La présente invention concerne un élément femelle de connexion pour
un dispositif de connexion électrique utilisable notamment, mais non
exclusivement, dans les appareils électroménagers, dans les véhicules
automobiles ou dans de nombreux autres domaines où il est nécessaire
d'établir une connexion électrique entre un conducteur d'alimentation en
courant électrique et un appareil électrique devant être alimenté en
courant.
L'invention concerne plus particulièrement un élément femelle de
connexion du type comprenant une partie de contact destinée à établir
une liaison électrique et mécanique détachable, par enfichage, avec une
lamelle de contact d'un élément mâle de connexion, une partie de
sertissage sensiblement en forme de canal, avec des parois latérales qui
portent au moins une paire d'ailes aptes à être serties sur un conducteur
d'alimentation en courant électrique, et une partie de transition entre la
partie de contact et la partie de sertissage, ladite partie de contact ayant
sensiblement la forme d'une cage parallélépipédique qui s'étend
perpendiculairement à l'axe longitudinal du canal de la partie de
sertissage et qui comporte une première paroi rectangulaire se raccordant
d'un seul tenant par un premier côté à la partie de transition, des seconde
et troisième parois rectangulaires se raccordant d'un seul tenant
respectivement à des second et troisième côtés de la première paroi
rectangulaire qui sont perpendiculaires au premier côté de celle-ci, et une
quatrième paroi rectangulaire qui fait face à la première paroi
rectangulaire.
Les éléments femelle de connexion de ce type peuvent être réalisés en
série par découpage, pliage, cintrage et emboutissage d'une bande de
métal conducteur, de sorte qu'ils conviennent bien à une production de
masse. Dans un modèle connu d'élément femelle de connexion du type
défini plus haut, la partie de transition est plane et sensiblement
coplanaire avec le fond du canal de la partie de sertissage, la première
paroi de la cage est sensiblement coplanaire avec la partie de transition et
la quatrième paroi de la cage est formée par deux volets qui sont d'un
seul tenant respectivement avec les seconde et troisième parois de la
cage et qui sont rabattus à 90° par rapport à ces dernières de façon à
s'étendre l'un vers l'autre et parallèlement à la première paroi de la cage.
Une languette élastique est découpée dans la première paroi de la cage et
porte une saillie de verrouillage apte à s'engager dans un trou ou dans un
évidement formé dans la lamelle de contact de l'élément mâle de
connexion pour verrouiller ladite lamelle de contact après qu'elle a été
enfichée dans la cage de l'élément femelle de connexion. Chacun des
deux volets formant la quatrième paroi de la cage comporte une partie
emboutie qui fait saillie sur la face interne du volet, les deux parties
embouties ainsi formées définissant deux lignes de contact pour la
lamelle de contact de l'élément mâle de connexion, qui s'étendent
parallèlement à la direction d'enfichage de ladite lamelle de contact.
Le modèle connu d'élément femelle de connexion décrit ci-dessus
présente un certain nombre d'inconvénients :
Pour enficher la cage de l'élément femelle de connexion sur la lamelle de
contact de l'élément mâle de connexion, il faut exercer une pression sur
un bord vif de la partie de transition de l'élément femelle de connexion.
Comme cette pression est usuellement exercée à l'aide d'un doigt de la
main, le bord vif risque de provoquer des blessures.
La valeur de la distance entre la face interne de la première paroi de la
cage et chacune des deux lignes de contact formées par emboutissage sur
la face interne de chacun des deux volets constituant la quatrième paroi
de la cage dépend de la précision avec laquelle les seconde et troisième
parois de la cage et les deux volets sus-mentionnés sont pliés. De plus,
comme les deux volets sont libres, ils peuvent subir des déformations au
cours des manipulations ou du stockage de l'élément femelle de
connexion. Il en résulte que, au moment de l'utilisation de l'élément
femelle de connexion, les deux volets peuvent être trop proches de la
première paroi de la cage, ce qui peut avoir alors pour effet de nécessiter
une force très importante pour enficher la cage sur la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion, voire d'empêcher complètement
l'enfichage, ou les volets peuvent être trop écartés de la première paroi
de la cage, provoquant alors un mauvais contact électrique entre la cage
et la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion.
