Machine à additionner. L'objet de l'invention est une machine à additionner de petites dimensions, pouvant être utilisée pour imprimer les résultats di rectement sur le livre ou la feuille de papier portant les nombres à additionner, et com portant une série de roues compteuses coaxiales et juxtaposées, série qui est placée parallèlement à une autre série de roues im- primeuses, également coaxiales et juxta posées, un plongeur étant prévu pour abaisser, pour chaque impression, une partie au moins de ces dernières;
dans le but d'im primer sur la feuille de papier, ceux des chiffres qui se trouvent momentanément en regard de cette dernière, les roues compteuses et les roues imprimeuses correspondantes étant deux à deux actionnées par une roue dentée centrale commune, roue qui peut elle-même recevoir des déplacements 'angulaires d'une roue baladeuse que commande une couronne dentée portant un rochet, ce dernier étant mis en mouvement, toujoufs dans le même sens, par un cliquet dont les déplacements angulaires, dus à un secteur denté actionné par des touches, sont exactement déterminés, au moins pour les chiffres de 1 à 8, par des tiges dont, à chaque actionnement,
celle correspondant à la touche frappée est amenée sur le trajet du cliquet, chaque roue çomp- teuse faisant en outre avancer d'un chiffre, à chaque tour complet, la roue compteuse qui se trouve à sa gauche, la roue baladeuse pouvant, d'autre part, être amenée en face de n'importe quelle rangée de deux roues compteuse et imprimeuse par une pression exercée sur une barre de clavier, pression ,qui provoque le déplacement, vers la gauche, d'un chariot portant, d'une part, un index indiquant sur les roues compteuses le chiffre frappé et son ordre, d'autre part,
un plan incliné qui, en se déplagant, débraye les roues susceptibles d'être actionnées, de celles qui se trouvent à leur droite, tout le méca nisme pouvant enfin être ramené à zéro par une pression sur une touche portée par un levier qui ramène simultanément dans leur position initiale toutes les roues compteuses et imprimeuses et provoque le rappel du chariot dans sa position extrême de droite.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention. Dans ce dessin, fig. 1 est une vue en plan de la machine, le carter ayant été enlevé; Fig. 2 et 12 sont deux vues latérales opposées, le carter ayant également été enlevé; Fig. 3 est une coupe verticale longitudi nale; Fig. 13 est une coupe verticale partielle opposée à celle de fig. 3; Fig. 20 est une vue postérieure en élé vation, le carter étant enlevé; Fig. 23 est une vue par dessous et à pe tite échelle du socle de la Machine;
Toutes les autres figures, soit les fig.4 à 11, 14 à 19, 21, 22, 24, 25 et 26 sont des vues ou des coupes de détail.
Dans les fig. 1, 2, 3, 12, 13, 20, 23, 24 et 25, 1 désigne le socle de la machine, socle qui est assez petit pour qu'on puisse le poser directement sur la feuille de papier sur laquelle sont inscrits les nombres à addi tionner.
Dans la fig. 3, 2, 3 et 4 désignent respec tivement les faces antérieure, postérieure et supérieure d'un carter qui recouvre tout le mécanisme, à l'exception de touches et d'un plongeur qui seront décrits plus loin. Cedit carter est percé, dans sa partie supérieure, de fenêtres qui permettent de lire les nom bres indiqués par des roues compteuses 85.
Dans les fig. 2, 3, 4 et 12, 5 et 6 sont des supports en forme de U, fixés longitudi nalement sur le socle 1; le support 6 est percé (fig. 2 et 3) d'ouvertures 7, 8 et 9 donnant passage à des organes qui seront décrits plus loin. A ces mêmes supports 5 et 6 est fixée une plaque horizontale 10 (fig. 3 et 7) percée d'ouvertures pour le passage de neuf barres à touches 29, et comportant un prolongement 11 dirigé vers le haut.
Parallèlement à chacun des supports 5 et 6 se trouve une paroi verticale 12 (fig. 2 et 3). La plaque 10 porte, à sa partie anté rieure, un jeu de quatre montants coudés courts 13 (fig. 12), séparés les uns des autres par un intervalle suffisant pour le passage des barres à touches ; à sa partie postérieure elle porte un jeu semblable de montants plus longs, également désignés sur le dessin par 13. Les parois 12 et les montants 13 sup portent une plaque inclinée 14 (fig. 1, 2, 3, 7 et 12) percée d'ouvertures qui se trouvent en regard de celles de la plaque 10 et qui servent à guider les neuf barres à touches 29.
15 (fig. 3 et 7) désigne huit petites équerres fixées à la plaque 10, prés des fentes dans lesquelles passent les barres 29; cha cune de ces équerres est percée d'un trou que traverse, prés de son extrémité antérieure, qui est coudée, l'une de huit tringles de commande 16, 17, 18. Ces dernières tra versent, en outre, près de leur extrémité postérieure, huit trous percés dans le prolon gement 11, et se terminent par des coudes 19, 20, 21 (fig. 1 et 3), dont les extrémités s'engagent dans huit tiges d'arrêt 25; on voit que tout mouvement imprimé à l'extré mité antérieure 22, 23, ou 24 de lune des tringles détermine un déplacement Longitu dinal de la tige 25 correspondante.
Lesdites tiges 25 peuvent coulisser dans deux supports verticaux 26 et 27 (fig. 2, 8 et 12) fixés au socle de la machine; le support 26 porte en saillie un butoir fixe 28 dont le rôle sera expliqué plus loin.
29 (fig. 1, 3 et 7) sont neuf barres à touches portant des touches numérotées de 1 à 9; elles sont disposées par trois rangées de trois et maintenues, chacune, dans leur position la plus élevée par un ressort de rappel 30. Chaque barre à touche possède, dans sa partie inférieure, un ergot estampé 31 et une ouverture 32 résultant de l'estam page dudit ergot. 33 sont des goupilles d'arrêt fixées sur les équerres 15; goupilles contre lesquelles butent les extrémités cou dées 22, 23, 24 des tringles 16, 17 ou 18, et qui limitent par conséquent l'amplitude du mouvement de ces dernières.
Le fonctionnement des organes qui vien nent d'être décrits est le suivant Lorsqu'on appuie sur l'une des touches numé rotées, la barre 29, qui la porte (fig. 7), agit sur l'extrémité coudée antérieure de la tringle de commande correspondante; cette dernière tourne d'un certain angle, et déplace vers la gauche la tige d'arrêt 25 avec laquelle son extrémité antérieure est en prise. .
Dans les fig:3 à 7, 34 désigne trois planchettes oscillantes représentées en pers pective dans les fig. 5 et 6, portant chacune deux tourillons 45 qui pivotent dans des trous percés dans les supports 5 et 6 (fig. 4 et 12). Ces planchettes sont disposées cha cune transversalement au-dessous de l'une des trois rangées horizontales de touches, leur bord actif, c'est-à-dire celui qui est opposé aux tourillons, se trouvant immédia tement au-dessous de l'extrémité inférieure des barres à touches.
Lorsqu'on appuie sur la touche, la barre 29 correspondante fait pression sur la plan chette 34, et cela sur une languette de métal qui résulte du perçage d'un trou 35 près du point de contact; cette languette est de forme telle que la barre à touche agit sur toute sa course près du bord, imprimant à cette dernière un mouvement sensiblement uniforme pendant toute cette course. Chacune des trois planchettes porte un ressort 38 qui tend à la soulever, et un bras 39 (respecti vement 40 et 41); ces trois bras sont de longueur inégale: 41 est le plus court et 39 le plus long des trois; chacun d'eux porte, à son extrémité, une cheville 42, respective ment 43 et 44.
D'apr$s le dessin, les barres des touches portant les n o, 1 et 2 n'appuient pas sur le bord de la planchette correspondante, mais sur deux fils en forme de boucles 36 et 37 (fig. 5) fixés à cette dernière; cette disposi tion est simplement une variante d'exécution.
46 (fig. 2) désigne une barre à coulisse, qu'un ressort 47 sollicite vers la droite (fig.3), ce ressort est fixé, d'une part, à l'extrémité antérieure de ladite barre et, d'autre part, à une goupille assujettie au support 6. 48, 49 et 50 désignent trois rainures (dont le rôle sera expliqué plus loin), prati quées dans la barre à coulisse 46, à tête 51. 52 est une cheville de guidage qui traverse la rainure 48, tandis que les chevilles 42 et 43 traversent respectivement les rainures 49 et 50 et que la cheville 44 appuie contre la tête 51.
