Machine pour appliquer un pigment sur la surface de feuilles successives de papier, carton, tissu, etc. L'invention a pour objet une machine pour appliquer un piament sur la surface clé feuil les successives de papier, carton, tissu, etc., cette machine étant caractérisée par un four nisseur de feuilles à commande intermittente, par une matrice présentant des dépressions sur celle de ses faces contre laquelle une feuille, amenée par le fournisseur à une posi tion située en regard de ladite matrice, est destinée à être fixée par serrage, par des con duits pour amener un pigment sous pression aux dépressions de la face de la matrice et sur la surface de la feuille,
et par des moyens pour retenir la feuille dans une position située immédiatement au-dessous de la matrice pendant un intervalle (le temps prédéterminé après cqie cette feuille a été séparée de la matrice.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet (le l'invention, forme d'exécution comprenant un fournisseur de feuilles intermittent à mouvement alternatif.
La fig. 1 est une vue en élévation laté rale de l'ensemble dlé ladite forme d'exécution. La fig. 2 en est une vue en bout, en regar dant de la droite de la fig, 1.
La fin. 3 en est une vue en plan.
La fig. 4 est une vue en perspective du fournisseur clé feuilles à mouvement alter natif. La fitg. 5 représente, à plus grande échelle, une partie du mécanisme servant à actionner le fournisseur clé feuilles.
La fi,. 6 montre un détail du fournisseur de feuilles, en regardant depuis l'arrière de la fig. 4.
Les fig. 7 et 8 montrent d'autres détails. Les fig. 9 et 10 sont, respectivement, une vue en élévation et une vue en plan, à plus grande échelle, montrant un mécanisme ser vant à serrer une feuille contre une matrice et à appliquer un pigment sur la feuille ainsi fixée.
Les fig 11 et 12 sont des vues de détail. La fig. 13 représente, en perspective, un dispositif servant à maintenir une feuille en position au-dessous de la matrice pendant que le fournisseur de feuilles à mouvement alter natif effectue un mouvement de retour.
Les fig. 14, 15 et 15a sont. des vues en élévation-eoupe de la machine et montrent un mécanisme servant à actionner des pièces mo biles disposées près des côtés opposés clé la machine.
l'a fia. 16 est une coupe horizontale, à plus grande échelle, du mécanisme de coin.. mande.
sur ce dessin, 1 représente un bâti de hase dans lequel sont montées quatre colonnes verticales \? destinées à effectuer des mouve- i::ents clé monte-et-baisse dans (les guides con- vcii ables. Les colonnes 2 sont disposées aux quatre angles d'un rectangle, considéré en plan, et sont reliées par leurs extrémités inférieures à un cadre 3 qui est destiné à être élevé ou abaissé à l'aide de genouillères 4 reliées par paires, sur les côtés opposés de la machine, par des barres 5 (fig.
15a), elles-mêmes reliées par des biellettes à un arbre 154 porté par des leviers 155 pivotant autour d'un axe transversal à la machine, les leviers 155 étant destinés à recevoir des mouvements oscillants à l'aide de biellettes 81 mues par des cames portées par un arbre à cames 69 monté dans la machine.
A leurs extrémités supérieures, les colonnes 2 supportent une structure fermée, en forme de boîte 6, contenant un certain nombre de récipients ouverts 7 destinés à contenir le pigment, et l'intérieur de la boîte 6 est main tenu sous pression par l'intermédiaire d'un tuyau à air comprimé flexible 8. Les colonnes 2 supportent aussi, en un point intermédiaire de leur hauteur, un cadre rigide 9 à la partie inférieure duquel sont reliées deux barres rigides 10 constituant le support d'une ma trice métallique horizontale 11 fixée à la par tie inférieure des barres 10. On se rend compte que la boîte fermée 6, le cadre rigide 9 et la matrice 11 reçoivent un mouvement de monte-et-baisse avec les colonnes montantes et descendantes 2.
La matrice 11, dont une portion est repré sentée sur la fig. 12, présente, à sa partie inférieure, une face usinée sur laquelle sont constituées des dépressions peu profondes et convenablement disposées, 12.
Le corps de la matrice 11 est percé au dos de chaque dépression 12, comme repré senté en 13, et l'extrémité supérieure de chaque ouverture est taraudée pour recevoir l'extrémité filetée inférieure d'un cylindre métallique 14, avec intercalation d'une ron delle de cuir 15. Un tube métallique 16 est monté pour effectuer un mouvement longitu dinal à l'intérieur de chaque cylindre 14, et un corps ou cône de soupape 17, prévu à l'extrémité inférieure de chaque tube 16, prend appui sur un siège constitué par l'extrémité supérieure d'une portion de petit diamètre de l'ouverture 13. Un cuir embouti 18, tournant sa concavité vers le bas, est monté à l'exté rieur du tube 16 et s'ajuste à l'intérieur du cylindre 14.