Une fois que la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion a été
enfichée et verrouillée dans la cage de l'élément femelle de connexion, la
languette élastique porte-verrou ne peut pas être actionnée à la main pour
déverrouiller ladite lamelle de contact et le déverrouillage reste difficile
même si on utilise un outil pour agir sur la languette élastique.
Pour une capacité donnée de courant, c'est-à-dire pour une intensité
maximale de courant pouvant être transférée par l'élément femelle de
connexion sans entraíner des pertes excessives par effet Joule, l'élément
femelle de connexion connu présente des dimensions relativement
importantes, donc une quantité et un poids de métal conducteur
relativement importants. En outre, le découpage de la bande de métal
conducteur pour former l'élément femelle de connexion entraíne des
pertes de métal conducteur relativement importantes.
La présente invention a donc pour but de remédier au moins en partie
aux inconvénients sus-mentionnés.
A cet effet, l'invention a pour objet un élément femelle de connexion du
type défini en préambule, caractérisé en ce que la partie de transition a la
forme d'un canal qui prolonge le canal de la partie de sertissage, en ce
que la première paroi de la cage se raccorde d'un seul tenant à une
première des deux parois latérales du canal de la partie de transition, en
ce que la quatrième paroi de la cage se raccorde d'un seul tenant par un
premier côté à une seconde des deux parois latérales du canal de la partie
de transition et comporte, sur ses second et troisième côtés qui sont
perpendiculaires à son premier côté, deux saillies de verrouillage qui
coopèrent avec des moyens de blocage portés par les seconde et
troisième parois de la cage pour définir à la fois une distance minimale et
une distance maximale entre lesdites première et quatrième parois de la
cage.
Avec une telle construction, la pression qui doit être appliquée avec un
doigt de la main sur la partie de transition pour assurer l'enfichage de la
cage de l'élément femelle de connexion sur la lamelle de contact de
l'élément mâle de connexion, est ici appliquée sur une surface
relativement large, plus précisément sur le dos du canal formant la partie
de transition, de sorte que les risques de blessures sont éliminés. Le dos
du canal peut être arrondi afin d'adoucir encore le contact avec le doigt
de la main qui exerce la pression. D'autre part, comme les possibilités de
déformation et/ou de déplacement de la quatrième paroi par rapport à la
première paroi de la cage sont limitées par les deux saillies de
verrouillage et par les moyens de blocage associés à ces saillies, on est
assuré que la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion pourra
toujours être insérée sans effort excessif dans la cage de l'élément
femelle de connexion, et qu'un bon contact électrique sera établi entre
ladite lamelle de contact et ladite cage.
L'élément femelle de connexion selon l'invention peut en outre présenter
une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- lesdits moyens de blocage sont constitués, d'une part, par deux lumières
qui sont formées respectivement dans les seconde et troisième parois de
la cage à distance des second et troisième côtés de la première paroi de la
cage, les deux saillies de verrouillage étant engagées dans lesdites
lumières et coopérant avec un bord de celles-ci pour définir ladite
distance minimale, et d'autre part par deux volets qui sont d'un seul
tenant respectivement avec lesdites seconde et troisième parois et qui
sont rabattus à angle droit par dessus la face externe de la quatrième
paroi de la cage pour définir ladite distance maximale ;
- une languette élastique portant une saillie de verrouillage pour la
lamelle de contact de l'élément mâle de connexion est découpée dans la
quatrième paroi de la cage et dans la seconde paroi latérale du canal de la
partie de transition ;
- dans un mode de réalisation de l'invention, la languette élastique se
raccorde d'un seul tenant à la quatrième paroi de la cage le long d'une
ligne de flexion qui est parallèle et adjacente à un quatrième côté, opposé
au premier côté, de la quatrième paroi de la cage ;
- dans ce premier mode de réalisation, la languette élastique comporte, à
son extrémité opposée à la ligne de flexion, une partie de commande de
déverrouillage qui est disposée en correspondance avec une ouverture
découpée dans une zone de raccordement entre la première paroi de la
cage et la première paroi latérale du canal de la partie de transition;
- la partie de commande de déverrouillage est conformée de façon à
traverser le canal de la partie de transition et ladite ouverture, de manière
à faire saillie à l'extérieur de l'élément femelle de connexion ;