Dans les fig. 1, 2 et 10, 53 est un sec teur denté faisant corps avec le long bras d'un levier 54 qui tourillonne sur un axe 55 fixé sur la paroi verticale 12; le bras court du même levier 54 porte une cheville 56 sur laquelle. repose, par sa partie postérieure, la barre à coulisse 46, cheville au moyen de laquelle cette dernière transmet au secteur denté 53 les mouvements qui lui viennent de l'une ou l'autre des chevilles 42, 43 ou 44.
Dans les fig. 1, 2 et 10, 57 désigne un pignon à denture incomplète engrenant dans le secteur 53. Ce pignon possède un moyen ' 58 qui sert à le maintenir à- la distance voulue du support 26 et qui lui offre une longue portée sur l'axe autour duquel il tourne, axe qui est constitué par une vis à pivot 61, fixée dans le support 26; cette vis 61 sert en outre de pivot à un rochet 59 auquel est fixée une couronne dentée 60.
62 (fig. 9, 10 et 20) est un entraîneur porté par un cliquet de forme spéciale. Ce dernier, représenté à grande échelle par la fig. 11, pivote .autour d'une vis 65 fixée en un point du pignon 57 et se trouve sollicité par un ressort de rappel 66; attaché, d'une part, à un bras du pignon 57, et, d'autre part, à une goupille 67 fixée dans le bras 64 du cliquet.
La fig. 9 montre comment le cliquet est disposé par rapport au rochet 59 et comment son entraîneur 62 est placé par rapport à ce dernier. Dans ce même cliquet, 63 (fig. 1, 9, 10, 11 et 20) est un amortisseur comportant un tampon 74 pouvant coulisser légèrement dans un logement cylindrique 72 en compri mant un ressort 73 que maintient en arrière un bouchon vissé. Dans le fonctionnement de la machine, le cliquet vient frapper, comme il sera expliqué plus loin, l'une ou l'autre des tiges 25, mais le choc qui en résulte est amorti par le tampon 74.
68 (fig. 10) est une. tige d'arrêt fixée au pignon 57 et destinée à limiter l'amplitude de l'oscillation du cliquet.
69 (fig. 2 et 10) est une cheville d'arrêt fixée sur la partie lisse du même pignon 57; et destinée à buter contre une goupille 70 fixée dans le support 26, lorsque, par l'effet du ressort 47, le pignon 57 est ramené dans sa position initiale; cette dernière est donc in variable.
Enfin 71 est un cliquet pivotant autour d'une vis fixée dans le support 26; ce cliquet est maintenu en prise avec le rochet 59 grâce à un ressort de rappel 71I; il est des tiné à maintenir la couronne dentée 60 dans la position extrême dans laquelle elle est amenée chaque fois que fonctionnent les or ganes qui viennent d'être décrits.
lie fonctionnement de ces derniers est le suivant: Lorsqu'on appuie sur la touche portant le chiffre 5, par exemple, la barre 29, à la quelle est fixée cette touche, agit sur le bord de la planchette correspondante 34 et la fait basculer d'un certain angle; la goupille 43, fixée au bras 40 que porte cette planchette, entraîne la barre à coulisse 48 (vers la droite dans fig. 2); cette dernière entraîne elle-même la cheville 56 du levier 54; le secteur denté s'abaisse, faisant tourner d'un certain angle le pignon 57, qui, par l'entraîneur 62 du cliquet qu'il porte, entraîne le rochet 59 avec la couronne dentée 60, jusqu'au moment où le tampon 74 du cliquet bute sous la tige d'arrêt 25;
cette dernière a en effet été ame née, durant la même période de fonctionne ment, en saillie du support 26 (fig. 1) parle jeu déjà expliqué de la tringle de commande 16 correspondant à la touche n 5 sur laquelle on a appuyé.
On remarquera que la rainure 49, mé nagée dans la barre à coulisse 46, doit être suffisamment longue pour que, dans le mou vement qui vient d'être expliqué, sa face postérieure ne rencontre pas la cheville 42. Si, au lieu d'appuyer sur la touche por tant le chiffre 5, on appuyait, par exemple sur le 4, la même planchette 34 serait ac tionnée, mais l'amplitude du mouvement imprimé à la couronne dentée 60 serait un peu plus faible parce que l'amortisseur du cliquet rencontrerait, plus tôt que dans le premier exemple, la tige d'arrêt 25 corres pondante, et cela grâce à la position relative <B>dé</B> ces dernières, disposées en arc de cercle autour du centre de la vis 61.
Si on appuyait sur la touche 8, ce serait la planchette 34, antérieure, qui actionnerait le secteur denté; la rainure 50 est d'ailleurs de longueur suffisante pour que, pendant ce mouvement, sa face postérieure n'agisse pas sur la cheville 43. L'angle de rotation de la couronne dentée serait de nouveau déterminé par la position de la, tige d'arrêt 25 corres pondant à ladite touche; cet angle serait plus grand que dans les deux premiers cas consi dérés; c'est pour cette raison que le bras 39, que porte la planchette, a été prévu plus long que le 40, et "a fortiori" plus long que le 41, afin que le secteur denté ait un mou vement proportionné au déplacement que 1'o11 demande à la couronne dentée.
Pour la touche 1111 9, l'arrêt du mouvement n'est pas obtenu par une tige 25, mais par le butoir fixe 28 porté par le support 26 (fig. 8).
Lorsqu'on cesse d'appuyer sur une touche, la barre à coulisse, le levier 54 et le pignon 57 avec le cliquet sont ramenés exactement dans leur position initiale par le ressort 47, tandis que le rochet avec la couronne dentée reste immobilisé par le cliquet 71.
En résumé, le fait d'appuyer successive ment sur les touches, dans l'ordre de numé rotation, fait tourner la couronne dentée chaque fois d'un angle qui diffère du précé dent du pas angulaire de deux tiges d'arrêt 25; les divers angles se totalisent d'ailleurs continuellement, grâce au cliquet 71.
Le rochet et la couronne dentée qui viennent d'être décrits réalisent un méca nisme léger quoique robuste, propriétés dont dépend à un haut degré la précision du fonctionnement.
En outre, le point de pivotement du cli- quet sur le pignon 57 est choisi de telle fa çon que la force d'entraînement tend à aug menter la pression de l'entraîneur 62 sur le fond des dents du rochet, ce qui donne au fonctionnement de ce dernier une grande sécurité; ordinairement, dans les mécanimes similaires, la force centrifuge a tendance à dégager l'entraîneur du rochet, ce qui rend le fonctionnement de la machine très aléatoire.
Dans les fig. 2 et 12, 75 et 76 désignent deux flasques latéraux fixés 'sur le socle 1 de la machine, et supportant les dispositifs compteur et imprimeur qui vont être décrits. Dans les fig. 1, 2 et 20, 77 est une console vissée au flasque 75. 78 (fig. 1, 2, 3 et 20) est un arbre passant au travers d'une ouver ture ménagée dans le flasque 75 et touril lonnant d'un côté dans la console 77, et, de l'autre, dans' le flasque 76; sur cet arbre sont fixés un pignon 79 et un collier 80;
81 (fig. 17) est un manchon solidaire d'une roue baladeuse 82 (fig.3 et 17) pouvant coulisser le long de l'arbre 78, mais partici pant à tous les déplacements angulaires de ce dernier. Les dents de ladite roue bala deuse 82 sont chanfreinées de chaque côté (fig.17) pour qu'on puisse facilement les amener en prise avec l'une ou l'autre de huit roues dentées centrales 83 (fig. 3, 13 et 22) alignées sur un même axe 89, (fig. 3 et 13) sur lequel elles peuvent tourner librement.
Chacune de ces huit roues 83 engrène, d'une part, avec les dents 84 (fig. 1, 3, 19, 'et 22) d'une roue compteuse 85 et, d'autre part, avec une couronne dentée 86 (fig. 3, 13 et 22), fixée sur chacune de huit roues imprimeuses 87. Chaque roue dentée centrale 83 (fig. 13 et 22) est portée par un moyeu distinct 88 tournant sur l'axe 89; ce dernier est porté lui-même par les flasques 75 et 76.
Sur chacun des moyeux 88 est en outre fixée une roue dentée 90 relativement petite et à denture incomplète, servant à ramener la roue campteuse et la roue imprimeuse à zéro, comme cela sera expliqué plus loin. Chaque roue compteuse 85 possède, sur sa face opposée à la denture 84 un disque muni de deux dents 91, dont le vide se trouve en face du chiffre 1 gravé sur la roue.
Ces deux dents font une légère saillie sur la face du disque, et les roues 85 ont un moyeu de longeur telle, qu'il existe, lors qu'elles sont montées dans la machine, un certain jeu entre la face droite de la denture 84 et la face gauche du disque contigu, et un jeu beaucoup plus faible entre la même denture 84 et les deux dents 91.
