Installation de projection cinématographique L'invention a pour objet une installation de projection cinématographique.
Jusqu'ici, lorsqu'on désirait projeter des images cinématographiques de dimensions su périeures aux dimensions normales sur un écran, il était nécessaire de disposer la totalité d'une bobine de film sur un projecteur spécial, pour agrandir les images de ce film. Ce procédé manquait de souplesse. De plus, le projecteur spécial qu'on vient de mentionner devait être équipé d'un objectif spécial et d'un dispositif d'éclairage spécial, de sorte que, au lieu de n'utiliser que deux projecteurs comme dans les installations de projection normales, on était obligé de disposer en outre d'un troisième pro jecteur qui constituait un appareil très coûteux et qui n'était utilisé qu'occasionnellement.
Le but principal de la présente invention est d'éliminer les inconvénients dont il vient d'être question et de fournir une installation automa tique relativement simple au moyen de laquelle on puisse facilement projeter des images de dimensions variables.
L'installation de projection cinématographi que faisant l'objet de la présente invention comprend un projecteur destiné<B>à</B> projeter des images<B>à</B> partir d'un film, un écran sur lequel les images sont projetées, et des moyens pour former un bord de dimensions intérieures varia bles entourant la surface utile de l'écran.
Elle est caractérisée en ce qu'elle comprend un mé canisme d'actionnement desdits moyens de for mation du bord variable, un mécanisme pour modifier les dimensions et la surface des ima ges projetées sur l'écran par le projecteur, et un mécanisme de commande susceptible d'agir simultanément sur ledit mécanisme eactionne- ment et sur ledit mécanisme 'pour modifier les dimensions de l'image projetée, de manière<B>à</B> amener les images<B>à</B> correspondre aux dimen sions intérieures du bord et<B>à</B> la surface utile de Pècran, en synchronisme avec l'accroissement, respectivement la réduction des dimensions et de la surface des images projetées.
Le dessin représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution de l'installation de projection cinématographique objet de l'invention. La fig. <B>1</B> en est une vue schématique. La fig. 2 est un schéma électrique d'un en semble de commande et du câblage électrique de ladite forme d'exécution.
La fig. <B>3</B> est une vue schématique d'un ob jectif que comprend cette forme d'exécution. La fig. 4 est une coupe longitudinale de cet objectif.
La fig. <B>5</B> est une vue en plan,<B>à</B> l'état déve loppé, d'un détail de l'objectif représenté<B>à</B> la fig. 4. La fig. <B>6</B> est une coupe selon<B>6-6</B> de la fig. 4.
La fig. <B>7</B> est une vue en élévation d'un écran de dimensions variables que comprend l'installation représentée<B>à</B> la fig. <B>1,</B> dans l'état où il présente ses dimensions et sa surface maxima et avec son mécanisme d'actionnement dont certaines pièces sont représentées de façon schématique. La fig. <B>8</B> est une vue schématique montrant l'écran de la fig. <B>7</B> dans l'état où il présente ses dimensions et sa surface minima; et les fig. <B>9</B> et<B>10</B> sont des vues de détail,<B>à</B> plus grande échelle, d'éléments représentés aux fig. <B>1</B> et 2.
Dans la forme d'exécution représentée, l'installation comprend un projecteur compre nant essentiellement (fig. <B>1)</B> une source de lu mière<B><I>A,</I></B> par exemple une lampe<B>à</B> arc<B>à</B> élec trodes de graphite, équipée d'un miroir F, d'un objectif B, d'un ou de plusieurs dispositifs<B>C</B> appropriés pour faire passer un film d'images <B>D</B> entre la source de lumière<B>A</B> et l'objectif B, et un écran de projection<B>E</B> disposé dans une position pratiquement invariable par rapport<B>à</B> l'objectif B. En pratique, une installation de projection comprend deux projecteurs tels que celui décrit ci-dessus.
Outre les éléments énumérés ci-dessus, la forme d'exécution représentée comprend des moyens capables de modifier de façon continue et pendant la projection du film<B>D,</B> simultané ment et en concordance, les dimensions utiles de l'écran et les dimensions des images pro jetées sur cet écran. Des moyens sont prévus pour modifier la distance focale de l'objectif B de manière<B>à</B> modifier son agrandissement tan dis que, naturellement, le foyer de cet objectif est maintenu sur l'écran.
Dans ce but, un en semble de commande<B>N</B> est prévu et comprend un ensemble<B>à</B> relais électriques qui commande tous les moteurs synchrones de l'installation et qui agit sur un servo-moteur représenté sché matiquement en Ml et qui,<B>à</B> son tour, agit sur l'optique de l'objectif B, et un ou plusieurs servo-moteurs représentés schématiquement en <I>M2 et</I> M3 et capables d'accroiÎtre ou de réduire la hauteur et la largeur utiles de l'écran tout en maintenant ces dimensions dans un rapport pra tiquement constant, l'ensemble de commande <B>N</B> étant tel que l'image projetée et concentrée sur l'écran<B>à</B> tout moment donné coïncide avec la zone ou surface utile de l'écran,
en position aussi bien qu'en dimensions. Le centre de l'écran devrait de préférence être fixe, mais il n'est pas exclu d'utiliser des servo-moteurs sup plémentaires, également soumis<B>à</B> l'action de l'ensemble de commande<B>N</B> et servant<B>à</B> modi fier de façon correspondante l'inclinaison du projecteur et le centrage de la zone ou surface utile de l'écran. <B>Il</B> est avantageux que l'installation com prenne des moyens couplés<B>à</B> l'ensemble de commande<B>N</B> et servant<B>à</B> faire varier le flux ou l'intensité lumineuse de la lumière projetée sur l'écran, de manière que la luminosité de chaque image apparaisse pratiquement constante, quel les que soient les dimensions données<B>à</B> cette image sur l'écran.
Par exemple, ces moyens sont schématiquement représentés par un servo moteur M, soumis<B>à</B> l'action de commande de l'ensemble<B>N</B> et agissant sur un appareil<B>Q</B> ca pable de réduire l'intensité lumineuse de la source<B>A</B> lorsque les dimensions de l'image sur l'écran sont réduites, et vice versa.
