Appareil pour la commande automatique des jeux d'un orgue ou instrument analogue. La présente invention se réfère à la com mande des jeux dans les orgues.
On sait que les orgues comportent plu sieurs jeux de tuyaux sonores, chaque jeu présentant un timbre qui lui est propre (trompette, flûte, ete.). L'organiste doit donc. par le moyen de tirettes ou boutons, choisir à, chaque instant le jeu voulu. Dans les or gues à grand nombre de jeux, cette man#u- vre devient tellement compliquée qu'elle exige un aide, uniquement occupé à suivre la mu sique et à manoeuvrer les tirettes ou boutons des jeux au moment voulu.
Il a été déjà proposé de remédier à cet état; de choses en commandant les jeux par un mécanisme automatique obéissant à un carton perforé. Mais les appareils connus du genre en question sont encombrants et ils exigent une laborieuse préparation du carton, sans possibilité de vérifier celui-ci au cours de ce travail.
L'appareil suivant l'invention est carac térisé en ce qu'il comporte en combinaison un ensemble de poinçons perforateurs à com mande par touches et un mécanisme de lec ture du carton perforé avec avance de celui-ci pas à pas sous l'action d'un organe de com mande.
De préférence, les poinçons sont disposés près du mécanisme lecteur et ce dernier com mande des voyants lumineux individuels de telle sorte que, chaque fois que l'organiste a perforé une combinaison, il peut instantané ment la vérifier en faisant reculer le carton de manière à amener la série de perforations réalisée au droit du mécanisme lecteur.
De préférence également, les poinçons sont en outre réalisés de telle manière qu'ils perfo rent des ouvertures allongées un peu plus longues que le pas d'avancement du carton, si bien que, lorsqu'un jeu doit rester en ser vice durant deux combinaisons suécessives, les deux perforations correspondantes se re joignent, le jeu ne subissant aucune interrup tion, même très rapide, au moment précis du passage de la première combinaison à la sui vante. Le dessin annexé, donné à titre d'exem ple, se rapporte à une forme d'exécution de l'appareil selon l'invention.
Fi-. 1 en est une vue en perspective mon trant l'appareil prêt à être utilisé.
Fig. 2 est une vue de la face arrière. Fig. 3 est une vue de côté avec enlève ment de la paroi pour laisser apercevoir le mécanisme d'avance.
Fig. 4 est une vue de l'autre côté, avec enlèvement des parois, laissant voir le méca nisme de blocage du retour en arrière.
Fi-. 5 est une vue séparée du chariot mo bile portant le carton perforé.
Fi-. 6 est une vue séparée du mécanisme d'avance du chariot.
Fi-. 7 et 8 indiquent schématiquement le fonctionnement de l'ancre d'échappement de celui-ci.
Fi-. 9 est une coupe partielle montrant le débrayage de l'avance < lu carton.
Fig. 10 est une coupe partielle montrant le guidage par galets d'un des côtés du cha riot porte-carton.
Fig. 11 montre le tambour indicateur de l'avancement du carton.
Fig. 12 est une coupe transversale géné rale suivant XII-XII (fig. 13).
Fig. 13 est une coupe longitudinale géné rale suivant XIII-XIII (fig. 12).
Fig. 14 et 15 reproduisent, à plus grande échelle qu'en fig. 13. le détail des organes essentiels correspondant à un jeu, à la posi tion de marche et à celle de mise hors service générale.
Fi-. 16 montre l'aspect du carton perforé employé.
Fig. 17 à 19 sont trois coupes partielles schématiques du carton près des doigts tâteurs, montrant les diverses positions que ces derniers peuvent occuper.
Fig. 20 est un schéma général des con nexions.
Fig. 21 indique schématiquement une va riante possible de constitution du carton. L'appareil représenté se présente sous la forme d'un petit meuble 1 (fi-. 1) se fermant à l'avant par un rideau 2. Sous ce dernier se trouvent des touches 3, en nombre variable (cinquante trois, dans l'exemple figuré), cha cune étant portée par un levier individuel 4 (fi-. 13 à 15) articulé à pivot en 5 et attelé à un poinçon individuel 6 coulissant dans une platine de guidage 7 au-dessus d'une matrice 8 formant une chambre 9 réceptrice des dé coupures de carton. Des ressorts appropriés 10 assurent le rappel des touches 3.
