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"Enveloppe protectrice pour récipients en tôle ou autres récipients analogues."
Les récipients et les réservoirs servant à con- tenir un liquide ou une matière quelconque et qui n'ont pas été établis pour supporter les sollicitations par chocs, par coups et par pression se produisant lors de l'emploi, du transport ou d'autres manipulations sont mnis suivant la présente invention d'une enveloppe pro- tectrice résistant à la pression, capable d'opposer une résistance à ces sollicitations extérieures et d'absorber aussi les forces prenant naissance éventuellement à 1' intérieur du récipient .
Cette enveloppe protectrice comprend , sur la périphérie des barres longitudinales faites en une 'matière quelconque et sous une section choisie à volonté, disposées sensiblement en parallélisme à une certaine distance du récipient et tendues entre des anneaux ou des disques d' extrémité ou entre des fonds.
La pression résultant de la tension des tiges longitudinales est absorbée par le ré-
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-cipient intérieur, ou bien , en vue de décharger partiel- lement ou complètement. celui-ci, par des pièces d'espa- cement Suivant une forme de réalisation particulière, en une de réduire la longueur libre des barres longitu- dinales, celles-ci passent dans des anneaux intermédiaires ou des segments qui sont maintenus à distance par des pièces d'espacement.Suivant une autre forme de réalisation la paroi périphérique est formée par des segments enfilés sur les tiges longitudinales serrés axialement au moyen de celles-ci et faits en une matière compressible telle que le bois,duir, carton imprégné, etc.
ces segments étant accolés les uns aux autres et formant ainsi, tout en dé- chargeant le récipient intérieur, une enveloppe protectrice isolante, résistante à la pression , à paroi pleine ou présentant peu d'interruptions.
Suivant une autre forme de réalisation, la paroi périphérique est formée d'anneaux enfilés sur les barres longitudinales ,serrés dans le sens axial au moyen de celles-ci et produisant le même effet.
Une semblable paroi protectrice résistant à la pression et consistant en des tiges longitudinales et en une enveloppe compressible peut aussi servir à serrer les unes contre les autres les parties constituant un récipient intérieur. pour un récipient de section transversale circulai- re , elliptique ou analogue, les tiges longitudinales sont rectilignes tandis que dans lecas d'una autre forme par exemple pour un tonneau, elles s'adaptent à cette forme.
Les dessins,montrent plusieurs exemples de réali- sation Les fig. 1 et 2montrent la première forme de réa- lisation , les fig.3 et 4 la seconde, les fig.11 et 12 la troisième, la fig. 21 la quatrième et la fig. 26, la cin- quième , soit en coupe longitudinale et en coupe transver- sale, soit seulement en coupe longitudinale .Les autres
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figures 5-10, 13-30, 32-25 et 27-30 montrent des détails
On a représenté aux fig, 1 et 2 en 1 un récipient en tôle cylindrique qui peut être fait en alluminium dans le cas d'un liquide de-valeur.
L'enveloppe résistant à la pression,' pour entourer ce résipient., consiste en des barres longitudinales 7 qui sont disposées parallèlement les unes au autres contre la paroi périphérique du ré- cipient , à une petite distance du récipient et avec un faible écartement les unes par rapport aux autres, et qui sont tendues entre des anneaux d'extrémité rigides 8.9, Dans cette forme de réalisation, les anneaux d'extrémité prennent appui sur le récipient 1 de sorte que ce dernier doit supporter la pression due à la tension des barres longitudinales 7.Ces barres longitudinales forment avec les anneaux d'extrémité une caraasse protectrice tendue, en forme de corbeille, qui supporte les pressions exté- rieures, les .chocs et les coups.
On peut voir à la gauche de la fig.l que les anneaux d'extrémité peuvent avoir la forme de plateaux dont la partie centrale est de préférence bombée vers l'extérieur.
Aux fig.3 et 4 on a prévu les mêmes barres Tongi- tudinales 7 avec les anneaux d'extrémité 8 et 9. En outre ,on a disposé des anneaux intermédiaires rigides qui sont enfilés sur les barres longitudinales et sont maintenus à la distance voulue par des pièces d'espacement appropriées' quelconques par exemple par 'des tubes 13 en- filés sur les barres longitudinales,
Cette disposition a pour effet que la longueur li- bre des barres 7 est raccourcie plus ou moins fortement suivant le nombre des anneaux utilisés, ce qui .augmente considérablement la résistance de la carcasse aux solici- tations extéri eures.
