CH640190A5

CH640190A5 - Machine a etiqueter portative.

Info

Publication number: CH640190A5
Application number: CH99681A
Authority: CH
Inventors: Werner Becker
Original assignee: Esselte Pendaflex Corp
Priority date: 1981-02-16
Filing date: 1981-02-16
Publication date: 1983-12-30
Also published as: JPS57163632A; EP0058350A1; AU8049882A; DE3263338D1; EP0058350B1; DE58350T1; ATE13032T1; US4444107A; BR8200753A; CA1168192A; AU537888B2; JPS6135055B2

Description

La présente invention a pour objet une machine à étiqueter portative destinée à être actionnée à l'aide d'une seule main pour imprimer des caractères choisis sur des étiquettes autocollantes disposées à la suite sur une bande continue et pour détacher de cette bande et coller ces étiquettes, au fur et à mesure de leur impression, sur des articles choisis, destinés à la vente.

On connaît déjà des machines à étiqueter propres à effectuer ces opérations qui, comme celle de la présente invention, comportent un boîtier muni d'une poignée de manutention, une unité d'imprimerie située dans ce boîtier, et comprenant une tête d'impression à sélecteur de caractères et une table d'impression aptes à se rencontrer pour la frappe de caractères choisis, un dispositif d'entraînement pas à pas d'une bande continue porteuse d'étiquettes le long d'un circuit passant sur la table d'impression, une gâchette en forme de levier reliée à l'unité d'imprimerie et au dispositif d'entraînement pas à pas pour provoquer à chaque actionnement la frappe des caractères choisis sur une étiquette de la bande continue et l'avance de ladite bande, un dispositif destiné à s'opposer à une seconde impression sur ladite étiquette avant le relâchement de la gâchette, et un dispositif de séparation et de distribution des étiquettes de la bande continue vers l'extérieur du boîtier pour permettre leur fixation par collage sur les articles à étiqueter.

Sur les machines à étiqueter connues de ce genre, la présence d'un dispositif destiné à empêcher une éventuelle seconde frappe sur les étiquettes est motivée par la nécessité d'assurer au mieux la netteté des caractères imprimés, afin d'en faciliter la lecture par les acheteurs aussi bien que par les employés chargés de la facturation et d'éviter ainsi toute confusion ou perte de temps.

Par ailleurs, cette netteté des caractères imprimés est indispensable sur les chaînes d'étiquetage équipées d'un système de contrôle optique de caractères afin de ne pas fausser la lecture des lecteurs optiques.

Cette netteté des caractères imprimés dépend de plusieurs phénomènes dont l'un en particulier; le rebond entre les deux éléments de l'unité d'imprimerie, la table et la tête d'impression, consécutif à la frappe, a toujours posé un problème difficile à résoudre.

Ce rebond, lorsqu'il se produit, est en effet générateur d'une deuxième impression qui a pour conséquence un charbonnage ou un ombrage des caractères.

Le charbonnage ou surencrage se produit lorsque la deuxième impression a lieu, au même endroit que la première, et l'ombrage ou l'écriture fantôme se produit lorsque la deuxième impression s'accompagne ou est précédée d'un décalage de l'étiquette; ce dernier fait dû essentiellement aux vibrations générées par le rebond et qui peuvent causer jusqu'à des impressions distinctes l'une de l'autre.

Les causes du rebond sont essentiellement d'ordre élastique, et cela aussi bien sur les machines à étiqueter, à gâchette assistée, à pression uniforme par détente, que sur les machines à gâchette directe pour lesquelles la pression est directement fonction de celle imposée par la main de l'opérateur.

On note enfin qu'un surencrage se superpose parfois aux effets de la deuxième impression qui viennent d'être décrits lorsque la gâchette n'est pas tout de suite relâchée après impression, et que de ce fait la pression d'imprimerie est maintenue trop longtemps après la frappe, et cela principalement avec les machines à étiqueter à gâchette directe.