Le carton 11 est porté par un chariot 12 (fig. 5), ayant la forme d'un cadre rectangu laire dont les grands côtés sont pourvus de rainures 13 se faisant face et destinées à re cevoir le carton 11 qu'on y enfile par l'extré mité avant du chariot, le petit côté antérieur de celui-ci étant légèrement surélevé pour permettre le passage.
Ce chariot est guidé par des galets 14 et 15, comme le montre bien la coupe partielle de fig. 10, les galets supé rieurs 14 étant à jante droite et roulant sur la face supérieure plane du côté correspon dant, tandis que les galets inférieurs 15 sont à gorge en V et reçoivent le bord inférieur taillé en biseau dudit côté.
Le chariot 12 se déplace ainsi d'avant en arrière dans le meu ble 1, son côté antérieur venant dépasser à l'avant en dessous des touches 3 (fig. 1) et portant une plaquette de retenue (indiquée en traits mixtes en 16 fig. 5), qu'on peut sou lever par un bouton 16a pour permettre d'en filer le carton 11 en place, puis laisser re tomber ensuite pour bloquer ce dernier en position. Bien entendu, le chariot est disposé de telle manière que le carton 11 vienne pas ser entre la platine 7 et la matrice 8 (fi-. 14 et 15).
Sous les grands côtés du chariot 12 sont taillées des crémaillères 17 (fig. 10) qui en grènent avec deux roues dentées 18 (fig. 12 et 13) calées sur un même arbre transversal 19. Celui-ci porte également un tambour 20 sur lequel s'enroule une corde, chaîne ou câble léger 21 enroulé, d'autre part, sur un tambour à ressort 22 (fig. 3) dont l'axe 23 est commandé par une vis sans fin 24-25 actionnée par un bouton de réglage 26. On comprend que la tension du ressort agissant sur le tambour 22 tend à faire tourner le tambour 20 en sens inverse des aiguilles d'une montre, c'est-à-dire à faire avancer le chariot 12 vers l'avant de l'appareil.
Sur l'arbre 19 (fig. 9) est montée à cla vette coulissante une roue conique 27 qu'un ressort 28 applique contre une bague d'arrêt 29. L'arbre 19 porte encore un volant -de ma- n#uvre 30, claveté sur lui par une goupille 31 traversant une fente du moyeu du volant 30 (supposé enlevé en fig. 3 et 6) auquel elle laisse ainsi une certaine liberté axiale. Le moyeu du volant 30 se termine par une douille 32 emboîtant la bague 29 et venant porter contre la roue 27 qu'elle permet de déplacer à l'encontre' du ressort 28.
La roue 27 engrenant normalement avec un pignon 32, on comprend qu'en poussant vers la gau che le volant 30, l'on peut la débrayer d'avec celui-ci à volonté. Le pignon 32 est calé sur un arbre vertical porté par un support 33 (fig. 6) et qui, traversant ce dernier, est pourvu d'une roue 34 à son extrémité supé rieure. Celle-ci est retenue par une dent 35 d'un levier 36 pivoté en 37 et muni d'une oreille 38 sur laquelle s'articule un cliquet à ressort 38a.
A la position haute du levier 36 (fig. 7), la dent 35 vient en prise avec la denture de la roue 34 et la retient immobile, le cliquet 38a (qui est réalisé en deux pièces) est entièrement libre, et, sous l'influence de ses ressorts, il s'avance vers la gauche jus qu'à une position déterminée par des butées limitatrices de mouvement. Quand le levier 36 s'abaisse, la dent 35 se dégage, libérant la roue 34, mais, en même temps, la pointe du cliquet 38a s'est engagée entre deux dents de ladite roue et est repoussée par celle-ci jus qu'à venir buter contre le levier 36 (fig. 8).