Le récipient peut en outre être complètement ou partiellement déchargé des efforts dus à la tension des barres longitudinales si l'on veille à ce
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que les pièces d'espacement 13 supportent ces tensions en partie ou totalement .Ces pièces d'espacement ne sont nécessaires que sur quelques barres, comme on le voit à la fig.4.Les anneaux d'extrémité, ont une section trans- versale en forme de T (voir fig.3, à droite) ou bien présentent en outre une aile 8" dirigée pers l'extérieur (voir fig.3 à gauche).La section en forme de croix ainsi obtenue convient bien pour lesoulèvement ou letransport du récipient par suspension à des crochets.
Certains des anneaux intermédiaires 12 ou aussi les anneaux d'extrémité peuvent recevoir la forme de cercles de roulement, par exemple par le fait qu'ils ont une forme en double T (voir anneau 12 à la fig.3) .
Si le récipient 1 est fait par exemple en aluminium et les anneaux 8,9, 12 en fer ou en acier, il est avan- .tageux pour éviter le contact direct nuisible, de dis- poser des couches intermédiaires 14 en caoutchouc ou enune matière'analogue, comme on le voit pour un anneau infère diaire à la fig.5 et pour un anneau 8 (ou un disque d'extrémité) à la fig. 6 Ces couches intermédiaires dimi- nuent aussi la transmission de chocs au récipient 1.
La fig. 5 montre en outredun moyen de traits in- terrompus comment le récipient monté dans la carcasse peut s'élargir quelque peu sous l'effet d'une pression inté- rieure de façon a être pressé contre les anneaux inter- médiaires ou contre tous les anneaux ou contre les .cou- ches intermédiaires, 14 et être ainsi immobilisé dans la carcasse, Dans ce cas', les anneaux absorbent également, 'à la ma.nière de bandages serrés dans le récipient 1 ou montés autrement sur celui-ci, les pressions produites à l'intérieur du récipient par exemple dans le cas de li- quides mousseux;
le récipient 1 peut alors être soumis à une pression plus grande que celle correspondant à sa résistance propre,
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Les anneaux intermédiaires 12 peuvent être compassés de qegments, Les fig,7 et 8 montrent la fer- meture d'un semblable anneau 12 au moyen de couvre- j oints 15 qui sont à cheval sur lejoint des segments et sont enfilés comme ceux-ci sur les barres longitudi- nales voisines 7. Les.- fig.9' et 10 montrent la ferme- ture-d'un semblable anneau 12 en forme de serrage qui remplit également la fonction d'un anneau placé sous tens,ion.
Dans les formes de réalisation décrites, il est également avantageuxx de placer une couche calori- fuge sur la périphérie et sur les faces frontales du récipient 1, la couche étant placée sur la périphérie à l'intérieur des 'barres longitudinales.
Aux fig 11 et 12 on a réuni des segments en une matière moins rigide et moins dure, par exemple en cuir, en bois, en carton imprégné etc, au moyen des barres longitudinales tendues, pour former une enveloppe protectrice rési stant à la pression et à paroi pleine ou à paroi présentant peu d'interruptions.
L'enveloppe protectrice résistant à la pression pour le récipient 1 consiste en une paroi périphérique 2 et en des parois d'extrémités 3 et 4, ces dernières pouvant également manquer .La paroi périphérique 2 est établie de la manière suivante.Les pièces 5 en for- me de segments sont faites, en tenant, compte du diamètre nécessaire et de la longueur correspondante , par dé- coupage à l'emporte-pièce ou autrement, de préférence dans des morceaux de déchets et elles sont munies de plusieurs trous, par exemple de quatre trous 6.
On 'en- file un (certain nombre de ces segments sur des barres longitudinales parallèles 7 de façon à former une..couche dont l'ensemble constitue un anneau fermé,On enfile ensuite sur-les barres longitudinales 7 une seconde couche de segments formant également par leur ensemble
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un anneau , de façon que ces segments soient décalés dans le sens périphérique par rapport à ceux de la pre- mière couche et cela de préférence de deux barres lon- gitudinales , de telle sorte que les joints 5' entre les segments de la première couche sont aussi décaLés par rapport à ceux de la seconde couche.
