CH656158A5

CH656158A5 - Procede de confection de lisieres de gaze et metier a tisser pour sa mise en oeuvre.

Info

Publication number: CH656158A5
Application number: CH5158/83A
Authority: CH
Inventors: Danny Hubert Allen; John Harvey Sumner
Original assignee: Burlington Industries Inc
Priority date: 1982-09-23
Filing date: 1983-09-22
Publication date: 1986-06-13
Also published as: US4498504A; JPS5976950A

Description

La présente invention concerne un procédé qui permet d'éliminer complètement les fils de gaze externes gauches et droits dans un 60 métier à tisser à tuyère classique, ce qui aboutit à une diminution d'environ 50-65% des déchets provenant de la frange des fils de trame. Ceci n'est accompagné d'aucune diminution de l'efficacité de l'enlèvement des déchets; en fait, la productivité des métiers à tisser se trouve améliorée parce que l'enlèvement des fils de gaze externes 65 — qui sont souvent à l'origine de l'arrêt du métier à tisser — est éliminé. Par ailleurs, diverses composantes des métiers à tisser usuels à tuyère se trouvent simplifiées ou éliminées, le résultat final étant un métier plus efficace en même temps que plus simple.

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Les améliorations de la présente invention sont obtenues en combinant ensemble, sur le côté gauche du métier à tisser, la fonction de la coupeuse primaire et celle de la pince. Cette modification permet d'éliminer la coupeuse de frange, la zone sans dents du peigne, ainsi que les fils de gaze externes. En outre, la distance entre le point de coupe et le bord de l'étoffe est considérablement diminuée. Le bord de l'étoffe se trouve situé sur l'extrémité du peigne, ce qui réduit la distance entre le point de coupe primaire et l'extrémité-du peigne: de ce fait, la longueur de la frange est telle qu'une coupeuse de frange devient inutile.

Les améliorations de la présente invention sont obtenues en modifiant en outre le système de confection de la lisière de droite du métier à tisser, de manière à éliminer les fils de gaze externes. Le peigne et le détecteur de fils de trame restent inchangés; par contre, des structures associées à une pince remplacent les fils de gaze externes pour tenir les extrémités des fils de trame en position (c'est-à-dire les maintenir tendus) pour que le bord de l'étoffe soit tissé d'une manière compacte, sans parties lâches et sans plis. Etant donné que les fils de gaze externes sont supprimés, les roues détacheuses usuelles peuvent être remplacées par une aspiration située au voisinage de la coupeuse de frange qui est placée en aval du templet de droite.

L'objet de la présente invention est un procédé et un métier à tisser pour minimiser les pertes découlant de la confection de lisière en gaze externe ou auxiliaire sur un métier à tisser à tuyère. Ils sont définis dans les revendications 1 et 3, respectivement. Les avantages apparaîtront encore clairement à la lecture de la description détaillée de l'invention qui suit à titre d'exemple.

Fig. 1 est une vue schématique d'en haut d'un appareil de confection de lisière auxiliaire en gaze d'un métier à tisser à tuyère Ruti L5000 de l'art antérieur.

Fig. 2 est une vue frontale de l'extrémité droite du peigne et des composantes associées de l'appareil de confection de la lisière de la fig. 1.

Fig. 3 est une vue latérale de la pince de l'appareil de confection de lisière auxiliaire de l'art antérieur du métier à tisser à tuyère Ruti L5000 de la fig. 1.

Fig. 4 est une vue schématique d'en haut similaire à celle de la fig. 1 montrant un métier à tisser à tuyère Ruti modifié selon la présente invention pour éliminer l'appareil de confection de lisière auxiliaire en gaze.

Fig. 5 est une vue latérale de la pince-coupeuse avec son support destiné à être installé sur le côté gauche de l'appareil de la fig. 4 pour tenir et couper l'étoffe.

Fig. 6 montre la pince-coupeuse de la fig. 5 en association avec une lame coupante pivotante.