- la partie de commande de déverrouillage est doublement cintrée selon
un profil sensiblement en forme de Z, qui s'étend dans l'espace intérieur
entre les deux parois latérales du canal de la partie de transition, et
comporte un ergot qui est découpé dans ladite partie de commande de
déverrouillage profilée en Z et qui est plié de manière à traverser ladite
ouverture et à faire saillie obliquement à l'extérieur de l'élément femelle
de connexion selon un angle aigu par rapport à la direction d'enfichage
de la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion dans la cage ;
- la portion de la partie de commande de déverrouillage qui est située
dans le canal de la partie de transition fait fonction de butée pour limiter
la pénétration de la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion
dans la cage ;
- les deux parois latérales du canal de la partie de sertissage se raccordent
d'un seul tenant respectivement au second côté de la première paroi et au
second côté de la quatrième paroi de la cage respectivement par des
épaulements de forme sensiblement triangulaire ;
- dans un second mode de réalisation de l'invention, la languette
élastique se raccorde d'un seul tenant à la seconde paroi latérale du canal
de la partie de transition le long d'une ligne de flexion qui est parallèle au
premier côté de la quatrième paroi de la cage ;
- dans ce second mode de réalisation, la languette élastique comporte, à
son extrémité opposée à la ligne de flexion, une partie de commande de
déverrouillage qui est pliée de manière à faire saillie obliquement à
l'extérieur de l'élément femelle de connexion selon un angle obtu par
rapport à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément
mâle de connexion dans la cage ;
- la paroi de fond du canal de la partie de transition fait fonction de butée
pour limiter la pénétration de la lamelle de contact de l'élément mâle de
connexion dans la cage ;
- dans l'un quelconque des modes de réalisation précédents, la quatrième
paroi de la cage comporte deux parties embouties de forme oblongue,
qui s'étendent respectivement le long des second et troisième côtés de
ladite quatrième paroi et qui font saillie sur la face interne de ladite
quatrième paroi pour définir deux lignes de contact parallèles à la
direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément mâle de
connexion dans la cage ;
- deux lumières oblongues sont découpées respectivement dans des
zones de raccordement entre la première paroi et chacune des seconde et
troisième parois de la cage et définissent, avec une ouverture
rectangulaire découpée dans ladite première paroi, deux barrettes de
contact qui sont cintrées de manière à présenter une face convexe qui fait
saillie sur la face interne de ladite première paroi de la cage ;
- chacune desdites barrettes cintrées de contact comporte, dans sa région
médiane, une partie emboutie qui fait saillie sur la face convexe de la
barrette de contact et qui définit une ligne de contact transversale à la
direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément mâle de
connexion dans la cage.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux au
cours de la description suivante de deux modes de réalisation de
l'élément femelle de connexion, qui sont donnés à titre d'exemple en
référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective montrant, à une échelle fortement
agrandie, un élément femelle de connexion selon un premier mode de
réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective de l'élément femelle de
connexion de la figure 1, vu du côté opposé ;
- la figure 3 est une vue de face de l'élément femelle de connexion des
figures 1 et 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3 à
une échelle encore plus grande que celle de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de l'élément femelle de connexion des figures 1
à 3, développé à plat, tel qu'il est obtenu après découpage et
emboutissage d'une bande de métal conducteur, mais avant les
opérations de pliage ;
- la figure 6 est une vue en perspective, à une échelle fortement agrandie,
d'un élément femelle de connexion selon un second mode de réalisation
de l'invention ; .
- la figure 7 est une vue en perspective de l'élément femelle de
connexion de la figure 6, vu du côté opposé ;
- la figure 8 est une vue de face de l'élément femelle de connexion des
figures 6 et 7 ;
- la figure 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 8, à
une échelle encore plus grande que celle de la figure 8 ;
- la figure 10 est une vue de l'élément femelle de connexion des figures 6
à 9, développé à plat, tel qu'il est obtenu après découpage et
emboutissage d'une bande de métal conducteur, mais avant les
opérations de pliage.