Plusieurs solutions ont été proposées pour résoudre les problèmes causés par le rebond entre les deux éléments de l'unité d'imprimerie qui, par leur nombre et leur diversité, font ressortir l'importance de ces problèmes.

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

640 190

Ces solutions mettent en œuvre tantôt des dispositifs d'amortissement à inertie, élastique ou à friction, de la frappe consécutive au rapprochement des deux éléments de l'unité d'imprimerie, dans le but d'éviter le phénomène du rebond en s'y opposant, tantôt des dispositifs de renvoi élastique de l'un des deux éléments de l'unité d'imprimerie après la frappe, dans le but d'empêcher la réimpression consécutive au rebond.

On cite à titre de référence, parmi les machines à étiqueter équipées de dispositifs d'amortissement, celles décrites dans le brevet US N° 4010682 et dans les publications DE-OS N° 2804295 et DE-OS No 2823131.

Basés sur des systèmes inertiels ou élastiques, les dispositifs d'amortissement des machines à étiqueter, décrites dans ces trois documents, ne peuvent remplir leur rôle que pour des accélérations et des pressions comprises dans une fourchette nécessairement étroite qui est établie expérimentalement pour couvrir au mieux des conditions d'utilisation estimées normales. En dehors de ces conditions, comme par exemple lors d'emploi brutal, la fonction recherchée devient aléatoire. D'autre part, ces dispositifs ne peuvent empêcher un surencrage par maintien prolongé de la pression d'imprimerie, puisque justement leur fonction anti-rebond a pour effet de maintenir la tête d'impression et la table d'impression l'une contre l'autre tant que la gâchette n'est pas relâchée.

On cite également à titre de référence, parmi les machines à étiqueter équipées de dispositif de renvoi élastique ayant pour but d'empêcher la réimpression consécutive au rebond, celle décrite dans la publication DE-OS N° 2815333 ainsi que celles décrites dans la publication DE-OS N° 2831114.

La machine à étiqueter, décrite dans la première de ces deux publications, comporte une butée élastique de renvoi qui cède à l'impact d'imprimerie mais dont l'élasticité est déterminée pour s'opposer à la deuxième impression consécutive au rebond et dont la pression est supposée moins forte que celle dudit impact. Les machines à étiqueter, décrites dans la deuxième publication, comportent des organes à actions élastiques antagonistes qui ont pour fonctions respectives de rapprocher la table d'impression de la tête d'impression jusqu'à l'instant de l'impact et de l'en éloigner tout de suite après.

Basés également sur des systèmes élastiques, les dispositifs de renvoi de ces machines à étiqueter, qui par ailleurs nécessitent obligatoirement la mobilité en travail de la table d'impression, souffrent des mêmes limitations que les précédentes relatives aux pressions et accélérations d'utilisation estimées normales et en dehors desquelles la fonction recherchée devient aléatoire. En outre, dans la machine à étiqueter décrite dans la première publication DE-OS N° 2815333 rien ne s'oppose à un surencrage consécutif à un maintien prolongé de la pression d'imprimerie, puisque la butée élastique de son dispositif de renvoi est prévue pour céder à cette pression. Enfin, ces dispositifs exigent un réglage précis et sont sensibles à l'usure, en particulier ceux comportant des organes à actions antagonistes dont la fiabilité est fonction de la précision d'un point de basculement délimitant ces actions.

L'invention a pour but d'éviter les inconvénients cités de la technique antérieure en proposant une machine à étiqueter portative équipée d'un dispositif capable de s'opposer en toutes conditions d'utilisation à la seconde impression consécutive au phénomène du rebond, insensible aux variations des pressions et accélérations d'utilisation, de structure simple n'exigeant aucun réglage fin et assurant un fonctionnement sûr et durable, apte à empêcher tout surencrage consécutif à un maintien prolongé de la pression d'imprimerie, et applicable à tous types de machines à étiqueter portatives, que celles-ci soient à gâchette directe ou assistée et à tête d'imprimerie et/ou à table d'impression mobile(s).