Entre la face supérieure du cuir embouti 18 (ou une rondelle 19 prenant appui contre ce cuir) et un presse-étoupe de centrage 20 situé au sommet du cylindre 14 est disposé un ressort de compression 21 en tourant le tube 16. Un autre ressort. de com pression 22, entourant le tube 16, prend appui contre un épaulement prévu à ,l'extrémité in férieure de ce tube et contre une pièce coni que coulissante 23 destinée à élargir le cuir embouti 18.
Des ,lumières 24 prévues dans les parois du tube 16 débouchent dans l'espace séparant le tube 16 du cylindre 14 au-dessous du cuir embouti 18.
Chaque tube 16 est relié, par un tuyau flexible 25, à l'un des récipients à pigment 7 contenus dans la boîte 6, et l'on se rend compte qu'un mouvement d'élévation des tubes 16 par rapport aux cylindres 14 per met au pigment de couler jusqu'aux dépres sions 12 prévues dans la face inférieure de la matrice.
Les extrémités supérieures des tubes 16 traversent des ouvertures ménagées dans des barres rigides 26 (fig. 10 et 12) qui sont, à leur tour, fixées à une paire de barres 27 s'étendant dans la direction longitudinale du cadre 9 et .disposées pour effectuer un mou vement de monte-et-baisse, en restant paral lèles à elles-mêmes, dans des guides dudit cadre.
Les extrémités des tubes 16, situées au- dessus des barres 26, sont pourvues d'écrous 16' dont on règle la position sur les tubes, de façon que, à l'état fermé des soupapes, il existe un petit jeu entre ces écrous 16' et les surfaces supérieures des barres 26 (fig. 12).
Les barres 27 présentent, sur leur face inférieure, des surfaces inclinées 28 (fig. 11) qui entrent en contact avec des surfaces incli nées correspondantes 29 prévues sur des barres 30 .disposées pour effectuer des mouve ments coulissants longitudinaux dans le cadre 9. Ces mouvements sont communiqués aux barres 30, dans un des sens, à partir d'un arbre oscillant 31, supporté par le cadre 9, par l'intermédiaire de pattes 32 fixées audit.
arbre et de tiges-poussoirs 33 s'étendant entre lesdites pattes 32 et les extrémités des barres 30 et, clans le sens opposé, par des ressorts de compression 34 prenant appui contre des Lutées fixes 35 du cadre 9 (fig. 14) et contre des pattes 36 prévues à la partie inférieure des barres 30, ces ressorts étant supportés par des tiges de guidage 35' fixées aux butées 35 et traversant les pattes 36.
On se rend compte que, lorsque l'arbre 31 oscille d'une manière qu'on décrira plus loin, les barres 30 reçoivent un mouvement vers la droite de la fig. 9, et les barres 27 s'élèvent pour soulever les barres 26 par rapport au cadre 9; lorsque les écrous 16' sont actionnés par les barres 26, tous les tubes 16 des son- papes à pigment s'élèvent à l'intérieur des cylindres 14 pour permettre au pigment d'être admis aux dépressions 12 de la face de la matrice.
Sur une des extrémités du bâti 1 est monté un plateau de pose 37 (filg. 1, 3, 14 et 15) qui est incliné comme représenté et ca pable de recevoir un mouvement de pivote ment autour d'un axe 3T pour relever et abaisser le bord avant dudit plateau; les feuilles de papier ou autre matière sur les quelles le pigment est destiné à être appliqué sont placées, une à la fois, à la main ou à l'aide de tout dispositif automatique connu ou approprié, sur ce plateau, des organes d'ar rêt ou butées 38 étant prévus près du bord avant dudit plateau pour assurer la mise en position précise d'une feuille sur ce plateau.
Deux guides parallèles 39 sont supportés par le bâti 1, ces guides régnant dans la di rection longitudinale de la machine entre les paires de colonnes 2 situées de part et d'antre de la machine, un fournisseur de feuilles étant destiné à effectuer des mouvements alterna tifs horizontaux sur ces guides 39.
Le fournisseur de feuilles comprend une table métallique lourde 40 (fig. 1 et 2 et 4 à 7) qui est disposée pour glisser sur des galets 41 reposant sur les guides susmen- donnés 39, entre deux positions, clans l'une dlesquelles ladite table est située au-dessous du plateau 37, comme représenté en pointillé sur la fig. 1, et dans l'autre desquelles ladite table est située au-dessous de la matrice 11.
La table 40 présente, à l'extrémité éloi gnée du plateau 37, un prolongement évidé 42 montré clairement sur les fig. 4 et 9, lequel prolongement est venu de fonte avec la table -1.0; les parois latérales 43 de l'évidement sup portent des bras longitudinaux 44 entre les quels sont montés des arbres 45 portant des rouleaux 46 sur lesquels passent des rubans sans fin 47 dont les brins supérieurs sont clans le même plan que la face supérieure de la table 40.