En se reportant aux figures 1 à 3, on peut voir que l'élément femelle de
connexion 1 comprend une partie de sertissage 2, destinée à être sertie
sur un conducteur d'alimentation en courant électrique (non-montré), une
partie de contact 3, destinée à établir une liaison électrique et mécanique
détachable, par enfichage, avec une lamelle de contact (non-montrée)
d'un élément mâle de connexion, et une partie de transition 4 entre la
partie de sertissage 2 et la partie de contact 3, les trois parties 2, 3 et 4
étant réalisées d'un seul tenant par des opérations de pliage d'un flan
découpé dans une bande de métal conducteur comme montré dans la
figure 5.
La partie de sertissage 2, sensiblement en forme de canal, comporte des
parois latérales 5 et 6 munies d'au moins une paire d'ailes, usuellement
deux paires d'ailes 7,8 et 9,11 aptes à être serties sur le conducteur
d'alimentation en courant électrique. Plus précisément, les deux ailes 7 et
8 sont destinées à être serties sur la gaine dudit conducteur, tandis que
les deux ailes 9 et 11, plus larges que les ailes 7 et 8, sont destinées à être
serties sur une partie dénudée dudit conducteur.
La partie de transition 4 a également la forme d'un canal qui prolonge le
canal de la partie de sertissage 2 et qui est plus étroit que ce dernier
canal. Les parois latérales 5 et 6 du canal de la partie de sertissage 2 se
raccordent d'un seul tenant aux parois latérales 12 et 13 du canal de la
partie de transition 4, respectivement par des portions de parois latérales
convergentes 14 et 15 comme montré dans la figure 3.
La partie de contact 3 a sensiblement la forme d'une cage
parallélépipédique 16, qui s'étend perpendiculairement à l'axe
longitudinal du canal de la partie de sertissage 12 et de la partie de
transition 4. La cage 16 comporte une première paroi rectangulaire 17,
qui se raccorde d'un seul tenant par un premier côté, à la paroi latérale 12
du canal de la partie de transition 4 (voir aussi la figure 5), des seconde
et troisième parois rectangulaires 18 et 19, qui sont perpendiculaires à la
paroi 17 et qui se raccordent d'un seul tenant respectivement à des
second et troisième côtés 21 et 22 de cette paroi 17, et une quatrième
paroi rectangulaire 23, qui fait face à la paroi 17 et qui se raccorde d'un
seul tenant par un premier côté, à la paroi latérale 13 du canal de la partie
de transition 4. Sur ses second et troisième côtés 24 et 25 (figure 5), la
paroi 23 comporte deux saillies de verrouillage 26 et 27 qui sont
engagées respectivement dans des lumières 28 et 29 formées
respectivement dans les parois 18 et 19 de la cage 16. Les deux lumières
28 et 29, de forme rectangulaire, ont respectivement des bords 31 et 32
qui s'étendent parallèlement aux côtés 21 et 22 de la paroi 17 et qui sont
situés à une distance prédéfinie de ces deux côtés 21 et 22, de façon à
définir une distance minimale entre les parois 17 et 23 de la cage 16
lorsque les saillies de verrouillage 26 et 27 sont en appui respectivement
sur les bords 31 et 32 des lumières 28 et 29.
Les deux parois latérales 18 et 19 de la cage 16 comportent deux volets
33 et 34, qui sont d'un seul tenant respectivement avec les deux parois 18
et 19 et qui sont rabattus à angle droit par dessus la face externe 35 de la
paroi 23, avec un faible jeu e (figures 3 et 4), pour définir, en
combinaison avec les saillies de verrouillage 26 et 27, une distance
maximale entre les parois 17 et 23 de la cage 16.
