Machine à empaqueter des articles
La présente invention a pour objet une machine à empaqueter des articles dans un matériel en feuille collable à chaud. Cette machine est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'alimentation de ce matériel sous la forme de deux bandes en regard, ces moyens d'alimentation étant agencés pour amener par intermittence une longueur déterminée des bandes selon une trajectoire dirigée vers le bas pour permettre l'insertion des articles entre les bandes, ces moyens d'alimentation comprenant un rouleau d'alimentation engageant une des bandes et empêchant tout glissement des bandes par rapport au rouleau, deux éléments de serrage disposés audessous du rouleau et destinés à recevoir ces bandes entre eux,
des moyens pour produire un mouvement relatif des éléments de serrage vers les bandes et en sens inverse et effectuer le serrage des bandes l'une contre l'autre, ces éléments comprenant chacun une partie horizontale s'étendant en travers des bandes, une lame de brûlage s'étendant le long d'une partie horizontale des éléments de serrage et pouvant être actionnée lors de l'engagement avec les bandes pour brûler celles-ci et pour fixer les deux bandes l'une à l'autre sur les deux côtés de la zone brûlée, des moyens pour déplacer la lame afin de l'engager avec les bandes serrées et de l'en dégager,
et des moyens de prise disposés entre le rouleau d'alimentation et les éléments de serrage et pouvant s'engager avec les bandes pour tirer celles-ci et les articles vers le haut par rapport aux éléments de serrage et tirer les bandes étroitement autour des articles, de façon à obtenir ainsi un paquet étroitement enveloppé quand le brûlage et le serrage sont effectués.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en perspective de cette forme d'exécution;
la fig. 2 est une vue en perspective d'un sac formé dans cette forme d'exécution;
la fig. 3 est une vue schématique d'un détail représenté à la fig. 1;
la fig. 4 est une vue schématique d'un autre détail représenté à la fig. 1;
la fig. 5 est une vue en plan, à plus grande échelle, de cette forme d'exécution;
la fig. 6 est une coupe, à plus grande échelle, selon 6-6 de la fig. 5;
la fig. 7 est une vue en plan, à plus petite échelle, d'une partie de la fig. 5;
la fig. 8 est une vue de face correspondant à la fig. 7;
la fig. 9 est une coupe de la partie supérieure d'un mécanisme d'avance que comprend cette forme d'exécution ;
la fig. 10 est une coupe d'un mécanisme de commande que comprend cette forme d'exécution;
la fig. 11 est une vue de face correspondant à la fig. 10;
la fig. 12 est une vue en élévation d'un détail;
la fig. 13 est une coupe d'un autre mécanisme;
la fig. 14 est une vue en perspective, à plus grande échelle, d'un organe représenté à la fig. 1;
la fig. 15 est une coupe, à plus grande échelle, d'un ensemble d'organes représenté à la fig. 1;
la fig. 16 est une coupe, à plus grande échelle, d'un arbre de commande visible à la fig. 1;
la fig. 17 est une coupe semblable à celle de la fig. 16, dans un plan parallèle;
la fig. 18 est une vue en plan, en partie en coupe, d'organes de transmission, et
la fig. 19 est une élévation vue partiellement en coupe d'autres organes de transmission.
La machine à empaqueter A est représentée de façon générale à la fig. 1. En raison du fait que le mécanisme de commande de certaines des pièces n'est pas facilement visible dans une vue d'ensemble de la machine, certaines des pièces ont été représentées schématiquement en dehors du reste de la machine pour en faire comprendre plus facilement le fonctionnement.
D'une façon générale, la machine A comprend un bâti 10 qui est monté sur des pieds porteurs 11.
La partie centrale du bâti comprend des longerons 12, une traverse antérieure 13 (fig. 5) s'étendant entre ces longerons 12 et une traverse postérieure 14 reliant les extrémités postérieures des longerons 12.
L'arrière du bâti comprend un montant vertical 15 renforcé par une contrefiche 16 et pourvu à son extrémité supérieure d'un bras transversal 17 qui est monté en porte à faux sur le montant 15 du bâti.
Le bras 17 du bâti est un élément en forme d'U muni d'extrémités parallèles 19 et 20, l'extrémité 19 étant fixée au montant 15. Un rouleau d'avance 21 destiné à débiter une bande C est supporté par un arbre 22 s'étendant vers l'avant et vers l'arrière, monté dans des paliers disposés sur les éléments d'extrémité 19 et 20. Ces derniers présentent des bras latéraux 23 qui supportent un arbre 24 parallèle à l'arbre 22. Deux bras 25 espacés sont montés pour pivoter sur l'arbre 24 et supportent des galets presseurs fous 26. Ces galets presseurs 26 sont sollicités contre le rouleau 21 par des ressorts 27.
