"Procédé et machine à tricoter circulaire pour la fabrication
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La présente invention concerne un procédé pour la fabrication de bas comportant un ourlet ne glissant pas sur la jambe, afin que ce bas puisse être porté sans jarretière ni jarretelle.
Cet ourlet est constitué intérieurement par des parties de fils
de caoutchouc non enrobés placés tout contre les uns des autres par tricotage alterné à l'endroit et à l'envers de mailles constituées par des fils de caoutchouc et de mailles constituées par des et la lisière du bas étant constituée par un étroit ourlet.
Afin de renforcer cet ourlet, il peut être muni d'une mince garniture résistant à l'eau bouillante,
Etant donné qu'on a constaté que cette parti'e renforcée entourant la jambe rend le bas désagréable à porter, car cette
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la jambe, la garniture est améliorée du fait qu'elle est constituée par plusieurs bandes de matière plastique disposées les unes 'derrière les autres sur la périphérie de la lisière du bas et adaptées à
la largeur de l'ourlet.
Afin que les garnitures ne se déplacent.pas et ne viennent pas se placer les unes sur les autres, l'ourlet est subdivise
en autant de parties creuses ou alvéoles qu'il est prévu de bandes,
L'expérience enseigne que trois ou quatre bandes suffisent pour que ce renforcement prévu dans l'ourlet sur toute la périphérie de la jambe ne soit pas ressenti comme la présence désagréable do corps étrangers,
L'ourlet est divisé par un nombre quelconque d'alvéoles, par exemple par deux ou trois alvéoles et est produit par trois
ou quatre coutures s'étendant dans le sens des colonnes de mailles
et reliant l'une à l'autre la surface extérieure et la surface intérieure de l'ourlet.
Dans le bas en question, ces coutures sont produites
par le fait qu'aux points de couture deux mailles formées par la platine d'une colonne de mailles qui se trouvent également écartées de la première et de la dernière langée de l'ourlet, sont reliées
à cette rangée avec toutes les mailles formées par les platines
de la dernière rangée de l'ourlet par abattage par-dessus les.
mailles d'aiguilles, de la première rangée de mailles de la lisière.
Afin que les bandes puissent être insérées dans les alvéoles de l'ourlet, la première rangée, entre deux coutures, n'est pas reliée à la surface du tricot dans la largeur de la bande ,,
Le but de l'invention est de rendre possible la fabrication d'un tel bas sur une machine de bonneterie circulaire ' comportant quatre chutes et au moins quatre cents aiguilles sans que les dispositifs que comporte cette machine s'écartent sensiblement de ceux des machines courantes et qu'il soit possible d'utiliser.dans les diverses zones de la lisière la'combinaison de fils connus de nature différente que l'expérience a révélé être la plus rationnelle.
La machine utilisée est une machine servant à la fabrication des poches constituant le talon et la pointe comportant de préférence un dispositif à mouvement pendulaire.
Le problème posé par l'invention est résolu de la manière suivante s a) Les quatre premières rangées formant de la manière connue le commencement solide sont tricotées sur la première chute <EMI ID=3.1>
t. l'un des fils d'Hélanca étant mis hors d'action et le fil de caoutchouc non enrobé étant mis en action lors du tricotage de la quatrième rangée, b) La face intérieure de l'ourlet est tricotée par trois <EMI ID=4.1>
de caoutchouc non enrobés et en file Hélanca et les doux autres chutes (II, III) étant alimentées en fil mousse ou gonflant,
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alimente la première chute en fils Hélanca et la seconde et la troisième chutes chacune en fil mousse.
d) Après le tricotage circulaire en soi connu de l'ourlet, la zone d'adhérence à une seule épaisseur est également tricotée <EMI ID=6.1>
fils de caoutchouc non enrobés, le tricotage étant effectué par des aiguilles sélectées, de préférence une aiguille sur six et les
toutes
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cipant au tricotage, e) Une.fois tricotée la zone d'adhérence, les quatre chutes sont mises en action afin de tricoter avec toutes les aiguilles le long du bas avec le fil choisi à cet effet, la première chute agissant comme une serrure à mouvement pendulaire lors du tricotage du talon et de la pointe.
Lorsqu'on utilise du fil Hélanca (R) ou d'autres fils constitués par des filaments de polyamide surtorsadés, la rangée solide de départ a la grande extensibilité et élasticité nécessaires. Lorsqu'on utilise du fil de caoutchouc non enrobé et du
fil Hélanca pour tricoter l'intérieur de l'ourlet, il en résulte
un ensemble de mailles volumineux et une contraction de l'ourlet
qui lui donne une forme de cône. Par contre l'extérieur de
l'ourlet est tricoté sans fil de caoutchouc afin que ce fil ne
soit pas visible de l'extérieur, Pour la zone d'adhérence à une seule épaisseur, qui est raccordée à l'ourlet, on amène dans les autres chutes, outre le fil de caoutchouc non enrobé amené dans
la première chute, seulement du fil mousse qui est moins élastique mais qui est extrêmement volumineux. On évite ainsi un côté extérieur dense de la lisière formée d'une seule épaisseur, et par conséquent on évite que le caoutchouc n'apparaisse par transparence, le fil mousse exerçant cette fonction avantageuse que,
lors de l'abattage, le fil de caoutchouc est amené avec un fil à peine élastique dans sa position formant la maille.. En outre, le
fil mousse empêche que l'extérieur de la zone marginale d'adhérence ! à une seule épaisseur ne prenne un aspect plissé, ce qui avec un
fil non texturé, pourrait se produire entre les colonnes de mailles de caoutchouc brut, du fait de la présence de parties de fil de caoutchouc non tendu et flottant.
Afin que le fil de caoutchouc de la surface intérieure de l'ourlet n'apparaisse pas sur le bord du revers, c'est-à-dire de son bord supérieur, on tricote moins de rangées de l'ourlet avec du fil de caoutchouc que de rangées sans caoutchouc.
Afin de pouvoir passer selon une succession normale du tricotage à quatre chutes au tricotage à trois chutes dans la zone du bord terminal (zone d'adhérence), on tricote, après avoir torminé l'ourlet, cinq rangées avec trois chutes, la première chute
étant alimentée comme lors de l'exécution de la partie extérieure de l'ourlet avec du fil Hélanca (R) et la seconde et la troisième chutes étant alimentées en fil mousse.
