FR2473396A1 - Machine de decoupe de pieces de bois de charpente - Google Patents

Abstract

Machine de découpe de pièces de bois par exemple de charpente. Elle comprend un premier jeu de scies 35 situées dans un plan vertical commun de référence et un premier convoyeur 40 montés sur un bâti de base 30. Un second jeu de scies 43 situées dans un second plan vertical commun de référence et un second convoyeur 56 sont montés sur un chariot 32 mobile sur le bâti de base 30. La position verticale de chaque scie de chaque jeu peut être réglée indépendamment et chaque scie peut pivoter de 180 degrés autour de l'axe d'une corde de sa lame 38, 46, dans son plan de référence. Un mécanisme automatique de précision 151 mesure la longueur d'une pièce de bois et arrête le chariot 32. Application à la découpe de pièces de bois destinées à des fermes de toiture, à des armatures en treillis, etc. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

La présente invention concerne un perfectionnement aux machines de découpe

de pièces de bois décrites par les brevets des Etats-Unis d'Amérique n0 3 080 895, n0 3 229 732

et n0 3 380 494.

Comme ces machines de l'art antérieur, la machine de l'invention est destinée à découper ou tailler les pièces de bois entrant dans la fabrication de poutres de bois utilisées

pour la charpente des toitures et planchers ou dans de nom-

breuses applications nécessitant la découpe précise et répé-

tée de pièces sur la base d'une production en série. Comme les machines décrites par les brevets précités, la machine de l'invention comprend un bâti de base fixe, un premier jeu de scies et un premier convoyeur montés près d'une première

extrémité du bâti et un chariot mobile sur ce dernier pou-

vant se rapprocher et s'éloigner du premier jeu de scies et du premier convoyeur. Elle comprend aussi un second jeu de

scies et un second convoyeur associé montés sur le chariot.

De même que les machines antérieures, la machine de l'inven-

tion comprend un mécanisme entraînant les convoyeurs et le chariot ainsi qu'un dispositif calibrant la longueur des

pièces de bois découpées.

Bien que très efficaces dans l'ensemble, les machines de l'art antérieur ont des inconvénients bien déterminés que la présente invention permet de surmonter. Le plus grave de ces inconvénients est la mobilité relativement limitée des scies de découpe des deux jeux et le manque total d'un réglage indépendant dans le sens vertical des scies des jeux. Il en résulte que les scies de ces machines de l'art antérieur ne peuvent tourner ou pivoter que de 900 pour éviter qu'elles ne viennent en contact avec les pièces de bois en cours de découpe, chacune d'elles ne pouvant également effectuer une

découpe qu'avec un seul segment de sa lame circulaire.

Ces limitations sont supprimées dans la machine de l'invention par un dispositif de réglage indépendant de la position verticale de chaque scie des deux jeux dans un plan vertical de référence commun aux scies de chaque jeu. Ce dispositif de réglage délicat et un mécanisme de support et de guidage de précision de chaque scie comprenant un double

pantographe à expansion augmente considérablement les possi-

bilités de pivotement des scies, au point que chacune d'elles peut tourner indépendamment d'un arc complet de 180 autour de l'axe d'une corde de-sa lame, dans le. plan vertical de

référence de celle-ci.

Cet agencement perfectionné permet d'utiliser deux segments diamétralement opposés de la lame de chaque scie, au lieu d'un seul segment, pour la découpe des pièces de bois et accroît donc le nombre de coupes obliques qui peuvent

être effectuées à chaque passage d'une pièce dans la machine.

Il augmente aussi la diversité des types de coupe qui peu-

vent être pratiqués. Il permet d'ajouter une scie supplémen-

taire à chacun des deux jeux, en comparaison de l'agencement des machines de l'art antérieur dans lesquelles le pivotement

des scies individuelles est limité à 900.

Un autre inconvénient de l'art antérieur que la pré-

sente invention surmonte est la mise en oeuvre d'un arbre de

torsion de très grande longueur pour l'entraînement du systè-

me des convoyeurs. Un arbre aussi long est difficile à suppor-

ter et les avaries qu'il risque de subir se traduisent par - un fonctionnement médiocre du système des convoyeurs et par des réparations onéreuses. Pour surmonter cette difficulté, dans la machine de l'invention un mécanisme perfectionné supprime entièrement la nécessité d'utiliser un arbre de torsion de grande longueur pour l'entraînement des convoyeurs du système. A sa place le mécanisme d'entraînement comprend un groupe d'embrayages électromagnétiques associés à des

transmissions par chaîne et roues dentées commandées directe-

ment par un seul élément d'entraînement et faisant fonction-

ner à la fois le convoyeur fixe et le convoyeur monté sur le

chariot, soit ensemble soit indépendamment, suivant les né-

cessités particulières imposées, en augmentant considérable-

ment la précision et la souplesse du système des convoyeurs.

Cet agencement perfectionné permet aussi d'utiliser des con-

voyeurs auxiliaires entraînés directement par le mécanisme commandant les convoyeurs primaires, lorsqu'il s'agit de

pièces de bois de grande longueur.

