L'invention a trait aux sanitaires publics.
En règle générale, les sanitaires publics comportent
un compartiment sanitaire équipé d'une cuvette de W-C
destinée à satisfaire tous les besoins des passants.
A titre documentaire, on pourra se reporter à la
demande de brevet français au nom de la demanderesse,
publiée sous le numéro FR-A-2 805 293.
Les sanitaires de ce type donnent satisfaction, car
ils répondent immédiatement aux besoins des passants.
Toutefois, il suffit de se promener dans la rue en
période d'affluence pour constater que des files d'attente
se créent devant la porte d'entrée de ce type de
sanitaire.
En effet, non seulement ils requièrent un certain
nombre de manipulations de la part de l'utilisateur, mais
il est nécessaire d'attendre, entre deux utilisations
consécutives, le nettoyage du compartiment sanitaire.
Bien que des progrès aient été réalisés dans ce
domaine, l'attente dure parfois quelques minutes et il
arrive que les passants (notamment les hommes) se
détournent des sanitaires publics au profit d'autres
solutions plus immédiates, au détriment de l'hygiène
publique.
L'invention vise à remédier notamment aux
inconvénients précités, en proposant un sanitaire qui
permette d'augmenter sa propre fréquentation tout en
réalisant des économies d'eau et d'énergie.
A cet effet, l'invention propose un sanitaire
comportant un compartiment sanitaire dans lequel se trouve
une cuvette de W-C, ainsi qu'un local technique séparé
dudit compartiment sanitaire et accessible depuis
l'extérieur du sanitaire par une porte, indépendamment de
l'accès au compartiment sanitaire, sanitaire comportant en
outre un urinoir, formé au moins en partie dans la porte
du local technique et séparé dudit compartiment sanitaire.
De la sorte, deux personnes peuvent simultanément
utiliser le sanitaire, ce qui augmente sa fréquentation.
De plus, les besoins pressants des hommes peuvent être
satisfaits rapidement sans recourir au compartiment
sanitaire, au bénéfice de la simplicité d'utilisation et
d'économies substantielles d'eau et d'énergie.
En outre, la mise à profit de la porte du local
technique permet de substantielles économies de place et
de coût.
L'urinoir peut même s'étendre au moins en partie dans
le local technique, de sorte que l'espace existant est mis
à profit sans qu'il soit nécessaire d'empiéter plus avant
sur la voie publique.
L'urinoir comporte par exemple un bassin collecteur
qui empiète sur le sol du local technique, ainsi qu'une
paroi frontale formée dans la porte du local technique,
cette paroi frontale s'étendant de préférence suivant le
contour du bassin. Ce contour étant par exemple semi-circulaire,
la paroi frontale est alors sensiblement
cylindrique.
De plus, le bassin collecteur peut être surmonté d'une
grille apte à supporter le poids d'une personne.
En outre, l'urinoir peut être équipé d'une voie d'eau
propre à former un rideau aqueux coulant sur la surface de
la paroi frontale. Cette voie d'eau comporte par exemple
un réservoir d'eau qui, surmontant l'urinoir, se vidange
dans celui-ci sous la commande d'un dispositif approprié.
Afin de favoriser un écoulement laminaire, il est
préférable d'enduire la paroi frontale d'un produit
hydrophile.
De plus, il est possible de limiter l'accès à
l'urinoir en équipant l'urinoir d'un portillon mobile. Il
est également possible de protéger les utilisateurs des
intempéries en équipant l'urinoir d'un auvent surmontant
l'urinoir.
En outre, on peut, pour favoriser l'accès à l'urinoir
et en augmenter son confort, équiper le sanitaire d'un
marchepied s'étendant devant l'urinoir.
D'autres objets et avantages de l'invention
apparaítront à la lumière de la description faite ci-après
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe de dessus d'un
sanitaire public ;
- la figure 2 est une vue en perspective du
sanitaire de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue de côté, suivant la
direction III, du sanitaire de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en perspective, en
arraché partiel, du sanitaire de la figure 2, suivant un
autre angle de vue ;
- la figure 5 est une vue en perspective, en
arraché partiel, du sanitaire des figures 2 et 4, suivant
un autre angle de vue encore ;
- la figure 6 est une vue partielle en perspective
du sanitaire des figures précédentes, équipée d'un
portillon d'accès ; et
- la figure 7 est une vue partielle en coupe du
sanitaire de la figure 1, suivant le plan de coupe VII-VII.
