Dispositif de transport de sacs d'une machine à fabriquer des sacs
La présente invention a pour objet un dispositif de transport de sacs d'une machine à fabriquer des sacs, ceux-ci pouvant être faits d'une pellicule de matière telle que le polyéthylène, ou autre matière plastique, la cellulose régénérée dite Cellophane , des papiers revêtus d'une pellicule, des produits feuilletés à renforcement de coton, et autres matières similaires.
Les exigences d'une clientèle toujours plus difficile oblige les fabricants ou producteurs qui vendent leurs produits dans des sacs en pellicule, à porter tous leurs soins à leur manutention afin de ne pas leur faire subir des déformations permanentes. Ceci afin de donner au sac terminé et rempli un aspect suffisamment net et propre pour favoriser la vente du produit en le présentant d'une façon attrayante aux clients éventuels.
Le dispositif de transport de sacs qui fait l'objet de l'invention permet la manutention de ces sacs sans endommager ceux-ci.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple une forme d'exécution du dispositif, objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de troisquarts par l'avant, de ce dispositif selon l'invention.
La fig. 2 est une vue en élévation, par r arrière, de ce dispositif.
La fig. 3 est une coupe détaillée, à plus grande échelle, par la ligne 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe détaillée par la ligne 4-4 de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue schématique en perspective, montrant les rapports entre certaines parties de ce dispositif.
La fig. 6 est une vue en perspective de certaines parties d'une variante de réalisation, et
la fig. 7 est une vue d'un détail en plan des parties de cette variante.
Le dispositif représenté à la fig. 1 comprend un appareil désigné dans son ensemble par 10, pour recevoir une bande de matière ou pellicule F qui, dans la forme représentée, est tubulaire mais aplatie de façon à en permettre le sectionnement en tron çons relativement courts L qui sont transportés par l'appareil 10 à l'appareil 11, dans lequel les extrémités supérieures des courts tronçons L de la pellicule sont scellés ou réunis de manière étanche pour former un sac B.
La pellicule F est tirée dans l'appareil 10 sur une série de rouleaux de guidage 12 par deux rouleaux tracteurs coopérants 13 qui sont entraînés de façon intermittente au moyen d'un mécanisme à engrenage logé dans un coffre 14 et commandé par un moteur 15 qui entraîne, par une boîte à engrenage 16 (fig. 3) une chaîne et des pignons 17,
L'arbre 18 dont l'extrémité est accouplée au méca nisme de commande logé dans le coffre 14. On voit que la pellicule F est débitée de haut en bas par les rouleaux tracteurs 13 dans l'espace ouvert 19, entre une barre porte-couteau 20 et une chaîne transporteuse 21.
Cette chaîne transporteuse 21 passe sur deux pignons de chaîne 22 qui sont tourillonnés sur la structure de support ou bâti 23 de l'appareil 10, de façon à présenter un brin rectiligne 24 qui progresse dans le sens de la flèche a (fig. 4).
La chaîne 21 porte une série d'aiguilles 25, sensiblement rigides, ayant les extrémités extérieures effilées et pointues. Ces aiguilles 25 sont montées dans des oreilles perforées 26 fixées, par exemple par soudage, aux maillons de la chaîne (fig. 5).
Elles sont montées dans les trous des oreilles 26 et maintenues dans celles-ci par exemple par des vis de retenue. On peut voir que les aiguilles 25 s'étendent transversalement à la chaîne 21 et vers l'exté- rieur du trajet continu de cette chaîne, de sorte que, au passage du brin rectiligne 24 dans l'espace ouvert 19, les aiguilles font légèrement saillie dans cet espace (fig. 3).
