EP1876928B1

EP1876928B1 - Embout de lattes tripode a debattement hautement stabilise

Info

Publication number: EP1876928B1
Application number: EP06743852A
Authority: EP
Inventors: Jacques Lobry; Jean-Jacques Bonnefoy; Christophe Tat
Original assignee: Tournadre Standard Gum SA
Current assignee: Tournadre Standard Gum SA
Priority date: 2005-04-27
Filing date: 2006-04-27
Publication date: 2009-01-14
Anticipated expiration: 2026-04-27
Also published as: ATE420578T1; EP1876928A2; US7621004B2; US20090126106A1; DE602006004863D1; FR2885021B1; WO2006114553A3; WO2006114553A2; ES2322717T3; FR2885021A1

Description

L'invention concerne le domaine de la suspension élastique de lattes d'un sommier à lattes.
Elle concerne plus précisément un dispositif de suspension de lattes de sommier constitué d'un embout présentant une section supérieure qui comporte au moins un logement pour accueillir l'extrémité d'une latte, une section inférieure munie de moyens d'ancrage dudit embout sur un cadre de sommier, et une section intermédiaire comportant des éléments de suspension reliant la section inférieure à la section supérieure.
Un tel dispositif est généralement fixé à un long pan du cadre de sommier.
Parmi les embouts déjà connus, il en existe deux grandes familles.
La première famille est constituée par les embouts dont les éléments de suspension sont disposés selon la direction longitudinale du long pan. Ceux-ci peuvent comprendre un ou plusieurs ovales superposés aptes- à fléchir sur eux-mêmes lorsque une charge verticale est appliquée sur l'embout.
Dans cette première famille, les éléments de suspension sont généralement formés en matériau souple, offrant une suspension souple.
En outre, la disposition des éléments permet d'éviter le phénomène de roulis, à savoir un mouvement de balancement dans un plan parallèle aux lattes et perpendiculaire au long pan.
La seconde famille est constituée par les embouts dont les éléments de suspension sont disposés perpendiculairement au long pan, tels ceux décrits dans la demande de brevet français publiée au nom de la demanderesse sous le numéro FR 2 854 313 . Les éléments de suspension de ces embouts fournissent un grand débattement, ce qui offre un meilleur confort pour l'utilisateur.
Dans cette seconde famille, les éléments de suspension sont généralement formés en matériau rigide pour supporter les efforts appliqués sur l'embout.
En outre, la disposition des éléments de suspension permet d'éviter le phénomène de tangage, à savoir un mouvement de balancement dans un plan orthogonal aux lattes et parallèle au long pan.
Le but de l'invention est de combiner les avantages des embouts des deux familles décrites ci-dessus, afin de fournir un embout présentant une meilleure stabilité.
L'invention atteint son but par le fait que les éléments de suspension comprennent au moins une paroi longitudinale apte à se plier selon au moins une ligne de pliage s'étendant substantiellement longitudinalement, et au moins une paroi transversale apte à se plier selon une ligne de pliage s'étendant substantiellement transversalement.
Par paroi longitudinale, on entend une paroi qui s'étend substantiellement selon la direction longitudinale de l'embout, qui est aussi de préférence la direction longitudinale du long pan.
Par paroi transversale, on entend une paroi qui s'étend substantiellement selon la direction transversale de l'embout, qui est aussi de préférence une direction orthogonale à la direction longitudinale du long pan.
De manière préférentielle, l'embout selon l'invention est fixé au long pan de telle manière que la latte qu'il accueille, s'étend sensiblement perpendiculairement par rapport à la direction longitudinale du long pan.
Ainsi, généralement, la direction longitudinale est orthogonale à la direction d'emboîtement des lattes tandis que la direction transversale est parallèle à la direction d'emboîtement des lattes.
L'invention combine donc les avantages des embouts de deux familles décrites ci-dessus afin d'améliorer la stabilité du dispositif de suspension et d'éviter les effets de roulis et de tangage rencontrés dans les embouts des familles décrites ci-dessus.
