Procédé pour confectionner et remplir des emballages, et machine pour la mise en aeuvre <B>du</B> procédé. L'objet de la présente invention comprend un procédé pour confectionner et remplir des emballages, caractérisé en ce que deux bandes continues de matière d'emballage sont ame nées en juxtaposition par étapes successives, en ce que les bandes sont fixées ensemble le long de leurs marges longitudinales et simul tanément dans des zones transversales, à la fin de chaque étape, de manière à former une poche, destinée à recevoir une marchandise à emballer, dont un côté est ouvert, et à obtu rer en même temps le côté ouvert de la poche immédiatement précédente formée pen dant l'étape précédente,
la marchandise à emballer étant déposée à travers ledit côté ouvert de chaque poche dans celle-ci, et un lien filiforme étant amené en un point du bord longitudinal des bandes, une partie du dit lien étant tirée transversalement aux bandes et entre elles dans chacune desdites zones transversales avant la fixation des bandes entre elles dans les zones, de faon que ledit lien soit fixé entre les bandes quand elles sont fixées entre elles dans les zones transversales.
En outre, l'objet de l'invention comprend une machine pour la mise en #uvre du pro cédé selon l'invention. Cette machine est ca ractérisée en ce qu'elle comprend des moyens pour amener deux bandes continues de ma tière d'emballage en juxtaposition par étapes successives; des moyens qui entrent en action à la fin de chaque étape pour agglutiner ensemble et simultanément les bandes le long de zones longitudinales et transversales, afin de former une poche dont un côté est ouvert et d'obturer simultanément ledit, côté ouvert de la poche immédiatement précédente qui a été formée durant l'étape immédiatement pré cédente; des moyens pour déposer une mar chandise à emballer, à travers ledit côté ouvert de chaque poche, dans celles-ci;
des moyens de guidage d'un lien jusqu'à un point sur l'un des bords longitudinaux des bandes, et des moyens pour tirer une partie du lien transversalement aux bandes et entre elles dans ladite zone transversale correspondante, pendant les intervalles séparant. les étapes et avant l'agglutination des bandes, de manière que ladite partie du lien soit agglutinée entre les bandes en même temps que celles-ci dans ladite zone transversale.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine ainsi que l'emballage obtenu par la mise en ceuvre (lu procédé et l'utilisation de la machine selon l'invention.
La fi-. 1 est une vue de face et en élé vation de la partie supérieure de la machine. La fig. 2 est une vue semblable de la partie inférieure de l a machine au-dessous de la ligne Y-Y de la fig. 1, les parties peu importantes étant supprimées. La fig. 3 est une vue en coupe horizon tale partielle suivant la ligne 3-3 de la fig. 2, avec suppression de parties non essen tielles, pour plus de clarté.
La fig. 4 est une coupe horizontale sui vant la ligne 4-4 de la fig. 1.
La fig. 5 est une coupe verticale trans versale suivant la ligne 5-5 de la fig. 1. La fig. 6 est une vue en plan par-dessus la machine, le couvercle étant en position ouverte.
La fig. 7 est une coupe horizontale par tielle suivant la ligne 7-7 de la fig. 5.
La fig. 8 est une vue en coupe et de côté des parties de la fig. 7.
La fig. 8a est une coupe horizontale par tielle suivant la ligne 8c-8a de la fig. 8.
La fig. 9 est une coupe verticale à échelle agrandie suivant la ligne 9-9 de la fig. 3. La fig. 10 est une voie composite en coupe horizontale et en plan, à échelle agrandie, du mécanisme de guidage et de support du fil montré aux fig. 3 et 9.
La fig. 11 est une vue schématique fron tale en élévation du mécanisme d'introduc tion des bandes, ainsi que des moyens pour déposer la marchandise et des moyens d'ag glutination, illustrant une étape de fonction nement de la machine.
La fig. 11a est tune coupe verticale suivant la ligne 11c-11a de la fig. 11, représentée avec le mécanisme de support et de mise en place du fil.
La fig. 11b est une vue en plan des par ties montrées à la fig. 11a.