Quand le levier 36 sera relevé, la dent 35 viendra remplacer la pointe du cliquet 38a et les pièces reprendront la position de fig. 7 sans que la roue 34 ait tourné. L'ensemble forme donc une sorte d'échappement à ancre ne fonctionnant que lors de l'abaissement du levier 36. Cet abaissement est provoqué, à l'encontre d'un ressort 39 (fi-.<B>6),</B> par un électro-aimant 40 dont l'armature mobile 41, articulée en 42, actionne une tringle 43 atte- lée à un bras 44 prolongeant ledit levier 36. Des butées réglables 44a et 44b limitent le mouvement du bras 44.
Derrière la platine 8 (fig. 14) se trouve un cylindre 45 découpé de gorges équidis tantes et rapprochées lui donnant l'aspect d'un tuyau à ailettes (fig. 17 à 19), ces der nières venant au contact du carton 11. Sous ce cylindre, et disposés au droit de chacune des gorges, se trouvent des doigts tâteurs 46 portés par des leviers 47 montés à pivot sur un axe commun 48, chacun étant soumis à l'action d'un ressort 49 qui tend à soulever le doigt 46 correspondant.
Si le doigt 46 se trouve sous une perforation du carton 11, il peut se lever (position en traits pleins, fig.14) en s'enfonçant dans la gorge correspondante du cylindre 45 et deux lamelles élastiques 50 et 51 portées par le levier 47 viennent faire contact électrique avec deux butées isolées 52 et 53. La forme du doigt 46 est telle que le bord postérieur de la perforation du carton 11 l'abaisse automatiquement au passage (po sition en traits mixtes,- fi-. 14), interrompant les circuits électriques des butées 52 et 53.
En fig. 17, en a supposé que certains de-, doigts 46 avaient trouvé des perforations et étaient levés, tandis que d'autres étaient re tenus par des pleins du carton 11. En fig. 18, tous les doigts 46 sont retenus par des pleins du carton. Enfin, en fig. 19, tous les doigts sont abaissés par une came 54 (fig. 14) que l'on peut faire tourner pour l'amener de la position de fig. 14, où les leviers 47 sont libres, à celle de fig. 15, où ils sont abaissés tous ensemble par ladite came.
Les butées 53 sont reliées à des ampoules électriques à basse tension 55 (fig. 20) pla cées derrière une glace 56 (fig. 1 et 13) por tant les indications des divers jeux. A chaque ampoule est bien entendu associé un réflec teur approprié évitant que la lumière de l'ampoule ne diffuse vers les indications pla cées en face des ampoules voisines (fig. 13). Le circuit des ampoules 55 se ferme sur l'une des bornes d'un transformateur 56 dont l'au tre borne est reliée à la masse de l'appareil, étant remarqué que les lamelles 51 sont fixées directement sur les leviers 47, sans interposition d'isolant.
Les butées 52 sont re liées aux électro-aimants de commande 57 des divers jeux de l'orgue et le circuit se ferme par la source d'électricité 58 normale ment prévue pour assurer les commandes de l'orgue et par les ressorts 49 accrochés aux lamelles 50 lesquelles sont montées sur des isolants 59 fixés aux leviers 47.
l'opposé de la roue<B>27,</B> l'arbre 1:1 porte une roue droite 60 (fi-. 4). Celle-ci engrène avec une roue 61 portant un tambour trans parent 62 (fi-. 11) se déplaçant devant une fenêtre 63 du meuble 1 (fig. 1) et, grâce à une ampoule appropriée 64 (fig. 4) placée a son intérieur, indiquant ainsi à l'organiste le degré d'avance du carton. Sur la roue 60 agit un cliquet 65 qui forme rochet laissant ladite roue tourner dans le sens indiqué par les flèches et qui correspond au mouvement normal du carton d'arrière en avant, mais l'empêchant de tourner en sens inverse. Le cliquet 65. pivoté en 66, est attelé à un ba lancier 6 7 rappelé par un ressort 68 tendant à engager le cliquet avec la roue.
