BE521511A - - Google Patents

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BE521511A
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    • DTEXTILES; PAPER
    • D04BRAIDING; LACE-MAKING; KNITTING; TRIMMINGS; NON-WOVEN FABRICS
    • D04BKNITTING
    • D04B9/00Circular knitting machines with independently-movable needles
    • D04B9/10Circular knitting machines with independently-movable needles with two needle cylinders for purl work or for Links-Links loop formation

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Knitting Machines (AREA)

Description

       

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  METIER A TRICOTER ET METHODE DE TRICOTAGE. 



   La présente invention est relative à un métier à tricoter circulaire à aiguilles indépendantes, métier qui comporte deux cylindres à aiguilles coaxiaux et superposés, ainsi qu'un mécanisme pour transférer des aiguilles d'un cylindre à l'autre, ce métier faisant application, dans une grande mesure, des méthodes et des principes qui régissent le fonctionnement de métiers à cylindre unique, de ce type. 



   D'une manière générale, dans les métiers à tricoter circulaires comportant des cylindres coaxiaux superposés, les aiguilles sont actionnées par des tiroirs ou coulisseaux disposés dans les fentes à aiguilles des deux cylindres et munis de talons qui agissent en coopération avec les cames de cueillage, en vue d'amener les aiguilles à cueillir des mailles, ces tiroirs étant en outre munis d'autres talons, qui sont actionnés par d'autres cames, en vue d'opérer le transfert d'aiguilles d'un cylindre à l'autre. 



   Dans la machine selon la présente invention, les tiroirs   contrô-   lent les mouvements de maillage des aiguilles. Le transfert des aiguilles d'un cylindre à l'autre est effectué non pas par les tiroirs, mais par des poussoirs disposés au-dessous et au-dessus des tiroirs, respectivement dans le cylindre inférieur et le cylindre supérieure ces poussoirs étant actionnés par des cames de poussoirs chaque fois qu'un transfert d'aiguilles doit avoir lieu. La nature et le nombre de talons prévus sur les tiroirs et les poussoirs, dépendent des' exigences du maillage, de la méthode employée et de la disposition des cames choisies dans chaque cas particulier. 



   Le métier selon la présente invention est capable de confectionner un tissu à côtes véritable de n'importe quel genre voulu, dans   n'importe   

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 quelle partie ou parties voulues du bas et de passer automatiquement du tricot à côtes au tricot uni, pour revenir au tricot à côtes, cela en n'im- porte quel point voulu. Aussi, le métier selon l'invention peut être uti- lisé sans difficulté comme métier à tricoter à maille   retournée.   



   La présente invention comprend la caractéristique nouvelle d'une tige à tricot fourré,   c'est-à-dire,,   d'un mécanisme appelé à être disposé excentriquement,par rapport aux cylindres à aiguilles lorsqu'il est en action, mais concentriquement par rapport à ces cylindres, lorsqu'il est inactif. L'invention comporte en outre des nouvelles caractéristiques qui se manifestent dans un diviseur ou répartiteur d'aiguilles, une couronne garde-palettes et un guide-fil, pour contrôler le transfert des tiroirs, pour maintenir les palettes des aiguilles dans une position appropriée et pour faire en sorte que le fil soit convenablement fourni aux aiguilles. 



  Ce mécanisme agit également comme dispositif de retenue d'aiguilles, desti- né à empêcher l'inclinaison des aiguilles au moment où les tiroirs sont dé- crochés de.celles-ci. 



   Conformément à ce qui sera décrit dans la suite, et comme montré dans les dessins,la machine est équipée pour tricoter un bord à côtes 1. et 1, précédé d'un tissu d'une contexture préférée qui sera décrite dans la suite, et en vue de passer automatiquement au tricot uni pour le long et le restant du bas. Ce métier est en outre équipé en vue d'ornementer le long et le devant de pied à l'aide de dessins de tricot fourré véritable, le dit métier étant en outre muni de moyens pour vaniser la totalité du bas ou n'importe quelle partie voulue de celui-ci. De plus, ce métier est agencé en vue de tricoter suivant la nouvelle méthode, par laquelle les fils sont tirés sur les dos des platines, au lieu d'être tirés dans les gorges de celles-ci, méthode permettant d'améliorer notablement la qualité du tissu uni, vanisé et fourré. 



   Comme on l'a indiqué plus haut, les divers mécanismes ont été adoptés de la pratique courante des métiers à un seul cylindre. Ces der- niers métiers sont arrivés à un stade de développement très poussé, de sorte que leurs caractéristiques appliquées à la machine selon l'invention contribuent dans une large mesure aux possibilités et au degré de perfec- tion des métiers du type à deux cylindres. Contrairement à ce qui se passe   dans les métiers actuels à deux cylindres la plus grande partie des mécanismes et des sytèmes de réglage de controle sont commandés depuis l'exté-   rieur des cylindres à aiguilles, au lieu de l'être de l'intérieur de ceux- ci.

   Cette caractéristique augmente notablement l'accessibilité de nombreux organes, permet des réglages plus simples et plus faciles et, par conséquent, plus précis, et laisse à l'intérieur des cylindres un espace libre notable- ment plus important que jusqu'ici, de sorte que le métier selon l'invention n'est pas sujet aux restrictions habituelles quant aux espèces de tricot qui peuvent être exécutés, restrictions imposées par le manque de place pour les divers mécanismes. 



   Dans les dessins annexés : 
La Fig. 1 est une vue schématique montrant des parties des deux bas produits par la méthode que l'on dénommera ''en   corde!'   
La Fig. 2 est une représentation schématique, à grande échelle, de la   lisière   et du bord à côtes véritable d'un de ces bas. 



   La Fig. 3 est une vue générale du   mécanisme   pour produire des des= sins à fils "fourrés", cette vue montrant également les moyens pour exercer une tension sur le tissu pendant le tricotage du talon et de la pointe. 



   La Fig. 4 est une représentation générale de la machine. 



   La Fig. 5 est une vue d'une partie des moyens destinés à action- ner le mécanisme de tricot   fourréa   
La Fig. 6 est une vue représentant principalement les moyens à l'aide desquels sont   actionne?   les organes qui viennent d'être cités et le 

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 dispositif d'extension du talon et de la pointe, 
La Fig. 7 est une vue des deux arbres de commande cylindriques pour les deux têtes à tricot fourré représentées dans la Fig. 3. 



   Les Figs. 8 et 9 sont des vues en plan de ces deux têtes à tricot fourré. 



   La Fig. 10 est une vue en plan montrant la tige à tricot fourré, ainsi que les moyens à l'aide desquels le mécanisme à tricot fourré est supporté et est déplacé pour être amené dans la position active ou être éloigné de celle-ci. 



   La Fig. 11 est une vue d'élévation, partiellement en coupe, cor- respondant à la Fig. 10. 



   Les Figs. 12, 13 et 14 sont des vues de fragments du support du mécanisme du tricot fourré, ces vues montrant en particulier les moyens permettant de régler les déplacements de ce mécanisme. 



   Les Figs. 15 à 19 sont des vues de certaines cames, des systèmes de montage pour ces cames et des moyens pour leur actionnement. 



   La Fig. 20 est une vue en plan schématique d'un garde-palettes. 



   La Fig. 21 est une vue d'élection de ce même garde-palettes, lorsqu'on le regarde de   l'intérieur.   



   La Fig. 22 est une vue en coupe suivant la ligne 22/22 de la Fig. 



  20, d'un des supports de ce garde-palettes. 



   La Fig. 23 est une autre vue de ce même support. 



   La Fig. 24 est une vue en coupe suivant la ligne   24-24   de la Fig. 



  20, cette vue montrant le profil de la couronne garde-palettes en cet endroit. 



   La Fig. 25 est une vue montrant la manière dont la couronne garde-palettes permet aux glissières de se décrocher des aiguilles. 



   Les Figs. 26 et 27 sont différentes vues montrant la manière dont une partie déterminée de la couronne garde-palettes représentée dans la Fig. 



  20 fonctionne en vue de maintenir les palettes ouvertes ou fermées, suivant le cas. 



   La Fig. 28 est une vue montrant en particulier le dispositif d'étendage de la poche du talon et de la pointe, ainsi que le dispositif pour soumettre le tissu à une tension, immédiatement après l'exécution de ces parties, cela indépendamment de la tension à laquelle le tissu est ordinairement soumis. 



   La Fig. 29 est une vue d'élévation, partie en coupe, cette vue montrant le dispositif de mise sous tension, ainsi que la position du cylindre à tricot fourré par rapport à ce dispositif et aux cylindres. 



   La Fig. 30 est une vue d'une partie d'une boite à cames cueilleuses, cette vue montrant en particulier la came pivotante utilisée lorsque le ou les fils sont cueillis sur les dos des platines. 



   La Fig. 31 est une vue d'élévation, partie en coupe, d'un mécanisme destiné à actionner les platines en vue du vanisage ainsi que du   va-   nisage inverse. 



   La Fig. 32 est une vue montrant une partie d'un bas dans le long duquel on voit des champs de tissu à côtes, alternant avec du tissu-uni, ainsi que des dessins vanisés inverse, dans les zones de tissu uni, ces dessins étant entourés par des dessins en tricot fourré, produits par un fourrage à spirale inverse. 



   La Fig. 33 est une vue en plan montrant le cylindre inférieur, ainsi que la position de la corne à tricot fourré, de même qu'un type de tige à tricot fourré. 

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   La Fig. 34 est une vue d'élévation, partie en coupe, qui montre également la corne à tricot fourré. 



   Les Figs. 35   36   et 37 sont des vues montrant la manière dont on peut produire un tricot fourré, ainsi qu'un tricot fourré ton sur ton. 



   Les Figs. 38 et 39 sont des vues montrant un autre type de tête à tricot fourré, cette dernière étant munie d'oeillets "cassables" qui ser- vent à produire les dessins à fils fourrés dans le bas montré dans la Fig. 



  32. 



   La   Fig.     40   est une vue en plan représentant principalement le di- viseur d'aiguilles, ainsi que la couronne garde-palettes, le guide-fil et le conducteur de fil affectés à ce diviseur de même que la manière dont ces organes sont montés et actionnés. 



   Les Figs.   41   et   42   sont des vues montrant la coopération entre le guide-fil et le conducteur de fil, en ce qui concerne la fourniture du fil. 



   Les Figs. 43 et 44 représentent une came de report ou de rebrous- sage, le mode de montage de cette came et le mécanisme d'actionnement de celle-ci. 



   Les Figs. 45 à 56 sont des vues montrant la manière dont les ai- guilles sont actionnées par les coulisseaux ou tiroirs, le mécanisme prévu pour contrôler ces opérations, ainsi que les moyens prévus pour commander les palettes des aiguilles à certains moments. 



   Les Fige. 57 à 64 sont des vues schématiques montrant les trajets suivis par les aiguilles, les tiroirs, et les poussoirs, en vue de produire les divers types de tissu, ces figs. montrant également les cames affectées à ces opérations; et 
La Fig. 65 est une vue montrant la manière dont le fil est cueilli sur les dos des platines, derrière les becs de celles-ci à l'aide d'aiguil- les travaillant dans le cylindre inférieur. 



   Le métier qui sera décrit dans la suite peut être considéré comme étant l'équivalent dans le domaine des métiers à deux cylindres, au métier à un cylindre du type Banner. Ce métier à deux cylindres est en mesure d'ef- fectuer en substance n'importe quelle opération que le métier Banner à un   cylindre est à même de réaliser, tout en étant capable, en plus, de produire un type quelconque d'un vrai tissu à côtes, cela grâce à la présence du   deuxième cylindre. Il y a lieu de noter cependant que la présente invention n'est pas limitée aux métiers à deux cylindres qui correspondent aux métiers à un seul cylindre du type Banner; au contraire, elle englobe n'importe quel type de métier à deux cylindres auquel elle peut s'adapter.

   D'autre part, cette invention n'est pas limitée au métier relativement simple, aux possibilités relativement restreintes, qui sera décrit ci-après. 



   D'une manière générale, le métier selon l'invention est établi conformément à la pratique courante en matière de métiers à deux cylindres. 



  Ce métier comporte deux cylindres opposés 1 et 2 (Fig.   4)   alignés dans le sens axial et étudiés en vue de pouvoir être commandés en synchronisme tant dans le sens de la rotation que dans le sens du   va-et-vient,   au moyen d'un mécanisme de commande approprié, indiqué par l'engrenage 3 (Fig. 10). Cha- que cylindre est muni des gorges habituelles destinées à recevoir les ai- guilles, les gorges d'un cylindre étant alignées exactement avec celles de l'autre cylindre.

   Il est prévu une aiguille 4 (Fig. 57) pour chaque gorge combinée s'étendant sur les deux cylindres, cette aiguille présentant à cha- cune de ses extrémités un crochet et une palette, conformément à la prati- que courante.   Au-dessous   de l'espace occupé par chaque aiguille dans le cylindre inférieur, de même qu'au-dessus d'un espace analogue prévu dans le cylindre supérieur, se situent des espaces destinés respectivement à re- cevoir des tiroirs 5 et 6 (Fig. 57). Chaque tiroir est étudié en vue de s'engager dans le crochet correspondant de l'aiguille correspondante, et 

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 de s'en dégager, ces tiroirs étant munis respectivement de talons 7 et 8 soumis à Inaction du système de commande. 



   Dans le cylindre inférieur il est prévu un tiroir pour chaque ai- guille,ces tiroirs étant divisés en deux groupes qui sont munis respecti- vement de grands et de petits talons, ce qui correspond à la prévision, aux mêmes fins, d'aiguilles à grands et   à   petits talons dans les métiers à un cylindre. Dans le cylindre supérieur, on prévoit des tiroirs uniquement pour les aiguilles appelées à être transférées au cylindre supérieur en vue du tricotage du bord à côtes. Comme ce bord doit présenter des côtes dans un rapport de 1 et 1, chaque gorge à aiguille du cylindre supérieur sera munie d'un tiroir.

   Dans le métier de construction simple décrit dans la pré- sente, les tiroirs supérieurs sont pourvus d'un seul talon; cependant, lors- qu'il s'agit de réaliser des mouvements plus compliqués, ces tiroirs peu- vent être munis de talons supplémentaires ou de talons de différentes lon- gueurs, avec prévision de cames correspondantes. 



   En outre, les deux cylindres peuvent être munis de poussoirs 9 et 10 (Fig. 57) au-dessous et au-dessus des tiroirs correspondants. Chacun de ces poussoirs est également muni d'un talon de commande 11 ou 12, res- pectivement, au moyen duquel ce poussoir et, par conséquent, le tiroir et l'aiguille qui lui correspondent, peuvent être commandés. Les poussoirs ser- vent à transférer des aiguilles d'un cylindre à l'autre et à sélecter des aiguilles à d'autres fins, par exemple pour la fourrure.

   Par conséquent, ces poussoirs seront disposés conformément aux nécessités du tricotage, la disposition étant telle qu'un poussoir affecté à l'un ou à l'autre de ces cylindres, ou des poussoirs affectés à tous les deux cylindres, opè- rent le transfert, d'un cylindre à l'autre, des aiguilles qui agissent dans les deux cylindres à des moments différents, ainsi que pour sélecter des aiguilles, de même qu'à d'autres fins.

   Comme la machine représentée dans les dessins est supposée être à même de tricoter pratiquement toutes les espèces de tissu dans lesquels il importe de prévoir une sélection d'aiguilles, et comme toutes ces espèces de tissus, à l'exception du tissu à cotes, sont exécutées sur le cylindre inférieur, les poussoirs 5 du. cylindre inférieur sont également munis d'une série de talons de sélection 13 (Fig. 62), en plus des talons de commande 11 déjà mentionnés et à l'aide desquels ces poussoirs peuvent être commandés indépendamment, de la manière requise, à l'aide d'un mécanisme de sélection approprié. Il est préférable de faire usage de talons cassables en dents de scie, du type décrit et revendiqué dans le brevet américain McNaughton N  2.058.481.

   En cassant certains de ces talons, et en soumettant les talons restants à l'action d'un mécanisme de sélection de la manière décrite dans ce brevet, on peut réaliser pratiquement n'importe quelle manipulation des aiguilles, en vue   d'ob- .   tenir n'importe quel genre de dessin par fourrage ou par toute autre méthode. 



   Le cylindre inférieur 1 est muni d'un fond de platines et d'un   couvre-platines,   désignés tous deux par 14 (Figs. 4 et 29) du type généralement employé dans les métiers Banner à un seul cylindre. La nature particulière de cet ensemble constitué par le fond de platines et le couvre-platines dépend de l'espèce de tricot qui doit être exécuté sur le cylindre inférieur. En substance, n'importe quel fond de platines et couvre-platines utilisés dans un métier Banner à cylindre unique peuvent être appliqués à la machine à deux cylindres décrite ici, sans qu'il soit nécessaire d'apporter des modifications importantes au fond de platines et au couvre-platines ou au mécanisme de commande.

   Comme la boite à platines, constituée par le fond de platines et le couvre-platines, entoure le cylindre inférieur, au lieu de se situer à l'intérieur de celui-ci, comme c'est généralement le cas dans les machines à deux cylindres, on dispose d'un espace notablement plus important que jusqu'à présent, de sorte qu'il est possible d'exécuter un grand nombre d'opérations de tricotage, qui ne peuvent pas être réalisées sur la machine normale à deux cylindres en raison du manque de place, dans l'intérieur du   cylindre,   pour loger le mécanisme nécessaire. 

