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Machine automatique à ensacher.
La présente invention concerne une machine automatique à ensacher et, plus particulièrement, des perfectionnements apportés à la machine à ensacher décrite dans le brevet belge n .406.497 du 27 Novembre 1934.
Dans ce brevet on a décrit une machine automatique à ensacher dans laquelle une marchandise formée de petits éléments, tels que des tablettes, des pilules, des capsules etc.., ou d'un produit granuleux ou pulvérulent, peut être introduite par gra- vité, mécaniquement 'ou automaticuement, dans des sachets ou en- veloppes confectionnés de façon continue par la machine. Ces sachets sont confectionnés en partant d'une bande continue de matière d'empaquetage convenable qui est enroulée progressive- ment sur un mandrin cylindrique de façon à amener les bords la- téraux de la matière d'empaquetage à se recouvrir, ces bords étant ensuite réunis l'un à l'autre pour former une enveloppe @
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tubulaire, dont la longueur est égale à plusieurs fois le longueur d'un sachet.
Au cours du fonctionnement de la machine, le fond de cette enveloppe tubulaire est fermé le produit à ensacher est versé: ou introduit par le mandrin tubulaire contre le fond de l'enveloppe tubulaire qui est ensuite entraînée vers le bas par le dispositif de fermeture du fond afin de faire avancer la bande sur le mandrin de conformation, puis le dispo- sitif de fermeture transversale est refonte pour fermer l'extré- mité: opposée du sachet et confectionner simultanément le fond du sachet suivant, les sachets terminés, mais réunis, étant ensuite séparés les uns des autres. Les machines construites selon ce brevet ont trouvé une application industrielle très étendue.
Mais on a constate que certaines matières, utilisées pour la confection des sachets, se plissaient lors de l'enrou- leiient sur le mandrin de conformation, destin± à obtenir le tube cylindrique, ce qui réduit Inefficacité de la protection contre l'humidité. On a également constat' que, lors de l'introduction de certains produits pulvérulents dans les sachets, il se dé- gage des poussières qui n'ayant aucune issus pour s'échapper, ont tendance en s'élevant à se déposer sur les parois inté- rieures de la section suivante de l'enveloppe tubulpire. Les poussières ainsi déposées gênent la fermeture convenable des extrémités des sachets, surtout lorsoue cette fermeture est obtenue par collage à chaud.
La présente invention a pour but d'éviter ces inconvé- nients. A cet effet, au lieu d'être confectionnas en partant d'une bande unique, les sachets sont obtenus à partir de deux bandes ou rubans opposas, de matière appropriée, nui sont as- sembles de façon à constituer une enveloppe tubulaire aplatie, ce qui élimine tout risque de plissage ou de froissement de la matière.
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Des moyens sont prévus pour permettre l'échappement de l'air du sachet lorsque celui-ci est rempli, et pour l'en- traînement de la. poussière dégagée. L'invention prévoit égale- ment des moyens permettant d'éviter le dépôt d'une pellicule de poussière sur les faces internes de l'extrémité supérieure des sachets, avant la fermeture de ceux-ci, pellicule qui fe- rait obstacle à la fermeture étanche du sachet; L'invention présente également d'autres particularités nouvelles, qui res- sortiront au cours de la description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et qui feront bien comprendre comment l'invention peut être réa- lisée, les particularités qui ressortent tant du texte que des dessins faisant, bien entendu, partie de ladite invention.
La figure 1 est une vue en élévation latérale de la machine, certaines parties étant arrachées.
La figure 2 est une élévation partielle de face de la machine, certaines parties étant arrachées pour mieux montrer des détails de construction.
La figure 2a est une coupe par la ligne a-a de la figure 2, montrant un détail de l'invention.
La figure 3 est une coupe par 3-3 de la figure 2. le, figure 4 est une coupe par 4-4 de la figure 2 mon- trant les mâchoires d'assemblage longitudinal en position fermée.
La figure 5 est une coupe analogue à celle de la figure
4, les mâchoires d'assemblage longitudinal étant en position ouverte.
