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La présente invention concerne un sachet à infusion et, plus particulièrement, la fabrication d'un sachet ayant une poignée ou patte perfectionnée faisant par- tie intégrante du sachet.
On a fait jusqu'à présent différentes tentatives pour prévoir des poignées ou pattes pour les emballages destinés aux infusions, tels que les sa- chets à thé ou à café, de telle manière que ces sachets puissent être manipulés et supportés pendant l'opération de préparation de l'infusion, qui peut être exé- cutée dans une tasse ou dans un pot. Toutes les réalisations connues jusqu'à pré- sent ont été limitées à un ou à plusieurs points de vue.
C'est ainsi, par exem- ple, que la prévision de poignées ou pattes n'est pas acceptable pour les rai- sons suivantes: (1) le prix des matières supplémentaires, (2) la fixation des poignées et pattes en cordon nécessite des opérations supplé- mentaires qui compliquent l'invention, (3) les cordons tendent à s'emmêler quand un grand nombre de sachets sont embal- lés dans une boite en carton ou dans un autre récipient.
Un autre moyen,essayé, consiste à prévoir une coupe, droite, le long de la bordure de la couture du sachet, de sorte qu'une partie de cette bordure fait office de poignée. Ce moyen n'est pas acceptable : (1) parce qu'il affaiblit le sachet, (2) parce que la poignée est d'une longueur limitée, (3) parce que la poignée est tellement étroite qu'elle est relativement faible.
Un troisième moyen essayé à consisté à fendre une bordure de la cou- ture ou une partie de sa longueur de telle manière qu'on puisse introduire l'ex- trémité d'une cuiller à travers la fente pour supporter le sachet. Cette troisiè- me solution n'est pas satisfaisante parce que le sachet se dégage facilement en glissant de la cuiller pour tomber dans la tasse ou dans le pot. Il faut donc le repêcher avec la cuiller pour l'attraper de nouveau afin de le retirer de la tasse ou du pot. D'autres solutions envisagées présentent des inconvénients ana- logues.
En conséquence, le but de l'invention est de prévoir un sachet à in- fusion, caractérisé par une poignée nouvelle, faisant partie intégrante du sa- chet, qui évite les affaiblissements mentionnés ci-dessus et les inconvénients des réalisations indiquées, connues jusqu'à présent.
L'invention se propose également de fournir un procédé et un appa- reil pour la formation d'une poignée nouvelle et perfectionnée fixée à un sachet à infusion destiné à des produits contenant des essences tels que le thé ou le café.
D'autres buts et avantages liés à l'invention apparaîtront facile- ment lorsque l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détail- lée qui suit et des dessins qui l'accompagnent, et sur lesquels:
La figure 1 représente une vue en élévation latérale du mécanisme pour patte-et boucle construit suivant l'invention.
La figure 2 représente une vue en élévation latérale du côté opposé du même mécanisme.
La figure 3 représente une vue en plan du même mécanisme.
La figure 4 représente une vue en élévation, avec coupes verticales, du même mécanisme, associé à une machine d'ensachage.
La figure 5 représente une vue perspective de certains éléments du même mécanisme.
La figure 6 donne une vue schématique en élévation montrant comment s'effectue le pliage, vers l'arrière, des boucles formées suivant l'invention.
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La figure 7 donne une vue perspective d'un sachet à thé ou à café confectionné suivant l'invention.
La figure 8 donne une vue perspective du même sachet dont la boucle de patte, dépliée, a été éloignée du sachet.
La figure 9 donne une vue perspective, analogue à la vue suivant la figure 8 et montrant une cuiller introduite à travers la fente longitudinale, faite dans la boucle de patte dépliée du sachet.
La figure 10 donne une vue perspective montrant la patte, après qu'elle a été coupée, de manière à fournir une poignée longue pour le sachet.
La figure 11 donne une vue perspective schématique illustrant le mé- canisme de commande utilisé dans la présente invention.
La. figure 12 représente une coupe, à plus grande échelle, de certains éléments représentés sur la figure 5.
La figure 13 donne une vue perspective, à plus grande échelle, d'un couteau utilisé dans la présente invention.