Les modifications simultanées des dimen sions de l'écran et de l'image devraient être exécutées<B>à</B> des instants définis de la projec tion, parce que certaines scènes doivent être projetées en grandes dimensions, d'autres en petites dimensions et d'autres encore selon des dimensions intermédiaires, selon un programme établi d'avance, afin de produire le meilleur effet artistique possible.
Dans ce but, on peut laisser<B>à</B> l'opérateur la latitude de manipuler l'ensemble de com mande<B>N</B> conformément au programme parti culier préétabli<B>;</B> cependant, il est préférable et plus avantageux de faire fonctionner l'ensem ble de commande<B>N</B> automatiquement et en synchronisme avec le déroulement du film. Dans ce but, le film<B>D</B> lui-même où, de préfé rence, une bande auxiliaire ou pilote R entraî- née en synchronisme avec le film<B>D</B> au moyen d'un train d'engrenages réducteur de vitesse<B>S</B> porte des marques ou signaux qui, lorsqu'ils sont explorés ou décelés par un ensemble d'ex ploration approprié T, sont capables de con necter l'ensemble de commande<B>N</B> de manière <B>à</B> faire fonctionner les divers moteurs dans le sens désiré.
Ces marques ou signaux peuvent être formés soit par une trace photographique présentant des zones successives d'opacités dif férentes, cette trace étant alors explorée par un faisceau lumineux agissant sur une cellule photoélectrique, ou bien, de préférence, par des encoches ou des fentes différentes ou par la disposition mutuelle de telles encoches ou fentes en direction longitudinale par rapport au film<B>D</B> ou<B>à</B> la bande R, ou bien, par la dispo sition de ces encoches ou fentes en direction transversale, l'exploration desdites encoches ou fentes étant alors assurée par un faisceau lu mineux et par une cellule photoélectrique, ou encore par plusieurs doigts mobiles qui établis sent des contacts électriques<B>à</B> l'instant où la ou les fentes passent devant eux.
Les impulsions de courant ainsi produites agissent sur les servo-moteurs de commande représentés<B>à</B> la fig. <B>1</B> par l'intermédiaire d'un ensemble<B>à</B> relais de l'ensemble de commande<B>N.</B>
Dans le cas le plus général, lorsque l'ins tallation de projection comprend deux projec teurs ou groupes de projection A-B-C ou da vantage fonctionnant alternativement, il est suffisant de prévoir un ensemble de commande <B>N</B> unique agissant sur les servo-moteurs MI et éventuellement sur les servo-moteurs M4 co opérant avec chaque objectif B, de même que sur les servo-moteurs M., et gq coopérant avec l'écran<B>E,</B> ces derniers' servo-moteurs restant les mêmes, quel que soit le groupe de projection qui fonctionne<B>à</B> tout instant considéré.
En cas de fonctionnement automatique, l'ensemble de commande<B>N</B> est actionné de manière<B>à</B> réagir en tout cas<B>à</B> un ensemble d'exploration tel que T qui est sensible aux marques ou aux signaux portés par le film<B>D</B> et qui passe<B>à</B> travers le groupe de projection considéré, ou<B>à</B> la bande pilote R qui fonctionne en corrélation avec les moyens d'entraînement pour ledit film<B>D.</B> En ce qui concerne Pobjectif B<B>à</B> foyer va riable, celui-ci est constitué par un groupe de lentilles fixes et par un groupe de lentilles mo biles par rapport aux lentilles fixes et l'une par rapport<B>à</B> l'autre,
les déplacements de ces len tilles étant mécaniquement asservis de manière <B>à</B> modifier les dimensions de l'image projetée du film tout en maintenant cette image au point sur l'écran.
Dans ce but, on pourrait adopter l'une ou l'autre d'un grand nombre de solutions, mais celle qu'on a trouvée la plus avantageuse est de faire coopérer un ensemble afocal<B>à</B> agran dissement variable avec un objectif normal<B>à</B> agrandissement constant. Cet ensemble afocal ne modifie pas la mise au point ou l'ouverture de l'objectif ordinaire coopérant,<B>à</B> condition que ses lentilles soient de dimensions suffisan tes pour permettre le passage de la totalité du faisceau lumineux provenant de l'objectif, quel que soit l'agrandissement.
Comme représenté schématiquement<B>à</B> la fig. <B>3,</B> l'optique d'un objectif<B>à</B> foyer variable comprend un objectif ordinaire comportant, par exemple, deux lentilles convergentes<B>1</B> et 2 et un ensemble afocal comportant une lentille convergente 4 disposée entre deux lentilles di vergentes<B>3</B> et<B>5.</B> Les lentilles<B>3,</B> 4,<B>5</B> de l'en semble afocal sont, de préférence, indépendam ment achromatiques, comme représenté.
L'objectif ordinaire comprenant les lentil les<B>1</B> et 2 produit des images du film<B>D à</B> l'in fini. La lentille divergente<B>3</B> forme alors une image virtuelle<B>à</B> son foyer F'. Afin de rendre afocal l'ensemble de lentilles<B>3,</B> 4 et<B>5,</B> la len tille<B>5</B> est disposée de manière que son foyer F5 coïncide avec l'image précédente, c'est-à- dire qu'elle forme de celle-ci une image<B>à</B> l'in fini. Un léger déplacement de la lentille<B>5</B> sert <B>à</B> transférer la dernière image<B>à</B> l'infini sur l'écran,E qui se trouve<B>à</B> grande distance.
Cependant, les lentilles<B>1,</B> 2 et<B>3</B> sont fixes et les lentilles 4 et<B>5</B> sont rendues mobiles de manière<B>à</B> permettre de modifier l'agrandisse ment de l'ensemble comprenant l'objectif ordi naire 1-2 dans des proportions quelconques au moyen de l'ensemble afocal 3-4-5, qui consti tue un objectif<B>à</B> foyer variable, tout en reliant mécaniquement les lentilles 4 et<B>5</B> de manière <B>à</B> maintenir l'image sur l'écran, comme indiqué ci-dessus.