Fig. 7 est une vue schématique frontale similaire à la fig. 2 du côté droit du peigne et des composantes associées de l'appareil de confection de lisière de la fig. 4.

Fig. 8 est une vue explosée et du côté droit des composantes représentées sur la fig. 7.

Fig. 9 est une vue du côté droit d'un poussoir de fils qui peut remplacer la tuyère de tension de la fig. 8 et la fig. 9a représente deux variantes de ce poussoir.

Fig. 10a est une vue latérale de la pince à fils de trame de droite de l'appareil de la fig. 4, fig. 10b est une vue en bout de cette pince.

Fig. 11 est une vue en perspective et d'en haut de la pince de la fig. 10 prête à être montée sur le templet de droite.

Les diverses composantes d'un métier à tisser usuel à tuyère Ruti L5000 sont représentées sur les fig. 1 à 3. Les composantes de base sont une tuyère principale 10, un peigne 11, montés sur un battant pour se déplacer d'un mouvement de va-et-vient dans la direction A, un dispositif d'aspiration 13 dont l'ouverture 12 est située au niveau du peigne 11 sur le côté opposé à celui où se trouve la tuyère 10. Les templets 14 se trouvent en aval du peigne 11 (l'étoffe tissée se déplace dans la direction B) et la coupeuse de frange de gauche 15 ainsi que la coupeuse de frange de droite 16 se trouvent toutes deux en aval des templets.

Les composantes principales de l'appareil de confection de lisière auxiliaire du métier à tisser à tuyère de l'art antérieur représentées sur la fig. 1 sont les fils de gaze externes (normalement trois fils) de gauche 17 et les fils de gaze externes (habituellement trois fils) de 5 droite 18. Une zone sans dents 19 est présente sur l'extrémité gauche du peigne 11 entre les fils de gaze externes 17 et les fils de gaze internes 20; ces fils de gaze internes 20 (ainsi que les fils de gaze internes 21 sur le côté droit) sont tissés sur le bord de l'étoffe et restent avec elle pour empêcher l'effilochage des bords.

io Cet appareil de confection de lisière auxiliaire de l'art antérieur représenté sur la fig. 1 comporte en outre à droite (voir fig. 2) une courte section de peigne 22 qui se trouve montée à l'extrémité droite du peigne 11 au moyen d'une attache Ruti (non représentée). Le côté gauche de la section 22 est relié pour le soutenir à un détecteur 15 de fils de trame 23 sur sa gauche et à une tuyère de tension 24 sur sa droite. Cette tuyère de tension est reliée à une conduite d'alimentation en air comprimé 25. La tuyère de tension et le dispositif d'aspiration 12 provoquent la tension des fils de trame. Les fils de gaze externes 18 et la frange qui leur est associée, de même que les fils de 20 gaze externes 17 et la frange qui leur est également associée sont tirés par des roues détacheuses 26 pour être finalement déposés dans un récipient à déchets 27. Le détecteur de fils de trame 23, la section courte du peigne 22 et la tuyère de tension 24 effectuent un mouvement de va-et-vient suivant la direction A avec le peigne 11 durant le 25 processus de tissage.

L'appareil de confection de lisière auxiliaire de l'art antérieur représenté sur la fig. 1 comporte à gauche un dispositif de pince à ressort 28 que l'on peut voir en détail sur la fig. 3 et qui est associé à une coupeuse séparée (non représentée). La pince comporte un corps 30 29 et un fil-ressort 30 qui est recourbé d'une manière particulière pour former un interstice 31 entre le doigt 32 du fil-ressort et la surface latéralement curviligne 33 (voir fig. 10b) du corps de la pince. Un écrou ajustable 34 permet de régler la tension du fil-ressort 30. Des trous de montage sont prévus à la base 35 du corps 35 29 de la pince 28 qui permettent d'installer la pince à fils de trame 28 à l'extérieur des fils de gaze externes 17.

