CH675600A5 - - Google Patents

Description

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CH 675 600 A5

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Description

La présente invention a trait à une machine à coudre comprenant un bâti présentant au moins deux bras sensiblement horizontaux, dont ie premier s'étend au moins en partie au-dessus du second et auxquels sont-associés au-moins une barre-aiguille et son mécanisme de commande, pour l'un, et au moins un mécanisme d'entraînement du matériau à coudre et/ou un dispositif capteur de boucle, pour l'autre, ces bras faisant saillie, par une extrémité, sur le côté d'une colonne de liaison.

On connaît de nombreuses machines à coudre de ce type dans lesquelles le bâti et le boîtier ne font qu'un puisqu'il comporte, en son intérieur, notamment différentes surfaces d'appui et paliers pour divers organes de la machine alors que sa face externe est profilée de façon correspondant au «design» désiré pour la machine.

Ce type de bâti-boîtier a été réalisé, depuis longtemps, en-métal et, plus récemment, en matière synthétique, notamment en matière plastique sans que, pour autant, leur conception d'origine en ait été modifiée.

Il est vrai que l'adoption de la matière plastique a permis une réduction assez importante du côut de fabrication des bâtis-boîtiers mais elle n'a toutefois pas conduit à supprimer l'inconvénient majeur et traditionnel des machines à coudre d'aujourd'hui, à savoir de devoir faire usage de bâtis différents pour chaque modèle de machine au design différent.

On a également proposé une construction de machine à coudre dans laquelle le bâti et les mécaniques qu'il porte sont enveloppés par une coque ne servant qu'à l'habillage de la machine. Les brevets CH 257 357 et US 3 420 200 illustrent ce type de construction. Celle-ci conduit effectivement à une meilleure rationalisation de la fabrication de machines à coudre puisque, avec un seul type de bâti, il est possible d'offrir à la clientèle un nombre quasiment infini de modèles au design différent, ce dernier n'étant dépendant que de l'aspect des coques d'habillage correspondantes.

La présente invention vise à accroître encore les possibilités de rationalisation dans le processus de fabrication et de montage des machines à coudre et, plus particulièrement, de leur bâti et boîtier, tout en obtenant de surcroît, une diminution sensible non seulement de la complexité de leurs construction et assemblage mais aussi de leur poids.

La machine à coudre qui en est l'objet est définie notamment par la revendication 1.

Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple et très schématiquement, une forme d'exécution ainsi que diverses variantes de la machine à coudre conforme à la présente invention.

La fig. 1 en est une vue en élévation;

La fig. 2 est une vue éclatée de certains éléments apparaisssant sur la fig. 1.

Les fig. 3A et 3B illustrent une première variante de détail;

Les fig. 4A et 4B illustrent une seconde variante de détail;

La fig. 5 est une vue similaire à celle de la figure 2

d'une variante d'exécution de la machine à coudre selon l'invention.

La machine à coudre illustrée sur les figures 1 et

2 comporte un bâti dont les particularités essentielles ont été représentées schématiquement dans la vue éclatée de la figure 2.

Comme on le voit, ce bâti comporte une ossature résistante 1 présentant deux tiges tabulaires 2 et 3 traversant, par leur extrémité droite, au dessin, deux plaques parallèles 4 et 5 auxquelles elles sont fixées par soudage ou par collage par exemple. Ces éléments peuvent être réalisés en matériaux divers, métalliques ou non: il pourra s'agir d'aluminium, voire d'alliages de ce métal, ou également d'autres métaux. Il pourra également s'agir de matériaux composites armés, notamment des matériaux de polymères armés de filaments ou de fibres, par exemple de carbone, de Kevlar® ou de verre.

Le bâti de la machine comprend également une structure 6 en matière synthétique, notamment en matière plastique, se présentant sous la forme d'un socle plat 7, sur lequel se dresse un flasque vertical 8, de forme générale en U, présentant un bras supérieur 9, un bras inférieur 10, relié au premier bras par une partie intermédiaire 11 et au socle 7 par une section de liaison 12. Les bras 9 et 10 sont parallèles et horizontaux, le premier s'étendant au-dessus du second. Ils sont creusés sur toute leur longueur par un évidement 9a et 10a respectivement, de forme semi-cylindrique et de diamètre correspondant sensiblement au diamètre externe des tiges 2 et

3 de l'ossature 1 respectivement.

