Machine à calculer La présente invention a pour objet une machine à calculer susceptüble de recevoir des informations sous forme de signaux électriques codés en vue d'être modi fiées par une opération ultérieure de la machine.
La machine à calculer faisant l'objet de l'invention comprend des crémaillères d'entraînement positionnées sélectivement dans l'une de certaines positions prédéter minées, représentant un nombre et un mécanisme de positionnement desdites crémaillères pour ,
représenter une valeur prédéterminée introduite dans la machine sous forme de signaux électriques codés. Cette machine est caractérisée en ce que ledit mécanisme comporte plu sieurs ensembles d'organes mobiles, les organes de cha que ensemble étant chacun sélectivement mis en place,
dans l'une d'au moins deux positions prédéterminées de telle sorte que les positions des organes de l'ensemble soient aussi caractéristiques d'un nombre particulier,
un premier dispositif de commande commun à tous les ensembles et pouvant être mis en action en réponse aux signaux d'entrée pour déterminer les positions que les organes de chaque ensemble doivent occuper, plusieurs organes de verrouillage, à raison d'un pour chaque ensemble,
chaque organe de verrouillage maintenant cha que organe de l'ensemble correspondant dans une pre mière des positions prédéterminées pendant que le pre mier dispositif de commande fonctionne, un second dis positif de commande pour relâcher consécutivement tous les organes de verrouillage,
ce relâchement produisant le positionnement des organes de l'ensemble déterminé par le premier dispositif de commande, et plusieurs organes palpeurs, à raison d'un pour chaque ensemble, qui sont respectivement associés aux crémaillères d'entraînement,
chaque organe palpeur étant prévu pour palper les posi- tions des organes de l'ensemble correspondant après le relâchement des organes de verrouillage et pour placer la,
crémaillère d'entraînement correspondante dans une position représentative du chiffre représenté par les posi tions des organes de l'ensemble correspondant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine à calculer faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe longitudinale de la partie arrière de cette forme d'exécution, la fig. 2 est une vue agrandie d'un mécanisme destiné à arrêter les crémaillères et montrant un dispositif de mise en série utilisé conjointement à des coulisseaux codés et des <RTI
ID="0001.0130"> mécanismes auxiliaires de la crémaillère; la. fig. 3 est une vue éclatée, en élévation latérale, des coulisseaux codés utilisés pour commander la posi- tion du mécanisme auxiliaire de crémaillère ;
la fig. 4 est une vue en coupe éclatée latérale d'un mécanisme d'entraînement du dispositif de mise en sérile et de solénoïdes pour classer les coulisseaux codés ;
la fig. 5 est une coupe le long de la ligne 5-5 de la fig. 1, montrant les mécanismes d'arrêt des crémaillères et le dispositif de mise en série.
La machine à calculer choisie pour illustrer la pré sente invention est du type de celle qui est décrite dans le brevet suisse No 281791,
modifiée pour inclure une tête de lecture magnétique destinée à lire l'information contenue sur des bandes magnétiques disposées sur des cartes de compte. Elle présente également des interrup- teurs commandés pair des crémaillères de montant
en vue de commander la tête de lecture, pour l'introduction de l'information dans les bandes ,magnétiques d'une carte, ainsi que cela est connu.
En se référant maintenant à la fig. 1, on voit la par tie arrière de la machine à calculer incorporant le méca nisme d'arrêt de crémaillères pour positionner celles des rangées de montant selon les chiffres lus sur lies bandes magnétiques de la carte.
Il est prévu un mécanisme d'arrêt des crémaillères 54 de montant. Chaque mécanisme d'arrêt de crémaillère est constitué par une crémaillère auxiliaire 103, un cha riot auxiliaire d'arrêt de crémaillère, généralement indi qué comme l'organe 104,
plusieurs coulisseaux codés 105 à 108 qui commandent la position des crémaillères auxiliaires 103, et plusieurs glissières de blocage 131 qui commandent la position des coulisseaux codés.
Associés à tous les mécanismes d'arrêt de crémaillères de la machine, se trouvent des solénoïdes 113 à 116, com- mandant chacun une des glissières de blocage 131 et un dispositif de mise en série 117,
pour le contrôle séquen tiel de chaque mécanisme d'arrêt de crémaillère. Quatre bandes magnétiques qui se trouvent sur la carte con- tiennent des signaux représentant les nombres 1, 2, 4 et 8 respectivement, en code binaire.