Comme montré dans les figures 2, 4 et 5, une languette élastique 36
portant une saillie de verrouillage 37 pour la lamelle de contact de
l'élément mâle de connexion est formée dans la paroi 23 de la cage 16 et
dans la paroi latérale 13 du canal de la partie de transition 4 par
découpage, sans perte de métal, suivant une ligne de coupe 38
sensiblement en forme de U. La languette élastique 36 est raccordée d'un
seul tenant à la paroi 23 le long d'une ligne de flexion 39 qui est parallèle
et adjacente au quatrième côté 41 de la paroi 23. Les deux branches de la
ligne de coupe 38 en forme de U sont de préférence légèrement
convergentes l'une vers l'autre en direction des extrémités de la ligne de
flexion 39. La saillie de verrouillage 37 est elle même formée dans la
languette élastique 36 par découpage et emboutissage, de telle manière
qu'elle présente un profil en dent de scie, qui fait saillie sur la face
interne 42 de la languette élastique 36 et dont le flan raide 43 est orienté
vers la paroi de fond 44 du canal de la partie de transition 4 comme
montré dans la figure 4.
La languette élastique 36 comporte, à son extrémité opposée à la ligne de
flexion 39, une partie de commande de déverrouillage 45 conformée de
façon à traverser le canal de la partie de transition 4 et une ouverture 46,
de forme carrée, découpée dans la zone de raccordement entre la paroi
17 de la cage 16 et la paroi latérale 12 du canal de la partie de transition
4. Plus précisément, la partie de commande déverrouillage 45 est
doublement cintrée, autour de deux lignes parallèles de pliage 47 et 48
(figures 4 et 5), selon un profil sensiblement en forme de Z qui s'étend
dans l'espace intérieur entre les deux parois latérales 12 et 13 du canal de
la partie de transition 4 comme montré dans la figure 4. En outre, un
ergot 49 est découpé dans la partie de commande de déverrouillage 45
profilée en Z et est plié autour d'une ligne de pliage 51 (figure 4) de
manière à traverser l'ouverture 46 et à faire saillie obliquement au delà
de la face externe 52 de la paroi 17 de la cage 16 selon un angle aigu α
par rapport à la direction d'enfichage (indiquée par la flèche F dans la
figure 4) de la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion.
La paroi 23 de la cage 16 comporte deux parties embouties 53 et 54, de
forme oblongue, qui s'étendent respectivement le long des côtés 24 et 25
de la paroi 23, entre ces côtés et la languette flexible 36, comme montré
dans les figures 2 et 5. Les deux parties embouties 53 et 54 font saillie
sur la face interne 55 de la paroi 23, comme montré dans les figures 3 et
4, pour définir deux lignes de contact 56 et 57 (figure 5) qui sont
parallèles à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément
mâle de connexion.
Comme montré dans les figures 1 et 5, deux lumières oblongues 58 et 59
sont découpées respectivement dans des zones de raccordement entre la
paroi 17 de la cage 16 et chacune des parois 18 et 19 de ladite cage. En
outre, une ouverture rectangulaire 61 est également découpée dans la
paroi 17 de la cage 16, entre les deux lumières oblongues 58 et 59.
L'ouverture 61 définit avec les deux lumières oblongues 58 et 59 deux
barrettes de contact 63 et 64, qui sont cintrées de manière à présenter une
face convexe 65 ou 66 (figure 4) qui fait saillie sur la face interne 67 de
la paroi 17 de la cage 16. De préférence, chacune des deux barrettes de
contact 63 et 64 comporte, dans sa région médiane, une partie emboutie
68 ou 69 qui fait saillie sur la face convexe 65 ou 66 de la barrette de
contact correspondante et qui définit une ligne de contact 71 (figure 5)
transversale à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de
l'élément mâle de connexion.
En raison de la présence de la languette élastique 36 qui est découpée en
partie dans la paroi latérale 13 du canal de la partie de transition 4, et en
raison de la présence de l'ouverture 46 qui est découpée dans la zone de
raccordement entre la paroi 17 de la cage 16 et la paroi latérale 12 du
canal de ladite partie de transition 4, l'élément femelle de connexion 1
décrit ci-dessus présente, en service, une section de passage pour le
courant électrique, qui est légèrement réduite dans les zones susmentionnées.