Dans les fig. 1, 3, 13, 14 et 15, 92 dé signe sept pignons dentés placés en avant des roues compteuses 85 et qui, en raison de leur rôle, seront appelés -"pignons d'accouple ment"; 93 est un petit disque à dent unique situé devant la roue des unités. Les pignons d'accouplement possèdent six dents qui sont alternativement larges (95) et étroites (94) comme le montre la fig. 15.
Les dents étroites sont légèrement plus larges que les dents 84, afin de pouvoir engrener, par leur extrémité droite, avec la partie en saillie des deux dents 91;, elles sont par contre assez étroites pour ne pas toucher la face gauche lisse du disque qui porte ces dernières; elles sont en prise, pendant les opérations d'addition, avec les dents 84 des roues compteuses.
Chaque pignon d'accouplement 92 est actionné par les deux dents de la roue comp- teuse qui se trouve à sa droite; cette der nière le fait tourner une .fois par tour; d'une dent seulement, et cela lorsque le vide entre les deux dents 91 (fig. 13 et 22) permet à une dent large 95 du pignon d'accouplement 92 d'entrer en prise avec elles. Dans tout le reste de la rotation de la roue compteuse, le pignon d'accouplement repose, par deux dents larges consécutives, sur la surface cylindrique lisse de ladite roue et n'en reçoit par con séquent aucune impulsion.
A chaque tour et juste au moment où on atteint le chiffre 9, une roue compteuse de droite ajoute donc à sa voisine de gauche une unité.
Les pignons' d'accouplement 92 sont in dépendants les uns des autres;: chacun d'eux est solidaire d'un moyeu au centre- duquel- est fixée une cheville<B>97</B> (fig. 3, 13 et 14) pouvant glisser dans une coulisse 98 prati quée dans un levier 99; tous ces derniers pivotent autour d'un axe 100 et se trouvent sollicités par des ressorts 101 qui, s'appuyant chacun à une butée tubulaire 30U fixée sur l'axe 100, tendent à maintenir le pignon 92 constamment en prise avec la denture 84.
102 et 103 sont deux tiges transversales fixées à leurs extrémités dans les flasques 75 et 76, entre lesquelles (fig. 14) s'introduisent les dents larges 95 des pignons d'accouple ment, dans le but d'immobiliser ces derniers et de les empêcher de se dérégler, lorsque, par suite de fonctions qui seront décrites plus loin, cesdits pignons s'éloignent des roues compteuses: Les leviers 99 peuvent être actionnés in dividuellement ou simultanément au moyen d'organes qui seront décrits plus loin.
Dans les fig. 2, 3 et 12, 104 est Lui axe porté, à l'une de ses extrémités, par le flasque 75, et, à l'autre, par une console 1.05 (fig. 12 et 20) fixée au flasque 76. Le long de cet axe peut coulisser un chariot, visible dans les fig. 1, 3 et 15, et représenté en outre en détail par les fig. 16 et 18 ; ce chariot com porte un manchon 106 percé au diamètre de l'axe 104, un corps 107, une fourchette 109, (ni plan incliné 110, une saillie 111, un in dex 115, un bras 116 à l'extrémité duquel s'attache un ressort de rappel, et une che ville 118.
La fourchette 109 s'engage dans une gorge 108 (fig. 17) ménagée dans le manchon 81 qui porte la roue baladeuse 82; cette dernière suit donc les déplacements longitudinaux du chariot. Dans la saillie 111 est fixée une vis à pivot 112 sur laquelle peuvent pivoter deux cliquets 113 et 114 munis chacun d'un ressort. L'index 115 in dique l'ordre de la roue compteuse en face de laquelle le chariot a été amené par le jeu des organes suivants: Dans les fig. 1, 2, 3 et 12, 132 est un cadre pouvant osciller au tour de deux pivots et qu'on actionne au moyen d'une barre 133; ce cadre fait osciller lui-même une tringle de commande 128 dont l'extrémité coudée antérieure 130 forme le vier et porte un galet 131.
129 est un ressort de torsion qui; s'appuyant par l'une de ses extrémités, à une partie fixe de la machine, tend par l'autre extrémité à tordre la tringle de façon à ce que le galet <B>131</B> soulève le cadre 132 et, par suite, la barre 133. L'extrémité postérieure de cette même tringle 128 (fig. 15), s'engage dans un trou percé dans un bras 127 solidaire d'une crémaillère mobile 122; cette dernière com porte deux rainures 123 et 124 que traversent. deux vis de guidage 125 et 126 qui sont fixées respectivement dans deux bras 119 et 120 assujettis aux flasques 75, respectivement 76 (fig. 2, 3, 12 et 15).
La crémaillère mo bile 122 est superposée à une crémaillère fixe 121 qui lui est semblable et qui est fixée aux bras 119 et 120.
Le cliquet 114 que porte le chariot dé crit plus haut appuie, sous l'effet d'un res sort de rappel 117 attaché au bras 116 que porte ce dernier, sur les dents de la crémail lère mobile 122, tandis que le cliquet 113 appuie sur celles de la crémaillère fixe 121.
Le fonctionnement des organes qui viennent d'être décrits est le suivant: Lorsqu'on appuie sur la barre 133, l'ex trémité postérieure de la tringle 1<B>2</B>8 déplace vers la gauche (fig. 15) le bras 127 et la crémaillère 122 qui le porte; cette dernière poussant le cliquet 114, oblige le chariot à coulisser sur l'axe 104; l'oscillation de la tringle 128 est telle que la crémaillère avarice du pas d'une dent; pendant ce mouvement le cliquet 113 est soulevé par une dent de la crémaillère fixe, puis retombe dans la dent suivante qui empêche le chariot de re venir en arrière sous la tracticri du ressort 117;
rappelée par le ressort 129 la tringle et les organes qui en dépendent reviennent à leur position initiale dès qu'on cesse d'ap puyer sur la barre 133. On voit que chaque fois que l'on appuie sur cette dernière, le chariot, l'index 115 et la roue maîtresse 82 qu'il entraîne par la fourchette 109 (fig. 3), avancent successivement vers la gauche du pas de la denture des crémaillères;
pas qui est égal à la distance d'axe en axe des roues compteuses; il s'en suit que les mouvements de la couronne dentée 60 peuvent être trans mis, par le pignon 79, l'arbre 78 et la roue baladeuse 82, à volonté à la première roue compteuse de droite, ou successivement à celles qui se trouvent à sa gauche, jusqu'à la dernière; de l'une quelconque des positions qu'il occupe, le chariot peut être ramené dans sa position initiale par la manoeuvre d'organes qui seront décrits plus loin.
Lorsque ledit chariot arrive dans l'une des positions qu'il peut prendre en face des roues compteuses, son plan incliné 110 fait pression sur l'ex trémité antérieure du levier 99 correspondant (fig. 3 et 13); le pignon d'accouplement 92 que porte ce dernier s'éloigne alors des dents 84 et 91 et s'immobilise entre les tiges 102 et 103; les roues compteuses d'ordre inférieur (c'est-à-dire celles qui se trouvent à la droite de la roue considérée) ne peuvent dette être entraînées par celles d'ordre supérieur.
On voit par ce qui précède que le fait d'appuyer sur la barre 133 donne aux chiffres de la touche numérotée sur laquelle on appuie une valeur à volonté 10, 100, 1000 fois plus grande que le chiffre qu'elle porte.
Les organes qui ' servent à ramener au zéro (c'est-à-dire à leur position initiale) les roues compteuses et les roues imprimeuses sont les suivants 134 (fig. 3, 13 et 20) désignent huit roues à denture incomplète, engrenant avec les roues 90 montées sur le même moyeu 88 que les roues centrales<B>83;</B> elles tournent avec un arbre transversal 135 qu'actionne par clavette un pignon 136 (fig. 1, 12, 19 et 20) qui peut coulisser sur son arbre dans le sens de l'axe; ce pignon est maintenu en prise, grâce à un ressort comprimé 137 et des dents 138 qu'il porte, avec les dents 139 d'un manchon d'accouplement 140 auquel est fixée un disque 141;
ce dernier comporte une partie en forme de came 142 et un taquet 143 possédant une entaille 144. Sur la pé riphérie du disque 141 appuie une cheville 150 portée par l'une des extrémités d'un le- nier coudé 145 qui peut entraîner un arbre transversal 146 auquel. il est accouplé par une cheville 149 chassée dans un trou 148, sur laquelle agit un ressort de torsion 147. L'autre extrémité 151 dit levier 146 est de forme arrondie et s'engage dans une encoche ménagée sur un bras oscillant 152 (fig. 1 et 12) calé en 153 sur l'extrémité de l'axe 100. Ce bras oscillant 152 comporte un prolonge ment 154 qui peut venir, comme il sera expliqué plus loin, en avant d'une saillie ménagée sur un ressort d'arrêt à lame 155, fixée sur le flasque 76.