La figure 6 est une coupe par 6-6 de la figure 4.
La,figure 7est unecoupepar 7-7 de la figure 3, montrant les mâchoires d'assemblage longitudinal en position ouverte.
La figure 8 est une vue similaire à celle de la. figure
7, les mâchoires d'assemblage longitudinal étant en position fermée.
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La figure 9 est une coupe par 9-9 de le figure 7.
La figure 10 est une coupe par 10-10 de la figure-9.
La figure 11 est une vue en perspective du galet com- mandant les mâchoires d'assemblage longitudinal représentées sur les figures 7 à 10.
Les figures 12 à 17 représentent schématiquement les diverses positions des outils d'assemblage longitudinal et des outils de fermeture des extrémités au cours d'un cycle de con- formation, de remplissage et de fermeture d'un sachet.
La figure 18 est une coupe par 18-18 de la figure 1.
La figure 19 est une coupe par 19-19 de la figure 18.
La figure 20 est une vue en perspective d'un sachet ter- miné et rempli, confectionné suivant la présente invention.
La figure 21 est une coupe par 21-21 de la figure 20.
Dans le mode de réalisation représenté par les figures 1 et 2, la machine est constituée dans ses grandes lignes par un bâti composé d'un socle Il, -d'une table B reposant sur des pieds C qui la maintiennent à une certaine hauteur au-dessus au socle, de montants latéraux D reposant sur la table B et portant une plate-forme E qui, à son tour, supporte un méconis- me d'alimentation F et quelques autres organes de la machine.
Bien entendu, le bâti ainsi constitua peut être modifié, à condition Que les organes de la machine soient convenablement maintenus.
La machine représentée sur le dessin est du type du- plex, c'est-à-dire qu'elle est construite pour produire simulte- nement deux files de sachets. En d'autres termes, la machine en cours de fonctionnement produit deux tubes d'ensachèrent conti- nus qui ensuite sont remplis, sectionnas et évacués. Bien entendu, la machine peut être multiplex et comporter un nombre d'unités approprié pour confectionner, remplir, sectionner et évacuer simultanément plusieurs tubes d'ensachement, ce qui permet=
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d'augmenter à volonté la capacité de production de la machine.
Etant donné que la construction et le fonctionnement des diffé- rentes unités pour confectionner les tubes de remplissage, les sectionner et évacuer les sachets remplis sont identiques, et que,les unités sont commandées simultanément, la description ci-après sera limitée à une seule unité.
En se reportant aux figures 1 à 3 du dessin, on voit que,la matière utilisée pour la confection des sachets est fournie par deux rouleaux 25 et 26 convenablement montés sur la machine. Le roulea 25 est monté sur un axe 27 reposant dans des encoches 28 pratiquées dans les montants latéraux D. Sur le rouleau 25 est bobiné un ruban ou une bande de grande lon- gueur en matière d'emballage G, d'une largeur permettant la fabrication d'une face ou d'une moitié d'un sachet complet. La matière d'emballage peut être de nature variable.
Par exemple, on peut utiliser la cellulose régénérée, le papier doublé le papier ciré ou une matière similaire, toutes ou la plupart de ces matières étant revêtues sur une face au moins, c'est-à-dire la face de la bande se plaçant à l'intérieur du sachet, d'un enduit capable d'adhérer à un enduit similaire sous l'action de la chaleur et de la pression. Une palette articulée 29 porte sur le dessus du rouleau 25 par son poids ou sous l'ac- tion d'un ressort, de façon à freiner la rotation du rouleau.
Le rouleau 26 est monté sur un axe 30 reposant dans les enco- ches 31 de deux supports 32 fixés sur la plat-forme E. Sur ce rouleau 26 est bobiné une bande ou un ruban de grande longueur en matière d'emballage G', similaire à la bande G, et qui est destinée à constituer la. face opposée ou la deuxième moitié du sachet.