La chaîne 21, le long de son brin rectiligne 24, est guidée et empêchée de se mouvoir transversalement à son trajet, ou vers l'intérieur du parcours continu qu'elle doit effectuer, par une bande de guidage de forme allongée 27 supportée par des consoles 28 fixées sur une plaque 29 du bâti, elde-même fixée à la structure 23 de l'appareil. La chaîne 21 est entraînée par un mécanisme d'embrayage 30 accouplé à un des pignons de chaîne 22 entraîné par la chaîne 31 à partir d'un mécanisme de commande par moteur logé dans un carter 32, et qui fait partie de l'appareil de scellement 11, de manière à coordonner la vitesse de la chaîne 21 avec celle de l'appareil de scellement décrit plus loin.
Comme on le verra, le mécanisme d'embrayage 30 est actionné périodiquement de manière à entraîner par intermittence la chaîne 21, cette chaîne restant immobile pendant certaines périodes pour permettre d'y déposer la pellicule F.
La pellicule F est pressée contre les pointes des aiguilles 25 et empalée sur oes dernières sous l'action de la barre porte-couteau 20 qui, dans la forme de réalisation représentée, comprend un boîtier 33 rigide et sensiblement plat. La barre presseuse 20 est montée pour coulisser sur la structure de support 23, dans des glissières 34 dans lesquelles coulissent des tiges rigides 35 fixées aux extrémités du boîtier rigide 33 pour permettre ainsi à la barre 20 de se rapprocher ou de s'éloigner de la chaîne 21 (fig. 4).
Le bord antérieur du boîtier 33 présente une bande élastique de caoutchouc 36 en face des aiguilles 25 de la chaîne transporteuse 21, et présente aussi une bande rigide ou enclume 37 montée sur la plaque 29 (fig. 3). L'enclume 37 présente une rainure longitudinale 38 de réception du couteau en regard du couteau 39 porté par la barre 20 et en saillie vers l'avant à travers la face antérieure du boîtier 33 par une fente 40 et par une entaille pratiquée dans la bande de caoutchouc 36. Quand la barre presseuse 20 est déplacée vers l'avant, la pellicule F est pressée sur les aiguilles 25 par la bande élastique 36 et elle est également serrée entre cette bande 36 et l'enclume rigide 37, de sorte qu'elle peut être proprement sectionnée par la course du couteau 39 d'une extrémité à l'autre de la barre 20.
Quand cette dernière est ensuite ramenée en arrière dans la position représentée à la fig. 3, la longueur L de peXi- cule reste suspendue sur les aiguilles 25 de la chaîne et elle est transportée par une chaîne le long de son brin 24, dans le sens indiqué par la flèche a (fig. 4) et introduite dans l'appareil de scellement 11. Le mécanisme de commande qui entraîne les rouleaux pinceurs 13 actionne ces derniers de façon que, immédiatement après le retrait de la barre 20, une nouvelle longueur de pellicule F est débitée de haut en bas dans l'espace ouvert 19.
Le couteau 39 est fixé à un des maillons d'une chaîne sans fin 41 contenue dans le boîtier plat 33 de la barre presseuse 20. La chaîne 41 passe sur des pignons 42 et engrène avec un pignon de commande 43 monté pour tourner sur un coulisseau 44 disposé pour coulisser dans une entaille 45 du fond du boîtier 33. Le pignon de commande 43 engrène aussi avec un tronçon de chaîne immobile 46 fixé par exemple par des goupilles 47 dans le boîtier 33 (fig. 4). On voit que, lorsque le coulisseau 44 se déplace dans l'entaille 45, le pignon 43 roule sur la chaîne 46 et produit un mouvement linéaire de la chaîne porte-couteau 41 à une vitesse qui est en principe le double de celle du coulisseau 44, et le couteau 39 parcourt une distance sensiblement double de celle parcourue par le coulisseau 44.
Au cours de ses opérations successives de sectionnement, le couteau 39 se déplace d'abord dans une direction et ensuite dans s la direction opposée, c'est-à-dire qu'il change de sens pour de sectionnement de chaque nouveau tronçon de pellicule.
