Mouvement d'horlogerie La présente invention a pour objet un mou vement d'horlogerie comportant un organe mo teur, un rouage, un échappement et un organe régulateur. Le rouage est composé d'au moins quatre mobiles, y compris le pignon d'échap pement, dont l'un, dit de centre ou de grande moyenne , effectue une rotation en une heure dans les instruments horaires habi tuels. Dans des instruments de construction spéciale, donnant par exemple une division du jour en vingt parties, au lieu de vingt-quatre, la durée de la rotation est différente, mais reste du même ordre de grandeur. Dans les instru ments dont la réserve de marche est du type dit un jour<B> ,</B> le mobile de grande moyenne est le premier du rouage. Dans ceux du type dit huit jours , il en est le deuxième.
Le principe de l'invention réside dans le fait que l'un de ces mobiles, qui engrène avec celui de la grande moyenne, c'est-à-dire menant le pignon ou mené par la roue de grande moyenne, est coaxial à l'un des autres mobi les du rouage. Une construction rappelant celle de la présente invention existe dans des mon tres comportant une seconde au centre dite directe , où le mobile de grànde moyenne et le mobile des secondes sont coaxiaux. Le but de cette disposition connue est de placer l'axe de rotation de l'aiguille des secondes au centre du mouvement sans l'aide d'un mobile supplémentaire. La présente invention diffère de cette construction en ce qu'elle s'applique aux autres mobiles que ceux de grande moyenne et des secondes, même si ceux-ci sont déjà coaxiaux.
Il est évident que les mobiles coaxiaux ne peuvent être consécutifs. Il peut s'agir, par exemple, du mobile dit intermé diaire d'un mouvement huit-jours et de celui de petite moyenne, ou encore de celui de petite moyenne et du pignon d'échappement, celui-ci étant nécessairement le dernier mobile du rouage.
Les avantages de la présente invention sont les possibilités de réduire l'encombrement du rouage en plan, de donner aux mobiles des dimensions suffisantes pour garantir leur ro bustesse, et de laisser la place nécessaire à un échappement de bonne grandeur.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, diverses formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une coupe partielle d'un mou vement d'horlogerie avec seconde au centre dite directe montrant le train d'engrenages complet du barillet à l'échappement..
Les fig. 2 et 3 sont des variantes de mon tage du mobile dit de petite moyenne sur l'arbre du pignon d'échappement. Une cons truction analogue pourrait aussi s'appliquer, dans un mouvement huit-jours, par exemple, au mobile intermédiaire qui serait coaxial à celui des secondes. D'autres combinaisons sont encore possibles, surtout si le rouage est com posé de plus de quatre mobiles.
Le mouvement d'horlogerie suivant la fig. 1, qui est du type un jour , mais qui pour rait toutefois aussi être du type huit jours , comporte un barillet 1, qui transmet sa force à la roue d'échappement 5 par l'intermédiaire des mobiles de finissage suivants : pignon de grande moyenne 2a et sa roue 2, pignon de petite moyenne 3a et sa roue 3, pignon de seconde 4a et la roue 4, et enfin pignon d'échappement 5a solidaire de sa roue 5. Le pignon d'échappement 5a comporte une tige 5b sur laquelle est chassée la roue 5 par l'in termédiaire d'un canon.
La tige 5b porte, entre le pignon 5a et la roue 5, deux renflements circulaires 5c destinés à permettre la rotation libre du pignon coaxial 3a avec un minimum de frottement. Le pignon de seconde 4a porte lui-même une tige 4b, munie du renflement circulaire 4c assurant sa rotation libre avec un minimum de frottement à l'intérieur du pignon de centre 2a percé sur toute sa lon gueur. Le pivotement supérieur de ce pignon de centre se trouve dans la planche du pont intermédiaire 6, appartenant au bâti du mou vement. Dans la fig. 2, la tige 5b du pignon d'échap pement 5a est lisse et ne porte pas de renfle ment circulaire.
Le pignon 3a pivote en sa par tie inférieure dans le coussinet 7a porté par le pont intermédiaire 7 appartenant au bâti du mouvement, et en sa partie supérieure sur la tige 5b par l'intermédiaire du moyeu<I>3b</I> dont il est solidaire et qui porte la roue 3. Ce moyeu est percé d'un trou central ajusté librement sur la tige 5b du pignon 5a. Le moyeu 3b et le coussinet 7a peuvent être confectionnés, par exemple, en métaux, alliages ou pierres.