Dans le pignon 136 engrène un secteur ,denté 158 taillé dans un levier 159 pouvant osciller autour d'une vis à pivot 160 fixée dans le flasque 76; l'extrémité du levier, opposée au secteur denté, porte une cheville 161 qui est en prise avec l'extrémité d'une tige 162 portant une touche, dite "touche de mise à zéro". Un ressort de rappel 164 tend à ramener cette dernière dans sa position la plus élevée. Un autre ressort de rappel, 163, tend à maintenir l'extrémité 151 du levier coudé 145 dans sa position la plus basse.
165 (fig. 1, 3, 12, 19 et 20) désigne une barre transversale s'étendant au-dessus du chariot 107, barre recourbée en forme de deux bras 166 et 167 (fig. 20) qui touril- lonnent sur les deux extrémités de l'axe 104; l'extrémité du bras 167 est effilée et se ter mine par un crochet qui s'engage dans une rainure 168 en forme de came, ménagée dans le levier 159. La face postérieure 169 de la barre 165 (fig. 1) est formée de façon à ne pas gêner le fonctionnement des cliquets 113 et 114.
Dans la face latérale de chacune des roues dentées centrales 83 est fixée une che ville 170 (fig. 3 et 13) qui peut s'engager dans un cran 171 de l'un de huit bras 172 fixés sur l'arbre 146.
Le fonctionnement des derniers organes décrits est le suivant: Lorsqu'on appuie sur la touche de mise à zéro, la tige 162 fait basculer le levier 159, ce qui fait. tourner le pignon 136 dans le sens indiqué par la flèche sur fig. 12, sens pour lequel les dents 138 et 139 entrent<B>Cri</B> prise; le disque 141 setrouve parconséquent en traîné dans le même sens; sa partie en spi rale 142, formant came, repousse la cheville 150 que porte le levier coudé 145; ce der nier fait osciller le bras 152, ce quia pour effet de faire tourner d'un certain angle l'axe 100 avec la butée tubulaire 300 qu'il porte;
cette dernière (fig.13) entraîne l'extrémité droite des huit leviers 99 et dégage ainsi des roues compteuses les pignons d'accouple ment 92, pignons qui viennent s'immobiliser entre les tiges 102 et 103.
Pendant que ces mouvements s'accom plissent, les roues 134, fixées comme le disque 141 sur l'arbre 135, tournent; leur mouve ment s'opère d'abord librement, parce que, comme on l'a déjà dit, quelques dents leur manquent; puis elles entraînent les roues incomplètes 90, jusqu'à ce que la dernière dent de chacune de celle-ci ait passé, ce qui se produit lorsque les roues compteuse et imprimeuse correspondantes se trouvent au zéro. La rotation de ces dernières a pu s'opérer sans être gênée par les pignons d'accouplement, puisque ces derniers se trou vaient découplés dès la première période de fonctionnement.
Chaque groupe de deux roues compteuse et imprimeuse se trouve bloqué dans la position zéro par le fait que la che ville 170 de chaque roue centrale 83 a pé nétré dans le cran 171 de chaque bras 172 après avoir repoussé ce dernier. Les huit bras 172 étant tous fixés sur l'arbre 146, ils su bissent en commun l'action du ressort 147.
Pendant la première partie de la période de fonctionnement qui vient d'être décrite, l'extrémité du bras 167 ne subit aucune ac tion de la rainure 168; mais dans la seconde partie, elle est ramenée vers le centre par cette dernière; il en résulte un déplacement de la barre 165 qui repousse en arrière les cliquets 113 et 114, ce qui permet au cha riot 107 d'obéir à la traction du ressort de rappel 117 et de retourner dans sa position initiale, en face des unités, position dans la- quelle la machine se trouve de nouveau prête à additionner à partir des unités.
Au montent où lé chariot reprend cette- dite position, la cheville 118 (fig. 16) qu'il porte repousse le ressort à larve 155 et dé- clanche le prolongement 154 du bras oscil lant; il en résulte que le levier coudé 145 peut être rappelé par le ressort 163 dés que l'on cesse d'appuyer sur la touche de mise à zéro. En même temps, le ressort 164 ra mène le levier 159 dans sa position initiale, et la barre 165 cesse d'agir sur les cliquets 113 et 114.
Les organes qui servent a, imprimer les totaux des additions effectuées sont les sui vants: 172" (fig. 2, 3, 13, 20, 25 et 26) sont huit leviers imprimeurs pivotant sur un axe transversal commun 174, que portent les flasques '75 et 76; ces huit leviers sont main tenus par des ressorts de rappel 175 dans leur position la plus élevée, position qui est déterminée pour tous par une tige d'arrêt transversale 176 contre laquelle ils butent.
Sur chaque levier imprimeur est fixé un pi vot 173 autour duquel tourillonne l'une des huit roues imprimeuses 87, et un pivot<B>177</B> autour duquel peut osciller un levier coudé 178, représenté avec d'autres organes par fig. 14; ce levier comporte un crochet 179, un repos 180 et une saillie arrondie 181; son extrémité postérieure, en forme de bec, est sollicitée par un ressort de traction 182 attaché au levier imprimeur, et peut buter contre l'extrémité d'un ressort plat 183. Les huit ressorts plats 183 sont fixés à une tra verse 184 et protégés par une plaque de garde 185.
186 (fig. 3, 13 et 14) est une cheville implantée dans le moyeu de chacune des roues dentées 90; dès que l'une de ces der nières entre en action, ladite cheville fait pression sur la saillie 181 du levier 178 et amène ce dernier dans la position représentée par fig. 14, c'est-à-dire le repos 180 étant directement au-dessous de l'extrémité infé rieure d'un plongeur 187 qui va être décrit, et le bec butant contre le ressort plat 183.
Ce plongeur 187 visible sur les fig. 1, 2, 3. 13 et 14 et représenté isolé par fig. 21, est constitué par une plaque de tôle recourbée et munie d'encoches<B>191,</B> 192 et 193;<B>011</B> l'enlève pour faciliter le transport de lama- chine; pour le remettre en place, il suffit de l'introduire dans l'ouverture pratiquée dans la partie supérieure du carter (fig. 1), puis d'appuyer.
Le sommet de l'entaille 193 fait alors pression sur un doigt 194 (fig. 13) que porte une plaque horizontale transversale 188 (fig. 1, 3, 13 et 20) pivotant à chacune de ses extrémités dans un support fixé aux flasques; cette dite plaque, après avoir bas culé, revient en position horizontale, rappelée par un ressort 189, dès que deux languettes 190 (fig. 1, 3 et 13), qui la prolongent en avant aux deux extrémités, ont rencontré les deux encoches 191, et s'y sont introduites. Le plongeur 187 se trouve alors en position sur la plaque 188 qui tend à le maintenir dans sa position la plus élevée; les encoches 192 qu'il comporte sont destinées à donner passage aux roues dentées 134.
D'autre part, la plaque 188 sert à attacher les ressorts de rappel 175 des leviers imprimeurs.
Lorsqu'on frappe avec la paume de la main sur la partie supérieure du plongeur, le bord inférieur arrondi de ce dernier fait pression sur le repos 180 (fig. 14) de ceux des leviers coudés 178 que le jeu des che villes 186 avait amené en position; le levier 178 bascule autour de 174 et la roue im- primeuse s'abaisse.
Lorsque, par exemple, n'ayant pas à ad ditionner d'unités ou de dizaines, on amène le chariot en face des milliers, et cela en actionnant la barre 133,- les deux premiers leviers 99 sont, comme on l'a déjà expliqué, amenés par le plan incliné 110, de la posi tion représentée par la fig. 15 à celle que représente la fig. 14.
Ce mouvement a pour effet de faire basculer dans le sens des ai guilles de la montre, autour d'un axe trans versal 196 commun aux huit leviers et porté par les flasques de la machine, un levier coudé 195, dans l'extrémité duquel le pignon d'accouplement 92 correspondant peut tour- ner; il en résulte que le bras postérieur du- dit levier, terminé par une partie arrondie 198, appuie sur le crochet 179 du levier<B>178,</B> ce qui enclanche ce dernier avec le plongeur, comme on l'a expliqué ci-dessus; le zéro des unités et des dizaines peut donc être im primé, bien que la cheville 186 soit restée immobile.
