DESCRIPTION
Lors de projections successives d'images de diapositives sur un écran au moyen d'un seul projecteur, pendant chacun des échanges de la diapositive venant d'être projetée et de celle allant l'être, les observateurs sont plongés dans l'obscurité et l'écran disparaît de leur vue, leurs iris dilatent leurs pupilles et leurs muscles ciliaires se contractant bombent leurs cristallins devenant ainsi comme ceux de myopes, et, à chaque apparition de l'image d'une nouvelle diapositive, leurs rétines sont éblouies, leurs iris se recontractent et, pour réaccommoder, leurs muscles ciliaires se décontractant, leurs fibres ciliaires retendues étirent leurs cristallins, un élément dudit projecteur obturant son faisceau de lumière ou interrompant l'alimentation de sa lampe pour cacher les déplacements des diapositives et de leurs cadres, dont les projections seraient inesthétiques,
et pour ne pas illuminer brillamment l'écran, ce qui serait encore plus néfaste à la vision.
La présente invention permet de supprimer le supplice auquel sont astreints les yeux des observateurs.
Technique antérieure
Les documents de brevet DE 2 657 697, FR 2 374 663 et US 4 130 353, décrivent un mécanisme déplaçant simultanément la diapositive venant d'être projétée et celle allant l'être, ce qui réduit considérablement les instants d'obscurité mais insuffisamment pour ne pas être perçus par les yeux.
Le document de brevet DE 2 847 469 décrit un dispositif de déplacement des diapositives pour en changer comprenant un réseau d'éléments prismatiques juxtaposés réduisant par dispersion l'intensité du faisceau d'illumination des diapositives lorsqu'il le traverse, ce qui permet d'éclairer modérément l'écran pendant leurs changements mais, ledit réseau se dépla çant avec chaque diapositive et son cadre, leurs déplacements sont distinctement projetés sur l'écran.
Ce même document décrit aussi l'insertion permanente, dans l'objectif d'un projecteur de diapositives ou dans l'espace entre cet objectif et l'emplacement d'illumination des diapositives, d'un diffuseur à cristaux liquides dont les changements d'orientation sont commandés par le dispositif de déplacement des diapositives et les documents de brevet DE 2 925 714 et EP 21 008 décrivent l'insertion dans ledit espace, pendant les changements de diapositives, d'un réseau de lentilles juxtaposées muni, sur sa face éclairée, d'un cache percé de trous virtuellement situés à travers lesdites lentilles dans ledit emplacement; chacun de ces deux moyens permet d'éclairer modérément l'écran sans que les déplacements des diapositives et de leurs cadres y apparaissent distinctement, mais ces éclairements sont variables en intensité et sont de densité mouvante.
Les documents de brevet DE 2 723 786 et GB 1 582 972 décrivent une combinaison de trois miroirs déviant une partie de la lumière émise par la lampe d'un projecteur de diapositives et dont l'un, pivotant autour d'un axe qui lui est parallèle, dirige sur l'objectif dudit projecteur, pendant les changements de diapositives, ladite partie de lumière ayant traversé un filtre de couleur interchangeable optiquement situé à la même distance dudit objectif que l'emplacement d'illumination des diapositives, ce qui permet d'éclairer l'écran en cachant les déplacements des diapositives et de leurs cadres mais les pivotements du miroir pivotant et ses rebondissements produisent des mobilités, amplifiées du double de leurs amplitudes, de l'image nette dudit filtre sur l'écran;
en outre, cette image, beaucoup plus petite que celles de diapositives, devrait être beaucoup plus lumineuse pour produire un effet physiologique suffisant de sorte que, par rémanence des rétines localement plus excitées, elle se superposerait brièvement à chaque nouvelle image de diapositive.