Lorsque l'ourlet du bas-jarretière est subdivisé par des alvéoles dans lesquels sont insérées des bandes constituées par une matière plastique résistant à l'eau bouillante, on procède suivant l'invention, lors de l'exécution des coutures délimitant les alvéoles pendant le tricotage de l'ourlet, en reportant chaque fois dans les becs des platines de transfert une maille des colonnes de mailles de l'ourlet, associées aux platines de transfert sélectées sur un nombre de platines de transfert correspondant
au nombre des alvéoles prévus,qui sont répartis uniformément sur la périphérie, après l'exécution d'un tiers de toute la largeur de l'ourlet, puis après l'exécution'des deux autres tiers, de telle sorte que lorsqu'on ferme l'ourlet, trois boucles de mailles sont reportées sur l'aiguille à tricoter par ces platines de transfert sélectées formant les coutures de l'ourlet, tandis que les autres platines de transfert ne reportent sur les aiguilles à tricoter associées que les mailles de platine de la première rangée pour être rabattues par-dessus la nouvelle rangée de boucles formée par les aiguilles à tricoter.
On entend par "groupe de platines de transfert" deux trois ou quatre platines de transfert montées dans le plateau,/ les unes à côté des autres. Pour produire par exemple quatre alvéoles dans l'ourlet, il est prévu sur la périphérie du plateau par exemple quatre groupes de platines de transfert de ce type, chaque groupe étant également écarté l'un de l'autre selon un
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on peut également ne prévoir que quatre platines de transfert,
Ces quatre platines de transfert (ou ces quatre groupes de platines de transfert) sont poussées vers l'extérieur après le tricotage du premier tiers du nombre total de rangées de l'ourlet et après le tricotage du second tiers du nombre total de rangées de l'ourlet, indépendamment des autres platines de transfert qui se trouvent en position de repos pendant le tricotage de l'ourlet, afin que chaque platine prenne chacune dans son bec une maille formée par la platine de la rangée considérée de l'ourlet, pour revenir ensuite en position de repos avant la formation de la rangée suivante.
Le fil de caoutchouc est amené sans être tendu, de la manière connue, afin qu'il ne se produise pas de contraction ou pas de contraction trop forte dans l'ourlet ni dans la zone d'adhérence à une seule épaisseur faisant suite à l'ourlet,
Suivant une autre particularité de l'invention, afin d'éviter que des mailles ne filent ou qu'il se produise des mailles coulées si le fil de caoutchouc vient à s'arracher, les aiguilles qui tricotent les colonnes de mailles de caoutchouc sont sorties
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sième chute, mais ne reviennent qu'en position de cueillage, de ; telle sorte que lorsqu'on tricote le fil de caoutchouc dans la chute suivante, c'est-à-dire dans la première chute, la maille soit constituée par du fil textile et par du fil de caoutchouc.
La machine à tricoter circulaire utilisable pour la fabrication de bas, par exemple pour la mise en oeuvre du procédé de fabrication précédemment décrit, comporte quatre cents aiguilles à tricoter montées dans le cylindre à aiguilles rotatif qui sont soulevées et abaissées par des cames commandant les aiguilles montées dans le carter de serrure, qui est fixe,'et par des orga� nes de cueillage disposés en quatre endroits (chutes) répartis sur la périphérie du cylindre et agissant sur les talons des aiguilles, Ces chutes comportent un certain nombre de dispositifs d'amenée du fil qui, suivant le procédé, déposent un ou plusieurs fils dans les becs ouverts des aiguilles . A chaque aiguille à tricoter, et au-dessous de celle-ci est associé un poussoir, tous les poussoirs étant montés dans le même canal de guidage des aiguilles du cylindre à aiguilles.
Ces poussoirs présentent également des talons qui sont commandés par des rainures de guidage particulières pré- vues dans le carter de serrure et qui provoquent ainsi le mouvement de montée et de descente des poussoirs. Les talons des aiguilles et les talons des poussoirs sont de hauteurs différentes. On fait une distinction entre les aiguilles à grand talon et à
petit talon et entre les poussoirs à grand talon et à petit talon. Du fait des hauteurs différentes de ces talons, il est possible
de sélecter des aiguilles et des poussoirs déterminés qui se
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les autres aiguilles et les autres poussoirs restent dans la piste de non tricotage,
Parmi les quatre chutes, l'une d'elles, la première, dans le cas de la machine décrite et représentée sur le dessin, est une chute ànouvement pendulaire avec laquelle il peut être
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alors que dans cette chute est prévu, pour chaque sens de rotation dus. cylindre à aiguilles, un organe de mise hors d'action des <EMI ID=12.1>
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dulaire qui sert à tricoter les poches destinées à former le talon et la pointe du bas n'a pas d'importance particulière dans le cas
du procédé objet de l'invention, La machine à tricoter circulaire précédemment décrite, qui peut être utilisée pour la fabrication de bas suivant le procédé décrit, est une machine de bonneterie circulaire c'est-à-dire une machine à tricoter circulaire de type connu destinée à la fabrication de bas. Une telle machine à tri- coter circulaire de type connu comporte tous les dispositifs la rendant propre à la mise en oeuvre du procédé suivant l'invention,
Pour la fabrication de la lisière auto-adhérente, il est nécessaire de prévoir un dispositif de transfert pour l'ourlet qui est d'ailleurs prévu dans toute machine de bonneterie circulaire destinée à la fabrication de bas de dames comportant un ourlet. Ce dispositif da transfert de l'ourlet est également utilisable.pour
la fabrication de l'étroit ourlet prévu à la lisière auto- adhérente du bas en question.
Du point de vue de son fonctionnement, cette machine
ne se différencie du mode de travail conventionnel, que du fait
que la fermeture de l'ourlet ne se produit après un nombre très inférieur de rangées de mailles de l'ourlet, que dans le cas d'un bas de dame de type courant comportant un ourlet, et en outre du 1 fait que dans le cas du bas en question, l'extérieur de l'ourlet est tricoté autrement que l'intérieur, car l'intérieur est destiné
à agir comme surface d'adhérence par suite de la présence de fils de caoutchouc,
Lorsque cet étroit ourlet du bas en question est
subdivisé par des coutures en plusieurs alvéoles afin de produire son raidissement dans lesquels alvéoles sont insérées des bandes
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jouer, suivant l'invention, un rôle supplémentaire le différenciant des dispositifs courants, c'est-à-dire assurer la fabrication des
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de transfert dans le bec desquelles sont accorchées les mailles formées par les platines de la première rangée, dans lesquelles sont tricotées les colonnes de mailles fbrmant les coutures après le transfert (la fermeture) de l'ourlet, est plus haut que le grand talon des autres platines de transfert, et que la came de serrure qui, du fait qu'elle est poussée dans la zone des talons de platines de transfert, prévus selon trois hauteurs, agit pas
à pas à partir de sa position de repos, d'abord sur les talons
les plus hauts puis sur les talons de hauteur moyenne et enfin
sur les petits talons puis, entre le tricotage de la première rangée et de la dernière rangée de l'ourlet, est poussée, pendant la durée du tricotage d'une rangée de mailles, au moins une fois dans la zone des talons les plus hauts, repoussant ainsi vers l'extérieur des platines de transfert munies de ces talons et écartées uniformément les unes des autres, afin qu'une maille de platine soit prise dans les becs des platines de transfert.