Les fig. llc et 11e sont des vues sem blables à la fig. 11a, représentant des étapes successives de l'opération de mise en place du fil entre les bandes de matière d'emballage.
Les fig. 11d et 11f sont des vues sem blables à la fig. 11b et montrent des parties illustrées resp. aux fig. 11c et 11 e.
La fig. 12 est une vue semblable à la fig. 11, montrant une autre étape de fonc tionnement de la machine.
La fig. 12a est une coupe horizontale sui vant la ligne 12a-12a de la fig. 12. La fig. 13 est une coupe horizontale par tielle, à échelle agrandie, suivant la ligne 13-13 de la fig. 11.
Les fig. 14 et 15 sont des vues semblables prises le long des lignes 14-14 et 15-15 de la fig. 12.
La fig. 16 est une coupe verticale partielle suivant la ligne 16-16 de la fig. 15.
La fig. 17 est une coupe verticale à échelle agrandie suivant la ligne 17-17 de la fig. 5. La fig. 18 est une coupe horizontale, à échelle agrandie, suivant la ligne 18-18 de la fig. 17, et la fig. 19 est une vue en perspective d'un type d'emballage qui peut être obtenu avec le procédé et la machine selon l'invention.
Bien que le procédé et la machine selon l'invention puissent être utilisés pour fabri quer de nombreux types d'emballages, on a choisi pour l'illustration un type de sac à thé A (fig. 19) qui comporte deux bandes 1 et '' en papier fort, poreux et imperméable à l'eau, ces bandes étant fixées ensemble sur leur marges et de préférence par gaufrage comme indiqué en 3, de manière à former une poche 4. L'une des parties marginales 5 sert d'attache et est séparable de la poche 4 le long d'une ligne encochée ou de perforation 6.
L'attache 5 et la poche 4 sont reliées par une ficelle ou autre lien 7 dont les extrémités sont fixées entre les bandes 1 et 2 dans les parties mar ginales de la structure, de sorte que, quand on sépare l'attache de la poche, l'attache et la ficelle servent de prise au moyen de laquelle la poche peut être vidée dans une tasse ou un pot d'eau boitillante.
Deux bandes 1 et 2 en matière d'embal lage sont tirées successivement de rouleaux d'approvisionnement B juxtaposés, par un mécanisme d'alimentation C.
A la fin de chaque course, les deux bandes 1 et 2 sont agglutinées ensemble par le méca nisme d'agglutination D le long de leurs bords longitudinaux et transversalement, de manière à former une poche dont l'ouverture est tour née vers le haut et à obturer simultanément l'extrémité ouverte de la poche suivante qui a été formée à la fin de la course immédiate- ment précédente.
Dans l'intervalle qui sépare les courses et avant la formation partielle de chaque emballage, la marchandise ou l'article à emballer est déposé par un mécanisme de remplissage E dans l'ouverture de l'embal lage précédent; puis, immédiatement après le dépôt de la marchandise, une ficelle est intro duite entre les bandes par-dessus l'extrémité ouverte de l'emballage par un dispositif qui comporte un mécanisme de support et de gui dage de fil ou de ficelle 1 et un mécanisme tireur de fil K.
Le mécanisme d'alimentation tire à chaque course d'un rouleau B les quantités de bandes 1 et 2 requises pour former un seul embal lage, tandis qu'un mécanisme d'alimentation auxiliaire F exerce constamment une tension sur la bande, de façon à tirer vers le bas les dites quantités de bandes dans une position relative déterminée par rapport au mécanisme d'agglutination D, en même temps que le mé canisme F entraîne vers le bas la bande d'em ballage ou la chaîne d'emballage jusqu'à un mécanisme séparateur G qui sépare les embal lages les uns des autres.
A peu près simulta nément avec la séparation des emballages à partir de la bande ou légèrement avant, la zone d'agglutination 3 entre emballages adja cents est élaborée par un mécanisme de chauf fage 11, par exemple un mécanisme marquant au fer chaud, de manière à former la ligne 6 de perforation.
