<Desc/Clms Page number 1>
METIER A TRICOTER ET METHODE DE TRICOTAGE.
La présente invention est relative à un métier à tricoter circulaire à aiguilles indépendantes, métier qui comporte deux cylindres à aiguilles coaxiaux et superposés, ainsi qu'un mécanisme pour transférer des aiguilles d'un cylindre à l'autre, ce métier faisant application, dans une grande mesure, des méthodes et des principes qui régissent le fonctionnement de métiers à cylindre unique, de ce type.
D'une manière générale, dans les métiers à tricoter circulaires comportant des cylindres coaxiaux superposés, les aiguilles sont actionnées par des tiroirs ou coulisseaux disposés dans les fentes à aiguilles des deux cylindres et munis de talons qui agissent en coopération avec les cames de cueillage, en vue d'amener les aiguilles à cueillir des mailles, ces tiroirs étant en outre munis d'autres talons, qui sont actionnés par d'autres cames, en vue d'opérer le transfert d'aiguilles d'un cylindre à l'autre.
Dans la machine selon la présente invention, les tiroirs contrô- lent les mouvements de maillage des aiguilles. Le transfert des aiguilles d'un cylindre à l'autre est effectué non pas par les tiroirs, mais par des poussoirs disposés au-dessous et au-dessus des tiroirs, respectivement dans le cylindre inférieur et le cylindre supérieure ces poussoirs étant actionnés par des cames de poussoirs chaque fois qu'un transfert d'aiguilles doit avoir lieu. La nature et le nombre de talons prévus sur les tiroirs et les poussoirs, dépendent des' exigences du maillage, de la méthode employée et de la disposition des cames choisies dans chaque cas particulier.
Le métier selon la présente invention est capable de confectionner un tissu à côtes véritable de n'importe quel genre voulu, dans n'importe
<Desc/Clms Page number 2>
quelle partie ou parties voulues du bas et de passer automatiquement du tricot à côtes au tricot uni, pour revenir au tricot à côtes, cela en n'im- porte quel point voulu. Aussi, le métier selon l'invention peut être uti- lisé sans difficulté comme métier à tricoter à maille retournée.
La présente invention comprend la caractéristique nouvelle d'une tige à tricot fourré, c'est-à-dire,, d'un mécanisme appelé à être disposé excentriquement,par rapport aux cylindres à aiguilles lorsqu'il est en action, mais concentriquement par rapport à ces cylindres, lorsqu'il est inactif. L'invention comporte en outre des nouvelles caractéristiques qui se manifestent dans un diviseur ou répartiteur d'aiguilles, une couronne garde-palettes et un guide-fil, pour contrôler le transfert des tiroirs, pour maintenir les palettes des aiguilles dans une position appropriée et pour faire en sorte que le fil soit convenablement fourni aux aiguilles.
Ce mécanisme agit également comme dispositif de retenue d'aiguilles, desti- né à empêcher l'inclinaison des aiguilles au moment où les tiroirs sont dé- crochés de.celles-ci.
Conformément à ce qui sera décrit dans la suite, et comme montré dans les dessins,la machine est équipée pour tricoter un bord à côtes 1. et 1, précédé d'un tissu d'une contexture préférée qui sera décrite dans la suite, et en vue de passer automatiquement au tricot uni pour le long et le restant du bas. Ce métier est en outre équipé en vue d'ornementer le long et le devant de pied à l'aide de dessins de tricot fourré véritable, le dit métier étant en outre muni de moyens pour vaniser la totalité du bas ou n'importe quelle partie voulue de celui-ci. De plus, ce métier est agencé en vue de tricoter suivant la nouvelle méthode, par laquelle les fils sont tirés sur les dos des platines, au lieu d'être tirés dans les gorges de celles-ci, méthode permettant d'améliorer notablement la qualité du tissu uni, vanisé et fourré.
Comme on l'a indiqué plus haut, les divers mécanismes ont été adoptés de la pratique courante des métiers à un seul cylindre. Ces der- niers métiers sont arrivés à un stade de développement très poussé, de sorte que leurs caractéristiques appliquées à la machine selon l'invention contribuent dans une large mesure aux possibilités et au degré de perfec- tion des métiers du type à deux cylindres. Contrairement à ce qui se passe dans les métiers actuels à deux cylindres la plus grande partie des mécanismes et des sytèmes de réglage de controle sont commandés depuis l'exté- rieur des cylindres à aiguilles, au lieu de l'être de l'intérieur de ceux- ci.
Cette caractéristique augmente notablement l'accessibilité de nombreux organes, permet des réglages plus simples et plus faciles et, par conséquent, plus précis, et laisse à l'intérieur des cylindres un espace libre notable- ment plus important que jusqu'ici, de sorte que le métier selon l'invention n'est pas sujet aux restrictions habituelles quant aux espèces de tricot qui peuvent être exécutés, restrictions imposées par le manque de place pour les divers mécanismes.
Dans les dessins annexés :
La Fig. 1 est une vue schématique montrant des parties des deux bas produits par la méthode que l'on dénommera ''en corde!'
La Fig. 2 est une représentation schématique, à grande échelle, de la lisière et du bord à côtes véritable d'un de ces bas.
La Fig. 3 est une vue générale du mécanisme pour produire des des= sins à fils "fourrés", cette vue montrant également les moyens pour exercer une tension sur le tissu pendant le tricotage du talon et de la pointe.
La Fig. 4 est une représentation générale de la machine.
La Fig. 5 est une vue d'une partie des moyens destinés à action- ner le mécanisme de tricot fourréa
La Fig. 6 est une vue représentant principalement les moyens à l'aide desquels sont actionne? les organes qui viennent d'être cités et le
<Desc/Clms Page number 3>
dispositif d'extension du talon et de la pointe,
La Fig. 7 est une vue des deux arbres de commande cylindriques pour les deux têtes à tricot fourré représentées dans la Fig. 3.
Les Figs. 8 et 9 sont des vues en plan de ces deux têtes à tricot fourré.
La Fig. 10 est une vue en plan montrant la tige à tricot fourré, ainsi que les moyens à l'aide desquels le mécanisme à tricot fourré est supporté et est déplacé pour être amené dans la position active ou être éloigné de celle-ci.
La Fig. 11 est une vue d'élévation, partiellement en coupe, cor- respondant à la Fig. 10.
Les Figs. 12, 13 et 14 sont des vues de fragments du support du mécanisme du tricot fourré, ces vues montrant en particulier les moyens permettant de régler les déplacements de ce mécanisme.
Les Figs. 15 à 19 sont des vues de certaines cames, des systèmes de montage pour ces cames et des moyens pour leur actionnement.
La Fig. 20 est une vue en plan schématique d'un garde-palettes.
La Fig. 21 est une vue d'élection de ce même garde-palettes, lorsqu'on le regarde de l'intérieur.
La Fig. 22 est une vue en coupe suivant la ligne 22/22 de la Fig.
20, d'un des supports de ce garde-palettes.
La Fig. 23 est une autre vue de ce même support.
La Fig. 24 est une vue en coupe suivant la ligne 24-24 de la Fig.
20, cette vue montrant le profil de la couronne garde-palettes en cet endroit.
La Fig. 25 est une vue montrant la manière dont la couronne garde-palettes permet aux glissières de se décrocher des aiguilles.
Les Figs. 26 et 27 sont différentes vues montrant la manière dont une partie déterminée de la couronne garde-palettes représentée dans la Fig.
20 fonctionne en vue de maintenir les palettes ouvertes ou fermées, suivant le cas.
La Fig. 28 est une vue montrant en particulier le dispositif d'étendage de la poche du talon et de la pointe, ainsi que le dispositif pour soumettre le tissu à une tension, immédiatement après l'exécution de ces parties, cela indépendamment de la tension à laquelle le tissu est ordinairement soumis.
La Fig. 29 est une vue d'élévation, partie en coupe, cette vue montrant le dispositif de mise sous tension, ainsi que la position du cylindre à tricot fourré par rapport à ce dispositif et aux cylindres.
La Fig. 30 est une vue d'une partie d'une boite à cames cueilleuses, cette vue montrant en particulier la came pivotante utilisée lorsque le ou les fils sont cueillis sur les dos des platines.
La Fig. 31 est une vue d'élévation, partie en coupe, d'un mécanisme destiné à actionner les platines en vue du vanisage ainsi que du va- nisage inverse.
La Fig. 32 est une vue montrant une partie d'un bas dans le long duquel on voit des champs de tissu à côtes, alternant avec du tissu-uni, ainsi que des dessins vanisés inverse, dans les zones de tissu uni, ces dessins étant entourés par des dessins en tricot fourré, produits par un fourrage à spirale inverse.
La Fig. 33 est une vue en plan montrant le cylindre inférieur, ainsi que la position de la corne à tricot fourré, de même qu'un type de tige à tricot fourré.
<Desc/Clms Page number 4>
La Fig. 34 est une vue d'élévation, partie en coupe, qui montre également la corne à tricot fourré.
Les Figs. 35 36 et 37 sont des vues montrant la manière dont on peut produire un tricot fourré, ainsi qu'un tricot fourré ton sur ton.
Les Figs. 38 et 39 sont des vues montrant un autre type de tête à tricot fourré, cette dernière étant munie d'oeillets "cassables" qui ser- vent à produire les dessins à fils fourrés dans le bas montré dans la Fig.
32.
La Fig. 40 est une vue en plan représentant principalement le di- viseur d'aiguilles, ainsi que la couronne garde-palettes, le guide-fil et le conducteur de fil affectés à ce diviseur de même que la manière dont ces organes sont montés et actionnés.