,1 l'une de leurs extrémités, les arbres 45 portent, à l'extérieur d'une des parois 43, des pignons à chaîne 48 sur lesquels passe une chaîne d'entraînement 49 (fi-. 6) -dont. les extrémités sont. fixées à une pièce d'ancrage 50 (fig. 3 et. 6) solidaire du bâti de la ma chine.
Les pignons à. chaîne 48 présentent. des moyeux ù roue libre, la disposition étant telle que, lorsque la table 40 reçoit un mouvement dans un des sens, par exemple vers le plateau de pose 37, les arbres 45 tournent. pour faire mouvoir les brins supérieurs des rubans 47 clans le sens opposé par rapport à la table, alors que, pendant le mouvement de la table 40 dans une direction qui l'éloigne du plateau <B>37,</B> les rubans restent-fixes par rapport. à la table.
Entre les parois 43 et près du bord de la table 40 s'étend aussi un arbre oscillant 51 qui porte des pinces serre-feuille 52 et qui est destiné à recevoir un mouvement d'oscillation à des instants appropriés et. d'une manière qui sera décrite plus loin, de façon que, lorsque la table 40 se trouve au-dessous du plateau de pose 37, ces pinces saisissent le bord menant de la.
feuille de papier reposant sur le plateau et la font passer du plateau sur la surface de la table, et la feuille est entraînée dans le mouvement de la table, alors que, lorsque la table atteint sa position située au-dessous de la matrice 11, les pinces petl- vent être dégagées de la feuille et amenées à une position où elles sont situées au-dessous du niveau de la face supérieure de la table, comme représenté en pointillé sur la fig. 5.
Le dispositif, servant à communiquer à la table 40 et aux pièces y reliées leur mouve ment alternatif, est établi comme suit: Dans le bâti de la machine est montée une crémaillère fixe 53 sur laquelle roule un pignon de crémaillère 54, engrenant à son tour avec une autre crémaillère 55 prévue sur la face de dessous de la table (fig. 2).
La crémaillère 55 située au-dessous de la table 40 est capable d'effectuer des mouve ments coulissants par rapport à cette table, cette crémaillère étant supportée par l'enga gement de ses bords dans des guides 56 fixés à la partie inférieure de la table; la disposi tion est telle que la crémaillère 55 et la table peuvent être soit mutuellement accouplées, la table pouvant alors être entraînée par et avec la crémaillère 55, soit désaccouplées, de faon que la table reste immobile pendant que la crémaillère se meut dans les guides 56. A cet effet, un arbre 57 tourillonne dans des paliers du prolongement de table 42, une des extrémités de cet arbre traversant une des parois 43.
L'arbre 57 porte, montés rigide ment, des cliquets 58 (fig. 5) dont les extré mités sont mobiles dans des ouvertures 59 pra tiquées dans la paroi inférieure du prolonge ment 42 et peuvent venir buter contre les extrémités de fentes 60 pratiquées dans le corps de la crémaillère 55. En faisant osciller l'arbre 57, on peut amener les cliquets 58 à la position représentée en pointillé sur la fig. 5, auquel cas les mouvements qu'effectue la crémaillère 55 vers la droite de cette figure ne sont pas transmis à la table 40. Lorsque la crémaillère 55 occupe la position représentée sur la fig. 5 par rapport à la table 40, l'extré mité gauche de la crémaillère entre en con tact avec une butée convenable 61 (fig. 15a) située au-dessous de la table, celle-ci étant alors contrainte à se mouvoir dans les deux sens avec la crémaillère 55.
Il est facile de se rendre compte que, lorsque la crémaillère 55 et la table 40 sont accouplées, l'amplitude du mouvement alter natif qu'effectue la table sous l'action du pignon -de crémaillère roulant 54 est double de celle dudit pignon sur la crémaillère fixe 53.
La machine est actionnée à partir d'un moteur électrique 62 qui, par l'intermédiaire d'une transmission à courroie, entraîne un arbre 63 monté dans des paliers du bâti de la machine (fig. 1, 15 et 16). Cet arbre 63 est accouplé avec une paire .de roues dentées E4 montées sur les extrémités adjacentes de deux arbres 108 montés à un certain écarte ment l'un de l'autre suivant le même axe et reliés entre eux par un maneton 65 auquel.
est reliée une bielle 66, dont l'autre extrémité embrasse à l'aide d'une chape le pignon de crémaillère 54 et est reliée à l'axe 6 7 dudit pignon. Une roue dentée 68, solidaire d'un des arbres 108, est reliée par des engrenages à un arbre 69 portant une série de cames montées rigidement et servant à actionner en synchronisme des éléments faisant partie de la machine.
Dans le cas représenté, l'arbre 69 fait un tour pour deux tours des arbres 108.
En fonctionnement, l'arbre 63 fait tourner les roues dentées 64 et, étant donné que les cliquets 58 sont en prise avec la crémaillère 55, comme représenté en traits pleins en fig. 5, la table vient occuper la position située au-dessous du plateau de pose, comme repré senté en pointillé sur la fig. 1, ce plateau recevant un mouvement de pivotement qui relève son bord avant pendant ce mouvement ci- ledit plateau s'abaissant lorsque la table est en position au-dessous de lui. Pendant une partie au moins .du mouvement de la table vers cette position, les pinces 52 occupent la position dans laquelle elles sont situées au dessous du niveau du sommet de cette table.