Avantageusement, les éléments de suspension comprennent une paire de parois transversales et une paroi longitudinale disposée sensiblement entre les deux parois transversales.
De préférence, les parois transversales sont disposées aux extrémités de l'embout et la paroi longitudinale est disposée sensiblement au centre de l'embout, vu dans sa direction longitudinale.
L'association de deux parois transversales permet d'améliorer la répartition de la charge sur les différentes parois, et a fortiori améliore la stabilité du dispositif de suspension selon l'invention.
Avantageusement, vue selon la direction transversale de l'embout, l'envergure de la paroi longitudinale, lorsqu'elle est pliée ou dépliée, est sensiblement égale ou légèrement inférieure à la largeur de la section inférieure.
Ainsi, vue selon la direction transversale de l'embout, la paroi longitudinale est comprise dans un volume délimité par deux plans parallèles passant par les extrémités de la section inférieure.
Dès lors, même en position pliée, l'envergure de la paroi longitudinale est tout au plus égale à la largeur de la section inférieure.
On comprend donc que grâce au dispositif selon l'invention, l'encombrement transversal (c'est-à-dire, vu selon la direction transversale de l'embout) de la paroi longitudinale est réduit par rapport aux embouts de l'art antérieur.
Avantageusement, vue selon la direction transversale de l'embout, la largeur de chacune des parois transversales est sensiblement égale ou légèrement inférieure à la largeur de la section inférieure.
On comprend donc que l'encombrement transversal des éléments de suspension est tout au plus égal à la largeur de la section inférieure.
De manière générale, la largeur de la section inférieure correspond à la largeur des moyens d'ancrage.
Cette disposition avantageuse permet en particulier de pouvoir fixer les embouts contre la face intérieure du long pan, sans que les éléments de suspension puissent venir en butée contre le long pan lorsqu'une charge est appliquée sur l'embout.
Elle permet également de pouvoir fixer un embout sur le bord supérieur d'un long pan, de telle sorte que l'encombrement transversal des parois est tout au plus égal à l'épaisseur du long pan.
Avantageusement, vue selon la direction transversale de l'embout, la paroi longitudinale comporte au moins une portion coudée de manière à définir la ligne de pliage.
On comprend que la ligne de pliage est la ligne autour de laquelle la paroi longitudinale se plie lorsqu'une charge est appliquée sur l'embout.
Selon un premier mode de réalisation, la paroi longitudinale comporte une unique portion coudée.
De préférence, cette unique portion coudée est orientée de telle manière qu'elle s'ouvre vers l'extérieur du cadre de sommier.
Selon un deuxième mode de réalisation, la paroi longitudinale comporte en outre une seconde portion coudée définissant une seconde ligne de pliage, ladite portion étant orientée de telle manière qu'elle s'ouvre vers l'intérieur du cadre de sommier.
On comprend donc que la paroi longitudinale, vue dans une section prise dans un plan transversal à l'embout, présente sensiblement la forme d'un zigzag ou d'un « S » apte à se replier sur lui-même lorsqu'une charge est appliquée sur l'embout.
Comme la paroi longitudinale est apte à se replier sur elle-même, on comprend que l'encombrement transversal de cette paroi est quasiment le même, quelle que soit la charge appliquée à l'embout.
En outre, on comprend que le fait de prévoir une seconde portion coudée définissant une seconde ligne de pliage permet d'augmenter le débattement de la paroi longitudinale, tout en conservant l'avantage de l'encombrement transversal restreint.
Sans sortir du cadre de l'invention, on peut prévoir des portions coudées supplémentaires s'ouvrant alternativement vers l'intérieur et l'extérieur du cadre de sommier, afin d'augmenter encore le débattement de la paroi longitudinale, tout en conservant l'avantage de l'encombrement transversal restreint.
Avantageusement, vue dans un plan de référence parallèle à la latte, la projection orthogonale de la ligne de pliage de la paroi longitudinale est courbe.
Par plan de référence, on entend un plan qui est parallèle à la plus grande surface de la latte. De préférence, ce plan est horizontal.
De préférence, cette projection est une portion d'arc s'ouvrant vers l'intérieur du cadre de sommier.