Les Figs. 41 et 42 sont des vues montrant la coopération entre le guide-fil et le conducteur de fil, en ce qui concerne la fourniture du fil.
Les Figs. 43 et 44 représentent une came de report ou de rebrous- sage, le mode de montage de cette came et le mécanisme d'actionnement de celle-ci.
Les Figs. 45 à 56 sont des vues montrant la manière dont les ai- guilles sont actionnées par les coulisseaux ou tiroirs, le mécanisme prévu pour contrôler ces opérations, ainsi que les moyens prévus pour commander les palettes des aiguilles à certains moments.
Les Fige. 57 à 64 sont des vues schématiques montrant les trajets suivis par les aiguilles, les tiroirs, et les poussoirs, en vue de produire les divers types de tissu, ces figs. montrant également les cames affectées à ces opérations; et
La Fig. 65 est une vue montrant la manière dont le fil est cueilli sur les dos des platines, derrière les becs de celles-ci à l'aide d'aiguil- les travaillant dans le cylindre inférieur.
Le métier qui sera décrit dans la suite peut être considéré comme étant l'équivalent dans le domaine des métiers à deux cylindres, au métier à un cylindre du type Banner. Ce métier à deux cylindres est en mesure d'ef- fectuer en substance n'importe quelle opération que le métier Banner à un cylindre est à même de réaliser, tout en étant capable, en plus, de produire un type quelconque d'un vrai tissu à côtes, cela grâce à la présence du deuxième cylindre. Il y a lieu de noter cependant que la présente invention n'est pas limitée aux métiers à deux cylindres qui correspondent aux métiers à un seul cylindre du type Banner; au contraire, elle englobe n'importe quel type de métier à deux cylindres auquel elle peut s'adapter.
D'autre part, cette invention n'est pas limitée au métier relativement simple, aux possibilités relativement restreintes, qui sera décrit ci-après.
D'une manière générale, le métier selon l'invention est établi conformément à la pratique courante en matière de métiers à deux cylindres.
Ce métier comporte deux cylindres opposés 1 et 2 (Fig. 4) alignés dans le sens axial et étudiés en vue de pouvoir être commandés en synchronisme tant dans le sens de la rotation que dans le sens du va-et-vient, au moyen d'un mécanisme de commande approprié, indiqué par l'engrenage 3 (Fig. 10). Cha- que cylindre est muni des gorges habituelles destinées à recevoir les ai- guilles, les gorges d'un cylindre étant alignées exactement avec celles de l'autre cylindre.
Il est prévu une aiguille 4 (Fig. 57) pour chaque gorge combinée s'étendant sur les deux cylindres, cette aiguille présentant à cha- cune de ses extrémités un crochet et une palette, conformément à la prati- que courante. Au-dessous de l'espace occupé par chaque aiguille dans le cylindre inférieur, de même qu'au-dessus d'un espace analogue prévu dans le cylindre supérieur, se situent des espaces destinés respectivement à re- cevoir des tiroirs 5 et 6 (Fig. 57). Chaque tiroir est étudié en vue de s'engager dans le crochet correspondant de l'aiguille correspondante, et
<Desc/Clms Page number 5>
de s'en dégager, ces tiroirs étant munis respectivement de talons 7 et 8 soumis à Inaction du système de commande.
Dans le cylindre inférieur il est prévu un tiroir pour chaque ai- guille,ces tiroirs étant divisés en deux groupes qui sont munis respecti- vement de grands et de petits talons, ce qui correspond à la prévision, aux mêmes fins, d'aiguilles à grands et à petits talons dans les métiers à un cylindre. Dans le cylindre supérieur, on prévoit des tiroirs uniquement pour les aiguilles appelées à être transférées au cylindre supérieur en vue du tricotage du bord à côtes. Comme ce bord doit présenter des côtes dans un rapport de 1 et 1, chaque gorge à aiguille du cylindre supérieur sera munie d'un tiroir.
Dans le métier de construction simple décrit dans la pré- sente, les tiroirs supérieurs sont pourvus d'un seul talon; cependant, lors- qu'il s'agit de réaliser des mouvements plus compliqués, ces tiroirs peu- vent être munis de talons supplémentaires ou de talons de différentes lon- gueurs, avec prévision de cames correspondantes.
En outre, les deux cylindres peuvent être munis de poussoirs 9 et 10 (Fig. 57) au-dessous et au-dessus des tiroirs correspondants. Chacun de ces poussoirs est également muni d'un talon de commande 11 ou 12, res- pectivement, au moyen duquel ce poussoir et, par conséquent, le tiroir et l'aiguille qui lui correspondent, peuvent être commandés. Les poussoirs ser- vent à transférer des aiguilles d'un cylindre à l'autre et à sélecter des aiguilles à d'autres fins, par exemple pour la fourrure.
Par conséquent, ces poussoirs seront disposés conformément aux nécessités du tricotage, la disposition étant telle qu'un poussoir affecté à l'un ou à l'autre de ces cylindres, ou des poussoirs affectés à tous les deux cylindres, opè- rent le transfert, d'un cylindre à l'autre, des aiguilles qui agissent dans les deux cylindres à des moments différents, ainsi que pour sélecter des aiguilles, de même qu'à d'autres fins.
Comme la machine représentée dans les dessins est supposée être à même de tricoter pratiquement toutes les espèces de tissu dans lesquels il importe de prévoir une sélection d'aiguilles, et comme toutes ces espèces de tissus, à l'exception du tissu à cotes, sont exécutées sur le cylindre inférieur, les poussoirs 5 du. cylindre inférieur sont également munis d'une série de talons de sélection 13 (Fig. 62), en plus des talons de commande 11 déjà mentionnés et à l'aide desquels ces poussoirs peuvent être commandés indépendamment, de la manière requise, à l'aide d'un mécanisme de sélection approprié. Il est préférable de faire usage de talons cassables en dents de scie, du type décrit et revendiqué dans le brevet américain McNaughton N 2.058.481.
En cassant certains de ces talons, et en soumettant les talons restants à l'action d'un mécanisme de sélection de la manière décrite dans ce brevet, on peut réaliser pratiquement n'importe quelle manipulation des aiguilles, en vue d'ob- . tenir n'importe quel genre de dessin par fourrage ou par toute autre méthode.
Le cylindre inférieur 1 est muni d'un fond de platines et d'un couvre-platines, désignés tous deux par 14 (Figs. 4 et 29) du type généralement employé dans les métiers Banner à un seul cylindre. La nature particulière de cet ensemble constitué par le fond de platines et le couvre-platines dépend de l'espèce de tricot qui doit être exécuté sur le cylindre inférieur. En substance, n'importe quel fond de platines et couvre-platines utilisés dans un métier Banner à cylindre unique peuvent être appliqués à la machine à deux cylindres décrite ici, sans qu'il soit nécessaire d'apporter des modifications importantes au fond de platines et au couvre-platines ou au mécanisme de commande.
Comme la boite à platines, constituée par le fond de platines et le couvre-platines, entoure le cylindre inférieur, au lieu de se situer à l'intérieur de celui-ci, comme c'est généralement le cas dans les machines à deux cylindres, on dispose d'un espace notablement plus important que jusqu'à présent, de sorte qu'il est possible d'exécuter un grand nombre d'opérations de tricotage, qui ne peuvent pas être réalisées sur la machine normale à deux cylindres en raison du manque de place, dans l'intérieur du cylindre, pour loger le mécanisme nécessaire.
<Desc/Clms Page number 6>
L'ensemble du fond de platines est monté, par rapport au cylindre inférieur, dans une position exactement analogue à celle qu'il occupe dans une machine à cylindre unique; il fonctionne d'ailleurs d'une manière exactement identique et cela dans le même but que l'ensemble correspondant de la machine à un cylindre.
Etant donné que la machine selon la présente invention, telle qu'elle est représentée et décrite ici, est équipée en vue de tricoter un bord à côtes 1 et 1, un long uni et un pied uni, le tout, à l'exception du talon et de la pointe, en rotation continue, et étant donné que le tricotage du tissu uni du long et du pied, à l'exclusion du talon et de la pointe, doit être exécuté par la méthode suivant laquelle le fil est pris sur les dos des platines, au lieu d'être pris dans les gorges de celles-ci, on peut utiliser une boite à platines munie d'un couvre-cames semblable à celui décrit et représenté dans les brevets américains N 2.374.857; 2.376.044 et 2.360.668, ce couvre-came étant d'ailleurs représenté dans la Fig. 30 des dessins annexés à la présente.
Comme montré dans cette Fig.
30, on prévoit une came pivotante 15, destinée à déplacer les platines vers 1?intérieur plus tôt et plus loin que cela ne se fait généralement dans le but envisagé. Lorsqu'il s'agit d'exécuter un type de tricot plus compliqué,par exemple,un tissu à suture à un ou à deux fils, il convient d'utiliser une boite à cames cueilleuses, comme celle représentée et décrite dans la demande de brevet américain connexe n 512.469,, déposée le 1er décembre 1943 et pour laquelle un brevet a été accordé sous le n 2.360.668. Comme on l'a déjà indiqué plus haut, cette machine à deux cylindres peut en substance utiliser n'importe quel ensemble fond de platines et couvre-platines, qui convient à un métier à un cylindre, de ce type.
Le métier selon l'invention sera décrit de préférence à propos du tricotage du bas représenté dans la Fig. 1. Les deux cylindres sont uti- lisés au cours de l'exécution du bord ; les autres parties du bas sont tricotées sur le cylindre inférieur.