Un des longerons 12 du bâti 10 porte deux montants espacés 29 qui supportent un arbre 30 d'une bobine 31 portant la bande C. Celle-ci est pliée longitudinalement à mi-chemin entre ses côtés et celle-ci est avancée dans sa forme pliée. Deux bras 28 supportent une barre 32 sur un axe parallèle à l'axe de l'arbre 30 de la bobine 31 et deux bras 33 supportent une seconde barre de guidage 34 parallèle à la barre 32. La bande provenant de la bobine 31 passe sur la barre de guidage 32, puis descend et passe sous la barre de guidage 34 avant de remonter et de passer autour du rouleau d'avance 21. La rotation intermittente du rouleau 21 déroule la bande C de la bobine 31, comme on le verra plus loin.
En se reportant maintenant à la fig. 5, on voit qu'un arbre de commande principal 36 est entraîné par cycles par une boîte d'engrenage 37 qui est commandée par une poulie accouplée à un moteur non représenté. La rotation intermittente de l'arbre de commande 36 est provoquée par un embrayage 40 du type à doigt d'entraînement qui permet à la boîte d'engrenage 37 de faire tourner l'arbre de commande 36 d'un tour complet chaque fois que l'embrayage est embrayé, cet embrayage comprenant un frein 39 pour limiter les mouvements aux cycles. Les détails de construction de l'embrayage 40 ne sont pas représentés étant donné que les embrayages con çus pour les fonctions voulues sont bien connus en pratique.
La rotation de l'embrayage 40 peut être interrompue à la fin de chaque tour par le contact d'un doigt 41 avec une butée 42 fixée à l'extrémité d'une tige de commande 43 actionnée par l'opérateur au moyen d'un levier 44 articulé avec jeu en 45 sur la tige 43 et pivotant en 46 sur le bâti 10.
L'arbre de commande 36 est supporté parallèlement à la traverse postérieure 14 du bâti par des paliers 47 montés sur des consoles 49 reliant la traverse 14 aux pieds porteurs 11. Comme indiqué à la fig. 5, L'arbre de commande 36 supporte une came d'avance 50 conçue pour faire osciller un bras 51 qui porte un galet 52 en contact avec la came.
Le bras oscillant 51 est supporté d'une part par un arbre 53 parallèle à l'arbre de commande 36 et, d'autre part, par une console 54 sur la traverse 14 du bâti.
En se reportant maintenant à la fig. 10, on remarquera que les montants espacés 15 et 16 s'étendent vers le haut à partir de la traverse 14 et supportent un arbre transversal 57 parallèle aux arbres 36 et 53.
Un pignon 59 est fixé à l'arbre 57 pour tourner avec lui et l'extrémité du bras oscillant 51 opposée à celle portant le galet 52 présente un secteur denté 60 qui engrène avec le pignon 59. Evidemment, Foscillation du bras 51 fait tourner le pignon 59 et, par conséquent, l'arbre 57, d'abord dans un sens, puis dans l'autre. Le galet 52 est maintenu au contact de la surface active de la came 50 par un ressort 61.
En se reportant maintenant à la fig. 9, on voit qu'une extrémité de l'arbre 57 est fixée à un bras 62, de forme générale rectangulaire, qui oscille avec cet arbre. Ce bras 62 présente une fenêtre longitudinale 63, qui s'étend sur la plus grande partie de sa longueur et dans laquelle se déplace un coulisseau 64 qui porte un doigt cylindrique 65 en saillie. Une tige filetée 66 s'étend longitudinalement dans la fenêtre 63 et elle se visse dans le coulisseau 64. Cette tige filetée 66 est empêchée de se déplacer longitudinalement dans la fenêtre 63 par des colliers 67. En faisant tourner la tige filetée 66, on peut régler la position du coulisseau 64 dans la fenêtre 63 et le bras 62 constitue une manivelle à rayon variable réglable, suivant la position du coulisseau 64 dans la fenêtre 63.