Un exemple de l'appareil pour métier à tisser à tuyère qui permet d'éliminer les lisières auxiliaires de gauche et de droite, réduisant ainsi les déchets provenant des fils de trame selon la présente inven-40 tion, est représenté schématiquement sur la fig. 4. L'exemple de l'appareil faisant l'objet de cette invention sera décrit à l'aide des fig. 4 à 10 en utilisant les mêmes chiffres pour identifier les mêmes pièces que celles représentées dans les fig. 1 à 3 relatives à un métier à tisser à tuyère de l'art antérieur.

45 La fig. 4 montre que les fils de gaze des deux côtés du métier à tisser ont été éliminés. Sur le côté gauche du métier à tisser, la frange des fils de trame est traitée par une coupeuse primaire combinée à une pince, ce dispositif étant désigné dans son ensemble par le chiffre 40 (fig. 4 et 6). Dans le dispositif 40, on a combiné ensemble une so coupeuse primaire et une pince telles qu'elles existaient dans le métier à tisser de l'art antérieur. Le simple fait de combiner ces deux composantes en une structure compacte réduit la distance entre le point de coupe et le bord du peigne 11. Ceci aboutit à une conséquence importante et inattendue: l'élimination des fils de gaze exter-55 nés 17 de la zone sans dents 19 et de la coupeuse de frange 15, tout en réduisant la longueur de fil de trame coupé sur le côté gauche du métier à tisser d'environ 20 mm. La coupeuse de frange 15 est éliminée parce que la position de la structure 40 fait que le point de coupe primaire se trouve près de l'extrémité du peigne 11 : on obtient ainsi 60 une frange d'une longueur correcte en une seule étape. Ainsi, le simple fait de combiner la coupeuse primaire et la pince en une structure élimine plusieurs éléments de l'art antérieur devenus inutiles et permet d'économiser une grande quantité de fil.

Le dispositif 40 comporte un mécanisme de coupe pivotant 41 65 ayant une lame 42 (voir fig. 6) qui opère avec la pince modifiée 43 (voir en particulier fig. 5). La pince modifiée 43 ressemble étroitement à la pince 28 de la fig. 3, sauf que la pince de la fig. 5 est munie d'une lame en carbure 44 ayant un bord tranchant 45 et encastrée

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dans la pince 43 le long de la surface 33. Le fil 30 se comporte comme un fil de pince normal et le fil de trame est coupé par les lames 42 et 44 lorsque la lame 42 du mécanisme de coupe 41 se déplace vers le bas en pivotant autour de l'axe comme cela est représenté sur la fig. 6.

Une forme d'exécution de la partie située sur la droite du métier à tisser de la fig. 4 faisant l'objet de la présente invention est représentée plus en détail sur la fig. 7. Le détecteur de fils de trame usuel 23 et la tuyère de tension 50 occupent une position classique par rapport à l'extrémité droite du peigne 11. Entre ces deux éléments et à la place de la courte section de peigne 22 de la fig. 2, il y a un élément de support 52 qui permet de monter le détecteur de fils de trame et la tuyère de tension. Cet élément de support 52 comporte une ouverture 51. La pince pour fil de trame 48 fixée au support du templet de droite entre puis sort de l'ouverture 51 lorsque le peigne et les éléments annexes effectuent leur mouvement de va-et-vient lors de l'insertion de chaque fil de trame.

On voit que dans la forme d'exécution représentée sur la fig. 7 et d'une manière plus explicite sur la fig. 8, le détecteur de fils de trame 23 est identique aux détecteurs de l'art antérieur. L'élément de support 52, qui est de préférence en acier inoxydable (vu sur la fig. 7), a la même silhouette que le cadre de la section courte du peigne 22 pour fils de gaze. Comme dans le cas de la section courte de peigne usuelle 22, le haut de l'élément de support 52 est fixé au peigne par une attache non représentée, alors que sa base est fixée sur le battant. L'élément de support 52 est percé des trous non taraudés C et D correspondant à des trous identiques présents sur la section de peigne 22 et qui permettent de fixer le détecteur de fils de trame 23 et la tuyère de tension 50.