Elles sont retenues dans cette position par L'engrènement d'une roue dentée 78 calée sur l'extrémité de l'arbre 51 avec un secteur denté 70 (fig. 8 et 14) porté par une des extrémités d'un levier 71 pivotant sur le côté extérieur d'une des parois 43 du prolonge ment de la table, l'autre extrémité du levier i 1 portant un galet 72 qui roule sur la face de dessous d'une barre horizontale 73 s'éten dant dans la direction longitudinale sur un des côtés de la machine.
La barre 73 est destinée à effectuer des mouvements de monte-et-baisse en restant parallèle à elle-même, cette barre étant reliée aux bras correspondants de deux leviers cou dés similaires 74 pivotant similairement sur la machine. Ces leviers 74 sont contraints à se mouvoir à l'unisson par une bielle 75 et ils peuvent recevoir un mouvement oscillant, à l'aide d'une autre bielle 76 et d'un levier 77, à partir d'une came portée par l'arbre à cames 69, pour effectuer l'élévation ou l'abaissement de la barre 73.
Au moment où la table 40 est sur le point. de terminer son mouvement vers la position décrite ci-dessus au-dessous du plateau clé pose, ladite came agit de façon à soulever la barre 73, et le levier 71 est mis à même de pivoter en même temps que l'arbre à pinces 51 est mis à même de tourner sous l'influence d'un ressort. spiral 79 situé à l'une des extré mités dudit arbre (fig. 4), et à l'instant où la table atteint l'extrémité de sa course, les pinces viennent à la position voulue pour serrer contre la surface de la table le bord menant de la feuille de papier reposant sur le plateau de pose maintenant abaissé.
Les butées 38 prévues au bord du pla teau 37 sont disposées de telle sorte que le bord menant de la feuille de papier fasse lé gèrement saillie au-delà du bord de la table 40. Le mouvement de pivotement vers le haut et vers le bas du plateau 37 est transmis à ce plateau par une tringlerie 80 (fig. 14) à par tir d'une came de l'arbre à cames 69, et cette tringlerie sert aussi à élever la butée 38, après que le plateau a été abaissé, de façon à écar ter cette butée (lu chemin de la feuille clé pa pier. Après l'élévation de la butée 38, le mou- vemeut dle la table 40 dans une direction qui l'éloigne du plateau 37, conjointement avec la feuille dle papier, commence.
Ce mouvement continue jusqu'à ce que la table sur laquelle repose la feuille de papier arrive au-dessous de la matrice 11. Comme l'entrainement des roues dentées 64 est con tinu, il est nécessaire, pour que la table 40 et la feuille qu'elle supporte puissent rester sta tionnaires au-dessous de ladite matrice, de supprimer l'accouplement entre cette table et la, crémaillère 55.
A cet effet, l'extrémité de l'arbre 57 qui porte les cliquets d'accouplement 58 est pour vue d'un levier 88 portant un galet 89 qui, lorsque la table 40 est située au-dessous de la matrice, entre en contact avec la face supé rieure d'un des bras d'un levier coudé 90 (fig. 4, 7 et 15a) monté pour pivoter sur le bâti de la machine. Ce levier 90 est destiné La recevoir un mouvement d'oscillation, grâce à une biellette 91 et à un levier 92 (fig. 15), à partir d'une came de l'arbre à cames 69, ledit levier faisant alors à son tour pivoter le levier 88 et l'arbre 57 pour dégager les cliquets d'accouplement 58 des fentes de la ,crémaillère 55.
Celle-ci est ainsi rendue libre (le coulisser dans les guides prévus sur 1a face de dessous de la table 40.
Pour éviter le mouvement possible de la table 40, par exemple comme résultat de son frottement avec la crémaillère, une barre for- niant loquet 93 est prévue sur la machine, cette barre pivotant en 94 et présentant, à son extrémité libre, une saillie 95 destinée à entrer en contact avec la face de dessous .du levier 90, ladite barre étant sollicitée vers le linut par un ressort 96,
de telle manière que l'extrémité relevée 97 de cette barre ou lo quet 93 s'engage dans une entaille de la table 4-0 lorsque le levier 90 est amené à la position où doit s'effectuer le désaccouplement entre la table et la crémaillère 55, comme décrit précédemment.
Pendant le mouvement de la table 40 vers la matrice, les colonnes 2 commencent à se mouvoir vers le bas dans leurs guides, en. rai son du redressement des genouillères 4. Ces ,genouillères sont. actionnées à l'aide des biel- lettes 5, d'un arbre 154 et d'une biellette 81, cette dernière recevant son mouvement de cames portées par l'arbre 69 d'une manière qu'on décrira plus loin.