Sur la figure 1 est représenté un sanitaire 1 destiné
à être placé sur la voie publique en vue de satisfaire les
besoins des passants. Comme nous le verrons ci-après, ce
sanitaire 1 est conçu de manière à permettre un accès aisé
aux personnes handicapées se déplaçant en fauteuil
roulant.
Ce sanitaire 1 comporte un bâti 2 de forme globalement
prismatique, qui comporte deux parois latérales 3, 4
terminées et reliées à leurs extrémités par deux parois de
fond 5, 6.
Comme cela est visible sur la figure 1, le sanitaire 1
est compartimenté : il comporte en effet un compartiment
sanitaire 7, équipé d'une cuvette de W-C 8 et d'un lavabo
9, et un local technique 10 séparé du compartiment
sanitaire 7 par une cloison 11 qui interdit au public
l'accès au local technique 10 depuis le compartiment
sanitaire 7.
Dans le local technique 10 se trouvent les équipements
nécessaires au fonctionnement du sanitaire 1, à savoir,
notamment : la ou les pompes à eau (non représentées), les
conduits d'évacuation 12 du lavabo et/ou de la cuvette de
W-C 8, ainsi qu'une armoire électrique 13 renfermant,
outre les connexions électriques, le système de commande
automatique du fonctionnement du sanitaire 1.
L'une 3 des parois latérales du bâti 2, dite paroi
frontale, est percée d'une première ouverture 14 équipée
d'une porte (non représentée) et formant une entrée
donnant accès (éventuellement limité par un système à
péage) au compartiment sanitaire 7, tandis que la paroi
opposée 4 est borgne.
La paroi de fond 5 délimitant le local technique 7
est, quant à elle, percée d'une seconde ouverture 15
équipée d'une porte 16 pivotante (qui pourrait être
coulissante) et formant une entrée donnant accès (fermé au
public) au local technique 10, tandis que la paroi de fond
6 opposée est borgne.
La porte 16 du local technique 10, qui présente
certaines particularités présentées ci-dessous, sera
décrite ultérieurement. Pour l'heure, revenons-en au
compartiment sanitaire 7.
Ce compartiment 7 délimite une zone de manoeuvre 17,
bordée par la paroi latérale borgne 4, la paroi frontale
3, la paroi de fond borgne 6, et la cloison de séparation
11, et équipée d'un plancher (non représenté) recouvrant
les canalisations 18 d'un système de nettoyage du sol par
projection d'eau, qui relient le local technique 10 à la
paroi de fond borgne 6, comme cela est représenté sur la
figure 1 (ce système de nettoyage ne sera pas décrit en
détail) .
Comme cela est visible sur les figures 1 et 4, la
cloison de séparation 11 est en deux parties 19, 20. Elle
comporte ainsi un premier panneau 19 qui forme ou supporte
le lavabo 9, ainsi qu'un second panneau 20 qui supporte la
cuvette de W-C 8.
Le premier panneau 19 se trouve du côté de la cloison
frontale 3, à proximité de l'entrée 14, tandis que le
second panneau 20, qui jouxte le premier 19, se trouve du
côté de la paroi latérale borgne 4.
Autrement dit, la cuvette de W-C 8 se trouve du côté
de la paroi latérale borgne 4, tandis que le lavabo 9
jouxte la cuvette 8 à l'opposé de la paroi latérale borgne
4, c'est-à-dire du côté de l'entrée 14.
Cette disposition, très pratique pour les personnes
handicapées en fauteuil roulant, permet de regrouper les
canalisations d'évacuation d'un même côté du sanitaire 1
(dans le local technique 10), au bénéfice de la compacité
de celle-ci et de sa simplicité de conception comme de
fabrication.
Comme cela est visible sur la figure 1, le premier
panneau 19 s'étend sensiblement perpendiculairement aux
parois latérales 3, 4. Il présente, dans sa partie
supérieure, une façade 21 plane abritant, du côté du local
technique 10, la partie technique du lavabo (distribution
de savon, alimentation en eau, éventuellement séchoir -
équipement non représenté). Dans sa partie inférieure, le
panneau 19 forme une niche 22 dans laquelle s'étend le
lavabo 9.