Comme c'est généralement le cas dans les métiers à deux cylindres, les bas sont tricotés t'en corde"étant donné que l'effet de tension d'un tendeur de tissu doit s'exercer au cours du tricotage du tissu à côtes.
Dans le cas où le métier selon l'invention exécute des bas, comme celui représenté dans la Fig. 1, chaque bas achevé est suivi de plusieurs rangées de tours de mailles 16 (Figs. 1 et 2). Ces rangées peuvent être suivies d'une ou de plusieurs rangées guillochées 17, qui constituent une partie résistant au défilement, c'est-à-dire au démaillage, à l'extrémité du tricot. Lors du tricotage de la dernière rangée, les boucles 18 tirées sur les aiguilles du cylindre inférieur sont abattues, de sorte qu'elles ne sont pas entrelacées avec des boucles correspondantes de la rangée suivante.
Les boucles 19 sont entrelacées avec celles de la rangée suivante et constituent la liaison entre le bas fini et le bas suivant, ainsi qu'une rangée de séparation nettement visible et à l'aide de laquelle les bas peuvent être séparés aisément et avec précision.
D'autre part,les rangées guillochées, offrent une résistance suffisante contre le défilement, de sorte que la tension requise pour le bas suivant peut être maintenue par le tendeur de tissu sur toutes les boucles 19.
Pour amorcer l'exécution du bas représenté dans les Figs. 1 et 2, les aiguilles sont divisées en nombres égaux, la disposition étant telle . que des aiguilles alternatives travaillent dans le cylindre supérieur, tandis que les aiguilles restantes travaillent dans le cylindre inférieur, la commande des aiguilles étant assurée par des tiroirs ou coulisseaux 6 et 5 qui sont reliés aux aiguilles respectives de la manière représentée dans les Fige. 45 et 46.
Comme montré dans les dessins, l'extrémité de chacun des tiroirs 5 et 6, proche de 1:1 aiguille respective, comporte une partie terminale dont le bout extrême libre 21 se termine en pointe, cette partie terminale étant
<Desc/Clms Page number 7>
en outre munie d'un crochet 22 à son extrémité intérieure, ce crochet étant apte à saisir le crochet correspondant de l'aiguille. Par conséquent, n'im- porte quelle aiguille de l'un ou de 1 autre cylindre peut se voir appliquer les mouvements requis par l'entremise du tiroir auquel elle est attachée.
Ceci est d'ailleurs conforme à la pratique courante appliquée dans les mé- tiers habituels à deux cylindres , Toutefoison remarquera que l'extrémité
21 du tiroir inférieur 5 est plus courte que l'extrémité correspondante du tiroir supérieur 6, de sorte que le bout de la palette inférieure 23 de 1'ai- guille 4 travaillant dans le cylindre inférieur est exposé. Ceci constitue une particularité nouvelle, dont le but sera expliqué dans la suite.
La première rangée 20 du bas représenté dans les Figs, 1 et 2 est maillée sur toutes les aiguilles, prévues alternativement dans les cylin- dres et, par conséquent, représentent un tissu à côtes véritable. Toutefois, le fil pris par les aiguilles du cylindre supérieur n'est pas dégagé des palettes, ce qui a pour effet que les boucles ne sont pas abattues, mais sont retenues dans les crochets des aiguilles lors de la formation de la rangée suivante 24, ce qui a pour résultat un guillochage. Les rangées sui- vantes 25 sont ensuite maillées uniquement sur les aiguilles du cylindre inférieur. La rangée suivante 26 est maillée sur toutes les aiguilles des deux cylindres, ce qui a pour résultat un tissu à côtes 1 et 1, en trico- tant alternativement dans les rangées 24 et 25. Ensuite, le cycle des ran- gées 20 à 26 se reproduit, comme indiqué dans la Fig. 2.
On établit ainsi la lisière 27, Fig. le les parties élevées et profondes qui résultent de cette contexture étant désignées par 28 et 29. Une telle lisière produit un effet décoratif et, de plus, offre l'élasticité et les autres caractéristiques qui conviennent pour aller de pair avec un tissu à côtes 1 et 1 véritable. Il va de soi qu'une lisière de ce type peut être entièrement sup- primée ou être modifiée en ce qui concerne le type de mailles employé et le nombre de rangées de chaque type de maille.
La lisière étant achevée, la partie restante 30 du bord du bas tel que représenté est achevée en exécutant le nombre voulu de simples rangées 31 de tissu à côtes 1 et 1 véritable, maillées par les aiguilles des deux cylindres. Dans la suite, le long est tricoté en tissu uni, toutes les aiguilles travaillant alors dans le cylindre inférieur.
Les trajets suivis par les aiguilles des deux cylindres lors de l'exécution du tissu à côtes simple dont se compose la plus grande partie du bord, comme décrit plus hart, sont représentés dans la Fig. 57. Comme on 1'a déjà indiqué plus haut, les aiguilles sont actionnées par les tiroirs.
Les aiguilles du cylindre supérieur sont actionnées par les tiroirs 6 par l'entremise de talons 8 qui suivent le trajet indiqué par les lignes 32 en traits mixtes, Fig. 57, ce trajet descendant au-dessous des cames 33 et 34 et s'élevant au-dessus des cames 35 et 36.Les crochets des aiguilles suivent les trajets correspondants 37 et maillent en 38.
En même temps, les talons 7 des tiroirs 5 prévus dans le cylindre inférieur se déplacent le long du trajet 39, pour passer au-dessus des cames d'ascension 40 (Figs 43, 44 et 57) et au-dessous de la came latérale 41, les crochets des aiguilles du cylindre inférieur, actionnées par ces tiroirs suivent le trajet 42 et maillent en 43, point qui correspond au point le plus bas de la came latérale 41.
Pour exécuter les rangées de guillochage, telles que 17 et 24 (Figo 2),on applique une opération de tricotage semblable, sauf que la came 34 est retirée par un mécanisme approprié (Figsa 4, 15-19)., le trajet effectué par les talons 8 des tiroirs 6 étant dans ce cas celui représenté en 44, Figo 61. Etant donné le retrait de la came 34, les aiguilles travaillant dans le cylindre supérieur ne descendent pas d'une quantité suffisante pour déterminer l'ouverture des crochets des aiguilles, de sorte qu'après la prise d'un nouveau fil, les deux fils sont retenus dans les crochets et ne maillent pas.
Avant le maillage de la rangée suivante, la came 34 est à nouveau déplacée vers l'intérieur, de sorte que les aiguilles du cylindre supérieur maillent de la manière indiquée dans la Figo 57, de façon à achever la partie guillochée.
<Desc/Clms Page number 8>
Les rangées telles que 25 sont exécutées uniquement par les aiguilles du cylindre inférieur. A cette fin, les deux cames 33 et 34 sont retirées vers l'extérieur, de sorte que les aiguilles du cylindre inférieur ne sont pas abaissées et, par conséquent, ne prennent pas de fil. Le mécanisme servant à ce but est représenté dans les Figs. 4, 15-19.
Après l'achèvement du bord à côtes véritable,on exécute le long en un tissu uni, sans côtes, en faisant travailler la série complète d'aiguilles du cylindre inférieur. Par conséquent, les aiguilles du cylindre supérieur ne doivent pas être transférées au cylindre inférieur avant le maillage de la première rangée du long. Ce transfert est effectué à l'aide des poussoirs 10 du cylindre supérieur, dont les talons 12 entrent en contact avec la came 45 (Figso 4, 15-19 et 58), laquelle avait été amenée à la position active. Par conséquent, les tiroirs 6 et les aiguilles, auxquelles ils sont accrochés se déplacent vers le bas le long de trajets 46 et 47, respectivement.
En même temps, les tiroirs 5 du cylindre inférieur, en se déplaçant le long du trajet de maillage normal 39 passent au-dessus de la came 40, soulevant ainsi les aiguilles du cylindre inférieur d'une quantité correspondante, comme indiqué en 48. Les aiguilles transférées occupent maintenant la position représentée dans la Fig. 52, qui correspond exactement à la position des aiguilles qui ont travaillé dans le cylindre inférieur et qui ne nécessitaient pas de transfert, comme montré dans la Fig.
47.
Au cours du transfert, les aiguilles transférées sont accrochées aux tiroirs inférieurs 5 et décrochées des tiroirs supérieurs 6, par lesquels elles étaient actionnées jusqu'à ce moment. Ceci est effectué à l'aide d'un diviseur d'aiguilles 49 (Fig. 52). Ce diviseur d'aiguilles est muni d'un orifice 50, à travers lequel peuvent passer les extrémités du tiroir 6; il est en outre muni d'une lèvre 51 relativement mince, située au voisinage du cylindre inférieur et sensiblement concentrique par rapport à celui-ci. Cette lèvre présente une forme telle que, lors du déplacement d'un tiroir 6 vers le bas sous l'influence d'un poussoir 10, l'extrémité 21 de ce tiroir passe au-dessus de la lèvre, 51 et traverse l'ouverture 50.
La partie élargie 52, que le poussoir présente immédiatement derrière le point 21, entre en contact avec la lèvre 51, laquelle va en s'épaississant progressivement, comme montré en 53, Fig. 53, cette lèvre agissantà la manière d'une came, de fagon à faire pivoter le poussoir 6, en l'écartant du cylindre, et à dégager le crochet 22 du crochet correspondant de l'aiguille.