Plus spécifiquement, la machine comporte un cadre ou bâti L sur le devant duquel est monté le mécanisme C d'alimentation. Celui-ei comprend une. carcasse 8 sur laquelle sont, montées deux barres fixes de guidage 9 sous lesquelles les bandes 1 et 2 passent depuis les rouleaux d'alimentation B, et des rouleaux fous 10, l'un entre chaque barre 9 et une paire de rouleaux guideurs 11.
Un joug 12 est monté sur un arbre pou vant aller et venir verticalement 13, et il est pourvu d'un rouleau tireur de bandes 14 dis posé entre les barres 9 de guidage et les rou leaux fous 10, de chaque côté de la carcasse 8. Chaque bande de matière d'emballage est con duite depuis le rouleau d'alimentation sous la barre 9, par-dessus le rouleau tireur 14, par- dessous le rouleau fou 10 et vers le bas sur le rouleau guideur 1.1, les deux bandes étant ainsi amenées en juxtaposition et dirigées vers le mécanisme d'agglutination D.
Entre les rouleaux 10 et 11 se trouvent des barres non tournantes 15 exerçant un frei nage doux, tourillonnées chacune sur un joug 16 qui, à son tour, est monté pivotant en 17 sur la carcasse 8 et comprend un bras 18 sou mis à l'action d'un ressort. 19, de manière presser la barre correspondante de freinage 15 vers un plateau de freinage 20 qui est monté fixement sur la carcasse 8, de faon à. agripper positivement la bande correspon dante 1 ou 2 entre le rouleau et le plateau et à retenir la bande contre un mouvement lon gitudinal. Chaque joug 16 a un bras 21 qui est soutenu par un doigt 22 monté sur la tige à mouvement alternatif vertical 23.
L'arbre 13 sur lequel est monté le joug 12 peut avoir un mouvement alternatif dans des guidages 24 du bâti de la machine et toute rotation est interdite par un bras de guidage 25 pouvant glisser dans un bloc de guidage 26 monté sur le bâti. L'arbre 13 est animé d'un mouvement alternatif par un levier 27 monté à pivot sur l'arbre 28 dans le bâti et il est muni d'un joint à baïonnette 29 avec l'arbre 13 à l'une de ses extrémités, tout en portant à son autre extrémité un rouleau 30 qui coopère avec une came 31 montée sur l'arbre menant 32 de la machine; ce dernier est relié à une source de force motrice, par exemple un moteur électrique.
La tige 23 qui porte le doigt 22 est animée d'un mouvement alternatif par -Lui levier 33 monté pivotant sur un arbre 34 situé dessus et bout à bout avec la tige, levier qui porte un rouleau 35 coopérant avec une came 36 montée sur l'arbre menant 32.
Au cours du fonctionnement de la ma chine telle que décrite jusqu'ici, les bandes 1 et 2 sont retenues périodiquement dans leur mouvement longitudinal par les barres 15 de freinage, comme montré en fig. 11, quand le joug 12 est au point mort inférieur de sa course et aussi pendant le inoqyement ascen. sionnel du joug vers la position représentée en traits mixtes, de sorte qu'une longueur prédéterminée de chaque bande nécessaire pour former l'emballage est tirée depuis le rouleau B correspondant. Des freins ou patins d'enrayage 37 peuvent être prévus pour inter dire aux rouleaux qu'ils se dévident par iner tie.
La tige 23 est actionnée vers le haut, de sorte que le doigt 22 fait basculer vers le haut les jougs 16 à rouleaux de freinage, sous l'ac tion des ressorts 19, afin de libérer les barres de freinage 15 des bandes correspondantes, comme montré fig. 11 en trait plein, après quoi le joug 12 est abaissé, le mécanisme I' d'alimentation auxiliaire tirant vers le bas les bandes 1 et 2 à travers le mécanisme D d'agglutination, comme illustré fig. 11 en trait plein.