A cet effet, la machine à étiqueter portative selon l'invention est caractérisée en ce que le dispositif destiné à s'opposer à une seconde impression comporte, d'un côté au moins des deux éléments de l'unité d'imprimerie, d'une part, un poussoir, une butée latérale et au moins un cran de retenue disposés sur l'un de ces deux éléments et, d'autre part, installé sur l'autre élément, un mécanisme de retenue à fonctionnement séquentiel comprenant au moins un doigt de commande d'armement mobile disposé sur la trajectoire du poussoir pour être actionné par ce dernier à chaque frappe, un ressort d'armement, un organe de rappel et une cale rigide d'écartement soumise aux actions périodiques et séquentielles du doigt de commande d'armement, du ressort d'armement et de l'organe de rappel pour être successivement et respectivement mise en appui contre la butée latérale au moment de la frappe, introduite sous le cran de retenue dès que les deux éléments de l'unité d'imprimerie sont écartés par effet de rebond et dégagée de ce cran au relâchement de la gâchette.

De la sorte, toute nouvelle impression consécutive au rebond est interdite de manière positive par la présence de la cale rigide d'écartement introduite entre la tête et la table d'impression tout de suite après ledit rebond. De même tout surencrage consécutif à un maintien prolongé de la pression d'imprimerie ne peut se produire du fait que cette cale d'écartement n'est dégagée qu'après le relâchement de la gâchette, au moment de la frappe suivante.

L'invention sera bien comprise ainsi que ses avantages, en concordance avec ses buts, à l'aide de la description qui suit et du dessin annexé.

Ce dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention et une variante du dispositif qui le caractérise.

Les fig. 1, 2 et 3 sont trois vues d'ensemble de la forme d'exécution, montrant respectivement trois phases successives de son fonctionnement.

La fig. 4 est une coupe partielle selon l'axe de coupe I-I de la fig. 1.

Les fig. 5, 6 et 7 sont trois vues partielles de la variante, montrant respectivement trois phases successives de son fonctionnement.

La machine à étiqueter portative représentée fig. 1 à 4 comporte:

un boîtier 1 muni d'une poignée de manutention 2, dont les contours seuls sont montrés pour ne pas surcharger inutilement le dessin,

une unité d'imprimerie située dans ce boîtier et comprenant une tête d'impression mobile 3 à sélecteur rotatif de caractères intégré, fixée en bout d'un premier levier 4 articulé sur un premier pivot 5 et comportant un doigt d'entraînement 6 et un cran d'arrêt 7, et une table d'impression 8 fixe en travail, portée par un support 9 rabatta-ble vers l'extérieur du boîtier pour permettre la mise en circuit d'une bande continue 10 d'étiquettes autocollantes 11 provenant d'un rouleau 12 logé dans la partie haute du boîtier 1,

une gâchette 13 en forme de levier, articulée sur le premier pivot 5, du type assistée à pression uniforme par détente, dont l'action combinée est assurée par un ressort d'armement 14, un cliquet 15 à ressort de rappel 16 engagé en position de repos (fig. 1) dans le cran d'arrêt 7 du levier 4 et s'opposant dans cette position à l'action dudit ressort, et d'un déclencheur 17 solidaire de la gâchette et destiné à libérer cette action par dégagement du cliquet 15 hors du cran 7 (fig. 2 et 3). Cette gâchette 13 est liée à la poignée 2 par un écarteur à ressort 18 ayant pour fonction de ramener l'ensemble gâchette 13 — levier 4 — tête d'impression 3 en position de repos (fig. 1) au moment de son relâchement,

un dispositif d'entraînement pas à pas 19 de la bande continue 10 animé par un second levier 20 articulé sur un second pivot 21 et comportant une coulisse oblique 22 dans laquelle est engagé le doigt d'entraînement 6 du premier levier 4. Ce dispositif 19, animé d'un mouvement de va-et-vient à chaque actionnement et relâchement de la gâchette 13, a pour fonction connue de faire avancer la bande continue 10 d'une longueur correspondant à la largeur d'une étiquette,

un dispositif de séparation et de distribution des étiquettes 11 portées par la bande continue 10 constitué par l'association d'une extrémité recourbée en épingle à cheveux 23 de la table d'impression 8 qui a pour fonction de séparer les étiquettes de la bande continue et par un rouleau presseur 24 permettant de coller ces étiquettes par pression de la machine sur l'article à étiqueter, et

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

640 190

4

un dispositif d'encrage des caractères d'imprimerie de la tête d'impression 3 constitué par un rouleau encreur escamotable 25 porté par un levier à rappel à ressort 26 articulé sur un troisième pivot 27.