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  L'ensemble du fond de platines est monté, par rapport au cylindre inférieur, dans une position exactement analogue à celle qu'il occupe dans une machine à cylindre unique; il fonctionne d'ailleurs   d'une   manière exactement identique et cela dans le même but que l'ensemble correspondant de la machine à un cylindre. 



   Etant donné que la machine selon la présente invention, telle qu'elle est représentée et décrite ici, est équipée en vue de tricoter un bord à côtes 1 et 1, un long uni et un pied uni, le tout, à l'exception du talon et de la pointe, en rotation continue, et étant donné que le tricotage du tissu uni du long et du pied, à l'exclusion du talon et de la pointe, doit être exécuté par la méthode suivant laquelle le fil est pris sur les dos des platines, au lieu d'être pris dans les gorges de celles-ci, on peut utiliser une boite à platines munie d'un couvre-cames semblable à celui décrit et représenté dans les brevets américains N    2.374.857;     2.376.044   et   2.360.668,   ce couvre-came étant d'ailleurs représenté dans la Fig. 30 des dessins annexés à la présente.

   Comme montré dans cette Fig. 



  30, on prévoit une came pivotante 15, destinée à déplacer les platines vers 1?intérieur plus   tôt   et plus loin que cela ne se fait généralement dans le but envisagé. Lorsqu'il s'agit d'exécuter un type de tricot plus compliqué,par exemple,un tissu à suture à un ou à deux fils, il convient d'utiliser une boite à cames cueilleuses, comme celle représentée et décrite dans la demande de brevet américain connexe n    512.469,,   déposée le 1er décembre 1943 et pour laquelle un brevet a été accordé sous le n  2.360.668. Comme on l'a déjà indiqué plus haut, cette machine à deux cylindres peut en substance utiliser n'importe quel ensemble fond de platines et couvre-platines, qui convient à un métier à un cylindre, de ce type. 



   Le métier selon l'invention sera décrit de préférence à propos du tricotage du bas représenté dans la Fig. 1. Les deux cylindres sont uti-   lisés au cours de l'exécution du bord ; les autres parties du bas   sont tricotées sur le cylindre inférieur. 



   Comme   c'est   généralement le cas dans les métiers à deux cylindres, les bas sont tricotés   t'en   corde"étant donné que l'effet de tension   d'un   tendeur de tissu doit s'exercer au cours du tricotage du tissu à côtes. 



  Dans le cas où le métier selon l'invention exécute des bas, comme celui représenté dans la Fig. 1, chaque bas achevé est suivi de plusieurs rangées de tours de mailles 16 (Figs. 1 et 2). Ces rangées peuvent être suivies d'une ou de plusieurs rangées guillochées 17, qui constituent une partie résistant au défilement, c'est-à-dire au démaillage, à l'extrémité du tricot. Lors du tricotage de la dernière rangée, les boucles 18 tirées sur les aiguilles du cylindre inférieur sont abattues, de sorte qu'elles ne sont pas entrelacées avec des boucles correspondantes de la rangée suivante. 



  Les boucles 19 sont entrelacées avec celles de la rangée suivante et constituent la liaison entre le bas fini et le bas suivant, ainsi qu'une rangée de séparation nettement visible et à l'aide de laquelle les bas peuvent être séparés aisément et avec précision. 



   D'autre part,les rangées guillochées, offrent une résistance suffisante contre le défilement, de sorte que la tension requise pour le bas suivant peut être maintenue par le tendeur de tissu sur toutes les boucles 19. 



   Pour amorcer l'exécution du bas représenté dans les Figs. 1 et 2, les aiguilles sont divisées en nombres égaux, la disposition étant telle . que des aiguilles alternatives travaillent dans le cylindre supérieur, tandis que les aiguilles restantes travaillent dans le cylindre inférieur, la commande des aiguilles étant assurée par des tiroirs ou coulisseaux 6 et 5 qui sont reliés aux aiguilles respectives de la manière représentée dans les Fige. 45 et 46. 



   Comme montré dans les dessins,   l'extrémité   de chacun des tiroirs 5 et 6, proche de   1:1 aiguille   respective, comporte une partie terminale dont le bout extrême libre 21 se termine en pointe, cette partie terminale étant 

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 en outre munie d'un crochet 22 à son extrémité intérieure, ce crochet étant apte à saisir le crochet correspondant de l'aiguille. Par conséquent, n'im- porte quelle aiguille de   l'un   ou de   1  autre   cylindre peut se voir appliquer les mouvements requis par l'entremise du tiroir auquel elle est attachée. 



   Ceci est d'ailleurs conforme à la pratique courante appliquée dans les mé- tiers habituels à deux cylindres , Toutefoison remarquera que l'extrémité
21 du tiroir inférieur 5 est plus courte que l'extrémité correspondante du tiroir supérieur 6, de sorte que le bout de la palette inférieure 23 de 1'ai- guille 4 travaillant dans le cylindre inférieur est exposé. Ceci constitue une particularité nouvelle, dont le but sera expliqué dans la suite. 



   La première rangée 20 du bas représenté dans les Figs, 1 et 2 est maillée sur toutes les aiguilles, prévues alternativement dans les cylin- dres et, par conséquent, représentent un tissu à côtes véritable. Toutefois, le fil pris par les aiguilles du cylindre supérieur n'est pas dégagé des palettes, ce qui a pour effet que les boucles ne sont pas abattues, mais sont retenues dans les crochets des aiguilles lors de la formation de la rangée suivante 24, ce qui a pour résultat un guillochage. Les rangées sui- vantes 25 sont ensuite maillées uniquement sur les aiguilles du cylindre inférieur. La rangée suivante 26 est maillée sur toutes les aiguilles des deux cylindres, ce qui a pour résultat un tissu à côtes 1 et 1, en trico- tant alternativement dans les rangées 24 et 25. Ensuite, le cycle des ran- gées 20 à 26 se reproduit, comme indiqué dans la Fig. 2.

   On établit ainsi la lisière 27, Fig. le les parties élevées et profondes qui résultent de cette contexture étant désignées par 28 et 29. Une telle lisière produit un effet décoratif et, de plus, offre l'élasticité et les autres caractéristiques qui conviennent pour aller de pair avec un tissu à côtes 1 et 1 véritable. Il va de soi qu'une lisière de ce type peut être entièrement sup- primée ou être modifiée en ce qui concerne le type de mailles employé et le nombre de rangées de chaque type de maille. 



   La lisière étant achevée, la partie restante 30 du bord du bas tel que représenté est achevée en exécutant le nombre voulu de simples rangées 31 de tissu à côtes 1 et 1 véritable, maillées par les aiguilles des deux cylindres. Dans la suite, le long est tricoté en tissu uni, toutes les aiguilles travaillant alors dans le cylindre inférieur. 



   Les trajets suivis par les aiguilles des deux cylindres lors de l'exécution du tissu à côtes simple dont se compose la plus grande partie du bord, comme décrit plus   hart,   sont représentés dans la Fig. 57. Comme on 1'a déjà indiqué plus haut, les aiguilles sont actionnées par les tiroirs. 



  Les aiguilles du cylindre supérieur sont actionnées par les tiroirs 6 par l'entremise de talons 8 qui suivent le trajet indiqué par les lignes 32 en traits mixtes, Fig. 57, ce trajet descendant au-dessous des cames 33 et 34 et s'élevant au-dessus des cames 35 et 36.Les crochets des aiguilles suivent les trajets correspondants 37 et maillent en 38. 



   En même temps, les talons 7 des tiroirs 5 prévus dans le cylindre inférieur se déplacent le long du trajet 39, pour passer au-dessus des cames d'ascension 40   (Figs   43, 44 et 57) et au-dessous de la came latérale 41, les crochets des aiguilles du cylindre inférieur, actionnées par ces tiroirs suivent le trajet   42   et maillent en 43, point qui correspond au point le plus bas de la came latérale 41. 



   Pour exécuter les rangées de guillochage, telles que 17 et 24 (Figo 2),on applique une opération de tricotage semblable, sauf que la came   34   est retirée par un mécanisme approprié   (Figsa     4,     15-19).,   le trajet effectué par les talons 8 des tiroirs 6 étant dans ce cas celui représenté en   44,   Figo 61. Etant donné le retrait de la came 34, les aiguilles travaillant dans le cylindre supérieur ne descendent pas d'une quantité suffisante pour déterminer l'ouverture des crochets des aiguilles, de sorte qu'après la prise d'un nouveau fil, les deux fils sont retenus dans les crochets et ne maillent pas.

   Avant le maillage de la rangée suivante, la came 34 est à nouveau déplacée vers l'intérieur, de sorte que les aiguilles du cylindre supérieur maillent de la manière indiquée dans la Figo 57, de façon à achever la partie guillochée. 

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   Les rangées telles que 25 sont exécutées uniquement par les aiguilles du cylindre inférieur. A cette fin, les deux cames 33 et 34 sont retirées vers   l'extérieur,   de sorte que les aiguilles du cylindre inférieur ne sont pas abaissées et, par conséquent, ne prennent pas de fil. Le mécanisme servant à ce but est représenté dans les Figs. 4, 15-19. 



   Après l'achèvement du bord à côtes véritable,on exécute le long en un tissu uni, sans côtes, en faisant travailler la série complète d'aiguilles du cylindre inférieur. Par conséquent, les aiguilles du cylindre supérieur ne doivent pas être transférées au cylindre inférieur avant le maillage de la première rangée du long. Ce transfert est effectué à l'aide des poussoirs 10 du cylindre supérieur, dont les talons 12 entrent en contact avec la came 45 (Figso 4, 15-19 et 58), laquelle avait été amenée à la position active. Par conséquent, les tiroirs 6 et les aiguilles, auxquelles ils sont accrochés se déplacent vers le bas le long de trajets 46 et 47, respectivement.

   En même temps, les tiroirs 5 du cylindre inférieur, en se déplaçant le long du trajet de maillage normal 39 passent au-dessus de la came 40, soulevant ainsi les aiguilles du cylindre inférieur d'une quantité correspondante, comme indiqué en   48.   Les aiguilles transférées occupent maintenant la position représentée dans la Fig. 52, qui correspond exactement à la position des aiguilles qui ont travaillé dans le cylindre inférieur et qui ne nécessitaient pas de transfert, comme montré dans la Fig. 



  47. 



   Au cours du transfert, les aiguilles transférées sont accrochées aux tiroirs inférieurs 5 et décrochées des tiroirs supérieurs 6, par lesquels elles étaient actionnées jusqu'à ce moment. Ceci est effectué à l'aide d'un diviseur d'aiguilles 49 (Fig. 52). Ce diviseur d'aiguilles est muni d'un orifice 50, à travers lequel peuvent passer les extrémités du tiroir 6; il est en outre muni d'une lèvre 51 relativement mince, située au voisinage du cylindre inférieur et sensiblement concentrique par rapport à celui-ci. Cette lèvre présente une forme telle que, lors du déplacement d'un tiroir 6 vers le bas sous l'influence d'un poussoir 10, l'extrémité 21 de ce tiroir passe au-dessus de la lèvre, 51 et traverse l'ouverture 50. 



  La partie élargie 52, que le poussoir présente immédiatement derrière le point 21, entre en contact avec la lèvre 51, laquelle va en s'épaississant progressivement, comme montré en 53, Fig. 53, cette lèvre agissantà la manière d'une came, de fagon à faire pivoter le poussoir 6, en l'écartant du cylindre, et à dégager le crochet 22 du crochet correspondant de l'aiguille. 



  En même temps, le crochet inférieur de l'aiguille est entré en contact avec le tiroir inférieur 5, a fait pivoter ce dernier vers l'extérieur et l'a laissé ensuite revenir par détente, de façon à s'engager dans le dit crochet inférieur de l'aiguille, comme montré dans les Figs. 52 et 53. Au cours de ces opérations, les tiroirs inférieurs se déplacent sur la surface horizontale   54   de la came   40   (Fig. 58), cependant que le déplacement vers le bas des poussoirs 10 du cylindre supérieur et des tiroirs 6 de ce cylindre, déplacement déterminé par la came de poussoirs 45, est tel que, à la fin de ce déplacement, la distance entre les crochets de tiroirs correspondants des cylindres supérieur et inférieur est égale à la longueur des aiguilles 4. 



   Les tiroirs et les poussoirs du cylindre supérieur sont   immédia-   tement soulevés à nouveau par les cames de tiroirs 35 et 36 jusqu'à une position élevée, dans laquelle ils ne peuvent pas gêner la commande des aiguilles par les tiroirs inférieurs 5. Le tiroir 6 est empêché de s'engager à nouveau sur le crochet de l'aiguille 4 grâce au diviseur d'aiguilles 49, lequel présente à cet endroit la forme montrée dans la Figo 53. 



   Il y a désormais une aiguille dans chaque gorge du cylindre inférieur 1, chacune de ces aiguilles étant accrochée à son tiroir 5. Le long en tissu uni 55 est maintenant tricoté sur toutes les aiguilles lesquelles travaillent conjointement avec les platines d'une manière identique à celle dont cette opération s'accomplit dans un métier à un seul cylindre. Gomme indiqué plus haut, le fil est cueilli sur les dos des platines, au lieu de 

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 l'être dans les gorges de celles-ci, cette disposition étant adoptée a- fin de permettre de tirer parti du perfectionnement important que cette méthode de tricotage permet de réaliser,en ce qui concerne   1 uniformité   des mailles et de la contexture du tissu, la fourrure et le vanisage.

   Ce procédé de tricotage est décrit d'une manière détaillée dans les brevets américains n    2.3740857;   2,376.044; 2.360.668 et la demande de brevet amé- ricain n  549. 157 déposée le 19 Août   1944,   pour laquelle un brevet a été accordé sous le n  2.402.744. Il suffira de dire ici que le cueillage du fil sur les dos des platines, au lieu de leurs gorges, s'opère en déplagant les platines vers l'intérieur d'une distance plus élevée et avec une rapi- dité plus grande que d'habitude et que les boucles précédentes, qui avaient été cueillies de la même manière et ensuite transférées dans les gorges des platines sur les crêtes supérieures des becs, sont abattues par les plati- nes pendant que le fil nouvellement cueilli se trouve encore sur les dos de ces dernières.

   Par conséquent, les boucles nouvellement cueillies et comparativement instables ne sont pas impliquées dans l'opération d'abatta- ge, ni affectuées par,celle-ci. Grâce aux manipulations subies alternati- vement par les boucles d'aiguilles et par les boucles de platines, on ob- tient un tissu uni d'une grande perfection, ainsi que des dessins à fil de fourrure et un vanisage notablement amélioré. 



   Cette méthode de tricotage est représentée dans la Fig. 65, la- quelle représente schématiquement les positions relatives des deux plati- nes 171 et 172, l'aiguille 173 du cylindre inférieur, située entre ces pla- tines, de même que trois rangées de tricot 174, 175 et 176 la position re- présentée correspondant approximativement à la fin du cueillage pour la troisième de ces rangées. Le fragment montré représente le tissu uni ou les raies saillantes d'un tissu à côtes. Comme on le voit, les boucles d'aiguille de la rangée   174   ont été achevées et abattues. Les boucles d'aiguilles de la rangée 175 ont été entrelacées avec les boucles d'aiguille de la rangée 174, tandis que les boucles de platines de la rangée   175   sont engagées dans les gorges des platines.

   Par conséquent, lorsque les platines sont avancées en vue d'abattre la boucle d'aiguille de la rangée 165, les boucles de platine sont également avancées et entraînent les boucles d'aiguilles intermédiaires vers l'intérieur, au-delà du plan de mouvement vertical de l'aiguille 173. Entre-temps, les boucles de platines de la rangée 176, dont les boucles d'aiguilles ont été accrochées dans les boucles d'aiguilles de la rangée 175, demeurent sur les dos des platines et ne sont pas affectées par l'opération d'abattage.

   Les boucles de platines nouvellement cueillies peuvent demeurer sur les dos des platines - ce qui se produit généralement - jusqu'à ce que les aiguilles se rapprochent à nouveau des cames de cueillage en vue de l'exécution de la rangée suivante, moment auquel les platines sont retirées en arrière d'une quantité suffisante pour transférer ces boucles de platines depuis les dos des platines jusque dans les gorges de celles-ci. 



   Afin de cueillir le fil sur les dos des platines de cette manière, il est nécessaire de déplacer les platines vers l'intérieur d'une distance plus grande et avec une plus grande rapidité que d'habitude. A cette fin, l'invention prévoit une came cueilleuse pivotante 15 (Fig. 30). Lorsque cette came est pivotée vers l'intérieur, pour occuper la position représentée dans la Fig. 30, elle remplace la came habituelle pendant la prise de fil. Lorsque la came pivotante est hors d'action, la came cueilleuse habituelle fonctionne de la manière usuelle. 



   Cette disposition a été rendue possible grâce à la prévision d'un carter à platines situé à l'extérieur du cylindre à aiguilles. Comme il a déjà été indiqué plus haut, n'importe quel carter à platines, constitué par un couvre-platines et un fond de platines et utilisé dans un métier à cylindre unique, du même type, peut pratiquement être appliqué dans le métier selon l'invention sans aucune difficulté, permettant ainsi de tirer parti du haut degré de perfection que ces dispositifs ont atteint. Les brevets et la demande de brevet américain, dont il est question plus haut, ont fait connaître des systèmes de couvre-platines et de fond de platines qui con- 

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 viennent au métier faisant l'objet de la présente invention.