Dans ce but, comme représenté<B>à</B> la fig. 4, les lentilles<B>1</B> et 2 qui forment l'objectif ordi naire et la lentille<B>3</B> sont fixées dans une mon ture<B>6, à</B> distance les unes des autres et dans les positions relatives représentées, la monture <B>6</B> étant elle-même fixée<B>à</B> un tube cylindrique <B>7.</B> Les lentilles 4 et<B>5</B> sont respectivement fixées dans des montures<B>8</B> et<B>9</B> qui sont dis posées dans le tube<B>7</B> de façon<B>à</B> pouvoir glis ser et tourner par rapport<B>à</B> ce tube. Les mon tures<B>8</B> et<B>9</B> sont agencées de manière que la partie de la monture<B>9</B> qui porte la lentille<B>5</B> est susceptible de venir s'ajuster<B>à</B> l'intérieur de la monture<B>8</B> et permet ainsi d'amener les lentilles 4 et<B>5</B> en contact l'une avec l'autre.
Les montures<B>8</B> et<B>9</B> sont pourvues de pattes<B>10,</B> respectivement<B>11,</B> qui s'étendent<B>à</B> travers une fente longitudinale 12 pratiquée dans le tube<B>7</B> et qui se terminent respectivement dans des fentes hélicoïdales de guidage<B>13</B> et 14 pré vues dans un tube extérieur<B>15</B> coaxial au tube <B>7</B> et susceptible de tourner sans se déplacer longitudinalement par rapport<B>à</B> ce tube. Des paliers de butée<B>à</B> billes<B>16</B> sont disposés entre les deux tubes<B>7</B> et<B><I>15,</I> à</B> leurs extrémités.
Le tube<B>15</B> est entraîné en rotation autour du tube <B>7</B> au moyen d'un câble métallique ou d'un fil métallique de traction et de poussée<B>17</B> qui s'étend<B>à</B> travers des tubes de protection<B>18</B> et autour d'un tambour<B>19</B> fixé au tube<B>15</B> avec lequel il forme un ensemble.
Ledit câble ou fil métallique<B>17</B> est fixé au tambour<B>19</B> en un point<B>80,</B> dans le but d'empêcher tout glisse ment (voir spécialement fig. <B>6)</B> lorsque ce câble est entraîné de la façon indiquée<B>à</B> la fig. 2 par l'un de deux tambours 30a et<B>30b.</B> On comprendra que, grâce<B>à</B> ces moyens, il est possible d'impartir aux lentilles 4 et<B>5</B> des<B>dé-</B> placements correspondant aux conditions po sées ci-dessus, pour un tracé approprié des fentes<B>13</B> et 14.
Les caractéristiques des fentes<B>13</B> et 14 peu vent être déterminées, soit par le calcul, soit au moyen de mesures effectuées sur un banc d'es sai optique.
Pour le calcul des fentes, on peut procéder par comptage des distances positivement dans le sens de propagation de la lumière et<B>à</B> partir de points marqués jusqu'aux centres optiques <B>01<I>à</I> 05</B> (voir fig. <B>3)</B> des lentilles correspon dantes. Appelons f3, f4, f5 les distances ou lon gueurs focales des lentilles<B>3,</B> 4 et<B>5</B> respecti vement,<B>dl</B> la distance entre<B>03</B><I>et 04, et</I> d2 la distance entre 04<I>et<B>0..</B> 1</I> désignera l'agrandis sement<B>G</B> de l'optique par rapport<B>à</B> l'image donnée par l'objectif<B>1 -</B> 2, de<U>deux</U> différentes façons.
EMI0004.0009
D'après la relation exprimée par la formule <B>(1),</B> il est possible de déduire, comme fonction de<B><I>dl,</I></B> la valeur qui doit être donnée<B>à<I>dl + d2,</I></B> c'est-à-dire comme fonction de la distance<B>à</B> partir de la patte<B>10</B> jusqu'à un plan transversal fixe, et la distance<B>à</B> partir de la patte<B>11</B> jus qu'au même plan transversal. La forme qu'il sied de donner aux fentes est déduite de ces valeurs. Si la fente<B>13</B> a, par exemple, une forme hélicoïdale telle que, si le tube<B>15</B> est développé sur un plan ou déplié<B>à</B> plat comme représenté<B>à</B> la fig. <B>5,</B> la fente<B>13</B> aurait un par cours rectiligne et la fente 14 aurait la forme d'un arc hyperbolique.
On remarquera que l'agrandissement<B>G</B> qui, selon la formule<B>(1)</B> est proportionnel<B>à</B> la va leur de<B><I>dl,</I> à</B> une constante près, est semblable- ment, <B>à</B> une constante près, proportionnel<B>à</B> l'angle relatif d'orientation des tubes<B>15</B> et<B>7,</B> dans le cas où la fente<B>13</B> est hélicoïdale.
Lorsqu'on exécute les mesures sur un banc optique, on donne une position marquée<B>à</B> la lentille 4 et l'on cherche la position de la len tille<B>5</B> qui assure la projection de l'image sur l'écran<B>E.</B> Au cas où, comme auparavant, on connaît la forme de la fente<B>13,</B> on obtient point par point celle de la fente 14.
Dans tous les cas, on peut facilement don ner les caractéristiques voulues au tube<B>15</B> en commençant de le façonner<B>à</B> partir d'une mince plaque métallique plane et en traçant les fentes<B>13</B> et 14 par découpage ou par limage, comme représenté<B>à</B> la fig. <B>5</B> et conformément au profil déterminé, soit par le calcul, soit par les mesures effectuées sur le banc optique, et en pliant finalement ladite plaque métallique de manière<B>à</B> former un tube cylindrique.
Un objectif B<B>à</B> foyer variable, tel que celui décrit ci-dessus et représenté aux fig. <B>3,</B> 4 et<B>5,</B> permet de modifier dans de grandes propor tions les dimensions de l'image obtenue sur l'écran. Par exemple, considérons le cas dans lequel l'objectif est constitué par un objectif classique ordinaire comprenant les lentilles<B>1</B> et 2 et présentant une distance focale de l'ordre de<B>100</B> mm, par exemple, et par l'ensemble afocal des lentilles<B>3,</B> 4 et<B>5,</B> celles-ci ayant les longueurs focales respectives suivantes<B>:
</B> <B>t =<I>+ 150 mm,</I></B> f4 = <B>-</B> 100 MM et #-, <B>=<I>+</I></B> 150 <B><I>mm.</I></B> La lentille 4 peut être déplacée entre les deux positions limites suivantes<B>:</B> <B>-</B> en contact avec la lentille<B>3, dl</B> étant égal<B>à</B> zéro. En remplaçant les lettres de la pre mière partie de la formule<B>(1)</B> par leurs valeurs, on voit que l'agrandissement<B>G</B> est égal<B>à</B> un demi<B>;</B> et <B>-</B> en contact avec la lentille mobile<B><I>5,<U>d,</U></I></B> étant égal<B>à</B> zéro. En remplaçant les lettres de la seconde partie de la formule<B>(1)</B> par leurs valeurs, on voit que<B>G<I>=</I></B> 2.