On enfile successi- vement sur les barres 7 d'autres couches de segments de ce genre en les décalant toujours par rapport à ceux des couches voisines jusqu'à ce qu'on obtienne la longueur nécessaire de la paroi périphérique ,le mode de décalage des segments pouvant être quelconque. Si la Juxtaposition des différentes couches se fait déjà sous pression toute la paroi périphérique est soumise fi- nalement, lorsqu'on a atteint la longueur nécessaire, à une pression axiale qui procure une paroi aussi homo- gène que possible, dont les éléments sont accolés de fa- çon serrée. Moyennant l'emploi d'une matière liante ou agglutinante entre les différentes couches et les seg- ments, on peut encore améliorer la cohésion.
L'un des fonds 3 est placé à une extrémité de la paroi latérale et après la mise en place de récipient à protéger le second fond est mis en position de préférence en contrée bas.Ces fonds peuvent être par exemple en bois, En vue de la fixation des extrémités des tirants 7 ,par exemple par rivure, on se sert d'anneaux d'extrémité 8', 9'. qui ont gfait la forme de chapeaux protecteurs pour les faces d'extrémité de la paroi périphérique pour mettre celles- ci à l'abri de détériorations. Ces chapeaux protecteurs @ ont essentiellement une section transversale en U dont l'aile Intérieure peut former en 18 un anneau ou bien un: disque plein, de forme plane ou façonnée.
Les pièces de fond 3 et 4 prennent appui sur les anneaux 10 et peuvent également être reliées à ceux-ci Dans cette forme de réalisation ,les segments 5 .forment les pièces d'espacement entre les anneaux d'-extrémité 8', 9' , ce
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qui décharge le récipient intérieur de la pression due à la. tension des barres 7.
Le récipient en tôle 1 ést placé contre la paroi intérieure de son enveloppe protectrice en s'y adaptant approximativement ou en s'y appliquant de faµ.on étroite ou serrée. Ceci peut être obtenu par le remplissage de f' intetalle au moyen d'une masse facilement fusible, ou bien par application du récipient contre l'enveloppe pro- tectrice au moyen d'une pression intérieure produite dans le récipient.
Sous cette forme et dans cette application , l' enveloppe protectrice constitue, un corps creux à paroi pleine ou présentant peu d'interruptions, résistant à la pression des actions extérieures et capable d'opposer unerésistance suffisante aussi bien aux déformations quelconques qu'au renfoncement local.L'enveloppe protec- trice agit à la manière d'une voûte , les segments 5 qui sont cimentés ou pressés les uns sur les autres constituant la voûte tandis que les barres 7 forment les tirants, Elle supporte toutefois également des pressions in- térieures .
Dans l'enveloppe protectrice on peut intercaler entre les pièces de cuir les anneaux rigides intermédiaires 12 qui sont enfilés sur les barres longitudinales 7 et peuvent former des cercles de roulement en saillie .
On a représenté en outreà la fig. 12 en traits interrompus des cavités 16 et 17 dans la paroi latérale et dans les fonds 3 et 4 , en vue de réaliser un isolement eefficace au moyen d'air pour le récipient 1 ainsi qu'une diminution de poids-. Les cavités 16 de la paroi latérale sont formées' de la façon la plus simple par le fait que la hauteur des segments* 5 est raccourcie par rapport à celles des autres segments, le récipient 1 ne vient aloss en contact qu'avec les segments les plus élevés,
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La combinaison des tirants 7 et des segments 5 peut se faire de différentes manières comme le montre les fig. 13 à 16.
A la fig. 13, chaque segment 5 n'est enfilé que sur deux barres longitudinales 7. Les segments 5 et leurs joints sont en outre décalés d'une couche à l'autre et dans chaque couche, les segments s'appli- quent l'un contre l'autre en 5' Cette enveloppe protec- trice à 'paroi pleine offre aux pressions'extérieures et aux chocs une résistance plus grande que si les seg- ments ne se rejoignaient pas, car les anneaux fermés ainsi créés possèdent indépendamment des barres longi- tudinales 7 une résistance par compression aux forces extérieures,
Chaque segment 5 est enfilé sur trois barres longitudinales 7 à la fig, 14 et sur quatreà la fig.15 Les segments sont décalés les uns par rapport aux autres mais ne butent pas les uns contre les autres en 5".