On peut voir sur la fig. 7, où le bord gauche de l'élément de support 52 est représenté par un trait discontinu, que celui-ci est droit quand l'élément de support est vu de face. On peut en outre voir sur la fig. 8, qui est une vue de droite des éléments représentés sur la fig. 7, que le profil des deux côtés de l'élément de support 52 est identique à celui de la section standard pour fils de gaze Ruti 22. Les deux éléments 22 et 52 sont donc interchangeables, ce qui assure une position identique du détecteur de fils de trame 23 et de la tuyère de tension 24 sur le métier.

C'est sur la fig. 7 que l'on voit le mieux l'ouverture 51. Cette ouverture 51 est de préférence large de 4 à 5 mm; elle peut être plus large, mais cela se traduit généralement par une augmentation du poids de l'élément de support 52 et en déchets de fils de trame. Pour permettre à la pince 48 d'opérer librement, l'ouverture 51 doit être de préférence haute de 27 mm. Toutefois, avec un alignement très soigneux de la pince, cette hauteur peut être réduite à 20 mm. La hauteur maximale de l'ouverture 52 est déterminée par la position des trous C et D. On notera que l'ouverture 51 de l'élément de support 52 est limitée sur la gauche par une bande de 3 mm de largeur au-dessus de laquelle déborde le détecteur de fils de trame connu Ruti 23. L'élément de support 52 est de préférence large d'au moins 7 mm, et encore mieux large de 8 mm. Une largeur plus grande est possible, mais cela augmente le poids du support et la quantité de déchets de fils de trame.

Dans la forme d'exécution représentée sur la fig. 7, la tuyère de tension 50 est similaire à la tuyère 24, sauf que le rebord de 3 mm de la section de peigne 22 qui donnait à la tuyère 24 une section transversale dans le plan horizontal en forme de L a disparu. En d'autres termes, alors que la tuyère 24 peut être faite à partir d'un élément large de 10 mm et profond de 16 mm par l'élaboration d'un creux de 3 mm de large et de 8 mm de profondeur le long du bord arrière vertical gauche, la tuyère de tension 50 peut être faite à partir d'un élément large de 7 mm et profond de 16 mm. La tuyère 50 est rectangulaire en section transversale horizontale, comme on peut le voir sur la fig. 8. Ses autres parties fonctionnelles sont identiques à celles de la tuyère 24.

Il est possible, lorsque cela est souhaité, de fabriquer une tuyère de tension 50 en meulant toute la partie de gauche d'une tuyère normale 24 qui déborde sur la section de peigne pour fils de gaze 22,

ou éventuellement en ne meulant que la partie qui déborde située sur le bord droit de l'ouverture 51 qui gênerait le libre mouvement de la pince 48. Ces deux façons de procéder n'apportent pas des avantages particuliers: on peut avoir à utiliser l'une ou l'autre pour des raisons 5 de commodité.

Pendant le tissage, la partie terminale du fil de trame F s'étend le long de l'ouverture 51 de l'élément de support 52 situé entre le détecteur de fils de trame 23 et la tuyère de tension 50. Lorsque le battant revient en arrière en s'éloignant de la pince 48, le fil de trame reste io pris par la pince. Les fils de trame sont retenus dans la pince pendant un certain nombre de cycles, jusqu'à ce que les derniers fils de trame forcent les premiers à sortir de l'interstice de la pince 48. A tout moment, la pince tient donc un certain nombre de fils. Ceci assure un tissage correct de la lisière de l'étoffe: en effet, une bonne îs tension est exercée sur chaque fil de trame, débutant juste avant la frappe du peigne et continuant pendant plusieurs cycles jusqu'à ce que les fils suivants aient forcé le premier fil à sortir de l'interstice. Chaque fil étant ainsi tenu pendant une période de temps, le bord de l'étoffe est tissé d'une manière compacte sans parties lâches et sans 20 plis. En outre, les fils de gaze externes deviennent inutiles. Enfin, ceci permet d'éliminer la quantité excessive de déchets produits sur les métiers à tisser à tuyère usuels (voir fig. 2). Sur un métier à tisser à tuyère Ruti L5000, lorsque la frange éliminée est réduite à moins de 60-65 mm de longueur, les fils de gaze externes ne sont pas correcte-25 ment tissés, ce qui crée un grand nombre de problèmes et d'éventuels arrêts du métier à tisser. Ceci est évité avec le métier de la présente invention, où, suivant le type de tissu, chaque fil de trame peut être raccourci d'environ 25-32 mm sur le côté droit du tissu.