Une autre particularité importante de la machine de l'invention par rapport à l'art antérieur réside dans un dispositif mesurant avec précision les pièces de bois. Il

est monté à l'avant du bâti de base et peut arrêter automa-

tiquement le chariot en positionnant donc les deux jeux de scies de manière à découper avec une grande précision des

pièces de bois de n'importe quelle longueur voulue.

Le système perfectionné et plus souple des convoyeurs permet aussi d'effectuer sur les pièces de bois certaines coupes obliques suivant des angles composés, ce qui était

impossible dans l'art antérieur.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels:

la figure 1 est une élévation d'une machine de décou-

pe des pièces de bois selon l'invention dont des parties ont été omises pour rendre la figure plus claire

la figure 2 est une vue partielle en plan de la machi-

ne de la figure 1 dont des parties ont été omises; la figure 3 est une vue de face à échelle agrandie d'un dispositif individuel supportant, réglant et faisant pivoter une scie; la figure 4 est une vue arrière à échelle réduite des

éléments représentés sur la figure 2 et montre particulière-

ment le dispositif de réglage individuel de la position ver-

ticale de chaque scie, la scie représentée étant en position basse;

la figure 5 est une vue semblable à celle de la figu-

re 4 du dispositif de réglage vertical, la scie représentée étant en position haute; la figure 6 est une vue schématique en perspective

de deux jeux de scies et des convoyeurs qui leur sont asso-

ciés pour le transport des pièces de bois et montre leurs positions relatives par rapport à des plans de référence verticaux et horizontaux;

la figure 7 est une vue de face des éléments repré-

sentés sur la figure 6; la figure 8 est une vue en perspective partiellement schématique d'un mécanisme intégré de précision qui entraîne les convoyeurs primaires et auxiliaires ainsi que le chariot qui supporte une moitié du système des convoyeurs et un jeu de scies; 4.

la figure 9 est une vue en plan partiellement sché-

matique des convoyeurs primaires, montrant comment-ils fonc-

tionnent pour la découpe de pièces de bois suivant un'angle composé; la figure 10 est une vue en perspective d'un disposi-

tif automatique de mesure des pièces de bois, -

la figure 11 est une coupe transversale à échelle agrandie suivant la ligne 11-11 de la figure 10;

les figures 12, 13 et 14 sont:-des coupes transversa-

les semblables respectivement suivant les lignes 12-12, 13-13

et 14-14 de la figure 10-;-

la figure 15 est une vue partielle de face des élé-

ments de réglage fin du dispositif de mesure - la figure 16 représente une ferme de toiture réalisée à l'aide de pièces de bois que la machine de l'invention peut

tailler avec précision sur la base d'une production en série.

la figure 17 représente un autre type de ferme ou armature réalisée à l'aide de pièces de bois que la machine de l'invention peut produire avec précision;

les figures 18, 19 et 20 sont des vues en perspecti-

ve de pièces individuelles utilisées dans les fermes ou arma-

tures représentées sur les figures 16 et 17; la figure 21 est une vue en perspective d'un piquet d'arpenteur que la machine peut produire; et la figure 22 est une vue en-perspective partielle d'une pièce de bois comportant une découpe oblique suivant

un angle composé que la machine de l'invention peut effectuer.

A titre de référence, dans toute la description qui

va suivre, la partie avant de la machine est celle qui est visible sur la figure 1 et sa partie arrière celle qui est située en haut de la figure-. 2 et sur le côté éloigné des figures 6 et 8. Ses extrémités droite et gauche sont les

extrémités droite et gauche des figures 1, 8-et 10.

Du fait que les brevets des Etats-Unis d'Amérique précités décrivent Les éléments de base des machines, ceux qui se retrouvent dans la machine de l'invention ne seront décrits que brièvement, tandis que les éléments nouveaux ou

perfectionnés le seront complètement.

La machine représentée en détail sur les dessins1dans

lesquels les mêmes références désignent des éléments sembla-

bles, comprend un bâti de base fixe et allongé 30 à une ex-

trémité duquel est montée une plate-forme transversale fixe

31. Un chariot mobile 32 monté sur le bâti, près de son ex-

trémité opposée, peut être rapproché ou éloigné de la plate-

forme 31 par un mécanisme décrit plus loin.

Un premier jeu de scies1monté sur la plate-forme fixe

31, comprend trois scies 33, 34 et 35 dont les lames circu-

laires 36, 37 et 38 sont situées dans un plan vertical de référence commun 39 (figures 6 et 7).Un convoyeur primaire relativement fixe 40, monté aussi sur la plate-forme 31, comprend des éléments inférieur et supérieur 41, 42 entre lesquels les pièces de bois transportées sont avancées de l'avant vers l'arrière de la machine. L'axe du convoyeur 40 est perpendiculaire à l'axe longitudinal du bâti de base 30

et au trajet que le chariot 32 parcourt sur celui-ci.

Un second jeu de scies 43, 44 et 45 est monté sur le cha-

riot 32 et se déplace avec lui aux moments appropriés le long du bâti 30 pour se rapprocher ou s'éloigner de la plate-forme fixe 31. Les lames circulaires 46, 47 et 48 de ses scies 43,

44 et 45 sont situées dans un plan vertical de référence com-

mun 49 parallèle au plan de référence 39 (figures 6 et 7).