L'utilisation de deux projecteurs identiques et d'un dispositif, tel un de ceux décrits dans les documents de brevet DE 2 011 994, GB 549 645 et US 3 922 081, par exemples, variant simultanément en sens contraires les flux de leurs faisceaux de lumière pour les alterner permet d'échanger, même manuellement, la diapositive précédemment projetée avec celle à projeter ultérieurement dans un projecteur pendant que l'autre projette une autre diapositive précédemment échangée avec celle antérieurement projetée de sorte que la luminosité de l'écran est approximativement constante tant qu'une image de diapositive au moins y est projetée;
ce procédé, déjà connu au XIXème siècle pour la projection de vues en général, est mondialement appliqué mais il est coûteux et compliqué, les images obtenues par superpositions de deux sont irréelles et souvent pas harmo nieuses car les sujets ne s'y prêtent que rarement, et il présente l'inconvénient du rangement alternatif dans deux magasins des diapositives à projeter successivement.
En application de ce même procédé, le document de brevet
US 3 194 115 décrit un ensemble de deux projecteurs identiques de diapositives incorporés avec leurs variateurs de flux lumineux à un boîtier commun, les diapositives étant rangées, alternativement et pas dans le même sens, dans deux moitiés d'un même magasin, et les documents de brevet DE 2 930 959 et EP 23 945 décrivent un autre tel ensemble mais avec rangement successif des diapositives dans un magasin unique.
Exposé de l'invention
L'appareillage pour projection enchaînée de vues inanimées selon la présente invention est défini dans la revendication 1.
Un projecteur de lumière auxiliaire selon la présente invention ajouté à un projecteur de diapositives en projetant successivement leurs images sur un écran permet, avec une lumière auxiliaire agréablement diffuse et de couleur automatiquement projetée sur cet écran entre lesdites images de préférence au même emplacement qu'elles ou au moins sur la surface commune aux orientations horizontales et verticales d'images rectangulaires, de maintenir approximativement constante, ophthalmiquement, sans discontinuité perceptible ni mobilités asymétriques que les yeux suivraient instinctivement, la luminosité de l'écran de sorte que la grandeur des pupilles des observateurs est maintenue constante sans rémanence des excitations de leurs rétines et, la déformation de leurs cristallins restant aussi constante, chaque nouvelle image de diapositive leur apparaît immédiatement nette.
Les changements de diapositives sont ainsi transformés, efficacement et esthétiquement, en des instants de relâchement bénéfiques, I'observation d'images de diapositives étant autrement astreignante. En outre, tels que sont les exemples de réalisation de l'invention, L'écran reste agréablement éclairé même s'il manque des diapositives dans leur magasin et pendant chaque changement de magasins.
L'efficacité de ce mode de projection peut être augmentée par les simultanéités d'apparitions et disparitions progressives des éclairements auxiliaires de l'écran et des respectives disparitions et apparitions progressives des images de diapositives sans risque de superpositions pas harmonieuses de deux images; ces apparitions et disparitions peuvent notamment être obtenues par de hautement esthétiques variations d'aires adjacentes des éclairements auxiliaires et des images de diapositives.
La présente invention peut évidemment aussi s'appliaquer à la projection enchaînée d'autres vues que des diapositives tant par épiscopie que par diascopie.
Brève description des dessins
La Fig. I montre schématiquement un premier exemple de réalisation de l'invention fonctionnant par détection des variations de luminosité de l'écran.
La Fig. 2 montre schématiquement un second exemple de réalisation fonctionnant par détection de la présence et de l'absence d'une diapositive en position de projection.
La Fig. 3 montre les perçages, d'une forme particulière et superposés, du ruban d'obturation du faisceau de projection des diapositives dans l'exemple de réalisation selon la Fig. 10.
La Fig. 4 montre les perçages, d'une forme particulière correspondante à celle de la Fig. 3 et superposés, du ruban d'obturation des faisceaux produisant les éclairements auxiliaires de l'écran dans l'exemple de réalisation selon la Fig. 10.
La Fig. 5 montre isolément ladite forme de la Fig. 4.
Les Fig. 6 et 7 montrent chacune une forme de perçage du cache de délimitation des éclairements auxiliaires de l'écran dans l'exemple de réalisation selon la Fig. 10.
La Fig. 8 montre la forme obtenue par superposition des caches selon les Fig. 6 et 7.
La Fig. 9 montre schématiquement et très réduit l'éclaire- ment de l'écran correspondant aux positions des rubans d'obturation tels qu'ils sont représentés dans la Fig. 10.