En position assemblée, telle celle visible sur la figure 2, l'ossature 1 est en effet rendue solaidaire de l'armature 6 par engagement des tiges 2 et 3 dans les évidements 9a et 10a et par serrage de trois brides 13a, 13b et 13c fixées sur l'armature 6 par des vis respectives 14 et qui embrassent, la première, 13a, la tige 3 de l'ossature, la deuxième, 13b, la tige 2 et la troisième, 13c, l'une et l'autre tiges 2 et 3.

L'armature 6 ainsi que les brides 13a, 13b et 13c peuvent être réalisées par exemple par moulage, en toute matière synthétique convenable, notamment en matière plastique telle par exemple le téréphtalate de polyéthylène (PETP), en particulier celui de Du Pont vendu sous la marque Rynite®, chargé de 30 à 55% de fibres, notamment de fibres de verre, la température de moulage étant comprise entre 260 et 300°C. On peut également utiliser un autre PETP de Bayer, le Pocan B®, chargé avec 30% de fibres de verre ou d'autres charges.

On peut encore faire emploi d'un polyester cristallin tel le produit vendu par Rhône-Poulenc, sous la marque Teschster® T 20 000 VM 45 ou E 20 021 V 35, chargé notamment de 20 à 30% de fibres de verre, la température de moulage étant de 230 à 300°C.

Du nylon, type polyamide 6.6, est également utilisable, notamment celui commercialisé par Schulman sous la marque Schulamid®, chargé de 35 à 50% de fibres de verre ou d'autres charges et moulé à une température de 280° à 300°C.

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Bien entendu, d'autres matières plastiques sont utilisables, polymérisables à froid ou à chaud notamment. On peut également utiliser des polymères expansés tels que les mousses de polyuréthane ou d'autres mousses rigides à température ambiante.

A chaque extrémité des tiges 2 et 3, la machine à coudre selon l'invention présente un -roulement à bille 15 formant support avec ses homologues pour deux arbres d'entraînement 16 et 17, traversant les tiges 2 et 3 respectivement.

Ceux-ci sont entraînés de façon usuelle pour l'homme du métier à partir d'un moteur 18 et par l'intermédiaire de poulies 16a et 17a fixées sur leur extrémité saillante droite, d'une troisième et d'une quatrième poulies, 17b et 18a, solidaires de l'arbre 17 et de l'arbre du moteur 18 respectivement ainsi que de deux courroies 18b et 18c.

Les arbres 16 et 17 sont destinés à l'entraînement, par leur extrémité gauche au dessin et de façon traditionnelle, pour l'arbre 16, d'un mécanisme de com--mande de la barre-aiguille de la machine, éléments esquissés par des rectangles 19 et 20, respectivement, et, pour l'arbre 17, d'un mécanisme d'entraînement du matériau à coudre et d'un dispositif capteur de boucle, par exemple, eux aussi représentés schématiquement par le rectangle 21. Ces divers mécanismes et dispositifs et leur mode d'entraînement par les arbres d'entraînement respectifs étant bien connus de l'homme du métier ne seront pas décrits ici.

La construction qui vient d'être décrite permet effectivement de rationnaliser, d'une manière inconnue à ce jour, tant la fabrication que le montage d'une machine coudre en faisant emploi de matériaux et de structures à la fois exceptionnellement légères et suffisamment résistantes.

Comme décrit, le bâti de la présente machine à coudre est, en fait, formé de deux parties essentielles, à savoir une armature légère 6 en matière plastique, par le socle 7 de laquelle la machine peut être posée par exemple sur une table, et une ossature résistante légère 1 fixée à l'armature par de simples brides telles les brides 13a à 13c.