Cette ligne de pliage permet avantageusement d'améliorer encore la stabilité de la paroi longitudinale en évitant le roulis de la section supérieure.
Avantageusement, vue dans un plan de référence parallèle à la latte, la projection orthogonale de la ligne de pliage de la paroi transversale est courbe.
De préférence, cette projection est une portion d'arc s'ouvrant vers l'intérieur de la section intermédiaire de l'embout.
Cette ligne de pliage courbe permet avantageusement d'améliorer davantage la stabilité de la paroi transversale en évitant le tangage de la section supérieure.
De manière préférentielle, la section supérieure comporte deux logements pour accueillir les extrémités de deux lattes.
Avantageusement, la paroi longitudinale comporte en outre deux bras supérieurs, chacun d'entre eux étant relié à l'un des logements.
De manière préférentielle, l'un des logements est relié à l'une des parois transversales et à l'un des bras supérieurs, tandis que l'autre logement est relié à l'autre paroi transversale et à l'autre bras supérieur.
Ainsi, grâce aux deux bras supérieurs, chacun des deux logements peut avantageusement bouger sensiblement indépendamment l'un de l'autre, ce qui permet d'obtenir un découplage mécanique des deux lattes, chacune pouvant être amortie indépendamment de l'autre.
Avantageusement, la paroi longitudinale comporte en outre deux bras inférieurs reliés à la section inférieure, afin d'améliorer encore le découplage entre les lattes.
Selon une variante, un plateau d'appui pour un matelas est disposé au-dessus des deux logements.
Ce plateau d'appui peut être formé d'un matériau antidérapant afin de maintenir le matelas.
Selon une autre variante, chacun des logements comporte un prolongement formant portion d'appui pour un matelas.
De manière préférentielle, la section inférieure comporte en outre un logement supplémentaire pour recevoir l'extrémité d'une latte inférieure.
Selon une variante, les moyens d'ancrage comportent au moins un tenon destiné à loger dans un trou ménagé dans le cadre de sommier.
Selon une autre variante, les moyens d'ancrage comportent au moins un manchon pour la fixation à un tenon solidaire du cadre de sommier.
L invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation indiqués à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 représente une vue de face du premier mode de réalisation de l'embout selon l'invention ;
la figure 2 représente une vue en coupe transversale du premier mode de réalisation de l'embout, prise selon le plan de coupe II-II visible sur la figure 1 ;
la figure 3 est une vue en coupe du premier mode de réalisation de l'embout, prise selon le plan de coupe III-III visible sur la figure 1 , montrant les lignes de pliage des parois ;
la figure 4 représente une vue en perspective d'une variante du premier mode de réalisation de l'embout selon l'invention ;
la figure 5 représente le deuxième mode de réalisation de l'embout selon l'invention ;
la figure 6 est une vue en coupe latérale du deuxième mode de réalisation de l'embout selon le plan de coupe VI-VI visible sur la figure 5 ;
la figure 7 est une vue en coupe du deuxième mode de réalisation de l'embout selon le plan de coupe VII-VII visible sur la figure 5 , montrant les lignes de pliage des parois dont une première ligne de pliage de la paroi longitudinale ;
la figure 8 est une vue en coupe du deuxième mode de réalisation de l'embout selon le plan de coupe VIII-VIII visible sur la figure 6 , montrant les lignes de pliage des parois dont une seconde ligne de pliage de la paroi longitudinale ;
la figure 9 est une vue latérale en coupe d'une variante du deuxième mode de réalisation de l'embout selon l'invention, lorsque celui-ci est fixé au long pan.
la figure 10 est une vue en perspective de la variante de l'embout de la figure 9 ;
la figure 11 est une vue en perspective d'une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'embout selon l'invention ;
la figure 12 est une vue en perspective d'une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'embout selon l'invention ;
la figure 13 représente une vue de côté de l'embout selon l'invention, montrant une première variante des moyens d'ancrage ;
la figure 14 représente une vue en coupe latérale de l'embout de la figure 13 lorsque celui est fixé au long pan ; et
la figure 15 représente une vue en perspective de l'embout de la figure 13 lorsque celui est fixé au long pan ; et

A l'aide des figures 1 à 4 , on va tout d'abord décrire le premier mode de réalisation de l'embout selon l'invention.
