FR2479065A1 - Outil pour le demontage d'electrodes de machines a soudage par points - Google Patents

Abstract

CET OUTIL EST COMPOSE D'UNE COULISSE 1 ET D'UN COULISSEAU 14 POUVANT SE DEPLACER DANS CETTE COULISSE AU MOYEN D'UN VERIN A VIS 11, 12. DES SURFACES DE COULISSEMENT OBLIQUES 6, 16 MENAGEES SUR LE COULISSEAU ET LA COULISSE PROVOQUENT L'ECARTEMENT DE DEUX SURFACES D'APPUI 9, 22 LORS D'UN MOUVEMENT RELATIF ENTRE LES DEUX ELEMENTS SOUS L'ACTION DU VERIN A VIS. CES SURFACES D'APPUI SONT ALORS MAINTENUES RIGOUREUSEMENT PARALLELES ET ECARTENT L'UNE DE L'AUTRE DEUX EPAULEMENTS ANNULAIRES C, D, MENAGES RESPECTIVEMENT SUR DES PIECES P, A COMPOSANT L'ENSEMBLE D'ELECTRODE E. CES PIECES SONT AINSI SEPAREES AVEC UNE FORCE QUI EST DIRIGEE EXACTEMENT SELON LEUR AXE X-X.

Description

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La présente invention concerne les électrodes de soudage pour machines de soudage par points, comportant

chacune une pointe d'électrode montée sur une allonge des-

tinée à son tour à être fixée dans un porte-électrode de la machine à souder par points. Le montage de la pointe sur l'allonge et de l'allonge dans le porte-électrode est

assuré par emmanchement conique.

Au cours de leur utilisation, les pointes d'é-

lectrode sont sollicitées fortement aussi bien mécanique-

ment qu'électriquement et c'est pourquoi, on doit les remplacer fréquemment. Bien que les allonges aient une durée de vie nettement plus grande, elles sont également sujettes à l'usure, tandis que pour certains travaux de soudage, il peut être nécessaire d'utiliser différentes

formes d'allonges, si bien que l'on doit pouvoir les échan-

ger plus ou moins fréquemment.

Le remplacement des pointes et des allonges est fait en général à l'aide d'outils classiques tels

que des pinces ordinaires, clés ou autres et constitue un tra-

vail relativement facile et court sur des machines de sou-

dage simples ne comportant qu'une électrode et une contre-

électrode. Mais, il devient long et fastidieux, voir très difficile pour des machines à soudage par points multiples utilisés de plus en plus fréquemment dans les ateliers de tôlerie. En effet, les machines modernes de ce genre peuvent comporter un grand nombre d'électrodes jusqu'à 60 par exemple, réalisant sur une même pièce autant de points de soudure en une seule

séquence de travail. En outre, les électrodes peuvent être mon-

tées dans des endroits de la machine difficilement acces-

sibles. Or, une machine travaillant de façon intensive peut nécessiter le remplacement des points d'électrode à

peu près toutes les semaines.

Par ailleurs, la force avec laquelle les points d'électrode et les allonges doivent être désassemblés,

est considérable compte tenu du fait que la pression exer-

cée lors des soudures et l'effet du courant électrique

qui les traverse, les réunissent de plus en plus solide-

ment au cours du travail de soudure.

Les outils plus spécialisés utilisés jusqu'ici pour le démontage, par exemple des pinces comportant des becs qui s'écartent l'un de l'autre, peuvent en principe être utilisés pour démonter les pièces d'électrode, mais elles ont l'inconvénient d'appliquer à ces pièces des forces d'écartement qui ne s'exercent pas selon leur axe. Les pièces d'électrode ont alors tendance à se coincer davantage, ce qui rend encore plus difficile leur démontage.

L'invention a donc pour but de fournir un ou-

til de démontage des pièces d'électrode d'une machine à souder, permettant d'exécuter efficacement le travail de démontage en un minimum de temps même en des endroits

difficilement accessibles et même si les pièces à démon-

ter sont maintenues ensemble avec une force considérable.