La bande en matière d'emballage G passe sous un rou- leau-tendeur 33 monté sur deux bras 34 soumis à une traction appropriée par un ressort 35, dont une extrémité est accrochée en un point fixe 36 du bâti, et dont l'extrémité opposée est
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accrochée sur un ergot 37 d'un,arbre oscillant reliant entre eux les bras 34. La bande G se dirige ensuite vers le haut, passe sur un rouleau 38 qui la renvoie vers le bas au dispositif de conformation H du tube. La bande G' passe entre deux rouleaux de renvoi 39 et 40 et descend ensuite pgaleent vers le dispo- sitif de conformation H du tube.
Le dispositif de conformation H est constitua par un élpent tubulaire 41 de section transversale oblongue et de préférence en forme de losange aplati. Cet élérent tubulaire contient un tube central cylindrique 42, dont les parties dia- métralement opposées 43 et 44 affleurent la surface extérieure du dispositif de conformation et font partie de cette surface.
En d'autres termes, le mandrin de conformation du tube peut être considéré comme présentant deux faces incurvées mais aplaties. Pour permettre la réalisation de cet plient 41, le tube intérieur 42 porte des rainures longitudinales extrieu- res 45 dans lesquelles sont encastrps et fixs les bords de deux pièces 46 en forme de V. De préférence, les parois inté- rieures du tube 42 sont supprimées à l'extrémité inférieure de façon oue le tube intérieur proprement dit s'arrête au-dessus de l'extrémité inférieure du mandrin de conformation, ainsi oue le contre clairement la figure 2, ceci pour un motif qui sera expliqué ci-après.
De préférence aussi l'extrémité supérieure du tube 42 se prolonge au-dessus de l'extrémité supérieure des éléments en V du mandrin et est raccordée à une trémie 47 fai- sant partie du mécanisme d'alimentation F. Le tube 4? et, par conséquent, le mandrin de conformation H, est supports par une tubulure 50 encastrée dans la plate-forme E. On voit que ce mode de construction du mandrin de conformation du tube minage des chambres à air 48 entre la paroi extérieure du tube 42 et les parois intérieures des éléments 46 en forme de V, chambres à air qui communiquent avec des conduits tubulaires 49 prévus dans la tubulure 50.
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De part et d'autre du mandrin conformateur et assez rapproches de celui-ci, sont prévus à peu de distance de son extrémité supérieure deux rouleaux de guidage 51 et 52 en forme de sablier, dont le profil correspond aux faces incurvées et aplaties du mandrin. Les rouleaux 51 et 52 comportent également des surfaces cylindriques droites 51a et 52a (fig.6) prévues respectivement en dehors du profil en sablier. Le rouleau 51 comporte en outre deux collerettes périphériques espacées 53, dont les faces en regard forment des butées de guidage 54 per- mettant d'aligner les bords des bandes G et G' au fur et à mesure que ces deux bandes descendent sur le mandrin H.
Les rouleaux 51 et 52 sont montés respectivement sur des arbres 55 et 56,et ces arbres sont à leur tour montés dans des paliers oscillants portés par des supports 57 et 58, suspendus à la plate-forme E.
Traversant la machine, et de chaque côté du mandrin de conformation H, sont montés au-dessous des rouleaux de guidage 51 et 52, deux barres de serrage 59, 60 à section transversale en U; ces barres peuvent se rapprocher et s'écarter l'une de l'autre en glissant sur deux tiges horizontales 61, fixées sur deux organes d'accouplement 62 en T renversé, qui sont à leur tour solidaires de tiges 63 ajustables dans des évidements file- tés de supports 64 suspendus à la plate-forme E. Les tiges 63 peuvent être déplacées dans leurs supports par des écrous 65 afin de modifier la position des barres de serrage. Sur les fa- ces en regard des barres de serrage 59, 60, et à proximité du mandrin de conformation H, sont montées des mâchoires d'assembla- ge ou de collage 66 munies chacune de deux faces planes et pa- rallèles de serrage 67.