Il se produit ainsi des enveloppes un peu interrompues, qui sont déjà 'résistantes aux pressions extérieures et aux chocs à cause de l'enfilage des segments sur trois au quatre barres longitudinales, la résistance étant plus grande dans la forme de réalisation de la fig. 15 que dans celle de la fig.14.
La forme de réalisation de la fig.16 diffère de celle de la fig. 15 uniquement par le fait que les segments de chaque couche se rejoignent bout à bout en $ comme à la fig.13. On obtient ainsi une enveloppe pro- @ tectrice à paroi pleine qui de toutes les formes de réa- lisation décrites ...offre la plus .grande résistance aux
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pressions> extérieures et aux chocs. Le décalage des segments se fait, de lpéférence toujours de deux barres .
@ longitudinales 7," -. de -Pelle sorte que chaque segment qui recouverle join d'une couche voisine est maintenu par
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devis, barres lonitudinas de chaque côté, de ce joint. On peut encore améliorer davantage la résistance de l'en- veloppe protectrice en augmentant,-' le nombre des barres longitudinales 7 à engagen dans chaque segment. Dans le cas mentionné plus haut, l'emploi de six, huit, etc.. barres longitudinales avec décalage des segments de trois, quatre, etc.. barres.est particulièrement avan- tageux.
Suivant l'application envisagée et les dimen- sions du récipient à protéger, on utilise pour la fa- brication de l'enveloppe protectrice l'une ou l'autre des formes de réalisation.
L'enveloppe protectrice peut aussi avoir une forme de corps de révolution plus compliquée que celle d'un cylindre. Il suffit à cet effet de recourber les barres 7 conformément à la variation de diamètre et d'employer des anneaux ou des segments qui s'adaptent au diamètre. Pour des récipients de section elliptique, les segments 5 ont des rayons de courbure différents.
La fig.17 montre en coupe longitudinale un per- fectionnement correspondant en particulier aux fig. 11 et 12, et les fig. 18 et 19 représentent en coupe trans- versale et en vue de dessus des détails de cette forme de réalisation.
Le perfectionnement consiste en ce que les barres longitudinales 7 passent à travers le corps de bonde 18 ou sont fixées à celui-ci, 'gomme le montrent en particulier les fig. 18 et 19, le corps de bonde 18 est relié au récipient en tôle 1 par soudure ou'autre- ment et il a été amené jusqu'à l'extérieur moyennant une interruption des segments 5 représentés aux fig.11 et 12.Parmi les barres longitudinales 7 qui tombent dans' le développement périphérique du corps de bonde 18, les barres 7' passent sans interruption dans des trous appropriés du corps de bonde tandis que la barre 7" est
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interrompue et ses extrémités sont fixées aux corps de BOnde , de préférence par vissage, Les barres 7' peuvent également être reliées au corps de bonde 18.
De cette manière le corps de bonde est relié solidement à l'en- veloppe protectrice qui résiste à la compression et dont les barres longitudinales tendues 7 forment la partie essentielle, de sorte qu'il ne peut,. subir ni changement de place ni -déformation Le corps de bonde 18 peut venir à.fleur de la périphérie de l'enveloppe (fig. 17 à droite) ou bien dépasser cette périphérie en 19 (fig.17 à gauche Une douille vissée 20 en laiton ou en une matière analogue reçoit le bondon, la tubulure de soutirage 21 représentée aux fig.
17 et 20 est un corps cylindrique , de préférence en aluminium qui est relié au récipient en tôle 1 par soudure ou autrement, traverse la paroi d'extrémité 3 (fond de 1 enveloppe protectrice) et est serré sur celle-ci par esxm- ple au moyen d'un écrou 62 vissé sur la tubulure ,Grâce à cette liaison; le récipient de tôle 1 est mieux immo- bilisé dans son enveloppe protectrice résistant à la pres- sion et est mieux mis à l'abri des pressions et des coups se produisant lors de l'enfoncement du robinet de sou- tirage, des tuyaux de soutirage ou d'organes équivalents Une douille 23 fixée rigidement dans la tubulure de sou- tirage, par exemple par vissage ou par sertissage, et faite en une matière plus résistante comme le laiton, le caout- chouc durci, etc.. protège la tubulure de l'usure.