Le fil de caoutchouc est amené non tendu par un dispositif fournisseur de fil de caoutchouc assurant une vitesse d'amenée régulière du fait que la bobine du fil de' caoutchouc est montée sur deux rouleaux dont l'un au moins est entraîné à un certain régime, correspondant à une vitesse périphérique égale à la vitesse du fil, puis le fil étant amené au poste de tricotage en passant sur plusieurs rouleaux entraînés afin d'être complètement détendu.
Aux dispositifs connus d'une machine de bonneterie circulaire prévue pour la fabrication de la lisière adhérant automatiquement à la jambe, appartiennent également les dispositifs de sectionnement et de pinçage du fil, le dispositif de pinçage étant constitué, de manière à occuper moins de place, par les dispositifs pneumatiques connus qui retiennent par aspiration le <EMI ID=16.1>
Etant donné que, selon le procédé tel que le prévoit l'invention, le fil de caoutchouc tricoté, mais non enrobé, présente dans des zones marginales déterminées une certaine tension pendant le tricotage, l'aspiration produite par le dispositif pneumatique de rétention du fil ne suffit pas pour retenir le fil
de caoutchouc. Suivant l'invention, le fil de caoutchouc est
retenu par un dispositif de pinçage mécanique combiné avec l'embouchure ou ventouse du dispositif pneumatique de rétention du fil, La combinaison de l'embouchure du dispositif pneumatique .
avec le dispositif mécanique de rétention du fil.de caoutchouc
est caractérisée du fait qu'il est prévu à l'arête inférieure de l'embouchure d'air, au niveau de l'extrémité du fil de caoutchouc orienté par le courant d'air, un dispositif de pinçage mécanique constitué par une tige pouvant se déplacer verticalement dans la ventouse et dont l'extrémité inférieure est recourbée pour former une sorte d'ergot s'étendant transversalement au-dessus du sens d'étira-1 ge du fil de caoutchouc produit par le courant d'air. Cette tige
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fil de caoutchouc est appliqué par l'ergot contre l'arête inférieure de la ventouse, le desserrage de ce frein étant produit par .l'abaissement de la tige au moyen d'un levier pivotant actionné par le cylindre de commande de la machine à tricoter circulaire.
Les dessins schématiques annexés montrent, à titre d'exemple non limitatif, les détails et particularités d'une
machine à tricoter circulaire du type précédemment décrit, qui
sont essentiels pour la mise en oeuvre du procédé, objet de l'invention.
La figure 1 est une vue en perspective de la lisière d'un bas pouvant être fabriqué selon le procédé objet de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe de, l'ourlet du bas par la ligne 11-Il en figure 1, La figure 3 est une vue en coupe de l'endroit de la couture de l'ourlet par la ligne III-III en figure 1. La figure 4 montre la disposition des mailles au point de transfert que montre la figure 2, .mais dessinée à plus grande échelle. La figure 5 est une vue latérale de la tête dé la machine à tricoter circulaire, dont certaines parties sont représentées en coupe, , La figure 6 montre le plateau des platines de transfert, vu de dessus, la plaque de la serrure des platines de transfert étant retirée, La figure 6a montre une platine de transfert vue de dessus et vue de côté, La figure 7 montre le plateau des platines de transfert vu de côté.
La figure 8 montre la plaque do serrure des platines de transfert vue de dessous. La figure 8a montre la plaque de serrure des platines de transfert vue de dessus. La figure 8b montre la plaque de serrure des platines de transfert vue de côté, toutes les cames étant en position de repos . <EMI ID=18.1> de transfert vue de côté, les cames de transfert étant en position de travail. La figure 8d montre la plaque de serrure des platines de transfert vue de côté, la came de transfert étant en position de travail.. La figure 9 montre une ventouse, vue de côté, avec son <EMI ID=19.1>
dispositif mécanique de préhension du fil de caoutchouc, La figure 10 montre la ventouse, vue de dessous. <EMI ID=20.1>
serrure des platines de transfert avec le dispositif mécanique de pinçage du fil de caoutchouc et le dispositif commandant ce dispositif de pinçage.
La figure 12 est une vue du dispositif amenant le fil de caoutchouc, prise du côté de l'entraînement. La figure 12a est une vue de profil du dispositif amenant le fil de caoutchouc, prise dans le sens indiqué.par la flèche XI la en figure 12. '
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tif amenant le fil de caoutchouc, ce dispositif étant représenté
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La figure 12c est une vue de dessus du dispositif amenant le fil de caoutchouc, La figure 13 montre les rainures de la serrure guidant les aiguilles et les poussoirs au moment où l'on tricote.l'intérieur de l'oulet. La figure 14 montre les rainures du carter guidant les aiguilles et les poussoirs lorsqu'on tricote l'extérieur de l'ourlet. <EMI ID=23.1> aiguilles et les poussoirs lorsqu'on tricote la zone d'adhérence
du bas.
On supposera que l'ourlet 2 est divisé en quatre alvéoles
par quatre points de couture 4a, 4b, 4c, 4d, dans lesquels sont insérées quatre bandes 3. A côté de chaque point de soudure, la .dernière rangée de l'ourlet n'est pas reliée à la première rangée sur une largeur de quatre mailles environ, Dans l'orifice 8 qui en résulte est insérée la bande 3, A l'ourlet se raccorde la partie supérieure du long qui, dans le cas du bas obtenu suivant l'in- <EMI ID=24.1>
La première rangée est reliée à la rangée de mailles par transfert sur les aiguilles à tricoter des boucles de platines de la première rangée pendant aux becs des aiguilles de transfert,
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deux mailles formées par la platine, également réparties sur la longueur des colonnes de mailles de l'ourlet précitées, sont accrochées dans les becs des platines de transfert associées,
ces quatre platines de transfert portent trois mailles de platine au lieu d'une seule, Ces trois mailles étant désignées par 6, 9 et 1Q et étant reliées à la rangée de mailles 7 (figure 3) lors du transfert de la première rangée 6, A ces endroits, l'ourlet est donc rétréci, de sorte que les bandes 3 ne peuvent pas se déplacer de l'un des alvéoles à l'autre.
On a représenté sur la figure 2 l'ourlet 2 en coupe
par la ligne 11-11 en figure 1, avec la bande y insérée.
On a représenté sur la figure 3 la rangée de séparation en coupe par la ligne III-III en figure 1 sur laquelle on peut voir qu'à cet endroit l'ourlet va en se rétrécissant vers le bas.