Au-dessus du lavabo 9, la niche 22 forme un dégagement
23 ménageant une place suffisante pour les mains de la
personne qui souhaite se les laver, tandis qu'au dessous
du lavabo 9, la niche 22 forme un renfoncement 24 (figure
4) ménageant une place suffisante pour les jambes d'une
personne handicapée en fauteuil roulant 25.
Quant au second panneau 20, il comporte une partie
supérieure 26 qui forme une porte permettant un accès
(interdit au public) partiel au local technique 10, en
particulier à l'équipement sanitaire de la cuvette de W-C
8 et à l'armoire électrique 13, ainsi qu'une partie
inférieure 27 dans laquelle est ancrée la cuvette de W-C
8.
Plus précisément, la cuvette 8 est montée sur un
support 28 escamotable susceptible, lors du nettoyage du
compartiment sanitaire 7, de basculer à l'intérieur d'un
caisson de lavage 29 placé derrière le panneau 20, du côté
du local technique 10 (figure 1).
La cuvette 8 s'étend suivant un axe X, perpendiculaire
au panneau 20, qui forme un angle α avec la paroi latérale
borgne 4. Autrement dit, le second panneau 20 est décalé
angulairement par rapport à un plan perpendiculaire à la
paroi latérale borgne 4.
En d'autres termes, la cuvette de W-C 8, bien
qu'ancrée du côté de la paroi latérale borgne 4 (afin de
faciliter l'accès, du côté opposé, pour une personne
handicapée en fauteuil roulant), s'étend (suivant son axe)
en direction du centre de la zone de manoeuvre 17.
Ainsi, il est ménagé entre la cuvette 8 et la paroi
latérale borgne 4 un espace permettant l'accès à la
cuvette 8 de ce côté, pour une personne handicapée en
fauteuil roulant 25.
En pratique, diverses dispositions permettent
d'optimiser la place disponible en fonction de la
configuration du compartiment sanitaire 7.
Ainsi, on pourra orienter la cuvette de W-C 8 pour que
l'angle α formé entre l'axe X de la cuvette de W-C 8 et la
paroi latérale 4 soit compris entre 20° et 70°.
Un angle α de 35° environ (tel que représenté sur la
figure 1) représente un bon compromis.
De la sorte, il est permis aux personnes handicapées
en fauteuil roulant 25 d'accéder à la cuvette 8 tant par
la gauche (ici du côté de l'entrée 14) que par la droite
(ici du côté de la paroi latérale borgne 4, et ce dans des
conditions à peu près équivalentes (figure 1) .
Concrètement, il est ménagé entre la cuvette de W-C 8
et la paroi latérale 4 un espace suffisant pour que le
fauteuil soit garé à proximité immédiate et à droite de la
cuvette de W-C 8 (comme représenté sur la figure 1) et que
la personne puisse sans difficulté passer de son fauteuil
à la cuvette, 8 et réciproquement. Une (ou plusieurs)
barre d'appui (éventuellement escamotable) ancrée dans la
paroi 20 à proximité de la cuvette 8 peut aider la
personne handicapée dans ces manoeuvres.
Il en résulte un confort accru ainsi que de meilleures
conditions de sécurité pour les personnes handicapées, et
ce dans une zone de manoeuvre 17 dont il n'est pas
nécessaire d'accroítre la surface.
L'espace ménagé entre la cuvette 8 et l'ouverture 14
est également choisi suffisant pour que le fauteuil y soit
stocké momentanément dans les mêmes conditions.
De plus, il est possible de régler la distance d
séparant l'extrémité de la cuvette de W-C 8 de la paroi de
fond borgne 6 en fonction du volume de l'espace que l'on
souhaite ménager entre elles.
Cette distance d sera choisie au moins égale à 80 cm,
ce qui assure un accès relativement aisé à la cuvette de
W-C 8 du côté de la paroi latérale 4. Une distance
comprise entre 95 cm et 125 cm permet cependant un accès
encore plus confortable.
En pratique, comme cela est montré sur la figure 1, le
cercle d'évolution C (d'un diamètre ici supérieur à 150
cm), qui assure une totale liberté de mouvement aux les
personnes handicapées en fauteuil roulant (cercle ici
tracé en traits mixtes), est strictement inclus dans la
zone de manoeuvre 17.
Il est à noter que la distance d' séparant le bord de
la cuvette 8 de l'ouverture 14 est choisie également
supérieure à 80 cm, au bénéfice du confort et de la
sécurité du sanitaire.