Ces faces de serrage des mâchoires corres- pondantes sont complémentaires et elles sont susceptibles par -rapprochement mutuel de serrer et de réunir les parties latérales des bandes G .et G' qui débordent sur le côté du mandrin H. Si la.
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nature de la matière constituant les bandes est telle ou'elle nécessite l'action de la chaleur pour l'assemblage des dites bandes, les mâchoires d'assemblage 66 sont munies d'éléments de chauffage (non représentes), logs dans des cavités appropriées 68 des mâchoires, et d'un interrupteur à commande thermostatique (non représente) pour empêcher la surchauffe des mâchoires.
Le courant électrique peut être conduit aux clients de chauffage depuis un connecteur à bornes 69, ou par tout autre oven con- venable. Les mâchoires d'assemblage 66 sont fixées sur les bar- res de- serrage 59,60 par des boulons 70 oui passent librement dans des ouvertures pratiquées dans les bnrres de serrpge. Afin d'obtenir un assemblage effectif et étanche les fpces de serrage des mâchoires d'assemblage sont convenablement ? lignées dans des plans parallèles, par des vis de réglage 71, vissées dans des blocs d'a.ppui 72 soudas ou fixés autrement sur les mes se faisant face des barres de serrage 59, 60.
Ces barres de serrage, ainsi que les mâchoires. d'assemblage ou'elles portent, sont normalement rappelles les unes vers les autres par des ressorts à boudin de pression 73 montés sur les boulons 61 qui amènent les mâchoires en contact pour pssebler de façon étan- che les bords des bandes d'emballage. Ces ressorts sont placés entre des écrous de bute réglables 74 visses sur les extrmi- tés des boulons, et des plaouettes dappui 75 encastrées et fixées entre les ailes des barres de serrage 59 et 60.
Entre les plaquettes 75 et les âmes des b?rres de serrage 59, 60, les boulons 61 sont entouras de b2gues 76 formant coussinets, qui peuvent être convenablement graissées l'aide de tubulures 77 aboutissant à des trous de graissage pratiques d?ns les ailes supérieures des barres 59, 60.
Les mâchoires 66 d'assemblage des bords, et les barres de serrage en U qui les portent, peuvent être écartées les unes des autres, à l'encontre de l'action des ressorts 73, par une came 78 se déplaçant axialement et susceptible d'effectuer un
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mouvement de rota.tion, came. dont la. partie inférieure est cylindrique, tandis que sa partie supérieure présente deux mé- plats diamétralement opposés 78a se raccordant à la partie cy- lindrique par des rampes 79. La came 78 est rainurée afin de se déplacer le long d'un arbre 80, en suivant le mécanisme J de fermeture transversale décrit ci-après, et elle peut tourner avec cet arbre 80 qui commande le mouvement de ce mécanisme.
Sur des bras 81, (fig.3) dirigés vers l'intérieur et portés par des barres de serrage 59 et 60 à proximité de leurs extrémités, sont montés à pivotement deux axes 82 (figs. 7 à 11) présentant chacun sur toute leur longueur une rainure longitudinale 83.
Chacun de ces axes porte latéralement une tige 84 qui lui est perpendiculaire et sur l'extrémité libre de laquelle est monté à rotation un galet de contact 85. Les axes 82 sont montés sur leurs supports de façon que l'un des flancs de la rainure 83 s'applique sur une plaquette trempée 86, d'une pièce fixe 87 de l'organe d'accouplement 62 en forme de T renversé. La posi- tion relative des éléments qui viennent d'être décrits est telle que, lorsque les barres dé serrage 59,60 occupent la position représentée sur les figures 4 et 8, c'est-à-dire lorsque les mâchoires d'assemblage longitudinal sont appliquées l'une sur l'autre pour réunir les bords des bandes de matière d'emballage, les galets 85 portent sur les méplats 78a. de la came 78.