La présente invention est conçue comme adjonction aux machines pour la fabrication des sachets à théou à café. Bien que la présente invention soit susceptible d'être utilisée avec différents types de machines d'ensachage, on a choisi de la décrire et de la représenter ici dans son utilisation avec la ma- chine d'ensachage représentée et décrite dans la demande de brevet des Etats Unis d'Amérique n 335.339, déposée le 5 Février 1953 et intitulée "Procédé et appareil pour la fabrication et le remplissage de sachets à café",,
Des détails concernant cette machine sont représentés sur la figure 4.
4fin de faire mieux comprendre la présente invention, il a paru nécessaire de donner une brève description de cette machine d'ensachage, c'est-à-dire de décrire la partie de cette machine qui est représentée sur la figure 4.
La machine d'ensachage pour le thé comprend un bâti qui est constitué par des organes horizontaux et verticaux appropriés 2, 4 et 6 ainsi que par d'au- tres éléments non représentés. Sur ce bâti est supporté un ensemble d'alimenta- tion et de collage qui est désigné d'une manière générale par le repère 10. Cet ensemble comprend deux plaques latérales dont l'une seulement est représentée et désignée par le repère 12 Dans ces deux plaques latérales sont supportés deux arbres 14 et 16. Sur ces arbres 14 et 16 sont clavetés, respectivement, deux rouleaux de collage 18 et 20. Les extrémités opposées des deux rouleaux de colla- ge 18 et 20 sont munies respectivement d'épaulements circulaires 22 et 24 qui exécutent les collages de bordure ou collages longitudinaux des sachets.
Entre les épaulements 22, le corps du rouleau de collage 20 a une section droite oblon- gue et il présente deux surfaces 26 et 28, diamétralement opposées, dont le rôle est d'exécuter les collages transversaux des sachets. Le rouleau 20 est muni de surfaces identiques 30 et 32. Les surfaces 26 et 28 sont munies aussi de deux rainures ou fentes 34 qui sont destinées à recevoir les bords de couteaux 36 qui sont fixés dans des cavités formées dans les surfaces 30 et 32 du rouleau 30.
Les couteaux 36 agissent pour séparer l'un de l'autre les sachets successifs.
La figure 11 montre la manière dont les deux rouleaux de collage sont commandés. Un moteur 38 commande l'arbre d'entrée 40 d'une boite de vites- ses 42. Un pignon 44 calé sur l'arbre de sortie 46 de la boîte de vitesses 42 engrène'avec une roue dentée 48 calée sur l'extrémité de l'arbre 14 pour faire tourner le rouleau 18 dans le sens des aiguilles d'une montre. Une roue dentée 50, montée sur l'arbre 14, engrène avec une roue dentée 52 qui est calée sur l'arbre 16 pour faire tourner le rouleau 20, dans le sens inverse du sens des ai- guilles d'une montre, en synchronisme avec le rouleau 18. Une roue à chaîne 54, dont il sera question plus loin, est montée aussi sur l'arbre 16.
Un tube d'alimentation 56, débitant du thé ou du café est placé de
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telle manière que sa sortie se trouve exactement au-dessus du point où les épau- lements circulaires des deux rouleaux sont en contact l'un avec l'autre. Bien qu'aucune représentation n'en soit donnée, il doit être bien entendu que la ma- tière est fournie par charges successives au tube d'alimentation 56 au moyen d'un dispositif mesureur appropriée fonctionnant en synchronisme avec les rouleaux 18 et 20. Un plan incliné 58 d'évacuation dirige les sachets remplis et collés hors de la machine.
Deux rouleaux de guidage 60 et 62, portés par des arbres 64 et 66 pouvant tourner, sont placés de part et d'autre du tube d'alimentation 26. Sur ces deux rouleaux passent deux bandes de papier A et B qui sont utilisées pour faire les sachets. Il doit être bien entendu que les bandes de papier passent sur les rouleaux 60 et 62 en se dirigeant vers le bas le long des cotés du tube d'alimentation 56 et entre les deux rouleaux 18 et 20. Les épaulements 22 et 24 collent sans interruption les deux bandes de papier entre elles suivant leurs bords. Les surfaces 26 et 30 coopèrent pour coller entre elles les bandes de pa- pier le long de zones s'étendant transversalement.