Certaines étoffes n'ont pas besoin de la tension supplémentaire 30 fournie sur le côté droit du métier à tisser par la tuyère de tension 50 de la forme d'exécution représentée sur la fig. 7. Lorsque cette tuyère n'est pas utilisée, il faut prévoir un autre organe à sa place pour pousser les fils de trame dans la pince 48. On utilise alors un poussoir, par exemple la lame métallique 56 de la fig. 9. Dans cette autre 35 forme d'exécution de l'invention, cette lame métallique est normalement épaisse d'environ 1 mm, large d'environ 10 mm et haute d'environ 50 mm. Elle est fixée au moyen des vis 59 qui traversent les trous non taraudés C et D à l'élément de support 52 à la place de la tuyère de tension 50 (voir fig. 7 et 8). Le dispositif d'aspiration 12 40 tend les fils de trame tandis que le poussoir 56 pousse les fils de trame l'un après l'autre dans — puis hors de — la pièce 48.

Certains types d'étoffe ont besoin d'une tension légèrement supérieure à celle fournie par le dispositif d'aspiration 12, mais inférieure à celle fournie par la tuyère de tension 50. Dans ce cas, le poussoir 45 peut être prolongé vers l'arrière du métier à tisser pour constituer en même temps une vanne. Lorsque le peigne 11 avance, la vanne ferme progressivement le dispositif d'aspiration 12. L'aspiration exercée sur le fil de trame augmente à mesure que l'ouverture du dispositif d'aspiration se réduit. La vanne peut avoir une forme rectangulaire 50 comme celle représentée par le profil 58 de la fig. 9a, ou une forme courbe épousant l'arc suivant lequel se déplace le battant par rapport au dispositif d'aspiration 12 (voir la vanne 58' représentée en traits discontinus sur la fig. 9a). Suivant la rigidité du matériau dont sont faites les vannes 58 et 58', un support peut être requis ou 55 non à l'arrière de la vanne. Normalement, le poussoir 58 aura environ 180 mm de large et environ 50 mm de haut.

La forme d'exécution préférée de la pince 48 destinée au côté droit du métier à tisser est représentée d'une manière plus explicite sur les fig. 10 et 11. Les éléments de cette pince 48 qui sont identi-60 ques à ceux de la pince de gauche Ruti 28 de la fig. 3 portent les mêmes numéros dans les fig. 10 et 11 que dans la fig. 3. Il y a lieu, toutefois, de noter que la pince 48 est utilisée en position inverse par rapport à la pince-coupeuse 43 du métier selon l'invention située sur le côté gauche du métier à tisser et par rapport à la pince Ruti 28. Le 65 corps 60 de la pince 48 est aussi différent du corps 29 de la pince 43. En outre, deux parties 61 et 62 de la pince 48 ont été meulées pour avoir un jeu suffisant. La partie 62 a été meulée de manière à permettre un alignement de la pince 48 près du support du templet droit

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tel que la surface 33 soit horizontale lorsqu'elle approche du fil de trame F ; la place disponible derrière le support du templet et derrière la table du templet est en fait très limitée. La partie 61 a été meulée dans des régions susceptibles d'entrer en contact avec le détecteur de fils de trame 23, l'élément de support 52 et la tuyère de tension 50 étant vers le haut de l'ouverture 51 lorsque le peigne avec ses éléments annexes avance lors de chaque cycle. Le meulage a été effectué dans deux directions, d'avant en arrière sur la portion verticale du corps de la pince 60 et latéralement sur le bras de fixation en biais 35 à l'endroit où celui-ci rejoint la portion verticale de la pince. Par ailleurs, le doigt du fil-ressort 30 formant avec la surface 33 l'interstice 31 a l'aspect représenté sur la fig. 10. Ce doigt 63 est nettement plus court (par exemple de 3-4 mm) que le doigt 32 de la fig. 3. Ceci permet d'avoir davantage de place à la sortie de la pince et évite aux fils de trame de s'entasser et de s'entremêler à la sortie de cette pince.