Par ailleurs, il est à noter que la cloison de
séparation 11 est, de préférence, au moins en partie
rapportée.
En l'occurrence, la cloison de séparation 11 étant en
deux parties 19, 20, il est possible de monter de manière
amovible au moins l'un des panneaux 19, 20, ou les deux,
comme cela est prévu dans le mode de réalisation illustré
sur la figure 1.
Ainsi, le premier panneau 19, par exemple réalisé en
béton, est ici monté sur un socle 31 formé dans le sol du
sanitaire 1, puis vissé à la paroi frontale 3.
Quant aux parties supérieure 26 et inférieure 27 du
second panneau 20, elles peuvent être fixées sur des
montants verticaux, dont l'un est adjacent au premier
panneau 19, et dont le second est adjacent à la paroi
latérale borgne 4. Comme nous l'avons vu ci-dessus, la
partie supérieure 26 - de préférence métallique - étant
destiné à former une porte, il suffit à cet effet de
l'articuler sur l'un des montants.
Il en résulte une conception modulaire du sanitaire 1
qui, sur la base d'un bâti 2 unique, peut, au besoin, être
équipé d'une cuvette de W-C 8 inclinée comme décrit ci-dessus.
De plus, en cas de dégradation, il est possible de
remplacer l'un et/ou l'autre panneau 19, 20.
Suivant un autre aspect, et comme cela est représenté
sur les figures, le sanitaire 1 comporte, outre le
compartiment sanitaire 7 dans lequel la cuvette 8 permet
de satisfaire tous les besoins du public, un urinoir 32
séparé du compartiment sanitaire 7 et accessible, depuis
l'extérieur du sanitaire 1, indépendamment de celui-ci.
De la sorte, les besoins masculins les plus pressants
peuvent être satisfaits sans que les hommes ne soient
obligés d'utiliser le compartiment sanitaire 7, ce qui
leur imposerait une immobilisation relativement longue, et
permet d'économiser tant l'eau que l'électricité
nécessaires au fonctionnement et au nettoyage du
compartiment sanitaire 7.
Comme cela est visible sur la figure 1, cet urinoir 32
est accessible par une seconde ouverture 15, distincte de
la première ouverture 14 permettant l'accès au
compartiment sanitaire 7, de sorte que deux personnes
peuvent satisfaire leurs besoins simultanément.
Afin d'utiliser au mieux l'espace disponible,
l'urinoir 32 s'étend, au moins en partie, dans le local
technique 10 qui, de fait, n'est occupé que,
quotidiennement, le temps d'évacuer les déchets (pour
l'essentiel papier, journaux, canettes) drainés par l'eau
de lavage du plancher (cette eau venant s'accumuler dans
une réserve 33 prévue à cet effet derrière le premier
panneau 19), et, occasionnellement, le temps d'effectuer
les nécessaires réparations ou vérifications sur
l'équipement technique du sanitaire 1.
En pratique, on met à profit la porte 16 qui ferme le
local technique 10, porte 16 dans laquelle l'urinoir 32
est formé au moins en partie.
De fait, l'urinoir 32 comporte, d'une part, un bassin
collecteur 34 qui empiète sur le sol du local technique
10, ainsi qu'une paroi frontale 35, contre laquelle vont
uriner les hommes, et qui est formée dans la porte 16
elle-même du local technique 10 (cette porte 16 est
représentée fermée sur les figures 1, 2, 3, 6 et 7 et
ouverte sur les figures 4 et 5).
Comme cela est visible sur la figure 1, le bassin 34
présente un contour semi-circulaire, tandis que la paroi
frontale 35, qui s'étend suivant le contour du bassin 34,
est sensiblement cylindrique. Autrement dit, la paroi
frontale 35 se présente sous la forme d'une gouttière
orientée verticalement.
De préférence, et comme cela est représenté sur la
figure 7, le bassin 34 et la paroi frontale 35 constituent
deux éléments séparés et écartés l'un de l'autre,
l'interstice 36 ainsi formé évitant les frottements lors
de l'ouverture de la porte 16 tout en étant suffisamment
étroit pour ne pas générer de turbulences dans
l'écoulement du liquide de nettoyage 37 (en pratique, de
l'eau courante, éventuellement additionnée de détergents),
de sorte que celui-ci est drainé de manière laminaire vers
le bassin 34.