Quand un signal de la première bande, représentant le nombre 1, est lu, le solénoïde 113 réagit d'une façon connue. De même, le solénoïde 114 est commandé par des signaux lus sur la deuxième bande, le solénoïde 115 par des signaux analogues lus sur la troisième bande, et le solénoïde 116 de la même façon par des signaux ana- logues lus sur la. quatrième bande.
Comme fie montrent les fig. 4 et 5, chaque solénoïde est lié à un bâti 123 de la machine comptable au moyen d'une vis 124. Chaque solénoïde présente un plongeur 125<B>(Big.</B> 4) dont l'extré mité libre est montée de façon rotative sur une extrémité d'un bras 126 dont l'autre extrémité est en prise avec une tige carrée transversale 127.
Chacun des autres solé noïdes est monté de façon similaire. L'exécution de cha que solénoïde entraîne le basculement de la tige carrée 127 dans le sens dextrorsum (fig. 4). Chaque tige carrée 127 (fig. 5) s'étend le long de la machine et agit sur un mécanisme d'arrêt de crémaillère de chaque rangée de montant d'une façon qui va être maintenant décrite.
Comme la fig. 2 le montre plus clairement, chaque mécanisme auxiliaire d'arrêt de crémaillère présente un organe de support 128 monté sur une tige 111 maintenue entre les bâtis latéraux de la machine à calculer. Chaque organe de support comporte quatre parties découpées dans
lesquelles des bras 129 sont montés à rotation, bras dont une extrémité vient en prise avec les tiges car- rées transversales 127 commandées par files solénoïdes 113 à 116.
L'autre extrémité du bras 129 est en prise avec une fente 130, pratiquée dans une glissière de blo cage -131 montée coulissante dans l'organe de support 128.
On voit d'après cette construction que, chaque fois que l'un des solénoïdes 113 à 116 est excité, produisant le basculement de.la tige carrée 127 dans le sens dextror- sum,
le bras 129 de chaque mécanisme d'arrêt de cré- maillère qui est monté sur la tige 127 déplace la glissière de blocage associée 131 vers la droite (fig. 2). Les cou- lisseaux chiffrés 105 à 108 (fig. 3) coopèrent avec cha que glissière de blocage 131.
Chaque coulisseau chiffré comporte une paire de fentes 132 dans lesquelles s'engage une tige transversale 133, montée entre les bâtis latéraux 123 et 136 et jouant pour les coulisseaux le rôle de support. Un ressort 134 tire chaque coulisseau vers le haut,
ce ressort est monté sur une extrémité du coulisseau chiffré et sur une tige de maintien 135 (fig. 2 et 5) qui, à son tour,
est montée entre les bâtis latéraux 136 et 123 de la machine. Le long d'un bord des cou- lisseaux chiffrés se trouve une série de crans 137 (fig. 2 et 3)
dont la dimension et le nombre varient pour la raison exposée plus complètement ci-après. Le bord opposé de chaque coulisseau présente une saillie 138 qui, normalement, est en prise avec une glissière de blocage associée 131 qui, dans cette position, retient le coulis seau contre l'action de son ressort 134.
Chaque glissière de blocage 131 est sollicitée vers sa position de blocage avec la saillie 138 de son coulisseau associé, grâce à un ressort de compression 139 (fig. 2) disposé dans une cavité de l'organe de support 128.
Comme la fig. 3 le montre plus clairement, une barre fixe 140 montée sur les tiges transversales 133 est disposée entre les coulisseaux codés 106 et 107 de cha que mécanisme d'arrêt de crémaillère. Cette barre fixe comporte une série de crans 137,
disposés le long d'un des bords adjacents et dans le même plan que les crans des autres coulisseaux codés. Durant la lecture de la carte, l'excitation de l'un des solénoïdes 113 à 116 abou tit au basculement dans le sens dextrorsum des tiges transversales 127,
mouvement qui est transmis au bras 129 de chaque mécanisme auxiliaire de crémaillère d'une façon décrite précédemment. Le basculement du bras 129 déplace la glissière deRTI ID="0002.0237" WI="12" HE="4" LX="1618" LY="837"> blocage 131 contre l'action du ressort 139 et dégage la saillie 138 de son coulisseau,
livrant ainsi le coulisseau à l'action du ressort 134. Cela aboutit au mouvement vers le haut du coulisseau jusqu'à ce que le bord inférieur des fentes 132 contacte les tiges transversales 133.
Dans cette position, le coulisseau blo que le mouvement de la glissière de blocage 131 à sa position de repos, contre l'action du ressort 139.