   Les systèmes en question fonctionnent de la même manière et peuvent être actionnés par les mêmes mécanismes ou des mécanismes analogues. Les platines 56 peuvent elles-mêmes être identiques à celles dont il est question dans les dits brevets et demande, sauf que l'on peut se trouver devant la nécessité de dépouiller les arêtes postérieures extrêmes des platines, comme montré dans les Figs. 31,   47   et 53, afin d'y recevoir le diviseur ou séparateur   d'ai-   guilles 40. Toutefois, cette partie de l'arête postérieure de la platine n'intervient aucunement dans le cueillage du fil. 



   Il est bien entendu que les aiguilles sont guidées par des tiroirs intérieurs 5, dont les talons 7 suivent le trajet 57 (Fig. 63) entre les cames de cueillage. Le pied,à l'exception du talon et de la pointe, est maillé de la manière habituelle,   c'est-à-dire,   en rotation continue, par toutes les aiguilles travaillant dans le cylindre inférieur. Il va de soi que le talon et la pointe sont maillés en va-et-vient, comme d'habitude. 



  Le trajet suivi par les talons 7 des tiroirs inférieurs 5 à petit talon, qui guident les aiguilles pendant le maillage du talon et de la pointe, est représenté en 57 et 58 dans les Figs. 63 et 64. Au début de l'exécution du talon ou de la pointe, la came 59 se déplace vers l'intérieur en vue de soulever les tiroirs à grand talon, de façon que ces tiroirs suivent le trajet 60, au-dessus des cames de cueillage. A la fin de l'exécution du talon ou de la pointe, la came 61 se déplace vers l'intérieur, tandis que la came 59 se retire, de manière à ramener les aiguilles à grand talon et les aiguilles à petit talon vers le bas, jusqu'au trajet de maillage normal   57,   comme indiqué en 62 dans la Fig. 63. 



   A la fin de l'exécution du talon, les tours de mailles habituels peuvent être exécutés sur toutes les aiguilles travaillant dans le cylindre inférieur, après quoi des aiguilles alternatives sont transférées au cylindre supérieur en vue de tricoter les mailles guillochées, comme celles représentées en 17 dans la Fig. 2. 



   La manière dont chaque deuxième aiguille est transférée du cylindre inférieur au cylindre supérieur représente en substance l'inverse de ce qui a été décrit à propos du transfert d'aiguilles du cylindre supérieur au cylindre inférieur. Les aiguilles accrochées aux tiroirs inférieurs 5 sont élevées par les poussoirs 9, dont les talons 11 s'élèvent le long de la came 63   (Figo   59). En même temps, les tiroirs 6 du cylindre supérieur sont ramenés vers le bas par les cames 33 et   34,   jusqu'à ce qu'ils atteignent la partie plane 64 de la came 34. La continuation du mouvement ascendant des aiguilles et des tiroirs du cylindre inférieur sous la commande des poussoirs 9 et de la came 63 a pour effet que les crochets des tiroirs supérieurs viennent s'engager dans les crochets des aiguilles.

   Les tiroirs 5 du cylindre inférieur ont été décrochés entre-temps des aiguilles, étant donné que le bord étroit 65 du répartiteur d'aiguilles 49 s'est inséré entre le garde-languettes et le tiroir et a dégagé les tiroirs d'avec les aiguilles, ce dégagement ayant lieu au fur-et-à-mesure que les tiroirs se déplacent le long du profil, qui va en s'épaississant, du répartiteur ou diviseur d'aiguilles 49, comme montré en 66 dans la Fig. 58. Grâce au fait que les pointes des palettes inférieures 23 des aiguilles 4 sont exposées par suite de la faible longueur des extrémités 21 des tiroirs 5 du cylindre inférieur, le bord étroit du diviseur 49 peut fonctionner de la manière décrite ci-dessus et les palettes peuvent être maintenues ouvertes par le diviseur d'aiguilles 49.

   Les poussoirs 9 du cylindre inférieur se déplacent immédiatement   à   nouveau vers le bas, de sorte que les tiroirs 5 de ce cylindre continuent seuls à se déplacer le long du trajet 39. Simultanément,les aiguilles transférées au cylindre supérieur sont mues vers le haut par le fait que les cames 35 et 36 agissent sur les tircirs ou coulisseaux supérieurs 6 de manière que   ceux-ci   ne puissent être engagés à nouveau par les tiroirs 5 du cylindre inférieur. Par conséquent, ces aiguilles sont maintenant accrochées uniquement aux tiroirs 6 du cylindre supérieur et, par conséquent, sont disposées de façon à mailler uniquement dans le cylindre supérieur. 

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   Le maillage s'opère désormais sur les deux cylindres, en vue de former les rangées 17 (Fig. 2). de la même manière que celle décrite plus haut à propos des rangées similaires 20. La rangée de séparation est ensui- te formée en maillant d'une manière analogue sur les deux cylindres, sauf que le fil pris par les aiguilles du cylindre inférieur est lâché. Par con- séquent, le tissu fini est attaché au bas suivant uniquement par les bou- cles 19. Comme on l'a déjà exposé plus haut, cette contexture détermine une rangée de séparation, dont l'emplacement peut être aisément fixé avec précision, tout en assurant un degré de résistance suffisant au démailla- ge, afin d'empêcher le démaillage du tissu, même lorsque les boucles 19 sont soumises à la tension habituelle produite par le tendeur de tissu. A ce moment, le tricotage du bas est achevé.

   Il va de soi cependant que la contexture du bas peut être modifiée de toute manière désirée. La méthode de tricotage peut varier dans ce cas d'une manière correspondante, mais se- ra conforme en substance à celle décrite plus haut. 



   Immédiatement au-dessus du diviseur d'aiguilles se trouve un au- tre garde-palettes 67 (Figs.   20-23).   Ce garde-palettes est constitué par un anneau présentant une surface intérieure continue à l'exception d'une partie située immédiatement au-dessus et au voisinage du diviseur   d'aiguil-   les. A cet endroit, l'anneau est interrompu par une partie 68 qui fait sail- lie vers l'extérieur. Cependant, le cercle normal formé par l'anneau est complété par deux ou plusieurs ressorts 69 qui s'étendent à travers la par- tie interrompue, immédiatement au-dessus du diviseur d'aiguilles 49.

   Ces ressorts sont prévus dans le même but que le restant de l'anneau,   c'est-à-   dire, en vue de commander les palettes; cependant, grâce à la résistance de ces ressorts, ceux-ci peuvent être repoussés vers l'extérieur afin de permettre aux tiroirs de se dégager des aiguilles, comme représenté dans la Fig. 25. 



   Le garde-palettes 67 maintient toujours fermées les palettes des aiguilles qui travaillent dans le cylindre supérieur sauf lorsque ces palettes passent en regard du diviseur d'aiguilles49, ainsi que sur une courte distance en amont et en aval de ce diviseur. Les palettes sont libérées en ces deux endroits, d'abord, afin qu'elles puissent   s'ouvrir   sous l'action des boucles lorsque cellesèci quittent les crochets des aiguilles pour s'engager sur les tiges de celles-ci, et ensuite, afin que ces palettes puissent être fermées sous   l'action   de ces mêmes boucles au moment où celles-ci sont abattues, cependant que d'autres boucles sont tirées. Au moment où les aiguilles passent en regard du diviseur d'aiguilles, les palettes, qui ont été ouvertes de la manière qui vient d'être décrite, sont maintenues ouvertes par celui-ci.

   En ce qui concerne les aiguilles qui travaillent dans le cylindre inférieur, la manoeuvre des palettes ne pose pas de problème parti-   culier,   étant donné qu'il importe peu que ces dernières soient ouvertes ou fermées jusqu'au moment où elles atteignent le point où le fil est transféré des crochets des aiguilles aux tiges de celles-ci. En ce point, les fils ouvrent les palettes, après quoi ces dernières sont maintenues ouvertes par le garde-palettes 67 jusqu'au moment qui précède immédiatement le point de maillage. 



   Lorsque les aiguilles se déplacent vers le bas, les palettes risquent de heurter le bord supérieur du diviseur d'aiguilles 49 et de subir des détériorations. Afin d'éviter cet inconvénient, la partie correspondante du garde-palettes 67 est infléchie vers l'intérieur en 70, de telle fagon que les palettes des aiguilles soient maintenues complètement ouvertes et ne puissent pas heurter le bord supérieur du diviseur d'aiguilles 49 (voir Figs. 20, 24 et 49)En résumé, le garde-palettes 67 et le diviseur d'aiguilles 49 fonctionnent de manière à maintenir les palettes des aiguilles à l'état ouvert ou fermé, suivant le cas, chaque fois que l'une ou   l'au,.-   tre de ces interventions est requise.

   La manière dont les ressorts 69 agissent à cette fin dans cinq phases différentes est représentée schématiquement par les   Figso   26 et   27.   

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   A titre de précaution supplémentaire contre la détériotation des palettes des aiguilles, les extrémités 71 et 72 du garde-palettes 67, de même que la partie en saillie   68,   présentent des plans inclinés dans les deux sens, de telle sorte que, dans le cas où une palette quelconque d'une aiguille quelconque venait à prendre une position plus ou moins horizontale lors de son passage entre les ressorts 69, la fermeture de cette palette serait assurée par l'un ou l'autre de ces plans inclinés, suivant que la palette se trouverait au-dessus ou au-dessous des ressorts 690 
Le diviseur d'aiguilles 49 est placé à une distance suffisamment proche du cylindre pour servir de guide et de support à chaque aiguille au moment où celle-ci est décrochée d'un tiroir.

   A ce moment, l'aiguille est retenue dans sa gorge uniquement par l'autre tiroir,c'est-à-dire, celui de l'autre cylindre, de sorte qu'il est fort possible que lorsque le tiroir qui est appelé à se décrocher, est amené à pivoter à cette fin, il tende d'entraîner l'aiguille avec lui dans une certaine mesureo Ceci est empêché efficacement par le diviseur d'aiguilles   49,   étant donné la faible distance qui sépare ce diviseur du cylindre (voir Figs. 52, 53, 55 et 56). 



   A 1*'extrémité de droite du diviseur d'aiguilles 49 se trouve un prolongement ou doigt 73 (Figs. 40, 41 et 42) sous la forme d'une corne sensiblement concentrique par rapport aux cylindres et dont la section va en diminuant, pour se terminer par une pointe. Cette corne agit de façon à maintenir les palettes des aiguilles ouvertes après que celles-ci sont passées en regard du diviseur d'aiguilles proprement dit. En outre, ce doigt coopère avec le guide-fil   74,   en vue d'assurer une fourniture correcte du fil aux aiguilles du cylindre supérieur. Sauf aux moments où le métier exécute un tricot à côtes, le guide-fil 74 occupe la position relativement élevée,représentée dans la Fig. 41, tandis que le diviseur d'aiguilles 49 est retiré dans une position inopérante, à une certaine distance du cylindre à aiguilles.

   Avant que l'exécution du tricota côtes ne commence, le diviseur d'aiguilles 49 est déplacé vers l'intérieur, tandis que le guide-fil 74 est abaissé jusqu'à sa position inférieure, représentée dans la Fig. 42, ce qui a pour effet que le fil est fourni à un niveau suffisamment bas pour être pris par les palettes des aiguilles du cylindre supérieur. 



   Lorsque le guide-fil 74 occupe cette position inférieure, le fil est dévié légèrement vers le bas et vers l'extérieur par la corne   73,   afin d'empêcher le fil de se présenter à une aiguille au-dessus de la pointe de sa palette et à être abattu au lieu d'être pris dans le crochet. De même, lorsque le tricota côtes est terminé, le guide-fil 74 est amené à nouveau à sa position élevée (Fig.   41),  tandis que le diviseur d'aiguilles 49 se retire. Lors de ces cuvements, le fil peut s'engager sur la face inférieure de la corne   73;   il glissera cependant de l'extrémité de celui-ci et sera fourni au-dessus de la corne, directement aux aiguilles, comme montré dans la Fig. 41. 



   Le diviseur d'aiguilles 49 et le guide-fil 74 peuvent être actionnés par n'importe quel mécanisme approprié, désigné par 77 et 75 dans la Fige 40 et qui est convenablement synchronisé en vue d'accomplir les opérations requises. Le mécanisme destiné   à   déplacer le diviseur d'aiguilles 49, en vue de l'amener à la position de travail et de l'éloigner de celle-ci, est représenté dans les Figso 4 et   40   en   76-80.   



   Comme on le   sait,   il est nécessaire de soumettre le tissu à une tension au cours du tricotage à côtes, afin que les mailles puissent être convenablement abattues des aiguilles. D'une manière générale, on peut utiliser à cette fin n'importe quel type convenable de tendeur de tissu. Touttefois, le tricotage des poches du talon et de la pointe détermine des parties asymétriques du tissu, lesquelles éliminent complètement la   possi-   bilité d'appliquer une tension uniforme au tissu qui les suit immédiatement, si l'on applique les moyens habituels pour la mise sous tension du tissu. 



  Par conséquent, il est nécessaire d'employer un dispositif tendeur supplémentaire en vue d'appliquer une tension aux poches du talon et de la pointe, de telle sorte que le tissu qui suit immédiatement ces poches puisse 

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 être convenablement tendu en tous les points. 



   Un mode de réalisation d'un système de mise sous tension supplé- mentaire de ce genre est représenté dans les Figs.   3,   28 et 29. Ce système consiste en un étendeur de poche 81, en forme de disque,monté sur l'extré- mité d'une tige 82 qui s'étend depuis la partie supérieure de la machine, en traversant des arbres tubulaires 83 et 84 situés dans l'enveloppe 85. 



   Normalement,la tige 82 est maintenue dans sa position la plus élevée, cel- le représentée dans la Fig. 3, par un ressort 86. Dans cette position, l'é- tendeur 81 est inopérant. 



   A ces organes est associé le dispositif tendeur supplémentaire proprement dit 87 (Figso 28 et 29). Ce dispositif consiste en un anneau 88 mobile longitudinalement dans le cylindre inférieur 1 et muni d'épines 89 orientées vers l'intérieur, semblables à des aiguilles et destinées à s'en- gager dans le tissu de la poche du talon ou de la pointe. L'anneau 88 est monté sur une tige 90. à l'aide de laquelle il est mû vers le haut et vers le bas sous l'action d'un mécanisme   approprié.   Le disque d'étalement 81 présente des entailles 91 en V, destinées à   coïncider   avec les épines 89, comme montré dans la Fig. 28. 



   La coïncidence entre les épines 89 et les entailles 91 est maintenue à l'aide d'une cheville 92 (Figs. 4, 5 et 6) montée dans un anneau 93 (Figs. 4, 5,6, 10 et 11) pouvant coulisser verticalement sur l'enveloppe 85, cette cheville faisant saillie vers l'intérieur à travers une fente prévue dans cette enveloppe, de manière à pénétrer dans une gorge 94 pratiquée dans la tige 82. Cette gorge ou rainure présente une longueur suffisante pour permettre à la tige 82 de se déplacer vers le haut et vers le bas de la distance requise, tout en empêchant cette tige de tourner indépendamment du carter 85. Le disque d'étalement 81 et le système de mise sous tension supplémentaire 87 tournent solidairement avec les cylindres; par conséquent, la position relative des organes 81 et 87 par rapport aux cylindres est constante dans le sens angulaire. 



   Lorsque la poche du talon est achevée, la tige 82 est amenée à se déplacer vers le bas contre la résistance du ressort 86, à l'aide de moyens de commande convenablement synchronisés, désignés dans la Fig. 3 par le levier 95, ce déplacement ayant pour effet de faire agir le disque d'étalement 81 sur cette poche. Ceci a pour résultat d'étaler la poche 96 de la manière représentée en substance dans la   Fige   29. Ensuite, le tendeur de tissu supplémentaire 87 s'élève depuis la position inférieure, passe le long de la face extérieure de la poche 96 du talon, pour venir occuper en substance la position représentée dans la Fig. 29, cependant que les épines 89 pénètrent dans le tissu de la poche de la pointe.

   Le disque d'étalement 81 peut ensuite remonter jusqu'à sa position inactive, tandis que le dispositif tendeur 87 est libéré de manière à descendre sous l'effet de son poids propre, auquel peut s'ajouter au besoin la tension d'un ressort, cependant que le tricotage des parties suivantes du bas se poursuit, ce dispositif tendeur maintenant ainsi une tension sur le tissu au-dessus de la poche de pointe. 



   Lorsque le dispositif de mise sous tension supplémentaire a atteint la position inférieure, il est relâché, la tension étant alors maintenue Dar le tendeur de tissu habituel. Lorsque la poche de la pointe est terminée, le même cycle se répète en vue de maintenir la tension sur ce même côté du tissu tricoté dans la suite. 



   Au cours de ces deux opérations, le restant du tissu, soit celui qui constitue le long du bas, passe dans la fente en arc de cercle 97 qui forme une extension de l'anneau tendeur 87, sur le côté de celui-ci opposé aux épines 89. Ce tissu est maintenu entièrement sous tension par le tendeur de tissu habituel. Grâce à la coopération entre les dispositifs tendeurs habituel et auxiliaire, on maintient le tissu sous une tension suffisamment uniforme en tous points, pour assurer un tricotage parfait. 