Les scies 33, 34 et 35 du premier jeu sont montées sur des supports 50, 51, 52 fixés sur la plate-forme 31 et les scies 43, 44 et 45 du second jeu sur des supports semblables 53, 54, fixés sur le chariot 32 et mobiles avec lui. Un convoyeur primaire 56, fixé aussi au chariot 32 et mobile avec lui, est constitué d'un élément inférieur 57 et d'un élément supérieur

58 parallèles aux éléments 41 et 42.

Du fait que tous les supports montés sur le bâti 30 et sur le chariot 32 sont identiques, il suffira d'en décrire un seul. Les figures 3 à 6 représentent donc le support 53 de

la scie 43 montée sur le chariot. Il comprend un bâti 59 com-

portant une base 60 fixée au chariot (non représentée) et une tête 61. Des barres de guidage verticales et parallèles 62 sont montées rigidement entre la base 60 et la tête 61. Une plaque de support 63 verticale et semi-circulaire, comprenant des dents d'engrenage 64 formées tout le long de son bord semi-circulaire, comporte trois supports de guidage 65 espacés et à axe vertical, qui sont fixés à sa face arrière et qui coulissent sur les barres 62 qui les guident d'une ma nière

précise. La plaque 63, la scie 43 et le dispositif qui dépla-

ce celle-ci et sera décrit plus loin, tous fixés à la plaque 63, sont élevés et abaissés verticalement par un arbre fileté 66 à axe vertical qui comprend une poignée 67 de manivelle

disposée à la partie supérieure du support 53 et qui est vis-

- sé dans un écrou 68 d'entraînement fixé à la plaque 63. Une

échelle rectiligne verticale de mesure 69 fixée au bâti 29 coo-

père avec une aiguille 70 montée sur le support de guidage voi-

sin 65 pour indiquer la position verticale réglée de chacune

des scies du système qui peuvent ainsi être ajustées indivi-

duellement. Cette particularité de réglage indépendant de chacune des six scies est un progrès par rapport à l'art

antérieur et augmente considérablement les possibilités d'u-

tilisation de la machine.

Un dispositif supportant et faisant pivoter une scie

particulière, par exemple la scie 43, est monté sur le sup-

port 53 et sur chaque support semblable de la machine. Ce

dispositif, qui a la forme d'un tringlage du type pantogra-

phe modifié/ comprend une barre de base verticale 71 (figure 3) fixée à la partie inférieure de la plaque 63, le long de son bord vertical. Un tringlage à double parallélogramme comprenant des barres 72, 73, 74 et 75 relie la barre fixe 71 à une barre de base flottante intermédiaire 76 sur laquelle est monté un pignon 77, commandé ou fou, en prise avec les dents 64 de la plaque semi-circulaire 63. Des pivots 78 et 79 articulant les deux barres 72 et 73 sont disposés sur la barre de base fixe 71 et des pivots correspondants 80 et 81 articulant les deux barres 74 et 75 sont montés sur la barre

de base flottante 76, les d-eux barres longues 73, 74 du trin-

glage inférieur à double parallélogramme situé entre les barres de base 71 et 76 étant articulées par un pivot indiqué

en 82.

Un second tringlage à double parallélogramme, disposé au-dessus de la barre de base flottante 76, comprend deux barres longues 83, 84 articulées en 85 et deux barres courtes 86, 87 articulées sur les barres longues en 88 et 89, les' deux pivots 80 et 81 reliant aussi les barres 83 et 86 à la

barre de base flottante 76 qui sépare les doubles parallblo-

grammes supérieur et inférieur du tringlage.

Les deux barres 84 et 87 sont articulées à leur par-

tie supérieure, en 90 et 91, sur une barre de base supérieure mobile 90', à laquelle le moteur 92 entraînant la scie 43 est assujetti. Un pignon fou ou commandé 93, monté sur la barre ', est en prise avec les dents 64 de la plaque 63. Au moins l'un des pignons 77 et 93 est commandé par un dispositif

classique non représenté.

Le tringlage représenté sur la figure 3 et décrit plus haut permet b la scie 43 de pivoter d'un arc complet de 1800 entre les deux positions représentées en traits mixtes,

dans lesquelles la lame 46 est horizontale et peut être tour-

née vers le bas ou vers le haut par rapport au moteur 92. La

scie 43 est représentée dans une position angulaire intermé-

diaire en trait plein sur les figures 3 à 5 et elle peut être réglée à un nombre infini de positions angulaires entre les deux positions extrêmes représentées en traits mixtes. Il convient de noter sur la figure 3 que des axes passant par les pivots 90 et 91 sur la barre 90', par les pivots 80 et 81 sur la barre 76 et par les pivots 78 et 79 se coupent en un

point 94 situé sur la face externe de la lame de scie circu-

laire 46 et sur le plan de référence vertical décrit 49 qui contient l'axe passant par les pivots 78 et 79. En tous points le long du trajet de réglage angulaire des lames de scies sur la plaque semi-circulaire 63, une corde de la lame 46 passant par le point 94 constitue l'axe de pivotement de cette lame particulière dans le plan vertical commun de référence 49. La corde de la lame 46 qui constitue son axe de pivotement dans le plan de référence 49 est représentée en 94a sur la figure

6. Les cordes correspondantes des lames 47 et 48 sont indi-

quées en 94b et 94c sur la figure 6, sur laquelle les scies 44 et 45 sont réglées à des positions verticales différentes de' celle de la scie 43 à l'aide du dispositif représenté particulièrement sur les figures 4 et 5. Il va de soi que quel que soit le réglage de la position verticale de chaque scie des jeux qui en comportent trois, chaque corde 94a, 94b et 94c est toujours située dans le plan vertical de référence 49. De plus, dans toutes les positions de pivotement de la scie 43 ou d'une scie quelconque de son jeus la lame pivote toujours autour du point d'intersection 94 qui définit la

corde de la lame.