Comme on le décrit ci-après, seuls les coulisseaux codés de l'un des mécanismes d'arrêt de crémaillère sont libérés pour un déplacement par le ressort 134, car tous les coulis- seaux sont verrouillés à leur partie inférieure par un mécanisme de verrouillage contrôlé par un dispositif de mise en série 117.
Le déplacement de l'un des coulis- seaux 105 à 108 ou en combinaison avec un autre des coulisseaux de tout mécanisme d'arrêt de crémaillère, fait cdincsder un des crans 137 de chaque coulisseau avec la barre fixe 140 pour fournir une représentation de position de chacun des chiffres 1 à 11 d'une part,
et zéro d'autre part, correspondant au chiffre lu par la tête de lecture en code binaire. Ainsi, si une impulsion élec trique représentant le chiffre décimal <B> 1 </B> est lue en code binaire sur la première bande magnétique par la tête de lecture, le solénoïde 113 est excité et le coulis- seau 105 voit son déplacement libéré,
aboutissant à la coïncidence des premiers crans les plus bas (fig. 3) de chacun des coulisseaux du mécanisme d'arrêt de cré- maillère. Si on lit le chiffre décimal < c 9 , des impulsions électriques provenant de la première et quatrième bande magnétique excitent les solénoïdes 113 et 116, libérant ainsi les glissières 105 et 108,
ce qui met en coïnci- dence des crans sur le neuvième cran du bas du cou- lisseau 140.
Cette coïncidence des crans 137 constitue une fente qui coopère avec le chariot 104 du mécanisme auxiliaire d'arrêt de crémaillère (fig. 1 et 2), en vue de positionner la,
crémaillère auxiliaire 103 selon les chiffres placés sur les coulisseaux numérotés. Comme on le verra plus complètement ci-après,
la crémaillère auxiliaire 103 vient en prise avec la crémaillère 54 d'une rangée de montant en la plaçant proportionnée au chiffre décimal établi mis sur les coulisseaux codés. Ainsi les coulisseaux codés donnent un moyen par lequel le chiffre lu par la tête de lecture en code
binaire sur une bande magnéti que est représenté sous sa forme décimale par la posi tion de la crémaillère de la rangée de montant.
Chaque crémaillère auxiliaire 103 des mécanismes d'arrêt de crémaillère est montée coulissante en vue de son mouvement vertical sur une paire de supports trans versaux 141 (fig. 1 et 5),
montés dans les bâtis latéraux de la machine à calculer. A chaque crémaillère auxiliaire est fixé un ressort 142 dont l'autre extrémité est reliée à une :
tige transversale 143 (fig. 5) montée entre les bâtis latéraux 123 et 136 de la machine à calculer. L'action du ressort 142 est de solliciter sa crémaillère auxiliaire à se déplacer dans une direction ascendante, sur une distance déterminée par les coulisseaux codés, d'une façon que l'on va maintenant décrire.
Pour commander le positionnement de la crémaillère auxiliaire, le chariot auxiliaire 104 coulisse sur la crémaillère (fig. 1 et 2) grâce à des goujons 144, le chariot 104 étant constitué par une paire de montants latéraux 145 montés sur des tiges d'espacement transversales 146. Entre les montants latéraux 145 se trouve une paire de plaque-guides 147 dont le but est de guider un palpeur 148 clans son mou vement longitudinal (fig. 2).
Le palpeur est construit de telle sorte que l'un de ses bords surplombe chaque mon tant latéral 145 et il comprend également un cran des tiné à loger un ressort 149 (fig. 2) monté entre deux des tiges d'espacement 146.
On verra que l'action du res sort 149 est de pousser continuellement le palpeur 148 dans une direction qui aboutit à la perception d'un ali gnement des crans 137 sur les coulisseaux codés, alors que la crémaillère auxiliaire effectue son mouvement ascendant. D'après la perception des crans, le palpeur se déplace vers la droite comme le montre la fig. 2 et vient en prise avec le cran, sous l'action du ressort 149.
Entre un goujon 150, situé sur la crémaillère auxi liaire 103, et l'une des tiges d'espacement transversales 146 du chariot d'arrêt, se trouve un ressort 151 grâce auquel le chariot se déplace dans une direction descen- dante et vers la droite (fig. 2),
gardant ainsi une posi tion adjacente aux extrémités crantées du coulisseau codé. Cette action est due à la présence d'une paire de fentes 152 situées à l'intérieur des montants latéraux 145 et à l'intérieur desquelles se trouvent les goujons 144.