Une crosse horizontale 69 relie l'extrémité supérieure d'une tige de guidage 70 à l'extrémité inférieure d'une seconde tige 71, ces tiges 70 et 71 étant supportées par des paliers 72. L'extrémité supérieure 73 de la tige 71 a une section transversale rectangulaire et présente sur une face des dents constituant une crémaillère 74 qui engrène avec une roue dentée 75 montée sur l'arbre 22 du rouleau d'avance 21. La roue dentée 75 commande l'arbre 22 et le rouleau 21 par l'intermédiaire d'un embrayage unidirectionnel 76 qui fait avancer, dans un sens, le rouleau 21 quand la crémaillère 73 se déplace dans un sens et qui est débrayé lorsque la crémaillère se déplace dans le sens inverse.
Le fonctionnement du mécanisme d'avance est le suivant: chaque fois que l'arbre de commande 36 tourne pour un cycle, la came 50 fait osciller le bras oscillant 51 d'abord dans un sens, puis dans l'autre.
Cette action fait osciller le bras 62 d'un angle déterminé.
Le doigt 65 peut coulisser dans cette fenêtre 77 de la crosse 69 et il imprime un mouvement alternatif aux tiges 70 et 71 dont la course dépend de la distance comprise entre le coulisseau 64 et l'axe de l'arbre de commande 57. Ainsi, la crémaillère 73 est animée d'un mouvement alternatif d'amplitude réglée et fait tourner le rouleau d'avance 21 d'un angle correspondant.
Comme on l'a décrit, la bande C est pliée longitudinalement sur une ligne entre ses bords, de façon à former un sac ouvert dont la paroi la plus rapprochée de la partie postérieure de la machine est fermée. Pour enfermer hermétiquement les articles à emballer, il est par conséquent nécessaire de sceller les extrémités supérieure et inférieure du sac, ainsi que son bord antérieur.
Afin de former les divers joints en une seule opération, les deux côtés de la bande sont serrés le long d'une zone angulaire s'étendant transversalement à la bande et verticalement le long du bord antérieur de la bande. Une lame de brûlage chauffée vient au contact de la bande dans la zone serrée, la lame agissant de façon à former un joint le long du sommet d'un sac, le long du bord antérieur du même sac, et transversalement au fond du sac suivant à former. Ainsi, trois bords du sac sont scellés simultanément à l'aide de la même lame.
L'agencement général des lames de serrage et de la lame de brûlage est représenté schématiquement à la fig. 14. Des éléments de serrage 79 et 80 présentent un profil général analogue et comprennent respectivement des parties horizontales 81 et 82 et des parties verticales 83 et 84. Comme indiqué à la fig. 14, l'élément de serrage 79 comprend une barre de serrage supérieur 85 et une barre de serrage inférieure 86, qui sont maintenues à distance l'une de l'autre par des blocs d'écartement 87. La partie verticale 83 de l'élément de serrage 79 comprend une barre interne 89 et une barre externe 90 qui sont maintenues espacées à leurs extrémités inférieures par un bloc d'écartement 91.
Les extrémités supérieures des barres 89 et 90 sont fixées rigidement à la barre de serrage inférieure 86, et cette dernière est entaillée en 92 pour communiquer avec l'espace compris entre les barres 89 et 90, afin de former un espace continu entre les barres de serrage horizontales et verticales.
L'élément de serrage 80 est de forme générale analogue à celle de l'élément de serrage 79. En d'autres termes, l'élément de serrage 80 comprend, dans sa partie horizontale 82, une barre de serrage supérieure 93 et une barre de serrage inférieure 94.
La partie verticale 84 de cet élément de serrage 80 présente aussi une barre interne 95 et une barre externe 96. Ces barres sont maintenues espacées par des blocs d'écartement 97. En outre, le côté de l'élément de serrage 80 le plus éloigné de l'élément de serrage 79 est complètement fermé par des bandes d'écartement 99 qui s'étendent non seulement le long de la partie horizontale de l'élément de serrage, mais également le long de sa partie verticale. Comme il ressort des dessins, les deux éléments de serrage fonctionnent en opposition.
Les barres de serrage 93 et 94 diffèrent des barres de serrage de l'élément de serrage 79 en ce qu'elles présentent des sabots escamotables qui sont support tés de façon à pouvoir coulisser par les bords internes des barres 93 et 94, pour se rapprocher ou s'écarter des barres de serrage opposées. Des sabots escamotables analogues sont aussi prévus sur les lames verticales, comme indiqué schématiquement à la fig. 14.