On a représenté de la figure 2 à plus grande échelle sur la figure 4 une partie extraite au niveau des références
6 et 7, Les mailles, constituées par les fils d, d' de la première rangée ferme 6 et formées par les platines, sont reportées sur les aiguilles auxquelles pendent les boucles de la dernière
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boucles sont abattues par-dessus les boucles de la première rangée de mailles de la zone à une seule épaisseur 1 de la lisière, . L'ourlet est ainsi formé. Les premières mailles de let première
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(figure 13) et sont constituées par des fila a et a' formant <EMI ID=29.1>
l'ourlet, L'un de ces deux fils est du fil 40 Denier double ' Helanca (R) et l'autre du 30 Denier double Helanca (R).
Lors du tour suivant effectué par le cylindre, toutes les aiguilles sont alimentées par des fils b, b' de même nature; Lors
de la révolution suivante chaque aiguille sur deux de la première ,chute est alimentée en fils d, d' de même nature et les mailles
de platine de cette rangée sont reportées sur les becs des deux
cents platines de transfert qui sont guidées dans le plateau des platines de transfert (figure 5) et qui sont poussées en avant
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� est mis hors d'action dans la première chute alors que le fil de *
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On a représenté sur la figure 5 une vue partielle de la machine représentant la tête de la machine vers le cylindre à aiguilles 11 qui est monté à rotation sur le palier fixe 12 guidant le cylindre. A l'extrémité inférieure du cylindre à aiguilles'
11 est monté un pignon 13 qui entraîne un pignon 15 monté sur l'arbre 14 dans le rapport 1 : 4, Dans le cylindre à aiguilles, ' les aiguilles à tricoter 16 sont guidées par leur talon 16a et les poussoirs 17 par leur talon 17a qui sont commandés par les cames de serrure ou rampes (non représentées) du carter de serrure 110 qui est fixe. Entre les aiguilles 16 sont montées les platines d'abat- tage 18 de façon à pouvoir se déplacer selon un mouvement de va-et-vient dans la couronne 19 de guidage des platines d'abattage, Le mouvement est transmis au talon 18a des platines d'abattage par des rampes prévues dans la couronne 20 de la serrure associée aux platines d'abattage.
Au-dessus du bord .supérieur du'cylindre à aiguilles 11 est monté concentriquement à lui le plateau 21 des platines d'abattage qui tourne en synchronisme avec le cylindre à aiguilles, Le montage est assuré au moyen d'un arbre central 22 engagé dans le plateau 21 des platines de transfert et se trouvant
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le fil 40 Denier double Hélanca <EMI ID=33.1>
dans un manchon de palier fixe 23 rigidement solidaire du plateau
24 des platines de transfert, faisant'partie du carter et se trouvant au-dessus du plateau 21 des-platines de transfert.
Dans le plateau 21 (voir figures 6 et 7) sont montées les platines de transfert 26 (figure 6a) dans des guides radiaux de manière à pouvoir se déplacer selon un mouvement de va-et-vient. Le nombre des platines de transfert correspond à la moitié du nombre des aiguilles
Dans le cas d'une machine comportant quatre cents aiguilles, dont il est question ici, le nombre des platines de transfert
26 insérées dans le plateau 21 est donc de deux cents, Seulement soixante deux platines de transfert sont représentées sur le
dessin (figure 6) afin de ne pas le surcharger. Les platines de transfert insérées dans la moitié de la périphérie du plateau sont munies de petits talons bas 26a' alors que l'autre moitié de la périphérie est garnie de platines de transfert présentant des
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Le plateau 24 du carter associé aux platines de transfert
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se déplacent les talons 26a des platines de transfert 26 en tournant autour du plateau 24 qui est fixe, Dans ce canal sont prévues des cames de serrure triangulaires commandées par le haut et se déplaçant verticalement, c'est-à-dire la serrure de remmaillage 28 qui est poussée vers le bas à partir de sa position de repos, lorsque les platines de transfert sont poussées vers l'extérieur dans la position dans laquelle elles reçoivent les mailles de platine :
dans leurs becs 26c, La came de remmaillage 28 s'engage alors dans
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passent devant cette came de serrure. Cette came repousse alors
vers l'extérieur les platines de transfert à grand talon 26a' passant devant elle et effectue en même temps un autre mouvement vers-le
bas de telle sorte qu'elle repousse également vers l'extérieur
les platines de mise en action à petit talon 26a' qui passent
devant elle.
Comme visible sur les figures 8a et 8b,. la came 28 est rigidement reliée par des vis 140 avec la branche horizontale 143 portée par un manchon vertical 141 qui est guidé de manière à pouvoir se relever et s'abaisser sur un axe 142 vissé dans le plateau de carter 24. Entre l'extrémité supérieure d.e l'axe et l'extrémité
de l'alésage ménagé dans le manchon 41 est engagé un ressort de compression (non représenté) qui maintient le manchon dans sa position supérieure extrême et la came 28 dans sa position de
repos, Dans un alésage ménagé dans la branche 143 est engagée une tige verticale 144 vissée sur le plateau du carter, et qui empêche
le manchon 141 et par conséquent aussi la came 28 de se déplacer angulairement,
Toutes les platines de transfert 26 qui sont repoussées vers l'extérieur par la came 28 afin d'accrocher les mailles de platine'sont rappelées en position de repos par la came ou came
145 rigidement solidaire du plateau de carter de transfert 24. Cet agencement est connu,
On a représenté sur la figure 8 la came 28 dans sa position de travail la plus basse. Par contre ce qui est nouveau, c'est de prévoir, réparties uniformément sur toute la périphérie
du plateau, certaines platines de mise en action dont les talons
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repousse vers l'extérieur les platines de transfert 26 en position de remmaillage, effectue ainsi trois déplacements à partir de sa position de repos la plus élevée. Le premier déplacement est un mouvement vers le bas qui s'effectue jusqu'à ce.que la came de
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ces platines de transfert dont il est prévu quatre sur chaque tiers de,la périphérie du plateau comme montré sur la figure 6, sont poussées vers l'extérieur et les mailles formées par les aiguilles à tricoter sont accrochées dans leurs becs 26, Ce n'est que lorsque les mailles de platine de la première rangée 6 doivent être prises par les becs 26c des platines de transfert, que la came 28 passe au-dessus des platines de transfert à petit talon,26a' pour parvenir au niveau des talons moyens 26a'' (deuxième stade) puis
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repoussées vers l'extérieur, la came 28 s'abaisse jusqu'au niveau des platines de transfert suivantes à petit talon 26a' (troisième stade), voir figure 8d,
Le premier déplacement de la came de transfert 28 vers le bas ne se produit donc que lorsque les quatre platines de transfert déterminées prévues dans chaque quart de la périphérie
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dans leur bec quatre mailles de platines d'une rangée pendant l'exécution des rangées de mailles de l'ourlet, ce qui, suivant l'invention sert à réunir l'extérieur et l'intérieur de l'ourlet. afin de produire les différentes parties creuses ou alvéoles
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Après que les mailles de platine de la première rangée 6 ont été accrochées de la manière connue dans les becs 26c et qu'ensuite, afin de former la couture, les platines déterminées
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sur un quart de la périphérie, la came 28 est rappelée vers le haut (figures 8b, 8c à partir de sa position la plus basse (figure 8d) c'est-à-dire de la position qu'elle occupe après son premier déplacement.
