FR2478145A1 - Machine a tricoter rectiligne - Google Patents

Abstract

LE BUT DE L'INVENTION EST DE FOURNIR UNE MACHINE FACILE A UTILISER, ET DE FAIBLE PRIX DE REVIENT. UNE MACHINE SELON L'INVENTION COMPORTE UNE FONTURE RECTILIGNE ALLONGEE 12 SUR LAQUELLE EST MONTEE UNE PLURALITE D'AIGUILLES PARALLELES A CLAPET 14, EQUIDISTANTES LE LONT DE LA FONTURE ET TOUTES MOBILES SUIVANT LEUR LONGUEUR TRANSVERSALEMENT A LA FONTURE, UN CHARIOT 16 COULISSANT SUR LA FONTURE POUR SE DEPLACER TRANSVERSALEMENT AUX AIGUILLES ET UNE PLAQUE A CAMES 24 D'ACTIONNEMENT D'AIGUILLES RETENUE DE MANIERE AMOVIBLE DANS UN EVIDEMENT 22 DE LA FACE SUPERIEURE DU CHARIOT, LE CHARIOT PRESENTANT UNE POIGNEE QUE L'UTILISATEUR DE LA MACHINE SAISIT POUR DEPLACER LE CHARIOT A VA-ET-VIENT LE LONG DE LA FONTURE. LA MACHINE EST UTILISABLE POUR LE TRICOTAGE MANUEL.

Description

La présente invention concerne les machines à

tricoter rectilignes et a pour but de proposer une telle ma-

chine qui soit facile à utiliser et de structure peu compliquée

pour qu'on puisse la fabriquer à un prix peu élevé.

Une machine à tricoter rectiligne suivant l'inven- tion,comporte une fonture rectiligne allongée sur laquelle est montée une pluralité d'aiguilles parallèles à clapet, équidistantes le long de la fonture et toutes mobiles suivant leur longueur transversalement à la longueur de la fonture,

un chariot coulissant sur la fonture pour se déplacer trans-

versalement aux aiguilles et une plaque à cames d'actionnement d'aiguilles montée de manière amovible dans un évidement de la face supérieure du chariot et retenue dans cet évidement,

le chariot présentant une poignée que l'utilisateur de la ma-

chine saisit pour déplacer le chariot à va-et-vient le long

de la fonture.

Suivant un aspect de l'invention,il est prévu une série de plaques à cames pouvant se loger à raison d'une à la fois dans l'évidement et dont chacune offre une forme de came différente pour former des mailles ayant l'une de plusieurs

grandeurs différentes.

Suivant un autre aspect de l'invention,la fonture est formée de plusieurs unités modulaires identiques,reliées

les unes aux autres côte à côte.

Suivant un autre aspect encore de l'invention,il est prévu une barre coudée de forme étudiée qui dépasse du chariot et agit en service pour empêcher la partie haute de l'étoffe tricotée de se déplacer sensiblement pendant que les

aiguilles la traversent,poussées par la plaque à cames.

On va maintenant décrire,à simple titre d'exemple, une réalisation de l'invention en se référant aux dessins annexés,sur lesquels: Fig.1 est une vue partielle en plan d'une machine à tricoter rectiligne selon l'invention,la poignée étant enlevée; Fig.2 est une vue de face de la machine selon la figure 1; Fig.3 est une vue latérale de la même machine; Fig.4 est une vue en plan d'une unité modulaire faisant partie de la fonture rectiligne de la machine selon la figure 1; Fig.5 est, avec grossissement,une vue en coupe suivant la ligne A-A de la figure 4; Fig.6 est une vue de détail de la machine;et

Fig.7 illustre schématiquement les étapes succes-

sives de la formation d'une maille.

Sur les dessins,on voit que la machine à tricoter rectiligne 10 comporte une fonture rectiligne allongée 12, sur laquelle sont retenues une pluralité d'aiguilles à clapet parallèles 14,équidistantes sur la longueur de la fonture et toutes mobiles suivant leur longueur transversalement à la

fonture. Sur la fonture est monté,pour se déplacer à coulisse-

ment transversalement aux aiguilles,un chariot 16 qui présente à l'arrière une patte coudée en équerre 18,dirigée vers le bas, qui s'engage sous un bord de soutien 20,dirigé vers le bas de la fonture pour contribuer à retenir et à guider le chariot au-dessus de la fonture. Le corps de chariot,vu en plan,est à claire-voie et présente dans sa face supérieure un évidement

22 dans lequel est logée de manière amovible une plaque à ca-

mes d'actionnement d'aiguille 24.