Le mouvement des colonnes 2 vers le bas continue jusqu'à. ce que la face de la matrice 11 soit venue s'appliquer fermement sur la feuille de papier reposant sur la table 40 qui, à l'instant envisagé, est venue au repos et a été verrouillée en position au-dessous de la matrice de la manière pré cédemment décrite.
La feuille de papier est maintenant prête à recevoir le pigment.
Pour permettre la fourniture du pigment, les tubes 16 de toutes les soupapes situées au dos de la matrice 11 reçoivent un mouvement d'élévation de l'arbre oscillant 31, de façon à faire mouvoir les tiges-poussoirs 33 et les barres 30 pour élever les barres 27 et 26 de la manière précédemment décrite, l'oscillation de l'arbre 31 étant effectuée par l'engagement de l'extrémité d'un cliquet 83 prévu à l'extré mité d'un levier pivotant 84 à commande par camne dans une entaille d'une patte 85 soli daire de l'arbre 31 (fig. 9). Le levier 84 est actionné au moment voulu par une biellette 86 et un levier 87 à partir d'une came de l'arbre à cames 69 (fig. 14).
Le pigment s'écoule alors sous pression des récipients 7 par les conduits 25,à travers les ouvertures commandées par les soupapes 17 et à travers les conduits du corps de la ma trice, et arrive à l'intérieur des dépres sions 12.
Après un intervalle de temps donné, dé terminé par la came qui commande le levier 84, l'arbre 31 oscille en sens inverse, sous l'action des ressorts de rappel 34, et les sou papes à pigment se ferment. Les colonnes 2 reçoivent alors un mouvement d'élévation et la feuille de papier, sur laquelle le pigment a été appliqué dans des zones nettement déli mitées par les contours des dépressions de la face de la matrice 11, se sépare de cette face et repose sur la table.
Une série de petits poussoirs 11', soumis à la pression de ressorts, sont disposés dans des trous de la matrice 11 pour repousser la. feuille à l'écart de la face de la matrice lors que celle-ci s'élève.
Les pigments sont. habituellement d'une nature collante ou visqueuse, et l'on constate due, lorsque la feuille de papier ou autre ma- tière se sépare de la matrice, des filets de ces pigments se forment entre la matrice et le papier et des gouttes adhèrent à la matrice elle-même, puis tombent sur le papier. Il de vient donc indispensable de maintenir le pa pier dans sa position exacte au-dessous de la matrice pendant un intervalle de temps propre à permettre à ces gouttes ou filets de tomber sur les zones correctes.
Ce résultat est assuré sans perte de temps et sans que ceci diminue en rien la produc tion, en raison du fait que la table 40 du fournisseur de feuilles est mise à même de revenir vers le plateau de pose pendant cet intervalle de temps en vue de la réception de la feuille suivante.
Peu de temps après que la feuille a été serrée d'une manière efficace entre la table 40 et la matrice 11, la barre horizontale 73 reçoit un mouvement vers le bas par sa came de commande, et les pinces 52 sont actionnées de façon à pivoter pour venir à la. position située au-dessous .du niveau .de la surface de la table 40, comme représenté en pointillé sur <B>1</B>1 fig. 5.
Dans le but de retenir la feuille de papier en position au-dessous de la matrice après que celle-ci a été élevée, il est prévu un dispositif en forme de berceau 160 représenté sur la fig. 13. Ce dispositif 160 s'étend en travers de la machine et est suspendu par deux bras 161, , de manière à pouvoir osciller autour dan axe horizontal 162 monté dans des consoles fixes de la machine,
entre .les .deux positions représentées en traits pleins et en pointillé sur la fi-. 9, à l'aide d'une tringlerie (à biellette 163 et à levier 164) commandée par une came de l'arbre 69 (fig. 14). Entre les extrémités du berceau 160 sont disposées deux broches parallèles 165 reliées entre elles par des engrenages pour tourner à. l'unisson, comme indiqué en 166, et sur lesquelles sont fixés des doigts 167, 168 destinés à constituer des pinces composées chacune d'une paire d'éléments de serrage coopérants. Des ressorts 99 relient entre eux des bras 100 solidaires des broches 165 et.
tendent à faire tourner ces dernières de façon à refermer les pinces 167, 168, comme représenté sur la fig, 13.
Une des broches 165 porte, à son extré mité, à l'extérieur du berceau 160, un levier 101 portant un galet 102 à son extrémité. Sur un pivot fixe 103 (fig. 14) du bâti de la machine est monté un levier coudé 104 destiné à recevoir un mouvement de pivotement d'un angle déterminé à l'aide d'une biellette 105 et d'un levier 106,à partir d'une came 107 por tée par un arbre à cames 108 relié par des engrenages à l'arbre à cames 69.