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   L'étendeur de poche 81 sert également à maintenir la poche du talon à l'écart des têtes à tricot fourré et des fils de fourrure, lorsque ces éléments interviennent 
Le dispositif auxiliaire de mise sous tension, qui vient d'être décrit, résulte d'une modification de celui représenté dans le brevet américain N    2.068.605,,   auquel on peut se référer pour une description plus détaillée des caractéristiques générales et du mode de fonctionnement de ce dispositifSauf en ce qui concerne l'étendeur de talon 81 et son mécanisme de commande, ce système de mise sous tension peut être considéré comme sensiblement identique, en ce qui concerne la construction et le fonctionnement, à celui faisant l'objet du susdit brevet.

   Il y a lieu d'atti rer particulièrement l'attention sur les revendications 3, 4 et 8 de ce brevet, lesquelles sont censées couvrir d'une manière générale le dispositif tendeur supplémentaire décrit dans la présente invention. 



   Un tissu vanisé peut être exécuté sur le métier faisant l'objet de la présente invention, conformément à la méthode indiquée plus haut. 



  Les deux fils peuvent être fournis par le seul guide-fil 74, comme montré dans la Fig. 40, ou par des guide-fil séparés, l'angle entre les deux fils étant dans chaque cas correct en vue d'assurer une mise en place relative correcte des deux fils. De préférence, la méthode suivie pour produire un tissu vanisé est celle qui a déjà été mentionnée et dans laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines au lieu de l'être dans les gorges de celles-ci, comme on l'a décrit brièvement plus haut et exposé en détail dans les brevets américains N    2.374.857;   2.376.044;

   2.360.668 et, en particulier, dans la demande de brevet américain connexe N    549.157.   En résumé cette méthode permet de fournir les fils directement aux aiguilles dans leur ordre relatif correct, de sorte qu'une prise de fil précise est assurée d'une manière positive et que les boucles sont abattues par le fait d'être soumises à l'action des gorges des platines seulement et non à celle des boucles, relativement instables, qui viennent d'être cueillies. 



  Ces dernières boucles se trouvent encore à ce moment sur les dos des platines et ne sont pas dérangées par l'opération d'abattage. 



   En outre, les fils peuvent être fournis à une plus grande hauteur au-dessus des palettes que ce n'était le cas jusqu'à présent, de sorte que tout risque de voir les fils se casser ou s'érailler lors de la fermeture de la palette est éliminé. 



   Conformément à ce qui a été exposé en détail dans les brevets et la demande de brevet connexe américains, dont il est question plus haut, la méthode de tricotage décrite ici permet de produire un tissu présentant une contexture notablement améliorée et plus uniforme, tant en ce qui concerne les boucles prises isolément que sous le rapport du tissu dans son ensemble, de sorte que le tissu vanisé présente une plus grande perfection que jusqu'à présent. 



   Lorsqu'on désire produire un vanisage inverse, il y a lieu d'utiliser d'autres moyens. Aux fins de l'invention décrite ici, le métier est muni d'un équipement de vanisage inverse Banner à 12 degrés. Ceci est représenté et décrit d'une manière détaillée dans le brevet américain N    200520777   et fait l'objet de la Fig. 31 des dessins annexés à la présente. 



  A   l'aide   de ce dispositif, les platines sont actionnées de la manière courant par les cames habituelles, en vue de produire un tissu vanisé, les fils étant cueillis dans les gorges des platines. Chaque platine 56 est supportée par un poussoir, deux de ces poussoirs étant représentés en 98 et 99 dans la Fig. 31, ces poussoirs servant à actionner la platine en vue d'un vanisage inverse. Le poussoir 98 occupe une position inactive, à laquelle correspond une commande directe des platines par les cames habituelles. Lorsqu'il s'agit de produire un vanisage inverse, les poussoirs sont amenés vers l'intérieur par des sélecteurs appropriés et remontent sur la came 100, de telle sorte que les talcns 101 entrent en contact avec la came 102, comme on l'a indiqué en ce qui concerne le poussoir 99.

   Ces cames impriment aux poussoirs et, par l'intermédiaire de ceux-ci, aux platines, 

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 le mouvement nécessaire en vue du vanisage inverse. Grâce au fait que cha- que platine est munie de-un poussoir et que ces poussoirs sont sélectés par un mécanisme approprié, on peut contrôler à volonté la position, l'étendue et la nature des zones de vanisage inverse. 



   Il convient d'éviter tout malentendu en ce qui concerne les ex- pressions   "vanisage"   et "vanisage inverser'. Jusqu'à présent, le vanisage dans lequel les fils étaient cueillis soit dans les gorges des platines, soit par dessus du plan incliné antérieur des becs, était généralement dé- signé par l'expression de "vanisage normal", tandis que, pour le vanisage inverse, les fils étaient tirés par dessus les plans inclinés postérieurs de ces becs.

   Or, comme les expressions "vanisage" et vanisage inverse" sont simplement relatives et n'indiquent que   l'inversion   des fils, n'importe quel genre de vanisage peut être dénommé "normal" ou   "inverse".   Ainsi, dans le cas considéré ici, si le bas dans son ensemble est tricoté par la métho- de suggérée, dans laquelle le fil est tiré sur les dos des platines, le vanisage normal sera également réalisé de cette manière tandis que le va- nisage inverse sera obtenu par n'importe quel procédé approprié, par exem- ple celui exposé pour le vanisage normal dans le brevet américain N  2.299.797. 



  Il convient de rappeler cette valeur relative des expressions à propos de ce dernier brevet, ainsi que d'autres brevets antérieurs concernant le même sujet. 



   La Fig. 32 représente un type de bas à vanisage normal et à vani- sage inverse. Dans ce bas, la zone de vanisage normal peut comprendre le bord à côtes véritable 103 et les panneaux uni et à côtes 104 et 105 du long et du pied. Si l'on se conforme aux suggestions données plus haut, les zones de vanisage normal 104 du long et du pied seront tricotées sur les dos des platines. Les zones de vanisage inverse sont désignées par les losanges 106. Ces losanges peuvent être d'une même couleur ou de cou- leurs différentes. 



   La Fig. 32 représente également la possibilité de combiner un tissu à côtes véritable et un tissu uni ou vanisé, dans le long et le pied. 



  Pour tricoter cette combinaison de tissu à côtes et de tissu uni, il est   nécessaire de prévoir une sélection d'aiguilles , la disposition étant telle que les aiguilles qui tricotent les parties à cote sont également divisées   par alternance entre les cylindres supérieur et inférieur, les aiguilles restantes appartenant au cylindre inférieur. La manière dont cette sélec- tion d'aiguilles est assurée, ainsi que la manière dont ces aiguilles sont transférées d'un cylindre à un autre au moyen de poussoirs, comme celui re- présenté dans la Fig. 62, ont déjà été décrites. 



   La Fig. 32 représente la possibilité d'encadrer les zones à vani- sage inverse par des dessins en fils de fourrure   107.   En réalité, on peut appliquer n'importe quel dessin en fil de fourrure, avec ou sans vanisage normal et vanisage inverse, si l'on suit des méthodes appropriées. 



   Le mécanisme représenté en vue d'exécuter des dessins en fil de fourrure offre de larges possibilités, y compris celle d'établir le dessin fourré à spirales inverses, comme celui représenté dans la Fig. 32, où il encadre les losanges de vanisage inverse. Comme montré dans la   Fige 3,   le métier selon l'invention est muni de deux arbres tubulaires 83 et 84, mon- tés à rotation dans une enveloppe 85 et se terminant à leurs extrémités in-   férieures   par des épanouissements en forme de disques, respectivement 108 et 109. Les arbres 83 et 84 sont munis de fentes spirales, respectivement 110 et 111, dont l'une représente l'inverse de l'autre, comme montré dans la Fig. 7. Une cheville 92, prévue sur un collier 93, monté à coulissement vertical, s'engage dans les fentes 110 et 111.

   Par conséquent, en déplagant la cheville 92 vers le haut et vers le bas au moyen du collier 93 on peut amener les épanouissements 108 et 109 à tourner dans les deux sens, mais toujours dans des directions opposées. 



   Une tige à fourrure de ce type convient pour l'exécution des en- cadrements fourrés à double spirale pour les losanges représentés dans la Fig.   32.   En réalité, les possiblités de cette tige sont beaucoup plus éten- 

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 dues. Cette tige peut produire des dessins fourrés en double spirale tout autour du bas. La manière dont une telle tige à fourrure fonctionne est décrite en détail dans le brevet N    2.230.213,,   auquel on peut se reporter. 



   Le mouvement vertical du'collier 93 qui vient d'être décrit est réalisé à l'aide d'un étrier 112 monté à pivotement (Figs 4,5, 6, 10 et 11) actionné aux moments voulus par.un mécanisme approprié, désigné par la tige 113 (Figs. 10 et   11).   L'enveloppe 85 et, par conséquent,, la tige à fourrure, sont entraînées suivant un rapport de 1 à 1 relativement aux cylindres, par   l'intermédiaire   de pignons 114,   115,   116 et 117.

   Lorsque la tige à fourrure, laquelle se dirige vers le bas à travers le cylindre supérieur, comme on le voit dans les Figs. 4, 10 et 11, est inactive, elle occupe une position sensiblement concentrique par rapport à ce cylindre, 
Lorsque la tige à fourrure est appelée à fonctionner en vue de produire les dessins de fourrure, cette tige est déplacée de façon à occuper la position excentrique représentée dans la   Fig.   10, à laquelle correspond la position habituelle des épanouissements 108 et 109 dans laquelle ils recouvrent le cercle d'aiguilles, position occupée par les tiges à fourrure excentriques dans des métiers à cylindre unique. Cette translation horizontale de la tige à fourrure est effectuée sans mettre celle-ci hors de prise avec les pignons 114-117.

   Cette tige se déplace simplement autour du pignon 116 suivant un arc de cercle concentrique par rapport à ce dernier. 



  Il va de soi que, lorsque la tige est amenée dans une position concentrique, le rapport de phase entre la tige et les dits pignons se modifie; toutefois, comme la tige est à ce moment inactive, ce fait ne présente aucune   importan-   ce. Lorsque la tige est ramenée dans sa position de fonctionnement excentrique, le synchronisme entre la tige et les autres éléments du métier se trouve rétabli. 



   Les moyens permettant de produire les mouvements de la tige décrits ci-dessus comprennent l'étrier 112 lequel est non seulement monté à pivotement en vue de son déplacement vertical, mais aussi supporté par un moyeu 118, monté lui-même à oscillation sur un montant 119 concentrique au pignon 116. Le moyeu 118 est muni d'un bras 120, au moyen duquel il peut être entraîné à oscillation à l'aide d'un mécanisme de commande approprié, indiqué par le levier 121 dans les Figs 4, 10 et 11. 



   Le pignon 117 est supporté à rotation et à oscillation par un plateau 122 faisant corps avec le moyeu 118 ou fixé à celui-ci, ce plateau reposant dans un guide arqué fixe 123 (Figs. 3,  4,   10, 11, 12, 13 et   14).   Le guide 123 est muni à chacune de ses extrémités de vis de réglage, respectivement   124   et   125,   à l'aide desquelles on peut régler la position concentrique et la position excentrique de la tige de fourrure. 



   En effet, le plateau 122 supporte l'ensemble du mécanisme à fourrure représenté dans la Fig. 3 et qui comprend la tige   à   fourrure proprement dite, le support de bobines 126, le mécanisme tendeur de fil de fourrure   127   et, de plus, l'étendeur des poches du talon et de la pointe, déjà décrit. 



  Tous ces éléments pivotent comme un ensemble unique, solidairement avec le plateau 122. 



   Une corne à fourrure, telle que représentée en 128 dans la Fig. 



  33, est prévue pour servir dans le but habituel. Cette corne est supportée sur une tige 129, Figs.   4,   10,11, 33 et   34,   qui s'étend à travers le   cylin-   dre supérieur 2 et se termine par un bras 130   (Fige. 4   et 11) qui part latéralement de cette tige et qui est réuni à un arbre 131 de faible longueur, qui se dirige vers le bas et qui traverse un manchon fixe 132. L'arbre 131 est monté à coulissement dans un manchon 132, mais est empêché de tourner par une vis 133 qui traverse une fente   134   prévue dans ce manchon.

   L'arbre 131 est sollicité vers le bas par un ressort   135.   Lorsque cet arbre occupe sa position inférieure, la corne 128 occupe une position dans laquelle elle coopère avec la tige à fourrure en vue de produire des dessins de fourrure. 



  L'arbre   131   et, par conséquent, la tige 129 et la corne à fourrure 128, peuvent être déplacés vers le bas par un mécanisme approprié qui agit sur l'extrémité de l'arbre 131 et qui est désigné dans la Fig. 11 par le chiffre 136, 

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 en vue de déplacer la corne à fourrure vers le haut, c'est-à-dire, vers la position inactive, chaque fois que l'on n'exécute pas de tricot à fourrure. 



   Les Figs. 38 et 39 représentent une autre tige à fourrure dont plusieurs peuvent être utilisées pour introduire des dessins à fourrure dans des champs unis ou vanisés, comme ceux représentés par 104 dans la
Fig. 32 et qui font partie d'un bas exécuté d'ailleurs dans un tissu à côtes véritable. Ici, tout comme dans le mode de réalisation précédent, on pré- voit deux épanouissements à fourrure 137 et   138,   dont l'un est plus petit que l'autre, ces épanouissements étant montés dans les mêmes positions sur des arbres tubulaires, respectivement 83 et 84.

   Toutefois, dans cette nouvel- le variante, les nombreux oeillets ou guide-fil 139 sont disposés sur les extrémités de laguettes cassables   140,   dont un nombre voulu quelconque peu- vent être arrachées, cette construction rappelant celle des talons cassables, prévus sur des poussoirs de plusieurs types bien connus., En arrachant toutes les languettes à l'exception de quelques unes, que l'on laisse sur les côtés opposés de chaque épanouissement, on peut maintenir la tige à fourrure dans la position à fourrure, en vue d'établir des dessins à fil de fourrure dans les champs situés sur les parties latérales sans côtes d'un bas tel que celui représenté dans la Figo 32, ceci sans gêner les aiguilles lorsque celles-ci travaillent dans les deux cylindres en vue de mailler les deux parties 105 en tricot à côtes véritable,

   qui s'étendent le long de la jambe et du pied. 



   Au besoin, cette même tige peut produire le dessin fourré à double spirale, les deux épanouissements étant dans ce cas pivotés dans des directions oppo- sées, de la même manière et par le même mécanisme que celui décrit ci-dessus. 



  Pour d'autres types de dessins à fourrure il suffit d'employer un seul des épanouissements 137 et 138. 



   Le dessin fourré ton sur ton peut également être exécuté de la manière courante. Par exemple, on peut utiliser un épanouissement tel que désigné par 141 dans les Figs. 33, 35-37. Cet épanouissement consiste en un simple disque muni de grands et petits tubes à fil, respectivement 142 et 143,le fil de fourrure habituel   144   étant fourni à travers les grands tubes 142, tandis que le fil "ton sur ton" 145 est fourni à travers les petits tubes 143 de sorte que l'on obtient la différence requise entre les angles de fourniture, de fagon à obtenir avec certitude que chaque fil sera fourni uniquement aux aiguilles qui ont été sélectées à cet effet.

   Comme on le sait, les aiguilles qui produisent le tricot fourré normal sont soulevées jusqu'à la hauteur normale, de sorte que le fil de fourrure 144 peut être pris dans ces aiguilles seulement, tandis que les aiguilles appelées à produire l'effet ton sur ton sont soulevées à une hauteur plus grande encore, de sorte que le fil 145 est fourni à une trop grande hauteur pour pouvoir être pris par les aiguilles à fourrure habituelles. Les aiguilles pour le ton sur ton regoivent également le fil de fourrure normal 144; toutefois, ces aiguilles sont soulevées à une hauteur telle,que ce fil se situe audessous de leurs palettes, de sorte qu'il n'est pas maillé, mais simplement abattu. Les Figs. 35,36 et 37 représentent trois phases relatives à la fourniture des fils de fourrure et de ton sur ton ou de couverture lors de l'exécution d'un tricot fourré ton sur ton. 



   Lorsque la méthode de tricotage employée est celle qui a été suggérée dans la présente et suivant laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines, le ou les fils de fourrure peuvent être fournis aux aiguilles à un niveau plus élevé que l'autre ou les autres fils. Ceci a pour résultat une amélioration marquée en ce qui concerne le contrôle des fils de fourrure, ainsi que dans la perfection du dessin fourré qui en résulte. 



  L'exécution d'un dessin fourré parfait est en outre grandement favorisée par le fait que le tissu de base présente une contexture beaucoup plus parfaite en ce qui concerne les   ooucleso   Tous ces points ont été illustrés et décrits d'une manière détaillée dans la demande de brevet américain connexe N    508.693.   