Les dimensions de l'image projetée peu vent donc être ainsi modifiées dans un rapport de<B>1 à</B> 4. ce qui est plus que suffisant pour les besoins de la pratique.
Lorsque l'installation comprend deux grou pes de projection ou deux projecteurs, comme c'est généralement le cas dans les salles de pro jection, un objectif B analogue<B>à</B> celui repré senté<B>à</B> la fig. 4 et décrit ci-dessus est monté sur chacun de ces projecteurs, les deux objec- tifs étant soumis<B>à</B> la même commande.
De cette façon, au moment où l'on enchaîne<B>à</B> partir d'une bobine de film<B>à</B> une bobine sui vante, il n'y a pas de discontinuité dans les di mensions de Fimage. Dans ce but, les deux pro jecteurs étant munis chacun d'un objectif B réagissant<B>à</B> la rotation de tambours l9a, res pectivement l9b (voir fig. 2), de la façon<B>dé-</B> crite en référence au tambour<B>19</B> et pour un projecteur unique, cette rotation étant obtenue au moyen de câbles l7a et l7b fonctionnant dans des gaines l8a, respectivement l8b,
il est seulement nécessaire de faire passer lesdits<B>câ-</B> bles sur des tambours de commande sembla bles 30a, respectivement<B>30b,</B> fixés<B>à</B> un même arbre<B>31</B> entraîné par le moteur Ml ou par des moteurs équivalents 34 et<B>35</B> montés sur un arbre<B>36</B> (voir fig. 2) par l'intermédiaire d'un train d'engrenages réducteur comprenant une vis sans fin<B>32</B> fixée<B>à</B> l'arbre<B>36,</B> et une roue dentée<B>3 3</B> fixée<B>à</B> l'arbre<B>3 1.</B>
En ce qui concerne l'écran<B>E</B> de dimen sions variables, son cadre ou bord peut être formé, selon une première solution, par des masques susceptibles d'être déplacés parallèle ment<B>à</B> leurs bords ou, selon une seconde solu tion, par une projection lumineuse d'une cou leur adéquate formée sur la partie de l'écran ne devant pas recevoir l'image.
Selon la première de ces solutions, on em ploie une surface d'écran blanche ordinaire 20 (voir fig. <B>7),</B> de préférence<B>à</B> grande luminosité, de dimensions au moins égales<B>à</B> celles de la plus grande des images devant être projetées. Le cadre ou bord de cette surface d'écran 20 est formé par des masques ou bandes de tissu (drap, velours, etc., ou d'une matière analo gue), de préférence de couleur sombre, grise ou noire ou de n'importe quelle autre couleur appropriée pour border horizontalement et verticalement la surface de l'image.
Comme représenté<B>à</B> la fig. <B>7,</B> des bandes horizontales 2la et<B>21b</B> disposées<B>à</B> distance l'une<B>de</B> l'au tre peuvent être déplacées parallèlement l'une <B>à</B> l'autre et dans des sens opposés.<B>Il</B> en est de même de deux bandes verticales 22a et<B>22b.</B> Ces paires de bandes sont reliées et sont inter connectées de manière<B>à</B> maintenir une relation constante entre la hauteur utile a et la largeur utile<B>b,</B> cette relation ou rapport de<I>a<B>à</B></I><B> b</B> étant en général pratiquement égale au rapport de <B>3 à</B> 4.
Dans ce but, les paires de bandes horizon tales et verticales sont respectivement fixées, de préférence de manière<B>à</B> pouvoir se déplacer dans des sens opposés, aux brins appropriés de deux câbles sans fin<B>23</B> et 24 respectivement disposés sur des jeux de poulies<B>23'</B> et 24' et susceptibles d'être déplacés<B>à</B> des vitesses pro portionnelles aux dimensions verticale et hori zontale de la surface d'image, c'est-à-dire que, par exemple, les câbles<B>23</B> et 24 passent res pectivement sur deux poulies<B>25</B> et<B>26</B> (voir fig. 2 et<B>7),</B> dont les diamètres sont dans les proportions alb mentionnées ci-dessus et qui sont entraînées en rotation<B>à</B> des vitesses éga les entre elles.
En fixant les deux poulies<B>25</B> et <B>26</B> sur le même arbre<B>27,</B> il est ainsi possible d'entraîner les bandes horizontales et verticales au moyen d'un moteur<U>M.</U> unique, au moyen d'un entraînement réducteur comprenant une vis sans fin<B>28</B> fixée<B>à</B> un arbre moteur<B>28'</B> et une roue dentée<B>29</B> (voir fig. <B>7</B> et 2) fixée<B>à</B> l'arbre<B>27,</B> au lieu d'utiliser deux moteurs<U>M.,</U> et e? comme cela est prévu au schéma général de la fig. <B>1.</B>
Selon la seconde solution pour le cadrage de la surface d'image de l'écran au moyen d'une projection lumineuse, l'écran est de pré férence muni de bords<B>à</B> double paroi (non re présentée), c'est-à-dire qu'il comprend une paroi opaque sur le côté de cet écran et une paroi translucide et de diffusion, par exemple en matière plastique, du côté faisant face au projecteur. Des sources de lumière de diverses couleurs sont disposées entre ces parois et sont susceptibles de former des bords horizontaux et verticaux en diverses positions correspondant<B>à</B> celles prises par les bandes mobiles 21a,<B>21b,</B> 22a et<B>22b</B> décrites ci-dessus, les sources de lumière étant commandées par des commuta teurs actionnés par le moteur<B>37.</B>
En ce qui concerne les moyens pour modi fier l'intensité de la lumière projetée sur l'écran, ils ont pour but d'éliminer l'inconvé nient suivant<B>:</B> l'objectif B<B>à</B> foyer variable, qu'on a décrit ci-dessus, présente, comme on l'a dit ci-dessus, une ouverture qui est égale<B>à</B> celle de l'objectif ordinaire formé par les len tilles<B>1</B> et 2 coopérant avec l'ensemble afocal formé par les lentilles<B>3.</B> 4 et<B>5.</B> Le flux lumi neux répandu sur l'image serait donc constant et les petites images recevraient beaucoup plus de lumière que les grandes, ce qui risquerait de produire un effet plutôt déplaisant, au cas où l'on n'éliminerait pas ce phénomène.