L'invention a donc pour objet un outil pour le désassemblage des pièces d'électrode pour machines à

souder par points, ces pièces étant assemblées par emman-

chement conique, caractérisé en ce qu'il comprend un pre-

mier bloc formant coulisse sur lequel est définie une

surface d'appui destinée à venir en contact avec un épau-

lement radial annulaire solidaire de l'une des pièces à désassembler, un second bloc formant coulisseau sur lequel est définie une seconde surface d'appui destinée à-venir en contact avec un épaulement radial annulaire solidaire de l'autre pièce à désassembler et parallèle

à la première surface d'appui, les blocs présentant res-

pectivement deux surfaces de coulissement conjuguées s'é-

tendant obliquement par rapport aux surfaces parallèles d'appui et

des moyens pour provoquer le mouvement relatif des blocs.

Au cours du mouvement relatif des blocs, leurs surfaces d'appui sont ainsi écartées l'une de l'autre en étant maintenues parallèles entre elles de sorte que la force appliquée aux pièces à désassembler est dirigée rigoureusement selon l'axe de ces pièces. On évite ainsi le grippage des pièces l'une sur l'autre. Par ailleurs,

l'outil en question a des dimensions réduites et peut fa-

cilement être tenu d'une seule main. Sa maniabilité permet ainsi de procéder au démontage même dans des endroits difficilement

accessibles des machines à souder par points multiples, l'outil sai-

sissant les pièces à désassembler perpendiculairement à leur axe.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention apparaitront au cours de la description qui va

suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels

- la Fig.1 est une vue en élévation et en cou-

pe d'un outil suivant l'invention destiné au désassembla-

ge d'une allonge et d'une pointe d'électrode;

- la Fig.2 est une vue en perspective avec cou-

pe partielle montrant en éclaté le même outil;

- les Fig.3 et 4 sont des vues analogues res-

pectivement aux Fig.1 et 2, montrant comment l'outil de l'invention peut être adapté pour le démontage d'allonges

d'un porte-électrode..

Sur la Fig.l, on voit représenté partiellement un ensemble d'électrode E composé d'une allonge A et d'une pointe P assemblées par emmanchement conique grâce à un

embout tronconique a prévu au bout de l'allonge A et s'a-

daptant dans un trou borgne tronconique b de la pointe d'électrode P. Celle-ci s'use au cours de son utilisation et il convient donc de la remplacer au bout d'un certain temps. L'ensemble E définit un axe X-X. Dans l'exemple représenté, ce dernier est vertical, mais on comprend qu'il

peut avoir une orientation quelconque dans l'espace en fonc-

tion de l'emplacement de l'ensemble E dans une machine à souder. Autour de l'embout a est ménagé un épaulement radial annulaire c qui est en regard d'un autre épaulement I

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radial annulaire d formé par la face d'extrémité arrière de la pointe d'électrode P. L'outil suivant l'invention comporte un premier bloc 1 en forme de parallélépipède rectangle et constituant une coulisse. Il comporte une cavité 2 de section droite en U ayant des parois latérales 3, une paroi arrière

4 et un fond 5 qui est incliné d'avant en-arrière par rap-

port aux grandes faces supérieure et inférieure du bloc 1.

Du côté opposé à la paroi arrière 3, la cavité est ouverte

sur l'extérieur.

Le fond 5 de la cavité 2 constitue une surface de coulissement 6 qui présente une encoche longitudinale 7 à fond arrondi. Du côté de la surface de coulissement 6 cette encoche comporte un rebord 8 qui en suit le contour et qui constitue une première surface d'appui 9 destinée à venir en contact avec l'épaulement annulaire c ou d de l'ensemble d'électrode E.