Ce mécanisme est complété par un dispositif destiné à empêcher une deuxième impression des étiquettes par retour de la tête d'impression consécutif au phénomène de rebond décrit en début d'exposé. Ce dispositif conforme à l'enseignement de la revendication 1 comprend, en se référant principalement aux fig. 1 et 4:

une pièce en tôle d'acier 28 fixée d'un côté du levier 4 portant la tête d'impression 3 et dont le contour présente une extrémité inférieure arrondie constituant poussoir 32, un chant formant butée latérale 29 orientée vers la table d'impression 8 et deux crans de retenue 30 et 31 décalés en hauteur et dont les faces de retenue sont dirigées sensiblement vers le pivot 5 du levier 4, et un mécanisme de retenue installé sur la table d'impression 8, constitué ici par l'assemblage d'une came rotative 33 jouant le rôle de cale rigide d'écartement et d'un prisme polygonal 34 concentrique à cette came rotative, jouant le rôle d'organe de rappel et dont le contour anguleux est soumis à la pression d'un ressort d'armement à lame 35, fixé à ladite table d'impression.

Le contour de la came rotative 33 présente trois doigts de commande d'armement constitués par trois levées de came 38 équidis-tantes sur sa périphérie et destinées à être poussées à tour de rôle par le poussoir 32 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Chacune de ces levées 38 présente une arête 39 formant contre-butée destinée à entrer en contact avec la butée 29 et à s'engager dans au moins l'un des deux crans de retenue 30 et 31 de la pièce 28. Le prisme 34, solidaire de la came rotative, comporte trois faces d'appui du ressort 35 orientées chacune par rapport à une levée 38 de telle sorte que ladite levée se trouve sur la trajectoire T du poussoir 32 dans la position de repos représentée fig. 1.

Les rapports dimensionnels des divers organes constitutifs de ce dispositif de retenue sont dictés par les trois principales phases de son fonctionnement, illustrées par les fig. 1, 2 et 3.

La première phase, de repos, illustrée par la fig. 1, est déjà décrite par ce qui précède et donne un premier enseignement sur les positions relatives des levées de came, du poussoir et des faces d'appui du prisme polygonal.

La deuxième phase, illustrée par la fig. 2, correspond à celle de la frappe d'impression de la tête 3 sur une étiquette de la bande continue 10 passant sur la table d'impression 8, frappe consécutive à l'ac-tionnement de la gâchette 13. Dans cette phase, l'action de la gâchette assistée 13 sur la tête d'impression 3 et sur le dispositif d'entraînement 19, par l'intermédiaire des leviers 4 et 20, est suffisamment compréhensible par le dessin pour se passer de commentaires.

On attire ici l'attention sur le fait que tout autre système de transmission mécanique, ayant pour effet de provoquer la frappe et l'avance de l'étiquette, n'entraîne aucune modification dans la structure aussi bien que dans le fonctionnement des organes du dispositif de retenue qui viennent d'être décrits, puisque ceux-ci n'entrent en relation qu'avec la tête et la table d'impression, et que de ce fait ce dispositif peut être appliqué avec les mêmes effets et avantages à chacun de ces systèmes.