Sur le ba lancier 6 7 peut agir, en sens inverse du res sort 68, un nez 69 calé sur l'arbre 70 de la came 54 d'abaissement des doints tâteurs (fig. 14 et 15). Le nez 69 (fi-. 4) est lui- même soumis à l'action d'un ressort de rappel 71 qui tend à le dégager et à amener la came 54 à la position effacée.
Il porte une queue 7 2 qui peut recevoir l'action d'une butée- poussoir 73 prévue sur une tige coulissante 74 guidée en 75 et se terminant à l'avant par un bouton de ma.nmuvre <B>76.</B> Un ressort de rap pel 7 7 agit sur la tige 74, tandis que cette dernière comporte une encoche 78 permettant de l'accrocher à la. position poussée au guide 75 voisin.
On comprend que, normalement, le méca nisme décrit empêche le retour en arrière du carton. Mais en poussant le bouton 76, l'on dégage le cliquet de retenue 65 en même temps que par la came 54 l'on abaisse les leviers 47, évitant ainsi que les doigts 46 ne viennent déchirer le carton car, comme le fait bien saisir la fig. 14, lesdits doigts ne peu- vent s'effacer que lorsque le carton se déplace dans le sens normal, soit de droite à gauche en fig. 14. Pour le mouvement inverse (fig. 15), il est indispensable que les doigts tâteurs soient abaissés.
L'appareil comporte encore un bouton 7 9 (fi* 3) fermant le circuit de l'électro-aimant 40 sur une source de courant appropriée, par exemple sur le transformateur 56 ou sur la source 58 associée à l'orgue (fig. 20). Ce bouton permet ainsi à l'organiste de faire avancer le carton chaque fois qu'un change ment de combinaison doit se produire. On notera (fig. 1) que le volant à main sort sur le côté du meuble, tandis que la face arrière de ce dernier porte les douilles à fiches 80 permettant la liaison instantanée de l'appa reil à l'orgue par le moyen d'un câble à fiches repérées convenablement.
Deux bornes 81 permettant de disposer en parallèle avec le bouton 79 un interrupteur-poussoir à. pé- ciale permettent à l'organiste de faire avan cer le carton aussi bien à la main qu'au pied suivant les possibilités du moment. Le fonctionnement est le suivant: L'organiste introduit un carton vierge dans le chariot 12 en soulevant le bouton 16a puis en le rabaissant de façon à verrouiller le carton en place. Il pousse alors le bouton 76 et l'accroche en l'abaissant.
Par le volant 30, en poussant celui-ci vers la gauche (fig. 1) de façon à débrayer la roue 27, il fait reculer à fond le chariot 12 s'il y a lieu. L'appareil est alors prêt pour être utilisé.
L'organiste suit alors le morceau de mu sique à exécuter et, par les touches 3, il réalise la première combinaison de jeux de celui-ci. Il appuy e alors le bouton 79, ce qui provoque l'avancement du carton. Il réalise ensuite la seconde combinaison et ainsi de suite jusqu'à la fin du morceau.
Chaque fois qu'il manaeuvre les touches 3, il perfore le carton aux emplacements correspondants. Les poinçons 6 (fig. 14) sont de forme rectangu laire et la longueur des perforations qu'ils provoquent est légèrement supérieure au pas d'avancement du carton de telle sorte que, lorsqu'un. jeu figure dans plusieurs combinai sons successives, les perforations successives correspondantes se chevauchent les unes les autres, constituant des fentes continues (fig. 16), ce qui supprime toute interruption, si courte soit elle,
lors du changement de com- binaison de jeux.
Il est facile à l'organiste de vérifier le travail de perforation à tout moment voulu; il lui suffit de faire revenir le carton en arrière d'une quantité déterminée, jusqu'à amener en face de la fenêtre<B>63</B> le numéro de la combinaison qu'il désire vérifier. En libé rant momentanément le bouton 76, il met en jeu les doigts tâteurs et, même si l'orgue n'est pas branché, il peut effectuer une véri fication par les voyants lumineux.
