Récipient pour l'emmagasinage et le transport des gaz.sous pression. Les récipients généralement utilisés pour l'emmagasinage et le transport des gaz com primés, liquéfiés ou dissous, présentent, d'a près les formes d'exécution usuelles, un poids d'environ 10 hg par mètre cube de gaz ra mené â la pression atmosphérique. C'est là un poids prohibitif pour un nombre d'appli cations et. l'on s'est préocupé de réaliser des récipients d'un poids très sensiblement in férieur.
La présente invention a pour objet un récipient destiné à l'emmagasinage et le trans port des gaz qui ne présente pas les incon vénients précités. Au lieu d'une enveloppe métallique à paroi épaisse et lourde, il com porte une enveloppe légère et extensible en tourée d'un frettage métallique de telle manière que, sous l'influence de la pression, l'enveloppe ne travaille que dans une mesure compatible avec sa résistance.
Le dessin ci-annexé se rapporte, à titre d'exemple, à quelques formes d'exécution de l'objét de l'invention.
Dans la forme d'exécution dont une coupe transversale est représentée en fig. 1, le ré- cipient se compose d'une enveloppe de tôle cylindrique rz terminée par deux fonds hémis phériques présentant l'aspect de ceux de la fig. 5. Cette enveloppe est ondulée longitudi nalement et les fils b logés dans les ondula tions constituent une nappe tendue autour de la partie cylindrique du récipient et autour des fonds. Le tout est en outre entouré de frettes c en fils d'acier par exemple.
La lon gueur totale d'une section de tôle perpendi culaire à l'axe du récipient étant supérieure à la longueur de la circonférence dans la quelle elle est inscrite, il s'ensuit que, lorsque l'ensemble se dilate sous l*infiueiice de la pression, la tôle vient s'appuyer contre les frettes c. La tôle doit naturellement être plus élastique que les frettes. Si on pousse la pression â une valeur dépassant la résistance de la tôle, celle-ci se déchirera, mais sans que des projections dangereuses de métal puissent se produire, car les débris de l'enveloppe seront retenus par le réseau des fils de frettage.
Il faut naturellement que la tension de rupture de la tôle soit inférieure à celle du fil employé pour le frettage. La disposition des ondulations par rapport aux frettes doit être étudiée de manière qu'une fois que la pression a disparu, l'enveloppe de tôle reprenne sa forme primitive. Pour obtenir ce résultat, on utilise les fils de traction b dis posés dans chaque ondulation et dont le dia mètre est inférieur à la profondeur desdites ondulations.
La fig. 2 représente partiellement une forme d'exécution d'un récipient selon l'in vention dans lequel la tôle est ondulée trans versalement. Dans cette figure, a représente l'enveloppe en tôle, L les frettes disposées dans le fond des rainures et c les frettes extérieures. Dans une telle forme d'exécution, il importe que le frettage soit posé avec une tension initiale pour éviter que la tôle ne se déchire lorsque le récipient se dilate.
On petit aussi, comme le montre la fig. 3, utiliser des ondulations obliques par rapport à la direction des génératrices de la partie cylindrique du récipient; dans cette figure, M X et .JI' \ ' représentent la direction desdites génératrices,
rta rt ni' n' représentent partiellement une ondulation faisant avec la direction de<I>31</I> N et 11' 1V1 un angle i. La traction des fonds sur les fils disposés dans le fond des rainures obliques a l'inconvénient, dans cette forte d'exécution, de produire un effort de torsion.
On dispose alors à l'ex- térieui: des fils de frettage I" une seconde nappe de fils r= orientée dans une direction symétrique à celle des ondulations par rap port aux génératrices de la partie cylindrique du récipient.
Dans la description qui précède; il a été supposé que les fils de frettage appartenaient au type courant à section circulaire. C'est d'ailleurs l'emploi de pareils fils qui impose, dans les formes d'exécution décrites, l'obliga tion d'un frettage transversal, pour s'opposer à la rupture de l'enveloppe, combinée à un frettage longitudinal, pour prévenir l'arrache ment des fonds.
Il est possible d'éviter ce double frettage en ayant recours à des fils spéciaux profilés. Ces fils présenteraient une section en U, fig. 4. Ils seraient disposés de telle façon que le corps cylindrique soit fretté avec deux séries de fils courant cote à côte. l'une des séries présentant l'ouverture de l@U. tournée vers l'extérieur, et l'autre série avec l'ouver- ture de<B>PU</B> tournée vers l'intérieur.
Ces deux séries de fils seraient accrochées l'une à l'autre, et l'etisenible offrirait la double résistance nécessaire dans le sens longitudinal et dans le sens transversal, pour empêcher la rupture de l'enveloppe cylindrique aussi bien que l'arrachement des fonds.
On remarquera d'ailleurs que la disposi tion précitée petit être appliquée à un ensemble de spires allant en se resserrant, de manière recouvrir la surface des fonds hémisphé riques du réservoir. On utilise ainsi pour la construction de ces fonds la haute résistance des fils, au lieu de faire porter l'effort sur la tôle du récipient.
La forme d'exécution qui vient d'être dé crite permet d'employer des tôles beaucoup plus minces que celles ordinairement utilisées pour la construction des réservoirs sous pression.
Il en résulte que; dans certains cas, les récipients pourraient être itisuffisamiiient ri gides pour les manipulations auxquelles ils sont soumis.
On peut être alors conduit a, augmenter leur rigidité par une armature intérieure légère convenablement disposée.
La fig. 5 est une coupe longitudinale d'une forme d'exécution d'un récipient selon l'in vention dans lequel l'enveloppe a ne comporte que trois ondulations transversales <I>cl</I> ait fond desquelles sont logés des fils de frettage b. L'enveloppe est recouverte entiérement par un frettage en fils r.