Cette douille peut avoir une -forme intérieure conique dans le cas d'emploi de tuyaux de soutirage. les, .éléments constituant l'armature de l'enveloppe protectrice résistant à la compression, notamment les barres longitudinales 7, les anneaux d'extrémité 8,9 et 8',9' les anneaux intermédiaires ou les cercles de roule- ment 11, etc., se détruisent rapidement par la rouille
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lorsqu'ils sont faits en fer ou en acier, de sorte que la paroi protectrice peut se dialoguer après un certain temps par suite des tensions existantes.
Pour éviter ces 'inconvénients, ces éléments d' armature sont faits en une matière qui constitue essen- tiellement une combinaison d'un métal léger avec un métal lourd. On peut employer par exemple une composition de 95% d'aluminium et de 5% de cuivre, qui possède une gran- de solidité, est très ductile etne se rouille pas et très tenace Úces pièces d'armature ne se déchirent donc pas et ne se brisent pas brusquement en cas de chute du récipient rempli sur le fond et on évite en même temps que les ouvriers u soient blessés par le métal rouillé.
Il es avantageux que le récipient intérieur s'applique exactement contre la surface intérieure de l'enveloppe car alors beaucoup de sollicitations du récipient sont supportées par l'enveloppe .Pour obtenir ce résultat, l'enveloppe complexe dans laquelle s'adapte avec un certain jeu 24 (fig.18) le récipient 1 est sou- mise , dans un moule qui correspond à la périphérie extérieure de l'enveloppe, à une pression axiale et cela au moyen d'un piston qui présente des trous appropriés pour les barres longitudinales 7.
Sous l'effet de la pression , les segments de cuir qui ont au préalable été ramollis par un traitement à la vapeur ou autrement, sont déformés de telle façon que comme ils ne peuvent pas s'échapper du coté de la paroi du moule, ils se dilatent vers le récipient intérieur 1 et sont finale- ment appliqués par pression contre ce récipient. L'en- veloppe reste soumise un certain temps à cette pression. de telle sorte qu'après qu'elle est extraite du moule, elle reste exactement appliquée contre le récipient en tôle et qu'après le montage complet elle peut supporter toutes les sollicitations ou à peu près toutes les sol-
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licitations agissant sur le récipient.La pression de compression peut aussi être exercée par les deux faces d'extrémité.
La fig.21 montre en coupe longitudinaleune autre forme de réalisation de l'enveloppe protectrice résis- tant à la pression et la fig. 22 montre un détail à plus grande échelle .La paroi latérale de 'l'enveloppe pro- tectrice consiste en un certain nombre d'anmieaux 25 qui possèdent une hauteur appropriée et qui sont enfilés sur les barres longitudinales' 7 approximativement parallèles.
La matière de ces anneaux peut varier. Le cuir ,le papier mâché, la fibre, le bois etc. conviennent à cet effet.La matière peut âussi être élastique, et êtrepar exemple du caoutchouc, un succédanné de caoutchouc ou une ma- tière équivalente et dans ce cas on obtient ainsi que cela sera expliqué dans la suite, des avantages parti- culiers. Entre les différents anneaux 25 on dispose de nouveau de préférence des anneaux intermédiaires plus rigides 12 qui peuvent également former des cercles de roulement ..saillants.
Le récipient en tôle' 1 qui est logé à l'intérieur de l'enveloppe protectrice et qui est fait en particulier en aluminium pour recevoir des liquides de valeur, est appliqué non seulement contre les anneaux 25 mais aussi contre les anneaux intermé- diaires plus rigides 12, soit indirectement , soit directement, et dans ce dernier cas les anneaux inter- médiaires 12 peuvent par exemple être aussi en aluminium en particulier en aluminium durci. La mise sous tension de l'ensemble de l'enveloppe se fait entre les deux fonds extérieurs 26 auxquels les extrémités des barres longi- tudinales 7 sont fixées d'une manière appropriée.