Un avantage considérable offert-par cette forme géo-

métrique est le fait que la partie de coupe de chaque lame de scie ne se limite plus à un seul segment périphérique de la lame, comme dans l'art antérieur. Du fait que la lame peut pivoter d'un arc complet de 180 autour du point 94, il est possible d'utiliser deux parties ou segments diamétralement

opposés de chaque lame pour découper des pièces de bois sui-

vant des angles positifs ou négatifs, pendant qu'elles sont

avancées en regard des scies par les convoyeurs déjà indi-

qués. -

I1 va aussi de soi en ce qui concerne la forme géomé-

trique du dispositif déplaçant chaque scie que le cercle pri-

mitif des dents 64 de la-plaque 63 a pour centre le point 94 situé dans le plan de référence 49. La combinaison-du réglage de la-position verticale de chaque scie par le mécanisme

représenté sur les figures 4 et 5 et du réglage de sa posi-

tion de pivotement par le dispositif de la figure 3, augmente considérablement la mobilité de chaque scie en comparaison de l'art antérieur dans lequel toutes l'es scies étaient à une hauteur verticale déterminée commune et ne pouvaient-pivoter que de 900 à cette hauteur. La souplesse de la machine en ce qui concerne la possibilité qu'elle offre d'effectuer un plus grand nombre de coupes sur des pièces de bois suivant des angles extrêmement divers est considérablement accrûe par les

perfectionnements de la présente invention.

Les positions relatives décrites plus haut des lames de scie 46, 47 et 48et de leurs cordes 94a, 94b, 94c dans le plan vertical de référence 49, se répètent exactement

pour les lames 36, 37,-38 du jeu de scies 33, 34 et 35 mon-

tées sur le bâti de base 30. C'est-à-dire que les lames 36,

37 et 38 ont des cordes 95a, 95b et 95c qui sont toutes si-

tuées dans le plan vertical de référence 39 et autour des-

quelles les tringlages à double pantographe,'décrits en détail pour la scie 43,font pivoter indépendamment les diverses

scies. 33, 34 et 35.

Un plan horizontal de référence 96, important pour le réglage et le fonctionnement précis de la machine, peut être établi à l'aide de cordes tendues ou d'éléments analogues de façon à être exactement perpendiculaire aux plans verticaux de référence 39 et 49 et de façon à être situé en travers des éléments inférieurs 41 et 57 des convoyeurs primaires (figure

1). Le plan horizontal de référence 96 est le plan qui défi-

nit la face inférieure des pièces de bois passant de l'avant vers l'arrière dans la machine et c'est par rapport à ce plan 96 que la position verticale des diverses scies des deux jeux est réglée indépendamment pour effectuer la séquence voulue de coupes en liaison avec le réglage de la position angulaire

de chaque scie effectué en la faisant pivoter avec le trin-

glage représenté sur la figure 3. La machine de l'invention a donc une plus grande précision géométrique que les machines de l'art antérieur du fait de l'établissement précis des

plans de référence verticaux et horizontaux.

La figure 8 représente principalement le système des convoyeurs qui transportent les pièces de bois et dans lequel est supprimé l'arbre de torsion allongé et gênantnécessaire

dans l'art antérieur. Cette figure représente les deux con-

voyeurs primaires précités 40 et 56 constitués d'éléments inférieur et supérieur 41, 42 et 57, 58. La figure 8 représente aussi deux éléments convoyeurs inférieurs, auxiliaires et amovibles 97, 98 utilisés comme support intermédiaire dans la machine dans le cas de pièces de bois de grande longueur. Ces éléments auxiliaires sont enlevés du système quand ce sont des pièces de bois courtes qui sont traitées. Comme le montre la figure

8, les éléments 41, 42 et un élément auxiliaire 97 du con-

voyeur 40 sont fixés au bâti de base 30, tandis que le con-

voyeur 56 comprenant les éléments 57, 58 et un élément auxi-

liaire 98 est monté sur le chariot 32 et se déplace avec lui.

Sur la figure 8, le chariot 32 comprend un arbre de propul-

sion 99 (non représenté sur les autres figures) sur lequel sont montés des pignons 100 roulant sur des crémaillères de guidage et de support 101 fixées d'une manière appropriée au bâti

de base 30.