Chacune des barres de serrage 93 et 94, ainsi que chacune des barres de serrage 95 et 96, est équipée d'une série continue de coulisseaux 100, en forme d'U qui entourent les bords internes de ces barres (fig. 6). Des rebords rabattus à angle droit 101 sont prévus sur les coulisseaux 100 et s'étendent dans des entailles 102 des diverses barres de serrage.
Le déplacement des coulisseaux 100 est limité par la largeur des entailles 102. Des ressorts 103 sont disposés dans des trous ménagés dans le bord de chacune des barres de serrage, à l'intérieur des coulisseaux 100, et ces ressorts 103 sollicitent les divers coulisseaux en position avancée. Les coulisseaux ont pour but de compenser une variation de l'épaisseur des parties de bande à sceller et d'assurer une pression égale contre les côtés de la bande, sur toute sa largeur.
Comme indiqué aux fig. 5, 6 et 7, la barre de serrage supérieure 85 est supportée par deux bras parallèles 104 espacés et accouplés, qui sont reliés à leur tour à un bras 105 qui s'étend parallèlement à la barre de serrage 85. Le bras 105 comprend, au voisinage de son milieu, une console 106 qui supporte une chape 107 s'étendant vers le haut à partir de la console 106 et présentant une bride supérieure horizontale 109 (fig. 5), parallèle à la partie 106 du bras. Un bras de support 110, qui pivote sur la traverse 14 du bâti d'une façon qui sera décrite plus loin, est supporté entre le bras 106 de la console et la bride 109 par un axe d'articulation 111 (fig. 15). Le bras 106 de la console présente un prolongement 112 qui est articulé par un axe 113 à un bras 114, qui est aussi accouplé à la traverse 14 du bâti et qui a une longueur analogue à celle du bras 110.
Les bras 110 et 114 restent parallèles quelle que soit la position de pivotement, de sorte que l'élément de serrage 79 est maintenu parallèle à l'élément de serrage opposé 80.
La barre inférieure 86 de l'élément de serrage 79 présente un support analogue, qui n'est pas visible aux fig. S et 7 du fait que les supports pour la barre inférieure 86 se trouvent directement au-dessous de ceux de la barre de serrage 85. Toutefois, comme indiqué à la fig. 15, la barre de serrage 86 est supportée par deux bras 115 à angle droit de la barre et qui se trouvent directement au-dessous des bras 104, et les bras parallèles espacés 115 sont reliés par un bras 116 de la console, s'étendant longitudinalement, pourvu en son milieu d'un bras 117 de console s'étendant à angle droit et analogue au bras 106, mais qui est inversé, de sorte que l'étrier 119 du bras 117 de console s'étend vers le bas à partir du bras. Un bras de support 120 est monté entre la bride horizontale 121 d'un étrier 119 et le corps du bras 117 de console par un axe 122 (fig. 15).
Le bras de console présente un prolongement 123 qui est articulé par un axe 124 sur un bras 125. Les axes 122 et 124 sont alignés avec les axes précédemment décrits 111 et 113, et le bras 125 est articulé à la traverse 14 du bâti par un axe 126 visible à la fig. 5.
La façon dont les bras 110 et 120 sont supportés par la traverse 14 du bâti et articulés sur cette traverse est surtout visible à la fig. 16. Un axe vertical 127 est supporté par des paliers 129 montés sur des ailes horizontales supérieure et inférieure 130 de la traverse 14. Cet axe 127 traverse les bras 110 et 120 auxquels il sert d'axe d'articulation commun.
Un coulisseau 131 peut coulisser à travers l'âme verticale 132 de la traverse 14 et présente une fenêtre 133 pour recevoir l'arbre de commande 36. Le coulisseau 131 porte latéralement un galet 134 en contact avec les flancs d'une rainure-came 135 pratiquée dans un plateau solidaire de l'arbre 36.
Un bras 137 est fixé à la barre 110 à partir de laquelle il s'étend latéralement, et l'extrémité de ce bras 137 est munie d'un galet 139 engagé entre un épaulement fixe 140 et un collier 141 qui peut coulisser sur un prolongement 142 du coulisseau 131.
Un ressort 143 est disposé entre le collier 141 et un collier 144, pour plaquer le collier coulissant 141 contre le galet 139.