La plaque à cames présente une face supérieure de forme générale plane et sur sa face inférieure font saillie

une série de cames 26,28,30 et 32 qui,à chaque course du cha-

riot au-dessus de la fonture,rencontrent les talons 14a des ai-

guilles pour faire avancer chacune d'elles à travers l'étoffe tricotée, puis la rétracter afin de réaliser une maille. A supposer que le chariot soit en cours de déplacement vers la droite sur la figure 1,les talons 14a des aiguilles, préalablement alignés par la came 26 au moment d'être franchis

par la plaque à cames lors d'une course précédente,sont rencon-

trés par la face inférieure 28a de la came 28,ce qui fait avancer les aiguilles travers l'étoffe tricotée. Une fois franchis par la came 28,les talons 14a sont successivement rencontrés par la came 30 qui les interpose sur le trajet de

la came 32,par la face supérieure 32a de la came 32 qui rétrac-

te les aiguilles,puis par la came 26 qui réaligne les aiguilles

en vue de la course suivante,de sens opposé,du chariot.

Pendant la course de retournes talons 14a sont d'abord ren-

contrés par la face inférieure 32a de la came 32,ce qui fait saillir à nouveau les aiguilles vers l'avant,puis par la face supérieure 28b qui rétracte les aiguilles. A la plaque à cames est superposé un organe 40 qui la retient dans l'évidement et est muni d'une poignée 42 que l'utilisateur saisit pendant la marche de la machine

pour déplacer le chariot à va-et-vient le long de la fonture.

Cette poignée présente une fente guide-fil 42a qui guide le fil entre un support de fil voisin (non représenté) et un

guide-fil 44 prévu sur l'avant du chariot.

Près du guide-fil 44 s'étend un élément plat profilé 46 solidaire du chariot et qui agit en service pour maintenir par pression vers le bas le fil sur les crochets des aiguilles,ainsi que pour empêcher les clapets d'aiguille de se fermer une fois chaque aiguille enfoncée à travers l'étoffe tricotée afin de recevoir du fil du guide-fil 44

pour former la nouvelle maille..

Partant du chariot,qu'elle longe ensuite parallè-

lement, s'étend une mince tige métallique 50 coudée de maniè-

re appropriée,destinée à empêcher la partie haute de l'étoffe tricotée de se déplacer sensiblement pendant que les aiguilles

la traversent,pousséeSpar la plaque à cames.

Il est commode que la fonture 12 soit constituée par une série d'unitésmodulaires 52,identiques,reliées côte à côte les unes aux autres. Chaque unité 52(figures 4 et 5) comporte un corps 52a qui a une section sinueuse afin de définir une série de logements d'aiguille juxtaposés 54, dans lesquels les aiguilles sont retenues par une barre amovible 56 (figure l),placée dans une fente transversale 58. Du corps 52a partent vers le bas deux prolongements espacés 52b percés de trous 60 situés l'un en face/Pautre. Comme on le voit sur la figure 5,1'unité 52 dessine,à son extrémité gauche,

une mortaise 62 ouverte vers le baset, à son extrémité droi-

te,un tenon 64 dressé vers le haut. Lorsqu'on assemble les unités pour constituer la fonture rectiligne de la machine à tricoter,on engage le tenon 64 de chaque unité dans la mortaise 62 d'une unité adjacente jusqu'à obtention de la

longueur de fonture voulue. Pour réunir les unités en un en-

semble cohérent,on enfonce,comme illustr*ar la figure 6, deux longues barres 66,68,à partir des extrémités opposées de la fonture,dans les trous 60 et on les fixe l'une à l'autre par un manchon taraudé médian 70, les extrémités intérieures des barres 66,68 présentant des filetages de pas opposés de façon qu'en faisant tourner le manchon dans un sens, au moyen d'un outil approprié,on visse le manchon sur les deux barres,ce qui attire celles-ci vers l'intérieur pour réunir fermement les unités. Les extrémités extérieures 66a,68a des barres 66,68 sont murLes de pattes d'attache 72 permettant

de fixer par serrage la fonture sur une table de support 73.

Les deux unités modulaires extérieures sont dépourvues d'ai-

guilles pour ménager des "zones mortes" pour le chariot,mais sont munies de chapeaux terminaux agrafés 74. Du fait que la fonture est de caractère modulaire,on peut aisément augmenter

sa longueur standard par addition d'unités modulaires supplé-

mentaires;à cette fin,il faut prévoir un manchon taraudé 70 plus lcng, afin d'augmenter en fait la longueur globale des

barres de serrage 66,68.

Avantageusement,l'organe à poignée 40 et la plaque à cames 24 sont en matière transparente,afin que l'opérateur puisse voir d'un simple coup d'oeil si un coincement est apparu au-dessous de la plaque à cames. Cette mesure rend en outre la machine particulièrement indiquée en vue d'instruire

des élèves sur la manière d'opérer le tricotage.

Pour permettre de tricoter des mailles de grandeurs

différentes,on peut prévoir un jeu de plaques à cames présen-

tant chacune l'un de plusieurs profils de came différents,de façon à faire varier la course décrite par les aiguilles par rapport à la fonture. Les efforts subis en service par la plaque à cames dépendent d'un certain nombre de facteurs. L'un de

ces facteurs est le profil des cames;pour une machine à trico-

ter quelconque,il existe un certain profil de came qui minimi-

se les efforts appliqués à la plaque à cames pour tout ensemble donné de pas des aiguilles à clapet,de nature du fil utilisé

et de grandeur des mailles à tricoter.