Le chariot et tout le système des convoyeurs de la machine sont commandés par un moteur 102 monté sur le bâti k de base 30 et comportant un renvoi d'angle perpendiculaire à engrenages 103 faisant tourner un arbre transversal 104 monté

sur le bâti 30 et équipé à une extrémité d'un embrayage élec-

tromagnétique 1051qu'un panneau de commande 106 à boutons poussoirs monté sur le bâti 30 (figure 1) permet de rendre sélectivement actif et inactif. L'arbre commandé 104 porte des pignons 107 et 108 en prise avec des chaînes sans fin 109 et 110 longitudinales et parallèles qui, à leur extrémité

éloignée, sont en prise avec des pignons fous 111 et 112 mon-

tés aussi sur le bâti de base 30. La chaîne 109 est reliée à un embrayage électromagnétique 114 qu'elle-entraîne par un

pignon 113. L'embrayage 114 est monté-sur l'arbre 99 qui dé-

place le chariot et sur lequel est monté un autre pignon 115 en prise avec la chaîne 110. L'embrayage 114, comme tous les autres embrayages électromagnétiques du système, est commandé

par un opérateur se tenant au panneau ou poste de commande 106.

Les embrayages électromagnétiques sont des dispositifs clas-

siques qui peuvent aussi être utilisés comme freins.

La chaîne 109 entraînée par le pignon 107 comprend une boucle 116 en prise avec le pignon 117 d'un embrayage et frein électromagnétiques 118 relié à un autre pignon 120 par un renvoi 119 à engrenages coniques. Ce pignon 120 entraîne une chaîne sans fin ascendante 121 en prise avec un pignon 122 comportant une ouverture carrée-destinée à loger et à

entraîner dans un sens un arbre carré 123 comportant un élé-

ment télescopique 124 dont il est possible de faire varier la longueur entre des joints universels 125 et 126 montés sur l'arbre carré. Un pignon 127 monté au-delà du joint 126 sur l'arbre carré entraîne la courroie ou élément supérieur 42 du convoyeur primaire 40 au-dessus de sa courroie ou élément inférieur 41 qui porte des pattes espacées et équidistantes

128 destinées à assurer que les pièces de bois sont entraI-

nées sans glisser en regard-des jeux de scies, de l'avant à

l'arrière de la machine.

- Un autre arbre carré 129, disposé au-des-sous de l'ar-

bre 123, porte un pignon 130 en prise avec l'extérieur de la chaîne 121/de manière à faire tourner l'arbre 129 en sens opposé par rapport à l'arbre 123 et à entraîner ainsi le brin supérieur de l'élément inférieur 41 du convoyeur dans la même direction linéaire que le brin inférieur.de son élément 1l supérieur 42. L'élément inférieur 41 est entraîné par un pignon 131 monté sur l'arbre carré 129. L'élément auxiliaire amovible 97 est accouplé à l'arbre carré 129 qui l'entraîne par un arbre carré amovible plus petit 132 coulissant dans l'arbre 129. L'arbre 132 porte un pignon 133 qui entraîne l'élément auxiliaire 97 situé à la même hauteur que l'élément inférieur 41 du convoyeur primaire. La partie supérieure des

éléments 41 et 97 coïncide avec le plan de référence horizon-

tal 96, comme le montre en particulier la figure 1.

Un système indentique et indépendant entraîne le con-

voyeur 56 monté sur le chariot et comprenant des éléments inférieur et supérieur 57, 58 ainsi qu'un élément inférieur auxiliaire

amovible 98. Ce système d'entraînement indépendant est comman-

dé aussi à partir du panneau 106, de sorte que le convoyeur monté sur le chariot et le convoyeur monté sur le bâti de

base peuvent être mis en fonctionnement ensemble ou indépen-

damment l'un de l'autre. La transmission entraînant le con-

voyeur monté sur le chariot comprend une autre boucle 134 de la chaîne 109 reliée à un autre embrayage-frein électrique 135 relié par un renvoi 136 à engrenage conique à une chaîne ascendante 137 commandant un arbre carré 138 de manière à entraîner l'élément supérieur 58 du convoyeur primaire 56 dans le même sens que l'élément supérieur 42 du convoyeur primaire 40. L'élément inférieur 57 et l'élément auxiliaire

98 sont commandés par un autre carré 139 entraîné par l'ex-

térieur de la chaîne 137 et un arbre carré amovible télesco-

pique 140 correspondant à l'arbre 132.

Il est facile de comprendre maintenant que le système perfectionné des convoyeurs, qui ne comprend pas d'arbre de torsion allongé, est non seulement mieux adapté au traitement de pièces de bois de grande longueur, mais est encore plus précis et beaucoup plus souple. Par exemple, le moteur 102 étant en fonctionnement et les embrayages 105 et 114 excités, le chariot 32, son jeu de scies 43, 44, 45,leurs supports et le convoyeur 56 peuvent être rapprochés ou éloignés de la plate-forme fixe 31, donc du jeu de scies et du convoyeur montés sur elle. En désexcitant les embrayages 105, 114 et en excitant les embrayages 118, 135, les deux convoyeurs primaires 40, 56 peuvent être entraînés ensemble avec ou sans leurs éléments auxiliaires 97 et 98. En rendant inactif l'un des embrayages 118 et 135, l'un des convoyeurs primaires et 56 peut être arrêté, tandis que l'autre avance de façon à faire avancer de biais une ou plu-sieurs pièces de bois 141 en regard des scies afin d'effectuer sur elles des coupes

d'extrémité suivant un angle composé, au lieu de faire avan-

cer une ou plusieurs pièces 142 dans la machine perpendicu-

laireme-nt aux convoyeurs parallèles 40 et 56 (voir figure 9).