Les surfaces 28 et 32 coopè- rent aussi entre elles pour coller les bandes de papier le long de zones s'éten- dant transversalemento Les collages transversaux sont séparés l'un de l'autre par une distance qui est déterminée par le diamètre des épaulements 22 et 24.
Par conséquent, un sachet est terminé et rempli pour chaque demi-révolution des rouleaux de collage et l'une des charges successives quitte le tube d'alimenta- tion 56 précisément au moment où un joint transversal s'achève ou bien un court intervalle de temps après cet achèvement.
En vue de son adaptation à la présente invention, la machine d'ensa- chage pour le thé est munie d'une paire de bras parallèles 70 et 72, s'étendant horizontalement, qui sont munis chacun d'une paire de mortaises allongées 74.
Entre les bras 70 et 72 est disposée une paire de plaques latérales 76 et 78. Ces plaques latérales sont reliées l'une à l'autre au moyen de tiges appropriées 80 et 82 (fig. 4). Plusieurs boulons 84 qui sont reçus par des ouvertures taraudées, prévues dans les parties inférieures des plaques 76 et 78, s'étendent à travers les mortaises 74 ménagées dans les bras 70 et 72 et coopèrent avec ces derniers pour supporter les plaques 76 et 78.
Les plaques 76 et 78 jouent le rôle de bâti pour les différents élé- ments formant la présente invention. Ce bâti est mobile par rapport à la machine d'ensachage du fait que les boulons sont mobiles dans les mortaises 74 des bras 70 et 72. Afin qu'il soit possible de régler la position des plaques 76 et 78 par rapport à la machine à ensacher le thé, il est prévu une vis 90 qui est en- gagée dans l'élément horizontal 6 de la machine à ensacher le thé. Une extrémité de la vis 90 présente un prolongement cylindrique 92 s'étendant à travers une barre 94 qui est réunie aux plaques 76 et 78 entre lesquelles elle s'étend. La vis est supportée dans la barre 94 et elle a des collets 95 et 96 qui sont dis- posés de part et d'autre de la barre 94. Une tête moletée 97, en une seule pièce avec la vis 90, permet de faire tourner cette dernière à la main.
Il est évident que lorsqu'on fait tourner la vis 90, cette dernière agit sur les plaques 76 et 78 suivant son sens de rotation, soit pour les rapprocher, soit pour les éloi- gner de la machine d'ensachage. Ainsi qu'on l'expliquera plus loin, la raison pour laquelle on a prévu les moyens indiqués ci-dessus pour le réglage à la main des plaques latérales 76 et 78, par rapport à la machine d'ensachage pour le thé, est la nécessité de placer l'objet de la présente invention en regard des rouleaux de collage de la machine d'ensachage proprement dite.
On trouvera ci-après la description détaillée du mécanisme porté par les plaques 76 et 78.
Dans les plaques latérales 76 et 78 est supporté un arbre 100 qui est muni à l'une de ses extrémités d'une roue à chaîne 102 sur laquelle est montée une chaîne 104. La chaîne 104 passe aussi sur la roue à chaîne 54, et elle est commandée par conséquent en même temps que les rouleaux de scellement de la ma-
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chine d'ensachage suivant une relation dans le temps déterminée à l'avance. Une roue à chaîne 106, folle, engrène avec la chaîne 104. La roue à chaîne 106 est portée par un bras 107 pouvant pivoter.
Un ressort de traction 108 qui est réuni à l'une de ses extrémités au bras 107 et à son autre extrémité au bâti de la ma- chine d'ensachage agit en tirant le bras 107 vers le bas, de sorte que la' roue à chaîne 106 maintient la chaîne 104 tendue quand on déplace les plaques 76 et 78 en les rapprochant ou en les éloignant de la machine d'ensachage. L'arbre 100 porte deux colliers 110 et 112 entre lesquels est interposé, avec friction, un couteau ou élément perforateur 114. Le bord du couteau est découpé en dents de scie sur une partie déterminée à l'avance et désignée par le repère 116. L'arbre 100 porte aussi une roue dentée 118 qui commande une roue dentée 120 -Portée par un arbre 122. L'arbre 122 est supporté, lui aussi, dans les plaques 76 et 78.