Le doigt du fil-ressort 63 a aussi une courbure différente de celle du doigt 32: de ce fait, la pression exercée sur le fil est plus importante à l'entrée de l'interstice 31. En effet, l'angle J que fait le doigt du fil-ressort 63 avec une ligne imaginaire I partant à la perpendiculaire de la surface 33 opposée au doigt 63 est légèrement inférieur à 90° (par exemple environ 87-89°), tandis que l'angle J (voir fig. 3) est dans la plupart des cas égal ou légèrement supérieur à 90 pour les pinces commerciales normales. En faisant l'angle J inférieur à 90°, on maintient une tension adéquate à l'entrée de l'interstice de la pince sans avoir à serrer la vis 34 au point d'avoir une pression excessive près de la sortie de l'interstice. Sans cette modification de l'angle J, la tension à l'entrée de l'interstice 31 est inadéquate, et cela peut aboutir à un mauvais fonctionnement de la pince, où le fil de trame F n'est pas maintenu en place lorsque le peigne revient en arrière. Le fil de trame étant libre de se déplacer dans la foule crée un défaut dans l'étoffe.

Le support 65 de la pince 48 est représenté sur la fig. 11. Ce support a une face supérieure 66 avec des ouvertures 67 pour recevoir des vis d'assemblage 68 qui permettent de fixer le bras de fixation 35 de la pince 48 à la surface supérieure 66. Une fente d'assemblage 69 est prévue sur le côté du support 65 pour monter celui-ci sur le support du templet de droite 14. Le support 65 permet d'introduire la pince 48 par le haut dans l'ouverture 51 de l'élément de support 52 entre le détecteur de fils de trame 23 et la tuyère de tension 50 ou le poussoir en forme de lame 56.

Comme les fils de gaze externes ont été éliminés dans la présente s invention, il faut prévoir un dispositif près de la coupeuse de frange 16 pour enlever les fils coupés. Ceci est réalisé de préférence en utilisant une conduite d'aspiration 70 qui est placée près de la coupeuse de frange 16 et qui est reliée au dispositif d'aspiration 13. La conduite d'aspiration 70, outre qu'elle enlève les fils coupés, redresse et io tend les fils de la frange, ce qui facilite leur coupe.

Certains autres types d'étoffe peuvent avantageusement être tissés à l'aide d'une autre forme d'exécution de l'invention, où la tuyère de tension 50 et la vanne 58 ou 58' sont utilisées simultanément, la vanne étant vissée au côté droit de la tuyère de tension 15 plutôt qu'à l'élément de support 52. Dans ce cas, le fil de trame n'a pas besoin d'être poussé, l'effet de la tuyère de tension est suffisant. La fermeture de la conduite du dispositif d'aspiration 12 provoque une augmentation de l'aspiration par la conduite 70. Ceci tend un peu plus l'étoffe et facilite le fonctionnement de la coupeuse de 20 frange 16.

