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"Machine pour le traitement continu , des articles textiles".
La présente invention rapporte à une Machine pour le traitement des articles textiles, on traite bien déjà des filés, des fils, des échevaux, des tissus, des articles étiras flexibles, dos feutres etc... d'une façon continue, ce qui permet d'effectuer avantageusement toutes les opérations caractéristiques de l'industrie connues sous le nom d'opérations à l'eau, telles que le décruage, le blanchiment, la teinture, le savonnage, le mordançage, le lavage et autres opérations similai- res, que ce soit sans tension ou sous tension réglée à une tempé- rature uniforme ou variable à volonté avec, réglage complet de celle-ci;
la vitesse* du bain réglée suivant le textile (le
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textile et le bain pouvant circuler dans le même sens ou en sono contraire} pourra travailler à volonté avec une pression hydro- statique réglable.
Cette machine présente des avantages impor- tant pour la manipulation de toutes sortes de tissu au large ou en fil, ou n'importa quelle fibre filée ou bien nous forme d'é- cheveaux et enlacés par le procédé classique dit "en chaine", ou bien sous forme d'ensouples et formant un faisceau de fils; toujours avec un contrôle absolu de la tension du textile et aussi de la température. Un avantage important consiste en une réduction notable du temps de manipulation, qui dans certaine cas est 120 fois moindre que celui passé avec n'importe quelle machine de type connu.
Cette machine permet de plus de réduire le volume du bain jusqu'à 300 fois dans certaines opérations, Une autre caractéristique très importante consiste dans le fait de pouvoir travailler à des températures supérieures à 100 C à condition de maintenir le bain à la pression hydrostatique.
Dans certaine cas, suppression du blanchiment pour rendre plus efficace le décruage consécutif. Il faut également tenir compte de la diminution con- sidérable de l'encombrement de la machine, dû à ses dimensions et . à sa structure, de l'abaissement du coût de la machine elle-même, très notable si l'on tient compte de sa productivité qui peraet déjà des vitesses de 100 à 200 mètres à la minute pour toutes les opérations mentionnées. Il y a enfin une réduction importante de la consommation de tous les produits utilisés, ainsi que de l'éner- gie électrique.
Dans tous les paragraphes du mémoire descriptif, on prendra note quil faut entendre par "bain* toute solution, émulsion ou dispersion quelconque susceptible d'agir sur le texti- le à effet de traitement.
La machine faisant ! 'objet de la présente invention comprend essentiellement des dispositifs permattant l'en- trée et la sortie du bain associés à des dispositifs d'alimenta-
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bouche de sortie contrôle la pression du bain.' La bainpossède un raccord 12 communiquant avec un bac auxiliaire 13' sur ce raccord 12 sont intercalées une soupape de sûreté 14 et une vanne 15 pour la régulation de la pression hydrostatique, comme on l'a dit antérieurement, et débouchant au fond dudit bac auxi- liaire par l'intermédiaire d'un serpentin répartisseur 16. Ledit bac 13 communique également avec la pompe auxiliaire 18 par l'intermédiaire du tuyau 17, sur lequel est intercalée une cage filtrante 54. Cette pompe alimente à son tour la tuyauterie principale 6, donnant la pression hydrostatique du bain.
Il- est ainsi possible d'ajouter au bain de traitement toutes sortes de produits.
Le textile 4 parcourt la chambre d'entrée 1 et est guidé par un rouleau 19, à mouvement indépendant, . vers une communication 20, reliée à l'ensemble de chambres de traitement 21, dont le nombre est variable suivant la produc- tion que l'on désire obtenir, ces chambres étant disposées en forme de paquet et superposées les unes aux autres et séparées par les chambres de chauffage ou de réfrigération intermédiaire 22, de sorte qu'il est possible de contrôler la température sur tout le parcours du textile. Dans les cas extrêmes, on vérifie*' le chauffage ou la réfrigération dans les chambres 22 d'une façon indépendante, des dispositifs de contrôle automatique de la tem- pérature existant sur chaque chambre.
Cependant, dans une exécu- tion habituelle, lesdites chambres sont reliées entre elles par des tuyauteries coudées 23 qui donnent passage au liquide de chauffage ou de refroidissement.