En même temps, le crochet inférieur de l'aiguille est entré en contact avec le tiroir inférieur 5, a fait pivoter ce dernier vers l'extérieur et l'a laissé ensuite revenir par détente, de façon à s'engager dans le dit crochet inférieur de l'aiguille, comme montré dans les Figs. 52 et 53. Au cours de ces opérations, les tiroirs inférieurs se déplacent sur la surface horizontale 54 de la came 40 (Fig. 58), cependant que le déplacement vers le bas des poussoirs 10 du cylindre supérieur et des tiroirs 6 de ce cylindre, déplacement déterminé par la came de poussoirs 45, est tel que, à la fin de ce déplacement, la distance entre les crochets de tiroirs correspondants des cylindres supérieur et inférieur est égale à la longueur des aiguilles 4.
Les tiroirs et les poussoirs du cylindre supérieur sont immédia- tement soulevés à nouveau par les cames de tiroirs 35 et 36 jusqu'à une position élevée, dans laquelle ils ne peuvent pas gêner la commande des aiguilles par les tiroirs inférieurs 5. Le tiroir 6 est empêché de s'engager à nouveau sur le crochet de l'aiguille 4 grâce au diviseur d'aiguilles 49, lequel présente à cet endroit la forme montrée dans la Figo 53.
Il y a désormais une aiguille dans chaque gorge du cylindre inférieur 1, chacune de ces aiguilles étant accrochée à son tiroir 5. Le long en tissu uni 55 est maintenant tricoté sur toutes les aiguilles lesquelles travaillent conjointement avec les platines d'une manière identique à celle dont cette opération s'accomplit dans un métier à un seul cylindre. Gomme indiqué plus haut, le fil est cueilli sur les dos des platines, au lieu de
<Desc/Clms Page number 9>
l'être dans les gorges de celles-ci, cette disposition étant adoptée a- fin de permettre de tirer parti du perfectionnement important que cette méthode de tricotage permet de réaliser,en ce qui concerne 1 uniformité des mailles et de la contexture du tissu, la fourrure et le vanisage.
Ce procédé de tricotage est décrit d'une manière détaillée dans les brevets américains n 2.3740857; 2,376.044; 2.360.668 et la demande de brevet amé- ricain n 549. 157 déposée le 19 Août 1944, pour laquelle un brevet a été accordé sous le n 2.402.744. Il suffira de dire ici que le cueillage du fil sur les dos des platines, au lieu de leurs gorges, s'opère en déplagant les platines vers l'intérieur d'une distance plus élevée et avec une rapi- dité plus grande que d'habitude et que les boucles précédentes, qui avaient été cueillies de la même manière et ensuite transférées dans les gorges des platines sur les crêtes supérieures des becs, sont abattues par les plati- nes pendant que le fil nouvellement cueilli se trouve encore sur les dos de ces dernières.
Par conséquent, les boucles nouvellement cueillies et comparativement instables ne sont pas impliquées dans l'opération d'abatta- ge, ni affectuées par,celle-ci. Grâce aux manipulations subies alternati- vement par les boucles d'aiguilles et par les boucles de platines, on ob- tient un tissu uni d'une grande perfection, ainsi que des dessins à fil de fourrure et un vanisage notablement amélioré.
Cette méthode de tricotage est représentée dans la Fig. 65, la- quelle représente schématiquement les positions relatives des deux plati- nes 171 et 172, l'aiguille 173 du cylindre inférieur, située entre ces pla- tines, de même que trois rangées de tricot 174, 175 et 176 la position re- présentée correspondant approximativement à la fin du cueillage pour la troisième de ces rangées. Le fragment montré représente le tissu uni ou les raies saillantes d'un tissu à côtes. Comme on le voit, les boucles d'aiguille de la rangée 174 ont été achevées et abattues. Les boucles d'aiguilles de la rangée 175 ont été entrelacées avec les boucles d'aiguille de la rangée 174, tandis que les boucles de platines de la rangée 175 sont engagées dans les gorges des platines.
Par conséquent, lorsque les platines sont avancées en vue d'abattre la boucle d'aiguille de la rangée 165, les boucles de platine sont également avancées et entraînent les boucles d'aiguilles intermédiaires vers l'intérieur, au-delà du plan de mouvement vertical de l'aiguille 173. Entre-temps, les boucles de platines de la rangée 176, dont les boucles d'aiguilles ont été accrochées dans les boucles d'aiguilles de la rangée 175, demeurent sur les dos des platines et ne sont pas affectées par l'opération d'abattage.
Les boucles de platines nouvellement cueillies peuvent demeurer sur les dos des platines - ce qui se produit généralement - jusqu'à ce que les aiguilles se rapprochent à nouveau des cames de cueillage en vue de l'exécution de la rangée suivante, moment auquel les platines sont retirées en arrière d'une quantité suffisante pour transférer ces boucles de platines depuis les dos des platines jusque dans les gorges de celles-ci.
Afin de cueillir le fil sur les dos des platines de cette manière, il est nécessaire de déplacer les platines vers l'intérieur d'une distance plus grande et avec une plus grande rapidité que d'habitude. A cette fin, l'invention prévoit une came cueilleuse pivotante 15 (Fig. 30). Lorsque cette came est pivotée vers l'intérieur, pour occuper la position représentée dans la Fig. 30, elle remplace la came habituelle pendant la prise de fil. Lorsque la came pivotante est hors d'action, la came cueilleuse habituelle fonctionne de la manière usuelle.
Cette disposition a été rendue possible grâce à la prévision d'un carter à platines situé à l'extérieur du cylindre à aiguilles. Comme il a déjà été indiqué plus haut, n'importe quel carter à platines, constitué par un couvre-platines et un fond de platines et utilisé dans un métier à cylindre unique, du même type, peut pratiquement être appliqué dans le métier selon l'invention sans aucune difficulté, permettant ainsi de tirer parti du haut degré de perfection que ces dispositifs ont atteint. Les brevets et la demande de brevet américain, dont il est question plus haut, ont fait connaître des systèmes de couvre-platines et de fond de platines qui con-
<Desc/Clms Page number 10>
viennent au métier faisant l'objet de la présente invention.
Les systèmes en question fonctionnent de la même manière et peuvent être actionnés par les mêmes mécanismes ou des mécanismes analogues. Les platines 56 peuvent elles-mêmes être identiques à celles dont il est question dans les dits brevets et demande, sauf que l'on peut se trouver devant la nécessité de dépouiller les arêtes postérieures extrêmes des platines, comme montré dans les Figs. 31, 47 et 53, afin d'y recevoir le diviseur ou séparateur d'ai- guilles 40. Toutefois, cette partie de l'arête postérieure de la platine n'intervient aucunement dans le cueillage du fil.
Il est bien entendu que les aiguilles sont guidées par des tiroirs intérieurs 5, dont les talons 7 suivent le trajet 57 (Fig. 63) entre les cames de cueillage. Le pied,à l'exception du talon et de la pointe, est maillé de la manière habituelle, c'est-à-dire, en rotation continue, par toutes les aiguilles travaillant dans le cylindre inférieur. Il va de soi que le talon et la pointe sont maillés en va-et-vient, comme d'habitude.
Le trajet suivi par les talons 7 des tiroirs inférieurs 5 à petit talon, qui guident les aiguilles pendant le maillage du talon et de la pointe, est représenté en 57 et 58 dans les Figs. 63 et 64. Au début de l'exécution du talon ou de la pointe, la came 59 se déplace vers l'intérieur en vue de soulever les tiroirs à grand talon, de façon que ces tiroirs suivent le trajet 60, au-dessus des cames de cueillage. A la fin de l'exécution du talon ou de la pointe, la came 61 se déplace vers l'intérieur, tandis que la came 59 se retire, de manière à ramener les aiguilles à grand talon et les aiguilles à petit talon vers le bas, jusqu'au trajet de maillage normal 57, comme indiqué en 62 dans la Fig. 63.
A la fin de l'exécution du talon, les tours de mailles habituels peuvent être exécutés sur toutes les aiguilles travaillant dans le cylindre inférieur, après quoi des aiguilles alternatives sont transférées au cylindre supérieur en vue de tricoter les mailles guillochées, comme celles représentées en 17 dans la Fig. 2.
La manière dont chaque deuxième aiguille est transférée du cylindre inférieur au cylindre supérieur représente en substance l'inverse de ce qui a été décrit à propos du transfert d'aiguilles du cylindre supérieur au cylindre inférieur. Les aiguilles accrochées aux tiroirs inférieurs 5 sont élevées par les poussoirs 9, dont les talons 11 s'élèvent le long de la came 63 (Figo 59). En même temps, les tiroirs 6 du cylindre supérieur sont ramenés vers le bas par les cames 33 et 34, jusqu'à ce qu'ils atteignent la partie plane 64 de la came 34. La continuation du mouvement ascendant des aiguilles et des tiroirs du cylindre inférieur sous la commande des poussoirs 9 et de la came 63 a pour effet que les crochets des tiroirs supérieurs viennent s'engager dans les crochets des aiguilles.
Les tiroirs 5 du cylindre inférieur ont été décrochés entre-temps des aiguilles, étant donné que le bord étroit 65 du répartiteur d'aiguilles 49 s'est inséré entre le garde-languettes et le tiroir et a dégagé les tiroirs d'avec les aiguilles, ce dégagement ayant lieu au fur-et-à-mesure que les tiroirs se déplacent le long du profil, qui va en s'épaississant, du répartiteur ou diviseur d'aiguilles 49, comme montré en 66 dans la Fig. 58. Grâce au fait que les pointes des palettes inférieures 23 des aiguilles 4 sont exposées par suite de la faible longueur des extrémités 21 des tiroirs 5 du cylindre inférieur, le bord étroit du diviseur 49 peut fonctionner de la manière décrite ci-dessus et les palettes peuvent être maintenues ouvertes par le diviseur d'aiguilles 49.