L'appareil de confection de lisière fonctionne comme suit:

Le fil de trame F est projeté par la tuyère principale 10 le long du peigne 11 en même temps qu'il est attiré par la conduite 12 du dispositif d'aspiration. L'ensemble comprenant le dispositif d'aspiration, 25 le peigne et la tuyère se déplace dans la direction B amenant ainsi le fil F vers la pince-coupeuse 40 et la pince 48. La tuyère de tension 50 ou le poussoir en forme de lame 56 à l'extrémité droite du métier à tisser facilitent l'introduction du fil de trame F dans l'interstice 31 de la pince de droite 48, tandis qu'à gauche le fil de trame F entre dans 30 l'interstice 31 de la pince de gauche 43. La coupeuse 41 pivote vers le bas, et les lames 42 et 44 coupent ensemble le fil de trame F à gauche. Le battant revient ensuite dans sa position originelle. Un ensemble de fils de trame sont tenus par les pinces 43 et 48 jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de cycles ait été effectué pour forcer les fils à 35 sortir de l'interstice des pinces 43 et 48; ainsi, l'étoffe est tissée d'une manière compacte, sans parties lâches et sans défauts. Finalement, l'extrémité droite de l'étoffe est coupée par la coupeuse de frange 16, et l'étoffe se trouve sous sa forme définitive.

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3 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Procédé de confection de lisières à fils de gaze externes ou auxiliaires sur les deux côtés d'une étoffe tissée sur un métier à tisser à tuyère, consistant à retenir et à couper les fils de trame en une opération simultanée sur le côté gauche du métier à tisser en un endroit immédiatement adjacent au bord de l'étoffe en cours de tissage, de manière à confectionner une frange d'une longueur acceptable qui n'ait pas besoin d'être raccourcie ultérieurement, caractérisé en ce que les extrémités des fils de trame sur le côté droit du métier à tisser sont retenus par un mécanisme à pince qui permet à chaque fil de trame de rester tendu pendant un certain temps pour que le bord de l'étoffe soit tissé sans parties lâches et sans plis.
2. Procédé selon la revendication 1, selon lequel le métier à tisser comporte des templets et le mécanisme à pince qui retient les fils sur le côté droit du métier à tisser est situé en amont des templets par rapport à la direction suivant laquelle l'étoffe tissée se déplace, caractérisé en ce que la coupe de la frange sur le côté droit du métier à tisser se fait en aval des templets et en ce que la frange est tendue pour faciliter la coupe par une aspiration exercée sur cette frange pendant cette opération.
3. Métier à tisser à tuyère pour la mise en œuvre du procédé de la revendication 1 ou 2, comportant une tuyère principale, un peigne, un dispositif d'aspiration monté sur le côté du peigne opposé à celui où se trouve la tuyère principale, des templets, une coupeuse de frange montée du même côté de l'étoffe en cours de tissage que le dispositif d'aspiration et en aval des templets, un détecteur de fils de trame situé entre le peigne et le dispositif d'aspiration et un appareil de confection de lisière permettant de minimiser l'utilisation des lisières auxiliaires ou externes sur les deux côtés de l'étoffe en cours de tissage et d'éliminer l'utilisation de fils de gaze externes, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de pince à fils de trame disposé pour opérer entre le détecteur de fils de trame et le dispositif d'aspiration et pour tenir les fils de trame projetés par la tuyère principale, et une aspiration située près de la coupeuse de frange et sur le côté externe de celle-ci pour évacuer les bouts de fil enlevés par la coupeuse de frange.
4. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'appareil de confection de lisière comporte un dispositif pince-coupeuse disposé du même côté de l'étoffe en cours de tissage que la tuyère principale, ce dispositif pince-coupeuse comportant une pince à ressort avec un doigt de pince et une base, cette base étant munie d'un bord coupant faisant face au doigt de pince et d'une lame coupante pouvant pivoter pour couper avec le bord coupant de la base le fil de trame projeté par la tuyère principale, la pince à ressort et la lame coupante étant localisées en amont des templets.
5. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de pince à fils de trame comporte une pince à ressort avec un doigt de ressort et une base ayant une surface latéralement curviligne disposée par rapport à ce doigt pour former avec lui un interstice, le doigt formant avec une ligne imaginaire partant de cette base à la perpendiculaire un angle inférieur à 90°.
6. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 5, caractérisé en ce que le dispositif de pince à fils de trame comporte un support qui permet de fixer ce dispositif de pince à fils de trame à un templet de manière que le dispositif de pince à fils de trame soit disposé pour opérer entre le détecteur de fils de trame et le dispositif d'aspiration, la base se trouvant à la verticale au-dessus du doigt de ressort.
7. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 5, caractérisé en ce que la tuyère de tension est pourvue d'un support au moyen duquel la tuyère de tension est fixée au détecteur de fils de trame et comportant une ouverture pour recevoir le dispositif de pince à fils de trame entre le détecteur de fils de trame et la tuyère de tension, le détecteur de fils de trame étant situé sur le côté opposé de la tuyère de tension à celui où se trouve le dispositif d'aspiration.
8. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte un poussoir pour pousser l'extrémité d'un fil de trame dans le dispositif de pince à fils de trame, ce poussoir comportant une lame et un support pour monter cette lame sur le détecteur de fils de trame en aménageant une ouverture entre la lame et le détecteur de fils de trame, le détecteur de fils de trame se trouvant sur 5 le côté opposé de la lame à celui où se trouve le dispositif d'aspiration.
9. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 3, caractérisé en ce que le détecteur de fils de trame est monté à l'extrémité du peigne adjacente au dispositif d'aspiration susmentionné, et en ce qu'il com-io porte un poussoir pour faciliter l'introduction de l'extrémité du fil de trame dans le dispositif de pince susmentionné, un support pour fixer le poussoir au détecteur de fils de trame de manière à aménager une ouverture entre le détecteur de fils de trame et le poussoir permettant le passage du dispositif de pince.