Le mécanisme d'agglutination comporte deux mâchoires 38, montées de façon à pou voir effectuer un mouvement alternatif de rapprochement et d'éloignement l'une de l'autre dans un plan horizontal; à cet effet, elles sont guidées par des tiges de guidage 39 dont chacune est montée fixe dans l'une des mâchoires et peut glisser dans des ouvertures de l'autre mâchoire. Chaque mâchoire est por tée par un bras 40 monté tournant sur un arbre vertical 41 fixé au bâti L, ce bras étant pivoté en 42 sur la mâchoire. Les bras 40 oscillent simultanément et rapprochent et écartent alternativement les mâchoires, au moyen des bras de manivelles respectifs 43 reliés par des joints 44 à un coulisseau 45 pré sentant des rainures 46 et 47 qui engagent les blocs de guidage 48 et 49.
Le coulisseau porte un galet 50 coopérant avec la rainure 51 que présente la came 52 clavetée sur l'arbre me nant 32.
Les deux mâchoires 38 sont pratiquement identiques, chacune comportant un corps 53 sur lequel est monté un bloc de gaufrage et d'agglutination 54. De préférence, l'un de ces blocs est mobile par rapport au corps cor respondant, des ressorts 55 étant prévus pour résister élastiquement au mouvement du bloc d'agglutination en direction du corps, provo qué par la pression exercée pendant l'opéra- tion de l'agglutination sur les bandes d'em ballage.
Chaque bloc d'agglutination est évidé sur sa face pour former une cavité 56 qui est entourée de trois côtés d'un bord 57 présen tant des ondulations ou des dentelures. Là où l'emballage doit être approximativement rec tangulaire, comme dessiné, le bord et les ondu lations sont disposés de manière à corres pondre à trois côtés de l'emballage rectangu laire, comme représenté en fig. 5 et 11a.
Dans cet exemple, la matière d'emballage est gaufrée et agglutinée le long des quatre côtés de l'emballage, chaque bloc d'agglutina tion présentant deux séries parallèles d'ondu lations verticales 560, pour agripper les bords longitudinaux des bandes d'emballage 1 et 2, et une série d'ondulations horizontales 561, pour agripper transversalement ces bandes d'emballage. La longueur des séries 560 est un peu plus grande que les côtés correspon dants de l'emballage à former, et sous les séries transversales 561 se présente une paire de séries courtes d'ondulations 562 pour com pléter les séries 560 et former des coins arron dis sur la poche 4 de l'emballage, à la jonc tion de la série transversale 561 et des séries verticales 560.
La série 561 est d'une largeur qui correspond à la largeur du bord inférieur d'un emballage, du bord supérieur et de l'at tache 5 de l'emballage immédiatement précé dent.
Dans la formation des emballages, les blocs 54 d'agglutination sont d'abord séparés, comme représenté aux fig. 3 et 11, et les bandes d'em ballage sont tirées vers le bas en juxtaposi tion avec lesdits blocs. Après quoi, les blocs sont mus l'un. vers l'autre par les bras 40, 43, de manière que les ondulations 560 et 561 pressent les bandes ensemble pour confection ner partiellement un emballage en forme de sac dont l'extrémité supérieure est ouverte aux extrémités supérieures des blocs d'agglutina tion, ceci en fermant simultanément l'extré mité supérieure de l'emballage immédiatement précédent.
Quand les bandes 1 et 2 sont en matière thermoplastique ou qu'elles présentent un revêtement thermoplastique sur les faces adjacentes, les blocs 54 d'agglutination sont munis de corps de chauffe électrique 58, afin de chauffer les blocs pour provoquer le ramol lissement ou la fusion de la matière thermo plastique de faon à souder les bandes ensemble. 8i les bords des bandes sont pour vus d'un adhésif ordinaire, les corps de chauffe peuvent être supprimés.
Une fois les bandes agglutinées comme dé crit ci-dessus, les blocs d'agglutination sont séparés par pivotement des bras 40 et les lon gueurs des bandes d'emballage fournies par le mécanisme C d'alimentation pour l'emballage suivant sont tirées vers le bas par le méca nisme F d'alimentation auxiliaire, comme pré paration à la formation de cet emballage. Alors, le dégorgeoir 59 du mécanisme E de remplissage (décrit plus loin) est rapidement abaissé dans l'extrémité ouverte de l'emballage formé partiellement, afin de déposer la mar chandise à emballer, comme montré aux fig. 11 et 11a. Quand le dégorgeoir 59 est retiré, la ficelle 7 est insérée entre les bandes, de manière à y être enrobée, alors que l'extré mité ouverte de l'emballage est fermée.