Les poussoirs 9 du cylindre inférieur se déplacent immédiatement à nouveau vers le bas, de sorte que les tiroirs 5 de ce cylindre continuent seuls à se déplacer le long du trajet 39. Simultanément,les aiguilles transférées au cylindre supérieur sont mues vers le haut par le fait que les cames 35 et 36 agissent sur les tircirs ou coulisseaux supérieurs 6 de manière que ceux-ci ne puissent être engagés à nouveau par les tiroirs 5 du cylindre inférieur. Par conséquent, ces aiguilles sont maintenant accrochées uniquement aux tiroirs 6 du cylindre supérieur et, par conséquent, sont disposées de façon à mailler uniquement dans le cylindre supérieur.
<Desc/Clms Page number 11>
Le maillage s'opère désormais sur les deux cylindres, en vue de former les rangées 17 (Fig. 2). de la même manière que celle décrite plus haut à propos des rangées similaires 20. La rangée de séparation est ensui- te formée en maillant d'une manière analogue sur les deux cylindres, sauf que le fil pris par les aiguilles du cylindre inférieur est lâché. Par con- séquent, le tissu fini est attaché au bas suivant uniquement par les bou- cles 19. Comme on l'a déjà exposé plus haut, cette contexture détermine une rangée de séparation, dont l'emplacement peut être aisément fixé avec précision, tout en assurant un degré de résistance suffisant au démailla- ge, afin d'empêcher le démaillage du tissu, même lorsque les boucles 19 sont soumises à la tension habituelle produite par le tendeur de tissu. A ce moment, le tricotage du bas est achevé.
Il va de soi cependant que la contexture du bas peut être modifiée de toute manière désirée. La méthode de tricotage peut varier dans ce cas d'une manière correspondante, mais se- ra conforme en substance à celle décrite plus haut.
Immédiatement au-dessus du diviseur d'aiguilles se trouve un au- tre garde-palettes 67 (Figs. 20-23). Ce garde-palettes est constitué par un anneau présentant une surface intérieure continue à l'exception d'une partie située immédiatement au-dessus et au voisinage du diviseur d'aiguil- les. A cet endroit, l'anneau est interrompu par une partie 68 qui fait sail- lie vers l'extérieur. Cependant, le cercle normal formé par l'anneau est complété par deux ou plusieurs ressorts 69 qui s'étendent à travers la par- tie interrompue, immédiatement au-dessus du diviseur d'aiguilles 49.
Ces ressorts sont prévus dans le même but que le restant de l'anneau, c'est-à- dire, en vue de commander les palettes; cependant, grâce à la résistance de ces ressorts, ceux-ci peuvent être repoussés vers l'extérieur afin de permettre aux tiroirs de se dégager des aiguilles, comme représenté dans la Fig. 25.
Le garde-palettes 67 maintient toujours fermées les palettes des aiguilles qui travaillent dans le cylindre supérieur sauf lorsque ces palettes passent en regard du diviseur d'aiguilles49, ainsi que sur une courte distance en amont et en aval de ce diviseur. Les palettes sont libérées en ces deux endroits, d'abord, afin qu'elles puissent s'ouvrir sous l'action des boucles lorsque cellesèci quittent les crochets des aiguilles pour s'engager sur les tiges de celles-ci, et ensuite, afin que ces palettes puissent être fermées sous l'action de ces mêmes boucles au moment où celles-ci sont abattues, cependant que d'autres boucles sont tirées. Au moment où les aiguilles passent en regard du diviseur d'aiguilles, les palettes, qui ont été ouvertes de la manière qui vient d'être décrite, sont maintenues ouvertes par celui-ci.
En ce qui concerne les aiguilles qui travaillent dans le cylindre inférieur, la manoeuvre des palettes ne pose pas de problème parti- culier, étant donné qu'il importe peu que ces dernières soient ouvertes ou fermées jusqu'au moment où elles atteignent le point où le fil est transféré des crochets des aiguilles aux tiges de celles-ci. En ce point, les fils ouvrent les palettes, après quoi ces dernières sont maintenues ouvertes par le garde-palettes 67 jusqu'au moment qui précède immédiatement le point de maillage.
Lorsque les aiguilles se déplacent vers le bas, les palettes risquent de heurter le bord supérieur du diviseur d'aiguilles 49 et de subir des détériorations. Afin d'éviter cet inconvénient, la partie correspondante du garde-palettes 67 est infléchie vers l'intérieur en 70, de telle fagon que les palettes des aiguilles soient maintenues complètement ouvertes et ne puissent pas heurter le bord supérieur du diviseur d'aiguilles 49 (voir Figs. 20, 24 et 49)En résumé, le garde-palettes 67 et le diviseur d'aiguilles 49 fonctionnent de manière à maintenir les palettes des aiguilles à l'état ouvert ou fermé, suivant le cas, chaque fois que l'une ou l'au,.- tre de ces interventions est requise.
La manière dont les ressorts 69 agissent à cette fin dans cinq phases différentes est représentée schématiquement par les Figso 26 et 27.
<Desc/Clms Page number 12>
A titre de précaution supplémentaire contre la détériotation des palettes des aiguilles, les extrémités 71 et 72 du garde-palettes 67, de même que la partie en saillie 68, présentent des plans inclinés dans les deux sens, de telle sorte que, dans le cas où une palette quelconque d'une aiguille quelconque venait à prendre une position plus ou moins horizontale lors de son passage entre les ressorts 69, la fermeture de cette palette serait assurée par l'un ou l'autre de ces plans inclinés, suivant que la palette se trouverait au-dessus ou au-dessous des ressorts 690
Le diviseur d'aiguilles 49 est placé à une distance suffisamment proche du cylindre pour servir de guide et de support à chaque aiguille au moment où celle-ci est décrochée d'un tiroir.
A ce moment, l'aiguille est retenue dans sa gorge uniquement par l'autre tiroir,c'est-à-dire, celui de l'autre cylindre, de sorte qu'il est fort possible que lorsque le tiroir qui est appelé à se décrocher, est amené à pivoter à cette fin, il tende d'entraîner l'aiguille avec lui dans une certaine mesureo Ceci est empêché efficacement par le diviseur d'aiguilles 49, étant donné la faible distance qui sépare ce diviseur du cylindre (voir Figs. 52, 53, 55 et 56).
A 1*'extrémité de droite du diviseur d'aiguilles 49 se trouve un prolongement ou doigt 73 (Figs. 40, 41 et 42) sous la forme d'une corne sensiblement concentrique par rapport aux cylindres et dont la section va en diminuant, pour se terminer par une pointe. Cette corne agit de façon à maintenir les palettes des aiguilles ouvertes après que celles-ci sont passées en regard du diviseur d'aiguilles proprement dit. En outre, ce doigt coopère avec le guide-fil 74, en vue d'assurer une fourniture correcte du fil aux aiguilles du cylindre supérieur. Sauf aux moments où le métier exécute un tricot à côtes, le guide-fil 74 occupe la position relativement élevée,représentée dans la Fig. 41, tandis que le diviseur d'aiguilles 49 est retiré dans une position inopérante, à une certaine distance du cylindre à aiguilles.
Avant que l'exécution du tricota côtes ne commence, le diviseur d'aiguilles 49 est déplacé vers l'intérieur, tandis que le guide-fil 74 est abaissé jusqu'à sa position inférieure, représentée dans la Fig. 42, ce qui a pour effet que le fil est fourni à un niveau suffisamment bas pour être pris par les palettes des aiguilles du cylindre supérieur.
Lorsque le guide-fil 74 occupe cette position inférieure, le fil est dévié légèrement vers le bas et vers l'extérieur par la corne 73, afin d'empêcher le fil de se présenter à une aiguille au-dessus de la pointe de sa palette et à être abattu au lieu d'être pris dans le crochet. De même, lorsque le tricota côtes est terminé, le guide-fil 74 est amené à nouveau à sa position élevée (Fig. 41), tandis que le diviseur d'aiguilles 49 se retire. Lors de ces cuvements, le fil peut s'engager sur la face inférieure de la corne 73; il glissera cependant de l'extrémité de celui-ci et sera fourni au-dessus de la corne, directement aux aiguilles, comme montré dans la Fig. 41.
Le diviseur d'aiguilles 49 et le guide-fil 74 peuvent être actionnés par n'importe quel mécanisme approprié, désigné par 77 et 75 dans la Fige 40 et qui est convenablement synchronisé en vue d'accomplir les opérations requises. Le mécanisme destiné à déplacer le diviseur d'aiguilles 49, en vue de l'amener à la position de travail et de l'éloigner de celle-ci, est représenté dans les Figso 4 et 40 en 76-80.
Comme on le sait, il est nécessaire de soumettre le tissu à une tension au cours du tricotage à côtes, afin que les mailles puissent être convenablement abattues des aiguilles. D'une manière générale, on peut utiliser à cette fin n'importe quel type convenable de tendeur de tissu. Touttefois, le tricotage des poches du talon et de la pointe détermine des parties asymétriques du tissu, lesquelles éliminent complètement la possi- bilité d'appliquer une tension uniforme au tissu qui les suit immédiatement, si l'on applique les moyens habituels pour la mise sous tension du tissu.