Dans cette deuxième phase, illustrée par la fig. 2, la rencontre du poussoir 32 avec une levée de came 38, consécutive au mouvement de frappe, vient de pousser cette levée 38 jusqu'à la rencontre des caractères d'imprimerie 40 avec la bande d'étiquettes 10, sur la table d'impression 8. Le mouvement de rotation de la came ainsi provoqué a pour effet d'amener la contre-butée 39 de la levée de came suivante contre la butée 29 et d'armer le ressort 35 par l'action du prisme 34 de telle sorte que dans cette position ce ressort, par appui sur une arête 41 délimitant deux faces d'appui du prisme, développe une poussée ayant pour effet de maintenir la contre-butée 39 pressée contre la butée 29.

Cette phase montre que dans cette position relative des organes du dispositif de retenue, l'arête 41, délimitant deux faces d'appui adjacentes du prisme, doit se trouver décalée vers la gauche par rapport à une ligne joignant l'axe de pivotement de la came rotative et le point de contact de la contre-butée 29, afin que le ressort 35 puisse développer la poussée mentionnée.

La phase suivante représentée fig. 3 correspond à celle d'un rebond élastique de la tête d'impression 3 sur la table d'impression 8 consécutif à la frappe.

Pendant le soulèvement de la tête d'impression 3 provoqué par ce rebond, la contre-butée 39 de la levée de came, pressée par l'action du ressort 35 contre la butée 29, a glissé contre celle-ci et s'est engagée dans le premier cran de retenue 30. A ce moment, si la gâchette 13 n'est pas encore relâchée, ce qui est généralement le cas du fait de la rapidité du phénomène de rebond, la pression d'imprimerie développée par le ressort d'armement 14 repousse la tête d'imprimerie 3 vers la table d'impression 8, mais ce mouvement se trouve ainsi bloqué de manière positive, c'est-à-dire non élastique, par l'engagement précité de la contre-butée 39 de la came dans le cran de retenue 30.

Dans cette phase, la position en hauteur du cran de retenue 30 est définie en fonction du dépassement des levées de came par rapport à la table d'impression et d'un écart E minimal entre les caractères 40 et ladite table d'impression suffisant pour empêcher une nouvelle impression.

Le deuxième cran de retenue 31, situé à un niveau inférieur, est prévu comme sécurité en cas de rebond exceptionnel de grande amplitude afin d'éviter une augmentation du choc de l'impact de retour sur le premier cran 30, mais ce deuxième cran n'est pas indispensable.

On comprend aisément que tout maintien prolongé de la pression d'imprimerie n'a aucune influence sur la retenue en position écartée de la tête d'impression puisque seul le relâchement de la gâchette 13 a pour effet de la désarmer en ramenant l'ensemble des organes de ce dispositif dans les positions représentées fig. 1, correspondant à la phase de repos. Seule différence: la came aura fait un tiers de tour et présentera à l'action du poussoir sa levée 38 suivante.

Du fait de la rigidité des éléments fonctionnels de ce dispositif de retenue, son fonctionnement est insensible à toutes fluctuations des pressions et accélérations d'utilisation développées dans la direction de la frappe. D'autre part, le fonctionnement de la came rotative 33 est également soustrait aux effets d'éventuelles accélérations pendulaires du fait que, par son contour régulier, le centre de gravité de cette came se trouve situé sur son axe de rotation.

On signale enfin que l'absence de rebond, qui annulerait l'avantage escompté d'éviter un surencrage consécutif à un maintien prolongé de la pression d'imprimerie n'a pas été considéré, car l'invention est justement basée sur l'observation que ce phénomène de rebond a toujours lieu quel que soit le type de la machine à étiqueter. Et cela du fait de l'élasticité de la plupart de ses organes fonctionnels tels qu'en particulier les caractères d'imprimerie et le tympan de la table d'impression qui sont réalisés en caoutchouc ou en matière synthétique élastique, et également du fait de l'élasticité de la main de l'utilisateur.

Des variantes pourront être apportées dans la réalisation du dispositif de retenue.