Le mécanisme I de support et de guidage de ficelle et le mécanisme K destiné à tirer la ficelle sont représentés comme étant placés aux bords longitudinaux opposés des bandes 1. et 2 et en juxtaposition avec les parties 561 des blocs 54 d'agglutination, afin de mettre la ficelle approximativement en place dans le plan vertical dans lequel se rencontrent les faces de ces blocs au cours d'une opération d'agglutination.
Le mécanisme de support et de guidage de fil ou ficelle comprend une barre horizontale 60 montée sur des bras à console 61 fixés sur le devant du bâti L. Sur cette barre est monté un bloc 62 sur lequel est pivoté en 63, sur un axe horizontal, un guide-fil 64 présen tant une ouverture verticale 65 qui commu nique avec une rainure horizontale 66 au haut du guide qui, à son tour, communique avec une ouverture inclinée vers le bas 67. Le fil ou la ficelle est enfilé vers le haut à travers l'ouverture 65 le long de la rainure 66 et vers le bas à travers l'ouverture 67, comme montré en fig. 9; le levier tendeur 69 est de préférence pivoté sur le guide-fil et est muni d'un doigt 70 qui repose sur le fil dans la rainure 66.
Le bloc 62 présente une face ver ticale 71. qui, normalement, surplombe la par tie du guide-fil 64 présentant l'ouverture 67, de sorte qu'une partie du fil pend depuis le guide-fil 64 et le long de ladite face 71, un espace existant entre la face 71 et la partie du guide-fil qui est traversée par le fil, de manière que celui-ci puisse être facilement saisi. Un porte-fil coopère avec la surface 71 pour saisir périodiquement une partie du fil et interdire tout mouvement longitudinal du fil, de sorte que, quand la partie du fil qui se trouve entre la face 71 et le guide-fil est saisie et tirée, le fil sera tiré depuis le point d'alimentation et formé suivant une boucle ayant des bouts approximativement parallèles.
Le porte-fil comprend une tête 72 montée sur une partie massive 73 qui est pivotée en 74 sur le bloc 62, de sorte que la tête 72 peut basculer vers la face 71 et à partir de celle-ci (fig. 10). De préférence, la tête 72 est pour vue d'une lèvre 75 pour empêcher le fil d'être tiré dans le plan de la face 71 depuis la région comprise entre la tête et ladite face.
Comme représenté, le porte-fil est actionné par l'une des mâchoires 38 d'agglutination au moyen d'une tringle 76 présentant une enco che 77 et pivotée sur un axe 78 sur la partie massive du porte-fil, son autre extrémité pou vant glisser à frottement dans ladite mâchoire. La tringle 76 est montée coulissante dans un évidement 79 de ladite mâchoire dont la par tie creuse 80 communique avec l'évidement<B>79,</B> dans lequel est, monté un bloc 81. poussé et maintenu en contact avec la tringle 76 par un ressort 82.
Normalement, quand les mâchoires d'agglu tination sont en position ouverte, l'extrémité de la tringle 76 opposée au porte-fil touche une vis d'arrêt réglable 83 montée sur un bras 84 de la barre 60, de sorte que la tête 72 du porte-fil est basculée depuis la face 71 du bloc 62, comme illustré en trait plein à la fig. 10.
Tandis que les mâchoires d'agglutina tion commencent à se mouvoir vers leurs posi- tions fermées, la tringle 76 se déplace avec la mâchoire correspondante, de manière à blo quer le fil ou la ficelle 7 entre la tête du porte-fil et la face 71, comme dessiné en poin tillé à la fig. 10, et après le retour des mâ choires en position ouverte, la tringle 76 se meut avec sa mâchoire en actionnant le porte- fil et en libérant la ficelle. Les mâchoires con tinuant à s'ouvrir, la tringle engage la vis d'arrêt 83 et la mâchoire continue à se mou voir relativement à la tringle jusqu'à sa posi tion normale ouverte.