Les leviers 195 sont guidés. dans leur mouvement par des entailles ménagées dans une coquille fixe 187 portée à ses deux extrémités par les flasques.
Enfin, dans le socle de la machine est ménagée une grande ouverture rectangulaire dont les bords sont désignés par 199 dans les fig. 3, 13, 23 et 24. Cette ouverture est obturée par une plaque 200 (fig. 3', 13, 23 et 25) plus mince que la base du socle, et pourvue d'oreilles 201 qui servent à la fixer à d'autres oreilles 202 assujetties à ladite base. La plaque 200 possède elle-même (fig. 3, 23, 23 et 24) une ouverture 203 sur laquelle est appliquée une grille 204 à tra vers les espaces de laquelle peuvent passer les saillies qui, sur les roues imprimeuses 87 portent les chiffres en relief.
Un ruban en creur 206 provenant d'une première bobine 205 passe entre la grille 204 et la plaque 205 et va ensuite s'enrouler sur une seconde bobine 207; la bobine 205 peut être action née, pour le renvidage, au moyen d'un axe 208, par exemple au moyen d'un tournevis; elle est freinée par une rondelle élastique 209 (fig. 12). La bobine 207 possède également une rondelle analogue 209a (fig. 25); elle porte en outre un rochet 210 (fig. 25 et 26) actionné par une languette élastique 211 appartenant à une pièce en tôle mince 212 fixée à l'un des leviers imprimeurs 172a ex trêmes. On voit par conséquent que le ruban encré avance chaque fois que l'on frappe le plongeur.
Le fonctionnement de la machine repré sentée est le suivant: La machine étant à zéro, on frappe, sur l'une ou l'autre des neuf touches numérotées, au fur et à mesure qu'on les lit, les divers chiffres contenus dans la colonne des unités des nombres à additionner. Chaque coup fait tourner d'un angle bien déterminé la cou ronne dentée 60, dont les déplacements an gulaires consécutifs se totalisent, grâce au cliquet 71.
La couronne dentée actionne elle-même, par le pignon 79, la roue bala deuse 82 qui, se trouvant en prise avec une roue centrale 83, fait tourner simultanément l'une des roues imprimeuses 87 et la roue compteuse 85 correspondante; la somme est indiquée après chaque coup par cette dernière, et peut être lue au travers des fenêtres per cées dans la partie supérieure du carter.
Dés que cette somme a dépassé neuf unités, le pi gnon d'accouplement 92, se trouvant entre la roue compteuse des unités et celle des di zaines, fontionne comme il a été déjà expli qué, et fait avancer d'tin chiffre ladite roue des dizaines; cette dernière, par l'intermédiaire de la roue centrale correspondante, fait elle- même avancer d'un chiffre la roue imprimeuse des dizaines.
Lorsque la somme des unités additionnées dépasse 99, la roue compteuse des dizaines actionne de façon analogue les roues compteuses et imprimeuses des cen taines, et ainsi de suite.
Lorsque toutes les unités ayant été frap pées, on veut passer aux dizaines, on appuie une fois sur la barre 133, ce qui a pour effet de faire avancer vers la gauche, d'titi espace égal au pas des roues compteuses, le chariot et la roue baladeuse 82. On frappe ensuite toutes les touches numérotées voulues, tous les chiffres des dizaines; le fonctionne ment est le même que précédemment, à cela prés que ce sont 'les roues compteuses et imprimeuses des dizaines qui avancent chaque fois, les roues des unités se trouvant dé brayées par le fait que le premier pignon d'accouplement a été sorti de prise par le plan incliné 110 du chariot lorsqu'on a fait fonctionner la barre 133.
Avant de frapper les chiffres des centaines, on appuie de nou veau une fois sur cette dite barre, et ainsi de suite.
On remarquera que l'index 115 indique constamment l'ordre des chiffres que l'on a frappé et le chiffre lui-même. Les fig. 14 et 15 et les explications don nées dans la description ont déjà permis de comprendre le fonctionnement des organes imprimeurs. Lorsqu'on veut imprimer tari to tal, il suffit de frapper sur le plongeur 187. On peut d'ailleurs imprimer le même nombre plusieurs fois. La machine est assez petite pour qu'on puisse la poser sur le livre ou la feuille sur laquelle l'addition est inscrite, et imprimer le total au bas de ladite opération.
Quand cette dernière est complètement terminée, on ramène tout le mécanisme au zéro, pour recommencer une nouvelle opéra tion, et cela en appuyant une fois sur la touche que porte la tige<B>162.</B> On a vu com ment cette manoeuvre ramène le chariot dans sa position extrême de droite et déclanche le ressort d'arrêt, et comment il en résulte que les roues compteuses et les roues imprimeuses sont ramenées dans leur position initiale par les roues incomplètes 134.
Adding machine. The object of the invention is an adding machine of small dimensions, which can be used to print the results directly on the book or the sheet of paper bearing the numbers to be added, and comprising a series of coaxial and juxtaposed counting wheels. , series which is placed parallel to another series of printing wheels, also coaxial and juxta placed, a plunger being provided to lower, for each printing, at least part of the latter;
in order to print on the sheet of paper, those of the figures which are momentarily opposite the latter, the counting wheels and the corresponding printing wheels being two by two actuated by a common central toothed wheel, which wheel can - even receive angular displacements' of a traveling wheel controlled by a toothed ring carrying a ratchet, the latter being set in motion, always in the same direction, by a pawl whose angular displacements, due to a toothed sector actuated by keys, are precisely determined, at least for the numbers 1 to 8, by rods, of which, on each actuation,
that corresponding to the key struck is brought onto the path of the pawl, each counting wheel further advancing by one digit, on each complete revolution, the counting wheel which is to its left, the traveling wheel being able to on the other hand, to be brought in front of any row of two counting and printing wheels by a pressure exerted on a keyboard bar, pressure, which causes the displacement, to the left, of a carrying carriage, on the one hand , an index indicating on the counting wheels the number struck and its order, on the other hand,
an inclined plane which, while moving, disengages the wheels capable of being actuated, from those which are to their right, the whole mechanism finally being able to be brought back to zero by pressing a button carried by a lever which simultaneously brings back all counting and printing wheels in their initial position and causes the carriage to return to its extreme right position.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention. In this drawing, fig. 1 is a plan view of the machine with the housing removed; Fig. 2 and 12 are two opposing side views, the housing also having been removed; Fig. 3 is a longitudinal vertical section; Fig. 13 is a partial vertical section opposite to that of FIG. 3; Fig. 20 is a rear elevational view with the housing removed; Fig. 23 is a view from below and on a small scale of the base of the Machine;
All the other figures, that is to say Figs. 4 to 11, 14 to 19, 21, 22, 24, 25 and 26 are detail views or sections.
In fig. 1, 2, 3, 12, 13, 20, 23, 24 and 25, 1 designates the base of the machine, which base is small enough to be placed directly on the sheet of paper on which the numbers are written to add.
In fig. 3, 2, 3 and 4 respectively designate the anterior, posterior and upper faces of a casing which covers the entire mechanism, with the exception of keys and a plunger which will be described later. Said housing is pierced, in its upper part, with windows which make it possible to read the names indicated by counting wheels 85.
In fig. 2, 3, 4 and 12, 5 and 6 are U-shaped supports, fixed longitudinally on the base 1; the support 6 is pierced (fig. 2 and 3) with openings 7, 8 and 9 giving passage to the members which will be described later. To these same supports 5 and 6 is fixed a horizontal plate 10 (FIGS. 3 and 7) pierced with openings for the passage of nine button bars 29, and comprising an extension 11 directed upwards.
Parallel to each of the supports 5 and 6 is a vertical wall 12 (fig. 2 and 3). The plate 10 carries, at its anterior part, a set of four short bent uprights 13 (Fig. 12), separated from each other by an interval sufficient for the passage of the touch bars; in its rear part it carries a similar set of longer uprights, also designated in the drawing by 13. The walls 12 and the uprights 13 sup carry an inclined plate 14 (fig. 1, 2, 3, 7 and 12) pierced with 'openings which are located opposite those of the plate 10 and which serve to guide the nine touch bars 29.
15 (fig. 3 and 7) designates eight small brackets fixed to the plate 10, near the slots through which the bars 29 pass; each of these brackets is pierced with a hole through which, near its front end, which is bent, one of eight control rods 16, 17, 18. These last cross, in addition, near their end. posterior, eight holes drilled in the extension 11, and terminate in elbows 19, 20, 21 (fig. 1 and 3), the ends of which engage in eight stop rods 25; it can be seen that any movement imparted to the anterior end 22, 23 or 24 of one of the rods determines a longitudinal displacement of the corresponding rod 25.