Par conséquent, il est nécessaire d'employer un dispositif tendeur supplémentaire en vue d'appliquer une tension aux poches du talon et de la pointe, de telle sorte que le tissu qui suit immédiatement ces poches puisse
<Desc/Clms Page number 13>
être convenablement tendu en tous les points.
Un mode de réalisation d'un système de mise sous tension supplé- mentaire de ce genre est représenté dans les Figs. 3, 28 et 29. Ce système consiste en un étendeur de poche 81, en forme de disque,monté sur l'extré- mité d'une tige 82 qui s'étend depuis la partie supérieure de la machine, en traversant des arbres tubulaires 83 et 84 situés dans l'enveloppe 85.
Normalement,la tige 82 est maintenue dans sa position la plus élevée, cel- le représentée dans la Fig. 3, par un ressort 86. Dans cette position, l'é- tendeur 81 est inopérant.
A ces organes est associé le dispositif tendeur supplémentaire proprement dit 87 (Figso 28 et 29). Ce dispositif consiste en un anneau 88 mobile longitudinalement dans le cylindre inférieur 1 et muni d'épines 89 orientées vers l'intérieur, semblables à des aiguilles et destinées à s'en- gager dans le tissu de la poche du talon ou de la pointe. L'anneau 88 est monté sur une tige 90. à l'aide de laquelle il est mû vers le haut et vers le bas sous l'action d'un mécanisme approprié. Le disque d'étalement 81 présente des entailles 91 en V, destinées à coïncider avec les épines 89, comme montré dans la Fig. 28.
La coïncidence entre les épines 89 et les entailles 91 est maintenue à l'aide d'une cheville 92 (Figs. 4, 5 et 6) montée dans un anneau 93 (Figs. 4, 5,6, 10 et 11) pouvant coulisser verticalement sur l'enveloppe 85, cette cheville faisant saillie vers l'intérieur à travers une fente prévue dans cette enveloppe, de manière à pénétrer dans une gorge 94 pratiquée dans la tige 82. Cette gorge ou rainure présente une longueur suffisante pour permettre à la tige 82 de se déplacer vers le haut et vers le bas de la distance requise, tout en empêchant cette tige de tourner indépendamment du carter 85. Le disque d'étalement 81 et le système de mise sous tension supplémentaire 87 tournent solidairement avec les cylindres; par conséquent, la position relative des organes 81 et 87 par rapport aux cylindres est constante dans le sens angulaire.
Lorsque la poche du talon est achevée, la tige 82 est amenée à se déplacer vers le bas contre la résistance du ressort 86, à l'aide de moyens de commande convenablement synchronisés, désignés dans la Fig. 3 par le levier 95, ce déplacement ayant pour effet de faire agir le disque d'étalement 81 sur cette poche. Ceci a pour résultat d'étaler la poche 96 de la manière représentée en substance dans la Fige 29. Ensuite, le tendeur de tissu supplémentaire 87 s'élève depuis la position inférieure, passe le long de la face extérieure de la poche 96 du talon, pour venir occuper en substance la position représentée dans la Fig. 29, cependant que les épines 89 pénètrent dans le tissu de la poche de la pointe.
Le disque d'étalement 81 peut ensuite remonter jusqu'à sa position inactive, tandis que le dispositif tendeur 87 est libéré de manière à descendre sous l'effet de son poids propre, auquel peut s'ajouter au besoin la tension d'un ressort, cependant que le tricotage des parties suivantes du bas se poursuit, ce dispositif tendeur maintenant ainsi une tension sur le tissu au-dessus de la poche de pointe.
Lorsque le dispositif de mise sous tension supplémentaire a atteint la position inférieure, il est relâché, la tension étant alors maintenue Dar le tendeur de tissu habituel. Lorsque la poche de la pointe est terminée, le même cycle se répète en vue de maintenir la tension sur ce même côté du tissu tricoté dans la suite.
Au cours de ces deux opérations, le restant du tissu, soit celui qui constitue le long du bas, passe dans la fente en arc de cercle 97 qui forme une extension de l'anneau tendeur 87, sur le côté de celui-ci opposé aux épines 89. Ce tissu est maintenu entièrement sous tension par le tendeur de tissu habituel. Grâce à la coopération entre les dispositifs tendeurs habituel et auxiliaire, on maintient le tissu sous une tension suffisamment uniforme en tous points, pour assurer un tricotage parfait.
<Desc/Clms Page number 14>
L'étendeur de poche 81 sert également à maintenir la poche du talon à l'écart des têtes à tricot fourré et des fils de fourrure, lorsque ces éléments interviennent
Le dispositif auxiliaire de mise sous tension, qui vient d'être décrit, résulte d'une modification de celui représenté dans le brevet américain N 2.068.605,, auquel on peut se référer pour une description plus détaillée des caractéristiques générales et du mode de fonctionnement de ce dispositifSauf en ce qui concerne l'étendeur de talon 81 et son mécanisme de commande, ce système de mise sous tension peut être considéré comme sensiblement identique, en ce qui concerne la construction et le fonctionnement, à celui faisant l'objet du susdit brevet.
Il y a lieu d'atti rer particulièrement l'attention sur les revendications 3, 4 et 8 de ce brevet, lesquelles sont censées couvrir d'une manière générale le dispositif tendeur supplémentaire décrit dans la présente invention.
Un tissu vanisé peut être exécuté sur le métier faisant l'objet de la présente invention, conformément à la méthode indiquée plus haut.
Les deux fils peuvent être fournis par le seul guide-fil 74, comme montré dans la Fig. 40, ou par des guide-fil séparés, l'angle entre les deux fils étant dans chaque cas correct en vue d'assurer une mise en place relative correcte des deux fils. De préférence, la méthode suivie pour produire un tissu vanisé est celle qui a déjà été mentionnée et dans laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines au lieu de l'être dans les gorges de celles-ci, comme on l'a décrit brièvement plus haut et exposé en détail dans les brevets américains N 2.374.857; 2.376.044;
2.360.668 et, en particulier, dans la demande de brevet américain connexe N 549.157. En résumé cette méthode permet de fournir les fils directement aux aiguilles dans leur ordre relatif correct, de sorte qu'une prise de fil précise est assurée d'une manière positive et que les boucles sont abattues par le fait d'être soumises à l'action des gorges des platines seulement et non à celle des boucles, relativement instables, qui viennent d'être cueillies.
Ces dernières boucles se trouvent encore à ce moment sur les dos des platines et ne sont pas dérangées par l'opération d'abattage.
En outre, les fils peuvent être fournis à une plus grande hauteur au-dessus des palettes que ce n'était le cas jusqu'à présent, de sorte que tout risque de voir les fils se casser ou s'érailler lors de la fermeture de la palette est éliminé.
Conformément à ce qui a été exposé en détail dans les brevets et la demande de brevet connexe américains, dont il est question plus haut, la méthode de tricotage décrite ici permet de produire un tissu présentant une contexture notablement améliorée et plus uniforme, tant en ce qui concerne les boucles prises isolément que sous le rapport du tissu dans son ensemble, de sorte que le tissu vanisé présente une plus grande perfection que jusqu'à présent.
Lorsqu'on désire produire un vanisage inverse, il y a lieu d'utiliser d'autres moyens. Aux fins de l'invention décrite ici, le métier est muni d'un équipement de vanisage inverse Banner à 12 degrés. Ceci est représenté et décrit d'une manière détaillée dans le brevet américain N 200520777 et fait l'objet de la Fig. 31 des dessins annexés à la présente.
A l'aide de ce dispositif, les platines sont actionnées de la manière courant par les cames habituelles, en vue de produire un tissu vanisé, les fils étant cueillis dans les gorges des platines. Chaque platine 56 est supportée par un poussoir, deux de ces poussoirs étant représentés en 98 et 99 dans la Fig. 31, ces poussoirs servant à actionner la platine en vue d'un vanisage inverse. Le poussoir 98 occupe une position inactive, à laquelle correspond une commande directe des platines par les cames habituelles. Lorsqu'il s'agit de produire un vanisage inverse, les poussoirs sont amenés vers l'intérieur par des sélecteurs appropriés et remontent sur la came 100, de telle sorte que les talcns 101 entrent en contact avec la came 102, comme on l'a indiqué en ce qui concerne le poussoir 99.
Ces cames impriment aux poussoirs et, par l'intermédiaire de ceux-ci, aux platines,
<Desc/Clms Page number 15>
le mouvement nécessaire en vue du vanisage inverse. Grâce au fait que cha- que platine est munie de-un poussoir et que ces poussoirs sont sélectés par un mécanisme approprié, on peut contrôler à volonté la position, l'étendue et la nature des zones de vanisage inverse.
Il convient d'éviter tout malentendu en ce qui concerne les ex- pressions "vanisage" et "vanisage inverser'. Jusqu'à présent, le vanisage dans lequel les fils étaient cueillis soit dans les gorges des platines, soit par dessus du plan incliné antérieur des becs, était généralement dé- signé par l'expression de "vanisage normal", tandis que, pour le vanisage inverse, les fils étaient tirés par dessus les plans inclinés postérieurs de ces becs.
Or, comme les expressions "vanisage" et vanisage inverse" sont simplement relatives et n'indiquent que l'inversion des fils, n'importe quel genre de vanisage peut être dénommé "normal" ou "inverse". Ainsi, dans le cas considéré ici, si le bas dans son ensemble est tricoté par la métho- de suggérée, dans laquelle le fil est tiré sur les dos des platines, le vanisage normal sera également réalisé de cette manière tandis que le va- nisage inverse sera obtenu par n'importe quel procédé approprié, par exem- ple celui exposé pour le vanisage normal dans le brevet américain N 2.299.797.