Alors que le fil ou la ficelle est tenu par le porte-fil, la portion de ficelle comprise entre la face 71 et l'ouverture 67 du guide-fil est agrippée par le crochet 85 du mécanisme g tireur de fil, qui forme et tire une boucle de fil transversalement aux couches d'eiubal- lage et entre celles-ci, comme montré aux fig. 11a et 11f.
Le crochet présente une queue 86 pouvant glisser dans un tube de guidage 87 fixé au bâti L de la machine, ladite queue recevant mi mouvement de va-et-vient d'un levier 88 tourillonné sur l'arbre 28 et étant muni à une extrémité d'un joint à baïon nette 89. L'autre extrémité du levier comporte un galet 90 qui suit une came 91 (fig. 5). Un ressort de traction 92 est disposé entre le levier 88 et le bâti de la machine et il main tient le galet 90 en contact étroit avec la came 91, assurant ainsi l'actionnement du cro chet.
La came est profilée de façon qu'avec l'intervention du ressort 92, elle repousse vivement le crochet de sa position normale (fig. 5), transversalement aux bandes, de sorte qu'il agrippe la ficelle, et qu'ensuite elle rappelle brusquement le crochet pour former la boucle en tirant la ficelle transversalement aux bandes d'emballage.
De préférence, les séries 561 d'ondulations des blocs d'agglutination présentent des rai nures 93 en vue de créer du jeu pour les bouts de la boucle, quand les bandes d'embal lage sont agglutinées ensemble avec la ficelle entre elles.
Le crochet est actionné dans l'intervalle entre les étapes du mouvement d'alimentatiot des bandes d'emballage qui suivent immé- diatement le dépôt de la marchandise à em baller dans l'ouverture ouverte de l'embal lage partiellement formé et pendant le motive- ment de fermeture des mâchoires.
Alors que le dégorgeoir 59 du mécanisme .E commence à se refermer après l'opération du remplis sage, comme représenté aux fig. 11a et 11b, le crochet est repoussé transversalement aux bandes et entre elles, comme représenté aux fig. 11e et 11d, puis il est retiré hâtivement pour tirer la boucle Y de fil transversalement aux bandes et entre elles, en juxtaposition avec les zones des bandes qui doivent être agglutinées afin d'obturer l'emballage garni, et pour former partiellement l'emballage qui vient immédiatement après.
De préférence, la boucle est tirée de manière que sa partie courbe soit amenée au-delà du bord longitu dinal des bandes opposé aux guidages 67, 71 et 72 du fil, comme illustré fig. lle et 11f. Puis, tandis que les blocs d'agglutination sont mis ensemble, comme à la fig. 12, les bouts de la boucle sont agglutinés entre les bandes et séparés l'un de l'autre sur les côtés oppo sés de la partie courbe entre le crochet et le bord longitudinal adjacent des bandes, comme visible aux fig. 12 et 15.
Pour écarter les bouts de la ficelle, une lame de couteau 94 (fig. 13 à 15) est montée rigidement sur l'une des mâchoires à aggluti ner et, de plus, une autre lame 95 est montée à pivot en 96 sur l'autre mâchoire, normale ment soues l'action d'un ressort 97, de manière à amener l'arête de la lame 95 en position de cisaillement par rapport à la laine 94. La lame 95 est munie d'un talon 98 qui s'engage par glissement avec la lame 94 afin d'établir une relation de coupe entre les deux lames, en même temps que les mâchoires à agglutiner sont rapprochées.
En simultanéité avec chaque opération d'agglutination, un emballage formé précé demment est séparé de la bande d'emballage ou d'une série d'emballages par le mécanisme séparateur G qui comporte des lames cou pantes 99 et 100, en somme les mêmes comme structure et fonctionnement que les lames 94 et 95. La bande d'emballage est écartée dans l'une des zones transversales entre emballages, adjacentes et intercalées dans les bouts de la ficelle.
