]Planche à dessin. L'intérêt que présente, pour de nom breuses professions et la plupart des corps de métier, ur -# planche à, dessin de dimen sions réduites, susceptible d'être utilisée en tous lieux et facilement transportable, n'échappe à personne. Un tel instrument peut en effet servir aussi bien à l'élaboration de croquis, graphiques ou projets en dehors du bureau d'étuc :#s qu'au dessin de pièces ou de parties d'un projet dont le plan général est en préparation sur la planche principale.
Pour ren ire de tels services, une petite planche à c--ssin n'en doit pas moins possé der des qualités bien définies, telles que; en combrement et poids réduits, grande mania bilité alliée à une précision suffisante et à des perfectionnements qui assurent au des sinateur des aides susceptibles de faciliter son travail et d'en abréger la durée.
Ces qualités ne semblent pas avoir été, ,jusqu'ici, réunies dans les instruments qui se trouvent dans le commerce.
Les planches en bois d'épaisseur cou rante sont: lourdes, même si elles sont assez petites pour être transportables. Elles im posent la fixation du papier au moyen de punaises ainsi que l'emploi d'un té et par conséquent d'un support adéquat qui ne gêne pas le déplacement de cet instrument. Si de telles planches ne sont pas munies d'un ap pareil à dessiner,- elles ne se prêtent -guère au travail précis et rapide. Si, par contre, elles sont pourvues d'un tel appareil (paral lélogramme) qui permet une bonne exécu tion des dessins, leur poids en est accru et leur maniabilité,diminuée en raison de la déli- catesse de ces appareils, dont le prix de re vient est, par surcroît, toujours assez élevé.
De petites planches minces, en contre plaqué, par exemple, tout en offrant la ma niabilité désirée, ne se prêtent pas bien au dessin rapide ni au dessin précis. En effet, ces planches présentent les mêmes inconvé nients que les planches ordinaires épaisses, à savoir: imperfection et mauvais équerrage des arêtes. De plus, elles manquent en géné ral de rigidité.
La planche à dessin objet de la présente invention élimine les inconvénients cités, par le fait qu'elle comporte un corps constitué par un support rigide en matière légère pré sentant au moins une surface plane et coni- portant sur deux bords contigus des guides de précision faisant saillie sur au moins celle de ses faces qui est plane.
Le dessin annexé représente, schématique- ment et à titre d'exemple, une forme d'exé cution de l'objet de l'invention, ainsi que des variantes de détails.
La fig. 1 en est une vue de face, et La fi-. 2 une vue en coupe; Les fig. 3 à 6 sont des vues de détail. Les exigences essentielles, soit la légè reté et la rigidité, sont satisfaites par un corps 1 formé d'une feuille en matière lé gère (par exemple métal léger, matière pres sée ou moulée, bois spécial, etc.), qui consti tue la planche proprement dite. Sur cette feuille, des guides de précision 2 font saillie sur deux de ses bords contigus et encadrent deux de ses côtés. Ces guides 2 peuvent être venus d'une pièce avec la feuille constituant le corps ou être fixés sur celui-ci par tout moyen mécanique connu.
Selon une forme d'exécution préférée, les guides 2 sont pla cés à anale droit l'un par rapport à l'antre et constituent ainsi une équerre de précision.
La rapidité et la. précision du dessin sont assurées par cette même équerre d'encadre ment dont les branches sont profilées de ma nière à. guider aisément le déplacement d'une petite équerre de dessinateur. Il est ainsi fa- Bile de tracer rapidement des lignes respec tivement parallèles à. ces branches sans se servir de té., ou de tracer des lignes paral lèles entre elles ou des hachures selon l'an gle aigu d'une équerre simple ou l'angle déterminé par une équerre à quadrant.
Pour faciliter et simplifier les opérations, la, face de l'équerre d'encadrement peut être divisée, par exemple, en millimètres, pouces, ou toute autre unité de mesure ou de calczzl - (division en logarithmes, par exemple). Cette division peut être gravée ou imprimée sur la face de l'équerre d'encadrement, mais peut aussi être prévue sur des réglettes rapportées 3 (fig. 6) ou sur une mince équerre divisée fixée sur l'équerre d'encadrement.
Ces règles divisées peuvent être appli quées et maintenues sur la face des guides 2 au moyen de vis ou autres dispositifs con nus. Le profil des guides 2 peut être rectan gulaire. carré, oii présenter tout autre section désirée, mais comportant une face 6 destinée à guider une équerre de dessinateur.
Les fig. 3 et 4 montrent en coupe (les pro fils comportant un logement pour une règle divisée 3.