Il convient de rappeler cette valeur relative des expressions à propos de ce dernier brevet, ainsi que d'autres brevets antérieurs concernant le même sujet.
La Fig. 32 représente un type de bas à vanisage normal et à vani- sage inverse. Dans ce bas, la zone de vanisage normal peut comprendre le bord à côtes véritable 103 et les panneaux uni et à côtes 104 et 105 du long et du pied. Si l'on se conforme aux suggestions données plus haut, les zones de vanisage normal 104 du long et du pied seront tricotées sur les dos des platines. Les zones de vanisage inverse sont désignées par les losanges 106. Ces losanges peuvent être d'une même couleur ou de cou- leurs différentes.
La Fig. 32 représente également la possibilité de combiner un tissu à côtes véritable et un tissu uni ou vanisé, dans le long et le pied.
Pour tricoter cette combinaison de tissu à côtes et de tissu uni, il est nécessaire de prévoir une sélection d'aiguilles , la disposition étant telle que les aiguilles qui tricotent les parties à cote sont également divisées par alternance entre les cylindres supérieur et inférieur, les aiguilles restantes appartenant au cylindre inférieur. La manière dont cette sélec- tion d'aiguilles est assurée, ainsi que la manière dont ces aiguilles sont transférées d'un cylindre à un autre au moyen de poussoirs, comme celui re- présenté dans la Fig. 62, ont déjà été décrites.
La Fig. 32 représente la possibilité d'encadrer les zones à vani- sage inverse par des dessins en fils de fourrure 107. En réalité, on peut appliquer n'importe quel dessin en fil de fourrure, avec ou sans vanisage normal et vanisage inverse, si l'on suit des méthodes appropriées.
Le mécanisme représenté en vue d'exécuter des dessins en fil de fourrure offre de larges possibilités, y compris celle d'établir le dessin fourré à spirales inverses, comme celui représenté dans la Fig. 32, où il encadre les losanges de vanisage inverse. Comme montré dans la Fige 3, le métier selon l'invention est muni de deux arbres tubulaires 83 et 84, mon- tés à rotation dans une enveloppe 85 et se terminant à leurs extrémités in- férieures par des épanouissements en forme de disques, respectivement 108 et 109. Les arbres 83 et 84 sont munis de fentes spirales, respectivement 110 et 111, dont l'une représente l'inverse de l'autre, comme montré dans la Fig. 7. Une cheville 92, prévue sur un collier 93, monté à coulissement vertical, s'engage dans les fentes 110 et 111.
Par conséquent, en déplagant la cheville 92 vers le haut et vers le bas au moyen du collier 93 on peut amener les épanouissements 108 et 109 à tourner dans les deux sens, mais toujours dans des directions opposées.
Une tige à fourrure de ce type convient pour l'exécution des en- cadrements fourrés à double spirale pour les losanges représentés dans la Fig. 32. En réalité, les possiblités de cette tige sont beaucoup plus éten-
<Desc/Clms Page number 16>
dues. Cette tige peut produire des dessins fourrés en double spirale tout autour du bas. La manière dont une telle tige à fourrure fonctionne est décrite en détail dans le brevet N 2.230.213,, auquel on peut se reporter.
Le mouvement vertical du'collier 93 qui vient d'être décrit est réalisé à l'aide d'un étrier 112 monté à pivotement (Figs 4,5, 6, 10 et 11) actionné aux moments voulus par.un mécanisme approprié, désigné par la tige 113 (Figs. 10 et 11). L'enveloppe 85 et, par conséquent,, la tige à fourrure, sont entraînées suivant un rapport de 1 à 1 relativement aux cylindres, par l'intermédiaire de pignons 114, 115, 116 et 117.
Lorsque la tige à fourrure, laquelle se dirige vers le bas à travers le cylindre supérieur, comme on le voit dans les Figs. 4, 10 et 11, est inactive, elle occupe une position sensiblement concentrique par rapport à ce cylindre,
Lorsque la tige à fourrure est appelée à fonctionner en vue de produire les dessins de fourrure, cette tige est déplacée de façon à occuper la position excentrique représentée dans la Fig. 10, à laquelle correspond la position habituelle des épanouissements 108 et 109 dans laquelle ils recouvrent le cercle d'aiguilles, position occupée par les tiges à fourrure excentriques dans des métiers à cylindre unique. Cette translation horizontale de la tige à fourrure est effectuée sans mettre celle-ci hors de prise avec les pignons 114-117.
Cette tige se déplace simplement autour du pignon 116 suivant un arc de cercle concentrique par rapport à ce dernier.
Il va de soi que, lorsque la tige est amenée dans une position concentrique, le rapport de phase entre la tige et les dits pignons se modifie; toutefois, comme la tige est à ce moment inactive, ce fait ne présente aucune importan- ce. Lorsque la tige est ramenée dans sa position de fonctionnement excentrique, le synchronisme entre la tige et les autres éléments du métier se trouve rétabli.
Les moyens permettant de produire les mouvements de la tige décrits ci-dessus comprennent l'étrier 112 lequel est non seulement monté à pivotement en vue de son déplacement vertical, mais aussi supporté par un moyeu 118, monté lui-même à oscillation sur un montant 119 concentrique au pignon 116. Le moyeu 118 est muni d'un bras 120, au moyen duquel il peut être entraîné à oscillation à l'aide d'un mécanisme de commande approprié, indiqué par le levier 121 dans les Figs 4, 10 et 11.
Le pignon 117 est supporté à rotation et à oscillation par un plateau 122 faisant corps avec le moyeu 118 ou fixé à celui-ci, ce plateau reposant dans un guide arqué fixe 123 (Figs. 3, 4, 10, 11, 12, 13 et 14). Le guide 123 est muni à chacune de ses extrémités de vis de réglage, respectivement 124 et 125, à l'aide desquelles on peut régler la position concentrique et la position excentrique de la tige de fourrure.
En effet, le plateau 122 supporte l'ensemble du mécanisme à fourrure représenté dans la Fig. 3 et qui comprend la tige à fourrure proprement dite, le support de bobines 126, le mécanisme tendeur de fil de fourrure 127 et, de plus, l'étendeur des poches du talon et de la pointe, déjà décrit.
Tous ces éléments pivotent comme un ensemble unique, solidairement avec le plateau 122.
Une corne à fourrure, telle que représentée en 128 dans la Fig.
33, est prévue pour servir dans le but habituel. Cette corne est supportée sur une tige 129, Figs. 4, 10,11, 33 et 34, qui s'étend à travers le cylin- dre supérieur 2 et se termine par un bras 130 (Fige. 4 et 11) qui part latéralement de cette tige et qui est réuni à un arbre 131 de faible longueur, qui se dirige vers le bas et qui traverse un manchon fixe 132. L'arbre 131 est monté à coulissement dans un manchon 132, mais est empêché de tourner par une vis 133 qui traverse une fente 134 prévue dans ce manchon.
L'arbre 131 est sollicité vers le bas par un ressort 135. Lorsque cet arbre occupe sa position inférieure, la corne 128 occupe une position dans laquelle elle coopère avec la tige à fourrure en vue de produire des dessins de fourrure.
L'arbre 131 et, par conséquent, la tige 129 et la corne à fourrure 128, peuvent être déplacés vers le bas par un mécanisme approprié qui agit sur l'extrémité de l'arbre 131 et qui est désigné dans la Fig. 11 par le chiffre 136,
<Desc/Clms Page number 17>
en vue de déplacer la corne à fourrure vers le haut, c'est-à-dire, vers la position inactive, chaque fois que l'on n'exécute pas de tricot à fourrure.
Les Figs. 38 et 39 représentent une autre tige à fourrure dont plusieurs peuvent être utilisées pour introduire des dessins à fourrure dans des champs unis ou vanisés, comme ceux représentés par 104 dans la
Fig. 32 et qui font partie d'un bas exécuté d'ailleurs dans un tissu à côtes véritable. Ici, tout comme dans le mode de réalisation précédent, on pré- voit deux épanouissements à fourrure 137 et 138, dont l'un est plus petit que l'autre, ces épanouissements étant montés dans les mêmes positions sur des arbres tubulaires, respectivement 83 et 84.
Toutefois, dans cette nouvel- le variante, les nombreux oeillets ou guide-fil 139 sont disposés sur les extrémités de laguettes cassables 140, dont un nombre voulu quelconque peu- vent être arrachées, cette construction rappelant celle des talons cassables, prévus sur des poussoirs de plusieurs types bien connus., En arrachant toutes les languettes à l'exception de quelques unes, que l'on laisse sur les côtés opposés de chaque épanouissement, on peut maintenir la tige à fourrure dans la position à fourrure, en vue d'établir des dessins à fil de fourrure dans les champs situés sur les parties latérales sans côtes d'un bas tel que celui représenté dans la Figo 32, ceci sans gêner les aiguilles lorsque celles-ci travaillent dans les deux cylindres en vue de mailler les deux parties 105 en tricot à côtes véritable,
qui s'étendent le long de la jambe et du pied.
Au besoin, cette même tige peut produire le dessin fourré à double spirale, les deux épanouissements étant dans ce cas pivotés dans des directions oppo- sées, de la même manière et par le même mécanisme que celui décrit ci-dessus.