En raison du fait que les barres de serrage 93 et 94 de l'élément de serrage 80 sont reliées par un élément d'écartement 99, I'élément de serrage 80 est supporté seulement par deux bras parallèles. La barre supérieure 93 est supportée par deux bras 145 s'étendant à angle droit, qui sont reliés par une barre 146 de console (fig. 5). Cette dernière présente un bras 147 s'étendant à angle droit qui supporte un étrier 149 analogue aux étriers 107 et 119. Un axe 150 assure la liaison articulée entre la console 149 et un bras de support 151 qui est relié à la traverse 14 du bâti par un axe vertical 152 d'articulation supporté par des paliers 153. Un prolongement 154 du bras 147 est articulé en 155 à un bras 156 qui a une longueur analogue à celle du bras 151 et qui est articulé sur la traverse 14 du bâti par un axe vertical 157.
La distance entre les axes 150 et 155 est la même que la distance entre les axes 152 et 157, de sorte que les bras restent parallèles. Par suite, l'élément de serrage 80 est maintenu parallèle à l'élément de serrage 79.
Le bras 151 est relié à un bras 159 s'étendant obliquement et dont l'extrémité libre s'étend au-dessus de l'extrémité du bras 137 et porte un galet 160 (fig. 16), qui s'engage entre l'épaulement fixe 140 et le collier coulissant 141 sur le prolongement 142 du coulisseau 131.
Après une période de repos, la came 135 fait coulisser le coulisseau 131 jusqu'à son autre position externe, en faisant pivoter les bras 110, 120 dans le sens horaire (fig. 16) et le bras 151 dans le sens antihoraire pour ouvrir ou écarter les mâchoires constituées par les éléments de serrage. Les bras 114 et 156 agissent pour maintenir les éléments de serrage parallèles.
Le fonctionnement des éléments de serrage est le suivant:
Pendant chaque tour de l'arbre de commande 36, la came 135 agit sur le galet 134 pour tirer le coulisseau 131 vers la droite en observant la fig. 16.
Pendant cette action, les galets 139 et 160 sont déplacés dans un sens pour faire pivoter les bras 110 et 120 dans le sens antihoraire autour de l'axe 127, en faisant pivoter ainsi l'élément de serrage 79 vers l'élément opposé 80. Simultanément, le bras 151 pivote dans le sens horaire pour déplacer l'élément de serrage 80 vers l'élément de serrage 79. Ces éléments de serrage 79 et 80 se ferment ainsi pour serrer les côtés de la bande en contact face à face, qui peuvent être collés à chaud. Les éléments des barres de serrage sont en forme d'angle, les bandes sont serrées en réalité l'une contre l'autre, le long de zones espacées s'étendant transversalement au sens de déplacement de la bande et verticalement le long des bords libres des côtés de cette bande.
Lorsque les sacs en cours de scellement ont une grande dimension, il est souvent utile de prévoir un moyen auxiliaire pour solliciter les parties verticales des éléments de serrage 79 et 80 en contact étroit. Comme indiqué aux fig. 5, 7, 8 et 18, deux arbres verticaux espacés 163 et 164 sont supportés en avant des éléments 79 et 80 par la traverse antérieure 13 du bâti et par une seconde traverse 165 supportée au-dessous de la traverse 13 par une entretoise 166 (fig. 8). Les arbres 163 et 164 sont munis de roues dentées 167 et 169 en engrènement permanent. Deux bras 170 et 171, dans un plan horizontal, sont montés sur les arbres 163 et 164, ces bras pouvant venir en contact avec les bords verticaux externes des barres de serrage verticales 90 et 96 pour solliciter l'une contre l'autre les parties verticales 83 et 84 des éléments de serrage.
Des éléments réglables 172,173 aux extrémités des bras 170, 171 permettent de régler le contact avec les barres verticales 90 et 96.
Un pignon de chaîne 174 est monté sur l'arbre 164 pour tourner avec lui. Comme indiqué à la fig. 5, une chaîne 175 s'étend en partie autour du pignon 174 et elle est reliée par un ressort 176 à un point d'ancrage 177 sur la traverse 13 du bâti. La chaîne 175 est guidée par un pignon fou 179 à une extrémité d'un étrier 180.
En se reportant maintenant à la fig. 5 et à la fig. 19, on voit qu'un levier coudé 181 tourne sur un pivot 182 monté sur une console 183 s'étendant vers l'arrière à partir de la traverse 14 du bâti. Une tige 184 s'articule par son extrémité aplatie 185, en 186, sur une extrémité du levier 181. Un galet 187 est monté sur l'autre extrémité du levier 181 et il est maintenu en contact avec une came 189 montée sur l'arbre de commande 36. La tige 184 présente une extrémité filetée 190 qui traverse une extrémité 191 de l'étrier 180 et qui est maintenue, dans la position de réglage choisie, par un écrou 192.