Dans la forme de réalisation représentée, ces fonds extérieurs 26 se terminent'par un anneau périphérique 32 qui forme un rebord s'étendant au-delà de la surface du fond et
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permettant de saisir le tonneau au moyen de crochets ou d'organes équivalents, tandis que lerebord 32' entou- re en partie, sur la périphérie, le dernier anneau 25 de l'enveloppe. Les fonds 1' du récipient intérieur 1 prennent en outre appui sur les fonds extérieurs 26 par une ou plusieurs couches intermédiaires souples 27,pap exemple en caoutchouc.
Comme le montre le dessin, ces couches intermédiaire peuvent être prévues au milieu du fond ou aussi en d'autres endroits, par exemple en anneaux sur le bord.Cette couche intermédiaire a pour fonction de déder avec les fonds 26 lors du serrage de l'enveloppe de sorte que lorsque la tension de la paroi latérale est complète, le récipient 1 est maintenu de façon sûre d'une part entre les anneaux 25 de la paroi et en particulier entre les anneau* plus rigides 12 ,et prend appui d'autre part contre les fonds extérieurs au moyen des couches intermédiaires comprimées 27, de sorte qu'il ne peut guère se produire de déplacements du réci- pient intérieur, même en cas de fortes sollicitations extérieures, par exemple de chute. Les fonds l'et 26 sont de préférence bombés vers l'extérieur.
La fabrication des anneaux 25 de l'enveloppe en une matière élastique telle que le caoutchouc présente 1 avantage de la simplicité de la mise sous tension de l'enveloppe .Lors de la compression axiale de la paroi latérale avec les fonds 26, les extrémités des barres loin- gitudinales 7 dépassent vers l'extérieur par des ouvertures appropriées d'un des fonds 26 et peuvent alors être immo- bilisées au moyen d'une goupille qui vient se placer à l'abri dans une sorte d'appui ou de cuvette 29 lorsqu'on réduit légèrement la pression .A l'autre extrémité, les barres longitudinales 7 peuvent être munies d'une tête.
Cette disposition permet également un montage et un demon- tage faciles de la paroi latérale, ce qui rend possible aussi le remplacement aisé de pièces endommagées, Mais
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cette disposition possède encore cet avantage qu'en cas de serrage axial de la paroi latérale, les anneaux élastiques 25 augmentent quelque peu d'épaisseur sans emploi d'un moule extérieur et sont ainsi appliqués contre la paroi du récipient 1 avec une certaine pression.
Cette application se produit également dans une mesure moindre avec les autres matières.
En cas d'emploi d'une matière élastique moulable par exemple lecaoutchouc, il est également possible d'établir la paroi latéiale non pas en anneaux séparés mais en une seule pièce et dans ce cas les anneaux de raidissage 12 peuvent être introduits sous la forme d' armatures intérieures.
Dans 'tous les cas, on peut prévoir dans la matiè- re die la paroi des cavités extérieures 30 (fig.23) pour réaliser une économie de matière.Ces cavités s'étendront de préférence suivant la longueur de la paroi ou la hau- teur des anneaux, entre les barres 7 et elles peuvent exister d'un bout à l'autre ou seulement par places, Des évidements 31 (fig.23) peuvent également être prévus sur la surface intérieure de l'enveloppe en vue de servir en particulier comme chambresd'air isolantes. Ces deux sortes d'évidement servent également à réduire le poids.
Dans la forme de réalisation représentée à la fig. 24, on peut voir que le fond 26 et 1' anneau 32,32' forment deux éléments séparés qui sont effilés sur les barres longitudinales 7 et sont serrés avec celles-ci, Sur cette figure, les fonds 26 et l' ont été représentés sous une forme plane à titre d'exemple.
Au lieu d'immobiliser le récipient intérieur 1 dans l'enveloppe extérieure à l'aide de garnitures élas- tiques 27'(fig.2I) il est également possible de réaliser cette immobilisation à l'aide de deux organes de soutira- ge a.h. ou a,b' adaptés sur les fonds opposés et ces orga-
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-nés de soutirage ont alors une constitution telle qu'ils relient le fond 1' du récipient intérieur au fond extérieur 26 ( comme à la fig.20) A cette immobilisation contribue également la construction ± de la bonde par le fait que celle-ci traverse la paroi latérale/est en outre éventuel- lement en liaison avec les barres longitudinales 7. ( comme aux fig. 18 et 19).