Une telle architecture, bien qu'apparemment simpliste, offre en pratique toutes les garanties de sécurité quant à la tenue des efforts auxquels une machine à coudre peut être soumise: en particulier, la quasi-totalité des efforts s'exerçant sur la machine à coudre, lors des opérations de couture, est transmise par les arbres 16 et 17 à l'ossature résistante 1 dont le moment d'inertie est particulièrement important puisque cette ossature est formée d'éléments tubuiaires 2 et 3 rendus solidaires par les plaques 4 et 5. Ces efforts restent confinés dans l'ossature.

On relèvera que ces éléments pourront présenter une section différente de la forme annulaire décrite. On pourra notamment faire emploi d'éléments tubuiaires de section polygonale, triangulaire ou carrée par exemple.

L'ossature pourrait même être constituée toute entière, en variante, par un élément tabulaire de forme en U: les figures 3A et 3B, respectivement 4A et 4B montrent notamment des éléments de ce type.

L'armature en matière synthétique ne supporte donc que peu d'effort pendant les opérations de couture; elle sera toutefois dimensionnée et constituée en matériau synthétique, armé ou non, tels ceux cités précédemment, pour offrir une résistance suffisante aux chocs dont la machine à coudre pourrait être l'objet au cours des opérations de - manutention et de transport, par exemple.

En ce qui concerne maintenant le montage proprement dit, la construction décrite le rend particulièrement facile et rapide. Il est en effet possible de réaliser, indépendamment et même en des endroits très distants les uns des autres, les armatures en matière synthétique, les assemblages ossature - roulements à billes - arbres 16,17, poulies 16a et 17a et les mécanismes 19 à 21 qu'on peut préparer sous forme monobloc.

On dispose, sur une surface de travail, une armature 6 en position couchée de façon que ses évi-dements 9a et 10a apparaissent côte-à-côte en position sensiblement horizontale. On place un assemblage du genre ci-dessus sur l'armature 6 en introduisant ses tiges 2 et 3 dans les logements 9a et 10a respectivement, puis dispose les brides 13a à 13c par dessus ces tiges et les fixe à l'armature à l'aide des vis 14. L'ossature 1 est ainsi correctement positionnée et fixée sur l'armature 6. Elle pourra être démontée très facilement, en cas de besoin, par simple dévissage des vis 14.

On fixe ensuite les mécanismes 19 et 21 sur l'armature de toute façon connue et les relie cinématique-ment aux arbres 16 et 17, respectivement, de manière traditionnelle dans la technique des machines à coudre.

On monte enfin les courroies 18a et 18b sur les poulies respectives.

Comme on le voit, cette manière de procéder au montage s'avère être particulièrement rapide et sure quant à la qualité du résultat obtenu et de sa fiabilité de machine à machine.

Avantageusement, la face arrière, au dessin, de l'armature 6 forme une portion de la partie arrière de l'habillage de la machine à coudre décrite. Cet habillage est complété par une enveloppe 22 représentée schématiquement sur la fig. 1 recouvrant les autres éléments structurels de la machine et qui peut être fixée sur l'armature 6 par tous moyens connus.

Dans la variante d'exécution de la figure 5, l'armature 6 est formée par deux coquilles 6A et 6B susceptibles d'être assemblées de façon jointive autour de l'armature 1 grâce à des vis 14.

Comme on le voit au dessin, la coquille 6A présente une structure identique à celle de la coquille 6 déjà décrite en se référant à la figure 2.

La structure de la coquille 6B est quasiment identique à celle de la coquille 6A quant à la nature et au profil des éléments qui la constituent lesquels sont toutefois désignés selon une symétrie opposée.

On retrouve, sur la coquille 6B, une portion du socle 7*, ainsi que des bras 9* et 10* reliés, entre eux, par une partie 11* et, au socle 7* par une section de liaison 12*. Comme pour la coquille 6A, les bras 9* et 10* sont parallèles et horizontaux et sont creusés sur toute leur longueur par des évidements 9a* et 10a*. Ces évidements sont, eux aussi, de

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forme semi-cylindrique et de diamètre correspondant sensiblement au diamètre externe des tiges 2 et 3 de l'ossature 1.