La Fig. 10 montre schématiquement un troisième exemple de réalisation de l'invention avec apparitions et disparitions progressives des éclairements auxiliaires de l'écran et des images de diapositives par variations de leurs aires.
Manières de réaliser l'invention
Les projecteurs de lumière auxiliaire représentés dans les
Fig. 1 et 2 comprennent chacun une source lunineuse constituée d'une lampe 1, d'un condenseur 2 et, si nécessaire, d'un réflecteur concave 4, et un objectif 3; cette forme de réalisation n'est pas limitative, un projecteur de lumière auxiliaire pouvant aussi consister, par exemple, en un phare dont la source lumineuse comprend alors un miroir de forme paraboloidale.
Ces projecteurs de lumière auxiliaire comprennent en plus chacun un filtre 5, qui peut être interchangeable, pour que les éclairements auxiliaires de l'écran soient de couleur et un cache 7 percé d'un trou 6, au travers duquel passe la lumière auxiliaire, pour délimiter lesdits éclairements, de préférence au même format que celui des images des diapositives, et ils peuvent avantageusement être miniatures avec chacun un condenseur 2 et un objectif 3 de nettement plus courtes distances focales que celles de ceux d'un projecteur de diapositives, le trou 6 de chaque cache 7 étant alors nettement plus petit que la fenêtre d'un cadre de diapositive.
Un éventuel flou de l'image du pourtour de ce trou 6 n'étant pas inesthétique, la distance du cache 7 à l'objectif 3 peut donc être fixe, cette distance ayant été prédéterminée pour une grandeur moyenne de l'écran.
Si les diapositives sont de format rectangulaire, le trou 6 du cache 7 peut être d'une forme intermédiaire, ronde ou carrée, ou bien le cache 7 peut être interchangeable ou encore solidaire de l'objectif 3 qu'il suffit de pivoter d'un quart de tour, simplement manuellement, pour orienter horizontalement ou verticalement le trou 6, alors rectangulaire, du cache 7; ce pivotement peut aussi, au moyen d'un dispositif électro-mécanique, être commandé depuis une commande à distance et/ou être programmé et avoir alors lieu pendant un éclairage auxiliaire de l'écran.
Les interchangeabilités de couleur et/ou de la délimitation des éclairements auxiliaires de l'écran peuvent aussi être obtenues au moyen de disque(s) ou ruban(s), I'un comprenant des filtres de différentes couleurs et/ou un autre des trous différants, chaque disque ou ruban étant manoeuvrable manuellement et/ou au moyen d'un dispositif électro-mécanique raccordé à une commande à distance et/ou dont la commande est programmable.
Un tel projecteur de lumière auxiliaire et sa commande peuvent être, comme le montre schématiquement la Fig. 1, un accessoire indépendant d'un projecteur de diapositives.
L'alimentation de la lampe 1 depuis la source d'énergie 8 est commandée par détection des variations de luminosité de l'écran au moyen de la cellule photo-voltaïque 9, comprenant un dispositif optique formant une image de l'écran sur sa surface photosensible, raccordée à lamplificateur opérationnel 10, monté en trigger de Schmitt, commandant l'enclenchement du contacteur 11 dès que l'image de la diapositive projetée disparaît de l'écran et libérant ce contacteur 11 dès que l'image d'une nouvelle diapositive se superpose à l'éclairement auxiliaire de l'écran.
La variation d'au moins une des résistances 13 et 14 permet de régler le taux d'hystérésis de basculement de la sortie de l'amplificateur 10 et le potentiomètre 12 permet d'ajuster le fonctionnement du circuit en fonction des excitations de la cellule 9.
La cellule 9 peut évidemment être d'un autre genre, par exemple un photo-transistor, en adaptant à ses caractéristiques le circuit commandant le contacteur 11.
Le contacteur 11 peut être remplacé par un mécanisme électro-mécanique d'obturation du faisceau de lumière émanant de la lampe 1 alors constamment sous tension.