L'embout 10 selon l'invention, avantageusement réalisé en une seule pièce à partir d'un matériau élastomère, présente une section supérieure 12 qui comporte deux logements 14 et 16 pour accueillir les extrémités de deux lattes parallèles, et une section inférieure 18 qui est munie de moyens d'ancrage pour la fixation sur un long pan 15.
L'embout comporte en outre une section intermédiaire 20 reliant la section supérieure 12 à la section inférieure 18.
L'embout 10 présente un plan de symétrie vertical défini par la ligne II-II sur la figure 1 .
Par souci de commodité, on définit la direction longitudinale DL de l'embout comme étant celle orthogonale aux lattes et parallèle à la direction longitudinale du long pan 15.
De même, on définit la direction transversale DT de l'embout comme étant celle orthogonale à la direction longitudinale du long pan et parallèle aux lattes.
Selon une variante, les moyens d'ancrage comportent préférentiellement deux manchons 22 et 24 qui s'étendent sensiblement selon la direction transversale de l'embout.
Comme on peut le voir sur la figure 1 , les manchons présentent une section ayant sensiblement la forme d'un « C » et ont une longueur « L » visible sur la figure 2 , qui constitue de préférence la largeur de la section inférieure 18.
Ces manchons sont destinés à coopérer avec des tenons fixés dans un long pan.
La section inférieure 18 comporte en outre un logement supplémentaire 26 destiné à recevoir une latte inférieure.
La section supérieure 12 comprend deux goussets parallèles 28 et 30 qui délimitent les logements 14 et 16.
Comme on le voit sur la figure 4 , un plateau d'appui 32 est disposé au dessus des goussets 28,30 et se prolonge selon la direction transversale de l'embout 10 tout en étant légèrement relevé. Ce plateau d'appui 32 est apte à recevoir un matelas non représenté ici. En outre, ce plateau 32 est préférentiellement constitué d'un matériau antidérapant servant à maintenir le matelas.
Selon invention, la section intermédiaire 20 comporte des éléments de suspension se présentant sous la forme de parois 34, 36, 38 qui relient la section inférieure 18 à la section supérieure 12.
Plus précisément, ces éléments de suspension comportent de préférence deux parois transversales 34, 36, qui sont disposées à chacune des extrémités de l'embout 10, vu selon sa direction longitudinale.
La présence de ces deux parois transversales 34, 36 permet de limiter le tangage de la section supérieure par rapport à la section inférieure, c'est-à-dire un mouvement de balancement dans un plan orthogonal au plan de symétrie de l'embout 10 et sensiblement parallèle au long pan 15.
Chacune de ces parois transversales 34, 36 s'étend substantiellement selon la direction transversale de l'embout 10, et peut se plier selon une ligne de pliage 40,42 qui s'étend substantiellement transversalement.
Comme on le voit sur la figure 1 , en observant l'embout de face, on constate que chacune des parois transversales présente une forme sensiblement incurvée en « C » s'ouvrant vers l'intérieur de la section intermédiaire 20 de l'embout 10.
Les lignes de pliage 40,42 sont notamment visibles sur la figure 3 qui représente une coupe III-III prise selon un plan parallèle à un plan de référence aux lattes, ledit plan étant parallèle à la plus grande face des lattes et, en l'espèce, sensiblement horizontal.
Comme on le constate sur cette figure 3 , les lignes de pliage 40,42 présentent une courbure s'ouvrant vers l'intérieur de la section intermédiaire 20.
La courbure avantageuse des lignes de pliage 40, 42 des parois transversales 34,36 permet d'éviter le roulis, c'est-à-dire un mouvement de balancement dans le plan de symétrie II-II de l'embout 10.
Les éléments de suspension comportent en outre une paroi longitudinale 38 s'étendant substantiellement selon la direction longitudinale de l'embout 10.