Pour d'autres types de dessins à fourrure il suffit d'employer un seul des épanouissements 137 et 138.
Le dessin fourré ton sur ton peut également être exécuté de la manière courante. Par exemple, on peut utiliser un épanouissement tel que désigné par 141 dans les Figs. 33, 35-37. Cet épanouissement consiste en un simple disque muni de grands et petits tubes à fil, respectivement 142 et 143,le fil de fourrure habituel 144 étant fourni à travers les grands tubes 142, tandis que le fil "ton sur ton" 145 est fourni à travers les petits tubes 143 de sorte que l'on obtient la différence requise entre les angles de fourniture, de fagon à obtenir avec certitude que chaque fil sera fourni uniquement aux aiguilles qui ont été sélectées à cet effet.
Comme on le sait, les aiguilles qui produisent le tricot fourré normal sont soulevées jusqu'à la hauteur normale, de sorte que le fil de fourrure 144 peut être pris dans ces aiguilles seulement, tandis que les aiguilles appelées à produire l'effet ton sur ton sont soulevées à une hauteur plus grande encore, de sorte que le fil 145 est fourni à une trop grande hauteur pour pouvoir être pris par les aiguilles à fourrure habituelles. Les aiguilles pour le ton sur ton regoivent également le fil de fourrure normal 144; toutefois, ces aiguilles sont soulevées à une hauteur telle,que ce fil se situe audessous de leurs palettes, de sorte qu'il n'est pas maillé, mais simplement abattu. Les Figs. 35,36 et 37 représentent trois phases relatives à la fourniture des fils de fourrure et de ton sur ton ou de couverture lors de l'exécution d'un tricot fourré ton sur ton.
Lorsque la méthode de tricotage employée est celle qui a été suggérée dans la présente et suivant laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines, le ou les fils de fourrure peuvent être fournis aux aiguilles à un niveau plus élevé que l'autre ou les autres fils. Ceci a pour résultat une amélioration marquée en ce qui concerne le contrôle des fils de fourrure, ainsi que dans la perfection du dessin fourré qui en résulte.
L'exécution d'un dessin fourré parfait est en outre grandement favorisée par le fait que le tissu de base présente une contexture beaucoup plus parfaite en ce qui concerne les ooucleso Tous ces points ont été illustrés et décrits d'une manière détaillée dans la demande de brevet américain connexe N 508.693.
<Desc/Clms Page number 18>
Les trajets suivis par les poussoirs, les tiroirs et les aiguil- les du cylindre inférieur préalablement à la sélection sont indiqués dans la Fig. 62 en 146, 147 et 148, respectivement. Avant la fourniture du fil de fourrure 144, les aiguilles appelées à recevoir le fil de fourrure sont soulevées jusqu'au niveau élevé 149 par la came 150. Ceci correspond au niveau de l'aiguille 151 dans la Fig. 36. Ce soulèvement'est'obtenu-parole fait que les poussoirs 9 du cylindre inférieur agissent sur les tiroirs 5 accrochés à ces aiguilles.
Cette opération n'affecte que les poussoirs considérés, étant donné que seuls ces poussoirs sont soulevés sélectivement par le dispositif de sélection-152 jusqu'à un niveau à partir duquel ils seront soulevés davantage par la came 150. Ce dispositif de sélection 152 peut être d'une forme appropriée quelconque. Plusieurs formes sont connues des techniciens de la branche. On se réfèrera par exemple au brevet améri- cain n 2.248.875. Les poussoirs sélectés sont immédiatement ramenés vers le bas par la came 153, tandis que les aiguilles demeurent au niveau 149 jusqu'à ce qu'elles reçoivent du fil de fourrure.
Immédiatement après, les aiguilles qui ont reçu le fil de fourrure 145 pour le ton sur ton sont soulevées à un niveau plus élevé encore par la came 155, cela après que les poussoirs correspondants ont été sélectés par un deuxième dispositif de sélection analogue 156. Ces dernières aiguilles reçoivent le fil de fourru-- re àce niveau. Ensuite, ces aiguilles sont soulevées au niveau 157, plus élevé encore, au moyen de ces mêmes poussoirs et sous l'action de la came 158, niveau auquel elles sont rejointes par les aiguilles 151 et par toutes les autres aiguilles, cependant que leurs tiroirs remontent le long de la came latérale 159. Ensuite, tous les tiroirs descendent le long de la came centrale 160 et sous la came latérale arrière 41, de façon à amener les aiguilles à mailler de la manière habituelle.
En même temps, les poussoirs 9, qui ont été sélectés en vue d'opérer les sélections d'aiguilles qui viennent d'être décrites,sont à nouveau déplacés vers le bas, jusqu'au niveau normal 146, sous l'action de la came 161.
Si, au lieu d'un bord à côtes véritable, on désire établir un bordélastique, il convient d'appliquer le mode de réalisation préféré, représenté dans le brevet américain N 2.247.343. Dans ce bord, une série de brins de fil élastique traversent directement la première rangée de fil non élastique. Ceci est suivi d'une série de rangées guillochées, dans chacune desquelles est inséré le fil élastique. Ces rangées sont à leur tour suivies d'un nombre voulu quelconque de rangées de tricot uni, dans chacune desquelles est inséré le fil élastique.
Un tel bord peut être établi sur un métier selon la présente invention, comportant uniquement le cylindre inférieur et conformément à la méthode faisant l'objet du brevet mentionné plus haut, en tenant compte, bien entendu, qu'au lieu d'être actionnées directement par les cames, les aiguilles sont actionnées par l'intermédiaire de tiroirs qui sont eux-mê- mes commandés par des cames. Etant donné cette différence, on a représenté dans la Fig. 60 les trajets suivis par les tiroirs et les poussoirs.
Pour exécuter ce bord, le fil élastique est fourni à chaque deu- xième aiguille dans chaque rangée, de telle manière qu'il soit inséré au lieu d'être entrelacé. A cette fin,, les aiguilles alternées dont il est question ci-dessus sont soulevées jusqu'au niveau 162 (Figo 60) à l'aide de poussoirs qui remontent le long de la came 163. Au niveau 162, le fil élastique est fourni à ces aiguilles, comme représenté dans le brevet cité plus haut à ce propos.
Les divers brins d'élastique inséré au cours de la rangée initiale sont appliqués de la même manière c'eat-à-dire, la came latérale 159 étant retirée et le guide-fil qui fournit le fil non élastique étant mis hors d'action, de sorte que les aiguilles ne passent pas au-dessus des cames latérales avant, comme indiqué en 164. Après que le nombre requis de brins de fil élastique ont été insérés de cette façon, la came latérale avant 159 et le guide-fil fournissant le fil non élastique sont amenés dans une position active, avec le résultat que tous les tiroirs et toutes les aiguilles participent au cycle de tricotage normal. Ceci a pour effet d'insérer la série de brins de fil élastique dans la première rangée
<Desc/Clms Page number 19>
de mailles formées en fil non élastique.
Toutes les autres rangées, à l'ex- ception des rangées guillochées, sont maillées de la même manière, un fil élastique étant fourni à chaque deuxième aiguille au niveau 162, cependant que toutes les aiguilles passent par les cames mailleuses de la manière ha- bituelle, en vue de mailler le fil non élastique. Un tel tissu élastique peut être éventuellement ornementé d'un dessin fourré, en appliquant de préférence la méthode de tricotage dans laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines.
Pour produire les mailles guillochées montrées dans les dessins, la came latérale 159 se retire et la came de poussoirs 165 est amenée à la position de travail. La came de poussoirs 165 agit sur les poussoirs situés au-dessous de chaque deuxième tiroir, en vue de soulever les aiguilles cor- respondantes jusqu'à la hauteur de tricotage, comme indiqué en 166, après quoi les tiroirs passent au-dessous de la came centrale ou de garde 160 et de la came latérale arrière 41, de façon à amener les aiguilles à mailler de la manière usuelle. Les aiguilles dont il est question ici sont celles auxquelles le fil élastique a été fourni précédemment.
Les tiroirs restants, non sélectés, ne sont pas affectés par la came de poussoirs 165. Par conséquent, ils sont élevés seulement jusqu'au niveau 164, auquel les aiguilles reçoivent du fil, mais qui n'est pas suffisamment élevé pour provoquer l'ouverture des palettes. Par conséquent, lorsque ces tiroirs passent au-dessous de la came latérale arrière 41, le fil est retenu dans les crochets des aiguilles et n'est pas abattu, de sorte qu'il y a deux fils dans les crochets de ces aiguilles.
Pour former la rangée suivante et lorsque le guillochage doit être à une rangée, la came latérale 159 se déplace de nouveau vers l'intérieur, de sorte que, désormais, toutes les aiguilles participent au maillage. Cette succession d'opérations se répète aussi souvent qu'il est nécessaire, compte tenu du nombre requis de rangées guillochées.
Quant à la rangée lâche exécutée en abattant des boucles 18 (Fig.
2) sans mailler, celle-ci est obtenue en soulevant les aiguilles qui portent les boucles 18 jusqu'à un niveau tel que ces boucles sont d'abord abattues des palettes et ensuite des aiguilles. Ceci est réalisé par le fait que les poussoirs qui se trouvent au-dessous des tiroirs actionnant ces aiguilles sont amenés à remonter le long de la came 167, de manière à élever les tiroirs jusqu'au niveau 168. Les tiroirs sont immédiatement amenés à descendre de ce niveau par la came 169, jusqu'au niveau de maintien 170, avec le résultat que les boucles 18 sont abattues des aiguilles.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.