Une fois le carton terminé, l'appareil peut être employé en combinaison avec l'or gue, ou bien le carton peut être transporté sur un second appareil identique et branché sur l'orgue. L'organiste repoussera le carton à fond et, libérant le bouton 76, il pourra commencer à exécuter le morceau de musique en ayant simplement soin de manoeuvrer le bouton 79 (ou la pédale éventuellement bran chée en parallèle avec celui-ci) chaque fois qu'il désire passer d'une combinaison de jeux à la suivante.
On a donc ainsi réalisé un appareil uni versel, permettant la perforation du carton et la lecture de celui-ci, appareil entièrement indépendant de l'orgue auquel il se branche par un simple câble de connexion, sans exiger aucune modification constructive, au con traire de certaines solutions déjà proposées dans ce même genre d'appareils.
On peut associer à l'appareil ainsi décrit un jeu d'interrupteurs individuels insérés sur chaque circuit de commande des jeux, ces in terrupteurs étant du genre à touches se ver rouillant à la position ouverte par un verrou individuel ou général, ledit verrou étant dis posé de telle manière qu'il soit dégagé quand on manoeuvre le bouton d'avancement du cha- aiot. Cette adjonction permet à l'organiste de supprimer à volonté un jeu dans une com binaison en manoeuvrant l'interrupteur indi- viduel correspondant;
le circuit dudit jeu reste ainsi interrompu pendant tout le temps que dure la combinaison en question, puis, quand l'organiste passe à la combinaison sui vante, la manoeuvre du bouton d'avancement 7 9 provoque le déclenchement de l'interrup teur individuel du jeu et rétablit les con nexions normales, de telle sorte que la com binaison suivante ne se trouve nullement affectée.
Il va d'autre part sans dire que l'inven tion n'est nullement limitée aux détails d'exé cution décrits et qu'on ne sortirait pas de son domaine en leur substituant tous autres ar rangements équivalents. Ainsi, le carton 11 pourrait comporter des trous sur ses bords, comme indiqué en fig. 21, lesdits trous étant prévus pour engrener avec des roues à picots provoquant l'avancement sans le secours d'un. chariot.
Apparatus for automatically controlling the playing of an organ or similar instrument. The present invention relates to the control of the games in the organs.
We know that the organs have several sets of sound pipes, each set presenting a timbre of its own (trumpet, flute, etc.). The organist must therefore. by means of zippers or buttons, choose the desired game at any time. In organs with a large number of stops, this maneuver becomes so complicated that it requires a helper, only occupied with following the music and operating the drawbars or buttons of the stops at the desired time.
It has already been proposed to remedy this condition; of things by controlling the games by an automatic mechanism obeying a perforated cardboard. But the known devices of the type in question are bulky and they require laborious preparation of the cardboard, without the possibility of verifying the latter during this work.
The apparatus according to the invention is characterized in that it comprises in combination a set of perforating punches with command by keys and a mechanism for reading the perforated cardboard with advancement of the latter step by step under the action. of a control organ.
Preferably, the punches are placed near the reader mechanism and the latter controls individual indicator lights so that, each time the organist has perforated a combination, he can instantly check it by moving the box back so as to bring the series of perforations made to the right of the reader mechanism.
Also preferably, the punches are further made in such a way that they perforate elongated openings a little longer than the advancement pitch of the carton, so that when a set has to remain in service for two combinations successively, the two corresponding perforations come together, the game not undergoing any interruption, even very quickly, at the precise moment of the passage from the first combination to the next. The appended drawing, given by way of example, relates to an embodiment of the apparatus according to the invention.
Fi-. 1 is a perspective view showing the device ready for use.
Fig. 2 is a view of the rear face. Fig. 3 is a side view with the wall removed to reveal the advance mechanism.
Fig. 4 is a view of the other side, with the walls removed, showing the mechanism for blocking the return to the rear.
Fi-. 5 is a separate view of the mobile cart carrying the perforated cardboard.
Fi-. 6 is a separate view of the advance mechanism of the carriage.