Cette paroi longitudinale 38, visible sur les figures 1 à 4 , est apte à se plier selon une ligne de pliage 44 s'étendant substantiellement longitudinalement par rapport à l'embout 10.
Comme on le voit sur la figure 1 , la paroi longitudinale 38 présente une portion coudée 46 s'ouvrant vers l'extérieur du cadre de sommier (non représenté sur cette figure), cette portion coudée étant disposée sensiblement dans une partie médiane de la section intermédiaire 20.
On comprend que la ligne de pliage 44 est formée le long de la portion coudée 46 et que, par conséquent, la paroi longitudinale 38 est apte à se plier autour de la portion coudée 46.
Afin de limiter encore plus le tangage, la ligne de pliage 44 de la paroi longitudinale, vue en projection orthogonale dans un plan de référence aux lattes, présente la forme d'une courbe s'ouvrant vers l'intérieur du cadre de sommier.
A l'aide de la figure 2 , on va maintenant expliquer plus en détail un intérêt de la forme particulière de la paroi longitudinale 38.
Comme on le constate sur la figure 2 , la section inférieure 18 présente une largeur « L ».
On appelle « E1 » l'envergure de la paroi longitudinale 38 et « E2 », la largeur des parois transversales 34, 36, vue dans la direction transversale de l'embout 10.
Selon l'invention, l'envergure « E1 » et la largeur « E2 » sont de préférence tout au plus égales à la largeur « L » de la section inférieure 18, de manière à minimiser l'encombrement transversal des éléments de suspension 34, 36, 38.
En particulier, grâce à cette forme avantageuse, on comprend que lorsque une charge verticale est appliquée à l'embout 10, la paroi longitudinale 38 se replie sur elle-même de sorte qu'elle reste sensiblement dans le volume délimité par des plans parallèles au plan de symétrie passant par les extrémités transversales de la section inférieure.
A tout le moins, on souhaite que la paroi longitudinale 38 ne dépasse pas transversalement de ce volume dans la direction du long pan.
En particulier, lorsqu'une charge verticale est appliquée à l'embout 10, la paroi longitudinale ne vient pas en contact avec le long pan 15 auquel l'embout 10 est fixé, de sorte qu'il est possible de fixer l'embout 10 sur une face du long pan 15 à l'intérieur du cadre de sommier.
Sur les figures 5 à 8 , on a représenté le deuxième mode de réalisation de l'embout selon l'invention.
Les parties qui sont identiques à celles du premier mode de réalisation portent les mêmes références numériques augmentées de la valeur cent.
L'embout 100 du deuxième mode de réalisation se distingue essentiellement par la forme de la paroi longitudinale 138.
Comme on le voit sur la figure 6 , par rapport à la paroi longitudinale 38 du premier mode de réalisation, cette paroi 138 comprend une seconde portion coudée 147 de sorte que la section de cette paroi présente, dans le plan de symétrie, la forme générale d'un zigzag ou d'un « S ».
La seconde portion coudée est disposée de telle sorte qu'elle s'ouvre vers l'intérieur du cadre de sommier auquel l'embout 100 est fixé, comme on le voit sur la figure 10 .
On comprend également que la seconde portion coudée définit une seconde ligne de pliage 149 pour la paroi 138.
L'envergure de la paroi longitudinale 138, vue selon la direction transversale de l'embout 100, est la plus grande distance transversale existant entre les deux lignes de pliage 144 et 149.
On comprend que lorsqu'une charge verticale est appliquée à l'embout 100, la paroi longitudinale 138 est apte à se plier sur elle-même de sorte que son encombrement transversal demeure quasiment identique, quelque soit la charge appliquée à l'embout 100.
Comme on le constate à l'aide de la figure 9 , la forme particulière de la paroi longitudinale 138 présente l'avantage de ne pas venir en butée avec la face intérieure 158 du long pan 150 auquel l'embout 100 est fixé.
Cette forme en zigzag ou en « S » permet également de pouvoir augmenter la hauteur de la paroi longitudinale, c'est-à-dire, augmenter le débattement de la suspension formée par la paroi longitudinale 138.