La commande de la came de remmai.llage 28 s'effectue de la manière connue dans toutes les machines à tricoter circulaires en <EMI ID=44.1>
question au moyen d'une timonerie commandée par des bossages de
I
hauteurs différentes prévus sur le tambour de commande. Un levier
(non représenté) monté à poste fixe repousse vers le bas le
manchon vertical 141 rigidement relié de la came 28, ce manchon étan repoussé vers le haut par un ressort, de sorte que la came 28 se trouvé en position de repos sans l'intervention du levier précité.
Dans le sens de rotation (indiqué par la flèche 29 sur la figure 8) du plateau 21 des platines de transfert par rapport au plateau 24 solidaire de la serrure se trouve, en amont de la
came de transfert 28 une came de rappel-30 qui, lorsqu'elle est poussée dans le trajet des talons des platines de transfert;
rappelle les platines de transfert sorties à leur position postérieure et qui ont été poussées vers l'extérieur en position de transfert par la came 31 placée en amont de cette came de rappel
30, La position de transfert est la position extrême des platines
de transfert 26 dans laquelle les aiguilles à tricoter 16 pénètrent dans les oeilletons 26d formés par les deux parties élastiques
l'une par rapport à l'autre désignées par 25a et 25c des platines
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becs 26c des platines de transfert, lorsque les platines de transfert sont rappelées vers l'intérieur par la came de rappel 30,
Les deux cames de transfert, c'est-à-dire la came 31 faisant sortir les aiguilles et la came de rappel 30 sont fixées sur un bras horizontal 146 (figure 8a) porté par le manchon 147
(figures 8a, 8d) au moyen de vis 148 et 149. Le manchon 147 est guidé de manière à pouvoir monter et descendre sur un axe 150
(figure 8) vissé dans le plateau 24 du carter. Un ressort hélicoïdal (non représenté),monté au-dessus de l'axe 150 dans l'alésage
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position dans laquelle les deux cames 30 et 31 se trouvent en position de repos (8b et 8d), Sur la figure 8c.on a représenté les cames 31 et 30 en position de travail. Une tige verticale 151 <EMI ID=47.1> engagée dans un alésage prévu dans la branche 146 et vissée dans le plateau de carter 24 empêche le manchon 147 ainsi que les cames
30 et 31 reliées à lui de se déplacer angulai.rement. De même des cames de transfert 30 et 31 sont commandées de la, manière connue par le tambour de commande.
<EMI ID=48.1>
un groupe de deux platines de transfert désignas par 109A, 109B
109C et 109D, Ces platines de transfert ne sont pas montées dans le plateau des platines de transfert. Lorsqu'aucune mailla formée
<EMI ID=49.1>
cet endroit et par conséquent lorsqu'aucune liaison ne doit être établie entre la rangée initiale et la première rangée du long. (écrit-phrase in.complète). A ces endroits, l'ourlât 2 présente
<EMI ID=50.1>
permettre l'introduction de la bande 3 dans les alvéoles de l'ourlet , La largeur de ces orifices et par conséquent le nombre des platines de transfert 26 à supprimer dépend de la largeur nécessaire des orifices 8 qui elle-même dépend de la largeur de
la bande de matière plastique 3.
A la surface supérieure du plateau 24 sont montés les dispositifs de sectionnement et de pinçage du fil en soi connus.
Dans le cas de la machine de bonneterie circulaire en question, il s'agit des dispositifs pneumatiques connus utilisés pour la refont ou des fils qui sont munis de ventouses dont l'une, désignée par
32 est représentée sur la figure 5. L'air est aspiré par le tube 33 orienté vers le haut, de sorte que les bouts de fil sectionnés qui passent au droit de la ventouse sont aspirés dans cette ventouse où ils sont retenus. Comme il a été dit précédemment la dépression prévue pour retenir les fils textiles ne suffit pas pour retenir les fils de caoutchouc sectionnés se trouvant sous une certaine tension, même faible.
<EMI ID=51.1>
A cet effet, à la ventouse est associé un dispositif mécanique supplémentaire de pinçage représenté sur les figures
9, 10 et 11 afin de retenir le fil de caoutchouc 34, Lorsque le .fil de caoutchouc est sectionné par un dispositif de sectionnement connu (non représenté) utilisé également pour les fils textiles, <EMI ID=52.1>
d'air passant dans la ventouse 32, mais il est dévié dans une certaine direction qui l'amène entre le talon 35 et le bord inférieur 32u la ventouse 32, Ce talon est relié à une tige verticale 36 montée de manière à pouvoir monter et descendre dans le manchon de 37 de la ventouse 32 et est repoussé vers le haut par un ressort hélicoïdal 38 de sorte que dès que le ressort hélicoïdal entre en action, le fil de caoutchouc 34 est pincé entre le bord supérieur du talon 35 et le bord inférieur 32u de la ventouse 32,
La tige 36 présente à son extrémité libre supérieure
une fente 39 dans laquelle s'engage le bras 40 d'un levier à deux bras monté à pivotement sur un axe fixe 41, le second bras 42 de
ce levier étant en contact avec un levier à deux bras43 monté à pivotement sur un axe fixe 44 et s'appliquant par l'un de ses bras
43a contre le bord inférieur du bras 42 du levier et étant
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45 sur un levier de commande monté à pivotement sur un axe fixe 47 :
et présentant à son extrémité libre 48 un talon qui est commandé
par des bossages 49 et 50 prévus sur le tambour de commande 60.
Lorsque les bossages 49 et 50 rencontrent l'extrémité 48 du levier, la tige 36 solidaire du dispositif de pinçage est repoussée vers le bas à l'encontre de la pression du ressort 38 la pince 35 s'ouvrant un court instant, de sorte que l'extrémité du fil de caoutchouc sectionné est pincée. Le bossage 49 entre en action lorsque la dernière rangée de fils de caoutchouc de l'intérieur
de l'ourlet est tricotée, L'autre bossage entre en action lorsque <EMI ID=54.1>
<EMI ID=55.1>
1 est tricotée et que commence de tricotage du long du bas qui doit être tricoté uni,
Le plateau 24 de la serrure de transfert'qui est fixe
est relié à un support 61 dans lequel un arbre horizontal 62 portant à son extrémité orientée vers le plateau un pignon conique
63 en prise avec un autre pignon conique 64 monté sur l'arbre
22 du plateau 21 des platines de transfert. L'autre extrémité
de l'arbre 62 porte un pignon conique 65 qui est en prise avec
un pignon conique 66 monté sur l'arbre vertical 14 qui est monté dans un palier 67 fixé sur le bâti 68 de la machine et sur lequel est également monté le palier 12 de guidage du cylindre. A l'extrémité supérieure du palier 67 sont fixés le support 61 ainsi qu'un bras 68 dans lequel est monté un arbre vertical 69 entraîné par des pignons, par exemple par des roues à chaîne 70 et 71 à partir de l'arbre 14 et relié par un joint de cardan 73 à un arbre
72. Cet arbre 72 entraîne le dispositif d'amenée du fil de caoutchouc disposé sur un support de fournisseur 64 rigidement relié au bâti de la machine,. ce dispositif étant représenté sur les figures 12, 12a, 12b, 12c.