Lorsque la came 78 est déplacée vers le haut en même temps que le mé- canisme de fermeture transversale J, et lorsque cette came arri- ve vers la fin de sa course, les rampes 79 repoussent les ga- lets 85 vers l'extérieur ce qui fait pivoter les axes 82 sur les flancs 86 en écartant les barres de serrage 59,60 et en ouvrant les mâchoires d'assemblage longitudinal 66. A la fin de sa course ascendante l'arbre 80 reçoit un mouvement de ro- tation de 90 degrés, la partie cylindrique de la. came coopère alors avec les galets 85 pour maintenir les mâchoires d'assem- blage longitudinal dans leur position d'ouverture, ainsi que le
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montrent les figures 5 et 9.
Il convient de renarouer Que la partie supérieure de la came 78 présente en coupe transversale une forme aplatie sensiblement elliptioue et Que, dans la posi- tion haute de le came,ce sont les extrémités de l'ellipse qui se trouvent en contact avec les galets 85 et agissent pour main- tenir les barres de serrage en position d'ouverture jusnu'à la fin de la course descendante du mécanisme J de fermeture tran- versale, l'arbre 80 tournant de nouveau à ce moment de 90 degrés, pour amener les méplats 78a de la came, en contact aven les ga- lets 85, et pour permettre ainsi aux mâchoires d'assemblage lon- gitudinal 66 de se refermer sous l'action des ressorts de rappel 61.
Au fur et à mesure que ces cycles de fonctionnement se répè- tent, les deux parties opposées des bandes de matière d'emballa- ge G et G' sont assemblées progressivement de façon =tanche le long de leurs bords, pour fermer une enveloppe tubulure oui est entraînée vers le bas sur le mandrin de conformation.
L'enveloppe tubulaire ainsi formée est entraînée vers le bas au-dessous de l'extrémité du mandrin H, l'extrémité in- férieure du tube étant alors prête à être fermée pour consti- tuer le fond du premier sachet. Dès que cette extraite du tube est fermée, le sachet est prêt à recevoir son contenu. La ma- chine est agencée de telle manière que la partie du tube d'em- ballage qui a été amenée au-dessous du mandrin de conformation soit fermée avant que l'on introduise le contenu.
Le mécanisme pour la fermeture du fond d'un sachet peut être réalisa de diverses façons et comporte généralement un dispositif de serrage formé par deux barres de serrage 88, 89 portant des mâchoires opposées et complémentaires de fer- meture ou d'assemblage transversal 90, de longueur suffisante pour porter sur toute la largeur du sachet et sur les marges longitudinales déjà assemblées du tube. Lorsqu'on utilise une matière d'emballage nécessitant l'emploi de la chaleur, il va de soi Que les mâchoires de fermeture seront équipées d'un @
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dispositif de' chauffage électrique commandé par un régulateur thermostatique, comme les mâchoires d'assemblage 66 des bords longitudinaux.
De préférence, les mâchoires de fermeture ont une largeur telle qu'elles réalisent, non seulement la fermeture du fond, mais également la fermeture du haut du sachet, la largeur verticale des mâchoires de fermeture étant suffisante pour permettre le sectionnement du sachet rempli au milieu de la bande collée, ce qui assure la fermeture simultanée du sa- chet inférieur, ainsi que la fermeture du fond du sachet su- ' périeur suivant.
L'entraînement du tube vers le bas, pour amener une nouvelle portion de ce tube dans la position de remplissage, après remplissage et fermeture du sachet précédent, peut-être effectué par un mécanisme approprié quelconque. Un mécanisme de ce genre a été décrit dans le brevet belge n .406.497 précité.
Ce mécanisme qui est représenté dans la partie inférieure de la figure 1 comporte des moyens pour ouvrir .et fermer les barres de serrage 88,89 et, par'conséquent, les mâchoires de fermetu- re 90, ce mécanisme est commandé par le mouvement de rotation partielle ou d'oscillation de l'arbre 80.
Comme le décrit le brevet précité, les barres de ser- rage 88,89 sont maintenues d'une manière réglable sur les arbres 80, de façon à se déplacer avec ceux-ci, au moyen de col- liers 91, 92 fixés sur ces arbres par des vis de serrage ou des éléments similaires. Les positions supérieure et inférieure du dispositif de fermeture transversale J peuvent être réglées par un changement de la position du collier 93 que .commande le le- vier coudé 94,ou par remplacement du levier coudéactionné par la came, ou encore par modification du point d'attaque du pous- soir 95 sur le levier coudé.