Il est important de remarquer que l'extrémité du brin rectiligne 24 de la chaîne transporteuse 21 est en alignement avec le passage rectiligne 48 ménagé entre les brins rectilignes des chaînes 49 et 50, et qu'il surplombe ce passage, ces brins étant rappro- chés l'un de l'autre pour saisir la pellicule qu'ils reçoivent de la chaîne 21 et la transporter jusqu'au mécanisme de scellement, ce mécanisme comprend deux courroies sans fin 51 et 52, en une matière conductrice de chaleur telle que l'acier inoxydable, disposées côte à côte et en contact au-dessus du passage 48 et des chaînes transporteuses 49 et 50, en alignement longitudinal avec le brin rectiligne 24 de la chaîne transporteuse.
Des barres 53 chauffent et des barres 54 refroidissent les courroies et la pellicule passant entre ces dernières, de façon à réaliser un collage par scellement thermique de la pellicule et aussi l'obturation des petits trous dans celle-ci qui ont été percés par les aiguilles 25. On comprend que les barres chauffantes 53 ramollissent et plastifient efficacement la matière de la pellicule passant entre elles. Pendant qu'elle est à l'état semi-plastique, la matière de la pellicule coule légèrement dans les trous percés par les aiguilles 25 et les referme hermétiquement de telle manière que, lorsque l'extrémité fermée du sec B sort de l'appareil de scellement, les trous formés par les aiguilles 25 sont entièrement bouchés. Les pellicules scellées ne gardent aucune trace révélant l'empalage auquel elles ont été soumises.
Il y a lieu de remarquer que les brins rectilignes juxtaposés des bandes chauffantes 51 et 52 sont en malignement longitudinal avec le brin 24 et les aiguilles 25 portées par celui-ci dans la chaîne transporteuse 21. On comprend que le mécanisme d'entraînement placé à l'intérieur du carter 32 communique le mouvement aux chaînes trans porteuses 49, 50, aux bandes 51 et 52 et à la chaîne 21, à des vitesses identiques.
En ce qui concerne le mouvement en avant et en arrière de la barre presseuse 20, on peut voir que des ressorts en hélice 55 sont ancrés sur des montants 56 fixés au bâti 23, et que ces ressorts sont rattachés par des goujons 57 aux tiges 35, pour solliciter continuellement la barre 20 vers l'avant.
Les tiges 35 sont munies de goujons 58 qui s'engagent dans les extrémités supérieures, en forme de fourche, de balanciers 59 qui sont fixés à un arbre transversal 60. Ces balanciers 59 portent à leur extrémité inférieure un galet 61 en contact avec une came 62 calée sur l'arbre principal 18 qui est entraîné continuellement par le moteur 17 dans le sens de la flèche b (fig. 3). On voit que la came 62 produit le mouvement vers l'arrière et de la barre presseuse 20 et la maintient dans sa position arrière pendant une partie du cycle de rotation de l'arbre 18.
Une plaque rigide 63 en forme de secteur de cercle est aussi fixée sur l'arbre 18 et une courte longueur de chaîne 64 est fixée à sa périphérie par des goujons 65, pour engrènement avec un pignon de chaîne 66 pendant une demi-révolution chaque fois que la chaîne 64 effectue une rotation sous l'action de l'arbre 18 pour venir engréner avec le pignon 66. Ce pignon 66 est calé sur l'arbre 67 qui porte également à demeure une came en forme de tambour 68 présentant une rainure 69 sur tout son pourtour et entourant l'axe de rotation de la came 68 et de l'arbre 67. On remarquera que la came 68 reste fixe pendant une partie notable de chaque cycle de rotation de l'arbre 18 et qu'elle parcourt ensuite un arc de 1800 pour s'arrêter à nouveau.