Avant le mouvement de la matrice 11 vers le haut, les pinces 52 ayant été amenées par pivotement au-dessous de la surface de la table 40, comme précédemment décrit, le ber ceau 160 pivote dans le sens lévogyre autour de son axe 162 et, pendant ce mouvement, le galet 102 roule sur le bord d'un des bras du levier 104, (le sorte que les broches 165 tour- tient pour ouvrir les pinces composées des doigts 167. 168, la pièce 160 venant au repos avec les doigts 167 situés au-dessus du bord menant de la feuille de papier qui fait saillie au-delà du bord de la table 40 et avec les doigts 168 situés au-dessous dudit bord.
Le levier coudé 104 reçoit maintenant un mouvement de pivotement pour abaisser le galet 102 du levier 101, et les pinces 167, 168 sont mises à nménme de serrer le bord de la, feuille de papier entre elles, de sorte qu'elles maintiennent la feuille dans la position qu'elle occupe au-dessous de la matrice après que celle-ci a été élevée.
Aussitôt que la matrice commence à s'éle ver, le levier coudé 90 pivote pour dégager le loquet 97 (le la table 40, et la crémaillère supérieure 55, qui occupe maintenant une po sition appropriée au-dessous de la table 40, s'accouple de nouveau avec cette dernière en raison de la chute des extrémités des cliquets portés par le prolongement de la table dans les tentes 60 de ladite crémaillère supérieure.
La table 40 recule alors avec la crémail lère 55) jusqu'à la position située au-dessous dlu plateau de pose de nouveau relevé, après quoi ce dernier pivote de nouveau vers le bas, et les pinces<B>52</B> portées par la table exercent vue action de serrage sur le bord menant dle la feuille de papier suivante.
Pendant ce mouvement vers la position située au-dessous du plateau de pose, la table 40 entraîne dans son mouvement le prolonge ment et les rubans sans fin 4 7 et, pendant le mouvement effectué dans cette direction, les arbres 45 sont mis en rotation par la chaîne 49, de sorte que les brins supérieurs des ru bans sont entraînés dans la direction qui les éloigne de la table, la disposition étant telle qu'il ne s'effectue aucun mouvement de glisse ment relatif entre les rubans et la feuille, celle-ci restant par conséquent immobile.
Au moment où la table 40 commence son mouvement d'entraînement suivant vers la matrice, le berceau 160 pivote autour de son pivot dans le sens dextrogyre, les doigts de serrage<B>167,</B> 168, continuant moriientanément à serrer la feuille pour lui communiquer un mouvement initial dans la direction du mouve ment de la table 40.
Les pinces 167, 168 sont alors ouvertes comme résultat du pivotement du levier coudé 10.1 et du levier 1.01 et s'éear- tent du chemin de la feuille, qui repose main tenant sur les rubans 1-7. Dans cette direction du mouvement de la table, les arbres 45 ne reçoivent aucune rotation de la chaîne 49 en raison de la, disposition des pignons de chaîne à roue libre -18, de sorte que la feuille sur la quelle le pigment a été appliqué est.
entraînée à l'écart de la position qu'elle occupait au- dessous de la matrice 11 à la vitesse du mou vement de la table pendant que la feuille sui vante est amenée en position au-dessous de la matrice et que le cycle décrit des opérations se répète. La feuille traitée peut, être enlevée des rubans 4 7 à la main ou peut rester sur ces rubans pendant. toute la durée d'un nou veau mouvement de va-et-vient complet du dispositif fournisseur, de telle sorte qu'elle se trouve transférée à l'écart. des rubans et ame née, par exemple, sur un transporteur appro prié, non représenté.
Il est bien entendu que la table 40 peut être maintenue débrayée de la crémaillère su périeure pendant un mouvement ou tout nombre désiré de mouvements de va-et-vient de cette crémaillère, ce résultat étant obtenu à l'aide d'engrenages de rapports de trans mission appropriés entre les arbres 69 et 108.
Il est bien entendu, en outre, que des dis positifs de succion ou similaires peuvent être utilisés en remplacement des pinces mécani ques décrites précédemment pour fixer les feuilles à la table coulissante 40 et maintenir la feuille au-dessous de la matrice pendant que la table est en mouvement.
La machine comprend aussi des moyens grâce auxquels le mouvement de la matrice 11. vers la table 40 et l'ouverture des soupapes de libération du pigment ne s'effectuent pas lorsque la table qui se meut jusqu'à une posi tion située au-dessous de la matrice ne supporte pas une feuille de papier, afin que le pigment ne soit pas déposé sur la surface de la table.
Les moyens prévus à cet effet sont repré sentés sur la fia. 15. La biellette 81, qui actionne les genouillères 4, est reliée à l'in des bras 109 d'un levier à deux bras monté pour pivoter autour d'un axe fixe 110, qui constitue l'axe d'un levier à deux bras à com mande par came 82, le second bras 111 de ce levier portant un cliquet pivotant 112. Ce cli- quet est destiné à reposer, sous la traction d'un ressort léger 112', avec son extrémité de travail appliquée contre une surface de butée constituée par une entaille 113 pratiquée dans un des bras du levier 82.