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   Les trajets suivis par les poussoirs, les tiroirs et les   aiguil-   les du cylindre inférieur préalablement à la sélection sont indiqués dans la Fig. 62 en 146,   147   et 148, respectivement. Avant la fourniture du fil de fourrure 144, les aiguilles appelées à recevoir le fil de fourrure sont soulevées jusqu'au niveau élevé 149 par la came 150. Ceci correspond au niveau de l'aiguille 151 dans la Fig. 36. Ce   soulèvement'est'obtenu-parole   fait que les poussoirs 9 du cylindre inférieur agissent sur les tiroirs 5 accrochés à ces aiguilles.

   Cette opération n'affecte que les poussoirs considérés, étant donné que seuls ces poussoirs sont soulevés sélectivement par le dispositif de   sélection-152   jusqu'à un niveau à partir duquel ils seront soulevés davantage par la came   150.   Ce dispositif de sélection 152 peut être d'une forme appropriée quelconque. Plusieurs formes sont connues des techniciens de la branche. On se réfèrera par exemple au brevet   améri-   cain n    2.248.875.   Les poussoirs sélectés sont immédiatement ramenés vers le bas par la came 153, tandis que les aiguilles demeurent au niveau   149   jusqu'à ce qu'elles reçoivent du fil de fourrure.

   Immédiatement après, les aiguilles qui ont reçu le fil de fourrure 145 pour le ton sur ton sont soulevées à un niveau plus élevé encore par la came 155, cela après que les poussoirs correspondants ont été sélectés par un deuxième dispositif de sélection analogue 156. Ces dernières aiguilles reçoivent le fil de   fourru--   re àce niveau. Ensuite, ces aiguilles sont soulevées au niveau 157, plus élevé encore, au moyen de ces mêmes poussoirs et sous l'action de la came 158, niveau auquel elles sont rejointes par les aiguilles 151 et par toutes les autres aiguilles, cependant que leurs tiroirs remontent le long de la came latérale 159. Ensuite, tous les tiroirs descendent le long de la came centrale 160 et sous la came latérale arrière   41,   de façon à amener les aiguilles à mailler de la manière habituelle.

   En même temps, les poussoirs 9, qui ont été sélectés en vue d'opérer les sélections d'aiguilles qui viennent d'être décrites,sont à nouveau déplacés vers le bas, jusqu'au niveau normal 146, sous l'action de la came 161. 



   Si, au lieu d'un bord à côtes véritable, on désire établir un bordélastique, il convient d'appliquer le mode de réalisation préféré, représenté dans le brevet américain N    2.247.343.   Dans ce bord, une série de brins de fil élastique traversent directement la première rangée de fil non élastique. Ceci est suivi d'une série de rangées guillochées, dans chacune desquelles est inséré le fil élastique. Ces rangées sont à leur tour suivies d'un nombre voulu quelconque de rangées de tricot uni, dans chacune desquelles est inséré le fil élastique. 



   Un tel bord peut être établi sur un métier selon la présente invention, comportant uniquement le cylindre inférieur et conformément à la méthode faisant l'objet du brevet mentionné plus haut, en tenant compte, bien entendu, qu'au lieu d'être actionnées directement par les cames, les aiguilles sont actionnées par l'intermédiaire de tiroirs qui sont   eux-mê-   mes commandés par des cames. Etant donné cette différence, on a représenté dans la Fig. 60 les trajets suivis par les tiroirs et les poussoirs. 



   Pour exécuter ce bord, le fil élastique est fourni à chaque   deu-   xième aiguille dans chaque rangée, de telle manière qu'il soit inséré au lieu d'être entrelacé. A cette   fin,, les   aiguilles alternées dont il est question ci-dessus sont soulevées jusqu'au niveau 162 (Figo 60) à l'aide de poussoirs qui remontent le long de la came   163.     Au   niveau 162, le fil élastique est fourni à ces aiguilles, comme représenté dans le brevet cité plus haut à ce propos.

   Les divers brins d'élastique inséré au cours de la rangée initiale sont appliqués de la même manière c'eat-à-dire, la came latérale 159 étant retirée et le guide-fil qui fournit le fil non élastique étant mis hors d'action, de sorte que les aiguilles ne passent pas au-dessus des cames latérales avant, comme indiqué en 164. Après que le nombre requis de brins de fil élastique ont été insérés de cette façon, la came latérale avant 159 et le guide-fil fournissant le fil non élastique sont amenés dans une position active, avec le résultat que tous les tiroirs et toutes les aiguilles participent au cycle de tricotage normal. Ceci a pour effet d'insérer la série de brins de fil élastique dans la première rangée 

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 de mailles formées en fil non élastique.

   Toutes les autres rangées, à l'ex- ception des rangées guillochées, sont maillées de la même manière, un fil élastique étant fourni à chaque deuxième aiguille au niveau 162, cependant que toutes les aiguilles passent par les cames   mailleuses   de la manière ha- bituelle, en vue de mailler le fil non élastique. Un tel tissu élastique peut être éventuellement ornementé d'un dessin fourré, en appliquant de préférence la méthode de tricotage dans laquelle les fils sont cueillis sur les dos des platines. 



   Pour produire les mailles guillochées montrées dans les dessins, la came latérale 159 se retire et la came de poussoirs 165 est amenée à la position de travail. La came de poussoirs 165 agit sur les poussoirs situés au-dessous de chaque deuxième tiroir, en vue de soulever les aiguilles cor- respondantes jusqu'à la hauteur de tricotage, comme indiqué en 166, après quoi les tiroirs passent au-dessous de la came centrale ou de garde 160 et de la came latérale arrière   41,   de façon à amener les aiguilles à mailler de la manière usuelle. Les aiguilles dont   il   est question ici sont celles auxquelles le fil élastique a été fourni précédemment. 



   Les tiroirs restants, non sélectés, ne sont pas affectés par la came de poussoirs 165. Par conséquent, ils sont élevés seulement jusqu'au niveau   164,   auquel les aiguilles   reçoivent   du fil, mais qui n'est pas suffisamment élevé pour provoquer l'ouverture des palettes. Par conséquent, lorsque ces tiroirs passent au-dessous de la came latérale arrière 41, le fil est retenu dans les crochets des aiguilles et n'est pas abattu, de sorte qu'il y a deux fils dans les crochets de ces aiguilles. 



   Pour former la rangée suivante et lorsque le guillochage doit être à une rangée, la came latérale 159 se déplace de nouveau vers l'intérieur, de sorte que, désormais, toutes les aiguilles participent au maillage. Cette succession d'opérations se répète aussi souvent qu'il est nécessaire, compte tenu du nombre requis de rangées guillochées. 



   Quant à la rangée lâche exécutée en abattant des boucles 18 (Fig. 



  2) sans mailler, celle-ci est obtenue en soulevant les aiguilles qui portent les boucles 18 jusqu'à un niveau tel que ces boucles sont d'abord abattues des palettes et ensuite des aiguilles. Ceci est réalisé par le fait que les poussoirs qui se trouvent au-dessous des tiroirs actionnant ces aiguilles sont amenés à remonter le long de la came 167, de manière à élever les tiroirs jusqu'au niveau 168. Les tiroirs sont immédiatement amenés à descendre de ce niveau par la came 169, jusqu'au niveau de maintien 170, avec le résultat que les boucles 18 sont abattues des aiguilles. 



    REVENDICATIONS.   

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  KNITTING TRADE AND KNITTING METHOD.



   The present invention relates to a circular knitting loom with independent needles, a loom which comprises two cylinders with coaxial and superimposed needles, as well as a mechanism for transferring needles from one cylinder to another, this loom making application, in a great deal of methods and principles that govern the operation of single cylinder looms, of this type.



   In general, in circular knitting machines comprising superimposed coaxial cylinders, the needles are actuated by drawers or slides arranged in the needle slots of the two cylinders and provided with heels which act in cooperation with the picking cams, in order to cause the needles to pick up stitches, these drawers being furthermore provided with other heels, which are actuated by other cams, in order to effect the transfer of needles from one cylinder to another .



   In the machine according to the present invention, the drawers control the mesh movements of the needles. The transfer of the needles from one cylinder to another is effected not by the drawers, but by pushers arranged below and above the drawers, respectively in the lower cylinder and the upper cylinder, these pushers being actuated by tappet cams whenever needle transfer is to take place. The nature and number of heels provided on the drawers and pushers depend on the mesh requirements, on the method used and on the arrangement of the cams chosen in each particular case.



   The loom according to the present invention is capable of making a true ribbing fabric of any desired kind, in any

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 desired part or parts of the bottom and automatically switch from rib knitting to plain knitting, back to ribbing, no matter what stitch you want. Also, the loom according to the invention can be used without difficulty as a reverse stitch knitting loom.



   The present invention comprises the novel feature of a cored-knit rod, that is to say, of a mechanism intended to be disposed eccentrically, with respect to the needle cylinders when it is in action, but concentrically by compared to these cylinders, when inactive. The invention further includes new features which manifest themselves in a needle divider or distributor, a pallet guard crown and a thread guide, to control the transfer of the drawers, to hold the needle pallets in an appropriate position and to ensure that the thread is properly supplied to the needles.



  This mechanism also acts as a needle retainer, intended to prevent tilting of the needles when the drawers are unhooked from them.



   In accordance with what will be described below, and as shown in the drawings, the machine is equipped for knitting a ribbed edge 1 and 1, preceded by a fabric of a preferred thread which will be described below, and in order to automatically switch to plain knitting for the length and the rest of the bottom. This loom is furthermore equipped with a view to embellishing the length and the front of the foot with the aid of genuine filled knit designs, the said loom being furthermore provided with means for trimming the entire bottom or any part. wanted of it. In addition, this loom is designed for knitting according to the new method, by which the threads are drawn on the backs of the plates, instead of being drawn into the grooves of the latter, a method which makes it possible to significantly improve the quality. plain, vanized and filled fabric.



   As noted above, the various mechanisms have been adopted from common practice in single cylinder looms. These latter looms have reached a very advanced stage of development, so that their characteristics applied to the machine according to the invention contribute to a large extent to the possibilities and to the degree of improvement of looms of the two-cylinder type. Contrary to what happens in today's two-cylinder looms most of the mechanisms and control adjustment systems are operated from outside the needle cylinders, rather than from inside the needle cylinders. these.

   This characteristic significantly increases the accessibility of many components, allows simpler and easier adjustments and, consequently, more precise, and leaves inside the cylinders a notably greater free space than hitherto, so that the loom according to the invention is not subject to the usual restrictions as to the kinds of knitting which can be executed, restrictions imposed by the lack of space for the various mechanisms.



   In the accompanying drawings:
Fig. 1 is a schematic view showing parts of the two stockings produced by the method which will be called "rope!"
Fig. 2 is a schematic representation, on a large scale, of the edge and the true ribbed edge of one of these stockings.



   Fig. 3 is a general view of the mechanism for producing "cored" thread sins, this view also showing the means for exerting tension on the fabric during heel and toe knitting.



   Fig. 4 is a general representation of the machine.



   Fig. 5 is a view of part of the means for actuating the cored knitting mechanism.
Fig. 6 is a view showing mainly the means by which are operated? the bodies which have just been cited and the

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 heel and toe extension device,
Fig. 7 is a view of the two cylindrical drive shafts for the two cored knit heads shown in FIG. 3.



   Figs. 8 and 9 are plan views of these two filled knitting heads.



   Fig. 10 is a plan view showing the cored knit rod, together with the means by which the cored knit mechanism is supported and is moved to be brought into or away from the active position.



   Fig. 11 is an elevational view, partially in section, corresponding to FIG. 10.



   Figs. 12, 13 and 14 are views of fragments of the support of the filled knit mechanism, these views showing in particular the means making it possible to adjust the movements of this mechanism.



   Figs. 15 to 19 are views of certain cams, of the mounting systems for these cams and of the means for their actuation.



   Fig. 20 is a schematic plan view of a pallet guard.



   Fig. 21 is an election view of this same pallet guard, when viewed from the inside.



   Fig. 22 is a sectional view taken along line 22/22 of FIG.



  20, of one of the supports of this pallet guard.



   Fig. 23 is another view of the same support.



   Fig. 24 is a sectional view taken along line 24-24 of FIG.



  20, this view showing the profile of the pallet guard crown at this location.



   Fig. 25 is a view showing the way in which the pallet guard crown allows the slides to come off the hands.



   Figs. 26 and 27 are different views showing the way in which a determined part of the pallet guard crown shown in FIG.



  20 operates to keep the pallets open or closed, as the case may be.



   Fig. 28 is a view showing in particular the device for extending the pocket of the heel and the toe, as well as the device for subjecting the fabric to a tension, immediately after the execution of these parts, this independently of the tension at which the tissue is ordinarily subjected.



   Fig. 29 is an elevational view, partly in section, this view showing the tensioning device, as well as the position of the filled knitting cylinder with respect to this device and to the cylinders.



   Fig. 30 is a view of part of a picking cam box, this view showing in particular the pivoting cam used when the thread or threads are picked on the backs of the plates.



   Fig. 31 is an elevational view, partly in section, of a mechanism for operating the plates for plating as well as reverse plating.



   Fig. 32 is a view showing part of a stocking along which one sees fields of ribbed fabric, alternating with plain fabric, as well as reverse plating designs, in the plain fabric areas, these designs being surrounded by filled knit designs, produced by reverse spiral fodder.



   Fig. 33 is a plan view showing the lower cylinder, as well as the position of the cored knitting horn, as well as a type of cored knitting rod.

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   Fig. 34 is an elevational view, partly in section, which also shows the cored knitting horn.



   Figs. 36 and 37 are views showing how to produce a filled knit, as well as a tone-on-tone filled knit.



   Figs. 38 and 39 are views showing another type of cored knit head, the latter being provided with "breakable" eyelets which serve to produce the bottom cored yarn patterns shown in FIG.



  32.



   Fig. 40 is a plan view showing mainly the needle divider, as well as the pallet guard crown, the yarn guide and the yarn guide assigned to this divider as well as the manner in which these members are mounted and operated.



   Figs. 41 and 42 are views showing the cooperation between the yarn guide and the yarn guide, with regard to the delivery of the yarn.



   Figs. 43 and 44 show a transfer or retraction cam, the method of mounting this cam and the actuation mechanism thereof.



   Figs. 45 to 56 are views showing the manner in which the needles are actuated by the slides or drawers, the mechanism provided for controlling these operations, as well as the means provided for controlling the needle paddles at certain times.



   The Fige. 57 to 64 are schematic views showing the paths followed by the needles, the drawers, and the pushers, in order to produce the various types of fabric, these figs. also showing the cams assigned to these operations; and
Fig. 65 is a view showing the way in which the wire is picked up on the backs of the plates, behind the nozzles thereof with the aid of needles working in the lower cylinder.



   The loom which will be described below can be considered as being the equivalent, in the field of two-cylinder looms, to the one-cylinder loom of the Banner type. This two-roll loom is able to do essentially any operation that the one-roll Banner loom can do, while being able, in addition, to produce any type of a real one. ribbed fabric, thanks to the presence of the second cylinder. It should be noted, however, that the present invention is not limited to two-roll looms which correspond to single-roll looms of the Banner type; on the contrary, it encompasses any type of two-cylinder loom to which it can adapt.

   On the other hand, this invention is not limited to the relatively simple craft, with relatively restricted possibilities, which will be described below.



   In general, the loom according to the invention is established in accordance with current practice in the field of two-cylinder looms.



  This loom has two opposite cylinders 1 and 2 (Fig. 4) aligned in the axial direction and designed to be able to be controlled in synchronism both in the direction of rotation and in the direction of the back and forth, by means of 'a suitable operating mechanism, indicated by gear 3 (Fig. 10). Each cylinder is provided with the usual grooves for receiving the needles, the grooves of one cylinder being exactly aligned with those of the other cylinder.

   A needle 4 (Fig. 57) is provided for each combined groove extending over the two cylinders, this needle having at each of its ends a hook and a paddle, in accordance with current practice. Below the space occupied by each needle in the lower cylinder, as well as above a similar space provided in the upper cylinder, are spaces intended respectively to receive drawers 5 and 6 ( Fig. 57). Each drawer is designed to engage in the corresponding hook of the corresponding needle, and

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 to disengage, these drawers being provided respectively with heels 7 and 8 subjected to Inaction of the control system.



   In the lower cylinder there is a drawer for each needle, these drawers being divided into two groups which are respectively provided with large and small heels, which corresponds to the provision, for the same purposes, of needles. tall and small heels in single cylinder looms. In the upper cylinder, drawers are provided only for the needles which are to be transferred to the upper cylinder with a view to knitting the ribbed edge. As this edge must have ribs in a ratio of 1 to 1, each needle groove of the upper cylinder will be provided with a spool.

   In the simple construction craft described herein, the upper drawers are provided with a single heel; however, when it comes to carrying out more complicated movements, these drawers can be provided with additional heels or heels of different lengths, with provision for corresponding cams.



   In addition, both cylinders can be provided with pushers 9 and 10 (Fig. 57) below and above the corresponding drawers. Each of these pushers is also provided with a control stub 11 or 12, respectively, by means of which this pusher and, therefore, the drawer and the needle corresponding to it, can be controlled. Pushers are used to transfer needles from one cylinder to another and to select needles for other purposes, for example for fur.

   Consequently, these pushers will be arranged in accordance with the knitting requirements, the arrangement being such that a push button assigned to one or the other of these cylinders, or pushers assigned to both cylinders, effect the transfer. , cylinder to cylinder, needles that act in the two cylinders at different times, as well as for selecting needles, as well as for other purposes.