En même temps que chaque emballage est séparé d'avec la bande d'emballage, ledit em.. ballage est soumis à une opération pour prati quer la ligne 6 de perforation entre l'un des bouts de la ficelle et la poche adjacente 4- contenant l'article ou la marchandise. Comme représenté, les moyens nécessaires comportent un coin chauffant<B>101</B> (fig. 2), de préférence monté sur l'une des mâchoires à agglutiner et qui coopère avec un plateau 102 sur l'autre mâchoire, le coin et le plateau agrippant entre eux les bandes d'emballage agglutinées quand les mâchoires sont rapprochées l'une de l'autre pour l'opération de l'agglutination.
De préfé rence, le coin chauffant 101 est monté de ma nière à céder élastiquement au plateau pen dant l'opération à chaud.
En plus de la formation de la ligne 6 de perforation, le coin chauffant peut être com biné pour effectuer des impressions à chaud sur l'attache 5 de chaque emballage.
Il est avantageux que les parties courbes des boucles soient enlevées une fois séparées et, dans ce but, un tube d'aspiration 103 est relié à une pompe à vide dont l'admission 10-1 se présente au crochet. 85 quand celui-ci est en position normale, l'aspiration ou succion provoquant l'entraînement, loin du crochet. du déchet de ficelle, dans un récipient appro prié.
Comme décrit ci-dessus, la bande d'embal lage est constamment tirée vers le bas de façon à la faire avancer, au fur et à mesure de la formation des emballages, par le méca nisme F d'alimentation auxiliaire qui est figuré avec une paire de brosses cylindriques rotatives 105 (fig. 12) qui reçoivent entre elles la bande d'emballage, les poils exerçant élastiquement une pression sur les côtés oppo sés de la bande, de sorte que, quand les brosses tournent dans le sens des flèches, l'em ballage est mis sous tension et tiré vers le bas.
Les rouleaux sont montés dans un carter auxiliaire 106, sur des arbres 107 (fig. 8) en grenés ensemble par des pignons 108. L'tm des arbres est équipé d'un second pignon 109 en prise avec une roue dentée 110 sur l'arbre de renvoi<B>111</B> sur lequel se trouve un pignon d'angle 1.12 qui engrène avec une roue d'angle 113 clavetée sur un arbre intermédiaire 11_4 relié à mi moteur, d'où résulte l'entrainement continu des rouleaux pendant le fonctionne ment de la machine.
Des plaques de guidage<B>1.15</B> et 116 peu vent être prévues pour guider la bande d'em ballage suivant un trajet rectiligne entre les brosses et l'empêcher de s'enrouler autour de ces brosses.
Un mécanisme peut être prévu pour ac tionner le dégorgeoir 59 du mécanisme E de remplissage mais, comme représenté, ce dégor- geoir se meut ici. télescopiquement et alterna tivement sur un tube de vidange 117 (fig. 5) dans lequel des quantités prédéterminées de la marchandise à. emballer sont éjectées à tra vers une trémie 11.8 par un mécanisme eomp- teur et distributeur 1.19. On peut utiliser un arbre vertical à mouvement, alternatif 120 monté dans le bâti L de la machine et. relié au dégorgeoir 59 par un bras 121.
L'arbre 120 pivote sur des joints d'articulation 122 reliés à l'un des bras d'un. levier coudé 123 qui tourillonne sur un arbre horizontal 12-1 monté dans le bâti L. L'autre bras du levier coudé 123 est muni d'un galet 125 qui suit une came 126 solidaire de l'arbre menant 32, de sorte que le levier 123 oscille en abaissant et en élevant le dégorgeoir 59, en synchro nisme avec les étapes d'alimentation des bandes d'emballage.
Le mécanisme compteur et distributeur 119 comporte un carter dans lequel tourne un tambour 1.27 claveté sur un arbre tubulaire horizontal 128 tourillonné dans des paliers 129 et 130 du bâti de la machine. Le tambour 127 a une couronne<B>131</B> sur laquelle peut cou lisser télescopiquement la couronne 132 d'un autre tambour 133 susceptible de coulisser axialement le long de l'arbre 128.
La couronne du tambour 127 présente des évidements 131 sur sa circonférence, qui débouchent à la fois longitudinalement et radialement et communi quent successivement avec la trémie 118 peu- dant la rotation du tambour, et la couronne 132 du tambour 133 est pourvue d'un doigt 135 qui peut se mouvoir dans chacun des évi dements 134 pour en modifier le volume, ces doigts 135 formant une partie des parois laté rales des évidements respectifs 134,
de façon à constituer des poches de tarage s'ouvrant radialement à travers les périphéries des tam bours.