A l'arbre 122 est fixé un rouleau 124 muni d'une rainure circonférentielle 126 qui est destinée à recevoir le bord du couteau 114.
La roue dentée 120 engrène avec une roue dentée 128 qui est portée par un arbre 130. Sur l'arbre 130 est monté un rouleau 132 ayant une paire d'alé- sages 134 et 136 disposés radialement et en ligne, et une fente radiale s'éten- dant longitudinalement, dans laquelle est disposé un couteau 140. Le couteau 140 est maintenu dans la fente par un ressort 142 qui est comprimé par une vis 144 vissée dans l'alésage 134. Le ressort 142 s'étend à travers un alésage qui est ménagé dans l'arbre 130. L'arête tranchante du couteau 140 est munie de deux en- coches 141 en forme de V de manière à former trois fentes ou coupes transversa- les espacées sur la bande de papier avec laquelle elle vient en contact.
Le rouleau 124 est muni aussi d'une seconde rainure 149 s'étendant axialement, qui est destinée à recevoir le bord du couteau 140.
La roue dentée 120 engrène aussi avec une roue dentée folle 148 qui est portée par un bout d'arbre 150. La roue dentée 148 engrène avec une roue dentée 152 portée par un arbre 154. L'arbre 154 est supporté dans la plaque 76 et il se termine à moins qu'à mi-chemin entre les plaques 76 et 78. A l'extrémi- té intérieure de l'arbre 154 est fixée une plaque circulaire ou roue 156 (figs.
4, 5 et 12). A une certaine distance de la roue 156 se trouve une roue identi- que 158. La roue 156 est réunie à la roue 158 au moyen de deux arbres 160 et 162 et de vis 163. L'arbre 160 est muni d'un manchon 164 pouvant tourner. L'espa- cement entre les deux roues 156 et 158 est un peu plus grand que la largeur de la bande de papier qui doit être traitée au moyen du mécanisme que l'on va dé- crire maintenant.
A l'extrémité opposée de l'arbre 122 et extérieurement à la plaque latérale 78, est fixée une grande roue dentée 170. La roue dentée 170 engrène avec un pignon 172 et avec une grande roue dentée 174. Le pignon 172 est monté sur un arbre 176 qui est supporté dans les plaques latérales 76 et 78.
Sur l'arbre 176 est monté un rouleau de guidage 180 ayant une rainu- re circonférentielle 182. Dans les plaques latérales 76 et 78 est supporté aussi, immédiatement au-dessous de l'arbre 176, un arbre 186 qui est muni d'un rouleau de guidage 188 dont la largeur coïncide avec celle de la rainure circonférentiel le 182 du rouleau de guidage supérieur 1800 Les arbres 176 et 186 sont espacés d'une manière telle que le rouleau de guidage 188 est engagé dans la rainure 182 du rouleau de guidage supérieur 180. L'arbre 186 a une roue dentée (non visible) qui engrène avec une roue dentée 190 portée par l'arbre 176 ; c'est la roue den- tée 190 qui commande l'arbre 186.
Par conséquent, les rouleaux 180 et 188 tour- nent simultanément. Une roue dentée 174 est montée sur un bout d'arbre 192 sur lequel est monté aussi un pignon 194 qui engrène avec une roue dentée 196. La roue dentée 196 est solidaire d'un arbre 198 qui est supporté dans les deux pla- ques latérales 76 et 78. Sur l'arbre 198 est calée une roue d'impression 200 dont la surface périphérique est prévue pour recevoir des blocs d'impression 202. La roue d'impression 200 est en contact avec un rouleau de transfert d'encre 204 porté, de manière à pouvoir tourner, par un bras 206 qui est lui-même monté de
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manière à pouvoir tourner sur un bras 208 s'étendant transversalement. Le bras
206 est fendu à son extrémité libre qui est munie d'une vis de blocage 210.