La came 189 est tracée de façon que, lorsque les éléments de serrage 79, 80 sont amenés au contact l'un de l'autre, elle déplace le levier 181 dans le sens propre à faire tourner l'arbre 163 dans le sens horaire et à faire tourner l'arbre 164 dans le sens antihoraire. Cette action tend le ressort 176 et, à la fin de l'opération de serrage, les bras de serrage 170, 171 pivotent et s'écartent de la position de serrage, sous l'action du ressort 176 qui maintient le galet 187 en contact avec la came 189.
On doit noter qu'on a prévu des moyens pour empêcher un endommagement des barres de serrage au cas où un élément anormalement épais est engagé entre les mâchoires. Au cas où les parties horizontales des éléments de serrage ne peuvent pas se fermer, le ressort 143, sur l'élément qui déplace les bras, se comprime de sorte qu'il n'en résulte aucun dommage pour les barres de serrage. Si l'épaisseur anormale se trouve entre les parties verticales des éléments de serrage, le ressort 176 se détend pour empêcher un endommagement de ces éléments.
D'une façon générale, un dispositif de scellement ou de collage à chaud et de brûlage comprend un organe à lame 195 à section en angle, dont la lame 196 est chauffée par des éléments chauffants non représentés à une température propre à brûler les deux côtés de la bande et pour effectuer une jonction ou un collage effectif entre ses deux côtés pendant le fonctionnement de la machine. La lame horizontale 196 (fig. 5, 14 et 15) s'étend entre les barres de serrage supérieure et inférieure 85 et 86 de l'élément 79. L'organe à lame 195 comprend aussi une lame verticale 197 qui s'étend à angle droit par rapport à la lame 196 et s'engage entre les barres de serrage 89 et 90 de l'élément 79 lorsque les éléments 79 et 80 serrent la bande entre eux.
La lame hozizontale 196 présente un bord de renforcement 199 en forme d'U, qui est espacé du bord antérieur 200 de la lame d'une distance suffisante pour permettre à la partie en saillie de la lame de venir au contact des bandes. Pendant cette opération, la lame chauffée 196 non seulement scelle le bord supérieur de la partie des bandes qui sont suspendues au-dessous de la barre de serrage inférieure, mais forme également un joint pour le bord inférieur des parties de la bande, qui s'étendent au-dessus de la barre supérieure.
Un bras 201 est fixé à la lame horizontale 196 et s'étend perpendiculairement à cette dernière. Un bras de support 202 (fig. 5) est articulé au bras 201 en 203 et soudé à un manchon 204 (fig. 18) qui entoure l'axe d'articulation 127 qui supporte les bras 110 et 120. Une bielle 205 est aussi articulée au bras 201 en 206, l'axe 206 d'articulation étant espacé de l'axe 203. Le bras 205 est articulé à la traverse 14 du bâti par l'axe 126, qui supporte également le bras 114, ainsi que le bras inférieur correspondant 125.
Comme on le voit aux fig. 5 et 18, les bras 202 et 205 sont convergents mais, comme les axes 126 et 127 sont espacés de la même distance que les axes 203 et 206, la structure agit comme un parallélogramme pour maintenir les lames 196, 197 parallèles aux éléments de serrage. Un bras 207 est relié au bras 201 et il est fixé à la lame verticale 197, la liaison étant réalisée par l'intermédiaire d'une console 209 fixée à la lame 197 et reliée de façon réglable en 210 au bras transversal 207.
Comme on le voit en particulier sur la fig. 18, le manchon 204 porte un bras radial 211 pourvu d'une extrémité arrondie 212, qui s'articule à la timonerie de la façon représentée en particulier à la fig. 17.
Un bras 213 est supporté de façon à pouvoir coulisser dans une ouverture ménagée dans l'âme verticale 132 de la traverse 14 du bâti et présente une fenêtre longitudinale 214 pour recevoir l'arbre de commande 36. Une came 215 qui, dans l'agencement particulier représenté, fait partie de la came 135, est montée sur l'arbre de commande 36. Un galet 216 est monté fou sur un axe 217 de la barre 213 et il est maintenu appliqué contre la came 215 par un ressort 219.