En se référant à la figure 7,qui illustre dans l'ordre les étapes successives de formation d'une maille,on notera qu'il faut déterminer avec précision le profil du bord avant 170 de doigts 172 séparant les aiguilles,ainsi que sa distance C au bord avant 174 de la fonture afin que les mail- les soient correctement formées;ces facteurs déterminent aussi la grandeur de maille. L'emplacement de la tige coudée 50 par rapport aux aiguilles et au profil 170 sont

aussi à déterminer avec précision.

Quand la plaque à cames franchit les aiguilles, la came 26 repousse celles-ci vers l'avant.Cet effet assure l'alignement des aiguilles en vue de la course suivante et achève en outre la formation de la maille en permettant à celle-ci de tomber en contournant vers le bas le profil 170

(voir étape 8 sur la figure 7).

Avec les tricoteuses domestiques connues,on fait varier la course des aiguilles,pour obtenir des grandeurs de maille différentes,en ajustant la position des cames par rapport au corps de chariot. Toutefois,attendu que la forme matérielle des cames demeure inchangée,il n'est pas possible d'adapter la plaque à cames aux effets qu'elle subit du fait de différences de nature de fil ou de grandeur de maille,ni donc de minimiser les efforts qu'elle subit. Par contre,la

présente machine est munie d'un jeu de plaques à cames diffé-

rentes,les cames de chacune de ces plaques pouvant être

adaptées indivi.duellement,par leur conception et leur empla-

cement,à un ensemble particulier de nature de fil,de grandeur de maille et de pas d'aiguilles,de façon à réduire au minimum

les efforts appliqués en service à la plaque à cames.

D'autres avantages de la machine à tricoter rectiligne décrite ci-dessus sont que: 1)il n'est nullement nécessaire de tendre le fil amené aux aiguille ge qui permet de supprimer les bras tendeurs et les barrettes amortisseuses d'aiguille; 2)en prévoyant un organe plat 46 et une tige coudée pour retenir la partie haute de l'étoffe tricotéeon évite d'avoir à utiliser des marchons et galets onéreux,comme dans les

machines à tricoter classiques.

On voit que la machine à tricoter rectiligne décri-

te ci-dessus permet d'atteindre pleinement le but indiqué dans l'introduction.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine à tricoter rectilignejcaractérisée en ce qu'elle comporte une fonture rectiligne allongée (12) sur laquelle est montée une pluralité d'aiguilles parallèles à clapet (14),équidistantes le long de la fonture et toutes mobiles suivant leur longueur transversalement à la fonture,un chariot (16) coulissant sur la fonture pour se déplacer transversalement aux aiguilles et une plaque à cames (24) d'actionnement d'aiguilles; montée de manière amovible dans un évidement (22) de la face supérieure du chariot et retenue dans cet évidement,le chariot présentant une poignée (42) que l'utilisateur de la machine saisit pour déplacer le chariot à

va-et-vient le long de la fonture.

2. Machine selon la revendication 1,caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs plaques à cames (24) que l'on peut loger à raison d'une à la fois dans ledit évidement (22) et dont chacune présente une forme de cames différente pour

former des mailles ayant l'une de plusieurs grandeurs diffé-

rentes.

3. Machine selon la revendication 1 ou 2,caracté-

risée en ce que la poignée (42) est prévue sur un organe (40) de forme appropriée placé par dessus la plaque à cames (24)

pour la retenir dans ledit évidement.

4. Machine selon la revendication 3,caractérisée en ce que l'organe à poignée (40)et la plaque à cames (24)

sont en matière transparente.

5. Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4,caractérisée en ce que la poignée (42) présente une fente (42a)pour guider le fil d'un support de fil à un

guide-fil (44) situé sur le chariot (16).

6. Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5,caractérisée en ce qu'elle comporte une tige coudée (50)qui part du chariot (16) et le longe parallèlement,et qui agit en service pour empêcher la partie haute de l'étoffe tricotée de se déplacer notablement pendant que les aiguilles

(14)1a traversent,poussées par la plaque à cames (24).

7. Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 6,caractérisée en ce que la fonture (12) est formée d'une série d'unités modulaires (52) identiques,reliées les

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unes aux autres côte à côte.

8. Machine selon la revendication 7,caractérisée en ce que chaque unité (52) a une section sinueuse pour

définir une série de logements d'aiguille (54)%nlhirésen-

tant une fente transversale (58) de réception d'une

barre de retenue d'aiguilles.

9. Machine selon l'une des revendications 7 ou 8,

caractérisée en ce que chaque unité (52)porte une mortaise (62)sur un côté et un tenon (64) sur l'autre côté,le tenon d'une unité étant agrafé dans la mortaise d'une autre

unité pour constituer la fonture.

10.Machine selon l'une quelconque des revendica-

tions 7 à 9,caractérisée en ce qu'elle comporte une ou plusieurs barres (66,68) qui traversent des trous (60) ménagés en regard dans les unités (52) pour permettre de

réunir celles-ci en un tout cohérent.