11 sont maintenues fixées dans la configuration de la figure 4 par des rivets (non représentés) et également par la vis de

fixation ou d'ancrage reçue dans le trou 6.

Dans ce premier mode de réalisation, on apprécie la simplicité et l'efficacité du dispositif de fixation selon l'invention, avec une seule épaisseur d'extrémité de sangle

1, bloquée et maintenue entre les deux plaques 10 et 11 pour-

vues chacune de saillies. En variante, l'extrémité de la san-

gle peut être légèrement repliée suivant l'un de ces bords latéraux autour d'une pièce métallique ou plastique en forme de coin placée entre les deux plaques, lesquelles sont alors convenablement espacées l'une de l'autre pour accommoder la

pièce en forme de coin. De cette façon, la totalité de la lar-

geur de la sangle est utilisée pour le transfert ou la repri-

se d'efforts, la pièce en forme de coin garantissant un trans-

fert de charge additionnel latéral.

Dans le mode de réalisation des figures 5 à 9, les

deux plaques 10 et 11 sont réalisées d'une seule pièce à par-

tir d'un flan de départ réalisé, comme dans les autres modes

de réalisation en acier inoxydable, en métal ennobli en surfa-

ce, en aluminiumou le cas échéant en matière plastique à hau-

te résistance. Les saillies 12 constituant les éléments de transmission d'efforts de traction s'étendént sensiblement perpendiculairement à partir d'une des faces de la plaque 10 tandis que dans la partie formant plaque 11 sont ménagés des trous traversants 15 répartis suivant un même motif de façon que, après repliement de la platine pré-conformée autour de 17.

la ligne de pliure médiane 14, les pointes des saillies ef-

filées 12 de la partie de plaque 10 viennent en alignement

avec les trous respectifs 15 de la partie de plaque 11.

La platine est tout d'abord partiellement reDliée sur elle-même dans la configuration de la figure 7, pendant que, ou après que l'extrémité de la sangle 1 a été repliée en forme de boucle 4 (autour d'une branche de la ferrure 17),

la double épaisseur de sangle étant introduite entre les par-

ties de plaque 10 et 11. Celles-ci sont alors rapprochées

l'une contre l'autre sous pression pour adopter la configura-

tion à plat représentée sur les figures 8 et 9. Un rivet 16

introduit par exemple dans le trou 16', de la partie de pla-

que 10 (figure 6),maintient les deux parties de plaques dans

leur configuration pressée contre l'autre des figures 8 et 9.

Dans cette configuration, les saillies effilées 12 traversent

la double épaisseur du matériau de la sangle 1 pour être re-

çues dans les trous 15 de la plaque supérieure 11, en fai-

sant éventuellement saillie hors de ces derniers, puis sont associées à cette dernière par soudage ou rivetage. L'étrier figuré partiellement à la droite des figures 8 et 9 forme

un arceau d'une ferrure du réglage 17.

Dans le mode de réalisation des figures 10 et 12, la platine de ferrure formant les parties de plaques 10 et Il présente, après-estampage, une forme de noeud papillon, avec de part et d'autre de la ligne de pliure médiane 14 deux trous d'attache de ferrure 6. Le flan pré-conformé est représenté à plat sur la figure 10, et replié sur lui-même en configuration de montage sur les figures 11 et 12. Dans ce mode de réalisation, les deux parties de plaques 10 et 11 comportent des rangées de trous 15, aucune des plaques ne comportant, à la différence du mode de réalisation précédent, des saillies. Celles-ci sont ici remplacées par des tétons rapportés 18 introduits dans les différents trous alignés après mise en place de l'extrémité de sangle 1 entre les

deux parties de plaque 10 et 11 repliées l'une vers l'autre.

Les figures 11 et 12 représentent la liaison terminée. Utili-

sation est ici faite de tétons métalliques à rivets compor-

tant, à l'une de leurs extrémités, une tête de rivet, l'autre 18.

extrémité étant introduite par un trou 15 de la plaque infé-

rieure 10, au travers de la sangle 1, puis au travers du

trou correspondant 15 de la plaque supérieure 11, hors du-

quel il fait saillie pour être finalement riveté par une machine à river. Le mode de réalisation des figures 13 à 15, concerne une ferrure d'attache en deux parties comme sur

la figure 2,avec le trou de fixation ou d'attache de ferru-

re 6 et les lignes de pliure d'écartement 7 et 8, des pla-

ques en avant de l'extrémité frontale 9 de la sangle 1. Ici comme dans le mode de réalisation des figures 5 à 9, les deux plaques 10 et 11 ne comportent que des motifs de trous 15. Toutefois, contre la plaque inférieure 10 est apposée une autre plaque externe 20, en matériau plastique présentant,

formés d'une seule pièce, par exemple par moulage à injec-

tion, des tétons effilés 12. Ces tétons effilés 12 sont suf-

fisamment longs pour s'étendre au travers de la plaque supé-

rieure 10, de l'épaisseur de sangle 1, de la plaque inférieu-

re ll,et d'une autre plaque à trous 21, par exemple en plas-

tique,rapportée sur cette dernière, dans ou sur laquelle les pointes de ces saillies effilées 12 sont fixées par collage,

rivetage, encliquetage ou soudage.