La souplesse du système et son indépendance vis-à-vis d'un

arbre de torsion allongé quelconque sont ainsi démontrées.

Le positionnement du chariot, produit en déplaçant l'arbre 99, combiné avec 16 réglage de la position verticale des diverses scies et leur réglage indépendant par pivotement permet à la machine de produire des pièces de bois longues ou courtes extrêmement diverses avec une grande précision et

sur la base d',une production en série. La figure 16 repré-

sente, par exemple, une ferme de toiture comprenant des p-iè--

ces 143 et 144 qui sont représentées séparément à une échelle agrandie sur les figures 18 et 19. L'une ou l'autre de ces pièces est découpée à la longueur voulue et peut avoir toutes les coupes obliques nécessaires effectuées sur ses extrémités opposées en une seule passe dans la machine. De même, les autres pièces 145 et 146 de la ferme (figure 16) peuvent être

produites en série parla machine, comme peuvent l'être d'au-

tres pibces-extrêmement diverses avec un réglage approprié du chariot 32 et un réglage coordonné des scies des deux jeux associés. En cas, de besoin, il est possible de faire pivoter une ou plusieurs scies de chaque jeu de trois scies pour la

ou les mettre à une position dans laquelle la lame est hori-

zontale, puis de régler leur position verticalement de façon

qu'elles cessent d'agir.

La figure 17 représente une armature en treillis ou

élément analogue destiné à la charpente supportant un plan- cher, dont l'âme comprend des pièces.147 représentées-aussi sur la figure

20 et pouvant être produites en une seule passe

dans la machine après en avoir enlevé les convoyeurs auxi-

liaires 97 et 98 utilisés avec les pièces de bois de grande longueur;. La figure 21 montre un piquet 148 d'arpenteur qui peut être produit en une seule passe dans la machine et la figure 22 un autre élément 149 dont les faces d'extrémité taillées obliquement suivant un angle composé peuvent être réalisées sur une pièce disposée de biais comme celle représentée en 141 sur la figure 9. Selon une dernière caractéristique importante de la

machine de l'invention, un accessoire ou mécanisme 151, re-

présenté sur la figure 1 et les figures 10 à 15, est monté

à l'avant du bâti de base 30 et permet de mesurer avec pré-

cision les pièces de bois. Ce mécanisme de mesure comprend un arbre horizontal allongé 152 sur lequel plusieurs colliers

153 sont équidistants le longde l'arbre et situés à des in-

tervalles de 0,30 m par exemple. L'arbre 152 tourillonne dans des paliers 154 et 155, le palier 154 étant fixé au bâti de base 30 et les paliers 155 à un châssis rectangulaire 156 de

mesure ancré lui-même sur le bâti 30 par une équerre 157.

Des paliers de support supplémentaires, non représentés, peu-

vent être disposés à intervalles le long de l'arbre 152.

Chaque collier 153 monté sur l'arbre 152 porte une

cheville radiale 158 dont un petit nombre seulement est re-

présenté sur la figure 10 pour la simplifier. Les chevilles radiales des colliers 153 successifs le long de l'arbre 152

sont circonférentiellement équidistantes et décalées pro-

gressivement les unes des autres de façon qu'une seule che-

ville se trouve dans un plan radial passant par l'arbre 152.

Un commutateur 159 de fin de course monté sur le chariot 32 comprend un levier de commande 160 suspendu. La position angulaire de l'arbre 152 peut être réglée dans ses

paliers de manière à mettre une seule cheville 158 en posi-

tion verticale, comme le montre la figure 12, sur le trajet du levier 160 qui commande le commutateur de fin de course du chariot, de manière qu'elle porte contre ce levier et arrête le chariot 32 en un point particulier correspondant à la longueur de la pièce de bois découpée par les deux jeux

de scies réglables.

Pour faciliter le réglage circonférentiel précis de

l'arbre 152, un disque 161 monté sur lui comprend des ouver-

tures 162 circonférentiellement équidistantes dont l'espace-

ment correspond à l'espacement des chevilles équidistantes 158 d'arrêt du chariot disposées autour de l'arbre 152. Il est possible de faire tourner l'arbre et le disque 161 par rapport à un dispositif indicateur 163 de référence disposé

sur une plaque fixe 164 assujettieau châssis 156 et lors-

qu'une cheville particulière 158 déterminant la longueur vou- -lue d'une pièce de bois et le point d'arrêt du chariot 32 est en position verticale, un ergot, de verrouillage 165 du dispositif 163,est introduit dans une ouverture voisine 162

* du disque 161 qui correspond à la cheville verticale parti-

culière requise 158. Cette cheville particulière 158-et cette cheville seule déclenche le levier 160 et arrête le chariot 32 en un point donné pour établir un espacement précis entre les scies des deux jeux et donc tailler la pièce de bois à

une longueur précise.

Si la longueur voulue n'est pas égale à un nombre pair de pas de 0,30 m correspondant à l'espacement des colliers 153, on utilise une échelle 166 de réglage fin de

la longueur, disposée à la partie supérieure du châssis 156.