La construction des chambres 21 (figure 6) est telle qu'elles sont relises par leurs extrémités de sorte que le textile peut passer de l'une d'elles à la suivante, poussé par les rouleaux 24. Sur lesdites extrémités sont dispos quelques couvercles de fermeture facilement démontables pour facilier le
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traavail dosdites chambres. Sur les côtes, lesdites chambres sont fermées par quelques plaquas 26 et 27, au travers desquelles passent les axes des rouleaux 24 qui tournent sur des coussi- nets 28 montés sur l'armature de la machine et qui se ferais rient par des poulies 29 pour permettre de les actionner.
Un point desdits rouleaux est animé d'une vitesse tangentielle supérieure à la vitesse linéaire du textile, et peut au moyen d'un mécanisme appropria augmenter ladite vitesse d'une façon automatique ou à volonté, lorsque le textile est sous tension. Le mouvement principal vient d'une chaîne 30 et 51 moulée sur le pignon 31 d'un réducteur de vitesse 32 qui, actionné par le moteur 33, transmet le mouvement à la totalité des organes mobiles de la machine..
Le textile parcourt successivement toutes les chambres 21, et est dirigé enfin vers la sortie; entrainé par un rouleau 37, disposé à la sortie, de sorte qu'il est conduit par une communication 38 vers la bouche de sortie 9, déjà décrite, et de là guidé par un autre rouleau 39, passe par un égouttoir à rouleaux 40, sur lequel est disposé un cy- lindre renflé 41, pour supprimer les faux plis.
Dans la bouche 9 est disposé intérieure- ment un serpentin 42, ou un autre dispositif similaire de chauf- fage ou de réfrigération réglé par une vanne 43 et le dispositif de réglage automatique de la température.
Le déplacement du textile peut être variable en ce sens que son entrée peut s'effectuer aussi bien par la bouche 1 que par la bouche 9, et d'une façon analogue la *or- tie, de sorte que dans un cas le déplacement se fera en sens on* traire du bain, et dans l'autre cas dans le même sens que le bain.
Il doit y avoir évidemment une certaine différence entre la vites- se du bain et celle du textile. En cas d'inversion du sens de marchede la matière l'ensemble des égouttoirs. rouleaux sera
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égalumont déplacé pour recevoir la $At1r. 1 la. bottai* de wti du bain,
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L'ln...b1. do la Mâchiez H$ apporté par une arauturi de type usuel, f CQ\M'IO le représente** le* t1 oi..o1nt'a* \11{.ii. on peut cepondant chan,.rlad1t.. ar two 0=0 modifier le principe do la machina.
Au ban 44 1'w)utto1r z rouleaux: # * 4ip< nec unu cuve. 4'oft 1. bain ont do nouveau aa'.@tt4 dans 10 bac 4'a- ti!t.htJ4M.Qtl Mppl'ont.aire d<! mcn1no..
Une vanne 40 retenu 44 .85t 41.,...... il Slrcult principal de retour du bain, composé des tuJ8DX 6 SI à fc di la pompe 7, pour éviter le retour du bain; Il gît as Liiftiê p±t6vú un filtre 45 pour retenir les iepom*do eau aUFr1t dbhtèritr ce bain. Un autre tuyau 46 débouche 4au 24 tuyau 6, pour amener le bain au moyen d'un* pompe qui fournit la pression nécessaire,
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Pendant 1< foncioanoeent de 1 t appareil.
pour effectuer l'opération de décruage au moyen de produits dé- tergente ou alcalins, il faudra disposer à la partis supérieure du bac 13 un potentiomètre automatique, pour ajouter en quan- tité constante et précise les solutions nécessaires pour mainte- nir la même composition que celle préparée au début au fur et à mesure que les impuretés naturelles du textile ou celles appor- tées durant le tissage ou ajoutée volontairement viennent neutre- liner le bain en circulation*
Une fois le bain préparé, et après avoir éliminé l'air de l'intérieur de la machine par l'ouverture de la vanne 15,
mis en marche les deux pompes et obtenu la pression et la température désirées, on introduit le textile A traiter par la bouche d'entrée 1 ou 9 suivant que l'on désire qu'il circu- le dans le sens du bain ou en sens contraire, faisant obstacle
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&l'action du traitement,. Dmm ce troitument, on doit considérer
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JaqaeU..$1; 18OU1d.a le bala asit 4&1&lftOn 9,Uhg iw&Á ;1'8: . rablo, vtr *11* nad plus ttticact 1% U'cnapar4lnu. fi lllliîl 1H?V toutes 88$ parties 1ut.x'tle... truduistnt par un* oiîâîffl i8ttSJi hydrophile Pour ltop6r(a;tlOft du la-fffl ou de lit olar1t:10&t1SB ce peat en 86aêral nppr1.er le chauffa ou la r'tr1&41'.1)10n.