Dans le mode de réalisation des figures 16 et 17, concernant également une ferrure d'attache 2 avec son trou

de fixation 6, un marquage ou une identification 30 est appo-

sé sur une des plaques. La plaque supérieure 10 comporte ici des saillies arrondies en forme de tétons 12 s'étendant en direction de l'autre plaque 11 et auxquelles correspondent, comme dans le mode de réalisation des figures 2 à 4, des

creux complémentaires 13 sur la face extérieure de cette pla-

que 10. L'autre plaque 11 est conformée de façon correspon-

dante avec des creux en regard des saillies de la plaque 10,

de sorte que la sangle 1 est prise et bloquée entre les sail-

lies arrondies de la plaque supérieure 10 et la contre pla-

que 11. Les plaques 10 et 11 sont maintenues accolées l'une contre l'autre en position de pressage de sangle, par un rivet 16. 19. Dans le mode de réalisation des figures 18 et 19, correspondant toujours à une ferrure d'attache 2 avec un trou

de montage 6, l'extrémité de sangle 1 est prise et pincée en-

tre deux plaques rainurées transversalement 10 et 11. La pla-

que 10 comporte des saillies en forme de nervures transver- sales 12, la plaque Il comprenant des creux complémentaires

en forme de gorges ou de rainures transversales 12' pour rece-

voir les rainures 12 et l'épaisseur de sangle prise entre les

deux plaques. Les deux plaques 10 et 11 sont maintenues as-

semblées en configuration accolée par un rivet 16.

Le mode de réalisation des figures 20 à 22, con-

cerne une ferrure de fixation classique à laquelle est as-

sociée une extrémité de sangle 1 repliée en forme de boucle au-

tour de la lumière de passage de la ferrure et dont les deux brins rabattus à recouvrement sont fixés l'un à l'autre par une pluralité de rivets 30 métalliques ou plastiques comportant

une tête de rivet 31 et une tige effilée. On voit sur les fi-

gures 20 et 22 ces têtes 31 des rivets mis en place sur la san-

gle.Sur l'autre côté de la double épaisseur de sangle, les

rivets, avantageusement en matière plastique, ont leur extré-

mité de tige fixée, par exemple par soudage, à des disques 32, qui peuvent être également définis par une contre-plaque. La

liaison peut également s'effectuer au moyen de pointes en ma-

-ière plastique comprenant une tête 31, solidarisée de l'autre côté de la sangle par soudage à une autre pièce en matière plastique. Le but de la forme effilée des tiges des rivets ou des pointes à tête est, dans le cas de sangles tissées, de ne pas endommager les fibres de la sangle et de permettre

à cette tige ou à la pointe de traverser les fibres de la san-

gle, à la façon d'une couture, sans couper ou endommager loca-

lement ces fibres.

Dans le mode de réalisation des figures 23 à 25, on a représenté la liaison entre une extrémité de sangle et l'axe

d'un enrouleur de ceinture (non représenté). La zone centra-

le de l'axe 35 est coupée en deux suivant deux parties hémicy-

lindriques reconnaissables plus particulièrement sur la figu-

re 25. Le segment rapporté 36,évoqué dans l'introduction de 20.

la description, constitue la partie gauche sur la figure 25

et les parties supérieures des figures 23 et 24. Sur les des-

sins> l'axe 35 est partiellement découpé en son centre pour

former un plat en retrait recevant le segment 36, cet équipa-

ge étant représenté sans la sangle normalement pincée entre le corps de l'arbre et le segment 36,celui-ci ménageant toutefois l'espace nécessaire 39 pour la réception de la sangle pour que, unefois le segment 36 rapporté sur le corps de l'arbre,

ces deux éléments reconstituent sensiblement un pourtour cy-

lindrique, les différences par rapport à un pourtour exacte-

ment cylindrique apparaissant sur la figure 25.