Cette vis, - en tirant les extrémités fendues du bras 206 l'une vers l'autre, agit pour placer de manière réglable le rouleau de transfert d'encre 204 en contact avec la roue d'impression 200. Le rouleau de transfert d'encre 204 est aussi en con- tact avec un rouleau encreur 212 porté, de manière à pouvoir tourner, par un ar- bre 214 qui est supporté dans les plaques latérales 76 et 78. Un tampon en feutre
216, enroulé autour d'un tube 218, est en contact avec le rouleau encreur 212.
Le tube 218 s'étend à travers une ouverture 220 qui est ménagée dans la plaque latérale 78 (fig. 2) et il aboutit à un ensemble constituant le réservoir à en- cre et désigné d'une manière générale par le repère 222. L'encre qui s'écoule à travers le tube 218 sature la matière 216 et elle est transférée par capillarité du feutre 216 au rouleau encreur 212. L'encre se trouvant sur le rouleau 212 est prise par le rouleau de transfert 204 et transportée par ce dernier jusqu'aux blocs 202 du rouleau d'impression 200.
Dans les plaques latérales 76 et 78 est supporté, immédiatement au- dessus de l'arbre 154, un arbre 240 qui est muni d'une paire de rouleaux de gui- dage 242 et 244 convenablement espacés l'un de l'autre. En arrière et légèrement au-dessous de l'arbre 240 se trouve une plaque de guidage 246 dont les extrémi- tés sont munies d'ailes verticales 248 et 250 qui sont fixées aux deux plaques latérales. Il y a lieu de remarquer que la plaque de guidage 246 est placée d'une manière telle qu'elle se trouve tout près du rouleau 164 quand ce dernier est dans la position "onze heures" (fig. 4). L'espacement entre les roues 156 et 158 et la plaque de guidage 246 est tout juste assez grand pour loger une bande de papier passant à travers ledit espacement.
On remarque sur la figure 1 que le moyeu de la roue dentée 152 est muni d'une fente dans laquelle est fixé rigidement un élément de came 260. L'é- lément de came 260 est constitué de préférence par une lame en acier à ressort, capable d'être pliée et de conserver sa position de pliage. Dans les plaques la- térales 76 et 78 et au voisinage de leurs bords supérieurs, à leurs extrémités avant, est supporté un arbre 262. L'arbre 262 est muni extérieurement à la pla- que 76 d'un collier fixe 264. Le collier fixe 264 porte un bras 266 s'étendant radialement vers l'extérieur. Au bras 266 est fixé en 268 un ressort de traction
270 dont l'extrémité opposée est fixée à la plaque latérale 76 en 272. L'arbre
262 présente entre ses extrémités une partie 274 de plus grand diamètre.
Cette partie 274 de plus grand diamètre est munie d'un alésage diamétral 276 dans le- quel est fixé de manière amovible un élément chauffant 278. L'extrémité de l'élé- ment chauffant est taillée en biseau, comme le montre la figure 4 (repère 280).
Un cordon d'alimentation 282 amène l'énergie électrique à l'élément chauffant.
Quand la came 260 libère le bras 266, le ressort 270 tire ce bras dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 1) Le bras 266 tourne seulement sur une étendue limitée du fait que l'élément chauffant entre en contact avec l'arbre 240 portant les deux rouleaux de guidage 242 et 244. L'élément chauffant se déplace entre les deux rouleaux de guidage 242 et 244 et se trouve contre l'ar- bre 240 lorsque ce dernier tourne.
A l'arbre 82 est fixé un bras 290 qui peut être réglé en toute posi- tion voulue au moyen d'une vis de blocage 292. A l'extrémité opposée du bras 290, est fixé un arbre 294 qui est muni d'un collet 296. Sur l'arbre 294 sont montés de manière à pouvoir tourner deux grands rouleaux de guidage 298 et 300 et un rou- leau de guidage un peu plus petit 302. La longueur axiale du rouleau de guidage 302' est à peu près égale à la largeur de la rainure 182 du rouleau 180. Une ron- delle 304 et une vis 306, vissée dans l'arbre 294, maintiennent les trois rou- 'leaux sur l'arbre.