Dans la fig. 3, le pignon 3a est monté li brement et rotativement sur la tige 5b du pi gnon 5a par l'intermédiaire des deux moyeux 3b et 3c, solidaires de ce pignon. Le moyeu 3b porte la roue 3. Cette disposition permet d'éviter l'emploi d'un pont intermédiaire, puis que la tige 5b et les deux butées qui limitent sa longueur maintiennent les positions radiale et axiale du pignon 3a.
Les éléments limitant axialement et radia- lement la position du premier mobile coaxial peuvent être portés soit partiellement, soit to talement, aussi bien par le second mobile co axial que par le bâti du mouvement.
Clockwork movement The present invention relates to a clockwork movement comprising a motor member, a gear train, an escapement and a regulator member. The cog is made up of at least four moving parts, including the escapement pinion, one of which, said to be central or large, rotates in one hour in the usual time instruments. In specially constructed instruments, for example dividing the day into twenty parts, instead of twenty-four, the duration of the rotation is different, but remains of the same order of magnitude. In instruments with a power reserve of the so-called one-day <B>, </B> type, the large average mobile is the first in the cog. In those of the type said eight days, it is the second.
The principle of the invention lies in the fact that one of these mobiles, which meshes with that of the large average, that is to say driving the pinion or driven by the large average wheel, is coaxial with the one of the other cog mobi les. A construction reminiscent of that of the present invention exists in monitors comprising a so-called direct second at the center, where the large average mobile and the second mobile are coaxial. The aim of this known arrangement is to place the axis of rotation of the seconds hand at the center of the movement without the aid of an additional mobile. The present invention differs from this construction in that it applies to mobiles other than those of large average and seconds, even if these are already coaxial.
It is obvious that the coaxial mobiles cannot be consecutive. It may be, for example, the so-called intermediate mobile of an eight-day movement and that of small medium, or even that of small medium and the escape pinion, this being necessarily the last mobile. of the cog.
The advantages of the present invention are the possibilities of reducing the bulk of the planar train, of giving the moving parts sufficient dimensions to guarantee their robustness, and of leaving the necessary space for an exhaust of good size.
The appended drawing represents, by way of example, various embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 is a partial cross-section of a watch movement with a so-called direct central second showing the complete gear train from the barrel to the escapement.
Figs. 2 and 3 are variants of the assembly of the so-called small medium mobile on the shaft of the exhaust pinion. A similar construction could also apply, in an eight-day movement, for example, to the intermediate mobile which would be coaxial with that of the seconds. Other combinations are still possible, especially if the cog is made up of more than four moving parts.
The clockwork movement according to FIG. 1, which is of the one-day type, but which could however also be of the eight-day type, comprises a barrel 1, which transmits its force to the escape wheel 5 by means of the following finishing wheels: large pinion medium 2a and its wheel 2, small medium pinion 3a and its wheel 3, second pinion 4a and wheel 4, and finally exhaust pinion 5a integral with its wheel 5. The exhaust pinion 5a comprises a rod 5b on which is driven the wheel 5 by means of a barrel.
The rod 5b carries, between the pinion 5a and the wheel 5, two circular bulges 5c intended to allow the free rotation of the coaxial pinion 3a with a minimum of friction. The second pinion 4a itself carries a rod 4b, provided with the circular bulge 4c ensuring its free rotation with a minimum of friction inside the center pinion 2a drilled over its entire length. The upper pivoting of this center pinion is located in the plate of the intermediate deck 6, belonging to the frame of the movement. In fig. 2, the stem 5b of the exhaust pinion 5a is smooth and does not carry a circular bulge.
The pinion 3a pivots in its lower part in the bearing 7a carried by the intermediate bridge 7 belonging to the frame of the movement, and in its upper part on the rod 5b via the hub <I> 3b </I> of which it is integral and which carries the wheel 3. This hub is pierced with a central hole freely adjusted on the rod 5b of the pinion 5a. The hub 3b and the bearing 7a can be made, for example, of metals, alloys or stones.
In fig. 3, the pinion 3a is mounted freely and rotatably on the rod 5b of the pin gnon 5a via the two hubs 3b and 3c, integral with this pinion. The hub 3b carries the wheel 3. This arrangement makes it possible to avoid the use of an intermediate bridge, then that the rod 5b and the two stops which limit its length maintain the radial and axial positions of the pinion 3a.
The elements axially and radially limiting the position of the first coaxial mobile can be carried either partially or completely, both by the second coaxial mobile and by the frame of the movement.