La barre 213 présente un prolongement 220 et une butée fixe 221, elle est aussi pourvue d'une rondelle coulissante 222. Un ressort 223 est intercalé entre la rondelle mobile 222 et une rondelle fixe 224 montée sur le prolongement 220. Le ressort 223 se comprime si le mouvement de la lame de brûlage est empêché.
Le fonctionnement de cette partie de la machine est le suivant: Une fois par cycle de fonctionnement, et après que les éléments de serrage sont venus serrer et presser les côtés de la bande, la came 215 déplace la barre 213 vers la droite, en regardant la fig. 17, et la rondelle 222 attaque l'extrémité 212 du bras 211, en faisant pivoter le bras 202 et la bielle associée 205 dans le sens antihoraire. Les lames de brûlage 196 et 197, en forme d'équerre pénètrent dans l'espace compris entre les barres de serrage horizontales 85 et 86 et entre les barres de serrage verticales 89 et 90 de l'élément de serrage 79, en formant un joint en angle droit qui ferme l'extrémité supérieure et antérieure des côtés de la bande et colle simultanément les parties de bande l'une à Faute le long du bord inférieur de la partie adjacente de la bande.
On prévoit des moyens pour que la bande soit tendue au moment où les éléments de serrage sont fermés. Dans la plupart des cas, la bande est maintenue suspendue par le poids de l'objet ou des objets en cours d'empaquetage, ce poids tirant la bande vers le bas, à mesure qu'elle est avancée par le rouleau d'avance 21. Le mécanisme d'avance est conçu pour faire avancer la bande légèrement audelà de la position de scellement, après quoi des moyens sont prévus, entre le rouleau d'avance et les barres de serrage, pour faire reculer la bande vers le haut sur une distance suffisante pour en éliminer le mou éventuel.
Un bras 230 (fig. 1) est fixé à l'extrémité 20 du bras 17 et s'étend de haut en bas parallèlement au montant 15 du bâti. Une tige de guidage 231 est disposée au-dessous du côté de sortie du rouleau d'avance 21 entre le bras 230 et l'extrémité 19 du bras 17 du bâti. Un rouleau 232 (fig. 4) est supporté pour tourner, à une extrémité par le bras vertical 230 et à l'autre extrémité par une console 233 du montant 15 du bâti. Ce rouleau 232 comprend des tourillons coaxiaux 234 qui supportent deux bras 235, un à chaque extrémité du rouleau 232. Les bras 235 supportent un second rouleau 236 à distance du rouleau 232. A la fig. 4, les détails du support ont été éliminés pour montrer schématiquement le fonctionnement du dispositif. D'une façon générale, ceci est également vrai pour les fig. 12 et 13, qui montrent également des parties de ce dispositif.
Dans la partie du cycle de fonctionnement au cours de laquelle la bande est avancée par le rouleau d'avance, les bras 235 supportent le rouleau 236 sensiblement dans le même plan horizontal que le rouleau 232, et la bande de matière plastique pliée C est avancée de haut en bas à partir du rouleau d'avance 21 au-delà de la tige 231 et entre les rouleaux horizontalement espacés 232 et 236.
Comme indiqué schématiquement à la fig. 12,
L'arbre 234, sur lequel tourne le rouleau 232, est muni d'un pignon de chaîne 237 qui tourne avec l'arbre et qui agit pour faire pivoter les bras parallèles 235. Le pignon 237 engrène avec une courte longueur de chaîne 239 qui est reliée à une extrémité à un ressort 240. Ce dernier est lui-même relié en 241 à une tige de réglage 242 qui traverse un étrier 243 fixé au montant 15 du bâti, et l'extrémité filetée 244 de la tige 242 est maintenue dans la position de réglage choisie par un écrou 245.
L'autre extrémité de la chaîne 239 est reliée par l'intermédiaire d'un ressort 246 à une tige de commande 247. Le ressort 246 est normalement un peu plus fort que le ressort 240 de sorte que ce dernier est normalement allongé lorsqu'une traction est exercée vers le bas du bord antérieur libre 271 et le long du bord supérieur 272, au-dessus de la plaque D. Si, après la formation du joint 270, les éléments de serrage sont ouverts avant que l'objet D soit descendu en position, il pourrait rompre soit le joint, soit le sac. Afin d'empêcher cette éventualité, on prévoit un plateau pour supporter le produit sur les surfaces supérieures des éléments. Ce plateau comprend deux plaques 273 et 274 (fig. 6) convergeant vers le bas et vers l'intérieur et reliées aux bras parallèles 104 supportant l'élément de serrage 79 et aux bras 145 supportant l'élément de serrage 80.