L'arbre 62 est monté dans le manchon de palier 75 du support de fournisseur 74 et porte à son extrémité supérieure un plateau 76 sur le support de fournisseur 74 sont fixés deux supports de palier 110 et 111 dans les paliers- desquels est montée de manière à pouvoir tourner mais à ne pouvoir se déplacer axialement une broche filetée 112 commandée par un volant 113. L'axe de la 'broche filetée 112 s'étend au-dessus du plateau 76 avec un écartement par rapport à son centre correspondant à peu près à la moitié du rayon. Sur la broche filetée 112 est vissé le support 114 des rouleaux d'amenée du fil qui est monté de manière à pouvoir pivoter autour de l'axe de la broche et qui peut être déplacé dans son <EMI ID=56.1>
sens axial par suite de la rotation de la broche filetée. sur ce support 114 sont montés tous les rouleaux d'amenée du fil ainsi que leurs pignons d'entraînement. Tous les axes de montage et tous les axes de pivotement qui se trouvent dans le support 114 des rouleaux des guide-fil sont parallèles à la broche filetée 112;
A la partie inférieure du support 114 des rouleaux d'amenée du fil est fixé le palier inférieur 115 des rouleaux dont l'arbre 78 qui peut tourner dans ce palier mais non pas se déplacer axialement s'étend radialement à partir du centre du plateau 76,
<EMI ID=57.1>
un galet de friction 77 dont la périphérie, garnie de préférence
de caoutchouc, s'applique élastiquement sur la surface supérieure
du plateau 67. L'application élastique est produite par un axe
116 monté à rotation, mais sans pouvoir se déplacer axialement
dans un cylindre 117 relié du côté opposé du support 114 des
rouleaux d'amenée du fil, Sur cet axe 116 s'applique un ressort hélicoïdal (non représenté) se trouvant à l'intérieur du cylindre
117 et dont la pression peut être réglée au moyen d'une via 118 prévue à l'extrémité supérieure du cylindre, L'extrémité supérieure du cylindre. L'extrémité inférieure de l'axe 116 prend appui contre le bord supérieur de la traverse 119 qui relie l'un à l'autre les. deux bords de palier 110 et 111.
<EMI ID=58.1>
du palier 115 des rouleaux (figure 12a à gauche) porte un rouleau d'amenée du fil 100 qui est cylindrique et est de préférence garni d'une couche de caoutchouc, par exemple de caoutchouc au silicone ou bien qui est constitué entièrement par cette matière et dont les extrémités font saillie par rapport à l'enveloppe du cylindre.
Au-dessus du palier inférieur 115 le support 114 des rouleaux d'amenée du fil est constitué par deux bras 114a et 114b
dont les extrémités supérieures sont perpendiculaires à leurs <EMI ID=59.1>
parties inférieures (voir figure 12). Entre ces deux bras se trouvent les paliers de pivotement destinés aux autres rouleaux d'amenée du fil et les rouleaux s'appliquant sur les bobines de caoutchouc désignées par 86.
Le palier médian 120 (figure 12a) sur lequel est également fixé la perle 99, c'est-à-dire l'oeilleton par lequel passe le fil, est rigidement relié au palier pivotant 121 (figure
12 qui est monté par son axe 122 dans les deux bras 114a et '
114b. Dans le palier médian 120 est monté l'arbre 80 à l'une des extrémités duquel (l'extrémité de droite sur la figure 12a) est fixé un galet de friction 79 en aluminium, Ce galet de friction
79 est strié sur sa périphérie et, pendant le fonctionnement, s'applique sur le galet de friction inférieur 77. A l'autre extrémité de l'arbre 80 (à gauche sur la figure 12a) est fixé le rouleau médian 101 d'amenée du fil qui a la même forme et le môme encombrement et qui est constitué par la même matière que le rouleau inférieur 100 d'amenée du fil.
Le palier supérieur 123 (figures 12a et 12c) est également
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rouleaux amenant le fil. A cet effet, il est prévu entre ces bras
<EMI ID=61.1>
est monté à rotation dans les deux bras 114a et 114b,
A l'une des extrémités (à l'extrémité de droite en regardant la figure 12) de l'arbre 82 monté dans le palier à rouleaux supérieur 123 est fixé le galet de friction 81 garni sur sa périphérie d'un revêtement de caoutchouc. Le rouleau 85 d'amenéo du fil est constitué par la même matière que les'autres rouleaux. Il est également cylindrique et présente des rebords faisant saillie par rapport à sa périphérie. Mais le rouleau 85 d'amenée
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rouleau inférieur 102 étant donné qu'il sert de support à la bobine <EMI ID=63.1>
86 de fil de caoutchouc qui, de fait de cette plus grande langueur peut recevoir une plus grande réserve de fil de caoutchouc.
Les trois galets de friction 77, 79 et 81 sont appli-
<EMI ID=64.1>
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palier du galet supérieur par des vis 127 et 128. !
<EMI ID=66.1>
est prévu un palier 130 pouvant être fixé par une vis 129 qui le traverse entièrement, le palier pouvant pivoter lorsque la vis 129 a été desserrée (figure 12c). A ce palier 130 est rigidement relié le palier 131 du rouleau d'appui;.dans lequel l'arbre 83 est monté à rotation mais sans pouvoir se déplacer axialement.
A l'une des extrémités (à l'extrémité de droite en regardant la figure 15) de cet arbre 83 est fixée une poulie 132 qui, au moyen d'un cordon de caoutchouc 133 assure, avec la poulie
134 montée à l'extrémité de l'arbre 82 l'entraînement dans le même sens du rouleau 85 d'appui et d'amenée du fil en coopération avec le rouleau d'appui 87 monté sur l'arbre 83. Ce rouleau 87 ne se différentie de l'autre rouleau 85 que du fait que ses flasques extrêmes 87a et 87b ont un diamètre sensiblement plus grand
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grandes flasques extrêmes est d'empêcher le glissement dans le sens
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appliquer.