Dans ce but, les moyens pour modifier l'intensité de la lumière sont formés en munis sant l'objectif d'un diaphragme qui peut, soit être actionné par le moteur M4 (voir fig. <B>1)</B> sous commande de l'ensemble de commande<B>N,</B> soit, encore plus simplement, être relié dans une position angulaire déterminée au tube<B>15</B> qui commande les lentilles de l'ensemble afocal. Une -troisième fente (non représentée) peut,<B>à</B> cet effet, être pratiquée dans le tube<B>15</B> et coopérer avec une patte pour actionner le diaphragme au moyen d'une transmission ap propriée, de sorte que ce diaphragme est ac tionné en synchronisme avec l'objectif,<B>à</B> partir de l'arbre<B>3 1.</B>
Les moyens agissant sur l'intensité de la source de lumière<B>A</B> peuvent, par exemple, al ternativement, comprendre un rhéostat relié dans une position angulaire déterminée au tube <B>15</B> et actionné en synchronisme avec ce tube.
Dans tous les cas, la loi ou les conditions régissant le fonctionnement du diaphragme ou du rhéostat devraient être déterminées par l'ex périence, de manière<B>à</B> plaire le plus possible<B>à</B> l'#il du spectateur qui, en général, exige que les petites images soient illuminées un peu plus intensément que les grandes.
Finalement, lorsque l'ensemble de com mande<B>N</B> est mis en route, il fonctionne de manière<B>à</B> commander et<B>à</B> faire fonctionner les moteurs M,<I>et</I> AJ#, et éventuellement g# <B>à</B> des vitesses strictement égales ou proportionnelles les unes aux autres.
Etant donné que les dépla cements angulaires du tambour<B>19</B> ou des tam bours correspondants l9a et<B>19b</B> auxquels les agrandissements<B>G</B> sont proportionnels sont eux-mêmes proportionnels aux déplacements angulaires des poulies<B>25</B> et<B>26</B> auxquelles les dimensions de l'écran sont<B>à</B> leur tour propor tionnelles, on obtient ainsi de façon constante une coïncidence entre les surfaces de l'image et de l'écran,<B>à</B> condition évidemment que les coefficients de proportionnalité, c'est-à-dire spécialement les rapports de réduction entre la vis sans fin<B>32</B> (ou<B>28)</B> et la roue dentée<B>33</B> (ou <B>29),</B> les diamètres des poulies<B>25</B> et<B>26</B> et le pas de la fente hélicoïdale<B>13</B> aient été soigneu sement déterminés.
En ce qui concerne la vitesse des moteurs <I>Ml et M.,,</I> on a constaté que l'augmentation des dimensions de l'image et, par conséquent éga lement celle des dimensions utiles de l'écran, devaient, pour satisfaire le spectateur, avoir lieu <B>à</B> une plus grande vitesse que leur diminution. Pour cette raison, les moteurs fonctionnent de manière<B>à</B> tourner plus vite dans un sens que dans l'autre.
Dans une forme d'exécution particulière ment avantageuse de l'ensemble de commande <B><I>N,</I></B> la commande est assurée, d'une part, par des moyens comprenant un moteur principal disposé au voisinage des projecteurs et capa ble d'actionner leurs objectifs B et, d'autre part, par un moteur commandé par le moteur prin cipal, disposé au voisinage de l'écran et capa ble de faire fonctionner les moyens prévus pour masquer cet écran. Cette disposition rend né cessaire un ensemble<B>à</B> relais unique faisant partie de l'ensemble de commande<B>N</B> et agis sant sur le moteur principal.
Ce moteur principal est de préférence logé dans une boîte, avec les relais de l'ensemble de commande et un mécanisme destiné<B>à</B> com mander les objectifs, et il est commandé de manière<B>à</B> tourner en avant avec une certaine vitesse et en arrière avec une vitesse environ moitié moins grande que sa vitesse de marche avant, dans le but indiqué ci-dessus.
Au lieu d'un moteur<B>à</B> deux vitesses, il est possible et avantageux d'employer deux mo teurs 34 et<B>35</B> (voir fig. 2) constituant des moyens moteurs principaux, qui tournent<B>à</B> des vitesses différentes et dans des sens opposés et qui sont fixés<B>à</B> l'arbre de commande<B>36</B> qui porte la vis sans fin<B>32.</B> La paire de moteurs 34 et<B>35</B> correspond au moteur M, de la fig. <B>1</B> qu'il remplace.
Le moteur<B>37</B> est de préférence employé pour constituer le moteur M2, afin que celui qui actionne les moyens pour masquer l'écran soit asservi au moteur principal 34<B>- 35,</B> le moteur <B>37</B> fonctionnant<B>à</B> la manière d'un récepteur et étant alimenté par un générateur<B>38</B> fixé<B>à</B> l'ar bre<B>36,</B> comme représenté aux fig. 2 et<B>7.</B> En <B>39,</B> on voit le circuit d'alimentation de l'ensem ble en courant alternatif et, en 40, des con nexions formant un circuit de synchronisation.
<B>Il</B> convient de prendre soin de faire fonc tionner les moteurs 34,<B>35</B> de manière<B>à</B> les faire tourner<B>à</B> une vitesse plus faible que celle pour laquelle le moteur<B>37</B> serait capable de fonctionner comme moteur synchrone. Par exemple, la vitesse synchrone d'un moteur bi polaire est égale<B>à 3000</B> ou<B>à 3600</B> tours par minute pour un circuit d'alimentation en cou rant alternatif d'une fréquence égale respecti vement<B>à 50</B> et<B>à 60</B> périodes par seconde.