Un susdit tel projecteur de lumière auxiliaire peut aussi être incorporé au boîtier d'un projecteur de diapositives et l'alimentation de la lampe 1, depuis la source d'énergie de projecteur de diapositives, peut aussi être commandée par l'intermédiaire d'un contacteur 11, comme le montre schématiquement la Fig.
2, au moyen de l'interrupteur monostable 15 détectant la présence et l'absence d'une diapositive en position de projection; le cadre d'une telle diapositive actionnant le levier 16 dans le sens de la flèche 17, l'interrupteur 15 déconnecte le contacteur 11 qui alors s'ouvre.
Au lieu d'être commandé au moyen de l'interrupteur 15, le contacteur 1 1 peut l'être, par exemple, au moyen d'un dispositif opto-électronique détectant la présence et l'absence d'une diapositive en position de projection.
Le contacteur 1 1 peut être équipé d'un inverseur afin d'alimenter alternativement la lampe 1 et celle pour la projection des diapositives.
Le projecteur de lumière auxiliaire peut aussi être commandé mécaniquement au moyen, par exemple, d'un second volet opaque accouplé à celui d'obturation du faisceau de projection des diapositives commandé par le cadre de chaque diapositive venant en position de projection et par le mécanisme retirant cette diapositive, la lampe 1 étant alors constamment sous tension.
L'axe du projecteur de lumière auxiliaire peut, aussi pour une grandeur moyenne de l'écran, être préréglé.
Entre les limites usuelles des dimensions de l'écran correspondant à une luminosité satisfaisante, les différences de grandeur et de position entre les images de diapositives et la délimitation des éclairements auxiliaires de l'écran sont minimes et ne se remarquent pas.
Le projecteur de lumière auxiliaire peut encore, dans le cas selon la Fig. 1, être incorporé au boîtier d'un projecteur de diapositives et, dans le cas selon la Fig. 2, lui être extérieur n en étant alors dépendant que par des raccordements électriques ou un accouplement mécanique.
L'un des dispositifs connus de variations simultanées des flux lumineux de deux faisceaux peut être utilisé pour commander, deux fois de suite à chaque changement de diapositives, le projecteur de lumière auxiliaire et le projecteur des diapositives, la diapositive projetée et la suivante étant alors échangées entre les premières variations simultanées, dégressive et progressive, des flux lumineux du faisceau de projection des diapositives et de celui produisant l'éclairement auxiliaire de l'écran, respectivement, et les secondes variations, également simultanées mais de sens respectivement contraires, des flux de ces deux faisceaux.
Ainsi, à chaque changement de diapositives, L'image de la diapositive projetée disparaît progressivement puis l'image de la suivante apparaît progressivement sur un fond transitoire de lumière auxiliaire apparaissant puis disparaissant progressivement, respectivement, sans grandes variations de luminosité de l'écran et sans risque de superposition pas harmonieuse des deux images.
Un interrupteur monostable, actionné par le cadre de chaque diapositive en position de projection, permet, s'il n'y a pas de diapositive à projeter et jusqu'à ce qu'une nouvelle diapositive soit en position de projection, de déconnecter, au besoin par l'intermédiaire d'un contacteur, la commande du dispositif variant les flux lumineux, celui du faisceau de lumière auxiliaire restant ainsi à son maximum, tant qu'il n'y a pas de diapositive à projeter.
Au lieu d'être commandé au moyen d'un interrupteur, ce contacteur peut aussi l'être, par exemple, au moyen d'un dispositif opto-électronique détectant la présence et l'absence d'une diapositive en position de projection.
Aussi dans ce cas avec variations des flux lumineux, ledit projecteur de lumière auxiliaire peut être incorporé au boîtier d'un projecteur de diapositives ou être extérieur à au moins un tel appareil n'en étant alors dépendant que par des raccordements électriques ou un accouplement mécanique.
Dans le cas selon la Fig. 10, le projecteur de lumière auxiliaire comprend une source lumineuse aussi constituée d'une lampe 1, d'un condenseur 2 et, si nécessaire, d'un réflecteur concave 4, deux objectifs 3a et 3b sur lesquels un double prisme 18 répartit, de part et d'autre de la cloison opaque 19, le faisceau de lumière issu du condenseur 2, les objectifs 3a et 3b dirigeant la lumière qu'ils reçoivent chacun sur la moitié de l'écran du même coté qu'ils se trouvent, ainsi qu'un filtre 5 et un éventuel cache 7 qui peuvent être interchangeables.