   As the machine shown in the drawings is believed to be capable of knitting virtually all of the fabric species in which it is important to provide a selection of needles, and since all such fabric species, with the exception of the rib fabric, are executed on the lower cylinder, the pushers 5 of. lower cylinder are also provided with a series of selection heels 13 (Fig. 62), in addition to the control heels 11 already mentioned and with the help of which these pushers can be controlled independently, as required, at the using an appropriate selection mechanism. It is preferable to make use of breakable sawtooth heels of the type described and claimed in U.S. Patent McNaughton No. 2,058,481.

   By breaking some of these heels, and subjecting the remaining heels to the action of a selection mechanism in the manner described in this patent, virtually any manipulation of the needles can be accomplished with a view to obtaining. hold any kind of drawing by fodder or by any other method.



   The lower cylinder 1 is provided with a base of plates and a plate cover, both designated by 14 (Figs. 4 and 29) of the type generally employed in single cylinder Banner looms. The particular nature of this assembly formed by the bottom of the plates and the plate cover depends on the species of knitting which must be performed on the lower cylinder. In essence, any platen bottom and platen covers used in a single cylinder Banner loom can be applied to the two-cylinder machine described here, without the need to make significant changes to the platen bottom. and the turntable cover or operating mechanism.

   As the plate box, formed by the bottom of the plates and the plate cover, surrounds the lower cylinder, instead of being located inside it, as is generally the case in two-cylinder machines , a significantly larger space is available than hitherto, so that a large number of knitting operations can be performed, which cannot be performed on the normal two-roll machine due to lack of space inside the cylinder to house the necessary mechanism.

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  The entire bottom of the plates is mounted, relative to the lower cylinder, in a position exactly similar to that which it occupies in a single cylinder machine; it functions moreover in an exactly identical manner and this for the same purpose as the corresponding assembly of the machine with one cylinder.



   Since the machine according to the present invention, as shown and described here, is equipped for knitting a rib edge 1 and 1, a long plain and a plain foot, all except the heel and toe, in continuous rotation, and since the knitting of the plain fabric of the long and the foot, excluding the heel and toe, must be performed by the method in which the yarn is taken on the back of the plates, instead of being caught in the grooves thereof, it is possible to use a plate box provided with a cam cover similar to that described and shown in US Pat. No. 2,374,857; 2,376,044 and 2,360,668, this cam cover being moreover shown in FIG. 30 of the drawings appended hereto.

   As shown in this Fig.



  30, a pivoting cam 15 is provided, intended to move the stages inward earlier and further than is generally done for the intended purpose. When it comes to performing a more complicated type of knitting, for example, one or two thread suturing fabric, a picking cam box, such as that shown and described in the application, should be used. Related U.S. Patent No. 512,469, filed December 1, 1943 and for which a patent was granted under No. 2,360,668. As already indicated above, this two-roll machine can in substance use any set bottom of platens and platen covers, which is suitable for a single-cylinder loom of this type.



   The loom according to the invention will preferably be described with reference to the knitting of the stocking shown in FIG. 1. Both cylinders are used during edge execution; the other parts of the bottom are knitted on the lower cylinder.



   As is generally the case in two-roll looms, the stockings are cord-knitted since the tensile effect of a fabric tensioner must be exerted during the knitting of the rib fabric.



  In the case where the loom according to the invention executes stockings, such as that shown in FIG. 1, each finished stocking is followed by several rows of rounds of 16 stitches (Figs. 1 and 2). These rows can be followed by one or more guilloche rows 17, which constitute a part resistant to scrolling, that is to say to unraveling, at the end of the knitting. When knitting the last row, the loops 18 drawn on the needles of the lower cylinder are knocked down, so that they are not intertwined with corresponding loops of the next row.



  The loops 19 are interwoven with those of the next row and form the connection between the finished stocking and the next stocking, as well as a clearly visible separation row and with the help of which the stockings can be separated easily and precisely.



   On the other hand, the guilloche rows, provide sufficient resistance against scrolling, so that the tension required for the next stocking can be maintained by the fabric tensioner on all loops 19.



   To start the execution of the stocking shown in Figs. 1 and 2, the needles are divided into equal numbers, the arrangement being such. that alternating needles work in the upper cylinder, while the remaining needles work in the lower cylinder, the control of the needles being provided by spools or slides 6 and 5 which are connected to the respective needles as shown in Figs. 45 and 46.



   As shown in the drawings, the end of each of the drawers 5 and 6, close to 1: 1 respective needle, comprises an end part whose free end 21 ends in a point, this end part being

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 further provided with a hook 22 at its inner end, this hook being able to grip the corresponding hook of the needle. Therefore, any needle in either cylinder can have the required movements applied through the drawer to which it is attached.



   This is moreover in accordance with the current practice applied in the usual two-roll trade, however it will be noted that the end
21 of the lower drawer 5 is shorter than the corresponding end of the upper drawer 6, so that the tip of the lower pallet 23 of the needle 4 working in the lower cylinder is exposed. This constitutes a new feature, the purpose of which will be explained later.



   The first row 20 from the bottom shown in Figs, 1 and 2 is meshed over all needles, provided alternately in the cylinders and, therefore, represents true ribbing. However, the thread caught by the needles of the upper cylinder is not disengaged from the pallets, which has the effect that the loops are not pulled down, but are retained in the hooks of the needles when forming the next row 24, which results in a guilloche. Subsequent rows 25 are then meshed only on the needles of the lower cylinder. The next row 26 is stitched on all the needles of both cylinders, resulting in a 1 and 1 rib fabric, alternately knitting in rows 24 and 25. Then the cycle of rows 20-26 recurs, as shown in Fig. 2.

   The edge 27 is thus established, FIG. the high and deep parts which result from this thread being designated by 28 and 29. Such a selvedge produces a decorative effect and, moreover, offers the elasticity and other characteristics which are suitable to go with a ribbed fabric 1 and 1 true. It goes without saying that a selvedge of this type can be entirely omitted or be modified with regard to the type of stitch employed and the number of rows of each type of stitch.



   With the selvage completed, the remaining portion 30 of the bottom edge as shown is completed by making the desired number of single rows 31 of true ribbed fabric 1 and 1, stitched by the needles of both cylinders. In the following, the long is knitted in a plain fabric, all the needles then working in the lower cylinder.



   The paths followed by the needles of the two cylinders when making the single ribbed fabric of which most of the edge consists, as described above, are shown in Fig. 57. As already indicated above, the needles are actuated by the drawers.



  The needles of the upper cylinder are actuated by the drawers 6 through heels 8 which follow the path indicated by the lines 32 in phantom lines, FIG. 57, this path descending below the cams 33 and 34 and rising above the cams 35 and 36.The hooks of the needles follow the corresponding paths 37 and mesh at 38.



   At the same time, the heels 7 of the drawers 5 provided in the lower cylinder move along the path 39, to pass above the ascent cams 40 (Figs 43, 44 and 57) and below the side cam 41, the hooks of the needles of the lower cylinder, actuated by these drawers follow the path 42 and mesh at 43, a point which corresponds to the lowest point of the lateral cam 41.



   To perform guilloche rows, such as 17 and 24 (Figo 2), a similar knitting operation is applied, except that the cam 34 is removed by a suitable mechanism (Figsa 4, 15-19)., The path made by the heels 8 of the drawers 6 being in this case that shown at 44, Figo 61. Given the withdrawal of the cam 34, the needles working in the upper cylinder do not descend by a sufficient amount to determine the opening of the hooks of the needles, so that after taking a new thread, both threads are retained in the hooks and do not mesh.

   Before the mesh of the next row, the cam 34 is again moved inwards, so that the needles of the upper cylinder mesh as shown in Figo 57, so as to complete the guilloche part.

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   Rows such as 25 are executed only by the needles of the lower cylinder. For this purpose, the two cams 33 and 34 are withdrawn outwardly, so that the needles of the lower cylinder are not lowered and, therefore, do not pick up thread. The mechanism serving this purpose is shown in Figs. 4, 15-19.



   After the actual ribbed edge has been completed, work along in a plain fabric, without ribbing, working the entire set of needles from the lower cylinder. Therefore, the needles of the upper cylinder should not be transferred to the lower cylinder before the mesh of the first row along. This transfer is carried out using the pushers 10 of the upper cylinder, the heels 12 of which come into contact with the cam 45 (Figso 4, 15-19 and 58), which had been brought to the active position. Therefore, the drawers 6 and the needles to which they are hooked move downward along paths 46 and 47, respectively.

   At the same time, the drawers 5 of the lower cylinder, moving along the normal mesh path 39, pass over the cam 40, thereby raising the needles of the lower cylinder by a corresponding amount, as indicated at 48. The transferred needles now occupy the position shown in FIG. 52, which exactly corresponds to the position of the needles which worked in the lower cylinder and which did not require a transfer, as shown in Fig.



  47.



   During the transfer, the transferred needles are hooked to the lower drawers 5 and unhooked from the upper drawers 6, by which they were actuated until that moment. This is done using a needle divider 49 (Fig. 52). This needle divider is provided with an orifice 50, through which the ends of the drawer 6 can pass; it is also provided with a relatively thin lip 51, located in the vicinity of the lower cylinder and substantially concentric with respect to the latter. This lip has a shape such that, when moving a drawer 6 downwards under the influence of a pusher 10, the end 21 of this drawer passes above the lip, 51 and passes through the opening. 50.



  The widened part 52, which the pusher presents immediately behind point 21, comes into contact with the lip 51, which gradually thickens, as shown at 53, FIG. 53, this lip acting in the manner of a cam, so as to cause the pusher 6 to pivot, away from the cylinder, and to release the hook 22 from the corresponding hook of the needle.



  At the same time, the lower hook of the needle came into contact with the lower drawer 5, caused the latter to pivot outwards and then let it return by detent, so as to engage in said hook. lower part of the needle, as shown in Figs. 52 and 53. During these operations, the lower drawers move on the horizontal surface 54 of the cam 40 (Fig. 58), while the downward movement of the pushers 10 of the upper cylinder and the drawers 6 of this cylinder , displacement determined by the pushers cam 45, is such that, at the end of this displacement, the distance between the corresponding drawer hooks of the upper and lower cylinders is equal to the length of the needles 4.



   The upper cylinder drawers and pushers are immediately lifted again by the slide cams 35 and 36 to a raised position, in which they cannot interfere with the needle control by the lower drawers 5. The drawer 6 is prevented from re-engaging on the hook of the needle 4 thanks to the needle divider 49, which at this point has the shape shown in Figo 53.



   There is now a needle in each groove of the lower cylinder 1, each of these needles being hooked to its drawer 5. The long plain fabric 55 is now knitted on all the needles which work together with the plates in the same way as that of which this operation is accomplished in a loom with only one cylinder. Eraser indicated above, the wire is plucked on the backs of the plates, instead of

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 be in the grooves thereof, this arrangement being adopted in order to make it possible to take advantage of the significant improvement that this knitting method makes it possible to achieve, as regards the uniformity of the stitches and the texture of the fabric, fur and plating.

   This knitting process is described in detail in US Patents Nos. 2,3740857; 2,376,044; 2,360,668 and US Patent Application No. 549,157 filed August 19, 1944, for which a patent was granted under No. 2,402,744. It will suffice to say here that the picking of the wire on the backs of the plates, instead of their grooves, takes place by moving the plates inwards from a greater distance and with a greater rapidity than habit and that the previous loops, which had been plucked in the same way and then transferred into the grooves of the plates on the upper ridges of the nozzles, are cut down by the plates while the newly plucked wire is still on the backs of the spouts. these last.

   Therefore, the newly picked and comparatively unstable curls are not involved in, or affected by, the slaughtering operation. Thanks to the manipulations undergone alternately by the needle loops and by the plate loops, one obtains a plain fabric of great perfection, as well as fur thread designs and a markedly improved plating.



   This method of knitting is shown in Fig. 65, which schematically represents the relative positions of the two plates 171 and 172, the needle 173 of the lower cylinder, located between these plates, as well as three rows of knitting 174, 175 and 176 the position re- presented corresponding approximately to the end of the plucking for the third of these rows. The fragment shown represents the solid fabric or protruding stripes of a ribbed fabric. As seen, the needle loops in row 174 have been completed and knocked down. The needle loops of row 175 have been interwoven with the needle loops of row 174, while the turntable loops of row 175 are engaged in the grooves of the plates.

   Therefore, when the stages are advanced in order to knock down the needle loop of row 165, the stage loops are also advanced and cause the intermediate needle loops inward, beyond the plane of motion. vertical of the needle 173. Meanwhile, the turntable loops of row 176, whose needle loops have been hooked into the needle loops of row 175, remain on the backs of the frames and are not affected by the slaughter operation.

   The loops of newly picked decks can remain on the backs of the decks - which usually happens - until the needles move closer to the picking cams again in preparation for running the next row, at which time the decks are pulled back by a sufficient amount to transfer these plate loops from the backs of the plates into the grooves of the latter.



   In order to pick up the wire from the backs of the turntables in this way, it is necessary to move the turntables inward a greater distance and with greater speed than usual. To this end, the invention provides a pivoting picking cam 15 (Fig. 30). When this cam is pivoted inwards, to occupy the position shown in FIG. 30, it replaces the usual cam during thread pick-up. When the pivoting cam is out of action, the usual picking cam operates in the usual way.



   This arrangement has been made possible thanks to the provision of a plate housing located outside the needle cylinder. As has already been indicated above, any platen housing, consisting of a platen cover and a platen bottom and used in a single cylinder loom of the same type, can practically be applied in the loom according to the The invention without any difficulty, thus making it possible to take advantage of the high degree of perfection which these devices have achieved. The patents and the United States patent application, referred to above, have disclosed turntable cover and backing systems which con-

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 come to the trade forming the subject of the present invention.

   The systems in question operate in the same way and may be operated by the same or similar mechanisms. The plates 56 may themselves be identical to those referred to in said patents and applications, except that one may be faced with the need to strip the extreme posterior edges of the plates, as shown in Figs. 31, 47 and 53, in order to receive the divider or needle separator 40 there. However, this part of the posterior edge of the plate does not intervene in any way in the picking of the wire.



   It is understood that the needles are guided by internal drawers 5, the heels of which 7 follow the path 57 (Fig. 63) between the picking cams. The foot, except for the heel and toe, is meshed in the usual way, that is, in continuous rotation, by all the needles working in the lower cylinder. It goes without saying that the heel and toe are meshed back and forth, as usual.



  The path followed by the heels 7 of the lower heel drawers 5, which guide the needles during the heel and toe mesh, is shown at 57 and 58 in Figs. 63 and 64. At the start of the execution of the heel or toe, the cam 59 moves inward in order to lift the high heel drawers, so that these drawers follow the path 60, above the drawers. picking cams. At the end of the execution of the heel or toe, the cam 61 moves inward, while the cam 59 withdraws, so as to bring the needles with a large heel and the needles with a small heel downwards. , to the normal mesh path 57, as shown at 62 in FIG. 63.



   At the end of the heel execution, the usual stitch turns can be performed on all the needles working in the lower cylinder, after which alternate needles are transferred to the upper cylinder in order to knit the guilloche stitches, like those shown in 17 in FIG. 2.



   The manner in which each second needle is transferred from the lower cylinder to the upper cylinder is substantially the reverse of what has been described about transferring needles from the upper cylinder to the lower cylinder. The needles attached to the lower drawers 5 are raised by the pushers 9, the heels 11 of which rise along the cam 63 (Figo 59). At the same time, the drawers 6 of the upper cylinder are brought down by the cams 33 and 34, until they reach the flat part 64 of the cam 34. The continuation of the upward movement of the needles and the drawers of the lower cylinder under the control of the pushers 9 and the cam 63 causes the hooks of the upper drawers to engage in the hooks of the needles.

   The drawers 5 of the lower cylinder have meanwhile been unhooked from the needles, as the narrow edge 65 of the needle distributor 49 has inserted between the tab guard and the drawer and released the drawers from the needles. , this release taking place as the drawers move along the thickening profile of the distributor or needle divider 49, as shown at 66 in FIG. 58. By virtue of the fact that the tips of the lower vanes 23 of the needles 4 are exposed due to the short length of the ends 21 of the drawers 5 of the lower cylinder, the narrow edge of the divider 49 can operate in the manner described above and pallets can be held open by the needle divider 49.

   The pushers 9 of the lower cylinder immediately move downwards again, so that the drawers 5 of this cylinder alone continue to move along the path 39. Simultaneously, the needles transferred to the upper cylinder are moved upwards by the that the cams 35 and 36 act on the upper tircirs or slides 6 so that the latter cannot be engaged again by the spools 5 of the lower cylinder. Therefore, these needles are now hooked only to the drawers 6 of the upper cylinder and, therefore, are arranged so as to mesh only in the upper cylinder.

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   The meshing is now carried out on the two cylinders, with a view to forming the rows 17 (Fig. 2). in the same manner as that described above with regard to similar rows 20. The dividing row is then formed by meshing in a similar manner on the two rolls, except that the thread caught by the needles of the lower roll is released. . Consequently, the finished fabric is attached to the next stocking only by the loops 19. As already explained above, this thread determines a separation row, the location of which can be easily fixed with precision. while ensuring a sufficient degree of resistance to unraveling, in order to prevent unraveling of the fabric, even when the loops 19 are subjected to the usual tension produced by the fabric tensioner. At this time, the knitting of the bottom is completed.