On verra que de cette façon le positionnement du chariot accroît la tension dans le ressort 149 dû au déplacement des tiges d'espacement 146 sur le chariot, alors que le palpeur 148 reste fixe avant la perception des crans du coulisseau codé.
Une telle position du chariot permet au palpeur 148 de venir en prise avec les crans en coïnci dence, ce qui aboutit au verrouillage du chariot dans cette position, arrêtant ainsi la crémaillère auxiliaire. Comme on va le décrire de façon plus détaillée ci-après, l'arrêt de la crémaillère auxiliaire 103 positionne un gou jon 158 (fig. 1)
monté sur la partie supérieure de la cré- maillère auxiliaire, en face .d'une des .séries d'arêtes de blocage échelonnées 159, qui font partie du prolonge ment de l'entraînement 57, commandant ainsi le mouve ment vers l'arrière de la crémaillère de montant 54.
On voit que, par cette disposition, le chiffre décimal mis sur les coulisseaux >détermine la position de la crémaillère auxiliaire de telle sorte que l'entraîneur 57 et la cré- maillère de montant à laquelle il est lié se déplacent sur une distance proportionnelle au chiffre en question.
Le mécanisme décrit plus haut a mis en place les crémaillères auxiliaires par les coulisseaux codés selon les données lues en code binaire sur la carte du compte.
Ces données sont lues en série sur la carte, c'est-à-dire que la première ligne lue de cette dernière contient les données qui doivent âtre introduites dans la, première rangée de montant, les données contenues sur la ligne lue en second doivent être introduites dans la seconde ran gée de montant, et ainsi de suite.
Chaque fois que les données sous forme d'impulsions électriques sont lues sur la carte, un ou plusieurs des solénoïdes 113 à 116 est excité pour faire basculer la tige transversale asso- ciée 127, aboutissant à l'entraînement de la glissière de blocage 131 de chaque mécanisme d'arrêt de crémaillère contrôlé par la tige d'entraînement 127.
Afin d'assurer l'introduction des données dans la rangée appropriée des montants, on a prévu un mécanisme qui libère séquentiellement le mécanisme d'arrêt de crémaillère sous l'action du solénoïde excité. C'est un tel mécanisme qui est décrit dans ce qui suit.
Selon la fi-. 1, près de la partie inférieure de la cré maillère auxiliaire 103 se trouve l'un d'une paire de leviers 153 montés rotatifs sur une tige 154 disposée entre les bâtis latéraux de la machine à calculer. Entre les leviers 153 se trouve une tige-guide 155 située à l'intérieur d'une partie découpée 156 de chaque cré maillère auxiliaire 103. Les leviers sont entraînés par l'arbre à came principal de la machine, à la manière connue.
Le basculement dans le sens senestrorsum des leviers 153 (fig. 1) pendant une opération de la machine écarte la tige 155 des crémaillères auxiliaires pour per mettre à celles-ci d'être entraînées comme il va être décrit plus complètement ci-après.
Associé au mécanisme auxiliaire d'arrêt de cré maillère, se trouve un dispositif dit de mise en série 117, destiné à commander le positionnement de chaque mécanisme auxiliaire d'arrêt de crémaillère pendant la lecture séquentielle des données sur la carte de compte. Ce dispositif de mise en série comprend une série de lames d'entraînement 160 (fig. 2) s'appuyant sur un col lier 161 goupillé à un arbre 162.
L'arbre 162 tourne entre les .montants latéraux 123 et 136 (fi-. 5) et une de ses extrémités traverse le montant latéral 123. Montée sur cette extrémité se trouve une roue à rochets 163 (fig. 4 et 5) qui coopère avec un cliquet d'entraînement 164, pour faire tourner l'arbre 162.
Monté entre le mon tant latéral 123 et une plaque latérale 165 qui, à son tour, est montée sur l'extrémité de l'arbre 162, est dis posé un solénoïde 166 qui actionne le cliquet d'entraî nement 164. Celui-ci est monté sur une extrémité d'un levier 167, dont l'autre extrémité est montée à rotation sur un arbre 168 qui fait partie d'un support 169 du solénoïde 166. La partie inférieure du levier 167 pré sente un bras 170 sur lequel est montée une plaque d'armature 171.
Monté sur le support 169 se trouve un ressort 200 dont une extrémité est en prise avec la par tie supérieure du levier 167, sollicitant ledit levier dans le sens dextro.rsum (fig. 4).