Pour régler le tambour 133 d'après le vo lume des poches de tarage, un écrou 136 est vissé sur l'arbre 128, de manière à pouvoir tourner par rapport au moyeu du tambour 133, mais sans mouvement longitudinal rela tif, de sorte qu'une rotation de l'écrou pro voque un mouvement axial du tambour sur l'arbre 128, ce qui cause une rentrée ou une sortie des doigts 135 dans les dégagements 134 ou hors de ceux-ci. Un écrou de blocage 137 est vissé sur l'arbre 128 pour maintenir le tambour en position de réglage.
Pour faire tourner les tambours simulta nément, Lin pignon conique 138 est monté tournant sur l'arbre 128, en prise avec un pignon conique 139 d'un arbre intermédiaire 140 qui est actionné par une commande dé nommée de Genève , c'est-à-dire d'un méca nisme à marche intermittente comportant une roue à dents triangulaires pointues (en an glais Geneva drive ) 141 à partir de l'arbre menant 32, de sorte que l'arbre 128 est tourné par degrés en synchronisme avec l'alimenta tion des bandes d'emballage afin de vider le contenu des dégagements 134 dans le dégor geoir 59, à chaque étape de mouvement,
et d'amener l'un des dégagements en communi cation avec la trémie 118 pour qu'il se rem plisse. Le pignon conique 138 est relié à l'arbre 128 par un mécanisme d'embrayage de type nouveau comportant une bague 142 cla- vetée sur le moyeu du pignon 138 et présen tant, d'un côté, des encoches en Y 143 (fig. 6) pour l'introduction de dents ayant -une forme correspondante sur un manchon 144 tournant fou sur le moyeu du pignon conique 138 et qui présente, d'un côté, des encoches angu leuses 145 coopérant avec des dents de forme correspondante 146 d'un organe d'embrayage 147 claveté sur l'arbre 128,
le long duquel il peut se déplacer pour engager et dégager les dents 146 avec les encoches 145 et hors de celles-ci. Comme représenté, l'organe 147 d'em brayage est actionné par une tige tractrice 148 pouvant glisser longitudinalement dans l'arbre tubulaire 128 et munie d'un bouton 149 sur le devant de la machine. Normale ment, la bague 142 est poussée à s'engager avec le manchon 144 par un ressort de com pression 150, le mouvement de glissement lon gitudinal de la bague 142 et du manchon 14-1 sur le moyeu du pignon conique 138 étant limité par un anneau de butée 151 fixé à l'extrémité dudit moyeu.
En fonctionnement normal, l'organe 147 d'embrayage sera disjoint d'avec le manchon 144, et le pignon conique 138 tournera fou sur l'arbre 128, sans actionner le mécanisme compteur et distributeur 119. En tirant le bouton 149, l'organe 147 d'embrayage est amené en prise avec le manchon 144 qui est maintenu en engagement élastique avec la bague 142 par le ressort 150, de sorte que l'arbre 128 et les tambours compteurs et dis tributeurs 127 et 133 se mettent à tourner.
Si la rotation de ces tambours doit être inter rompue, comme par exemple dans le cas où un objet résistant vient à se coincer dans l'un des dégagements 134, les dents en<B>V</B> du manchon 144 sauteront sur les encoches 143 de la bague 142, en libérant l'arbre 128 de la force de poussée qui lui est transmise par le mécanisme de commande 32, 141, 139, 138.
Pour tenir librement l'organe 147 d'em brayage dans ses positions d'engagement et de dégagement, l'arbre 128 peut avoir des douilles 152 tenues par un dispositif de détente à bille poussée par un ressort 153.
La forme des profils des cames pourrait être modifiée pour faire varier la durée et les rapports fonctionnels des divers mécanismes: soit du mécanisme C d'alimentation des bandes, du mécanisme D d'agglutination, etc. De plus, les divers arbres peuvent être accou plés de façons variées avec des sources de force motrice.