En outre, on signalera que la dimension de l'ensemble des éléments décrits est identique à celle des éléments homologues de la coquille 6A de manière que, en position assemblée des <aquilles 6A et 6B, les évidements 9a et 9a*, respectivement 10a et 10a* se retrouvent, l'un en face de l'autre, deux à deux et forment aussi deux logements cylindriques parfaits pour les tiges 2 et 3 de l'armature 1.

A relever que, dans une variante d'exécution, non représentée, les coquilles 6A et 6B de l'armature 6 peuvent fort bien être rendues solidaires, en position assemblée, non plus par des vis 14* mais plus simplement par collage.

Bien entendu, l'armature 1 peut, ici aussi, se présenter sous les formes faisant l'objet des figures 3A et 3B, respectivement 4A et 4B.

L'invention n'est pas limitée à ce qui a été représenté aux dessins et à la description qui s'y réfère. On signalera, en particulier, que toutes les possibilités de constitution de bâti envisagées pourront être utilisées «mutatis mutandis» également dans la construction de bâtis de machines à coudre sans bras libre, dites machines «socle», c'est-à-dire de machines dans lesquelles leur surface de travail est constituée par une portion du bras inférieur lequel forme également leur socle.

De même pourra-t-on faire emploi des principes structurels décrits pour la constitution de bâtis destinés à des machines à plateau à encastrer dans un meuble ou une table de travail par exemple.

Claims (10)

Revendications

1. Machine à coudre, comprenant un bâti présentant au moins deux bras sensiblement horizontaux, dont le premier s'étend au moins en partie au-des-sus du second et auxquels sont associés au moins une barre-aiguille et son mécanisme de commande, pour l'un, et au moins un mécanisme d'entraînement du matériau à coudre et/ou un dispositif capteur de boucle, pour l'autre, ces bras faisant saillie, par une extrémité, sur le côté d'une colonne de liaison, caractérisée par le fait que le bâti comprend, d'une part, une structure en matière plastique formant socle d'appui de la machine et sur lequel se dresse au moins un flasque-support et, d'autre part, portée par ce flasque, une ossature résistante présentant une forme générale de U dont les branches forment, respectivement, au moins une partie du premier et du second desdits bras et dont le fond constitue au moins une partie de ladite colonne, des organes reliant amoviblement l'ossature au flasque de ladite structure.

2. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'au moins la portion de l'ossature formant ladite partie des bras du bâti est tabulaire.

3. Machine à coudre selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'ossature comporte, d'une part, au moins un élément tubulaire s'étendant dans chaque bras et, d'autre part, au moins deux plaques parallèles s'étendant sur au moins une partie de la hauteur de la colonne, ces plaques présentant chacune une paire de passages disposés en alignement deux à deux, dans lesquels est insérée et fixée l'une des extrémités de l'un et de l'autre élément tubulaire.

4. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'ossature est tabulaire sur toute sa longueur.

5. Machine à coudre selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait qu' une partie de ses organes mécaniques est disposée dans la partie tubulaire des bras du bâti.

6. Machine à coudre selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait qu' une partie de ses connexions électriques est disposée dans la partie tubulaire des bras du bâti.

7. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'au moins une partie de ladite structure forme au moins une partie de son habillage externe.

8. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la structure présente une pluralité de logements de positionnement de l'ossature sur la structure et par le fait que lesdits organes comprennent une pluralité de brides enveloppant l'ossature au moins en partie, en divers points de celle-ci, et des moyens de fixation de ces brides sur la structure.

9. Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la structure est constituée par assemblage de deux coquilles dont les faces en regard présentent, pour chacune d'elles, une pluralité d'évidements s'ouvrant chacun sur un évide-ment correspondant de l'autre coquille, les évidements homologues de ces coquilles délimitant ainsi, deux à deux, des logements destinés à recevoir et à enserrer l'ossature entre les coquilles, dans une position prédéterminée, et par le fait qu'elle comprend des moyens de fixation amovible, en position serrée l'une contre l'autre, desdites coquilles.

10. Machine à coudre selon la revendication 9, caractérisée par le fait que chaque coquille présente au moins une portion dudit socle.

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