Par conséquent, on utilise des moteurs 34,<B>35</B> pré sentant des vitesses de rotation nettement in férieures<B>à</B> ces valeurs, par exemple de l'ordre de 1440 ou<B>1700</B> tours par minute pour<B>50,</B> respectivement pour<B>60</B> périodes par seconde pour le mouvement avant (augmentation des dimensions) et de<B>720</B> respectivement de<B>850</B> tours par minute pour du courant de<B>50,</B> res pectivement de<B>60</B> périodes par seconde, pour le déplacement en arrière (réduction des di mensions).
Trois circuits électriques sont prévus pour commander les moteurs 34 et<B>35,</B> respective ment pour faire croître les dimensions de l'image, pour les faire décroître et pour arrêter les moteurs, cette dernière commande étant prévue afin de permettre d'effectuer une pro jection selon les dimensions intermédiaires. Chacun des deux premiers circuits est muni de commutateurs de limite de course susceptibles d'arrêter les moteurs dans les deux positions limites correspondant respectivement aux di mensions maxima et minima de l'image.
Les trois circuits électriques mentionnés ci- dessus peuvent être respectivement fermés au moyen de trois contacts ou commutateurs ac- tionnés, soit<B>à</B> la main<B>à</B> l'aide de boutons mon tés<B>à</B> portée de l'opérateur, soit automatique ment<B>à</B> l'aide du film<B>D</B> ou de la bande pilote R.
Dans ce dernier cas, la bande pilote R pour chaque film ou projecteur comprend avanta geusement, comme représenté aux fig. <B>9</B> et<B>10,</B> un tronçon de film normal de<B>35</B> mm qui est déplacé tionnelle par <B>à</B> celle le projecteur du film D,
<B>à</B> une le mécanisme vitesse propor- d'en- tramement de cette bande comprenant, par exemple, un pignon 41 (voir fig. <B>9)</B> du projec teur sur lequel passe le film<B>D,</B> un engrenage réducteur<B>S,</B> et un pignon 42 sur lequel passe la bande pilote R. Le pignon 41 est accouplé<B>à</B> l'engrenage réducteur<B>S</B> qu'il entraîne au moyen d'un arbre d'entrée 41', tandis que le pignon 42 est entraîné par un arbre de sortie 42.
<B>Si,</B> par exemple, on désire déplacer la bande pilote R<B>à</B> la vitesse d'une perforation 43 par seconde (voir fig. <B>10),</B> on utilise deux pignons 41 et 42 de même dimension et un train d'en grenages réducteur<B>S</B> de rapport<B>1/96,</B> le film normal de<B>35</B> mm<B>D</B> se déplaçant<B>à</B> la vitesse de<B>96</B> perforations par seconde. Des marques sont évidemment prévues sur le film<B>D</B> et sur la bande R pour assurer leur synchronisation.
Les trois contacts de commande pour cha que projecteur, destinés<B>à</B> faire fonctionner les trois circuits de commande de moteur, sont respectivement actionnés par trois doigts d'ex ploration analogues 47, 48 et 49, représentés en plan<B>à</B> la fig. <B>10</B> et sollicités contre la bande pilote R par des ressorts tels que le ressort de traction<B>50.</B> Des trous ou des fentes sont prati qués dans la bande R et passent sous les doigts <B>à</B> mesure que cette bande se déplace.
Les trous, tels que ceux indiqués en<B>51, 52</B> et<B>53 à</B> la fig. <B>10</B> sont répartis en travers de la bande pilote selon trois rangées désignées par<B>1,</B> n et m correspondant respectivement<B>à</B> l'augmen tation des dimensions de l'image,<B>à</B> la diminu tion desdites dimensions et<B>à</B> l'arrêt de l'aug mentation ou de la diminution des dimensions de l'image. Lorsqu'un trou vient sous un doigt, ce dernier s'abaisse et ferme<B>le</B> contact électri que de commande correspondant.
La fig. <B>9</B> est une vue latérale d'un dispositif<B>à</B> commutateurs de commande et<B>à</B> doigts, les doigts 47, 48 et 49 étant montés<B>à</B> pivotement sur une tige<B>72</B> qui s'étend en travers de la bande R et au voi sinage de celle-ci, et qui est supportée par des moyens appropriés, non représentés.
Chaque doigt porte une saillie arrondie<B>73</B> qui glisse sur la bande R et qui permet aux doigts de basculer dans le sens contraire de celui des aiguilles d'une montre lorsque cette saillie peut pénétrer dans un trou, tel que le trou<B>52,</B> et comme indiqué en trait mixte<B>à</B> la fig. <B>9.</B> Les doigts 47, 48 et 49 actionnent respectivement des contacts de commande 44a,<I>45a</I> et 46a (fig. 2) de commutateurs électriques, de la fa çon représentée<B>à</B> la fig. <B>9</B> pour le doigt 49, les contacts 46a fermant un circuit passant par des connexions<B>76</B> et<B>77.</B>
Si l'on désire obtenir<B>à</B> un certain moment ou pour une certaine partie du film<B>D</B> la plus gr <B>a</B> ande image possible, on pratique un trou 51 <B>à</B> l'endroit correspondant de la bande pilote R passant sous le doigt 47 (rangée P qui est un doigt d'augmentation des dimensions de l'image.
Lorsque les plus grandes dimensions ont été atteintes, l'ensemble s'arrête de lui- même de fonctionner.<B>Il</B> en est de même pour la réduction des dimensions de l'image (trou <B>52</B> dans la rangée n). Si l'on désire que l'en semble s'arrête dans une position intermédiaire correspondant<B>à</B> des dimensions intermédiaires de l'image, on pratique un trou<B>53</B> qui passe sous un doigt 48 (rangée m), dit doigt d'arrêt, <B>à</B> l'endroit voulu après un trou<B>51</B> ou<B>52</B> qui a provoqué le début d'une modification de di mension de l'image, en tenant compte du fait que la longueur totale de la course, par exem ple dans le sens de l'augmentation des dimen sions de l'image,
correspond<B>à</B> six perforations 43 et qu'elle correspond<B>à</B> douze perforations dans le sens de la réduction de dimensions de l'image. En pratique, afin d'assurer un effet visuel plaisant, la vitesse d'écartement des moyens de masquage de l'écran, c'est-à-dire le temps nécessaire pour passer de l'a plus petite dimension de l'image<B>à</B> la plus grande, doit être d'environ six secondes et le temps de fermeture desdits moyens doit être d'environ douze se condes.