Une tige 135, parallèle aux axes des rouleaux, pouvant être fixée de manière réglable sur le bras 114b à quelque distance de l'axe du rouleau d'appui 87 empêche la bobine 86 de sauter
à l'écart des rouleaux d'appui 85 et 87.
Tous les rouleaux d'appui et de guidage de fil 100, 101,
85 et 87 ont le même diamètre.'
La position dans laquelle la bobine de fil caoutchouc 86 <EMI ID=69.1>
est représentée sur la figure 12 est celle dans laquelle elle se trouve au-dessus des flasques extrêmes 87a et 87b afin de se placer en'position de fonctionnement (indiquée en traits mixtes) qui est également représentée sur la figure 12b, La bobine de fil de
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dans le même sens et entraînent la bobine de fil 86.
Le fil de caoutchouc est amené comme suit ( et comme représenté sur la figure 14) au poste de tricotage. Le long de la surface par laquelle la bobine de fil de caoutchouc 86 s'applique sur le rouleau 85, le fil de caoutchouc 34 est envoyé par le
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oeilleton 99 qui le guide vers l'extrémité de droite (figure 12b)
<EMI ID=72.1>
rouleau d'amenée et d'appui 85 qu'il entoure presque complètement pour être envoyé vers le bas au point de tricotage à travers l'oeilleton 102 après s'être passé sur l'extrémité de gauche (12b) du rouleau médian 101, sur une partie de sa périphérie. L'oeilleton
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Le fil de caoutchouc est enroulé sur la bobine 86
de préférence de telle sorte que, pendant l'envidage qui s'effectue par exemple par spires croisées, il augmente de diamètre,
En faisant tourner le volant 102 il est possible de modifier progressivement le rapport de multiplication entre le plateau 76 et le galet de friction 7.
En faisant pivoter dans le sens indiqué par la, flèche X
(figure 12.) le support 114 des rouleaux de fil autour de la vroche filetée 112 sur laquelle il est monté, il est possible d'interrompre l'entraînement entre le plateau 76 et le galet de friction inférieur 77. En faisant pivoter le palier 121 dans le sens indiqué par la flèche Y, tous les galets de friction et les rouleaux de guidage du fil ainsi que les rouleaux d'appui peuvent être écartés <EMI ID=74.1>
du galet de friction 77 et du rouleau inférieur 100,
En faisant pivoter le palier 124 dans le sens indiqué
<EMI ID=75.1>
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fil et d'appui' 85,
Sur la machine de bonneterie circulaire en soi connue qui vient d'être décrite, et comportant les nouveaux dispositifs
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transfert 26 à trois hauteurs de talons différentes montées dans
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tière pour dames (figure 1) est fabriqué de la manière suivante.
On tricote tout d'abord de la manière connue l'ourlet résistant dont quatre rangées sont toutes tricotées sur la première
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un fil de 40 denier double et un fil de 30 denier double Hélanca
(R) .
Dans la seconde rangée on amène dans la même chute et à toutes les aiguilles les deux mêmes fils.
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à une aiguille sur deux les deux mêmes fils et toutes.-les aiguilles de transfert 26 sont repoussées vers l'extérieur par la came de
m . remaillage 28 mise en action, de sorte que les becs qui se trouvent à l'extrémité libre des aiguilles de transfert se trouvent sous les mailles de platine des aiguilles voisines se trouvant dans leur position supérieure extrême. Avant d'effectuer la quatrième rangée,
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sectionne, on le retient par le dispositif d'aspiration pneumatique
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<EMI ID=83.1>
<EMI ID=84.1>
<EMI ID=85.1> <EMI ID=86.1>
Avec ces trois chutes est tricoté l'intérieur de l'ourlet, du fil Hélanca 103 et du fil de caoutchouc 34 étant amenés à une aiguille sur deux dans la première chute, et du fil bouffant de 100 denier étant amené à chaque aiguille dans les deux autres chutes II et III, On tricote ainsi un nombre de mailles légèrement inférieur que ne l'exigerait la largeur de l'ourlet, La largeur de l'ourlet est indiquée par B sur la figure 2. Ce mode de tricotage est illustré sur la figure 13.
Le fil de 40 denier Hélanca est désigné par 103, le fil bouffant est désigné par 104 dans la seconde chute et par 105 dans la troisième chute, La sélection des aiguilles 16 dans la première chute dans laquelle seulement une aiguille sur deux est amenée en position de tricotage est produite par des poussoirs présentant des hauteurs de talons différentes mis en place par la came de levée 106 en aval de la quatrième chute. Dans la dernière rangée de l'intérieur de l'ourlet tricotée avec du/fil de caoutchouc qui est désignée par 107 sur la figure 2, le fil de caoutchouc 34 est mis hors d'action, sectionné et retenu par le dispositif de pinçage mécanique représenté sur les figures 9, 10 et 11.
On tricote ensuite.sur les trois chutes, comme représenté sur la figure 14, une partie de l'intérieur de l'ourlet à partir de la rangée 107 (figure 2) et l'extérieur de l'ourlet jusqu'à la dernière rangée 7, un fil 103 de 40 denier Hélanca (R) étant
amené à une aiguille sur deux (16) dans la première chute et un fil mousse 104 et un autre fil mousse 105 étant amené à toutes les aiguilles 16 l'un dans la chute II et l'autre dans la chute III. Dans cette zone de tricotage s'effectue également la sélection d'une aiguille sur deux de la première chute associée au tricotage, cette sélection étant effectuée par la came 106 de sortie des poussoirs, en aval de la troisième chute. Si, comme montré sur la figure 14, on tricote plus de rangées que nécessite la largeur B <EMI ID=87.1>
de l'ourlet (figure 2) c'est afin qu'aucune maille de fil de caoutchouc n'apparaisse au bord supérieur 8 de l'ourlet.
Pendant ce tricotage des deux zones de l'ourlet depuis la première rangée 6 jusqu'à 107 et de la seconde zone depuis 107 jusqu'à la dernière rangée 7 de l'ourlet, on fait intervenir les
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les alvéoles les une des autres, dans certaines colonnes de mailles, par exemple dans quatre colonnes de mailles, selon la réparti- ',
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représenté sur la figure 6, dans certaines rangées de mailles, par exemple dans deux rangées, de telle sorte que les mailles de platine des aiguilles à tricoter qui se trouvent à leur position supérieure maximum soient saisies par les becs 26c de ces platines
de transfert qui, avec les mailles de platines 6 de la première rangée restent accrochées comme mailles de platines 9 et 10 dans
le bec des platines d'abattage jusqu'à ce qu'elles soient trans- mises aux aiguilles à tricoter 16 afin de fermer l'ourlet.
Il en résulte un resserrage des points de couture lla
à lld dans l'ourlet 2, comme représenté en coupe sur la figure 3.