Par ailleurs, comme cela est visible sur la figure 7,
le bassin 34 présente un fond 38 conique (à conicité
toutefois très ouverte) dont la zone la plus basse est
percée d'un trou 39 pour l'écoulement du liquide 37 vers
une tubulure d'évacuation 40 (seulement esquissée sur la
figure 7).
Le bassin 34 comporte en outre un rebord 41 à profil
semi-circulaire qui délimite un logement 42 pour une
grille ou un caillebotis 43 apte à supporter le poids
d'une personne tout en laissant passer le liquide
susceptible de l'éclabousser. Il en résulte une bonne
hygiène de l'urinoir 32.
En outre, comme cela est représenté sur la figure 7,
le sanitaire 1 est équipé d'une voie d'eau 44 dévolue à
l'urinoir 32, conçue pour former un rideau aqueux 45
coulant sur la surface 46 de la paroi frontale 35.
Plus précisément, la voie d'eau 44 est conformée de
manière que la paroi frontale 35 soit recouverte d'un
rideau aqueux 45 sur une portion angulaire (centrée)
seulement de sa surface 46, afin d'éviter les risques de
déviation de l'écoulement vers l'extérieur du sanitaire 1
(figure 7) .
A cet effet, la voie d'eau 44 comporte un réservoir
d'eau 47 qui, surmontant l'urinoir 32, forme un déversoir
48 incliné qui présente une bavette 49 épousant la surface
46 de la paroi frontale 35 tout en ménageant un interstice
50 par lequel s'écoule l'eau 37 présente dans le réservoir
47.
Il est envisageable de prévoir un mécanisme de vanne à
commande manuelle ou automatique (par exemple équipé d'une
cellule photoélectrique détectant la présence et/ou
l'absence d'un usager) qui déclenchera la vidange du
réservoir 47 au besoin ainsi que sa réalimentation en eau.
On peut toutefois alimenter en permanence le réservoir
47 et le faire se déverser en permanence dans l'urinoir
32. En effet, un écoulement permanent évite l'assèchement
de la surface de la paroi frontale 35.
De fait, on a constaté qu'avec l'assèchement de la
paroi 35 apparaissent des phénomènes de capillarité qui
empêchent une répartition uniforme de l'eau sur la surface
46 de la paroi frontale 35, l'eau ayant tendance, au fur
et à mesure de son écoulement, à se regrouper en un mince
filet central, au détriment de la qualité de l'évacuation.
Afin de favoriser encore cette répartition et de
maintenir l'écoulement sous la forme d'un rideau aqueux 45
stable, la paroi frontale 35 est, de préférence, enduite
d'un produit hydrophile qui favorise un écoulement
laminaire de l'eau contre la paroi 35.
Cet enduit peut être renouvelé périodiquement, ou se
présenter sous la forme d'un film rapporté plaqué contre
la surface 46 de la paroi frontale 35.
On trouve de tels produits dans le commerce.
Bien entendu, il est possible de régler le
positionnement et la forme du déversoir 48 en fonction du
débit souhaité.
On a constaté qu'un interstice 50 de quelques
millimètres, par exemple 2 millimètres, assurait un
écoulement à la fois laminaire et d'un débit suffisant
pour permettre une évacuation rapide et efficace de
l'urine.
Dans l'exemple illustré sur la figure 7, le
remplissage du réservoir 47 est assuré en permanence par
une tubulure d'alimentation 51 (simplement esquissée sur
la figure 7) branchée sur un couvercle 52 venant fermer le
réservoir 47 dans sa partie supérieure.
Bien qu'il soit envisagé de laisser un libre accès à
l'urinoir 32, il est également prévu d'en limiter l'accès,
au besoin au moyen d'un système à péage.
Ainsi, comme cela est représenté sur la figure 6, le
sanitaire 1 peut être équipé d'un portillon manoeuvrable
(soit automatiquement soit manuellement) entre une
position fermée (figure 6) dans laquelle il empêche
l'accès à l'urinoir et une position ouverte (non
représentée) dans laquelle, par exemple lorsque le péage a
été réglé, il permet le passage d'une personne.
De plus, dans un souci de confort, on peut équiper le
sanitaire 1, devant l'urinoir 32, d'un marchepied 54 qui,
dans le prolongement du caillebotis 43, augmente la
surface utile au sol de l'urinoir 32.
On peut également équiper le sanitaire 1 d'un auvent
55 surmontant l'urinoir 32 et destiné à protéger
l'utilisateur des intempéries.