Comme indiqué à la fig. 6, lorsque l'objet D est introduit entre les côtés de la bande C, il est supporté par les plaques 273 et 274, de façon que sa chute dans le sac n'ait pas tendance à déchirer ce dernier
A mesure que les éléments de serrage s'écartent, le poids du contenu est appliqué progressivement au fond du sac pour aider à protéger le joint nouvellement formé.
Comme indiqué à la fig. 1, la barre 230 s'étendant vers le bas supporte un bras transversal horizontal 275 qui s'étend entre les côtés de la bande C pour les écarter progressivement. Une tige suspendue 276 est supportée de façon réglable par la barre transversale 275 et elle présente à son extrémité inférieure une fourche 277 d'écartement des côtés de la feuille, en forme générale d'U, pour maintenir les côtés de la bande écartés d'une distance suffisante pour permettre l'introduction du contenu.
Après que la lame de brûlage a coupé la bande et a formé les joints des bords, il est bon de refroidir la bande aussi rapidement que possible de façon à pouvoir maintenir une vitesse élevée de fonctionne- ment, lorsqu'on le désire. Pour y parvenir, un jet d'air est introduit dans l'espace compris entre les barres de serrage 93 et 94 de l'élément 80, immédiatement après que le joint a été formé. Evidemment, un jet d'air peut être introduit en plus d'un point entre les éléments de serrage, mais, dans l'exemple représenté, un jet d'air est dirigé vers une extrémité de l'élément de serrage 80, l'air pénétrant dans l'espace compris entre les barres par l'orifice 280 qu'on peut voir à la fig. 6.
Comme indiqué à la fig. 5, un tiroir 281 est monté sur la traverse 14 du bâti et comprend une entrée 282 raccordée à une source d'air et une sortie raccordée par un tuyau flexible 283 à l'orifice 280 situé entre les barres de serrage 93 et 94. Le tiroir 281 est actionné par un levier 284 actionné luimême, une fois par cycle de fonctionnement, par une came 285 montée sur l'arbre de commande 36. Le jet d'air est particulièrement efficace lorsque l'air est admis pendant que les éléments de serrage sont encore fermés et que l'air est forcé dans une zone qui est généralement fermée, à l'exception des lignes où la bande a été brûlée par la lame chauffée. Par suite, l'air passe entre les bords scellés légèrement espacés et abaisse rapidement la température de la matière plastique au-dessous du point de fusion, de sorte qu'on peut ouvrir rapidement les éléments de serrage.
Le fonctionnement de la machine a été décrit dans sa plus grande partie, à propos de la description des divers éléments de la combinaison. La bande C pliée est tirée de la bobine 31 par le rouleau d'avance 21 qui fait avancer une longueur de bande réglée pour chaque cycle de fonctionnement, de la façon décrite. Lorsque l'extrémité de la bande pliée s'étend entre les éléments de serrage 79 et 80, les côtés de cette extrémité sont serrés l'un contre l'autre et le joint ou collage inférieur est réalisé. L'objet D à empaqueter est alors introduit entre les côtés de la feuille et son poids repose sur les plaques 273, 274 du plateau-support.
Les éléments de serrage sont ensuite écartés l'un de l'autre et la bande est avancée habituellement sur une distance légèrement supérieure à celle nécessaire pour contenir exactement le produit. En revenant à la position de serrage et juste avant que la bande soit saisie, elle est tirée en arrière pour en rattraper le mou éventuel et pour tirer, si nécessaire, le produit D au voisinage immédiat de la surface inférieure des éléments de serrage. Ces derniers sont alors rapprochés et la lame de brûlage est avancée à travers l'espace entre barres 85 et 86 et 89 et 90 de l'élément 79, en formant les joints latéraux 271 et 272 du sac rempli et en formant le bord 270 du sac suivant.
A la fin de l'opération de scellement, un jet d'air est soufflé dans l'élément de serrage 80 et réduit rapidement la température des bords scellés de la bande. En même temps, un autre objet D est introduit entre les côtés de la bande pour reposer sur les plaques 273 et 274 du plateau, et un autre cycle de fonctionnement est prêt à commencer.
A la fig. 1, on a représenté un transporteur 290 qui recueille le produit empaqueté à mesure qu'il est libéré par l'ouverture des éléments de serrage.