La paroi arrière 4 est percée d'un trou file-

té 10 dans lequel est vissée une tige de poussée il munie d'un manche moleté 12, cet ensemble constituant un vérin

à vis. Chaque paroi latérale 3 présente une lumière rec-

tiligne de guidage 13 s'étendant parallèlement à la sur-

face de coulissement 6.

L'outil comprend également un second bloc 14 ou coulisseau qui présente la forme d'un polyèdre à six faces, l'une 16 des grandes faces (ici la face inférieure) étant inclinée d'un angle différent de 9Q0 par rapport aux petites faces du bloc. Ce dernier comporte une cavité 17 délimitée par deux parois parallèles latérales 18, une paroi arrière 19 et un fond 20. Ce dernier présente une encoche très profonde 21 formant ainsi par le rebord 22 de cette encoche, une seconde surface d'appui, la face extérieure oblique 16 constituant une seconde surface de coulissement. La paroi arrière 19 est percée de part en part perpendiculairement aux parois latérales 18 par un trou 23 destiné à recevoir une goupille de maintien

24 dont les extrémités peuvent coulisser dans les lu-

mières latérales 13 de la coulisse 1 et qui est emmanchée

à force dans le coulisseau 14.

Lorsque le coulisseau 14 est monté dans la

coulisse 1 en étant maintenu par la goupille 24, les sur-

faces d'appui respectives 9 et 22 s'étendent parallèle- ment, l'obliquité des surfaces de coulissement 6 et 16 en contact l'une de l'autre étant égale par rapport à ces surfaces d'appui 9 et 22. Ainsi, lorsque le coulisseau 14 se déplace d'arrière en avant, les surfaces d'appui 9 et 22 demeurent parallèles, mais s'écartent l'une de l'autre, tout en restant toujours appuyées contre les épaulements annulaires c et d de l'ensemble d'électrode E.

En d'autres termes, lorsqu'un ensemble d'élec-

trode E est engagé dans les encoches 7 et 21, avec le re-

bord 8 et le fond 20 placés dans la gorge annulaire entre

les deux pièces A et P de cet ensemble, une force rigoureu-

sement axiale (axe X-X) écarte ces pièces l'une de l'autre, par la poussée qui est exercée perpendiculairement à cet

axe par la tige 11 sur le coulisseau 14.

Par ailleurs, grâce au fait que la force d'é-

cartement est orientée axialement, les pièces ne peuvent

se gripper.

Comme la tige 11 travaille comme un vérin à

vis, la multiplication de l'effort de vissage est considé-

rable et la séparation des pièces peut ainsi être réalisée

sans aucun problème.

Pour faciliter encore la séparation des pièces d'électrode, il est possible d'accoupler au manche 12, un dispositif d'entraînement pneumatique ou autre muni par

exemple d'un carré d'entraînement s'adaptant dans une alé-

sage complémentaire 12a du manche 12. Bien entendu, le vé-

rin à vis représenté sur les Fig.1 et 2 peut être remplacé par d'autres types de dispositifs moteurs tels que vérins

pneumatiques et autres.

L'outil représenté sur les Fig.3 et 4 est

pratiquement identique à celui que l'on vient de décrire.

Dans ce cas, il est utilisé pour séparer l'allonge A du porte-électrode PE ébauchée très schématiquement sur la Fig.3 et dans lequel est placée la queue conique e de

l'allonge A. A cet effet, l'outil est pourvu d'un acces-

soire constitué par un collier 26 pouvant être serré sur

l'allonge A à l'aide d'une vis 27.

La coulisse l et le coulisseau 14 de cet ou-

til présentent les différences suivantes avec l'outil des

Fig.1 et 2.