   It goes without saying, however, that the bottom thread can be changed in any way desired. The knitting method may in this case vary in a corresponding manner, but will conform substantially to that described above.



   Immediately above the needle divider is another pallet guard 67 (Figs. 20-23). This pallet guard consists of a ring having a continuous interior surface except for a part located immediately above and in the vicinity of the needle divider. At this point, the ring is interrupted by a part 68 which projects outwards. However, the normal circle formed by the ring is completed by two or more springs 69 which extend through the interrupted portion immediately above the needle divider 49.

   These springs are provided for the same purpose as the remainder of the ring, that is to say, to control the pallets; however, thanks to the resistance of these springs, they can be pushed outwards in order to allow the spools to disengage from the needles, as shown in FIG. 25.



   The pallet guard 67 always keeps the pallets of the needles working in the upper cylinder closed except when these pallets pass opposite the needle divider49, as well as for a short distance upstream and downstream of this divider. The pallets are released in these two places, first, so that they can open under the action of the loops when they leave the hooks of the needles to engage on the rods thereof, and then, in order to that these pallets can be closed under the action of these same loops at the moment when they are pulled down, while other loops are pulled. At the moment when the needles pass opposite the needle divider, the pallets, which have been opened in the manner which has just been described, are held open by the latter.

   As regards the needles which work in the lower cylinder, the operation of the pallets does not pose any particular problem, since it does not matter whether the latter are opened or closed until the moment when they reach the point where the thread is transferred from the hooks of the needles to the shanks thereof. At this point, the threads open the pallets, after which the latter are held open by the pallet guard 67 until the moment immediately preceding the mesh point.



   As the needles move downward, the paddles may strike the upper edge of the needle divider 49 and be damaged. In order to avoid this inconvenience, the corresponding part of the pallet guard 67 is bent inwards at 70, so that the needle pallets are kept fully open and cannot strike the upper edge of the needle divider 49. (see Figs. 20, 24 and 49) In summary, the pallet guard 67 and the needle divider 49 operate to maintain the needle pallets in the open or closed state, as the case may be, whenever l One or more of these interventions is required.

   The way in which the springs 69 act for this purpose in five different phases is shown schematically by Figs 26 and 27.

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   As an additional precaution against the deterioration of the needle vanes, the ends 71 and 72 of the pallet guard 67, as well as the protrusion 68, have planes inclined in both directions, so that, in the case of where any pallet of any needle came to take a more or less horizontal position during its passage between the springs 69, the closing of this pallet would be ensured by one or the other of these inclined planes, depending on whether the pallet would be above or below the springs 690
The needle divider 49 is placed at a sufficiently close distance from the cylinder to serve as a guide and support for each needle as it is unhooked from a drawer.

   At this moment, the needle is retained in its groove only by the other drawer, that is to say, that of the other cylinder, so that it is quite possible that when the drawer which is called to to unhook, is caused to pivot for this purpose, it tends to drag the needle with it to a certain extent o This is effectively prevented by the needle divider 49, given the small distance between this divider and the cylinder (see Figs. 52, 53, 55 and 56).



   At the right end of the needle divider 49 there is an extension or finger 73 (Figs. 40, 41 and 42) in the form of a horn substantially concentric with respect to the cylinders and the section of which decreases, to end with a point. This horn acts to keep the needle blades open after they have passed the needle divider itself. In addition, this finger cooperates with the thread guide 74, in order to ensure a correct supply of the thread to the needles of the upper cylinder. Except at times when the loom is performing ribbing, the yarn guide 74 occupies the relatively high position, shown in FIG. 41, while the needle divider 49 is withdrawn in an inoperative position, some distance from the needle cylinder.

   Before the execution of the rib knitting begins, the needle divider 49 is moved inward, while the thread guide 74 is lowered to its lower position, shown in FIG. 42, which has the effect that the thread is supplied at a level low enough to be taken by the needle paddles of the upper cylinder.



   When the thread guide 74 occupies this lower position, the thread is deflected slightly downward and outward by the horn 73, in order to prevent the thread from coming to a needle above the tip of its pallet. and to be shot instead of being caught in the hook. Likewise, when the rib knitting is finished, the thread guide 74 is returned to its raised position (Fig. 41), while the needle divider 49 is withdrawn. During these cuvements, the wire can engage on the underside of the horn 73; it will however slide from the end of it and will be supplied above the horn, directly to the needles, as shown in Fig. 41.



   Needle divider 49 and thread guide 74 may be actuated by any suitable mechanism, designated 77 and 75 in Fig 40 and which is suitably synchronized to accomplish the required operations. The mechanism for moving the needle divider 49, with a view to bringing it to and away from the working position, is shown in Figs 4 and 40 at 76-80.



   As is known, it is necessary to subject the fabric to tension during rib knitting, so that the stitches can be properly pulled off the needles. In general, any suitable type of fabric tensioner can be used for this purpose. However, the knitting of the pockets of the heel and toe determines asymmetrical parts of the fabric, which completely eliminate the possibility of applying uniform tension to the fabric immediately following them, if the usual means of setting are applied. under tension of the fabric.



  Therefore, it is necessary to employ an additional tensioning device in order to apply tension to the pockets of the heel and toe, so that the fabric immediately following these pockets can.

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 be suitably stretched at all points.



   An embodiment of such a further tensioning system is shown in Figs. 3, 28 and 29. This system consists of a pocket spreader 81, disc-shaped, mounted on the end of a rod 82 which extends from the top of the machine, passing through tubular shafts. 83 and 84 located in the envelope 85.



   Normally, the rod 82 is maintained in its uppermost position, that shown in FIG. 3, by a spring 86. In this position, the tensioner 81 is inoperative.



   With these members is associated the additional tensioning device proper 87 (Figs. 28 and 29). This device consists of a ring 88 movable longitudinally in the lower cylinder 1 and provided with spines 89 oriented inwardly, similar to needles and intended to engage in the tissue of the heel pocket or the toe. . The ring 88 is mounted on a rod 90. by means of which it is moved up and down under the action of a suitable mechanism. The spreading disc 81 has V-shaped notches 91, intended to coincide with the spines 89, as shown in FIG. 28.



   The coincidence between the thorns 89 and the notches 91 is maintained with the aid of a pin 92 (Figs. 4, 5 and 6) mounted in a ring 93 (Figs. 4, 5,6, 10 and 11) which can slide. vertically on the casing 85, this pin projecting inwardly through a slot provided in this casing, so as to penetrate into a groove 94 made in the rod 82. This groove or groove has a sufficient length to allow the rod 82 from moving up and down the required distance, while preventing this rod from rotating independently of the housing 85. The spreading disc 81 and the additional tensioning system 87 rotate integrally with the cylinders; consequently, the relative position of the members 81 and 87 with respect to the cylinders is constant in the angular direction.



   When the heel pocket is complete, the rod 82 is caused to move downward against the resistance of the spring 86, with the aid of suitably synchronized control means, designated in FIG. 3 by the lever 95, this movement having the effect of causing the spreading disc 81 to act on this pocket. This results in the pocket 96 being laid out in the manner substantially shown in Fig 29. Next, the additional fabric tensioner 87 rises from the lower position, passes along the outside face of the heel pocket 96. , to come to occupy substantially the position shown in FIG. 29, while the thorns 89 penetrate the tissue of the point pocket.

   The spreading disc 81 can then move up to its inactive position, while the tensioning device 87 is released so as to descend under the effect of its own weight, to which the tension of a spring can be added if necessary. , as the knitting of the following parts of the bottom continues, this tensioning device thus maintaining tension on the fabric above the toe pocket.



   When the additional tensioning device has reached the lower position, it is released, tension being then maintained in the usual fabric tensioner. When the toe pocket is complete, the same cycle is repeated in order to maintain tension on that same side of the fabric knitted in the following.



   During these two operations, the remainder of the fabric, that is to say that which constitutes the length of the bottom, passes through the arcuate slot 97 which forms an extension of the tension ring 87, on the side thereof opposite to the thorns 89. This tissue is kept fully under tension by the usual tissue tensioner. Thanks to the cooperation between the usual and auxiliary tensioning devices, the fabric is maintained under a sufficiently uniform tension at all points, to ensure perfect knitting.

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   The pocket spreader 81 also serves to keep the heel pocket away from the filled knitting heads and the fur threads, when these elements are involved.
The auxiliary power-on device, which has just been described, results from a modification of that shown in US Pat. No. 2,068,605, to which reference may be made for a more detailed description of the general characteristics and of the mode of Operation of this device Except for the bead spreader 81 and its control mechanism, this tensioning system can be considered to be substantially identical, in terms of construction and operation, to that which is the subject of the aforesaid patent.

   Particular attention should be drawn to claims 3, 4 and 8 of this patent, which are intended to generally cover the additional tensioning device described in the present invention.



   A plaited fabric can be executed on the loom which is the object of the present invention, according to the method indicated above.



  Both threads can be supplied by the single thread guide 74, as shown in Fig. 40, or by separate thread guides, the angle between the two threads being in each case correct in order to ensure a correct relative positioning of the two threads. Preferably, the method followed to produce a plaited fabric is that which has already been mentioned and in which the threads are picked from the backs of the plates instead of being picked up in the grooves thereof, as described above. briefly above and discussed in detail in U.S. Patent Nos. 2,374,857; 2,376,044;

   2,360,668 and, in particular, in related US patent application No. 549,157. In summary this method makes it possible to deliver the threads directly to the needles in their correct relative order, so that an accurate thread take-up is positively assured and the loops are pulled down by being subjected to the action of the grooves of the plates only and not that of the loops, relatively unstable, which have just been picked.



  These last loops are still at this time on the backs of the plates and are not disturbed by the felling operation.



   In addition, the wires can be supplied at a greater height above the pallets than was the case heretofore, so that there is any risk of the wires breaking or fraying when closing. the pallet is eliminated.



   In accordance with what has been set forth in detail in the United States patents and related patent application, discussed above, the knitting method described herein enables a fabric to be produced having a significantly improved and more uniform texture, both in terms of which concerns the loops taken individually than in relation to the fabric as a whole, so that the plaited fabric presents a greater perfection than hitherto.



   When it is desired to produce a reverse plating, it is necessary to use other means. For the purposes of the invention described herein, the loom is provided with Banner 12 degree reverse plating equipment. This is shown and described in detail in US Pat. No. 200520777 and is the subject of FIG. 31 of the drawings attached hereto.



  With the aid of this device, the plates are actuated in the usual way by the usual cams, in order to produce a plaited fabric, the threads being picked up in the grooves of the plates. Each plate 56 is supported by a pusher, two of these pushers being shown at 98 and 99 in FIG. 31, these pushers serving to actuate the plate with a view to reverse plating. The pusher 98 occupies an inactive position, to which corresponds a direct control of the plates by the usual cams. When it comes to producing reverse plating, the pushers are brought in by appropriate selectors and go up on the cam 100, so that the talcns 101 come into contact with the cam 102, as is the case. indicated with regard to pusher 99.

   These cams print to the pushrods and, through them, to the plates,

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 the movement necessary for reverse plating. Thanks to the fact that each plate is provided with a push-button and that these push-buttons are selected by an appropriate mechanism, the position, the extent and the nature of the reverse plating zones can be controlled at will.



   Any misunderstanding of the terms "vanishing" and "reverse vanishing" should be avoided. Heretofore, vanisage in which the threads were picked either in the grooves of the plates or over the inclined plane of the tips, was generally referred to as "normal plating", while for reverse plating, the threads were drawn over the posterior inclined planes of these nozzles.

   However, as the expressions "plating" and "reverse plating" are simply relative and only indicate the reversal of the threads, any kind of plating can be called "normal" or "reverse". Thus, in the case considered here, if the stocking as a whole is knitted by the suggested method, in which the yarn is pulled over the backs of the platens, the normal plating will also be done in this way while the reverse will be achieved by n ' any suitable method, for example that set forth for normal plating in US Pat. No. 2,299,797.



  This relative value of expressions should be recalled in connection with this latter patent, as well as other earlier patents relating to the same subject.



   Fig. 32 shows a type of stocking with normal plating and reverse plating. In this stocking, the normal plating area may include the true ribbed edge 103 and the plain and ribbed panels 104 and 105 along the length and foot. If we follow the suggestions given above, the normal plating areas 104 of the long and the foot will be knitted on the backs of the plates. The areas of reverse plating are designated by diamonds 106. These diamonds may be of the same color or of different colors.



   Fig. 32 also represents the possibility of combining a real ribbed fabric and a plain or vanized fabric, in the length and the foot.



  To knit this combination of ribbed fabric and plain fabric, it is necessary to provide a selection of needles, the arrangement being such that the needles which knit the side parts are also divided alternately between the upper and lower cylinders, the remaining needles belonging to the lower cylinder. The way in which this selection of needles is ensured, as well as the way in which these needles are transferred from one cylinder to another by means of pushers, such as that shown in FIG. 62, have already been described.



   Fig. 32 shows the possibility of framing the reverse plating areas with fur thread designs 107. In reality, any fur yarn design can be applied, with or without normal plating and reverse plating, if l appropriate methods are followed.



   The mechanism shown for making fur thread designs offers wide possibilities, including that of establishing the reverse spiral cored design, like that shown in FIG. 32, where he frames the diamonds of reverse plating. As shown in Fig. 3, the loom according to the invention is provided with two tubular shafts 83 and 84, mounted for rotation in a casing 85 and terminating at their lower ends in disc-shaped openings, respectively. 108 and 109. The shafts 83 and 84 are provided with spiral slots, respectively 110 and 111, one of which represents the reverse of the other, as shown in FIG. 7. An ankle 92, provided on a collar 93, mounted to slide vertically, engages in the slots 110 and 111.

   Therefore, by moving the peg 92 up and down by means of the collar 93, the spreads 108 and 109 can be caused to rotate in both directions, but always in opposite directions.



   A fur rod of this type is suitable for the execution of the double spiral cored frames for the rhombuses shown in Fig. 32. In reality, the possibilities of this rod are much more extensive.

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 due. This rod can produce double spiral cored designs all around the bottom. The manner in which such a fur rod works is described in detail in patent No. 2,230,213, to which reference may be made.



   The vertical movement of the collar 93 which has just been described is carried out using a bracket 112 pivotally mounted (Figs 4,5, 6, 10 and 11) actuated at the desired times by an appropriate mechanism, designated by the rod 113 (Figs. 10 and 11). The casing 85 and, consequently, the fur rod, are driven in a ratio of 1 to 1 relative to the cylinders, by means of pinions 114, 115, 116 and 117.

   When the fur rod, which runs downward through the upper cylinder, as seen in Figs. 4, 10 and 11, is inactive, it occupies a position substantially concentric with respect to this cylinder,
When the fur rod is called to operate to produce the fur designs, this rod is moved to occupy the eccentric position shown in FIG. 10, to which corresponds the usual position of the openings 108 and 109 in which they cover the circle of needles, position occupied by the eccentric fur rods in single cylinder looms. This horizontal translation of the furling rod is effected without putting the latter out of engagement with the pinions 114-117.

   This rod simply moves around the pinion 116 following an arc of a circle concentric with the latter.



  It goes without saying that, when the rod is brought into a concentric position, the phase relationship between the rod and the said pinions changes; however, since the rod is inactive at this time, this fact does not matter. When the rod is returned to its eccentric operating position, synchronism between the rod and the other elements of the loom is restored.



   The means for producing the movements of the rod described above include the yoke 112 which is not only pivotally mounted for vertical movement, but also supported by a hub 118, itself mounted oscillating on a post. 119 concentric with the pinion 116. The hub 118 is provided with an arm 120, by means of which it can be driven to oscillation by means of a suitable control mechanism, indicated by the lever 121 in Figs 4, 10 and 11.



   The pinion 117 is supported for rotation and oscillation by a plate 122 integral with the hub 118 or fixed to the latter, this plate resting in a fixed arched guide 123 (Figs. 3, 4, 10, 11, 12, 13 and 14). The guide 123 is provided at each of its ends with adjusting screws, respectively 124 and 125, by means of which it is possible to adjust the concentric position and the eccentric position of the fur rod.



   Indeed, the plate 122 supports the whole of the furring mechanism shown in FIG. 3 and which comprises the actual fur rod, the bobbin holder 126, the fur thread tensioning mechanism 127 and, in addition, the expander of the heel and toe pockets, already described.



  All these elements pivot as a single unit, integrally with the plate 122.



   A fur horn, as shown at 128 in FIG.



  33, is intended to serve the usual purpose. This horn is supported on a rod 129, Figs. 4, 10, 11, 33 and 34, which extends through the upper cylinder 2 and ends with an arm 130 (Fig. 4 and 11) which starts laterally from this rod and which is joined to a shaft 131 of short length, which runs downwards and which passes through a fixed sleeve 132. The shaft 131 is slidably mounted in a sleeve 132, but is prevented from rotating by a screw 133 which passes through a slot 134 provided in this sleeve.

   The shaft 131 is biased downwardly by a spring 135. When this shaft occupies its lower position, the horn 128 occupies a position in which it cooperates with the fur rod to produce fur patterns.



  The shaft 131 and, therefore, the shank 129 and the furling horn 128, can be moved downwards by a suitable mechanism which acts on the end of the shaft 131 and which is designated in FIG. 11 by the number 136,

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 in order to move the fur horn upwards, that is to say, to the inactive position, whenever no fur knitting is performed.