Said rods 25 can slide in two vertical supports 26 and 27 (fig. 2, 8 and 12) fixed to the base of the machine; the support 26 protrudes a fixed stopper 28, the role of which will be explained below.
29 (fig. 1, 3 and 7) are nine button bars with buttons numbered 1 to 9; they are arranged in three rows of three and each held in their highest position by a return spring 30. Each touch bar has, in its lower part, a stamped lug 31 and an opening 32 resulting from the estam page of said lug. 33 are stop pins fixed on the brackets 15; pins against which the neck ends 22, 23, 24 of the rods 16, 17 or 18 abut, and which consequently limit the amplitude of the movement of the latter.
The operation of the components which have just been described is as follows. When one of the numbered keys is pressed, bar 29, which carries it (fig. 7), acts on the front bent end of the rod. corresponding order; the latter rotates through a certain angle, and moves to the left the stop rod 25 with which its anterior end engages. .
In figs: 3 to 7, 34 designates three oscillating boards shown in perspective in figs. 5 and 6, each carrying two journals 45 which pivot in holes drilled in the supports 5 and 6 (fig. 4 and 12). These boards are each arranged transversely below one of the three horizontal rows of keys, their active edge, that is to say that which is opposite to the pins, lying immediately below the end. lower button bars.
When the key is pressed, the corresponding bar 29 presses on the chette plane 34, and this on a metal tab which results from the drilling of a hole 35 near the point of contact; this tab is shaped such that the touch bar acts over its entire stroke near the edge, imparting to the latter a substantially uniform movement throughout this stroke. Each of the three boards carries a spring 38 which tends to lift it, and an arm 39 (40 and 41 respectively); these three arms are of unequal length: 41 is the shortest and 39 the longest of the three; each of them carries, at its end, an ankle 42, respectively 43 and 44.
According to the drawing, the bars of the keys bearing the numbers, 1 and 2 do not rest on the edge of the corresponding board, but on two threads in the form of loops 36 and 37 (fig. 5) attached to this last; this provision is simply a variant of execution.
46 (fig. 2) designates a sliding bar, which a spring 47 urges to the right (fig. 3), this spring is fixed, on the one hand, to the front end of said bar and, on the other hand on the other hand, to a pin secured to the support 6. 48, 49 and 50 denote three grooves (the role of which will be explained later), made in the slide bar 46, with head 51. 52 is a guide pin which passes through the groove 48, while the pegs 42 and 43 pass respectively through the grooves 49 and 50 and the peg 44 presses against the head 51.
In fig. 1, 2 and 10, 53 is a toothed sec tor integral with the long arm of a lever 54 which pivots on a pin 55 fixed on the vertical wall 12; the short arm of the same lever 54 carries an ankle 56 on which. rests, by its rear part, the slide bar 46, pin by means of which the latter transmits to the toothed sector 53 the movements which come to it from one or other of the pins 42, 43 or 44.
In fig. 1, 2 and 10, 57 designates a pinion with incomplete toothing meshing in the sector 53. This pinion has a means' 58 which serves to keep it at the desired distance from the support 26 and which gives it a long reach on the axis. around which it rotates, axis which is constituted by a pivot screw 61, fixed in the support 26; this screw 61 also serves as a pivot for a ratchet 59 to which a toothed ring 60 is attached.
62 (fig. 9, 10 and 20) is a trainer carried by a specially shaped pawl. The latter, represented on a large scale in FIG. 11, pivots around a screw 65 fixed at a point of the pinion 57 and is biased by a return spring 66; attached, on the one hand, to an arm of the pinion 57, and, on the other hand, to a pin 67 fixed in the arm 64 of the pawl.
Fig. 9 shows how the pawl is arranged relative to the ratchet 59 and how its driver 62 is placed relative to the latter. In this same pawl, 63 (fig. 1, 9, 10, 11 and 20) is a shock absorber comprising a buffer 74 which can slide slightly in a cylindrical housing 72 by compri mant a spring 73 which is held behind a screwed cap. In the operation of the machine, the pawl strikes, as will be explained later, one or the other of the rods 25, but the resulting shock is damped by the buffer 74.
68 (fig. 10) is a. stop rod fixed to pinion 57 and intended to limit the amplitude of the oscillation of the pawl.
69 (fig. 2 and 10) is a stop pin fixed to the smooth part of the same pinion 57; and intended to abut against a pin 70 fixed in the support 26, when, by the effect of the spring 47, the pinion 57 is returned to its initial position; the latter is therefore in variable.
Finally 71 is a pawl pivoting around a screw fixed in the support 26; this pawl is held in engagement with the ratchet 59 by means of a return spring 71I; it is tiné to maintain the toothed ring 60 in the extreme position in which it is brought each time the organs which have just been described operate.
The operation of the latter is as follows: When the key bearing the number 5 is pressed, for example, the bar 29, to which this key is attached, acts on the edge of the corresponding board 34 and makes it tilt. 'a certain angle; the pin 43, fixed to the arm 40 which this board carries, drives the sliding bar 48 (to the right in fig. 2); the latter itself drives the pin 56 of the lever 54; the toothed sector is lowered, causing the pinion 57 to turn by a certain angle, which, by the driver 62 of the pawl it carries, drives the ratchet 59 with the ring gear 60, until the moment when the buffer 74 of the pawl abuts under the stop rod 25;
the latter was in fact born ame, during the same period of operation, projecting from the support 26 (FIG. 1) by the game already explained of the control rod 16 corresponding to the key 5 on which was pressed.
It will be noted that the groove 49, formed in the slide bar 46, must be long enough so that, in the movement which has just been explained, its posterior face does not meet the ankle 42. If, instead of press the key for the number 5, you would press, for example on 4, the same board 34 would be activated, but the amplitude of the movement imparted to the toothed ring 60 would be a little lower because the damper of the ratchet would meet, earlier than in the first example, the corresponding stop rod 25, and this thanks to the relative position <B> dice </B> these latter, arranged in an arc of a circle around the center of the screw 61 .
If we pressed the key 8, it would be the board 34, anterior, which would actuate the toothed sector; the groove 50 is moreover of sufficient length so that, during this movement, its rear face does not act on the ankle 43. The angle of rotation of the toothed ring would again be determined by the position of the rod d stop 25 corresponding to said key; this angle would be greater than in the first two cases considered; it is for this reason that the arm 39, which the board carries, was made longer than the 40, and "a fortiori" longer than the 41, so that the toothed sector has a movement proportionate to the displacement than 1 'o11 asks the ring gear.
For key 1111 9, the stopping of movement is not obtained by a rod 25, but by the fixed stopper 28 carried by the support 26 (FIG. 8).
When you stop pressing a key, the slide bar, the lever 54 and the pinion 57 with the pawl are returned exactly to their initial position by the spring 47, while the ratchet with the ring gear remains immobilized by the pawl 71.
In summary, the fact of successively pressing the keys, in the order of number of rotation, turns the ring gear each time by an angle which differs from the preceding tooth by the angular pitch of two stop rods 25; the various angles are added up continuously, thanks to the pawl 71.
The ratchet and the toothed ring which have just been described produce a light yet robust mechanism, properties on which the precision of operation depends to a high degree.
Further, the pivot point of the pawl on the pinion 57 is chosen such that the driving force tends to increase the pressure of the driver 62 on the bottom of the teeth of the ratchet. operation of the latter a great security; Usually, in similar mechanisms, the centrifugal force tends to disengage the driver from the ratchet, which makes the operation of the machine very haphazard.
In fig. 2 and 12, 75 and 76 designate two side flanges fixed 'on the base 1 of the machine, and supporting the counter and printer devices which will be described. In fig. 1, 2 and 20, 77 is a console screwed to the flange 75. 78 (fig. 1, 2, 3 and 20) is a shaft passing through an opening made in the flange 75 and turret extending from one side. in the console 77, and, on the other, in the flange 76; on this shaft are fixed a pinion 79 and a collar 80;
81 (Fig. 17) is a sleeve integral with a traveling wheel 82 (Fig.3 and 17) which can slide along the shaft 78, but participating in all the angular displacements of the latter. The teeth of said sweeping wheel 82 are chamfered on each side (fig. 17) so that they can easily be brought into engagement with one or the other of eight central toothed wheels 83 (fig. 3, 13 and 22). ) aligned on the same axis 89, (fig. 3 and 13) on which they can rotate freely.
Each of these eight wheels 83 meshes, on the one hand, with the teeth 84 (fig. 1, 3, 19, 'and 22) of a counting wheel 85 and, on the other hand, with a toothed ring 86 (fig. . 3, 13 and 22), fixed on each of eight printing wheels 87. Each central toothed wheel 83 (fig. 13 and 22) is carried by a separate hub 88 rotating on the axle 89; the latter is carried itself by the flanges 75 and 76.