15 10. Métier à tisser à tuyère selon la revendication 9, où le poussoir comporte une tuyère de tension et une lame allongée.

Les lisières servent dans les étoffes confectionnées sur des métiers à tisser à tenir les fils de trame libres dépassant des bords normaux de ces étoffes et à faciliter l'enlèvement des bouts de fils excêdentai-25 res des bords de l'étoffe d'une manière ordonnée qui évite les arrêts de machine, l'apparition de défauts dans l'étoffe, etc. Un système de confection de lisière en gaze typique comme celui du métier à tisser à tuyère Ruti L5000 comporte un dispositif de confection de fausse lisière où des fils de gaze externes sont tissés et liés avec les fils de so trame pour être éliminés comme déchets. Normalement, la frange ainsi éliminée est plus étroite du côté gauche que du côté droit. Des fils de gaze internes sont tissés à chaque bord de l'étoffe pour empêcher que le bord de l'étoffe ne s'effiloche.

Dans le cas particulier du métier à tisser Ruti L5000, il y a une 35 zone sans dents entre les fils de gaze externes et les fils de gaze internes sur le peigne du côté gauche du métier à tisser. Ce côté gauche comporte en outre une pince et une coupeuse primaire séparées et disposées en amont du templet du métier à tisser, ainsi qu'une coupeuse de frange disposée dans le prolongement de la zone sans dents 40 du peigne et qui permet de séparer de l'étoffe en cours de tissage les fils de gaze externes et la lisière qui leur est associée.

Sur le côté droit du métier à tisser classique Ruti, les fils de gaze externes se trouvent localisés entre un détecteur de fils de trame et une tuyère de tension. Ces deux éléments se trouvent à l'extrémité du 45 peigne. Un dispositif d'aspiration est monté sur le côté de la tuyère de tension opposé à celui où se trouvent les fils de gaze externes et assure avec elle une tension appropriée des fils de trame. Les fils de gaze externes servent, comme sur le côté gauche, à lier la frange de fils de trame qui est ensuite évacuée. Une coupeuse de frange est 50 située pour cela dans le prolongement de la zone occupée par le détecteur de fils de trame et en aval du templet.

L'appareil usuel de confection de lisières externes en gaze que l'on trouve sur les métiers à tisser à tuyère du type Ruti L5000 produit une quantité importante de déchets. D'autre part, la produc-55 tivité de ces types de métiers à tisser n'est pas optimale, parce que les fils de gaze externes sont susceptibles de se casser ou de s'emmêler, ce qui provoque l'arrêt du métier à tisser.