L'excitation du solénoïde 166 attire l'armature 171 sans faire pivoter le levier 167 dans le sensRTI ID="0003.0206" WI="15" HE="4" LX="1828" LY="2002"> senestror- sum sur l'arbre 168 contre l'action du ressort 200, ce qui écarte le cliquet d'entraînement 164 vers la gauche (fig. 4) et le met en prise avec une dent de la roue à rochet 163.
Lors de la désexcitation du solénoïde 166, le cliquet 164 est déplacé vers la droite sous l'action du ressort 200, mettant ainsi en rotation la roue à rochet 163 dans le sens senestrorsum, aboutissant à la rotation de l'arbre 162.
Montée sur la partie arrière du support 169 du solénoïde se trouve une lame d'arrêt 172 qui empêche toute rotation dans le sens dextrorsum de la roue à rochet. Attenant également à la roue à rochet et au cliquet d'entraînement se .trouve un organe de gui dage 173 dont l'action a pour objet de limiter le mou vement senestrorsum de la roue à rochet par le grippage du cliquet 164 contre l'organe de guidage par la roue à rochet.
La rotation de l'arbre 162 par la commande du solénoïde 166 place successivement chaque lame d'en traînement 160 dans une position horizontale, comme le montre la fig. 2 ; dans cette position les lames libèrent le mouvement des coulisseaux codés correspondants d'une façon décrite dans ce qui suit.
La fig. 2 montre l'organe de support 128 de chaque mécanisme d'arrêt de crémaillère et comportant à sa par tie inférieure une glissière 174 qui traverse ce support. A côté de chaque glissière 174 se trouve un organe de verrouillage 175 monté libre sur un arbre 146 qui, à son ,tour, est maintenu entre les montants latéraux 123 et 136.
L'organe de blocage 175 comporte une arête de verrouillage 177 pouvant, dans cette position, s'engager dans une partie découpée 178 des coulisseaux numérotés 105 à 108 du mécanisme d'arrêt de crémaillère, empê chant ainsi le déplacement du coulisseau sous l'action du ressort 134.
Chaque organe de verrouillage 175 est en prise avec les extrémités de tous les coulisseaux asso ciés à chaque mécanisme d'arrêt de crémaillère. Comme on peut le voir par la fig. 2, l'organe de verrouillage 175 a deux prolongements vers le bas 179 et 180, dont l'un est à côté d'un goujon 181 de la crémaillère auxiliaire associée 103, tandis que l'autre est en prise avec une extrémité d'un ressort 182,
dont l'autre extrémité est fixée à une barre 183 située entre les montants latéraux. Etant donné cette construction, à la rotation de l'arbre 162, l'une des lames d'entraînement 160 est placée de telle sorte qu'elle mette en prise sa glissière associée 174 et la déplace vers la gauche selon la fig. 2.
L'entraîne ment de la glissière 174 aboutit à mettre en prise l'extré mité gauche de la glissière et à faire basculer l'organe de verrouillage 175 dans le sens senestrorsum, contre l'action du ressort 182.A ce moment, l'arête de ver- rouillage 177 de l'organe de blocage 175 est libérée de chaque coulisseau codé,
libérant ainsi celui-ci pour un mouvement ascendant sous l'action du ressort 134. Cette action du dispositif de mise en série survient une fois que la tête de lecture a lu le chiffre sur les bandes magnétiques de la carte et qu'une ou plusieurs glissières de blocage 131 ont été poussées, comme précédemment décrit,
pour permettre aux coulisseaux correspondants d'être mis dans cette position préalable à l'arrêt de la crémaillère auxiliaire 103.
Quand la tête de lecture a lu taus les chiffres et que la lame d'entraînement appropriée 160 du dispositif de mise en série 117 a libéré les glissières déplacées, les solénoïdes qui ont été excités sont désexcités, ce qui pro voque la mise en rotation, dans le sens senestrorsum,
des tiges transversales 127 et du bras 129 (fig. 2). Les fentes 130 de la glissière de blocage 131 sont assez grandes pour adapter le déplacement dans le sens senestrorsum du bras 129 aux glissières 131 qui ont été entraînées pour libérer le mouvement des coulisseaux codés par les ressorts 134 ;
ces coulisseaux empêchent maintenant les glissières 131 qui leur sont associées de reprendre leur position de blocage sous l'action du ressort 139. Ainsi, la lecture du symbole numérique suivant, par la tête de lecture, détermine la position des solénoïdes.