Fi-. 7 and 8 schematically indicate the operation of the escape anchor thereof.
Fi-. 9 is a partial section showing the disengagement of the advance <the carton.
Fig. 10 is a partial section showing the guide by rollers of one of the sides of the cardboard carrier.
Fig. 11 shows the drum indicating the advancement of the carton.
Fig. 12 is a general cross section along XII-XII (fig. 13).
Fig. 13 is a general longitudinal section along XIII-XIII (fig. 12).
Fig. 14 and 15 reproduce, on a larger scale than in FIG. 13. details of the essential components corresponding to a clearance, to the operating position and to that of general shutdown.
Fi-. 16 shows the appearance of the perforated cardboard employed.
Fig. 17 to 19 are three schematic partial sections of the cardboard near the feeler fingers, showing the various positions that the latter can occupy.
Fig. 20 is a general diagram of the connections.
Fig. 21 schematically indicates a possible variation in the constitution of the carton. The apparatus represented is in the form of a small piece of furniture 1 (fig. 1) closing at the front by a curtain 2. Under the latter are keys 3, in variable number (fifty three, in the 'example shown), each being carried by an individual lever 4 (fig. 13 to 15) pivotally articulated at 5 and coupled to an individual punch 6 sliding in a guide plate 7 above a die 8 forming a chamber 9 for receiving cardboard cuts. Appropriate springs 10 ensure the return of the keys 3.
The box 11 is carried by a carriage 12 (fig. 5), having the shape of a rectangular frame, the long sides of which are provided with grooves 13 facing each other and intended to receive the box 11 which is threaded therein. the front end of the carriage, the small front side thereof being slightly raised to allow passage.
This carriage is guided by rollers 14 and 15, as the partial section of FIG. 10, the upper rollers 14 having a straight rim and rolling on the flat upper face of the corresponding side, while the lower rollers 15 have a V-shaped groove and receive the lower edge beveled from said side.
The carriage 12 thus moves back and forth in the furniture 1, its front side protruding at the front below the keys 3 (fig. 1) and carrying a retaining plate (indicated in phantom lines in 16 fig. . 5), which can be lifted by a button 16a to allow the cardboard 11 to be pulled into place, then let fall again to lock the latter in position. Of course, the carriage is arranged in such a way that the cardboard 11 does not come between the plate 7 and the die 8 (fig. 14 and 15).
Under the long sides of the carriage 12 are cut racks 17 (fig. 10) which mesh with two toothed wheels 18 (fig. 12 and 13) wedged on the same transverse shaft 19. This also carries a drum 20 on which winds a rope, chain or light cable 21 wound, on the other hand, on a spring drum 22 (fig. 3) whose axis 23 is controlled by a worm 24-25 actuated by an adjustment knob 26. It is understood that the tension of the spring acting on the drum 22 tends to cause the drum 20 to rotate counterclockwise, that is to say to advance the carriage 12 towards the front of the machine. 'apparatus.
On the shaft 19 (fig. 9) is mounted with a sliding key a conical wheel 27 which a spring 28 applies against a stop ring 29. The shaft 19 also carries a handwheel 30 , keyed to it by a pin 31 passing through a slot in the hub of the flywheel 30 (assumed to have been removed in FIGS. 3 and 6) to which it thus leaves a certain axial freedom. The hub of the flywheel 30 ends with a sleeve 32 fitting the ring 29 and coming to bear against the wheel 27 which it allows to move against the spring 28.
The wheel 27 meshing normally with a pinion 32, it will be understood that by pushing the flywheel 30 towards the left, it can be disengaged from the latter at will. The pinion 32 is wedged on a vertical shaft carried by a support 33 (FIG. 6) and which, passing through the latter, is provided with a wheel 34 at its upper end. The latter is retained by a tooth 35 of a lever 36 pivoted at 37 and provided with an ear 38 on which a spring pawl 38a is articulated.