On each of the hubs 88 is further attached a relatively small toothed wheel 90 with incomplete toothing, serving to bring the camber wheel and the printing wheel to zero, as will be explained later. Each counting wheel 85 has, on its face opposite the toothing 84, a disc provided with two teeth 91, the void of which is opposite the number 1 engraved on the wheel.
These two teeth protrude slightly from the face of the disc, and the wheels 85 have a hub of such length that there is, when they are mounted in the machine, a certain clearance between the right face of the teeth 84 and the left face of the contiguous disc, and a much smaller clearance between the same teeth 84 and the two teeth 91.
In fig. 1, 3, 13, 14 and 15, 92 denote seven toothed pinions placed in front of the counting wheels 85 and which, because of their role, will be called - "coupling pinions"; 93 is a small single tooth disc located in front of the units wheel. The coupling gears have six teeth which are alternately wide (95) and narrow (94) as shown in fig. 15.
The narrow teeth are slightly wider than the teeth 84, in order to be able to mesh, by their right end, with the projecting part of the two teeth 91; they are on the other hand narrow enough not to touch the smooth left face of the disc which wear these; they are engaged, during the addition operations, with the teeth 84 of the counting wheels.
Each coupling pinion 92 is actuated by the two teeth of the counting wheel which is located to its right; the latter makes it turn once per revolution; of one tooth only, and this when the gap between the two teeth 91 (Fig. 13 and 22) allows a wide tooth 95 of the coupling pinion 92 to engage with them. Throughout the remainder of the rotation of the counting wheel, the coupling pinion rests, by two consecutive wide teeth, on the smooth cylindrical surface of said wheel and therefore receives no impulse.
At each turn and just when the number 9 is reached, a right counting wheel therefore adds a unit to its left neighbor.
The coupling pinions 92 are independent of each other; each of them is integral with a hub in the center of which is fixed a pin <B> 97 </B> (fig. 3, 13 and 14) can slide in a slide 98 made in a lever 99; all of the latter pivot about an axis 100 and are urged by springs 101 which, each resting on a tubular stop 30U fixed on the axis 100, tend to keep the pinion 92 constantly in engagement with the teeth 84.
102 and 103 are two transverse rods fixed at their ends in the flanges 75 and 76, between which (fig. 14) are introduced the wide teeth 95 of the coupling pinions, with the aim of immobilizing the latter and of them. prevent them from getting out of order when, as a result of functions which will be described later, said pinions move away from the counting wheels: The levers 99 can be actuated individually or simultaneously by means of members which will be described later.
In fig. 2, 3 and 12, 104 is Him axis carried, at one of its ends, by the flange 75, and, at the other, by a bracket 1.05 (fig. 12 and 20) fixed to the flange 76. Along from this axis can slide a carriage, visible in fig. 1, 3 and 15, and shown further in detail by FIGS. 16 and 18; this com carriage carries a sleeve 106 drilled to the diameter of the axis 104, a body 107, a fork 109, (neither inclined plane 110, a projection 111, an in dex 115, an arm 116 at the end of which is attached a return spring, and a city check 118.
The fork 109 engages in a groove 108 (FIG. 17) formed in the sleeve 81 which carries the portable wheel 82; the latter therefore follows the longitudinal movements of the carriage. In the projection 111 is fixed a pivot screw 112 on which can pivot two pawls 113 and 114 each provided with a spring. The index 115 indicates the order of the counting wheel in front of which the carriage has been brought by the set of the following components: In fig. 1, 2, 3 and 12, 132 is a frame which can oscillate around two pivots and which is actuated by means of a bar 133; this frame itself oscillates a control rod 128, the front bent end 130 of which forms the lever and carries a roller 131.
129 is a torsion spring which; leaning by one of its ends, on a fixed part of the machine, tends by the other end to twist the rod so that the roller <B> 131 </B> lifts the frame 132 and, consequently, the bar 133. The rear end of this same rod 128 (FIG. 15) engages in a hole drilled in an arm 127 integral with a movable rack 122; the latter com carries two grooves 123 and 124 that cross. two guide screws 125 and 126 which are fixed respectively in two arms 119 and 120 secured to the flanges 75, 76 respectively (fig. 2, 3, 12 and 15).
The movable rack 122 is superimposed on a fixed rack 121 which is similar to it and which is fixed to the arms 119 and 120.
The pawl 114 carried by the carriage described above presses, under the effect of a return spell 117 attached to the arm 116 which the latter carries, on the teeth of the mobile 1st rack 122, while the pawl 113 presses on those of the fixed rack 121.
The operation of the components which have just been described is as follows: When the bar 133 is pressed, the rear end of the rod 1 <B> 2 </B> 8 moves to the left (fig. 15) the arm 127 and the rack 122 which carries it; the latter pushing the pawl 114, forces the carriage to slide on the axis 104; the oscillation of the rod 128 is such that the rack is avaricious of the pitch of a tooth; during this movement the pawl 113 is lifted by a tooth of the fixed rack, then falls back into the next tooth which prevents the carriage from coming back under the tracticri of the spring 117;
recalled by the spring 129 the rod and the members which depend on it return to their initial position as soon as one stops pressing on the bar 133. We see that each time that one presses on the latter, the carriage, the 'index 115 and the master wheel 82 which it drives by the fork 109 (FIG. 3), advance successively to the left by the pitch of the toothing of the racks;
pitch which is equal to the distance from axis to axis of the counting wheels; it follows that the movements of the toothed ring 60 can be transmitted, by the pinion 79, the shaft 78 and the traveling wheel 82, at will to the first counting wheel on the right, or successively to those which are located to his left, to the last; from any one of the positions it occupies, the carriage can be returned to its initial position by maneuvering organs which will be described later.
When said carriage arrives in one of the positions which it can take in front of the counting wheels, its inclined plane 110 presses on the front end of the corresponding lever 99 (fig. 3 and 13); the coupling pinion 92 which the latter carries then moves away from the teeth 84 and 91 and becomes immobilized between the rods 102 and 103; lower order counting wheels (i.e. those to the right of the considered wheel) cannot be driven by higher order ones.
It can be seen from the above that pressing bar 133 gives the digits of the numbered key on which you press a value at will 10, 100, 1000 times greater than the digit it bears.
The components which 'serve to bring the counting wheels and the printing wheels back to zero (that is to say to their initial position) are the following 134 (fig. 3, 13 and 20) designate eight wheels with incomplete toothing, meshing with the wheels 90 mounted on the same hub 88 as the central wheels <B> 83; </B> they rotate with a transverse shaft 135 which is actuated by a key by a pinion 136 (fig. 1, 12, 19 and 20) which can slide on its shaft in the direction of the axis; this pinion is held in engagement, thanks to a compressed spring 137 and teeth 138 which it carries, with the teeth 139 of a coupling sleeve 140 to which a disc 141 is fixed;
the latter comprises a part in the form of a cam 142 and a cleat 143 having a notch 144. On the periphery of the disc 141 rests a pin 150 carried by one of the ends of an elbow pin 145 which can drive a shaft. transverse 146 to which. it is coupled by an ankle 149 driven into a hole 148, on which a torsion spring 147 acts. The other end 151, said lever 146, is of rounded shape and engages in a notch made on a swinging arm 152 (fig. 1 and 12) wedged at 153 on the end of the axis 100. This oscillating arm 152 comprises an extension 154 which may come, as will be explained below, in front of a projection formed on a stop spring blade 155, fixed on the flange 76.
In the pinion 136 engages a toothed sector 158 cut in a lever 159 which can oscillate around a pivot screw 160 fixed in the flange 76; the end of the lever, opposite the toothed sector, carries a pin 161 which is engaged with the end of a rod 162 carrying a key, called a "reset key". A return spring 164 tends to return the latter to its highest position. Another return spring, 163, tends to keep the end 151 of the crank lever 145 in its lowest position.
165 (fig. 1, 3, 12, 19 and 20) designates a transverse bar extending above the carriage 107, a curved bar in the form of two arms 166 and 167 (fig. 20) which rotate on the two ends of axis 104; the end of the arm 167 is tapered and ends with a hook which engages in a cam-shaped groove 168 formed in the lever 159. The rear face 169 of the bar 165 (FIG. 1) is formed of so as not to interfere with the operation of the pawls 113 and 114.
In the side face of each of the central toothed wheels 83 is fixed a city cheek 170 (fig. 3 and 13) which can engage in a notch 171 of one of eight arms 172 fixed on the shaft 146.