A l'élément 6 du bâti de la machine est fixée une console 310. Un support 312, muni d'une fente allongée 314, est fixé de manière réglable à la con- sole 310 et s'étend vers le haut. Un boulon 316 muni d'un écrou 318 agit pour
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maintenir un bras 320 dans une position de réglage par rapport au support 312.
L'extrémité libre du bras 320 est munie d'un arbre 322 sur lequel est monté, de manière à pouvoir tourner, un rouleau 324. Le bras 320 est placé, comme le montre la figure, de manière à faire un petit angle avec la verticale.
Au-dessous des bras horizontaux 70 et 72 est monté un rouleau 326 de papier 0 ayant une largeur légèrement inférieure à celle de la rainure 182.
Le rouleau d'alimentation 326 est porté, de manière à pouvoir tourner, par une paire de bras. L'un de ces bras (repère 328) est représenté sur la figure 1.
L'autre bras est d'une construction identique. Le bras 328 et l'autre bras sont de préférence fixés au bâti, de la machine d'ensachage de la même manière que les bras 70 et 72.
Quand la machine est en fonctionnement, la bande de papier étroit C venant du rouleau d'alimentation 326 passe sur le rouleau de guidage 302 puis descend pour passer entre le rouleau d'impression 200 et le rouleau à couteau
132. Elle passe ensuite entre le rouleau à couteau 132 et le rouleau 124, puis autour du rouleau 124, entre ce dernier et le couteau 114, puis entre les rou- leaux 180 et 188, puis au-dessous de la plaque 246 et, en se dirigeant vers l'a- vant, entre les roues 156 et 158 et au-dessous des rouleaux supérieurs de guida- ge 242 et 244. En même temps, une bande A descend autour des rouleaux de guidage
242 et 244 et se dirige vers l'avant entre ces derniers et les deux roues 156 et 158. La largeur de la bande A détermine la largeur du sachet à former.
La lar- geur de la bande A est de préférence d'environ 60,3 mm tandis que la largeur de la bande étroite C est de préférence d'environ 9,5 mm.
Les deux bandes de papier viennent en contact l'une avec l'autre en avant de la plaque de guidage 246. Elles sont enduites sur une face seulement.
La bande étroite C passe à travers la machine, sa face enduite étant tournée vers le haut, c'est-à-dire vers la bande plus large A. La bande large A passe à tra- .vers la machine, sa face non enduite faisant face à la bande étroite C. Quand les deux bandes viennent en contact, elles sont en position pour être collées en- tre elles par l'extrémité en biseau 280 de l'élément chauffant 278. L'élément chauffant 280 exécute un mouvement d'oscillation en raison de l'action exercée par la came 260 sur le bras 266. Quand la came frappe le bras 266, elle le pousse dans le sens inverse du sens des aiguilles d'une montre (fig. 1), ce qui a pour effet d'entraîner l'élément chauffant vers le bas et de l'amener en contact de glissement momentané avec la surface supérieure de la bande supérieure A, pour coller la bande large A à la bande étroite c.
Le mouvement de l'élément chauffant vers le bas est synchronisé de manière que l'élément chauffant vienne en contact avec les bandes précisément au moment où le rouleau 164 se trouvant entre les ' roues 156 et 158 est approximativement dans la position "12 heures". Le rouleau 164 agit comme organe de support pour les deux bandes de manière à faciliter leur collage par l'élément chauffant.
La base A est tirée sans interruption vers la machine d'ensachage du thé par les rouleaux de collage 18 et 20 ; passe au-dessous du rouleau de guidage 324 et au-dessus du rouleau de guidage 60. La vitesse linéaire de la ban- de A, déterminée par la vitesse angulaire des rouleaux 18 et 20, est inférieure à la vitesse linéaire de la bande étroite C, tirée vers l'avant par les rouleaux
180 et 188. Les différentes roues dentées commandées par la chaine 104 prés'en- tent entre elles des rapports tels qu'elles déplacent la bande C à une vitesse dont la valeur, qui peut être égale au double de celle de la bande A, est infé- rieuré au triple de cette valeur.
En conséquence, après que la bande étroite C est collée en un point à la bande A par l'élément chauffant, la bande étroite C tend à s'accumuler entre les roues 156 et 158 en arrière du rouleau 164 lorsque ces roues continuent à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 4).