Le dispositif de soutirage représenté à la fig.25 a également une forme telle qu'il relie entre eux le fond intérieur l'et le fond extérieur 26 et contient une gar- niture intérieure produisant une étanchéité en cas d'em- ploi de tuyaux de soutirage de formes différentes. A cet effet, une douille 33 part du fond 1' du récipient, tra- verse le fond extérieur 26 au moyen d'une ouverture et reçoit à son extrémité extérieure pourvue d'un filetage écrou à recouvrement 34 qui presse le fond 26 contre un épaulement 33' de la douille 33.
En même temps, cet écrou immobilise un anneau intérieur 35 au moyen d'un second épaulement 33" de la douille 33, cet anneau possède une surface intérieure bombée etpa conséquent a la propriété de produire de façon sûre l'étanchéité le long d'une sur- face annulaire relativement étroite en cas de tuyaux de conicités différentes. Cet anneau rapporté peut être en bois, en caoutchouc etc..
Les fig. 26 'et 27 montrent une forme de réalisa- tion de l'invention en coupe longitudinale et en coupe à plus grande échelle , l'enveloppe protectrice formée de barres longitudinales pouvant êtretendues et d'une paroi compressible enfilée sur celles-ci , ne met pas seulement le récipient intérieur à l'abri des influences extérieures et éventuellement aussi de la pression inté- rieure, mais serre aussi les unes contre les autres les pièces constituant le récipient intérieur,
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Le récipient en tôle à protéger est fait de deux parties qui sont une partie 1 étirée profondément en forme de cuvette et un couvercle approprié 36 qui est par exemple plat et qui est fermé de façon étanche au moyen d'un e garniture d'étanchéité 38 à l'endroit de la bride 27 de la cuvette.
L'enveloppe protectrice, résistant à la compressen et protégeant ce récipient consiste par exemple en des anneaux ou en des manchons: 25 en une matière compressible comme le caoutchouc, alignés dans le sens de la longueur du récipient et enfilés sur les barres longitudinales 7. Entre les anneaux 25 se trouvent disposés des anneaux intermé- diaires rigides 12.
Le récipient intérieur en tôle et la paroi pro- tectrice sont réunis cte telle façon que le dernier an- neau 25 de la paroi prend appui au moyen d'un anneau de répartition 39 sur la bride 37 du récipient et que les barres longitudinales 7 passent à travers les pièces 39,37,38,36.La bride 37 du récipient peut se raccorder à la paroi latérale du récipient au moyen d'une sorte de bourrelet ou de rainure 37" pour éviter un repli brusque de la matière et un déforcement de celle-ci.
On utilise en outre un fond extérieur 40 qui est maintenu à distance du couvercle au moyen d'une pièce interca- lée plus souple 41 et à travers lequel les barres longi- tudinales 7 passent également , Entre ce fond et le fond extérieur 42 situé de l'ambre côté du récipient, on tend alors avec une pression relativement forte les barres longitudinales 7 et sous l'effet de cette pression on obtient une étanchéité- sûre du récipient en 38 sans que le récipient soit soumis à aucune sollication Une pression modérée et d'ailleurs réglable sur la périphé- rie du récipient est seule désirable pour le maintenir immobilisé à l'intérieur de l'enveloppe tendue 7,25.
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Dans le même but on peut employer avec un effet analogue une garniture élastique 43 entre le fond extérieur 42 et le fond du récipient.,
Le fond extérieur 40 s'applique par un rebord 44 par-dessus le point d'étanchéité et s'étend sur une petite distance au-dessus du dernier anneau 25 de l' enveloppe, pour centrer les pièces et décharger ainsi les barres 7.
Les barres longitudinales 7 peuvent être fixées de telle façon qu'elles ne peuvent d'habitude pas être détachées. A cet effet, elles peuvent posséder à une extrémité une fele 45 tandis qu'à l'extrémité libre, après qu'on a effectué une compression de l'enveloppe , en créé par rivure une tête 46 de préférence noyée. Il va de soi que l'immobilisation' des barres longitudinales peut aussi se faire au moyen d'écrous, de goupilles ou d'or- ganes équivalents de façon qu'on puisse facilement les éé tacher.