Pour remédier à cela, les deux parois latérales 5 et 6 du
canal de la partie de sertissage 2 se raccordent d'une seul tenant
respectivement aux côtés 21 et 24 des parois 17 et 23 de la cage 16
respectivement par des épaulements 72 et 73 de forme sensiblement
triangulaire, comme montré dans les figures 1, 2, et 5. On obtient ainsi
une grande section de passage pour le courant électrique circulant entre
la partie de sertissage 2 et la cage 16.
En service, comme indiqué plus haut, les ailes 7,8 et 9,11 de la partie de
sertissage 2 sont serties sur un conducteur d'alimentation en courant
électrique. Du fait que les ailes 9 et 11 sont relativement proches des
parois 17 et 23 de la cage 16 et reliées à celles-ci par les épaulements
triangulaires 72 et 73, on ne peut éviter que les forces de sertissage
soient en partie transmises auxdites parois par l'intermédiaire desdits
épaulements triangulaires 72 et 73. En conséquence, les forces de
sertissage ont tendance à rapprocher les deux parois 17 et 23 l'une de
l'autre.
Toutefois, dans l'élément femelle de connexion 1 selon l'invention, les
parois 17 et 23 de la cage 16 sont maintenues à une distance minimale
l'une de l'autre grâce à la présence des deux saillies de verrouillage 26 et
27 qui viennent en appui respectivement sur les bords 31 et 32 des deux
lumières 28 et 29. La distance entre chacun des deux bords 31 et 32 et le
côté correspondant 21 ou 22 de la paroi 17 est choisie de telle façon que
la distance minimale entre les deux parois 17 et 23 de la cage 16 ait une
valeur prédéfinie telle que la distance minimale résultante entre la ligne
transversale de contact 71 des deux parties embouties 68 et 69 et
chacune des deux lignes longitudinales de contact 56 et 57 des deux
parties embouties 53 et 54 soit légèrement plus faible que l'épaisseur de
la lamelle de contact 74 (partiellement représentée dans la figure 4) de
l'élément mâle de connexion destiné à être reçu dans la cage 16 de
l'élément femelle de connexion 1. La distance minimale prédéfinie entre
les deux parois 17 et 23 de la cage 16, additionnée du jeu e entre la face
externe 35 de la paroi 23 et la face interne de chacun des deux volets 33
et 34, définit la distance maximale entre les deux parois 17 et 23 de la
cage 16. La valeur du jeu e est choisie de façon à permettre un
débattement suffisant de la languette élastique 36, par flexion autour de
la ligne de flexion 39, lorsque la lamelle de contact 74 s'engage dans la
cage 16 et passe sur la saillie de verrouillage 37. La valeur du jeu e peut
être de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre, par exemple 0,2 mm.
En service, pour enficher la cage 16 de l'élément femelle de connexion 1
sur la lamelle de contact 74, il suffit de présenter l'ouverture d'entrée de
la cage 16 en regard de la lamelle 74, comme montré dans la figure 4, et
d'exercer une pression avec un doigt de la main sur le dos 75 de la paroi
de fond 44 du canal de la partie de transition 4. Comme le dos 75 a une
surface relativement large, avec des bords arrondis, il n'y a pas de risque
de blessure.
En outre, les deux lignes longitudinales de contact 56 et 57 des parties
embouties 53 et 54 de la paroi 23 coopèrent avec la ligne transversale de
contact 71 des deux parties embouties 68 et 69 de la paroi 17 de la cage
16 pour assurer un bon guidage de la lamelle de contact 74 pendant
qu'elle pénètre dans la cage 16.
On notera également que la portion de la partie de commande de
déverrouillage 45 qui est située dans le canal de la partie de transition 4
fait fonction de butée pour limiter la pénétration de la lamelle de contact
74 dans la cage 16. Un peu avant que l'extrémité frontale de la lamelle de
contact 74 arrive en contact avec la partie de commande de
déverrouillage 45, la saillie de verrouillage 37 s'engage dans un
évidement ou un trou (non montré) de la lamelle de contact 74, afin de
verrouiller cette dernière dans la cage 16.