On verra que l'utilisation du dispositif de mise en série permet l'utilisation de quatre solénoïdes seulement, pour l'entraî nement des glissières de l'ensemble de l'organe de sup port 128 disposé dans la machine à calculer.
La rotation du dispositif de mise en série 117 se poursuit pendant le cycle de lecture jusqu'à ce que l'en semble des coulisseaux de chaque support 128 ait repré senté tous les chiffres lus. La machine à calculer est alors mise en fonctionnement cyclique<B>,</B> pendant ce fonc tionnement, le levier 153 entraîné par la came est mis en rotation d'une façon déjà décrite, livrant à nouveau chacune des crémaillères auxiliaires 103 à l'action de leur ressort 142,
ce qui produit le positionnement des crémaillères selon les données qui doivent être introduites dans les crémaillères de montants. Ensuite, chacune de ces crémaillères 54 est libre de se déplacer vers l'arrière pendant la première moitié !du cycle opératoire.
Ce déplacement se poursuit jusqu'à ce que l'arête de blo cage appropriée 159 de la crémaillère prolongée 57 soit en prise avec le goujon 158, ce qui arrête ainsi la cré- maillère de montant dans la position représentant le sym bole numérique lu sur la carte. Quand :
toutes les cré maillères de montant ont été ainsi positionnées, le tota- lisateur sélectionné 67 est embrayé avec les crémaillères de montant qui ont été déplacées préalablement à l'addi tion des données lues dans le totalisateur, lors du retour des crémaillères à leur position de repos, pendant la seconde moitié du cycle de la machine.
Pendant la .suite du fonctionnement, ,les leviers 153 sont encore mis en rotation dans le sens dextrorsum (fig. 1) par .l'arbre à cames,
permettant ainsi à la tige 155 de venir en prise avec les crémaillères auxiliaires 103 qui ose déplacent vers leur position de repos.
Comme les crémaillères auxiliaires se meuvent dans une direction descendante, un bras 184 (fig. 1) prévu au milieu de chacune des crémaillères auxiliaires, près des coulisseaux codés, vient en prise avec la partie supérieure de cha- cun des coulisseaux entraînés,
déplaçant ceux-ci vers leur position de repos. Avant cet engagement des coulisseaux par le bras 184, le goujon 181 (fig. 2) vient en prise avec le prolongement 179 de l'organe de verrouillage 175, qui pivote alors dans le sens senestrorsum,
de telle sorte que l'arête de verrouillage 177 se dégage des encoches 178 desRTI ID="0004.0221" WI="17" HE="3" LX="1313" LY="1447"> coulisseaux codés. L'action du levier 153 déplace les crémaillères auxiliaires et les barres à glissiè- res au-delà de leur position de repos, permettant l'action ci-dessus décrite du verrou 145.
Le déplacement continu vers le bas des coulisseaux entraînés livre les glissières de blocage 131 à une position de blocage sous l'action de leurs ressorts 139.
Les leviers 153 basculent alors dans le sens senestrorsum, par l'arbre à came, déplaçant les crémaillères auxiliaires 103 et les coulisseaux vers leur position d'équilibre. Ce déplacement permet à l'arête de verrouillage 177 de l'organe de blocage 175 de blo quer chacun des coulisseaux sous l'action du ressort 182.
La rotation dans le sens dextrorsum de l'organe de blo cage 175 déplace sa glissière associée 174 vers la droite (fia. 2) jusqu'à ce qu'une partie saillante 204 de la glis- sière soit en prise avec une cavité 206 située à l'inté rieur de l'organe de support 128.
Ceci détermine la posi tion de la glissière afin qu'elle soit mise en prise avec la lame d'entraînement 160 du dispositif de mise en série, dans une opération ultérieure.
Comme le montre la fig. 2, l'organe de verrouillage 175 de la première rangée de montant est maintenu dans une position déverrouillée due à la position de repos du dispositif de mise en série 117.
Les coulisseaux codés de la première mangée de montant sont maintenus à leur position de repos par leurs glissières de blocage 131. Le mécanisme d'arrêt de crémaillère est ainsi positionné pour une opération ultérieure de lecture.
Immédiatement après le déplacement des cr6maiâè- res auxiliaires 103 vers leur position de repos, les cré maillères de montant 54 se meuvent vers l'avant @de la machine dans une opération de remise à zéro.
Durant ce déplacement, le montantreprésentant les chiffres lus est introduit dans le totalisateur d'une façon bien connue.