Le segment 36 comporte une face interne plane à par-

tir de laquelle font saillie des tétons effilés 37, figurés par des petits cercles pointillés sur la figure 24. Les tétons

37 s'étendent sensiblement perpendiculairement à la face in-

terne plane du segment 36, et sont reçus dans des alésages borgnes 38 du corps de l'axe 35 débouchant dans le plat de celui-ci et répartis suivant unnotif correspondant à celui

des tétons 37. Ces tétons effilés 37 traversent et maintien-

nent fermement la sangle sur l'axe d'enrouleur 35. Le corps du tronçon de sangle'quitte la fente de réception-39, par l'évasement supérieur de celle-ci (figure 25), vers le haut

et vers la gauche,pour être enroulé dans le sens anti-horai-

re en spirale autour de l'axe 35 complété par adjonction du

segment 36, ce qui explique la légère déformation de l'extré-

mité supérieure de celui-ci (figure 25) faisant s'écarter l'assemblage nu de l'arbre et du segment 36 d'un pourtour parfaitement cylindrique. De cette façon, la sangle peut être

facilement enroulée sur l'arbre ou déroulée de ce dernier.

Le segment 36 est fixé sur le corps de l'axe 35 par une vis à tête fraisée coopérant avec un alésage taraudé radial 41 dans le corps de l'axe. On comprendra que ce dispositif de fixation, déverrouillable, et permettant donc un remplacement aisé de la sangle fixée à l'enrouleur, peut comprendre plusieurs de

ces vis 40.

Quoique la présente invention ait été décrite en relation avec des modes de réalisation particuliers, elle ne

s'en trouve pas-limitée mais est au contraire susceptible de modifica-

tions et de variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art.

21.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif pour relier une sangle à des élé-

ments constitutifs d'un système de sangle, tels qu'une autre

sangle, une ferrure, une boucle ou un enrouleur, plus parti-

culièrement pour des systèmes de ceinture de sécurité, carac- térisé en ce qu'au moins une plaque (10, 11) est rapportée sur chacune des faces principales d'une sangle (1), ces plaques étant superposées et fixées ensemble, chaque plaque comprenant des éléments de transmission d'efforts de traction (12, 12',

18) s'étendant sensiblement perpendiculairement auxdites fa-

ces de la sangle (1), ces éléments de transmission d'efforts

de traction faisant saillie à partir d'au moins une des pla-

ques (10; 11).

2 - Dispositif selon la revendication 1, caracté-

risé en ce que les éléments de transmission d'efforts de traction (12, 12') s'étendant sensiblement perpendiculairement à partir d'au moins une des plaques (10; 11) sont constitués

de saillies formées d'une seule pièce avec ladite plaque.

3 - Dispositif selon la revendication 2, caracté-

risé en ce que les saillies (12, 12') sont ménagées décalées

les unes des autres sur les deux plaques (10; 11).

4 - Dispositif selon la revendication 2 ou la reven-

dication 3, caractérisé en ce que les éléments de transmission

d'efforts de traction sont effilés.

5 - Dispositif selon l'une des revendications 2 à

4, caractérisé en ce que les saillies (12) sont effilées et formées sur l'une des plaques (10; 11), l'autre plaque (11; ) présentant des évidements (15) répartis suivant unmntif

correspondant dans ou sur lesquels les saillies (12) sont ri-

vetées.

6 - Dispositif selon la revendication 1, caractéri-

sé en ce que les deux plaques (10; 11) présentent chacune des ouvertures (15) réparties suivant des motifs identiques,

dans lesquelles des tétons séparés (18) sont rivetés ou sou-

dés.

7 - Dispositif selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 5, caractérisé en ce que deux plaques (10, 20; 11; 22. 21) sont disposées sur chacune des faces de la sangle (1), les deux plaques (10; 11) appliquées directement contre la

sangle (1) comprenant des trous (15), les plaques extérieu-

res (20; 21) présentant des saillies (12) et/ou des trous.

8 - Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que au moins une des pla-

ques (10; 11) est conformée pour constituer une ferrure (2).

9 - Dispositif selon l'une quelconque des revendica-

tions précédentes, caractérisé en ce que les deux plaques (10; 11) appliquées contre les faces de la sangle (1) sont

réalisées d'une seule pièce à partir d'un flan de départ re-

plié sur lui-même de façon que les éléments de transmission d'effort de traction (12, 12'; 18) soient répartis suivant

des motifs correspondants.

10 - Dispositif- selon la revendication 1 ou la reven-

dication 2, caractérisé en ce que l'une des plaques (10;11)

appliquée contre la sangle (1) comporte des saillies arron-

dies (12), l'autre plaque comportant des parties en creux ou en retrait complémentaires réparties suivant le même motif

que les saillies (12).