Parmi celles-ci on cite:

la possibilité d'intervertir les deux éléments de ce dispositif, c'est-à-dire d'installer la pièce 28 sur la table d'impression et la came rotative 33 sur la tête d'impression 3,

la possibilité de doubler ce dispositif, c'est-à-dire d'installer un autre ensemble semblable de l'autre côté de la tête et de la table d'impression, la deuxième came montée sur le même arbre 36 que la première afin de compenser un éventuel défaut de parallélisme transversal naturel ou élastique entre ces deux éléments dans le cas par exemple d'un choix d'une valeur d'écartement E très petite,

la possibilité d'augmenter le nombre des levées de came 38 et des faces d'appui du prisme 34 selon le choix du diamètre de la came. La possibilité également de donner à ce prisme un contour polygonal concave en forme de denture,

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

5

640 190

la possibilité d'augmenter le nombre de crans de retenue 30 et 31 de la pièce 28 selon les amplitudes du rebond observées sur un type. particulier de machine à étiqueter, ou bien au contraire de se limiter à un seul de ces crans de retenue,

enfin, on signale la possibilité de concevoir un mécanisme de 5 retenue assurant un équivalent, pourvu que ce mécanisme comporte au moins un poussoir fixé à l'un des deux éléments de l'unité d'imprimerie et au moins une cale d'écartement rigide escamotable fixée à l'autre élément, propre à être dégagée et introduite de manière séquentielle entre ces deux éléments par les actions combinées du io poussoir et d'un ressort d'armement à chaque frappe et à chaque rebond.

Une variante de ce genre est représentée dans ses trois phases de fonctionnement sur les fig. 5, 6 et 7.

Dans cette variante du mécanisme de retenue, la cale rigide 15 d'écartement est constituée par un pêne 330 à va-et-vient, au lieu d'être constituée par une came rotative.

Ce mécanisme de retenue comporte un doigt de commande d'armement constitué par un cliquet à ressort 380 articulé sur un arbre 42 porté par la table d'impression, non représentée, le pêne 330 en 20 question, monté dans une coulisse 360 de la table d'impression et comportant une arête de retenue 43 opposée au cliquet à ressort 380 et une contre-butée rigide 390 opposée au cran de retenue 30 d'une pièce 28 semblable à celle de l'exemple précédent, fixée à la tête d'impression 3, et comportant également un poussoir 32 et une butée 29. Le pêne 330 est soumis à la pression d'un ressort d'armement à boudin 350 et l'organe de rappel de ce mécanisme est constitué par une bielle de liaison 340 reliant le pêne à un organe mobile soumis à la gâchette pour être actionnée en fin de course de cette dernière. Cette liaison, non représentée pour ne pas surcharger le dessin, peut être réalisée par exemple par le moyen d'un palonnier inverseur de mouvement dont un bras est articulé à la bielle 340 et dont l'autre porte un tourillon engagé dans un trou tiré pratiqué dans la partie basse du levier 20 (fig. 1 à 3).

En phase de repos représentée fig. 5, le pêne 330 est maintenu écarté de la trajectoire de la pièce 28 par le cliquet à ressort 380 en appui sur l'arête de retenue 43.

En phase de frappe représentée fig. 6, le cliquet 380 poussé par le poussoir 32 bascule et libère le pêne 330 qui, par pression du ressort d'armement 350, vient en appui par sa contre-butée 390 contre la butée 29 de la pièce 28.

En phase de rebond représentée fig. 7, la remontée de la tête d'impression 3 provoquée par ce rebond permet au pêne 330 de s'engager par sa contre-butée 390 sous le cran de retenue 30, par action du ressort d'armement 350, et de maintenir ainsi écartée la tête d'impression de la table d'impression, comme dans l'exemple précédent. En fin de course de relâchement de la gâchette, la bielle 340 ramène le pêne 330 en position de repos selon la phase représentée fig. 5.