L'encoche 7 est dépourvue de rebord, tandis que sa grande face extérieure correspondant au fond de la cavité 2 constitue une surface d'appui 9A. Le coulisseau 14 ne comporte pas de parois

latérales et de ce fait, il présente la forme d'une four-

che dont les branches 28 définissent une seconde surface d'appui 22 A destinée à venir en contact avec l'une des faces c-c du collier 26, cette face étant l'équivalent de l'épaulement annulaire c de la Fig.l. L'équivalent de l'épaulement annulaire d de cette même Fig. est ici constitué par la face d'extrémité d-d du porte-électrode

PE sur laquelle vient s'appuyer la face 9A de l'outil.

Il est à noter que la largeur du collier 26 correspond à la largeur de la cavité 2 de la coulisse de sorte qu'il est également convenablement guidé dans

cette coulisse au cours du démontage des pièces d'élec-

trode.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Outil pour le désassemblage des pièces

d'électrode pour machinesà souder par points, ces piè-

ces étant assemblées par emmanchement conique, caracté-

risé en ce qu'il comprend un premier bloc formant coulis-

se (1) sur lequel est définie une surface d'appui(9) des-

tinée à venir en contact avec un épaulement radial annu-

laire (d;d-d) solidaire de l'une des pièces (P) à désas-

sembler, un second bloc formant coulisseau (14) sur le-

quel est définie une seconde surface d'appui (22;22A)

destinée à venir en contact avec un épaulement radial annu-

laire (c; c-c) solidaire de l'autre pièce à désassembler et parallèle à la première surface d'appui (9;9A), les

blocs présentant respectivement deux surfaces de coulis-

sement conjugées (6,16) s'étendant obliquement par rap-

port aux surfaces parallèles d'appui (9,22;9A,22A) et des moyens (11,12) pour provoquer le mouvement relatif

des blocs (1,14).

2. Outil suivant la revendication 1, caracté-

risé en ce que la coulisse (1) et le coulisseau (14) com-

portent chacun une encoche (7,21) s'étendant le long des surfaces de coulissement (6,16) et se superposant au moins partiellement, encoches (7, 21) dans lesquelles est destiné à s'engager ledit ensemble d'électrode (E) de

manière que les épaulements annulaires (c,c-c;d,d-d) puis-

sent venir s'appliquer contre les bords de ces encoches qui forment ainsi lesdites surfaces d'appui (9;9A, 22;22A)

et en ce que les surfaces de coulissement (6,16) sont si-

tuées dans une position intermédiaire entre lesdites sur-

faces d'appui.

3. Outil suivant la revendication 2, caracté-

risé en ce que lesdites surfaces d'appui (9,22) sont for-

mées sur des rebords suivant le contour de l'encoche res-

pective (7,21).

4. Outil suivant la revendication 2, caracté-

risé en ce qu'au moins l'une des surfaces d'appui (9A) est

constituée par une face extérieure du bloc correspondant.

5. Outil suivant l'une quelconque des revendi-

cations 2 à 4, caractérisé en ce que ledit bloc formant coulisseau (14) est disposé dans une cavité (2)pratiquée dans le bloc formant coulisse (1) et sur le fond de laquel-

le est ménagée la surface de coulissement (6) de ce cou-

lisseau (14).

6. Outil suivant la revendication 5, caracté-

risé en ce que ladite cavité (2) est délimitée par des pa-

rois latérales (3) dans chacune desquelles est pratiquée une lumière allongée (13) s'étendant parallèlement à la surface de coulissement (6) de la coulisse (1) et en ce

que le coulisseau est traversé par une goupille de guida-

ge (24) s'étendant de part et d'autre dans les lumières

(13) des parois (3) de la coulisse (1).

7. Outil suivant l'une quelconque des reven-

dications 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens

provoquant le mouvement relatif entre coulisse et coulis-

seau comprennent un vérin à vis (11,12) associé, le cas

échéant, à des moyens moteurs.

8. Outil suivant l'une quelconque des revendi-

cations précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un collier (26) destiné à être serré sur l'une des pièces (A) d'un ensemble d'électrode (E) et constituant par l'une de ses faces radiales, l'un des épaulements annulaires (c-c).