Dans les conditions prévalant en général et dans lesquelles deux projecteurs ou groupes de projection comportent chacun une bande pilote qui se déplace et un mécanisme d'exploration de cette bande, le circuit d'excitation des relais qui commandent les moteurs est branché en pa- rallûle de manière<B>à</B> pouvoir fonctionner res pectivement sous commande de la bande fonc tionnant elle-même en synchronisme pour chacun des projecteurs, et sous commande manuelle trois commutateurs étant prévus pour chacun de ces modes de fonctionnement et chacun de ces commutateurs comportant des contacts susceptibles d'être actionnés, soit<B>:
</B> des contacts 44a,<I>45a</I> et 46a pour le premier projecteur, des contacts 44b,<I>45b</I> et 46b pour le second projecteur, et des contacts 44c,<I>45c</I> et 46c pour l'actionnement manuel, le tout comme représenté<B>à</B> la fig. 2. Les contacts 44, 45 et 46 correspondent respectivement<B>à</B> l'opé ration d'accroissement des dimensions de l'image,<B>à</B> l'opération d'arrêt et<B>à</B> l'opération de réduction des dimensions de l'image.
La fig. 2 représente,<B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécution possible des relais de com mande 54 et<B>57</B> pour les moteurs 34 et<B>35.</B> Les contacts d'augmentation des dimensions de l'image 44a, 44b et 44c sont reliés par des connexions 74 et<B>77 à</B> un circuit d'alimentation et d'actionnement du relais 54 au moyen d'une source de courant<B>à</B> basse tension telle qu'une batterie<B>55,</B> ledit relais 54 étant capable de fermer des contacts<B>56</B> d'un circuit d'excita tion<B>91</B> du moteur 34,
pour fournir un courant d'actionnement <B>à</B> partir des connexions<B>39</B> et<B>à</B> travers des connexions de dérivation<B>92</B> reliées <B>à</B> quatre commutateurs de relais 54 et<B>57.</B> Les contacts de réduction des dimensions des ima ges<I>46a, 46b</I> et 46c sont branchés par des connexions<B>76</B> et<B>77</B> dans un circuit d'alimen tation et d'actionnement du relais<B>57</B> au moyen de la source de courant<B>55,</B> ce relais étant ca pable de fermer des contacts<B>58</B> d'un circuit d'excitation<B>93</B> du moteur<B>35,</B> pour fournir du courant d'actionnement: <B>à</B> partir de connexions <B>92.</B>
Lorsque l'un des contacts 44 est fermé, du courant s'écoule<B>à</B> partir de la source<B>55</B> et<B>à</B> travers des connexions<B>78</B> et<B>79,</B> le commuta teur normalement fermé du relais<B>70</B> et la con nexion<B>77</B> jusqu'au contact 44 qui est alors fermé, puis<B>à</B> travers la connexion 74 jusqu'à l'enroulement d'actionnement du relais 54 et, <B>à</B> travers une connexion<B>82,</B> jusqu'aux contacts <B>65</B> et<B>à</B> une connexion<B>83</B> aboutissant<B>à</B> l'autre pôle de<B>là</B> source de courant<B>55.</B> De façon sem blable, la fermeture de Pun des contacts 46 provoque la circulation de courant<B>à</B> partir de la source<B>55</B> et<B>à</B> travers des connexions<B>78, 79</B> et<B>77</B> et les contacts- 46 ainsi fermés,
puis<B>à</B> travers la connexion<B>76</B> jusqu7à l'enroulement d'actionnement du relais<B>57</B> et,<B>à</B> travers une connexion 84, jusqu'aux contacts 64 et<B>à</B> une connexion<B>85</B> aboutissant<B>à</B> l'autre pôle de la source de courant<B>55.</B>
Les relais 54 et<B>57</B> comprennent des con tacts de maintien<B>59,</B> respectivement<B>60,</B> qui sont branchés en parallèle avec les contacts de commande 44, respectivement 46, et en série avec les commutateurs de limitation de course normalement fermés et correspondants<B>61</B> et <B>62,</B> qui sont amenés en position d'ouverture, par un doigt<B>63</B> qui fait saillie<B>à</B> partir d'un dis que ou tambour<B>63'</B> fixé<B>à</B> l'arbre<B>31.</B> Le con tact du commutateur<B>61,</B> qui correspond aux plus grandes dimensions de l'image, est bran ché en série avec l'enroulement du relais 54 et le relie aux contacts<B>59</B> de ce relais qui com mande l'augmentation des dimensions de l'image et de l'écran,
et le contact du commu tateur<B>62</B> est branché en série avec l'enroule ment du relais<B>57</B> et le relie aux contacts<B>60</B> de ce relais qui commande la réduction des di mensions de l'image et de l'écran.
Lorsque le relais 54 est actionné, il est maintenu<B>à</B> l'état attiré par du courant prove nant de la source<B>55</B> et s'écoulant<B>à</B> travers les connexions<B>78, 79, 77,</B> les contacts<B>59</B> alors fermés, une connexion<B>86</B> comportant le com mutateur<B>61,</B> une connexion 74 aboutissant<B>à</B> l'enroulement d'actionnement du relais 54, une connexion<B>82</B> le reliant aux contacts<B>65</B> et une connexion<B>83.</B> Le relais<B>57</B> est semblablement maintenu, lorsqu'il a été actionné, par du cou rant provenant de la connexion<B>77</B> et passant<B>à</B> travers les contacts<B>60</B> alors fermés, une con- nexion <B>87</B> comportant le commutateur<B>62,
</B> une connexion<B>76</B> aboutissant<B>à</B> l'enroulement d'ac- tionnement du relais<B>57</B> et une connexion 84 le reliant aux contacts 64, ce courant aboutis sant<B>à</B> l'autre<B>pôle</B> de la source<B>55 à</B> travers une connexion<B>85.</B>
Les relais 54 et<B>57</B> comportent les contacts d'interruption 64, respectivement<B>65,</B> qui sont normalement fermés et qui sont branchés en série avec l'enroulement d'actionnement de l'autre relais, de sorte que si l'un de ces relais est actionné, l'autre ne peut être actionné.