Les diapositives sont projetées au moyen d'un autre projecteur comprenant, partiellement vus, une source lumineuse habituelle constituée d'une lampe 20, d'un réflecteur 21, d'un condenseur 22 et d'un filtre anti-calorique 23, et un objectif 24.
La distance des objectifs 3a et 3b à l'espace entre le cache 7 et le ruban 27 peut être prédéterminée et les axes des deux demi-faisceaux issus de ces objectifs peuvent être préréglés pour une grandeur moyenne de l'écran.
Les rubans opaques 25 et 27, représentés schématiquement fortement épaissis pour en montrer distinctement les coupes partielles, sont entraînés par les tambours 33 et 34 et se meuvent sur les rouleaux 31a à 31c et 32a à 32d pivotant librement, respectivement.
Les rouleaux 31a à 31c et 32a à 32d peuvent avantageusement comprendre un rebord, non représenté, à chacune de leurs extrémités guidant les rubans 25 et 27 respectivement.
Les tambours d'entraînement 33 et 34 sont solidaires l'un de l'autre et du secteur 35 partiellement denté et engrené sur la roue dentée 36 du moteur 37.
Le mécanisme de déplacement des rubans 25 et 27 est représenté au tiers de la première phase de son fonctionnement.
Le changement de diapositives est commandé par pression du poussoir 46 du double commutateur 45 mettant sous tension le moteur 37, lequel reste sous tension après libération, par déplacement de la butée 40 du secteur 35, du levier 44 de l'interrupteur monostable 43 jusqu'à ce que la butée 38 du secteur 35 actionne, par son levier 42, le double inverseur bistable 41; le contacteur 47, commandé momentanément par l'intermédiaire du condensateur 48, préalablement déchargé par la résistance 49, commande le mécanisme 50 de changement de diapositives, représenté seulement schématiquement, qui retire alors la diapositive 29 dont le cadre 30 libère ainsi le levier 51 de l'inverseur monostable 52 déconnectant le moteur 37, déconnecté jusque là par le contacteur 47, jusqu'à ce qu'une nouvelle diapositive se trouve en position de projection;
le cadre de cette nouvelle diapositive actionnant le levier 51 de l'inverseur monostable 52, le moteur 37 est remis sous tension et, du fait que la polarité à ses bornes a été inversée, il entraîne en sens contraire le secteur 35 jusqu'à ce que sa butée 40 actionne le levier 44 de l'interrupteur monostable 43 déconnectant ainsi le moteur 37. Le levier 44 de l'interrupteur 43 doit être positionné de telle façon que le double inverseur 41 ne puisse être actionné avant l'interrupteur 43 afin d'empêcher le moteur 37 de continuer à tourner mais en sens contraire, le double inverseur 41 pouvant être actionné lors de la commande suivante de changement de diapositives.
Chaque changement de diapositives est précédé de la fermeture puis suivi de l'ouverture des fenêtres 26a et 26b du ruban 25 obturant puis libérant progressivement le faisceau de projection des diapositives et, simultanément, précédé de l'ouverture puis suivi de la fermeture des fenêtres 28a et 28b du ruban 27 libérant puis obturant progressivement les faisceaux produisant l'éclairement auxiliaire de l'écran.
L'image de la diapositive projetée disparaît donc progressivement depuis deux de ses bords parallèles tandis que le projecteur de lumière auxiliaire, par ses objectifs 3a et 3b renversant chacun sur l'écran l'ouverture des fenêtres 28a et 28b du ruban 27 de part et d'autre de la cloison 19, éclaire progressivement l'écran depuis lesdits bords parallèles au fur et à mesure que l'image de la diapositive projetée disparaît et, inversement, l'image de la diapositive suivante apparaît progressivement tandis que disparaissent progressivement les deux moitiés de l'éclairement auxiliaire, L'écran étant ainsi maintenu éclairé d'une façon particulièrement esthétique lors de chaque changement de diapositives.