The operation of the last organs described is as follows: When the reset key is pressed, the rod 162 switches the lever 159, which does. turn the pinion 136 in the direction indicated by the arrow in fig. 12, direction in which teeth 138 and 139 enter <B> Cri </B> grip; the disc 141 is therefore dragged in the same direction; its spiral part 142, forming a cam, pushes back the pin 150 carried by the angled lever 145; the latter causes the arm 152 to oscillate, which has the effect of rotating the axis 100 by a certain angle with the tubular stop 300 which it carries;
the latter (fig. 13) drives the right end of the eight levers 99 and thus frees the coupling gears 92 from the counting wheels, which gears come to rest between the rods 102 and 103.
While these movements are completed, the wheels 134, fixed like the disc 141 on the shaft 135, rotate; their movement takes place at first freely, because, as we have already said, they lack some teeth; then they drive the incomplete wheels 90, until the last tooth of each of them has passed, which occurs when the corresponding counting and printing wheels are at zero. The rotation of the latter was able to take place without being hampered by the coupling pinions, since the latter were decoupled from the first period of operation.
Each group of two counting and printing wheels is blocked in the zero position by the fact that the city plug 170 of each central wheel 83 has entered the notch 171 of each arm 172 after having pushed the latter back. The eight arms 172 being all fixed on the shaft 146, they are subject in common to the action of the spring 147.
During the first part of the operating period which has just been described, the end of the arm 167 does not undergo any action from the groove 168; but in the second part, it is brought back to the center by the latter; this results in a displacement of the bar 165 which pushes back the pawls 113 and 114, which allows the carriage 107 to obey the traction of the return spring 117 and to return to its initial position, in front of the units, position in which the machine is again ready to add from units.
On the way up where the carriage resumes this said position, the pin 118 (fig. 16) which it carries pushes back the larva spring 155 and releases the extension 154 of the oscillating arm; as a result, the bent lever 145 can be returned by the spring 163 as soon as one stops pressing the reset key. At the same time, the spring 164 ra drives the lever 159 to its initial position, and the bar 165 ceases to act on the pawls 113 and 114.
The organs which are used to print the totals of the additions carried out are the following: 172 "(fig. 2, 3, 13, 20, 25 and 26) are eight printing levers pivoting on a common transverse axis 174, which are carried by the flanges '75 and 76; these eight levers are hand held by return springs 175 in their highest position, a position which is determined for all by a transverse stop rod 176 against which they abut.
On each printing lever is fixed a pi vot 173 around which one of the eight printing wheels 87 rotates, and a pivot <B> 177 </B> around which an elbow lever 178 can oscillate, represented with other components in fig. . 14; this lever has a hook 179, a rest 180 and a rounded projection 181; its rear end, in the form of a beak, is biased by a tension spring 182 attached to the printing lever, and can abut against the end of a flat spring 183. The eight flat springs 183 are fixed to a crosspiece 184 and protected. by a guard plate 185.
186 (fig. 3, 13 and 14) is an anchor implanted in the hub of each of the toothed wheels 90; as soon as one of the latter comes into action, said pin puts pressure on the projection 181 of the lever 178 and brings the latter into the position shown in FIG. 14, i.e. the rest 180 being directly below the lower end of a plunger 187 which will be described, and the beak abutting against the flat spring 183.
This plunger 187 visible in FIGS. 1, 2, 3. 13 and 14 and shown isolated by FIG. 21, consists of a curved sheet metal plate provided with notches <B> 191, </B> 192 and 193; <B> 011 </B> remove it to facilitate the transport of the lamachine; to put it back in place, simply insert it into the opening made in the upper part of the housing (fig. 1), then press.
The top of the notch 193 then presses on a finger 194 (FIG. 13) carried by a transverse horizontal plate 188 (FIG. 1, 3, 13 and 20) pivoting at each of its ends in a support fixed to the flanges; this said plate, after having bottomed out, returns to a horizontal position, returned by a spring 189, as soon as two tabs 190 (fig. 1, 3 and 13), which extend it forward at both ends, have encountered the two notches 191 , and got into it. The plunger 187 is then in position on the plate 188 which tends to maintain it in its highest position; the notches 192 that it comprises are intended to give passage to the toothed wheels 134.
On the other hand, the plate 188 serves to attach the return springs 175 of the printing levers.
When one strikes with the palm of the hand on the upper part of the plunger, the rounded lower edge of the latter presses on the rest 180 (fig. 14) of those of the angled levers 178 that the play of the towns 186 had brought about. in position; lever 178 swings around 174 and the printing wheel lowers.
When, for example, not having to add units or tens, the carriage is brought in front of the thousands, and this by actuating the bar 133, - the first two levers 99 are, as we have already seen explained, brought by the inclined plane 110, from the position shown in FIG. 15 to that shown in FIG. 14.
This movement has the effect of tilting in the direction of the clockwise, around a transverse axis 196 common to the eight levers and carried by the flanges of the machine, an angled lever 195, in the end of which the the corresponding coupling pinion 92 can turn; as a result, the rear arm of said lever, terminated by a rounded part 198, presses on the hook 179 of the lever <B> 178, </B> which engages the latter with the plunger, as explained above. above; the zero of the ones and tens can therefore be printed, although the peg 186 has remained stationary.
The levers 195 are guided. in their movement by notches made in a fixed shell 187 carried at its two ends by the flanges.
Finally, in the base of the machine is formed a large rectangular opening, the edges of which are designated by 199 in FIGS. 3, 13, 23 and 24. This opening is closed by a plate 200 (fig. 3 ', 13, 23 and 25) thinner than the base of the plinth, and provided with ears 201 which serve to fix it to other ears 202 secured to said base. The plate 200 itself has (fig. 3, 23, 23 and 24) an opening 203 on which is applied a grid 204 through the spaces of which can pass the projections which, on the printing wheels 87 carry the numbers in relief.
An embossed ribbon 206 coming from a first reel 205 passes between the grid 204 and the plate 205 and will then wind up on a second reel 207; the reel 205 can be actuated, for winding, by means of a pin 208, for example by means of a screwdriver; it is braked by an elastic washer 209 (fig. 12). Coil 207 also has a similar washer 209a (Fig. 25); it also carries a ratchet 210 (fig. 25 and 26) actuated by an elastic tongue 211 belonging to a thin sheet metal part 212 fixed to one of the printing levers 172a ex treme. It can therefore be seen that the inked ribbon advances each time the plunger is struck.
The operation of the machine shown is as follows: With the machine at zero, press on one or other of the nine numbered keys, as they are read, the various digits contained in the column of the units of the numbers to be added. Each stroke turns the toothed crown 60 by a well-determined angle, the consecutive angular displacements of which are totaled, thanks to the pawl 71.
The toothed ring itself actuates, via pinion 79, the sweeping wheel 82 which, being in engagement with a central wheel 83, simultaneously rotates one of the printing wheels 87 and the corresponding counting wheel 85; the sum is indicated after each stroke by the latter, and can be read through the windows drilled in the upper part of the casing.
As soon as this sum has exceeded nine units, the coupling pin 92, located between the counting wheel of the units and that of the tens, operates as has already been explained, and advances the said number wheel by one digit. tens; the latter, by means of the corresponding central wheel, itself advances the tens printing wheel by one digit.
When the sum of the added units exceeds 99, the tens counting wheel similarly operates the hundreds counting and printing wheels, and so on.
When all the units having been struck, we want to go to the tens, we press the bar 133 once, which has the effect of moving to the left, with a space equal to the pitch of the counting wheels, the cart and the portable wheel 82. All the numbered keys required, all the tens digits are then typed; the operation is the same as before, except that it is the counting and printing wheels of the tens which advance each time, the wheels of the units being disengaged by the fact that the first coupling pinion has been taken out of taken by the inclined plane 110 of the carriage when the bar 133 has been operated.
Before entering the numbers of the hundreds, one presses again once on this said bar, and so on.
It will be noted that the index 115 constantly indicates the order of the digits that have been entered and the digit itself. Figs. 14 and 15 and the explanations given in the description have already made it possible to understand the operation of the printing members. When you want to print tari to tal, it suffices to strike the plunger 187. You can moreover print the same number several times. The machine is small enough that you can put it on the book or the sheet on which the bill is written, and print the total at the bottom of said operation.
When the latter is completely finished, the whole mechanism is brought back to zero, to start a new operation, and this by pressing once on the key on the rod <B> 162. </B> We have seen how this maneuver returns the carriage to its extreme right position and releases the stop spring, and how it follows that the counting wheels and the printing wheels are returned to their initial position by the incomplete wheels 134.