Un repère 167 tracé sur la plaque 164 coopère avec l'échelle 166 pour représenter une mesure précise. Une manivelle de réglage 168, située à une extrémité de l'accessoire de mesure,

commande un arbre fileté 169 vissé dans la plaque 164 et l'en-

traine dans l'un et l'autre sens le long de l'échelle 166 afin-de donner une mesure- fine de la longueur de la pièce de bois, quelle que soit cette longueur. Le dispositif de mesure est simple, d'utilisation commode et précis. Il est beaucoup

plus fiable et donne des résultats beaucoup plus constants-

qu'une simple règle de mesure en acier ou un autre dispositif de fortune. De plus, il agit automatiquement et arrête le' chariot 32 portant l'un des jeux de-scies avec précision au

point voulu sur le bâti de base 30.

Le dispositif de mesure comprend aussi un moyen de sécurité'sous la forme de deux disques d'arrêt 170 montés sur l'arbre 152-près de ses extrémités opposées et situés

toujours sur le trajet du levier 160 de commande de l'inter-

rupteur de fin de course, dans toutes les positions de rota-

tion de l'arbre 152. Ces deux disques d'arrêt empêchent tout

dépassement éventuel du chariot 32 dans l'un et l'autre sens.

-Il-va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à la machine décrite et représentée sans

sortir du cadre de l'invention.

- 16

Claims (18)

REVENDICATIONS

1. Machine de découpe de pièces de bois, caractérisée en ce qu'elle comprend une base (30), un premier jeu de scies (33, 34, 35) et un premier convoyeur (40) associé destiné au transport des pièces-de bois montés sur la-base, un chariot (32) mobile sur celle-ci pouvant se rapprocher et s'éloigner du premier jeu de scies (33, 34, 35) et du premier convoyeur

(40), un second jeu de scies-(43, 44, 45) et un second con-

voyeur (56) associé montés isur le chariot (32) pouvant se déplacer avec lui, un mécanisme commun entraînant le chariot

(32) et les premier et second-convoyeurs (40, 56), un dispo-

sitif-indépendant (63, 66, 67, 68) réglant la position ver-

ticale de chaque scie de chaque jeu qui est monté sur la base (30) et sur le chariot (32), un dispositif indépendant (7-1, 72, 73, 74, 75, 76, 83, 84, 86, 87, 90') pouvant faire pivoter chaque scie de chaque jeu d'un arc de 1800 sur le dispositif indépendant de réglage de sa position verticale, les lames (36, 37, 38; 46, 47, 48) des scies de chaque jeu pivotant autour d'une corde (94a, 94b, 94c; 95a, 95b, 95c), de la lame située dans un plan vertical de référence (39, 49)

commun aux scies de chaque jeu.

2. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les premier et second convoyeurs (40, 56) comportent une surface de support des pièces de bois située dans un plan horizontal de référence (96) commun aux deux convoyeurs, la

position verticale de chaque scie pouvant être réglée indé-

pendamment vers le haut ou vers le bas par rapport à ce plan

horizontal de référence (96). -

3. Machine suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le dispositif pouvant faire.pivoter chaque scie

indépendamment d'un arc de 180 comprend un tringlage à pa-

rallèlogrammes multiples (71, 72, 73, 74, 75, 76, 83, 84,-

86, 87, 90') expansibles et'rétractables portant la scie, se déplaçant le long d'une piste semi-circulaire (64) et

montée sur le dispositif indépendant de réglage de la posi-

tion verticale de ladite scie.

4. Machine suivant la revendication 3, caractérisée en ce que chaque scie comprend un moteur (92) entraînant sa

lame et fixé à une extrémité (90') dudit tringlage.

5. Machine suivant la revendication 1, caractérisée

en ce que ledit dispositif de réglage indépendant de la posi-

tion verticale de chaque scie comprend un support indépendant (50, 51, 52; 53, 54, 55) pour chaque scie, monté sur la base (30) ou le chariot (32), des éléments de guidage verticaux (62) de chaque scie étant disposés sur chaque support, chaque dispositif destiné à faire pivoter indépendamment chaque scie

de 1800 étant en prise avec lesdits éléments de guidage ver-

ticaux (62) et étant guidé par eux, un mécanisme d'entraîne-

ment (66, 67, 68) étant accouplé à chaque support et à chaque

dispositif guidé de pivotement de la scie correspondante.

6. Machine suivant la revendication 5, caractérisée en ce que le mécanisme d'entraînement comprend un arbre fileté (66)

commandé manuellement (67) et permettant d'effectuer un régla-

ge fin de la position verticale de chaque dispositif de pivo-

tement d'une scie et de celle-ci, chaque scie étant fixée au

dispositif pouvant la faire pivoter.

7. Machine suivant la revendication 6, caractérisée en ce que des éléments linéaires (69, 70) indicateurs de distance disposés sur chaque support et sur chaque dispositif guidé verticalement de pivotement d'une scie coopèrent de manière que la hauteur relative de chaque scie puisse être

déterminée visuellement.