L'élément femelle de connexion 1 selon l'invention peut être facilement
séparé de la lamelle de contact 74 de l'élément mâle de connexion en
exerçant une pression sur l'ergot 49 de la partie de commande de
déverrouillage 45 pour effacer la saillie de verrouillage 37, et en exerçant
simultanément une traction sur la cage 16 dans le sens de la flèche F
(figure 4). Dans le cas où la cage 16 est pourvue d'un boítier isolant en
forme de manchon, qui entoure la cage 16 et qui peut effectuer un
mouvement relatif limité dans le sens de la flèche F par rapport à ladite
cage, pour séparer cette dernière de la lamelle de contact 74 il suffit
d'exercer une traction dans le sens de la flèche F sur le boítier isolant, de
telle sorte que celui-ci vienne s'appuyer sur l'ergot 49 de la partie de
commande de déverrouillage 45 pour effacer la saillie de verrouillage 37
et permettre ensuite la séparation de la cage 16 par rapport à la lamelle
de contact 74.
Les figures 6 à 10 illustrent un second mode de réalisation de la présente
invention. Dans les figures 6 à 10, les éléments qui sont identiques ou
qui jouent le même rôle que ceux du mode de réalisation représenté dans
les figures 1 à 5, sont désignés par les mêmes numéros de références et
ne seront pas décrits à nouveau en détail.
Le mode de réalisation représenté dans les figures 6 à 10 diffère
essentiellement de celui des figures 1 à 5 par le fait que les zones de
raccordement entre chacune des parois 17 et 23 de la cage 16 et les
parois latérales correspondantes 12 et 13 du canal de la partie de
transition 4 sont plus courtes que dans le mode de réalisation des figures
1 à 5, ainsi que cela apparaít clairement s'il l'on compare notamment les
figures 1 et 6.
En outre, dans le mode de réalisation des figures 6 à 10, la languette
élastique 36 se raccorde d'un seul tenant à la paroi latérale 13 du canal de
la partie de transition 4, le long d'une ligne de flexion 39 qui est parallèle
au premier côté de la paroi 23 de la cage 16, c'est-à-dire au côté de cette
paroi par lequel celle-ci se raccorde à la paroi latérale 13 du canal de la
partie de transition 4. Dans ce cas, la partie de commande de
déverrouillage 45 de la languette élastique 36 se trouve du côté du bord
41 de la paroi 23 de la cage 16, et elle est pliée de manière à faire saillie
obliquement par rapport à la face externe 35 de la paroi 23, selon un
angle obtus β par rapport à la direction d'enfichage (indiquée par la
flèche F dans la figure 9) de la lamelle de contact 74.
Le fonctionnement de l'élément femelle de connexion 1 des figures 6 à
10 est sensiblement le même que celui des figures 1 à 5 excepté que,
dans ce cas, c'est la paroi de fond 44 du canal de la partie de transition 4
qui fait fonction de butée pour limiter la pénétration de la lamelle de
contact 74 dans la cage 16. En outre, pour permettre la séparation de la
cage 16 par rapport à la lamelle de contact 74, il faut ici exercer non pas
une poussée, mais une traction sur l'ergot 49 de la partie de commande
de déverrouillage 45 de la lamelle flexible 36.
En plus des avantages déjà mentionnés plus, il ressort des dessins que
l'invention permet d'obtenir un élément femelle de connexion
particulièrement compact, c'est-à-dire dont la partie qui s'étend
perpendiculairement à l'axe longitudinal du conducteur d'alimentation en
courant est nettement plus courte que la partie correspondante des
éléments femelles de connexion connus de type semblable.
Il va de soi que les modes de réalisation de l'invention qui ont été décrits
ci-dessus on été donnés à titre d'exemple purement indicatif et nullement
limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent être apportées par
l'homme de l'art sans pour autant sortir du cadre de l'invention. C'est
ainsi notamment que les deux lumières rectangulaires 28 et 29 peuvent
être remplacées par des encoches formées à la fois dans les volets 33 et
34 et dans les parois 18 et 19 de la cage 16. Dans ce cas, les volets 33 et
34, en deux parties, ne coopèrent plus avec les saillies 26 et 27, mais
seulement avec la face externe 35 de la paroi 23 de la cage 16 pour
définir la distance maximale entre les parois 17 et 23 de ladite cage.