Sur un autre arbre 115 est monté un levier 116 dont un des bras porte un galet 117 des tiné à être actionné par une came de l'arbre 69, l'autre bras supportant un cliquet oscillant 118. Ce cliquet présente, sur sa face de des sous, un épaulement 119 destiné à entrer en prise avec une goupille 120 portée par un autre levier 121 oscillant sur l'arbre 115. Le levier 121 est relié par une biellette 122 à un levier 123 pivotant en 124 et dont l'extrémité libre peut entrer en contact avec un galet 125. porté par le cliquet 112 pour faire osciller ce cliquet et le dégager de la butée 113.
Le levier 116 est destiné à recevoir un seul mouvement de pivotement d'une came de l'arbre 69 à chaque cycle de travail de la ma chine, et le cliquet 118 porté par ce levier tend à venir par gravité à la position clans laquelle l'épaulement 119 entre en prise avec la goupille 120 du levier 121. Toutefois, pen dant le fonctionnement normal, un galet 126 porté par le cliquet 118 (fig. 15) repose sur le bord d'un levier pivotant 127 dont une des extrémités est chargée d'un poids 128, de telle manière qu'il tend à maintenir l'épaulement du cliquet 118 dégagé de la goupille 120. Le poids 128 repose sur l'extrémité supérieure d'une tige 129 et tend à repousser cette tige vers le bas.
On se rend aisément compte que si la tige 129 reçoit une poussée vers le haut, le levier 127 pivotera en surmontant l'action de la pe santeur et le cliquet 118 cessera d'être sup porté par le levier 127, mais reposera par son bord inférieur sur la goupille 120 et, à un certain moment du mouvement du levier 116, l'épaulement 119 entrera en prise avec.
la gou pille 120, de sorte que le levier 121 sera ac tionné par le levier 116 et entraîné dans le mouvement de ce dernier pour communiquer une poussée à la biellette 122, en faisant ainsi pivoter le levier 123, ce qui fait pivoter le cli- quet 11.2 dans le sens dextrogyre autour de son pivot, en antagonisme à l'action du ressort 112', de façon à dégager l'extrémité dudit cli- quet de l'entaille 113 du levier 82. Par consé quent, le mouvement. suivant qu'effectue le levier 82 soiLs la commande de sa came n'est.
pas transmis au levier 111, et les genouillères, les colonnes 2 et les pièces portées par elles restent stationnaires. Comme le cadre 9 reste immobile, le mouvement de pivotement sui vant du levier 84 actionnant les soupapes à pigment. ne provoque pas le contact entre le cliquet. 83 et la patte 85, de sorte que les soLi- papes ne sont pas actionnées.
Le mouvement de la .tige 129 vers le haut. est destiné à se produire chaque fois que la table 40 est sur le point de s'éloigner de la position qu'elle occupe au-dessous du plateau 37 sans supporter une feuille de papier. A cet effet, il est prévu sur un des côtés du plateau 37 (fig. 15), une console 132 sur laquelle est monté un levier pivotant 133 disposé au-dessus dudit plateau. Sur l'extrémité inférieure da levier 133 pivote un doigt 134 dont l'extré mité inférieure est destinée à coulisser dans la direction longitudinale du plateau à l'ali gnement d'ume fente 135 dudit plateau.
L'ex trémité supérieure de ce levier est reliée par une tringle 136 à un levier pivotant 137 qui est destiné à effectuer pendant chaque cycle de travail un double mouvement de pivote ment, alternativement dans un sens et en sens inverse, sous l'action d'une came 138 agissant dans un des sens et d'un ressort 139 agissant dans le sens opposé. U n autre levier 140 pivote en 141 sur le bâti de la machine et porte un galet 142 destiné à rouler sur une came en taillée 143. Le levier 140 est sollicité vers la came par un ressort 144, mais l'extrémité libre <B>(le</B> ce levier déborde sur l'extrémité supé rieure du levier 137 lorsque ce dernier a été déplacé jusqu'à sa position limite en pivotant dans le sens dextrogyre, comme représenté en pointillé sur la fig. 15.
L'autre extrémité du levier 140 est reliée par une tringle 145, un levier coudé 146 et une autre tringle 147 à un levier pivotant 131 relié à la tige 129.
Lorsqu'une feuille de papier est alimentée d'une manière normale sur le plateau de pose, l'extrémité inférieure du doigt 134 glisse libre ment sur la surface de cette feuille lorsque le levier 137 pivote dans le sens dextrogy re sous l'action du ressort 139. L'extrémité supérieure du levier 137 vient, par conséquent, se placer au-dessous de l'extrémité du levier 140, dont la chute est ainsi empêchée lorsque la partie entaillée de la came 143 vient en regard du galet 141.