Les deux fonds extérieurs sont munis de rebords annulaires 47 saillants, servant au soulèvement du ton- neau ou du récipient analogue, ces rebords dont reportés vers l'intérieur en partant de la périphérie du fond de façon à être mis à l'abri des détériorations lorsqu' on fait fouler le tonneau, qu'il tombe sur son bord ou qu'il effectue des mouvements de ce genreOn obtient encore une meilleure protection par le fait que le rebord annulaire forme un cône allant en s'amincissant vers 1; extérieur, c'est à dire qu'il délimite un angle aigu a.
Dans le cas d'une semblable conformation, le rebord annu- laire peut aussi partir du bord du fond.
Dans la forme de réalisation représentée en dé- tail à la fig. 28, on a supposé que le récipient est .for- mé 'de deux pièces l', 1' en ferme de cuvettes, munies chacune d'une bride 37', une garniture d'étanchéité 38
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étant montée entre ces brides tandis qu'on a prévu contre ces brides deux garnitures 39 de répartition des pressions Les barres longitudinales 7 traversent toutes ces pièces ainsi que les mâchons ou les anneaux 25 allignés .et elles sont tendues aux deux extrémités au moyen de fonds 40 ,42 (fig.26).
Le récipient 'en tôle peut également être formé de pièces sans bride et 'dans ece cas il peut aussi être fait de plus de deux pièces. En pareil cas, l'étanchéité du récipient en tôle est obtenuepar le fait que la ten- sion de l'enveloppe est transmise par le récipient aux points d'étanchéité, l'enveloppe prenant appui sur le récipient intérieur par les fonds ou les anneaux d'extré- mité,
Les constructions de bonde représentées; aux fig. 26,29 et 30 en coupe longitudinale sont telles que dans la tôle relatigement tendre du récipient intérieur qui est le plus souvent en aluminium, il ne faut aucun pas de vis ni aucun vissage et que la bonde peut servir en mime temps pour le soutirage et le remplissage et même comme entrée d'air.
Dans le cas de la fig.29, on a introduit de l'in- térieur vers l'extérieur dans les ouvertures ménagées l'une en face de l'autre dans les fonds 36 et 40 une douille plus dure 48, pourvue d'une bride et empêchée de tourner Cette douille serre ensemble au moyen de l'écrou extérieur 49 et de l'anneau intermédiaire 50 les deux fonds 36 et
40.Dans le pas de vis 51 d& cette douille on visse de 1' extérieur une douille conique ou cylindrique 52 qui contient un bondon enfoncé solidement 53, en bois ou en une matière analogue. L'étanchéité du dispositif est obtenue au moyen des bagues d'étanchéité 54 et 55.
Si la bonde doit servir de point de soutirage, la
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bondon peut être foré de la manière indiquée en traits interrompus en 56 pour l'introduction d'un tuyau de soutirage.Cette forme de bonde peut aussi servir en ou- tre ou uniquement de point de remplissage.Dans ce dernier cas, on emploie à la place de la fouille 52 un chapeau de fermeture ordinaire.Cette bonde peut en outre servir au placement d'une fermeture ou d'une soupape quelconque qui sert à l'admission de l'air dans le tonneau lors de la diminution de la pression intérieure et qui peut être mise à l'abri des manipulations non autorisées, d'une manière connue quelconque. Cette introduction d'air peut aussi être réalisée par soulèvement de la douille 52 ou du chapeau au moyen d'une clef particulière.
Pour l'intro- duction de l'air, la bonde est placée dans le couvercle à la partie supérieure ou dans la paroi périphérique du tonneau.
Dans la forme de réalisation représentée à la fig 30, on a disposé autour de l'ouverture de bonde dans le couvercle 36 un rebord 57 qui passe par l'ouverture du fond 40 et est serti par dessus une pièce rapportée annulaire extérieure 58 , qui est empéchée de tourner de façon que le fond 40 se trouve fixé et soit difficilement détachable, entre ce sertissage 59 et un épaulement 60 du rebord, La pièce rapportée 58 forme une vis pour le chapeau 52' muni d'un pas de vis intérieur, de la douille 52 qui est de préférence conique et qui contient de nouveau le bondon 53 enfoncé dans la douille. Il ne faut ici qu'une seule bague d'étanchétté 61, Une suré- lévation annulaire ou locale 52" sert à mieux retenir la bonde chassée dans la douille pour qu'elle ne puisse pas sortir.
REVENDICATIONS.
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