L'arbre 67 est muni d'un dispositif pour lui imprimer des oscillations et comprenant une plaque 70 munie d'encoches 71 diamétralement opposées pour recevoir un doigt de verrouillage 72 porté sur un bras de mani- velle 73 pivoté sur un axe 74 lui-même fixé au bâti 23. L'extrémité supérieure du bras de manivelle 73 porte un galet 75 constamment sollicité par un ressort en hélice 76 dont les extrémités sont respectivement rattachées. aux bras 73 et au bâti, contre une came 77 calée sur l'arbre d'entraînement 18 et dont le lobe est placé de façon appropriée par rapport à la chaîne 64 pour produire un pivotement du bras de manivelle 73 et dégager le doigt 72, du tambour 68 pour permettre à ce dernier de tourner lorsque la chaîne 64 attaque le pignon 66.
Un doigt 78 est engagé dans la rainure-came 69 et il est monté sur une barre coulissante 79 pour communiquer à cette barre 79 un mouvement longitudinal alternatif. La barre 79 est guidée par des galets 80 en contact avec ses bords supérieur et inférieur et tourillonnés sur des plaques de montage 81 fixées sur le bâti 23.
Une bielle 82 est articulée à une extrémité de la barre coulissante 79 et elle est articulée par son extrémité, à un bras oscillant 83 dont l'extrémité inférieure est supportée par un palier 84 sur le bâti et dont l'extrémité supérieure est articulée sur une bielle oblique 85. Cette bielle 85 est accouplée au coulisseau 44 pour le déplacer rectilignement le long de l'organe de la barre presseuse 20 pour produire le mouvement rectiligne du couteau 39.
L'arbre 60 est muni d'un bras 86 de commande d'embrayage qui est accouplé par une bielle 87 au mécanisme d'embrayage 30 (fig. 2) de façon à le débrayer et à stopper la chaîne 21 lorsque l'arbre 60 tourne sous l'action du mouvement vers l'avant de la barre presseuse 20.
La variante de réalisation représentée à la fig. 6 équipe une machine permettant de sceller des sacs 90 en pellicule contenant un produit qui peut être, par exemple, une paire de draps de lit plies ou un lot d'oranges, ou autres. Ces sacs sont supportés à plat sur une courroie transporteuse 91 avec leur bord ouvert 90a dépassant le bord de ladite courroie transporteuse 91 qui est actionné par un ressort à boudin sans fin. La partie marginale supérieur ouverte du sac glisse sur une rampe ascendante 93 jusqu'au moment où il recouvre une entaille 94 à travers laquelle émergent des aiguilles rigides 95 portées sur une chaîne transporteuse 96 dont le montage est tel que précédemment décrit.
Dans cette variante, une pièce presseuse comprenant une barre rigide 97 munie de soies de brosse 98 dirigées vers le bas, est supportée par des paliers 99 fixés à des bras 100 qui tournent de manière à déplacer les soies de la brosse vers Ie bas et obliquement vers l'avant, c'est-à-dire dans le sens du mouvement des aiguilles 95 (flèche c, fig. 7) pour presser ainsi la matière du sac contre les aiguilles 95 sans nécessiter un arrêt du sac ou des aiguilles pendant la pénétration des dernières dans le premier.
Le sac glisse entre une plaque 101, formant table, et une plaque verticale 102, et le bord inférieur 102a de la plaque 102 converge progressivement vers le bas, en direction de la table 101, pour limiter tout mouvement longitudinal éventuel du ! pro- duit volumineux renfermé dans le sac 90. On voit que l'entaille 94 et la chaîne 96 s'écartent de la plaque verticale 102 de façon à tirer progressive- ment dans le sens de la flèche d, contre le bord supérieur du sac 90, pendant que le produit dans celui-cl est retenu par la plaque 102, grâce à quoi le sac s'applique sans obstacle autour du contenu.
Un mécanisme de scellement 103 est disposé à l'opposé du côté où se trouve l'entaille 94 et il est muni de chaînes transporteuses 104 similaires à celles précédemlment décrites, pour recevoir le sac et le transporter jusqu au mécanisme de scellement qui le ferme hermétiquement.