En ouvrant la vanne $2 (t1ur1 2) lit en fMTtMxb la va=* 53. de le. t,uyautCU"1. 6t le bain *et 4y qu* jU8q\'t'à 81ee1:t&.. Dans cortelna cas, suivant le textile 4 traiter. ou bien si les possibilités d'avoir de 1t,.u sont réduit, 13. conY1ent de répartir o tfe opération entre deux ou plusifiur4 -0 chines, pour éviter des con.ao#a'tiona élevées Pour 1top'rat1on de la 'teinture en continu, il exiate trois ta4thod ; dans la
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première, on effectue la teinture dans la Machine m81ft. en adjoignant aux a6can1sIIQa précités un colorimètre spécial pour que les quiz des venant, de la tuyauterie 6 reprennent dtune taqon autoMtiqut et complet$ le même pouvoir colorant qutils avaient avant <1',n...
%r*r en contact avec le textile.
Dans la deuxième méthode, on ettoctue une analyse colorim4trîque après le passage d'une certaine quantité1
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de textile, et suivant le résultat de cette analyse, la quantité
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de colorant que vient d'absorber le textile est rajoutée autc...tt-
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quement. Ce procède est facilement réglable, puisque la vite*** du textile et celle du bain sont constantes.
La troisième méthode que l'on peut mettre en
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oeuvre au moyen de cette Machine consiste & ajouter le CQ1.oran1i 1;,., ,;
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au textile au moyen d'un jeu de rouleaux compresseur* ou "foulards" moulé en série avec la machine, répandre et fixer le colorant dans la machine même en bain aqueux au moyen de produits adéquate.
Les chambres de traitement du textile sont de forme rectangulaire et plate dans le cas où l'on effectue le traitement du tissu au large, mais on peut également adopter la forme sensiblement cylindrique, comme le représente la figure 3, sur laquelle on peut remarquer les chambres 34 pour permettre la traitement du tissu au large.
Dans ce dernier cas, des carters 35 déli- mitent les chambres de chauffage ou de réfrigération, et portent des regards 36 sur- les coudes de raccordement toutes les deux chambres pour faciliter l'inspection de celles-ci.
Cette invention permet de construire une machine pour le traitement des articles textilles travaillant sans pression hydrostatique et avec une vitesse variable du bain, au moyen d'une pompe pulsatrice, dont la pression est indiquée par le manomètre 56, comme le représente la figure 4, sur la- quelle on remarque ladite pompe pulsatrice 49 et les tuyauteries 48 qui font passer le bain dans la bouche d'entrée ou de sortie 9 du textile, en appliquant cette cathode à un ensemble de cham- bres rectangulaires ou circulaires, au choix, en éliminantdans cette réalisation, les fermetures existant sur 'orifice d'entrée et de sortie du textile 4 et en supprimant la pompe produisant la pression hydrostatique 18,
de même que les vannes 14 et 15 et en 9 substituant les raccordements de la pompe 7, comme le montre la figure 4. La vanne 55 a. pour effet de régler le débit du bain, et par conséquent sa vitesse dans les chambres 21.
Il est également possible de réaliser une machine avec réglage de la vitesse du bain par gravité, on dispose, pour cela, une chambre auxiliaire 49 latéralement à la machine, et s'adjoignant aux chambres de traitement du textile, qui peuvent
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être de même rectangulaires ou circulaires, et disposant de plus dans ce cas d'un niveau & liquide 50, constitué par un tube transparent monté parallèlement à la chambre auxiliaire 49,
Dans ce cas, les fermetures de sortie et d'entrée sont suppri- mées, et la machine travaille exclusivement à la pression produis te par la colonne de bain.
Toute variante qui n'affecte, n'altère, ne change ou modifie le principe de la machine fait partie de la présente invention.