Quand le rouleau 164 arrive de nouveau au voisinage de la position "9 heures", il pousse la bande étroite C vers le haut, vers la plaque de guidage 246, de sor- te que la portion de bande étroite accumulée forme une boucle lâche. Quand le rouleau 164 a avancé de nouveau pour venir dans la position "12 heures", l'élé-
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ment chauffant se déplace de nouveau vers le bas pour venir en contact avec la bande A de manière à fixer en un point les deux bandes et à rendre ainsi perma- nente la boucle lâche.
La figure 6 illustre la manière dont se présentent les deux bandes quand elles quittent le mécanisme de fixation par points et arrivent sur le rou- leau 60. Il doit être entendu que le bras 320 est réglé de manière que le rouleau 324 agisse pour maintenir la bande A relativement tendue entre lui-même et le rouleau de guidage 60. Par conséquent, lorsque les bandes combinées A et C pas- sent sur le rouleau 60, ce rouleau agit pour retarder les boucles L, obligeant ainsi les boucles à se replier sur elles-mêmes, les parties de fixation de la bande étroite C étant recouvertes par les parties pliées des boucles. Les parties de fixation des boucles sont désignées par la lettre t.
Les rouleaux de collage et les roues de fixation par points 156 et 158 fonctionnent en synchronisme. Par conséquent, en réglant d'une manière appro- priée la position des plaques latérales 76 et 78 par rapport à la machine d'en- sachage du thé, au moyen de l'écrou 97, il est possible de faire arriver la ban- de composite (bandes A et C) d'une manière telle que les rouleaux de collage for- ment des collages transversaux alternant avec les parties fixées t de la bande étroite. Ainsi donc, quand les sachets terminés P quittent la machine d'ensacha- ge par le plan incliné d'évacuation 58, ils apparaissent sous la forme représen- tée sur la figure 7. La boucle étroite L est fixée en t et elle est collée à la bande A suivant les collages transversaux TS exécutés par les surfaces de colla- ge 26, 28, 30 et 32 des deux rouleaux de collage.
Les collages de bordure ES du sachet sont formés par les épaulements 22 et 24 des deux rouleaux de collage.
Le sachet peut être utilisé de différentes manières. Sur la figure 8, par exemple, la fixation t a été coupée et la boucle a été dépliée de manière à pouvoir être tenue par une cuiller ou par les doigts du consommateur. Sur la figure 9, la boucle est représentée avec une fente longitudinale E que l'on a formée en déchirant ou en séparant la bande le long de la ligne F, préparée à cet effet, qui a été formée par le: bord 116 en dents de scie du couteau 114. Sur la figure 10, la boucle a été coupée complètement à l'endroit de la coupe par- tielle G formée par le couteau 140. La boucle forme ainsi une poignée allongée H que le consommateur peut saisir pour suspendre le sachet dans une tasse ou dans un pot.
Il y a lieu de remarquer aussi que l'on peut fixer la poignée H à la queue d'une tasse en fendant la bande le long de la ligne préparée E, de telle manière que la queue de la tasse puisse être introduite à travers la fente E.
On remarquera que les blocs 202, sur la roue d'impression 200 sont placés d'une manière telle que les indications imprimées sur la bande étroite C se trouvent entre la fente.longitudinale F et la fente transversale G. Par consé- quent, sur le sachet terminé, l'impression se trouve sur le pli supérieur Z de la boucle L.
La patte prévue suivant la présente invention a l'avantage de faire partie intégrante du sachet, d'être susceptible d'utilisations variées, de repo- ser à plat contre le sachet de manière à faciliter l'emballage des sachets dans une boîte en carton et d'être fixée au sachet quand s'effectuent la confection et le remplissage de ce dernier.
Evidemment, il est possible d'envisager de nombreuses variantes de la présente invention. Il doit donc être bien entendu que l'invention n'est pas limitée, dans son application, aux détails de construction et de disposition d'or- ganes qui sont décrits ou représentés à titre d'exemple et que l'invention peut être mise en pratique d'une manière différant de celle qui a été spécialement décrite ou représentée.
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