Les relais 54 et<B>57</B> portent en outre une paire de contacts<B>66,</B> respectivement<B>67,</B> qui sont nor malement ouverts et qui sont capables de pro voquer l'alimentation en courant d'un enroule ment d'actionnement <B>68 à</B> partir de connexions <B>92</B> et<B>à</B> travers des connexions<B>88,</B> respective ment<B>89.</B> L'enroulement<B>68</B> est l'enroulement d'actionnement d'un sabot<B>69</B> d'un frein élec trique qui agit sur un tambour de frein<B>71</B> fixé <B>à</B> l'arbre<B>36,</B> pour libérer ce frein dès que l'un des moteurs 34 et<B>35</B> est alimenté en courant.
Lorsque le courant alimentant le moteur 34 ou <B>35</B> est interrompu,<B>le</B> courant alimentant l'en roulement<B>68</B> est également interrompu et le frein<B>69</B> agit et freine énergiquement l'arbre<B>36,</B> et arrête la totalité de l'ensemble actionné par cet arbre.
Les contacts d'arrêt<I>45a, 45b</I> et 45c agis sent sur un relais<B>70</B> qui commande les con tacts du commutateur normalement fermé branché dans le circuit de la connexion<B>79,</B> branchée elle-même en série dans le circuit d'excitation des relais 54 et<B>57.</B> De la sorte, le circuit d'alimentation de ces relais est inter rompu lorsque l'un des contacts<I>45a, 45b</I> et 45e est fermé, du courant circulant alors<B>à</B> par tir de la source<B>55</B> et<B>à</B> travers la connexion <B>78,</B> le contact 45 fermé et la connexion<B>75</B> jus qu'à l'enroulement d'actionnement du relais<B>70</B> et,<B>à</B> travers une connexion<B>90,</B> jusqu'à l'autre pôle de la source<B>55.</B>
Quel que soit le mode de fonctionnement automatique ou manuel, l'installation de pro jection cinématographique, équipée comme on vient de le décrire, fonctionne en conséquence de la façon qu'on va maintenant décrire. Admettons, par exemple, que le projecteur fonctionne et qu'un trou<B>51</B> (fig. <B>10)</B> apparte nant<B>à</B> la rangée<B>1</B> d'une bande pilote R s'est déplacé jusque sous le doigt 47 de l'ensemble d'exploration correspondant. Le contact 44a ou 44b se ferme pendant une courte période de temps et assure l'excitation du relais 54 qui correspond<B>à</B> l'augmentation des dimensions de l'image et de l'écran, ce relais étant maintenu <B>à</B> l'état excité par les contacts<B>59</B> de liaison de son enroulement.
Le moteur 34 commence<B>à</B> tourner et actionne l'objectif, et le moteur<B>37</B> tourne en synchronisme et actionne les moyens de masquage de l'écran. Etant donné que le trou<B>5.1</B> n'est pas suivi, au cours de la période correspondant aux six perforations 43 suivan tes, par un trou<B>53</B> apparaissant sous le doigt de contact 48, l'ensemble s'arrête de lui-même sous l'action du doigt<B>63</B> qui ouvre le commu tateur<B>61</B> et interrompt le passage du courant <B>à</B> travers les contacts de maintien<B>59</B> jusqu'à l'enroulement d'actionnement du relais 54, ceci dans la position correspondant aux dimensions maxima de l'image et de l'écran.
Admettons maintenant qu'un trou<B>52</B> de la rangée n se déplace jusque sous le doigt 49. Le contact 46a ou 46b correspondant<B>à</B> la réduc tion des dimensions de l'image et de l'écran est fermé pendant une courte période de temps et assure l'excitation du relais<B>57</B> qui provoque la rotation du moteur<B>35</B> et, en même temps que lui, du moteur<B>37,</B> qui actionnent respective ment l'objectif et les moyens de masquage de l'écran de façon<B>à</B> réduire les dimensions de l'image et de l'écran. Si ce trou<B>52</B> n'est pas suivi, au cours des douze secondes suivantes, d'un trou<B>53</B> venant sous le doigt 48, l'ensem ble s'arrête de lui-même par ouverture du com mutateur<B>62</B> au moyen du doigt<B>63</B> et dans la position correspondant aux dimensions minima de l'image et de l'écran.
Cependant, si le trou<B>52</B> est suivi, par exemple au bout de six secondes, c'est-à-dire après le passage de six perforations 43, par un trou<B>53</B> venant sous le doigt 48, le contact d'arrêt 45a ou 45b se ferme et actionne le relais <B>70,</B> interrompant ainsi le passage de courant<B>à</B> travers le circuit de maintien du relais<B>57</B> qui comprend les contacts de maintien<B>60.</B> L'en semble s'arrête alors dans une position intermé diaire correspondant<B>à</B> des dimensions moyen nes de l'image et de l'écran, puisque la durée d'une réduction complète des dimensions de l'image et de l'écran est de douze secondes.<B>A</B> partir<B>de</B> cette position, l'ensemble peut subsé quemment fonctionner dans le sens d'accroisse ment ou de réduction des dimensions de l'image et<B>de</B> l'écran, de la manière indiquée ci-dessus.
On comprendra que, lorsque les moyens pour modifier l'intensité lumineuse en corréla tion avec les variations des dimensions<B>de</B> l'image et de l'écran sont actionnés<B>à</B> partir de l'objectif, comme décrit pour une forme d'exé cution, la luminosité des images projetées sur l'écran est modifiée au cours des opérations qu'on vient de décrire de manière<B>à</B> assurer l'effet d'éclairage optimum. On obtient le même résultat si le moteur M4 est actionné<B>à</B> partir de l'arbre de commande<B>36,</B> par exemple en utilisant un ensemble comprenant un géné rateur et un récepteur tel que celui employé pour l'actionnement des moyens de masquage de l'écran.
Ainsi qu'on le comprendra d'après la des cription ci-dessus, l'installation spécifiée peut n'être soumise qu'à une commande manuelle seulement, par exemple au moyen de boutons actionnant des contacts tels que les contacts 44c, 45c et 46c, sans l'aide de bande pilote ou d'un ensemble de coordination automatique analogue.