   Figs. 38 and 39 represent another fur rod, several of which can be used to introduce fur designs in plain or planked fields, such as those represented by 104 in the
Fig. 32 and which are part of a stocking made elsewhere in a real ribbed fabric. Here, as in the previous embodiment, two furling outlets 137 and 138 are provided, one of which is smaller than the other, these outlets being mounted in the same positions on tubular shafts, respectively 83 and 84.

   However, in this new variant, the numerous eyelets or thread guides 139 are disposed on the ends of breakable tabs 140, any desired number of which can be torn off, this construction reminiscent of that of breakable heels provided on pushers. of several well-known types., By pulling off all but a few tabs, which are left on opposite sides of each bloom, the fur rod can be kept in the fur position, with a view to establish fur thread designs in the fields located on the side parts without ribbing of a stocking such as that shown in Figo 32, this without hindering the needles when they work in the two cylinders in order to mesh the two 105 parts in real ribbing,

   that extend down the leg and foot.



   If necessary, this same rod can produce the double-spiral cored pattern, the two openings being in this case pivoted in opposite directions, in the same way and by the same mechanism as that described above.



  For other types of fur designs it is sufficient to use only one of the outlets 137 and 138.



   The tone-on-tone filling design can also be done in the usual way. For example, one can use a spread as designated by 141 in Figs. 33, 35-37. This blossoming consists of a simple disc provided with large and small wire tubes, 142 and 143 respectively, the usual fur wire 144 being supplied through the large tubes 142, while the "tone on tone" wire 145 is supplied through the small tubes 143 so that the required difference between the feed angles is obtained, so as to be certain that each thread will be fed only to needles which have been selected for this purpose.

   As is known, the needles which produce the normal filled knit are raised to the normal height, so that the fur thread 144 can be taken in these needles only, while the needles called upon to produce the tone effect on your are raised to an even greater height, so that the thread 145 is supplied too high to be taken by the usual fur needles. The tone-on-tone needles also accept normal fur thread 144; however, these needles are raised to such a height that this thread is located below their pallets, so that it is not meshed, but simply pulled down. Figs. 35, 36 and 37 represent three phases relating to the supply of the fur and tone-on-tone or blanket yarns when performing a tone-on-tone filled knit.



   When the knitting method employed is that which has been suggested herein and where the yarns are plucked from the backs of the platens, the fur yarn (s) may be supplied to the needles at a higher level than the other (s). other sons. This results in a marked improvement in the control of the fur threads, as well as in the perfection of the resulting fur pattern.



  The execution of a perfect filled design is furthermore greatly favored by the fact that the base fabric has a much more perfect thread with regard to the ooucleso All these points have been illustrated and described in detail in the application of related U.S. Patent No. 508,693.

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   The paths followed by the pushers, drawers and needles of the lower cylinder prior to selection are shown in Fig. 62 in 146, 147 and 148, respectively. Prior to the supply of the fur thread 144, the needles to receive the fur thread are raised to the high level 149 by the cam 150. This corresponds to the level of the needle 151 in FIG. 36. This lifting is obtained by the fact that the pushers 9 of the lower cylinder act on the drawers 5 hooked to these needles.

   This operation only affects the pushers considered, since only these pushers are selectively raised by the selection device 152 to a level from which they will be raised further by the cam 150. This selection device 152 can be raised. of any suitable form. Several forms are known to technicians in the branch. Reference will be made, for example, to US Pat. No. 2,248,875. The selected pushers are immediately brought down by cam 153, while the needles remain at level 149 until they receive fur thread.

   Immediately thereafter, the needles which have received the fur thread 145 for tone-on-tone are raised to an even higher level by cam 155, this after the corresponding pushers have been selected by a second analog selector 156. These the last needles receive the fur thread at this level. Then, these needles are raised to level 157, even higher, by means of these same pushers and under the action of the cam 158, at which level they are joined by the needles 151 and by all the other needles, while their drawers go up along the side cam 159. Then, all the drawers go down along the central cam 160 and under the rear side cam 41, so as to bring the mesh needles in the usual manner.

   At the same time, the pushers 9, which have been selected with a view to making the needle selections which have just been described, are again moved downwards, to the normal level 146, under the action of the cam 161.



   If, instead of a true ribbed edge, it is desired to provide elastic bordering, the preferred embodiment shown in U.S. Patent No. 2,247,343 should be applied. In this edge, a series of strands of elastic thread pass directly through the first row of non-elastic thread. This is followed by a series of guilloche rows, into each of which the elastic thread is inserted. These rows are in turn followed by any desired number of rows of plain knit, into each of which the elastic yarn is inserted.



   Such an edge can be established on a loom according to the present invention, comprising only the lower cylinder and in accordance with the method covered by the patent mentioned above, taking into account, of course, that instead of being actuated directly by the cams, the needles are actuated by means of spools which are themselves controlled by cams. Given this difference, it has been shown in FIG. 60 the paths followed by the drawers and pushers.



   To perform this edge, elastic thread is supplied to every second needle in each row, so that it is inserted instead of interlaced. To this end, the alternating needles referred to above are lifted up to level 162 (Figo 60) by means of pushers which go up along the cam 163. At level 162, the elastic thread is supplied. to these needles, as shown in the patent cited above in this regard.

   The various strands of elastic inserted during the initial row are applied in the same manner i.e., the side cam 159 being withdrawn and the yarn guide which supplies the non-elastic yarn being put out of action. , so that the needles do not pass over the front side cams as shown at 164. After the required number of strands of elastic thread have been inserted in this way, the front side cam 159 and the thread guide providing the non-elastic thread are brought into an active position, with the result that all drawers and all needles participate in the normal knitting cycle. This has the effect of inserting the series of strands of elastic thread into the first row.

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 of stitches formed of non-elastic yarn.

   All other rows, except guilloche rows, are meshed in the same way, elastic thread being supplied to every second needle at level 162, while all needles pass through the stitch cams in the same fashion. common, in order to mesh the non-elastic thread. Such an elastic fabric can optionally be adorned with a lined design, preferably by applying the knitting method in which the threads are picked from the backs of the plates.



   To produce the guilloche stitches shown in the drawings, the side cam 159 is withdrawn and the tappet cam 165 is brought to the working position. The pushers cam 165 acts on the pushers located below each second drawer, in order to raise the corresponding needles to the knitting height, as indicated at 166, after which the drawers pass below the knitting height. central or guard cam 160 and the rear side cam 41, so as to bring the needles to mesh in the usual manner. The needles in question here are those to which the elastic thread has been supplied previously.



   The remaining, unselected drawers are not affected by the pushers cam 165. Therefore, they are raised only up to level 164, at which the needles receive thread, but which is not high enough to cause threading. opening of pallets. Therefore, when these drawers pass below the rear side cam 41, the thread is retained in the hooks of the needles and is not pulled down, so that there are two threads in the hooks of these needles.



   To form the next row and when the guilloche is to be single row, the side cam 159 moves inward again, so that now all the needles participate in the mesh. This succession of operations is repeated as often as necessary, taking into account the required number of guilloche rows.



   As for the loose row executed by knocking off loops 18 (Fig.



  2) without meshing, this is obtained by lifting the needles which carry the loops 18 to a level such that these loops are first brought down from the pallets and then from the needles. This is achieved by the fact that the pushers which are located below the drawers operating these needles are brought up along the cam 167, so as to raise the drawers to level 168. The drawers are immediately brought down. from this level by the cam 169, up to the holding level 170, with the result that the loops 18 are knocked down from the needles.



    CLAIMS.

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Claims (1)

1. Dans un métier à tricoter, la combinaison :de cylindres à aiguilles rotatifs suerposés, alignés dans le sens axial; de platines mobiles dans le sens radial et essentiellement horizontal; d'aiguilles capables de mailler dans l'un ou l'autre de ces cylindres; de moyens prévus dans chaque cylindre et qui agissent conjointement de façon à amener les aiguilles à tricoter un tissu à côtes véritable dans le long du bas ; platines pouvant être amenées à agir conjointement avec des aiguilles qui maillent dans le cylindre inférieur; de moyens pour déplacer ces platines vers l'intérieur avec une rapidité et d'une distance suffisantes pour que le fil soit cueilli sur les dos de ces platines, derrière les becs de celles-ci et à travers les boucles d'aiguilles correspondantes de la rangée précédente ; 1. In a knitting machine, the combination of: superimposed rotating needle cylinders, axially aligned; radially and essentially horizontal moving stages; needles capable of meshing in either of these cylinders; means provided in each cylinder and which act together to cause the needles to knit true ribbing fabric down the bottom; stages which can be made to act in conjunction with needles which mesh in the lower cylinder; means for moving these plates inwards with a speed and a sufficient distance so that the thread is picked on the backs of these plates, behind the beaks of these and through the corresponding needle loops of the previous row; moyens pour abattre les boucles formées par les aiguilles du cylindre inférieur au cours de la rangée précédente, à l'aide de platines agissant uniquement sur les boucles de platines intermédiaires et qui agissent en sorte que les boucles de platines nouvellement cueillies remontent de manière à passer des dos des platines dans les gorges de celles-ci, en se déplaçant sur les arêtes supérieures des becs. <Desc/Clms Page number 20> means for knocking down the loops formed by the needles of the lower cylinder during the previous row, using plates acting only on the loops of intermediate plates and which act so that the loops of newly picked plates go up so as to pass backs of the plates in the grooves thereof, moving on the upper edges of the nozzles. <Desc / Clms Page number 20> 2. Dans un métier à tricoter, la combinaison -. de cylindres à aiguilles rotatifs superposés, alignés dans le sens axial ; platines pouvant se déplacer dans le sens radial et essentiellement horizontal ; d'ai- guilles capables de mailler dans chacun de ces cylindres ; moyens prévus dans chaque cylindre et qui agissent conjointement de fagon à amener des aiguilles à exécuter un tissu à côtes véritable dans le long d'un bas ; de platines agissant conjointement avec des aiguilles qui maillent dans le cylindre inférieur; de moyens pour déplacer ces platines vers l'intérieur avec une rapidité et d'une distance suffisantes pour que le fil soit cueilli sur les dos de ces platines, derrière leurs becs et à travers les boucles d'aiguilles correspondantes de la rangée précédente ; 2. In a knitting machine, the combination -. stacked, axially aligned rotary needle cylinders; stages capable of moving radially and essentially horizontally; needles capable of meshing in each of these cylinders; means provided in each cylinder and which act together to cause needles to run true ribbing through a stocking; plates acting in conjunction with needles which mesh in the lower cylinder; means for moving these plates inwards with a speed and a sufficient distance so that the thread is picked on the backs of these plates, behind their beaks and through the corresponding needle loops of the previous row; demoyens pour abattre les boucles d'aiguilles de la rangée précédente à l'aide de platines agissant uniquement sur les boucles de platines intermédiaires et qui agissent en sorte que les boucles de platines nouvellement cueillies remontent de manière à passer des dos des platines dans les gorges de celles-ci, en se déplagant sur les arêtes supérieures des becs; et,de moyens pour fournir un fil de vanisage aux aiguilles et pour cueillir et mailler ce fil ensemble avec le fil mentionné en premier lieu et de la même manière que celuici. means for breaking down the needle loops of the previous row using plates acting only on the intermediate plate loops and which act so that the loops of newly picked plates go up so as to pass from the backs of the plates into the grooves of these, moving on the upper edges of the beaks; and, means for supplying a plating yarn to the needles and for picking and stitching this yarn together with the yarn mentioned in the first place and in the same manner as the latter. 3. Dans un métier à tricoter comportant des cylindres à aiguilles rotatifs superposés, alignés dans le sens axial, la combinaison :d'aiguilles capables de mailler dans l'un ou l'autre de ces cylindres ; de platines affectées aux cylindres inférieur et qui peuvent se déplacer dans un sens radial et essentiellement horizontal ; moyens prévus dans chaque cylindre et agissant conjointement de façon à amener des aiguilles à mailler un tissu à côtes véritable dans le long d'un bas ; de platines pouvant agir conjointement avec une série d'aiguilles successive qui maillent dans le cy- lindre inférieur ; 3. In a knitting machine having axially aligned, superimposed rotating needle cylinders, the combination of: needles capable of meshing in either of these cylinders; plates assigned to the lower cylinders and which can move in a radial and essentially horizontal direction; means provided in each cylinder and acting jointly to cause needles to stitch true ribbing in the length of a stocking; plates which can act jointly with a series of successive needles which mesh in the lower cylinder; moyens pour déplacer ces platines vers l'intérieur avec une rapidité et d'une distance suffisantes pour que le fil soit cueilli sur les dos de ces platines, derrière les becs de celles-ci et à travers les boucles d'aiguilles correspondantes à la rangée précédente, ce cueillage se faisant par toutes les dites aiguilles successives qui maillent dans le cy- lindre inférieur, sauf la première et la dernière de ces aiguilles ; means for moving these plates inwards with sufficient speed and distance for the thread to be picked up on the backs of these plates, behind the beaks thereof and through the needle loops corresponding to the row preceding, this picking being done by all the said successive needles which mesh in the lower cylinder, except the first and the last of these needles; moyens pour abattre les boucles correspondantes du cylindre inférieur et faisant partie de la rangée précédente, à l'aide de platines agissant uniquement sur les boucles de platines intermédiaires et qui font en sorte que les boucles de platines nouvellement cueillies remontent de manière à passer des dos des platines dans les gorges de celles-ci, en se déplaçant sur les arêtes supérieures des becs-, 4. means for knocking down the corresponding loops of the lower cylinder and forming part of the previous row, with the help of plates acting only on the loops of intermediate plates and which make so that the loops of newly picked plates go up so as to pass backs plates in the grooves of these, moving on the upper edges of the slats, 4. Procédé pour exécuter un tricot à côtes véritable dans le long d'un bas, sur un métier à tricoter comprenant : des cylindres à aiguilles rotatifs superposés, alignés dans le sens axial ; des aiguilles capables de mailler dans l'un ou dans l'autre de ces cylindres ; des platines af- fectées au cylindre inférieur et pouvant se déplacer dans le sens radial et essentiellement horizontal, ce procédé comprenant les opérations qui consistent à mailler des rangées successives, dont chacune comprend des mailles perlées alternant avec des groupes de mailles à plat, procédé dans lequel toutes les mailles à plat, sauf la première et la dernière, sont cueillies sur les dos des platines, derrière les becs de celles-ci; A method of performing true ribbing in the length of a stocking on a knitting machine comprising: superimposed rotary needle cylinders, axially aligned; needles capable of meshing in one or the other of these cylinders; plates assigned to the lower cylinder and able to move in the radial and essentially horizontal direction, this method comprising the operations which consist in meshing successive rows, each of which comprises beaded stitches alternating with groups of flat stitches, method in in which all the flat stitches, except the first and the last, are plucked on the backs of the plates, behind the beaks thereof; et sont ensuite transférées aux gorges des platines après que les boucles correspon- dantes de la rangée précédente ont été abattues par les platines agissant uniquement sur les boucles de platines intermédiaires, 5. Procédé pour l'exécution d'un tissu à côtes dans le long d'un bas, sur un métier à tricoter comprenant des cylindres à aiguilles rotatifs superposés, alignés dans le sens axial; des aiguilles capables de tricoter dans l'un ou l'autre de ces cylindres; et, des platines pouvant se déplacer dans un sens radial et essentiellement horizontal, ce procédé comprenant les opérations qui consistent à former chaque rangée en maillant alternativement avec des aiguilles dans le cylindre supérieur et, à l'aide d'une série d'aiguilles, dans le cylindre inférieur ; and are then transferred to the grooves of the plates after the corresponding loops of the previous row have been cut down by the plates acting only on the loops of intermediate plates, 5. A method of making a ribbed fabric along a stocking, on a knitting machine comprising superimposed rotary needle cylinders, aligned in the axial direction; needles capable of knitting in either of these cylinders; and, plates being able to move in a radial and essentially horizontal direction, this method comprising the operations of forming each row by alternately meshing with needles in the upper cylinder and, using a series of needles, in the lower cylinder; et,lors du tricotage dans le cylindre inférieur,à déplacer les platines vers l'intérieur avec <Desc/Clms Page number 21> une rapidité et une distance suffisantes pour que le fil soit cueilli sur une partie de leurs dos située derrière leurs becs, partie qui présente une hauteur déterminée, ce maillage se faisant par toutes les aiguilles de la dite série d'aiguilles travaillant dans le cylindre inférieur, sauf la première et la dernière de ces aiguilles; à abattre les boucles d'aiguilles correspondantes de la rangée précédente au moyen de platines agissant uniquement sur les boucler de platines intermédiaires ; et, à faire en sorte que les boucles de platines nouvellement cueillies passent des dos des platines dans les gorges de celles-ci, en remontant le long des arêtes supérieures des becs. and, when knitting in the lower cylinder, to move the plates inwards with <Desc / Clms Page number 21> a speed and a sufficient distance so that the thread is picked on a part of their backs located behind their beaks, part which has a determined height, this mesh being made by all the needles of the said series of needles working in the lower cylinder , except the first and last of these needles; in knocking down the corresponding needle loops of the previous row by means of plates acting only on the buckles of intermediate plates; and, causing the loops of newly picked plates to pass from the backs of the plates into the grooves thereof, up along the upper ridges of the slats.
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