Si le plateau 37 n'a pas reçu de feuille de papier, le doigt, dans son mouvement vers le bord dudit plateau, tombe dans la fente 135, de sorte que son mouvement coulissant est arrêté et qu'il empêche ainsi le levier 137 d'effectuer son mouvement entier dans le sens dextrogyre sous l'action du ressort 139. Il en résulte qlue le levier 140 pivote sous l'action du ressort 144 lorsque l'entaille de la came 143 vient en regard du galet 141 et que, par suite, la tringle 145, le levier coudé 146 et la tringle 147 se meuvent pour actionner le le- vier 131 et dégager le cliquet 112 de l'entaille 113, comme précédemment décrit, de sorte que la matrice ne s'abaisse pas et que les soupapes à pigment ne sont pas actionnées, la table 40 effectuant un mouvement de va-et-vient à vide.
La mise en place d'une feuille de papier sur le plateau de pose a polur effet clé dégager le doigt 134 de la fente 135, le fonctionnement normal de la machine étant de ce fait rétabli. Une butée 148 (fig. 15a), prévue à l'extrémité de la tringlerie de commande des genouillères, entre en contact avec une butée 149 portée par le bâti de la machine pour qu'on soit, sûr que, même dans le cas où la matrice et d'autres pièces à mouvement. de monte-et-baisse rece vraient. indépendamment un mouvement vers le bas, par exemple à la main, lorsqu'on effec tue des réglages, le cliquet 112 puisse toujours retomber en prise avec l'entaille 113 si cela est nécessaire.
En outre, le cliquet 83 porté par le levier 84 actionnant les soupapes d'admission de pig ment est, disposé de faon que ses mouvements de pivotement, dextrogyre sur ledit levier s'ef fectuent en antagonisme à l'action d'un res sort, de sorte que, dans le cas où ledit cliquet occuperait sa position d'ouverture des sou papes et où les colonnes à mouvement vertical et les pièces portées par ces colonnes seraient déplacées vers le bas, le cliquet puisse fléchir élastiquement jusqu'à ce que le levier 84 soit actionné.
Un levier à main 31' (fig. 9) est prévu pour permettre de faire pivoter l'arbre 31 à. la main à tout instant, notamment lorsque la machine est au repos, par exemple pour dé gager les soupapes.
Une pédale 150 est prévue sur le levier 131 pour permettre au cliquet de transmission d'être débrayé à. tout. instant par un opéra teur, et un levier à loquet 1.51 pivotant sur le levier 131. est aussi prévu et destiné à. en trer en. prise par un épaulement 152 avec une goupille 153 pour retenir le cliquet 1.12 dé brayé et empêcher ainsi la matrice de se mou voir vers le bas pendant toute période dési rée pendant que la table se ment. Des moyens sont prévus pour permettre de régler la position de la matrice et des autres pièces à mouvement de monte-et-baisse, de faon à faire varier la poussée exercée par la matrice sur le papier ou autre feuille repo sant sur la table 40.
A cet effet, le cadre 3 prévu aux extrémi tés inférieures des colonnes 4 supporte quatre douilles rotatives 169 dans lesquelles sont vis sées les extrémités inférieures desdites co lonnes.
Les douilles 169 portent chacune extérieure ment un pignon hélicoïdal, et ces divers pi gnons sont destinés à être mis en rotation à l'unisson par une roue dentée portée par un arbre 170 tourillonnant dans des paliers du cadre mobile 3 et pourvu d'une manivelle 171.
Cette disposition permet de régler exacte ment la distance qui sépare la matrice 11 du cadre 3 et, par ce moyen, le contact plus ou moins intime établi entre la matrice et la table après le mouvement de la matrice vers la sur face de cette table.
Dans la pratique, il sera ordinairement dé sirable de prévoir un matelas légèrement élas tique, tel qu'une ou plusieurs feuilles de pa pier, entre la surface de la table 40 et la feuille de papier ou autre matière destinée à recevoir le pigment.
Dans la disposition décrite ci-dessus, la table coulissante 40 constitue le support de la feuille lorsqu'elle est soumise à la pression d'une matrice à mouvement de monte-et- baisse 11.
Selon une variante, la table peut présenter une ouverture, ou bien une portion de cette table peut être disposée pour effectuer des mouvements de monte-et-baisse, et un plateau presseur à mouvement de monte-et-baisse peut être prévu au-dessous de la table pour venir au contact de la feuille en passant à travers ladite ouverture de la table, ou pour entrer en contact avec la face de dessous de la por tion mobile de la table, de façon à. soulever la feuille pour l'appliquer contre la matrice.
En pareils cas, la matrice peut être main tenue stationnaire, mais, de préférence, on la dispose de façon qu'elle se meuve aussi vers la feuille, afin qu'il ne se produise qu'un léger écart avec la ligne droite pendant le passage d'une feuille de la pile d'alimentation à l'or gane recevant les feuilles finies.
Au lieu d'une table à mouvement alterna tif, comme dans l'exemple précédemment dé crit, on peut utiliser un mécanisme fournis seur de feuilles intermittent établi sous forme d'organes de serrage portés par des chaînes sans fin auxquelles -an mouvement d'entraîne ment intermittent est communiqué pour effec tuer les opérations d'entraînement des feuilles.