Mais, lorsqu'on effectue ces régla- ges pour faire varier la distance entre les extrémités d'un sachet, il est nécessaire de procéder à un réglage correspondant du dispositif qui règle l'intervalle de temps entre l'ouverture et
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la fermeture des barres d'assemblage longitudinal 59, 60 au moyen des galets 85 et des cames 78. Ainsi qu'il a t indiqué, le réglage vertical des barres d'assemblage 59, 60 peut être effectua par le déplacement des tiges 63 dans leurs supports 64.
Le réglage peut aussi être réalisé per une modification de la position axiale des cames 78 sur les arbres 80. Ily a lieu de noter (figure 2) que dans ce but chaque came 78 est vissée par son extrémité inférieure sur un fourreau 96 filet-' extérieure- -ment, lui-même vissé dans un prolongement tubulaire 97 du col- lier 91., Un contre-écrou 98, vissé sur le fourreau 96 est serré contre l'extrémité du prolongement tubulaire 97 et maintient la came 78 et le prolongement tubulaire 97 dans la position de réglage.
La machine, telle que décrite jusqu'à présenta produit une série de sachets remplis de marchandise et toujours soli- daires les uns des autres. Il reste donc à séparer les sachets.
Le dispositif de sectionnement K peut être d'un genre et peut fonctionner d'une manière appropriée quelconques. Le dessin ne montre aucun agencement particulier de ce dispositif de section- nement, ni de son dispositif de commande, mais ce dispositif K de séparation des sachets peut bien entendu être sensiblement le même que celui qui est décrit dans le brevet antérieur pré- cité.
Lorsqu'on doit confectionner des sachets par collage à chaud, il est très souhaitable que les joints collés soient achevés et rendus résistants avant que les parties collées des sachets soient soumises à des efforts ou des déformations sus- ceptibles d'ouvrir les joints collés à chaud. En conséquence et selon l'invention on prévoit des moyens destinés à parfaire la résistance des joints collés à chaud avant de les soumettre à une opération ultérieure quelconquetelle que la réunion des bords longitudinaux assemblés par des collages trpnsversaux constituant la fermeture des sachets ou le sectionnement des
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parties collées des sachets solidaires. Ainsi que le montre le dessin, ceci est réalisé par un jet d'air comprimé qui est dirigé sur les parties collées à chaud.
Les figures 2 et 2a montrent que les joints longitudinaux du tube formé sont refroi- dis par des jets d'air dirigés obliquement vers le bas, et pro- venant de tubes adducteurs d'air 99 percés d'orifices 100. Pour le refroidissement et la prise définitive des joints transversaux de fermeture des sachets, obtenus par collage à chaud, on pré- voit des tuyères de soufflage en forme de queue de poisson 101, qui dirigent des jets d'air sur ces joints lorsqu'ils sont immo- bilisés temporairement à une longueur de sachet en deça du dis- positif de sectionnement K. La forme et l'emplacement des tuyè- res en queue de poisson 101 ressortent clairement des figures 2, 18 et 19. L'air comprimé est amené aux tubes 99 et aux tuyères 101 par des conduits 102.
Au cours du fonctionnement de la machine, les bandes en matière d'emballage G et G' passent de leurs rouleaux respec- tifs 25 et 26, au moyen d'éléments de guidage appropriés, sur le mandrin H de conformation du tube et entre les rouleaux de guidage 51, 52 qui font épouser à ces bandes la forme du man- drin H, les bords de ces bandes s'étendant au delà du mandrin étant,comprimées entre les parties 5 la et 52a des rouleaux 51 et 52, tandis que leurs tranches latérales sont guidées par les collerettes 53 du rouleau 51. Les deux bandes-opposées sont en- suite assemblées en tube par l'action ultérieure des mâchoires 66 d'assemblage des bords longitudinaux.