At the high position of lever 36 (fig. 7), tooth 35 engages with the teeth of wheel 34 and holds it stationary, pawl 38a (which is made in two parts) is completely free, and, under the 'influence of its springs, it advances to the left to a position determined by movement limiting stops. When the lever 36 is lowered, the tooth 35 disengages, releasing the wheel 34, but, at the same time, the point of the pawl 38a has engaged between two teeth of said wheel and is pushed back by the latter until to abut against lever 36 (fig. 8).
When the lever 36 is raised, the tooth 35 will replace the point of the pawl 38a and the parts will return to the position of fig. 7 without the wheel 34 having turned. The assembly therefore forms a sort of lever escapement which only operates when the lever 36 is lowered. This lowering is caused, against a spring 39 (fi-. <B> 6), </ B> by an electromagnet 40, the movable armature 41 of which, articulated at 42, actuates a rod 43 reached by an arm 44 extending said lever 36. Adjustable stops 44a and 44b limit the movement of the arm 44.
Behind the plate 8 (fig. 14) is a cylinder 45 cut out with evenly spaced grooves giving it the appearance of a finned pipe (fig. 17 to 19), the latter coming into contact with the cardboard 11. Under this cylinder, and arranged to the right of each of the grooves, are feeling fingers 46 carried by levers 47 pivotally mounted on a common axis 48, each being subjected to the action of a spring 49 which tends to lift the corresponding finger 46.
If the finger 46 is located under a perforation in the cardboard 11, it can be raised (position in solid lines, fig. 14) by inserting itself into the corresponding groove of the cylinder 45 and two elastic strips 50 and 51 carried by the lever 47 come into electrical contact with two insulated stops 52 and 53. The shape of the finger 46 is such that the rear edge of the perforation of the cardboard 11 automatically lowers it as it passes (position in phantom lines, - fi-. 14), interrupting the electrical circuits of the stops 52 and 53.
In fig. 17, assumed that some of the fingers 46 had found perforations and were lifted, while others were held back by full cardboard 11. In fig. 18, all of the fingers 46 are retained by full cardboard. Finally, in fig. 19, all the fingers are lowered by a cam 54 (fig. 14) which can be rotated to bring it from the position of fig. 14, where the levers 47 are free, to that of FIG. 15, where they are all lowered together by said cam.
The stops 53 are connected to low voltage electric bulbs 55 (fig. 20) placed behind a glass 56 (fig. 1 and 13) bearing the indications of the various games. Each bulb is of course associated with an appropriate reflector preventing the light from the bulb scattering towards the indications placed in front of the neighboring bulbs (fig. 13). The circuit of the bulbs 55 closes on one of the terminals of a transformer 56, the other terminal of which is connected to the mass of the device, it being noted that the strips 51 are fixed directly on the levers 47, without interposition. of insulation.
The stops 52 are connected to the control electromagnets 57 of the various organ games and the circuit is closed by the source of electricity 58 normally provided to ensure the controls of the organ and by the springs 49 attached to the slats 50 which are mounted on insulators 59 attached to levers 47.
the opposite of the <B> 27 wheel, </B> the 1: 1 shaft carries a straight wheel 60 (fig. 4). This meshes with a wheel 61 carrying a transparent drum 62 (fig. 11) moving in front of a window 63 of the cabinet 1 (fig. 1) and, thanks to an appropriate bulb 64 (fig. 4) placed in its interior, thus indicating to the organist the degree of advance of the box. On the wheel 60 acts a pawl 65 which forms a ratchet, leaving said wheel to rotate in the direction indicated by the arrows and which corresponds to the normal movement of the cardboard back to front, but preventing it from turning in the opposite direction. The pawl 65. pivoted at 66, is coupled to a ba lancer 6 7 biased by a spring 68 tending to engage the pawl with the wheel.
On the ba lance 6 7 can act, in the opposite direction to the res out 68, a nose 69 wedged on the shaft 70 of the cam 54 for lowering the feelers (fig. 14 and 15). The nose 69 (Fig. 4) is itself subjected to the action of a return spring 71 which tends to disengage it and to bring the cam 54 to the retracted position.