Si les diapositives sont de format carré, les fenêtres 26a et 26b du ruban 25 sont également carrées et les fenêtres 28a et 28b du ruban 27 sont plus larges que hautes de l'épaisseur de la cloison 19; dans ce cas, le cache 7 n'est pas nécessaire.
La Fig. 9 montre, schématiquement, les deux moitiés de l'éclairement auxiliaire, correspondant aux lignes horizontales, recouvrant sur l'écran les parties effacées de l'image, correspondant aux lignes verticales, de la diapositive 29.
Si les diapositives sont de format rctangulaire, le cache 7 est percé du trou 6, dont la longueur est augmentée de l'épaisseur de la cloison 19, vu dans la Fig. 6 ou des deux trous 6, vus dans la Fig. 7, espacés de la somme de l'épaisseur de la cloison 19 et de, proportionnellement, la différence entre la longueur et la largeur des diapositives selon qu'elles sont orientées horizontalement ou verticalement, respectivement.
Les fenêtres du ruban 25 peuvent aussi avoir, notamment, ces fenêtres étant superposées, la forme montrée dans la Fig. 3 et chacune des fenêtres du ruban 27 la forme montrée dans la
Fig. 5, la Fig. 4 en montrant leur superposition dans leurs positions correspondantes aux positions des fenêtres du ruban 25 dans la Fig. 3, ces superpositions étant vues du coté des condenseurs 2 et 22, respectivement; les diamètres des tambours d'entraînement 33 et 34 sont alors doublés.
Ainsi, les images de diapositives disparaissent depuis leurs coins et apparaissent depuis leur centre et, simultanément, les éclairements auxiliaires apparaissent depuis leurs coins et disparaissent depuis leur centre, L'écran étant maintenu éclairé encore plus esthétiquement lors de chaque changement de diapositives.
Dans cet autre cas, si les diapostives sont de format carré, le cache 7 doit être percé d'un trou 6, plus large que haut de l'épaisseur de la cloison 19, vu dans la Fig. 4.
Dans ce même autre cas, en superposant deux caches 7 percés l'un comme la Fig. 6 et l'autre comme la Fig. 7, ce que montre la Fig. 8, les éclairements auxiliaires de l'écran sont limités à la partie commune aux deux directions d'images de diapositives rectangulaires mélangées quant à leurs orientations, ce qui est encore très esthétique et ophthalmiquement suffisant et qui permet de passer idéalement d'une image horizontale à une image verticale et vice versa; le cache 7 peut évidemment être simplement percé des deux mêmes trous 6 que ceux résultant de cette superposition ou encore, si toutes les diapositives ont la même orientation horizontale ou verticale, être percé comme le montrent les Fig. 6 ou 7, respectivement.
S'il n'y a pas de diapositive en position de projection, le circuit connecté par l'inverseur monostable 52 permet de commander, par pression du poussoir 46 du double commutateur 45, uniquement le mécanisme 50 de changement de diapositives; il est ainsi possible de faire avancer (ou reculer) le magasin à diapositives jusqu'à ce qu'une nouvelle diapositive puisse être amenée en position de projection, L'écran restant éclairé par le projecteur de lumière auxiliaire.
La présence et l'absence d'une diapositive en position de projection peut aussi être détectée par un dispositif opto-électronique commandant, par exemple, un contacteur muni d'un inverseur remplaçant l'inverseur 52.
Aussi dans le cas selon la Fig. 10, l'interchangeabilité du filtre 5 peut être obtenue au moyen d'un disque ou ruban comprenant des filtres de différentes couleurs manoeuvrable manuellement, depuis une commande à distance ou dont la commande est programmable; l'interchangeabilité éventuelle de trous 6 du cache 7 peut aussi être obtenue au moyen d'un disque ou ruban comprenant des trous différents.