On pourrait aussi prévoir un profil pré sentant une rainure dans laquelle s'engage et est pincé le bord de la feuille 1.
11 va de soi que deux ou plusieurs sy s- témes de mesures pourraient être combinés sur de telles équerres ou réglettes divisées, et que ces étlizerres ou réglettes peuvent être prévues et. fixées au moyen de tout dispositif connu de manière à être interchangeables sur une même planche à dessin, ou encore de ma nière à coulisser pour permettre des lectures :pédales.
Il est en général difficile de faire coïn cider exactement l'arête d'une équerre de dessinateur avec une division quelconque d'une réglette divisée, par le fait que l'angle droit d'une équerre de dessinateur est tou jours émoussé et ne peut être conservé vif.
Afin d'éviter que le dessinateur soit obligé < l'établir, au coup d'ceil, le raccordement de la division choisie sur la réglette avec l'arête de l'équerre, on peut, comme représenté, faire déborder légèrement l'échelle divisée de l'équerre d'encadrement vers l'intérieur de la planche, afin de permettre à l'équerre de dessinateur de s'insérer entre la, planche et l'échelle divisée et de glisser sous le saillant de celle-ci (fib. 3 et 4).
Dans ces conditions, il devient aisé de mettre la partie vive de l'arête de l'équerre de dessinateur dans le prolongement exact de l'une quelconque des divisions de la règle prévzzes sur l'équerre d'encadrement. l'angle toujours plus ou moins arrondi de l'équerre de dessinateur se trouvant dérobé à la vue du di,ssinateur. La fixation du papier peut se faire ins tantanément, soit par une pince d'angle, se fixant à l'angle opposé à l'équerre d'encadre ment, soit par tout autre dispositif connu permettant de pincer le papier en un ou plu sieurs points quelconques de la planche.
Pour maintenir la feuille de dessin sur la planche et empêcher son soulèvement, on peut prévoir, comme représenté à la fig. 5, des guides présentant en coupe un évidement 4 à leur base, dans lequel le bord de la feuille peut venir s'engager.
L'un des avantages principaux d'un tel instrument résidant dans sa mobilité, il con vient d'assurer au papier, crayons, équerre de dessinateur et autres accessoires destinés à son emploi, la même facilité et sécurité de transport. Dans ce but, on peut prévoir soit un compartiment à papier (non représenté) s'adaptant au moyen de pinces ou autre dis positif connu au dos de la planche ou faisant corps avec celle-ci, soit un compartiment à papier s'adaptant sur la face de la planche, soit encore une enveloppe, ou, selon les cas, une coquille enfermant complètement la planche à dessin.
On peut aussi prévoir une planche à des sin constituée par un support en forme de boîte comportant deux parois latérales conti guës de plus grande hauteur, et présentant, à la hauteur du niveau supérieur des deux autres parois, une rainure destinée à. recevoir et #à pincer les bords d'un couvercle qui cons titue la planche proprement dite, les parties de la boîte situées au-dessus du couvercle constituant une équerre de précision.
Le couvercle peut être maintenu en posi tion à l'aide de tout dispositif connu, par exemple au moyen d'une goupille amovible logée dans l'angle de la boîte opposé à l'équerre de précision.
Enfin, lors de la fabrication d'une plan che à dessin du type décrit, il -est aisé de ménager des emplacements destinés à rece voir des inscriptions devant rester lisibles d'une manière durable, comme par exemple les groupes de formules et aide-mémoire principaux, dont ont @à se servir les gens de métier.
De ce qui précède, on peut aisément se rendre compte qu'une planche à dessin du type décrit satisfait à toutes les exigences désirées pour permettre son emploi en tous lieux et toutes circonstances, tout en permet tant un dessin suffisamment précis, pour pouvoir être utilisée comme planche à dessin auxiliaire, par exemple pour effectuer rapi dement et de façon exacte des dessins, plans et projets de format restreint.
Dans le but de permettre l'emploi d'une feuille très mince pour le corps 1, en vue de réaliser une planche à. dessin très légère mais qui soit néanmoins rigide, on peut, comme indiqué aux fig. 1 et 2, prévoir une nervure 5 au dos de la planche au moins sur les bords opposés à ceux munis des guides '2.
Il est évident qu'on pourrait prévoir au dos de la planche encore d'autres nervures, par exemple des nervures en croix, en biais, ou parallèles à l'un des bords. Ces nervures peuvent évidemment être prévues de manière à former les cloisons des différents casiers désirés, ceux-ci pouvant être fermés au moyen, par exemple, d'un couvercle à glis sière, les glissières pouvant être prévues dans les nervures prévues sur les bords de la planche.