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vent être constitués par trois, deux ou seulement une aiguille
<EMI ID=92.1>
platine 9 et 10 sont sélectées dans deux rangées de mailles placées . l'une sur l'autre avec un même écartement ainsi que de la première
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peu près à la rangée 106 et 111 en figure 2.
Les groupes d'aiguilles de transfert 109a à 109d sont
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de platines et en sont retirées par les cames 28 de la rampe 45
(figure 8) ce qui est produit de la manière connue par des bossages ...... particuliers prévus sur le tambour de commande 60 qui fait un tour pendant la fabrication d'un bas.
A la confection de l'ourlet fait suite le transfert de la première rangée 6 sur les aiguilles à tricoter, et ce de la manière connue par mise en action de la came de transfert 31 et de la
came de rappel 30, Ensuite commence le tricotage de la zone suivante de l'ourlet, c'est-à-dire la zone d'adhérence 1. Avant de commencer cette zone d'adhérence, on tricote encore cinq rangées de la même façon et avec le même fil que pour l'extérieur de l'ourlet, comme montré sur la figure 14. Ceci est réalisable avec trois chutes, car, à chaque tour, le pignon d'entraînement produit un mouvement vers l'avant et un mouvement vers l'arrière du cliquet
de commande (non représenté) le cylindre effectuant quatre tours pour un tour du pignon d'entraînement.
Lors du dernier mouvement en avant d'un cliquet de poussée auxiliaire (non représenté) qui produit le transfert, le cliquet de poussée principal se trouve à sa position extrême. Ceci correspond à un tour du cylindre pendant lequel trois rangées sont
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inversion des chutes afin de tricoter la zone d'adhérence 1 à une seule épaisseur. Ceci correspond à deux tiers de tour de cylindre. Pendant ces deux tiers de tour du cylindre, deux rangées sont tricotées sur deux chutes, de sorte qu'entre le transfert et le commencement de la zone d'adhérence 1 à une seule épaisseur, cinq
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me montré sur la figure 15, les aiguilles à tricoter 16 de la première chute sont sélectées par les poussoirs, actionnées par l'organe de poussée 106 de telle sorte qu'une aiguille sur six soit amenée en position de tricotage et que les cinq aiguilles qui
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non tricotage. Ceci se produit du fait que.la came 106 faisant
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sortir les poussoirs est extraite radialement à l'extérieur du cylindre à aiguilles en deux stades, seuls les poussoirs à grands talons traversant la chute et les poussoirs à hauts talons étant convenablement placés dans le cylindre à aiguilles, placent une aiguille sur six en position de tricotage. En outre, dans la première chute le fil de 40 denier double Hélanca est mis hors d'ac-
<EMI ID=99.1>
de caoutchouc 34 est mis en action de sorte qu'une aiguille sur.
six tricote avec du fil de caoutchouc. Dans les chutes II et III, , toutes les aiguilles tricotent les fils mousse 104 et 105 et
100 denier amenés à ces chutes. A l'extrémité de la zone.d'adhérence 1 à une seule épaisseur la quatrième chute est mise en action et on passe de la première chute de une aiguille sur cinq à toutes
les aiguilles, de sorte que dans la première chute également,
toutes les aiguilles entrent en action pour tricoter le long (ou
la jambe) du bas. Dans la première chute, le fil de caoutchouc 34' est mis hors d'action, de même les fils mousse 104 et 105 dans la seconde et dans la troisième chutes. Le fil de caoutchouc est
pincé mécaniquement et le fil bouffant est également retenu pneumatiquement comme le fil Hélanca précédemment mis hors d'action,
Ensuite, vient le tricotage du long ou de la jambe et
des autres parties du pied.
Ainsi qu'il a été déjà dit au début, lorsqu'on tricote
,_
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qui forment les mailles de fil de caoutchouc sortent normalement dans la chute précédente III afin de recevoir le fil mousse 105, Mais, par suite de la forme en soi connue de la piste de guidage des aiguilles (non représentée), ces aiguilles reviennent en
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tant le fil de caoutchouc la boucle de fil pendant au bec des aiguilles forme une maille avec le fil de caoutchouc.
<EMI ID=102.1>
Pour la fabrication de la lisière auto-adhérente 2,1 constituée par 1,\étroit ourlet 2 et par la zone d'adhérence 1 à une seule épaisseur il est prévu, selon le procédé objet de l'invention, d'utiliser des fils textiles et des fils constitués par du caoutchouc non enrobé.
Le fil de caoutchouc non enrobé peut être constitué
par du caoutchouc naturel ou par du caoutchouc synthétique, Comme fils textiles, il est conseillé d'utiliser du fil Hélanca (R) et des fils mousse.
Les fils appartiennent à la classe des fils texturés.
Le fil Hélanca (R) appartient à la classe des filaments de polyamide surtorsadés, A la place de ce type de fil que l'on trouve dans le commerce sous la désignation Hélanca (R) il est également possible d'utiliser tous les autres fils ondulés volumineux et présentant une grande élasticité par exemple les fils qui sont fabriqués selon le procédé discontinu (méthode Convent) torsadés en Z et en S ou selon les procédés continus (fausse torsion) par exemple du fil Hélanca HE (R) et Depalon (R). Les fils mousse
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, refoulement en chambre de refoulement /(ou par la méthode Spunize) ou par refoulement de certains fils ou par la méthode de tricotage et.de fixation (Knit-Heat-Set-Method et d'autres encore).
Les deux types de fils texturés fabriqués selon ces procédés et d'autres procédés connus peuvent être utilisés pour la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention. Toutes les épaisseurs de fil citées à titre d'exemples '(nombre de denier) peuvent être modifiées si cela est nécessaire pour obtenir la rapport d'élasticité rationnelle entre le fil frisé et le fil
de caoutchouc de même que pour rendre invisible le fil do caout-
<EMI ID=104.1>
d'épaisseurs de fil, l'utilisation, de fil de caoutchouc non <EMI ID=105.1>
enrobé, de fil frisé � et de.fil mousse constitue une particularite essentielle de l'invention. En ce qui concerne les procédés pouvant être utilisés pour texturer le fil, on se reportera à la publication Workerei- und Stickerei-Tecknik numéro 9 de septembre
<EMI ID=106.1>
Les détails de mise en oeuvre du procédé et les détails de réalisation de la machine à tricoter circulaire peuvent être modifiés sans s'écarter de l'invention, dans le domaine des équivalences techniques.
<EMI ID=107.1>
1, Procédé pour la fabrication d'un bas-jarretière, no-
, tamment d'un bas de dame, sur une machine à tricoter circulaire à plusieurs chutes, consistant à titre caractéristique à tricoter
dans l'ourlet du long (ou de la jambe) du bas dans une zone à une
seule épaisseur (1) et en alternant régulièrement, une rangée de
<EMI ID=108.1>
unie constituée par des fils texturés (104,105),