Les figures 7 et 8 montrent quant à elles les lignes de pliage 140 et 142 des parois transversales 134, 136, ainsi que les lignes de pliage 144 et 149 de la paroi longitudinale 138.
De préférence, les projections orthogonales dans le plan de référence aux lattes des lignes de pliage 144 et 149 de la paroi longitudinale 138 présentent toutes deux la forme d'une courbe s'ouvrant vers l'intérieur du cadre de sommier.
Dans le deuxième mode de réalisation, la paroi longitudinale 138 comporte de manière avantageuse une paire de bras supérieurs 153, 155 délimitant entre eux un évidement supérieur 157 reliant le corps de la paroi longitudinale à chacun des goussets 128 et 130.
Comme on le voit sur la figure 5 , chacun des goussets 128, 130 est relié à l'une des parois transversale 134, 136 d'une part, et à l'un des bras supérieurs 153, 155 d'autre part, de telle sorte que les goussets et a fortiori les lattes sont sensiblement découplés mécaniquement l'un de l'autre.
On comprend que plus l'évidement 157 défini entre les deux bras supérieurs 153, 155 est important, plus le découplage mécanique est prononcé.
Il est donc possible de jouer sur la taille de l'évidement 157 afin d'adapter le découplage mécanique des lattes.
De façon préférentielle, la paroi longitudinale 138 comporte en outre une paire de bras inférieurs 161, 163 délimitant entre eux un évidement inférieur 165.
On comprend que la paroi longitudinale est ainsi reliée à la section inférieure 118 par l'intermédiaire des deux bras inférieurs 161, 163.
Cet évidement inférieur 165 permet d'améliorer encore le découplage mécanique entre les lattes.
Les figures 5 , 9 et 10 représentent une autre variante des manchons de l'embout pour la fixation sur le long pan 150.
Ces moyens d'ancrage comprennent des manchons 162, 164 présentant la forme générale d'un « U » inversé dont les branches 163 sont recourbées vers l'intérieur du « U ».
Chacun de ces manchons 162, 164 est apte à coopérer avec un tenon 166 fixé dans le long pan 150, comme cela a été représenté sur la figure 9 .
On comprend que la forme particulière des manchons 162, 164 permet une fixation rapide aux tenons 166 : les branches 163 recourbées se déforment en se courbant davantage au passage du tenon 166 puis reprennent leur position initiale de sorte qu'elles empêchent le tenon 166 de sortir du manchon correspondant 162, 164.
Les figures 11 et 12 représentent des variantes du plateau d'appui 32.
La figure 11 montre les logements 114, 116 comportant des prolongements 114a et 116a destinés à former deux demi plateaux d'appui pour un matelas non représenté ici.
La figure 12 montre une autre variante du plateau d'appui 117 reliant les prolongements 114a et 116a.
Sur la figure 13 , on a représenté une variante des moyens d'ancrage de l'embout selon l'invention 200.
Les moyens d'ancrage comprennent un mono tenon 290 s'étendant selon la direction transversale de l'embout 200, en dessous des éléments de suspension. Ce mono tenon 290 est en outre disposé sensiblement au centre de la section inférieure,
Dans cette seconde variante, les moyens d'ancrage comportent en outre une plaque d'appui 282, visible sur la figure 14 , s'étendant dans un plan sensiblement parallèle au plan de référence.
Comme on le comprend à l'aide des figures 14 et 15 , l'embout 200 est apte à reposer sur le bord supérieur du long pan 250 par l'intermédiaire de la plaque d'appui 282.
En outre, un trou 284 est prévu dans le long pan afin de recevoir le mono tenon 290.
Comme on le constate sur la figure 14 , la largeur de la section inférieure 218 de l'embout 200 peut-être dimensionnée de manière à être égale à l'épaisseur du long pan 250.
Enfin, le logement supplémentaire 270 pour la latte inférieure 280 est de préférence disposé sensiblement dans le prolongement du mono tenon 290.