It carries a shank 72 which can receive the action of a push-stopper 73 provided on a sliding rod 74 guided at 75 and terminating at the front with a ma.nmuvre button <B> 76. </ B > A return spring 7 7 acts on the rod 74, while the latter has a notch 78 allowing it to be hooked to the. position pushed to the neighboring guide 75.
It is understood that, normally, the mechanism described prevents the backing of the carton. But by pushing the button 76, the retaining pawl 65 is released at the same time as by the cam 54 the levers 47 are lowered, thus preventing the fingers 46 from tearing the cardboard because, as is done well to grasp fig. 14, said fingers can only be erased when the carton moves in the normal direction, ie from right to left in FIG. 14. For the reverse movement (fig. 15), it is essential that the feeling fingers are lowered.
The device also includes a button 7 9 (fi * 3) closing the circuit of the electromagnet 40 on an appropriate current source, for example on the transformer 56 or on the source 58 associated with the organ (fig. 20). This button thus allows the organist to advance the cardboard each time a change of combination must occur. It will be noted (fig. 1) that the handwheel comes out on the side of the cabinet, while the rear face of the latter carries the plug sockets 80 allowing the instantaneous connection of the appliance to the organ by means of '' a cable with appropriately marked plugs.
Two terminals 81 allowing to have in parallel with the button 79 a push-button switch. special allow the organist to advance the cardboard by hand as well as by foot according to the possibilities of the moment. The operation is as follows: The organist introduces a blank box into the carriage 12 by lifting the button 16a and then lowering it so as to lock the box in place. He then pushes button 76 and hooks it by lowering it.
By means of the handwheel 30, by pushing the latter towards the left (FIG. 1) so as to disengage the wheel 27, it makes the carriage 12 fully retreat if necessary. The device is then ready for use.
The organist then follows the piece of music to be performed and, using the keys 3, he performs the first combination of plays thereof. He then presses button 79, which causes the box to advance. He then performs the second combination and so on until the end of the song.
Each time he operates keys 3, he punctures the cardboard at the corresponding locations. The punches 6 (Fig. 14) are rectangular in shape and the length of the perforations they cause is slightly greater than the advancement pitch of the cardboard so that, when. game appears in several successive combinations, the corresponding successive perforations overlap each other, constituting continuous slots (fig. 16), which eliminates any interruption, however short it may be,
when changing the combination of sets.
It is easy for the organist to check the perforation work at any time; all he has to do is turn the box backwards by a determined quantity, until the number of the combination he wishes to check is opposite the window <B> 63 </B>. By momentarily releasing the button 76, it brings the feeling fingers into play and, even if the organ is not connected, it can carry out a check by means of the indicator lights.
Once the box is finished, the device can be used in combination with the organ, or the box can be transported to a second identical device and connected to the organ. The organist will push the cardboard back to the bottom and, releasing button 76, he can start playing the piece of music, simply taking care to operate button 79 (or the pedal possibly connected in parallel with it) each time 'he wants to switch from one combination of games to the next.
We have therefore produced a universal device, allowing the perforation of the cardboard and the reading thereof, device entirely independent of the organ to which it is connected by a simple connection cable, without requiring any constructive modification, on the contrary. of certain solutions already proposed in this same type of apparatus.
One can associate with the apparatus thus described a set of individual switches inserted on each control circuit of the sets, these switches being of the type with keys locking in the open position by an individual or general lock, said lock being disengaged. placed in such a way that it is released when the carriage advance button is operated. This addition allows the organist to remove at will a set in a combination by operating the corresponding individual switch;
the circuit of said game thus remains interrupted for the entire time that the combination in question lasts, then, when the organist switches to the next combination, the operation of the advance button 7 9 triggers the triggering of the individual switch of the play and reestablish the normal connections, so that the following combination is not affected in any way.
On the other hand, it goes without saying that the invention is in no way limited to the details of execution described and that one would not go beyond its scope by substituting all other equivalent arrangements for them. Thus, the cardboard 11 could have holes on its edges, as indicated in FIG. 21, said holes being provided to mesh with sprocket wheels causing advancement without the help of one. cart.