8. Machine de découpe de pièces de bois, caractérisée en ce qu'elle comprend une base (30), un premier jeu de scies

(33, 34, 35) et un premier convoyeur (40) associé de trans-

port des pièces de bois montés sur la base, un chariot (32) mobile sur celle-ci pouvant se rapprocher et s'éloigner du premier jeu de scies et du premier convoyeur, un second jeu de scies (43, 44, 45) et un second convoyeur associé (56) montés sur le'chariot (32) pouvant se déplacer avec lui, un dispositif de réglage indépendant de la position verticale de chaque scie de chaque jeu étant--monté respectivement sur la base (30) et le chariot (32), un dispositif pouvant faire

pivoter indépendamment chaque scie de chaque jeu, un mécanis-

me commun entraînant le chariot (32) et les premier et second convoyeurs (40, 56) comprenant un seul moteur (102) monté sur la base, des chaînes longitudinales principales (109, 110) montées sur la base et entraînées par ledit moteur (102), un élément de propulsion (99) du chariot (32) relié auxdites chaînes (109, 110) longitudinales et entraîné par elles, une transmission (116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124,

127, 129, 130, 131) reliant l'une desdites chaînes longitudi-

nales (109) au premier convoyeur (40) de manière à l'entraî-

ner, une transmission (134, 135, 136, 137, 138, 139) indépen-

dante de la première reliant l'une desdites chaînes (109) au second convoyeur (56), de sorte que les convoyeurs peuvent fonctionner indépendamment ou ensemble, lesdites première et seconde transmissions comprenant des embrayages (118, 135)

pouvant être commandés à distance.

9. Machine suivant la revendication 8, caractérisée en ce qu'au moins un embrayage supplémentaire (114) pouvant être commandé à distance est monté entre lesdites chaînes longitudinales d'entraînement (109, 110) et l'élément de

propulsion (99) du chariot (32).

10. Machine suivant la revendication 9, caractérisée en ce que ledit élément de propulsion (99) du chariot. (32) est un arbre roulant disposé transversalement à la base (30)

et aux chaînes longitudinales principales (109, 110).

11. Machine suivant la revendication 8, caractérisée

en ce que lesdits premier et second convoyeurs (40, 56) com-

prennent chacun une courroie ou élément inférieur (41, 57) équipé de pattes (128) et une courroie ou élément supérieur (42, 58) destinés à maintenir les pièces de bois et reliés

tous les deux auxdites transmissions qui les entraînent.

12. Machine suivant la revendication-ll, caractérisée en ce que des courroies ou éléments inférieurs, auxiliaires et amovibles (97, 98) desdits premier et second convoyeurs (40, 56), situés à la même hauteur que les éléments (41, 57) équipés de pattes (128) sont reliés auxdites transmissions

qui les entraînent par des dispositifs d'accouplement démon-

tables.

13. Machine suivant la revendication 12, caractérisée

en ce que chaque dispositif d'accouplement démontable com-

prend des arbres télescopiques coaxiaux (129, 132; 139, 140) qui sont reliés à un élément convoyeur auxiliaire (97, 98) et à un élément (41, 57) équipé de pattes (128) et destinés à être séparés pour permettre de démonter les convoyeurs

auxiliaires (97, 98).

14. Machine suivant la revendication 9, caractérisée en ce que tous les embrayages (105, 114, 118, 135) sont des

embrayages électriques commandés indépendamment à distance.

15. Machine suivant l'une des revendications 1 et 8,

caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme (151) de précision monté sur ladite base (30), mesurant la longueur

d'une pièce de bois et arrêtant automatiquement le chariot (32).

16. Machine de découpe de pièces de bois, caractéri-

sée en ce qu'elle comprend une base (30) sur laquelle un chariot (32) est mobile, des jeux de scies (33, 34, 35; 43, 44, 45) et des convoyeurs associés (40, 56) destinés au transport des pièces de bois qui sont montés respectivement sur la base et sur le chariot, un mécanisme commun entraînant lesdits convoyeurs et le chariot; un mécanisme de précision (151) disposé sur la base mesurant la longueur d'une pièce de bois et arrêtant automatiquement le chariot, ledit mécanisme (151) comprenant un arbre rotatif (152) disposé longitudinalement à ladite base, un dispositif (156, 164, 168, 169) réglant l'arbre (152) à une position axiale précise le long de la

base, plusieurs chevilles radiales (158) d'arrêt équidistan-

tes axialement et circonférentiellement qui sont espacées sur l'arbre (152), des éléments circonférentiels (161, 165) verrouillables de l'arbre (152) ne permettant qu'à une seule cheville radiale d'arrêt (158) d'être disposée à un moment

donné sur le trajet de l'organe de commande (160) d'un commu-

tateur de fin de course (159) monté sur le chariot mobile (32)

afin d'arrêter automatiquement celui-ci sur la base (30) à une position cor-

respondant à la mesure de la longueur voulue d'une pièce de

bois découpée dans la machine.

17. Machine suivant la revendication 16, caractérisée

en ce que lesdits éléments circonférentiels (161, 165) ver-

rouillables de positionnement sont montés sur le dispositif (156, 164, 168, 169) permettant de régler la position axiale

de l'arbre (152).

18. Machine suivant la revendication 17, caractérisée en ce que le dispositif réglant la position axiale dudit arbre (152) comprend un indicateur linéaire de distance (166, 167) disposé le long de l'axe de l'arbre et commandé manuellement

par un arbre fileté (169) et une manivelle (168).