Egalement dans cette forme de réalisation avec variations des aires éclairées, le projecteur de lumière auxiliaire peut aussi être extérieur au boîtier du projecteur de diapositives en utilisant deux moteurs synchrones accouplés en arbre électrique actionnant séparément mais simultanément l'un un ruban 25 et l'autre un ruban 27 ou encore être extérieur à deux de tels appareils en utilisant trois moteurs synchrones accouplés en arbre électrique, I'un, commandé avec un des deux autres alternativement, actionnant séparément mais simultanément un ruban 25 et, avant et après chaque coïncidence des fenêtres de ce ruban 25, I'un des deux autres un de deux rubans 27 afin, dans ce second cas, de réduire le temps séparant les images successives de diapositives.
La forme de réalisation selon la Fig. 10 n'est pas limitative; notamment, il serait plus simple de faire se mouvoir, simultanément et dans le même sens, deux rideaux opaques, I'un obturant puis libérant le faisceau de projection des diapositives,
L'autre libérant puis obturant le faisceau produisant les éclairements auxiliaires de l'écran, le projecteur de lumière auxiliaire ne comprenant alors qu'un seul objectif 3 et pas de double prisme 18, mais ce va-et-vient asymétrique serait gênant à regarder.
Dans la Fig. 10, le ruban 25 pourrait aussi se mouvoir de l'autre coté de l'emplacement de projection des diapositives, tout le dispositif d'entraînement des rubans 25 et 27 étant alors situé entre cet emplacement et l'objectif 24.
Dans tous les cas décrits, le filtre 5 peut être situé en un autre endroit du parcours de la lumière mais de préférence en dehors de la profondeur du champ de netteté pour éviter des images de poussières sur l'écran.
Pour une puissance de 150 ou 250 watts de la lampe à halogène servant à la projection des diapositives, une lampe 1 à halogène de 10 ou 20 watts est respectivement suffisante.
Lorsque les éclairages auxiliaires de l'écran sont commandés mécaniquement, la lumière qui leur est nécessaire peut être prélevée sur le rayonnement inutilisé de la lampe pour les projections de diapositives au moyen d'un miroir incliné sur l'axe du projecteur de lumière auxiliaire dont la source lumineuse est alors constituée d'une image virtuelle de cette lampe et d'une lentille de plus grande distance focale que le condenseur 2 qu'elle remplace.
Il semble que les éclairements auxiliaires de l'écran sont plus agréablement diffus si les rayons issus du condenseur 2 ou de ladite lentille sont parallèles.
Dans la forme de réalisation selon la Fig. 10, deux lentilles supplémentaires peuvent cependant faire converger les deux faisceaux de lumière, dont les rayons issus du double prisme 18 sont parallèles, sur les objectifs 3a et 3b; peuvent aussi être utilisés deux projecteurs de lumière auxiliaire distincts, évidemment sans double prisme 18, chacun muni d'un seul objectif 3 et produisant une moitié des éclairements auxiliaires de l'écran, les fenêtres 28a et 28b du ruban 27 étant allongées de la différence entre la largeur d'un cache, de part et d'autre duquel s'ouvrent et se ferment ces fenêtres 28a et 28b, et l'épaisseur de la cloison 19.
Dans le cas selon la Fig. 2, la lampe 1 peut avantageusement être mise sous tension juste avant le retrait de la diapositive projetée par une commande anticipée du contacteur 1 1 et simultanée avec celle du mécanisme de changement de dia
positives en insérant la diode 54 et éventuellement la diode 55
dans le circuit du commutateur 53 de ces commandes.
Possibilités d'application industrielle
La conception selon la Fig. l et les descriptions qui la concernent permet notamment la fabrication d'accessoires pour compléter avantageusement les projecteurs de diapositives existants.
La conception selon la Fig. 2 et les descriptions qui la concernent permet notamment de compléter avantageusement et
facilement les modèles en fabrication de projecteurs de dia
positives sans devoir en augmenter ni la puissance de leur trans
formateur d'alimentation, ni le débit de leur ventilateur et ni
leur encombrement.
La conception selon la Fig. 10 et plus particulièrement selon, en plus, les Fig. 3 à 5 ainsi que, subsidiairement, selon les Fig. 6 à 8 et selon les descriptions qui les concernent, ce qui constitue alors la meilleure manière de réaliser l'invention, permet la fabrication de nouveaux et idéaux projecteurs de diapositives.