Claims

Dispositif de suspension de lattes de sommier constitué d'un embout (10, 100, 200) présentant une section supérieure (12, 112) qui comporte au moins un logement (14, 16, 114, 116) pour accueillir l'extrémité d'une latte, une section inférieure (18, 118) munie de moyens d'ancrage (22, 24, 162, 164, 290) dudit embout (10, 100, 200) sur un cadre de sommier, et une section intermédiaire (20) comportant des éléments de suspension (34, 36, 38, 134, 136, 138) reliant la section inférieure (18, 118) à la section supérieure (12, 112), caractérisé en ce que les éléments de suspension (34, 36, 38, 134, 136, 138) comprennent au moins une paroi longitudinale (38, 138) apte à se plier selon au moins une ligne de pliage (44) s'étendant substantiellement longitudinalement, et une paire de parois transversales (34, 36, 134, 136) apte à se plier selon une ligne de pliage (40,42) s'étendant substantiellement transversalement et en ce que la paroi longitudinale (38, 138) est disposée sensiblement entre les deux parois transversales (34, 36, 134, 136).
Dispositif de suspension selon la revendication 1, caractérisé en ce que, vue selon la direction transversale de l'embout (10, 100, 200), l'envergure de la paroi longitudinale (38, 138), lorsqu'elle est pliée ou dépliée, est sensiblement égale ou légèrement inférieure à la largeur de la section inférieure (18, 118).
Dispositif de suspension selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que, vue selon la direction transversale de l'embout (10, 100, 200), la largeur de chacune des parois transversales (34, 36, 134, 136) est sensiblement égale ou légèrement inférieure à la largeur de la section inférieure (18, 118).
Dispositif de suspension selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que, vue selon la direction transversale de l'embout (10, 100, 200), la paroi longitudinale (38, 138) comporte au moins une portion coudée (46, 146) de manière à définir la ligne de pliage.
Dispositif de suspension selon la revendication 4, caractérisé en ce que la portion coudée (46, 146) est orientée de telle manière qu'elle s'ouvre vers l'extérieur du cadre de sommier.
Dispositif de suspension selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la paroi longitudinale (38, 138) comporte en outre une seconde portion coudée (147) définissant une seconde ligne de pliage (149), ladite portion (147) étant orientée de telle manière qu'elle s'ouvre vers l'intérieur du cadre de sommier.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, vue dans un plan de référence parallèle à la latte, la projection orthogonale de la ligne de pliage (44, 144, 149) de la paroi longitudinale (38, 138) est courbe.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que, vue dans un plan de référence parallèle à la latte, la projection orthogonale de la ligne de pliage (40, 42) de la paroi transversale (34, 36, 134, 136) est courbe.
Dispositif de suspension selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la section supérieure (12, 112) comporte deux logements (14, 16, 114, 116) pour accueillir les extrémités de deux lattes.
Dispositif de suspension selon la revendication 9, caractérisé en ce que la paroi longitudinale (38, 138) comporte en outre deux bras supérieurs (153, 155), chacun d'entre eux étant relié à l'un des logements (14, 16, 114, 116).
Dispositif de suspension selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la paroi longitudinale (38, 138) comporte en outre deux bras inférieurs (161, 163) reliés à la section inférieure (18, 118).
Dispositif selon la revendication 9 et l'une quelconque des 12. Dispositif selon la revendication 9 et l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'un plateau d'appui (32) pour un matelas est disposé au dessus des deux logements (14, 16, 114, 116).
Dispositif selon la revendication 9 et l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que chacun des logements (114, . 116) comporte un prolongement (114a, 116a) formant portion d'appui pour un matelas.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la section inférieure (18, 118) comporte en outre un logement supplémentaire (26, 270) pour recevoir l'extrémité d'une latte inférieure (280).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (22, 24, 162, 164, 290) comportent au moins un tenon (290) destiné à loger dans un trou ménagé dans le cadre de sommier.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que les moyens d'ancrage (22, 24, 162, 164, 290) comportent au moins un manchon (22, 24, 162, 164) pour la fixation à un tenon (166) solidaire du cadre de sommier.