R

4 feuilles dessins

Claims

640 190

1. Machine à étiqueter portative comportant un boîtier muni d'une poignée de manutention, une unité d'imprimerie située dans le boîtier et comprenant une tête d'impression (3) à sélecteur de caractères et une table d'impression (8) aptes à se rencontrer pour la frappe de caractères choisis, un dispositif d'entraînement pas à pas (19) d'une bande continue porteuse d'étiquettes (10) le long d'un circuit passant sur la table d'impression, une gâchette (13) en forme de levier reliée à l'unité d'imprimerie et au dispositif d'entraînement pas à pas pour provoquer à chaque actionnement la frappe des caractères choisis sur une étiquette de la bande continue et l'avance de ladite bande, un dispositif destiné à s'opposer à une seconde impression de caractères sur ladite étiquette avant le relâchement de la gâchette, et un dispositif de séparation et de distribution (23, 24) des étiquettes de la bande continue vers l'extérieur du boîtier pour permettre leur fixation par collage sur les articles à étiqueter, caractérisée en ce que le dispositif destiné à s'opposer à une seconde impression comporte, d'un côté au moins des deux éléments de l'unité d'imprimerie, d'une part, un poussoir (32), une butée latérale (29) et au moins un cran de retenue (30) disposés sur l'un de ces deux éléments et, d'autre part, installé sur l'autre élément, un mécanisme de retenue à fonctionnement séquentiel, comprenant au moins un doigt de commande d'armement (38, 380) mobile disposé sur la trajectoire du poussoir pour être actionné par ce dernier à chaque frappe, un ressort d'armement (35, 350), un organe de rappel (34, 340), et une cale rigide d'écartement (33, 330) soumise aux actions périodiques et séquentielles du doigt de commande d'armement, du ressort d'armement et de l'organe de rappel pour être successivement et respectivement mise en appui contre la butée latérale (29) au moment de la frappe, introduite sous le cran de retenue (30) dès que les deux éléments de l'unité d'imprimerie sont écartés par effet de rebond, et dégagée de ce cran au relâchement de la gâchette.

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le poussoir (32), la butée latérale (29) et le cran de retenue (30) disposés sur l'un des deux éléments de l'unité d'imprimerie sont constitués par trois conformations géométriques du contour d'une pièce (28) fixée audit élément.

2

REVENDICATIONS

3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que la cale rigide d'écartement du mécanisme de retenue, installé sur l'un des deux éléments de l'unité d'imprimerie, est constituée par une came rotative (33; fig. 1, 2, 3), montée sur un arbre (36) porté par ledit élément, en ce que le contour de cette came rotative présente au moins trois doigts de commande d'armement constitués par trois levées de came (38) comportant chacune une contre-butée rigide (39), en ce que l'organe de rappel de ce mécanisme est constitué par un prisme polygonal (34) concentrique à la came rotative et dont le contour présente une arête (41) sous chaque levée de came, ledit contour étant soumis à la pression d'un ressort d'armement à

lame (35) fixé audit élément de l'unité d'imprimerie, de sorte qu'à chaque frappe le poussoir (32) de l'autre élément rencontre une levée de la came rotative et tourne celle-ci jusqu'à la rencontre de la con-tre-butée de la levée de came suivante avec la butée (29) de cet autre élément, qu'au rebond cette contre-butée s'engage dans le cran de retenue (30) de ce même autre élément, par pression du ressort d'armement sur une arête du prisme polygonal, et qu'enfin au relâchement de la gâchette ce même ressort, par action complémentaire sur ladite arête, dégage ladite contre-butée dudit cran de retenue et présente ladite levée à la prochaine action du poussoir.

4. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le doigt de commande d'armement du mécanisme de retenue installé sur l'un des deux éléments de l'unité d'imprimerie est constitué par un cliquet à ressort (380; fig.

5, 6, 7) articulé sur un arbre (42) porté par ledit élément, en ce que la cale rigide d'écartement de ce mécanisme est constituée par un pêne (330) monté dans une coulisse (360) de ce même élément et comportant une arête de retenue (43) opposée au cliquet à ressort et une contre-butée rigide (390) opposée au cran de retenue (30) de l'autre élément, ce pêne étant soumis à la pression d'un ressort d'armement (350), et en ce que l'organe de rappel de ce mécanisme est constitué par une bielle de liaison (340) reliant ledit pêne à un organe mobile soumis à l'action de la gâchette pour être actionnée en fin de course de relâchement de cette dernière.