La machine étant en pleine marche et un tronçon de tube d'emballage déjà formé se prolongeant au delà de l'extrémité inférieure du mandrin, on va supposer que les mâchoires de fermeture transversale 90 sont sur le point de s'élever pour former le joint de fermeture du fond d'un sachet ainsi que le montre la figure 12. Lorsque les mâ- choires de fermeture s'approchent de la fin de leur course ascen- dants, les rampes 79 de la came interviennent pour ouvrir les
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barres d'assemblage longitudinal 59, 60, par déplacement des galets 85 vers l'extérieur, ainsi que l'indique la figure 13.
A la fin du mouvement ascendant des mâchoires de fermeture transversale (fig.14), les mâchoires d'assemblage longitudinal sont complètement ouvertes, et c'est à ce moment oue l'arbre 80 est animé d'un mouvement de rotation de 90 degrés (par déplace- ment de la crémaillère 103 sur le pignon 104 de la manière dé- crite dans le brevet antérieur précité), ce mouvement ayant pour effet de fermer en même temps les mâchoires de fermeture des extrémités du sachet et de maintenir ouvertes les mâchoires d'assemblage longitudinal, ainsi aue le montre la figure 15.
Les mâchoires de fermeture sont alors fermées et commencent à descendre en entraînant l'enveloppe d'emballage tubulaire qui vient d'être formée. La remplissage du sachet commence égale- ment, la marchandise à ensacher, provenant de la trémie 47 du dispositif d'alimentation F, étant introduite par le tube in- térieur 42 du mandrin de conformation H. Un dispositif appropria quelconque peut être utilisa pour introduire une ouantité dose pesée ou comptée de marchandise dans le sachet. Bien entendu, ce dispositif d'alimentation est de préférence automatique et fonctionne en synchronisme avec les mâchoires de fermeture transversale.
De préférence. la durée du remplissage est ionfé- rieure au temps nécessaire pour faire descendre la longueur d'enveloppe tubulaire correspondant un sachet. Il y a lieu de remarouer que la partie supérieure d'un sachet partielle- ment confectionné reste appliquée sur le mandrin jusqu'à ce oue le remplissage du sachet soit termina Il en résulte que la poussière dégagée pendant ce remplissage, en particulier lorsque la marchandise à ensacher se présente sous la forme d'une poudre, peut s'échapper par les conduits à air' ménagés de part et d'autre du tube de remplissage, prévus dans le man- drin, et par les conduits 48 de la tubulure 49,
ce qui empêche le dépôt de cette poussière sur les faces intérieures des bandes
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d'emballage à la partie supérieure d'un sachet, dépôt qui s'opposerait s'il avait lieu à l'obtention d'un assemblage ou d'une fermeture convenable et étanche, particulièrement dans le cas d'un collage à chaud., Lorsque les mâchoires de fermeture transversale sont arrivées au bas de leur Course (fig.16) l'arbre 80 est de nouveau animé d'un mouvement de rotation ou d'oscillation de 90 degrés, mais dans le sens opposé, après quoi les mâchoires de fermeture transversale s'ouvrent, tandis que les mâchoires d'assemblage longitudinal des bords se fer- ment, les organes de la machine occupent alors la position de départ (fig.12) et la cycle de fonctionnement recommence.
Lorsque le cycle ci-dessus a ét4 répète trois fois pour confectionner les trois sachets remplis consécutifs X, Y et Z (fig.2), la première bande de collage transversal, c'est-à- dire l'extrémité inférieure du sachet X, vient se placer au niveau du dispositif de sectionnement K, qui entre en action et sectionne le bord inférieur du premier joint de fond, de préférence suivant la ligne médiane de la bande de fermeture.
Après chacun des cycles successifs, le dispositif de sectionne- ment sépare deux sachets successifs suivant la ligne médiane de la bande de collage transversale qui les réunit.
Il va de soi que des modifications peuvent être appor- tées à la machine à ensacher qui vient d'être décrite sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
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